dossier dicrim

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Commune de CHEVREUSE
DOCUMENT D’INFORMATION COMMUNAL SUR LES RISQUES MAJEURS
(DICRIM)
Ce document a été établi conformément à la loi du 30 juin 2003 instituant l’obligation d’information
du citoyen sur les risques naturels ou technologiques auxquels il est susceptible d’être exposé.
Il a été établi à partir du DDRM (Dossier Départemental des Risques Majeurs) élaboré par la Préfecture des Yvelines.
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Sommaire
Page 2 : le mot du Maire
Page 3 : les risques majeurs
Page 4 : les infos utiles
Page 5 : l’alerte météo
Page 6 : le risque inondation
Page 11 : le risque transport de matières dangereuses
Le mot du Maire
La prévention commence par l’information. Celle-ci passe par le développement d’une culture de sécurité permettant à
chacun d’évaluer sa vulnérabilité par rapport aux risques naturels ou industriels recensés sur le territoire communal,
d’acquérir une conscience du risque, d’anticiper par des mesures préventives avant la survenance et d’avoir des
comportements adaptés si l’un de ces événements se produit.
Ce document d’information communal sur les risques majeurs (DICRIM), établi à partir du dossier départemental sur les
risques majeurs (DDRM) transmis par le Préfet, a pour objet de vous sensibiliser aux risques auxquels vous pouvez être
confrontés sur notre territoire, de vous informer des dispositifs de prévention et de protection mis en place pour chacun
des risques recensés et de vous permettre de faire face au danger en situation d’urgence.
Les informations contenues dans ce document concernent :
-
La description des phénomènes auxquels nous sommes exposés et des dommages potentiels
Les différents types d’alertes relatives aux phénomènes
Les consignes de comportement recommandées
Les mesures de protection à prendre sur les bâtiments, les équipements et le mobilier.
Ce document n’a pas pour objectif d’inquiéter les chevrotins, il se veut un document d’information pour que chacun sache
avoir les bons réflexes en cas de déclenchement d’une alerte.
Claude GENOT
Maire de Chevreuse
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Qu’est-ce qu’un risque majeur ?
Les deux grandes familles :
Les risques naturels : inondation, feu de forêt, mouvement de terrain, …
Les risques technologiques : risques industriels, nucléaires, transports de matières dangereuses, …
Les deux caractéristiques :
Une faible fréquence : l’homme et la société peuvent être d’autant plus enclins à l’ignorer (ou
l’oublier) que les catastrophes sont peu fréquentes
Une énorme gravité : nombreuses victimes, dommages importants aux biens et à l’environnement.
Une des définitions :
Un événement potentiellement dangereux – aléa – n’est un risque majeur que s’il s’applique à une
zone où des enjeux humains, économiques et environnementaux sont en présence.
Le Préfet élabore le DDRM (Dossier Départemental des Risques Majeurs)
Le Préfet réalise le Document d’Information sur les Risques Majeurs (destiné au Maire). Selon ce
document, Chevreuse peut être touchée par le risque naturel « Inondation » et par le risque
technologique « Transport de matières dangereuses ».
Le Maire établit le DICRIM (Dossier d’Information Communal sur les Risques Majeurs) par
l’intermédiaire duquel il informe ses administrés.
Le DICRIM est consultable en Mairie de Chevreuse et disponible sur le site internet de la Ville.
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Les numéros utiles
Organisme
Mairie de Chevreuse
Sapeurs-Pompiers
SAMU
Gendarmerie
Appel d’urgence
Préfecture
Météo France
Bison Futé
Téléphone
01.30.52.15.30
18
15
17
112
01.39.49.78.00
0899.71.02.78
0800.100.200
La radio
La radio est une source importante d’informations. Il est donc nécessaire de disposer d’une radio à
piles, utilisable en toute circonstance. En cas d’urgence, écouter :
Radio
France Info
France Inter
Europe 1
Fréquence
105.5
94.4
104.5
Les sites internet
En cas de crue, consulter le site internet : www.vigicrues.gouv.fr
Carte de vigilance et prévisions : www.meteo.fr
Trafic et conditions de circulation : www.bison-fute.gouv.fr
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L’alerte météorologique : Quel danger fera-t-il demain ?
