dossier - Jazz in Marciac
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29 15 JUILLET AOÛT 2016 DOSSIER DE PRESSE JAZZ IN MARCIAC 2016 39È FESTIVAL NOUS SOMMES HEUREUX DE VOUS PRÉSENTER LE 39è FESTIVAL JAZZ IN MARCIAC. contact presse / photos / accréditations : Marie Lasserre Cha 05 62 09 32 95 [email protected] jazzinmarciac.com/presse-inscription.html Jazz in Marciac B.P. 23 32230 Marciac JAZZ IN MARCIAC 2016 39È FESTIVAL L’automobiliste qui traverse Marciac en hiver ne se doute pas que le village du Gers s’apprête à revêtir l’habit de lumière bleue pour écrire son nouveau manifeste estival. Cette esthétique de l’éphémère (un éphémère qui perdure désormais dans la programmation annuelle de L’Astrada) possède un titre qui dit bien l’irruption d’un art musical majeur sur sa terre d’adoption : « Jazz in Marciac ». Son existence jazzée définit Marciac comme Sartre l’entendait pour décrire la responsabilité de l’homme libre. Le village vit ainsi sa double vie, double preuve de liberté qui tient en ces mots : Marciac a choisi le jazz. À moins que ce ne soit l’inverse : mot trop simple pour décrire une réalité plus que jamais multiforme, le jazz de cette trente-neuvième édition consacre, adoube, explore. Le chapiteau (6.000 fidèles bien alignés !) prendra cet été des allures de temple. Ainsi Ahmad Jamal, styliste unique du piano, homme des à-pics vertigineux et des silences lourds de notes à venir, y donnera son seul concert de l’année. Cela s’appelle un événement. Puis il y aura les voix incontestables, celles qui ne déçoivent pas : Dianne Reeves, diamantine et enracinée, Jamie Cullum, double comprimé de vitamines jazz et pop, Hugh Coltman, qui propulse Nat King Cole dans le XXIè siècle. Il y aura les options latines -elles n’ont jamais quitté le cursus marciacais - où les déclinaisons de la clave sont scandées par de subtils acrobates de leur instrument : David Sanchez, Michel Camilo, Gonzalo Rubalcaba, Roberto Fonseca, de l’or aux lèvres, de l’or aux doigts. Point de jazz sans rencontres : quelle déflagration nous préparent Yaron Herman et le chanteur « M » ? Ou les zig zags puissamment déliés de Stefano Di Battista devant les festons groovy de Kyle Eastwood ? Poussière d’étoiles, aussi, avec les stars récemment « grammysées » : le guitariste John Scofield avec son groupe rétro-moderne, la cohorte anticonformiste Snarky Puppy. Retrouvailles avec John McLaughlin, homme des fusions spirituelles ; Lucky Peterson, qui retourne à l’orgue Hammond le temps d’un hommage à Jimmy Smith, Fred Wesley et Maceo Parker, l’essence du funk et de la soul approuvée publiquement dans l’ombre luisante de James Brown. Enfin, il y a ce goût d’éternel retour avec celui qui - tel ce chevalier Gascon - regagne immanquablement Marciac, trompette mouchetée, avec l’élégance intemporelle des dépositaires d’une histoire qui réclame sa part de présent : Wynton Marsalis. C’est encore aujourd’hui la botte secrète du festival. Chazz Belmonte Soirée parrainée par VIVENDI VENDREDI 29 JUILLET 21H / SOUS CHAPITEAU Christian Scott a Tunde Adjuah “ Stretch Music “ Christian Scott A Tunde Adjuah (tp, horn, sirenette tp), Braxton Cook (s), Elena Pinderhugues (fl, voc), Lawrence Fields (p, kbds), Kris Funn (b), Corey Fonville (dms) À la croisée des chemins, le trompettiste Christian Scott peut revendiquer aussi bien l’héritage de ses aînés qui ont tracé une voie créative dans le jazz néo-classique que les expérimentations sonores caractérisant les tendances actuelles avec un pouvoir dévolu aux rythmes. C’est cette position à 180° qui lui confère une place stratégique. Elle lui donne l’occasion de présenter une large palette d’instrumentistes permettant de travailler de nouvelles textures sonores. Entre Afrique rêvée et urbanité vécue, Christian Scott est l’un des bâtisseurs les plus en vue du jazz contemporain. Diana Krall Diana Krall (p,voc), Anthony Wilson (g), Robert Hurst (b), Karriem Riggins (dms) De longues jambes et une allure séduisante ne suffisent pas à expliquer la longévité de Diana Krall auprès d’un public qui semble indéfectiblement voué à sa cause. Il faut aller chercher au-delà des apparences et comprendre que son succès provient de la complémentarité parfaite entre un jeu de piano épuré et une voix bien posée, mélange de chaleur et de distance, que les années ont tapissé d’un hydromel n’attisant que la concupiscence de notre oreille ! Diana Krall est, au fond, une digne héritière de Shirley Horn, qu’elle aborde un répertoire populaire ou creuse son sillon opulent dans le champ arable des classiques de Broadway. VENDREDI 29 JUILLET 21H / À L‘ASTRADA Dave Douglas ‘‘High Risk’’ Dave Douglas (tp), Shigeto (electronics), Jonathan Maron (b), Ian Chang (dms) À la croisée des chemins qui convergent vers le jazz contemporain, Dave Douglas a surpris son monde en publiant l’an dernier un album qui mêle improvisation, électro-acoustique, jazz modal et une certaine conception du risque «en direct» à partir de formes libres. Mais loin d’être un exercice de style plus ou moins téléphoné, sa musique génère un sentiment d’excitation lié à la conviction que de grandes choses peuvent se produire sous nos oreilles. En tant que trompettiste, Dave Douglas reste ce représentant d’une veine expressive, rétive au classements simplistes, qui surprend par sa sonorité proche de la voix humaine et un phrasé irréductible aux styles historiques du jazz (qu’il connaît pourtant sur le bout des pistons !) Une expérience à vivre sans tabou, ni idées pré-conçues. Soirée parrainée par LE DÉPARTEMENT DU GERS SAMEDI 30 JUILLET 21H / SOUS CHAPITEAU Panam Panic featuring Beat Assailant Robin Notte (p), Max Pinto (s), Julien Alour (tp), Julien Herné (b), Arnaud Renaville (dms), Beat Assailant (voc) L’improvisation jazz au service des codes musicaux actuels : air connu, bien sûr ! Mais Panam Panic n’est pas un perdreau de l’année ; ce club des cinq lié par les mêmes passions cultive son pré-carré urbain semé de hip-hop, de R&B et de pop. Efficacité, lisibilité, échanges brûlants entre les solistes, sonorités héritées des années 70 avec claviers au diapason. En invitant le rapper Beat Assaillant, au flux net et mélodique (cela existe !), ils confirment leur profession de foi en « attaquant le temps », assiégeant la forteresse du groove à grand coups de riffs assassins. Yaron Herman invite -MYaron Herman (p), -M- Mathieu Chedid (g, voc), Bastien Burger (b), Ziv Ravitz (dms), Emile Parisien (s) Générationnellement incorrect, cet autodidacte tardif ne déroge pas à la règle qu’impose le siècle naissant : le jazz doit convoler avec son époque. Traduction : vive le répertoire ouvert, les rencontres exogènes, les cousinages avec les « popeux », les « rockeux » et les « jazzeux ». C’est dans cet esprit œcuménique que la rencontre entre l’impatience pianistique de Yaron Herman et le dandysme éclairé de « M » risque de produire l’une des déflagrations les plus inattendues de cette nouvelle édition de Jazz in Marciac. Surtout qu’en ajustant ses lunettes, on lit bien le nom d’Emile Parisien dans la formation : double déflagration donc. SAMEDI 30 JUILLET 21H / À L‘ASTRADA Quatuor Debussy ‘‘Bach to Jazz‘‘ Christophe Collette (v), Marc Vieillefon (v), Vincent Deprecq (av), Cédric Conchon (vc), Jean-Philippe Collard-Neven (p, création musicale), Jean-Louis Rassinfosse (b) Les cousinages entre jazz et musique classique ont souvent laissé un arrièregoût d’inachevé, l’impression que les deux genres se serraient la main audessus d’un parterre d’épines. Bach en sait quelque chose, et ce ne sont pas les quelques réussites «crossover» des années 60 ou plus récentes (Jacques Loussier, Richard Galliano par exemple) qui ont fait changer d’avis les plus rétifs à cet irréconciliable ménage. Le Quatuor Debussy a pris le contrepied du dogme avec une feuille de route claire : plutôt que chaque univers fasse artificiellement un pas vers l’autre, cultivons nos différences et voyons comment le geste créatif peut engendrer une musique au-delà des musiques, une somme plus grande que l’addition de ses parties. Avec le pianiste Jean-Philippe Collard, qui a trempé son Steinway dans toutes les aventures où une suite de notes peut faire sens et Jean-Louis Rassinfosse, contrebassiste solide et lyrique qui a accompagné le trompettiste Chet Baker pendant une décennie, le Quatuor Debussy trace une route atypique, sincère, à l’œcuménisme salutaire. DIMANCHE 31 JUILLET 21H / SOUS CHAPITEAU GoGo Penguin Chris Illingworth (p), Nick Blacka (b), Rob Turner (dms) Il y a quelques années, la notion de «power trio» imposait sa toute puissance rythmique au jazz moderne, faisant fi des conventions, du swing à papa, d’un protocole trop civil