Le territoire métropolitain est soumis à des événements météorologiques dangereux. En raison de
leur intensité, de leur durée ou de leur étendue, ces phénomènes peuvent avoir des conséquences
graves sur la sécurité des personnes et l’activité économique. L’anticipation et la réactivité en cas de
survenance de ces phénomènes sont essentielles.
Pour cela, Météo France diffuse tous les jours, une carte de vigilance, à 6 h et à 16 h informant les
autorités et le public des dangers pouvant toucher le Département dans les 24 heures.
Quatre couleurs (rouge, orange, jaune, vert) précisent le niveau de vigilance. Si le Département est
orange, cela indique un phénomène dangereux ; s’il est rouge, un phénomène dangereux et
exceptionnel.
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LES INONDATIONS
Elles peuvent se traduire par :
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Des inondations de plaine : débordements de cours d’eau, remontée de nappes phréatiques,
stagnation des eaux pluviales
Un ruissellement en secteur urbain
L’ampleur de l’inondation est fonction de :
-
L’intensité et la durée des précipitations
La surface et la pente du bassin versant
La couverture végétale et la capacité d’absorption du sol
La présence d’obstacles à la circulation des eaux
Les risques d’inondation dans la commune
Chevreuse se trouve dans le bassin de l’Yvette amont et de ses affluents. Ce bassin de risques
s’inscrit dans un bassin versant interdépartemental Yvelines / Essonne la partie yvelinoise se trouvant
en amont.
Les principaux aléas concernés sont les suivants :
-
Inondation par débordement des rivières (Yvette, Mérantaise) ;
Inondation par ruissellement et coulées de boue (secteurs rural et péri-urbain) ;
Rupture de barrages (barrages du réseau des étangs et rigoles en amont, barrages plus petits
pour la régulation en fond de vallée).
La commune est concernée par ces aléas et fait donc l’objet d’un périmètre de type R.111-3 (code de
l’urbanisme) approuvé le 2/11/1992.
Le syndicat de rivières (SIAHVY) est notamment en charge de la gestion des barrages.
Ce secteur concentre de nombreux enjeux liés à l’urbanisation du fond de la vallée de Chevreuse. Il
est également concerné par le périmètre de l’OIN (Opération d’Intérêt National) Paris Saclay.
Le bassin-versant est compris dans le périmètre du SAGE (Schéma d’Aménagement et de Gestion de
l’Eau) Orge-Yvette, en cours de révision et sur lequel un PAPI (Plan d’Actions pour la Prévention des
Inondations) est envisagé à moyen terme.
En ce qui concerne Chevreuse, la présence d’un bassin de rétention, situé sur le cours de l’Yvette en
amont par rapport à la commune, limite fortement voire rend quasi-inexistant le risque de crue.
Quand bien même un tel phénomène se produirait à Chevreuse après une succession de pluies
exceptionnellement abondantes, la configuration du terrain ne donnerait lieu qu’à une lente montée
des eaux permettant aux habitants du lotissement Val chevreuse de surélever leur mobilier, voire
d’en monter une partie à l’étage.
Vous trouverez ci-après une carte des zones inondables des Yvelines, suivie d’une carte de Chevreuse
indiquant la partie inondable (zone bleutée).
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QUE DOIT FAIRE LA POPULATION EN CAS D’INONDATION ?
AVANT :
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-
Prévoir les gestes essentiels :
. fermer portes et fenêtres (pour ralentir l’entrée de l’eau et limiter les dégâts) ;
. couper le gaz et l’électricité (pour éviter électrocution et explosion) ;
. mettre les produits au sec ;
. amarrer les cuves ;
Faire une réserve d’eau potable ;
Prévoir un poste de radio fonctionnant avec des piles électriques, pour pouvoir écouter les
informations en cas de rupture de courant ;
Prévoir l’évacuation.
PENDANT :
-
-
Monter dans les étages avec une réserve d’eau potable et de vivres, radio à piles et lampes
de poche à piles avec recharges, vêtements chauds et la réserve de médicaments des
personnes sous traitement (pour attendre les secours dans les meilleures conditions) ;
Ne pas prendre l’ascenseur (pour éviter de rester bloqué) ;
Ecouter la radio locale pour connaître les consignes à suivre ;
Se tenir prêt à évacuer les lieux à la demande des autorités (prenez vos papiers d’identité et
si possible fermez le bâtiment) ;
Ne pas aller à pied ou en voiture dans une zone inondée (vous iriez au-devant du danger).