au sein du groupe. Dans le sillage de Bad Plus, d’E.S.T, et de quelques autres moins en cour, GoGo Penguin, groupe originaire de Manchester comme tel quarteron d’illustres prédécesseurs, sont trois garçons dans le vent qui prodiguent leur bonne humeur mélodico-musculaire, leur « tout à l’énergie », leur jeunesse mi-insolente mi-concernée, leurs séquences obliquement répétitives. Aucune banquise ne résiste à ces trois pingouins sacrément chauds… Snarky Puppy Mike Maher (tp), Chris Bullock (s, fl), Marcelo Woloski (p, g), Justin Stanton (kbds, tp), Shaun Martin (kbds), Bill Laurance (kbds), Bob Lanzetti (g), Michael League (b), Larnell Lewis (dms), Auréolée d’un Grammy récompensant le meilleur disque instrumental, cette phalange de musiciens unis par un lien dont l’explication nous échappe s’est fixée un but ambitieux : refondre les lois qui ont jusqu’à présent régi les grandes formations en remettant en cause des attentes un peu faciles : chez Snarky Puppy, c’est le multi-stylisme, l’attrait pour les formes longues, la redistribution des espaces d’improvisation, les sources d’inspiration transverses, l’acquisition de nouveaux timbres qui prévalent dans une sorte de jungle mystérieuse et pourtant ordonnée. Une sorte de nouveau jazz symphonique dont le succès populaire est l’une des belles surprises des deux dernières années. DIMANCHE 31 JUILLET 21H / À L‘ASTRADA Nicolas Folmer Electric Group Nicolas Folmer (tp), Antoine Favennec (s), Laurent Coulondre (kbds), Olivier Louvel (g), Julien Herné (b), Damien Schmitt (dms) La virtuosité phénoménale de Nicolas Folmer lui aurait permis de cultiver sans difficulté son rôle de leader ou de sideman de choix dans l’idiome «bebop moderne». Mais ses dilections vont aussi du côté des sons actuels l’exortant à élargir son public naturel. La seule lecture des sidemen qu’il a convoqués pour ce concert électro-acoustique montre qu’il prend son affaire très au sérieux et qu’aucun grumeau ne sera toléré dans la pâte rythmique. L’art de cultiver le groove en parlant au corps et à l’esprit. Moutin Factory Quintet Christophe Monniot (s), Jean-Michel Pilc (p), Manu Codjia (g), François Moutin (b), Louis Moutin (dms) Prolongement naturel du Moutin Réunion qui fit le bonheur des festivals lors de dernière décennie, la Moutin Factory nous invite à ressentir les émotions directes d’un atelier des sonorités dont les «meilleurs ouvriers de France» s’appellent Christophe Monniot au saxophone, Manu Codjia à la guitare et JeanMichel Pilc au piano ; soit trois véritables créateurs dont l’imagination apporte un supplément d’âme (et de surprises) à cet axe solidement implanté que Louis et François Moutin fortifient d’année en année. La Moutin Factory ? Une usine qui fait du sur-mesure et où il fait bon pointer ... Soirée parrainée par la RÉGION OCCITANIE / PYRÉNÉES-MÉDITERRANÉE LUNDI 1 AOÛT ER 21H / SOUS CHAPITEAU Stéphane Belmondo “Love For Chet” Stéphane Belmondo (tp), Thomas Bramerie (b), Jesse Van Ruller (g) Bien que la généalogie directe de Stéphane Belmondo fasse de lui un disciple ouvert de Freddie Hubbard, son histoire personnelle et son attachement à la mélodie le rapprochent de ce maître du silence et des notes qu’était Chet Baker. Il va même jusqu’à adopter, dans cette déclaration d’amour musicale, le format qui rendait le mieux justice au trompettiste de l’Oklahoma : une guitare et une contrebasse. Complices, il va sans dire. Soit le meilleur écrin pour apprécier les phrases cantabile de ce provençal qui ne joue rien ne pouvant être chanté. Cool, lyrique, avec la culture bebop en bandoulière… et un Chet bien vivant à la clé. Ibrahim Maalouf ‘’Red & Black Light tour - 10 ans de Live’’ Ibrahim Maalouf (tp), Youenn le Cam (tp), Yann Martin (tp), Martin Saccardy (tp), François Delporte (g), Eric Legnini (kbds), Frank Woeste (kbds), Antoine Guillemette (b), Stéphane Galland (dms) Sous le regard médusé de ses condisciples trompettistes, Ibrahim Maalouf, avec ses mélismes, ses quarts de ton et ses phrases inventées aux confins d’un Orient ourlé de jazz et de l’électro, a inventé son style. On ne va tout de même pas le lui reprocher ! Avec ses compagnons rompus aux métissages stylistiques (Eric Legnini a tout vu… et tout joué !), ce nouveau héros de la transversalité réconcilie la danse, l’improvisation et le partage du savoir non sur la mais les musiques. Son hommage récent à la chanteuse égyptienne Oum Kalthoum lui a permis de trouver une inspiration inattendue et sereine, ancrée dans la modernité. LUNDI 1ER AOÛT 21H / À L‘ASTRADA Jean-Pierre Peyrebelle Quintet featuring Serge Lazarevitch “Alta Marea” Nicolas Gardel (tp), Alexandre Galinié (ts, ss), Serge Lazarevitch (g), Jean-Pierre Peyrebelle (p), Julien Duthu (b), Pierre Dayraud (dms) Finie l’époque où certains esprits cyniques prétendaient que lorsqu’on ne savait pas jouer, il fallait enseigner. Le pianiste, compositeur, arrangeur et chef d’orcheste Jean-Pierre Peyrebelle apporte un démenti argumenté à cette boutade : à l’opposé des effets de manche il propose une musique très aboutie où se côtoient standards et compositions personnelles, tous passés au crible sourcilleux de ce professeur entre les mains duquel sont passées plusieurs générations de musiciens professionnels et amateurs. Quant à l’invité Serge Lazarevitch, il est l’un des guitaristes électriques les plus inventifs et les plus expérimentés de la scène européenne. Baptiste Trotignon Minino Garay “Chimichurri” Baptiste Trotignon (p), Minino Garay (perc) Le dernier disque du percussionniste Minino Garay marque sa collaboration intime avec le pianiste Baptiste Trotignon qui, sous ses dehors de virtuose discret, révèle sa large culture musicale. Qui aurait soupçonné, par exemple, sa connaissance des rythmes latino-américains avant d’avoir écouté un choro brésilien impeccablement exécuté par ses soins ? L’Argentine, pays dont Minino Garay est originaire, c’est pour lui la porte à côté ; elle devient, tout comme la Caraïbe, une caverne d’Ali Baba où s’entrecroisent leurs idées de façon joyeuse et toujours inspirée. Soirée parrainée par FRANCE INTER MARDI 2 AOÛT 21H / SOUS CHAPITEAU John Scofield John Scofield (g), Steve Swallow (b), Bill Stewart (dms) Armé de son Grammy nouvellement acquis, ce guitariste admiré par Miles Davis qui l’engagea à ses côtés pour un dernier bout de chemin, est l’un des très rare à mêler le sens du blues et l’expérience plus risquée de la phrase cérébrale, voire abstraite. La fascination qu’exerce John Scofield tient dans cette contradiction résolue. Son trio avec Steve Swallow, le plus pur des bassistes contemporains et Bill Stewart, l’un des plus convaincants émules de Jack DeJohnette, résume toute l’efficacité du jazz moderne, surtout lorsqu’il n’a pas oublié d’où il venait. John McLaughlin John McLaughlin (g), Gary Husband (kbds, dms), Etienne Mbappe (b), Ranjit Barot (dms) Pour beaucoup, son nom est synonyme du jazz fusion qui marqua les années 70 dans le sillage de Miles Davis. On disait jazz rock pour faire court et leurrer large ! Son flegme britannique n’avait certes pas perdu son élégance mais sa guitare allait inventer une nouvelle voie en s’accouplant avec les modes indiens, traçant un chemin où beauté et spiritualité plantaient un décor naturel, bien que parfois éclairé à l’électricité. Depuis, John McLaughlin est plus avare de ses apparitions : il mûrit ses projets, cherche les partenaires idéaux, se plonge dans d’autres types d’instrumentations sans jamais abandonner sa dévotion au sens de la musique. Qui, chez lui, semble toujours procéder d’une essence supérieure, presque divine... MARDI 2 AOÛT 21H / À L‘ASTRADA Ellis Marsalis Quartet Jesse Davis (as), Ellis Marsalis (p), Darryl Hall (b), Mario Gonzi (dms) Octogénaire en pleine activité, le patriarche de la famille Marsalis est aussi son secret le mieux gardé : ayant consacré une grande partie de son existence à l’enseignement, ce n’est que tardivement que son étoile a brillé au delà des frontières néo-orléanaises, la ville-carrefour où il aura formé à la musique (et non au seul jazz) plusieurs générations de musiciens, de Harry Connick Jr. à Terence Blanchard en passant par sa progéniture. C’est donc un pianiste cultivé, discret, exigeant, toujours doté de ce swing autentique et de ce sens du blues caractérisant les louisiannais «pur jus» qui se produira à l’Astrada. Investi dans son rôle de spadassin du jazz, continuateur de l’esprit prosélyte initié par son mentor Art Blakey -dont il fut l’un des derniers Messengers- Jesse Davis soufflera quelques braises sur ce foyer incandescent. Soirée parrainée par FRANCE INTER ET PLAIMONT PRODUCTEURS MERCREDI 3 AOÛT 21H / SOUS CHAPITEAU Cyrille Aimée Cyrille