APRES :
-
Aérer et désinfecter les pièces ;
Chauffer dès que possible ;
Ne rétablir l’électricité que sur une installation sèche ;
Ne consommer l’eau de puits ou de forage qu’après en avoir fait vérifier la qualité.
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Le Transport de Matières Dangereuses
Chevreuse est concernée par ce risque à double titre. Transport routier d’une part et transport par
oléoduc d’autre part.
En ce qui concerne le transport routier celui-ci est dévié par le chemin des Regains et interdit rue de
la Division Leclerc. La vitesse réduite sur l’axe de circulation concerné limite d’autant le risque
d’accident que l’on ne peut toutefois exclure totalement.
En ce qui concerne le transport de carburants par oléoduc la carte ci-après indique que les deux
conduites des sociétés TOTAL et TRAPIL se situent en limite ouest / sud-ouest de la commune et
traversent sous terre une zone essentiellement boisée ou l’habitat est quasi-inexistant.
Le risque lié à la rupture d’une canalisation est de deux ordres : fissure donnant lieu à une fuite avec
infiltration souterraine, rupture non accidentelle suivie d’une inflammation de la matière
transportée.
Dans un cas comme dans l’autre le contrôle de débit effectué par les opérateurs permettrait un
déclenchement rapide de l’alerte, la fermeture de vannes en amont et en aval de la zone touchée
avec en parallèle l’intervention des moyens de secours spécialisés.
Lors d’un aléa de ce type, n’impactant pas de population sur Chevreuse, la participation communale
se réduirait à la mise à disposition de personnel technique communal en tant que de besoin.
QUELLES SONT LES MESURES PRISES DANS LA COMMUNE ?
Pour prévenir tout risque lié au transport des matières dangereuses, une réglementation porte sur :
-
La formation du personnel
La construction des citernes, des canalisations, selon des normes établies avec des contrôles
périodiques (choc, pression, …)
L’identification et la signalisation des produits dangereux transportés : code de danger, code
matière, fiche sécurité, …
Les modalités d’autorisation de travaux au voisinage des canalisations (tous travaux prévus
dans un périmètre de 100 mètres autour des canalisations doivent être signalés en Mairie).
En cas de danger, la population de la commune serait alertée par la sirène des pompiers et voiture
sonorisée. Si une évacuation s’avérait nécessaire, les sapeurs-pompiers alerteraient les personnes
menacées par téléphone et haut-parleur et les dirigeraient vers les points d’hébergement existant
sur la commune (écoles, gymnases, …).
Le plan communal d’action prévoit une organisation de crise par la commune.
Un plan départemental spécialisé prévoit l’organisation des secours en cas d’accident de transport de
matières dangereuses.
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QUE DOIT FAIRE LA POPULATION ?
AVANT :
-
Connaître les risques, le signal alerte et les consignes de mise à l’abri.
Le signal d’alerte comporte trois sonneries montantes et descendantes de chacune 1 minute.
PENDANT :
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-
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Si vous êtes témoin de l’accident :
Donner l’alerte (sapeurs-pompiers : 18, police ou gendarmerie : 17) en précisant le lieu, la
nature du moyen de transport, le nombre approximatif de victimes, le numéro du produit et
le code danger, la nature du sinistre.
S’il y a des victimes, ne pas les déplacer, sauf en cas d’incendie, s’éloigner.
Si un nuage toxique vient vers vous : fuir selon un axe perpendiculaire au vent, se mettre à
l’abri dans un bâtiment ou quitter rapidement la zone (éloignement), se laver en cas
d’irritation et si possible se changer.
Si vous entendez la sirène :
Se mettre à l’abri,
Boucher toutes les entrées d’air (portes, fenêtres, aérations, cheminées, …), arrêter
ventilation et climatisation (pour empêcher le produit toxique d’entrer dans votre abri),
arrêter chauffage et chauffe-eau.
S’éloigner des portes et fenêtres (pour vous protéger d’une explosion extérieure),
Ne pas fumer (risque d’explosion),
Ne pas chercher à rejoindre les membres de sa famille (ils sont eux aussi protégés),
Ne pas téléphoner (pour libérer les lignes pour les secours),
Ne sortir qu’en fin d’alerte ou sur ordre d’évacuation.
APRES :
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Si vous êtes à l’abri, à la fin de l’alerte (radio ou signal sonore de 30 secondes) : aérer le local
où vous vous teniez.
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