Aimée (voc), Adrien Moignard (g), Michael Veleanu (elg), Shaw Conley (b) , Dani Danor (dms) Découverte lors d’une première partie de Mélodie Gardot, cette française installée à New York mobilise aujourd’hui l’attention médiatique. Sa voix fraîche, mutine, n’a pas l’acidité des jeunes filles en fleur que l’on nous donne trop souvent en pâture. Non. Elle fait preuve d’une sorte d’ingénuité inventive, désinhibée, légère, telle une îlienne fredonnant pieds nus sur une plage lointaine. Cette liberté se retrouve dans son répertoire qui ne s’interdit ni Bob Marley, ni Jobim, ni bien sûr les classiques de Broadway. À la tête de son groupe qui reflète tout autant cet éclectisme intransigeant (la guitare d’Adrien Moignard y apporte ses estafilades « à la Django »), Cyrille Aimée justifie ainsi un patronyme qu’elle porte avec une désarmante générosité... Lisa Simone Lisa Simone (voc), Hervé Samb (g), Reggie Washington (b), Sonny Troupé (dms) Dans un monde où la puissance évocatrice de certains noms nie à leur descendance le droit d’exister, le prénom de Lisa sonne comme un printemps inattendu : de sa mère, elle a conservé un vrai don de musicienne, une autorité naturelle dans la voix, un caractère affirmé. Et un tropisme africain. Son groupe actuel cingle au large du jazz, file entre les îlots de la Caraïbe, parle le langage du corps. Ce qui n’empêche pas son jeu de scène d’avoir une âme : son guitariste Hervé Samb apporte un talent de compositeur et une belle inventivité sonore. Son batteur ouvre sans cesse les horizons rythmiques. Lisa Simone ou l’hérédité en mouvement... MERCREDI 3 AOÛT 21H / À L‘ASTRADA L’Orchestre ies de JIM & C en Région DIRECTION DAVE LIEBMAN Fabio Binard (tb), Benoît Berthe (as), Alexandre Galinié (ts), Léo Jassef (p), Bastien Andrieu (kbds), Amaury Chaumond (g), Emmanuel Forster (b), Guillaume Prévost (dms), Sophie Le Morzadec (voc) Soucieux de donner la parole aux jeunes musiciennes et aux musiciens passés par les fourches caudines de l’enseignement jazz de la région Midi-Pyrénées (conservatoires, universités, écoles, associations...), Jazz in Marciac a de nouveau confié à un musicien incontestable la mise en œuvre de cette «session» estivale. Dave Liebman, saxophoniste au sommet de l’art de l’improvisation, infatigable pédagogue, a donc accepté de mener à terme ce travail visant ultimement à parfaire les outils et le savoir de cette génération à l’orée d’une carrière professionnelle. Un travail sur les standards et les compositions personnelles qui aboutit toujours à un double constat aussi réjouissant pour les uns qu’il est dur à admettre pour les autres : oui, l’enseignement du jazz est possible et oui, il permet de mettre sur orbite de futurs grands du jazz. « Yes Ornette ! » featuring Dave Liebman Dave Liebman (ts,ss), Emile Parisien (ss), Jean-Paul Celea (b), Wolfgang Reisinger (dms) Sujet inépuisable pour les jazzmen dits «modernes», Ornette Colman inspire par son répertoire autant que par son legs de liberté. Certains musiciens apportent à cet héritage sulfureux leur sophistication et leur culture transversale. La paire Celea / Reisinger ne sonne pas comme une rythmique de jazz mais comme une force de proposition nourrie de musique contemporaine pouvant à elle seule aiguillonner l’imagination du saxophoniste Dave Liebman (musicien ouvert par excellence). Ce dernier a la bonne idée de revenir au ténor, laissant les zig-zags intenses et gravement aigus s’échapper du soprano tenu par Emile Parisien. Free jazz ? Parfois, sans doute, mais certainement pas du jazz joué gratuitement. Soirée parrainée par PIERRE & VACANCES JEUDI 4 AOÛT 21H / SOUS CHAPITEAU AHMAD JAMAL présente Shahin Novrasli Shahin Novrasli (p) Natif d’Azerbaïdjan où il est devenu la star nationale du jazz, ce jeune pianiste a trouvé sa place parmi les lanceurs de passerelle entre notre Occident curieux de nouvelles sonorités et un Orient avide de les prodiguer. Son inspiration embrasse les traditions musicales de son pays, les intervalles typiques de sa culture, des traces de mélodies ancestrales… mais aussi le meilleur de ceux qui ont formé son oreille (on peut penser à Keith Jarrett sur les ballades). Le musicien est aussi impressionnant par son savoir que par la concentration avec laquelle il accomplit, dans son jeu de piano, l’impitoyable sélection des notes. C’est la marque d’un futur grand. Ahmad Jamal CONC ER UNIQ T U E Exclu sivit mond é iale Ahmad Jamal (p), James Cammack (b), Herlin Riley (dms), Manolo Badrena (perc) Chaque concert du pianiste de Pittsburgh procure un plaisir comparable aux retrouvailles avec son meilleur ami, de sorte que l’on aurait envie qu’il nous rejoue toujours son concert précédent ! L’homme, c’est son style. Et l’on ne se lasse pas d’écouter le style Jamal : ses secousses telluriques soudainement plaquées sur le piano, pédale forte enfoncée, l’infinie délicatesse avec laquelle il court vers la dernière octave, sa culture intensive de la dynamique de groupe ; enfin, cette manière très particulière qu’il possède de créer du neuf sans abuser de développements improvisés. Son piano est sensuel, visuel, bondissant, furtif. Son piano, c’est la vie. Et cette énergie vitale n’aura qu’une occasion de s’exprimer puisqu’Ahmad Jamal donnera à Marciac son seul concert de l’année ! JEUDI 4 AOÛT 21H / À L‘ASTRADA John Abercrombie Quartet John Abercrombie (g), Marc Copland (p), Drew Gress (b), Joey Baron (dms) L’influence de ce guitariste qui revendique aussi bien l’héritage de Jim Hall, de Kenny Burrell que celui des Beatles a été décisive pour plusieurs génération de guitaristes. Hormis les recherches sur le son, c’est son lyrisme et une manière très pensée de construire ses phrases musicales qui le caractérisent. Avec ce nouveau groupe qu’il a rodé au cours de quelques tournées, il s’aventure sur des chemins à la fois poétiques et abstraits, notamment par la présence du pianiste Marc Copland, au toucher et à l’inspiration rares. Ce dernier est à la tête d’une rythmique qui peut tout faire et dont le privilège est d’avoir un génie de la batterie percussive (l’expression est à dessein) : Joey Baron. Chacun de leurs concerts est une bénédiction pour les oreilles averties. Soirée parrainée par AIR FRANCE et HOP! VENDREDI 5 AOÛT 21H / SOUS CHAPITEAU Kyle Eastwood Quintet featuring Stefano Di Battista Kyle Eastwood (b), Quentin Collins (tp), Brandon Allen (s), Stefano Di Battista (s), Andrew McCormack (p), Chris Higginbottom (dms) On l’avait vu timide et presque gêné de porter un nom si lourd d’images (y compris musicales). On a découvert ensuite un discret meneur de groupe de post-bop actualisé par un groove léger, rendant accessible des compositions ouvragées juste ce qu’il faut. Depuis ses deux derniers albums, Kyle Eastwood –tantôt contrebasse, tantôt basse électrique- affirme sa position de jazzman qui va à l’essentiel, propose du solide plutôt que de l’ethéré, impacte notre mémoire des notes. Connaissant la goût de Stefano Di Battista pour les improvisations bien construites, les phrases lyriques et puissamment zig-zagantes, il était fatal que ces deux personnalités se rencontrent. Un loup dans une bergerie gardée par un jeune lion… Avishai Cohen Trio Avishai Cohen (b, voc), Omri Mor (p), Daniel Dor (dms) Depuis que les contrebassistes ont trouvé légitime de mener leur propre groupe avec des musiciens jouant au pas de leur dum-dum et de leurs soli, quelques fortes personnalités se sont imposées. Avishai Cohen a creusé là où personne n’avait eu l’idée de le faire : restituant une partie de ses racines israéliennes en les embellissant de sa voix légère, il a créé une forme de jazz des frontières et des traditions, mêlant chants, groove, virtuosité, projetant au-devant de la scène le grave mélodique que sa contrebasse relie à la terre de ses ancêtres. VENDREDI 5 AOÛT 21H / À L‘ASTRADA Stochelo Rosenberg + Biel Ballester Trio Stochelo Rosenberg (g), Biel Ballester (g), Leo Hipaucha (g), Oriol Gonzalez (b) Depuis que le jazz manouche a connu un regain de popularité au cours des quinze dernières années, les amateurs ont l’embarras du choix pour élire leur magicien des cordes favori. Et, c’est vrai, le niveau stratosphérique de ces petits enfants de Django Reinhardt donne du fil à retordre lorsqu’il s’agit d’établir des hiérarchies. Le cas de Stochelo Rosenberg est tranché depuis longtemps puisque tout le monde s’accorde à dire qu’il est au sommet de la pyramide, partageant cet olympe avec deux ou trois coreligionnaires. Chez lui, il s’agit autant de technique que d’équilibre, de goût, que de cette poésie spontanée et foncièrement libre qui fait le charme de cette musique de transmission orale et visuelle. Avec Biel Ballester et son trio, Stochelo Rosenberg s’achète la garantie du zéro défaut dans l’industrie rythmique. Soirée parrainée par LA LIGUE DE L’ENSEIGNEMENT SAMEDI 6 AOÛT 21H / SOUS CHAPITEAU Volcán Trio Gonzalo Rubalcaba (p), Jose Armando Gola (b), Horacio “El Negro” Hernandez (dms) Dans la hiérarchie des pianistes cubains, Gonzalo Rubalcaba est au sommet de la pyramide et cette position dominante lui a été reconnue par des jazzmen sourcilleux (son duo avec Charlie Haden l’atteste). Particulièrement sélectif dans ses projets musicaux, le leader de cette soirée qui porte opportunément le nom de Volcán propose une relecture des grands compositeurs des Amériques et non simplement ceux de la Caraïbe. Pour ce faire, il a choisi sa garde rapprochée avec laquelle il établit une complicité d’ordre télépathique : le moindre détail de mise en place rythmique est réglé de manière intuitive et spectaculaire lorsqu’on assiste à ces échanges de regards entre Rubalcaba et ce duo basse / batterie : ils dansent sur le volcan qu’ils viennent de mettre en éruption. Roberto Fonseca CRÉAT ION ‘’ABUC’’ Roberto Fonseca (p, kbds, voc), Carlos Sarduy (tp), Matthew Simon (tp), Darío García (tb), Tutu (tb), Javier Zalba (s, fl, cl), Jimmy Jenks (s), Yandy Martinez (b), Ramses « Dinamita » Rodriguez (dms), Adel Gonzalez (perc), Carlos Calunga (voc) Comme tous les musiciens nés à Cuba et ayant grandi à la Havane, Roberto Fonseca est sorti des écoles prêt à l’emploi. Cette aptitude pluri-disciplinaire lui a fait multiplier les projets et les rencontres (la dernière avec la chanteuse Fatoumata Diawara sous le chapiteau de Marciac). Son apport aux musiques latines est d’avoir projeté ses racines dans l’expression contemporaine, souvent par une instrumentation plus proche du jazz moderne, ce, en ne perdant pas une once de poésie. Car c’est bien cette capacité à faire rêver son public qui caractérise ce pianiste compositeur / chanteur / arrangeur que ses admiratrices reconnaissent de loin par le chapeau dont il ne se départit jamais et de près par les traits harmonieux de son visage. Son nouveau projet, dont l’intitulé est l’anagramme de l’île aux cigares, ne devrait pas contredire les ressorts de son succès international. SAMEDI 6 AOÛT 21H / À L‘ASTRADA Jazz & Harmonies Harmonie des Petites Landes Chef d’harmonie Sylvie Labèque Coordination Jean-Pierre Peyrebelle Jean-Pierre Peyrebelle, professeur de piano jazz au CRR de Toulouse et professeur de musique au collège de Marciac, est un jeteur de ponts : mu par sa volonté de mettre le milieu des amateurs au contact avec les musiciens professionnels, il supervise pour la septième année consécutive ce projet qui réunit une harmonie et le trio LPT3 (François Thuillier, Jean-Louis Pommier et Christophe Lavergne). Après l’Orchestre des Jeunes du Gers, l’Orchestre Départemental des Landes, puis l’Harmonie de Muret, l’Harmonie d’Orthez, l’Harmonie de Bayonne, enfin celle de Foix, c’est Sylvie Labèque qui a profité des conseils de LPT3 et qui a travaillé sur des compositions du trompettiste Michel Marre, libre-penseur et catalyseur original des musiques improvisées en France. LPT3 invite Michel Marre Michel Marre (tp), François Thuillier (tb), Jean-Louis Pommier (tu), Christophe Lavergne (des) Bien peu de musiciens se risqueraient à fonder un trio sans instrument harmonique permettant d’éclairer la structure d’un morceau et de varier les camaïeux sonores. C’est pourtant ce qu’on fait les trois trublions qui forment LPT3. Improvisations, contrechants libres, courses poursuites et jeux de rôle caractérisent leur démarche. Les grosses tubulures sont de sortie, propulsées par un batteur-commentateur et -parfois salutairement- empêcheur de tourner en rond. Soirée parrainée par AIRBUS DIMANCHE 7 AOÛT 21H / SOUS CHAPITEAU Cyrus Chestnut Buster Williams Lenny White Cyrus Chestnut (p), Buster Williams (b), Lenny White (dms) De ce pianiste originaire de Baltimore, on apprécie autant son attachement aux racines du blues et du gospel que le métier d’accompagnateur sagace qu’il s’est construit auprès d’artistes regardants sur la sûreté et l’élan créatif : les frères Marsalis, Donald Harrison, Terence Blanchard, Freddie Hubbard... ou la chanteuse Betty Carter, auprès de qui chaque année compte double, voire triple ! Cyrus Chestnut est donc à sa façon un gardien de la flamme, impeccable rythmiquement, ne trahissant jamais la mélodie, apportant sa touche personnelle avec d’infinies nuances. Cette permanence dans les valeurs intemporelles du jazz trouve son affirmation élitiste auprès de Buster Williams, contrebassiste dont la sonorité et le swing en caractère gras ont fait naguère les délices de Herbie Hancock et d’un batteur ayant fait plusieurs fois le tour de la planète avec le groupe Return to Forever : Lenny White, l’homme qui sait dynamiter en douceur. Certainement l’un des grands trios de l’été 2016. CONC ER UNIQ T UE Wynton Marsalis & The Young Stars Of Jazz Wynton Marsalis (tp), Anthony Hervey (tp), Sam Chess (tb), Ruben Fox (s), Patrick Bartley (s), Julian Lee (s), Mathis Picard (p), Gabe Schnider (g), Joel Ross (vib), Russell Hall (b), Kyle Poole (dms), Michela Marino Lerman (Tap dancer) Marciac aurait pu se contenter, depuis que son festival invite chaque année le trompettiste néo-orléanais, de le présenter comme « le meilleur trompettiste de jazz vivant », ce qui eût suffi à situer son pouvoir d’attraction (et fût probablement justifié.) Mais ce bail emphytéotique que Wynton Marsalis a signé avec la bastide gersoise n’est pas qu’un slogan publicitaire. C’est, en creux, la signature d’une profession de foi qui pourrait s’appliquer aussi aux nombreux artistes qui reviennent régulièrement proposer leur musique sous le chapiteau : la permanence du jazz dans ce qu’il a d’incontestable et sa mutation vers un lendemain qui vit sous nos oreilles. Cette double fonction qu’incarne le trompettiste n’échappe pas à ceux qui viennent l’écouter chaque année. Venus de France, de Navarre et d’ailleurs, ils nourrissent secrètement le désir de vivre les mêmes éblouissements swingants que l’année précédente tout en acceptant d’être conduits dans une pièce minutieusement rénovée de la même maison. Il y a toujours un air de peinture fraîche appliquée sur de solides murailles dans la musique de Wynton Marsalis… DIMANCHE 7 AOÛT 21H / À L‘ASTRADA Ed Motta ‘‘Perpetual Gateways’’ Ed Motta (Fender Rhodes, voc), Jay Phelps (tp), Marc Doffey (s), Matti Klein (p, kbds), Malcom Neville (b), Yoràn Vroom (dms) Personnage aux multiples talents, Ed Motta, vous étonnera autant par ses connaissances gastronomiques que par ses dons de compositeur, de pianiste ou de chanteur, art où il excelle avec cette voix légèrement émerisée, chaleureuse, sur laquelle un zeste de Stevie Wonder se serait déposé. Comme tout brésilien qui se respecte, il est prétri de musique ; il sait comment faire balancer les corps et faire chavirer les âmes en douceur. Le groupe qu’il a réuni pour ce concert à l’Astrada paraît irréel : bénéficier de l’un des plus grands flûtistes de jazz (Hubert Laws), de l’une des meilleures claviéristes de l’âge fusion et de l’un des batteurs «tout terrain» les plus recherchés des années 80 et 90 relève de la provocation. Ce ne sont que quelques exemples. Mais ils en disent long sur la force de persuasion de cet artiste protéiforme qui attire les talents les plus divers avec une désarmante facilité. Soirée parrainée par FRANCE 3 MIDI-PYRÉNÉES LUNDI 8 AOÛT 21H / SOUS CHAPITEAU Fred Wesley Fred Wesley (tb, voc) , Peter Madsen (kbds), Reggie Ward (g), Bruno Speight (g), Phillip Whack (s), Gary Winters (tp), Dwayne Dolphin (b), Bruce Cox (dms) Comme son coreligionnaire, Maceo Parker le tromboniste le plus funky de la planète a fait ses armes au sein de la formation de James Brown dans les années 60 et, de cette époque de déhanchements lascifs, il a conservé cette capacité à communiquer très directement avec son public. Partisan des recettes éprouvées (rythmique omniprésente et riffs de guitares et de cuivres) il a fait évoluer ce genre en glanant quelques inspirations dans la soul et le R&B voir le hip-hop et le rap. Mais fondamentalement, cette machine à engendrer du funk à profusion ne se soucie que d’efficacité, même si les soli de Wesley vont bien au-delà du genre, comme d’ailleurs ceux du batteur Bruce Cox, qui fut l’élève de Philly Joe Jones et d’Alan Dawson, deux maîtres légendaires… Maceo Parker « Le saxophoniste le plus funky de la planète ! » C’est ainsi que ses choristes présentent Maceo Parker au moment où il monte sur scène, laissant peu de doutes sur la légitimité d’une formule aussi définitive. À quoi il faudrait ajouter « et le son le plus authentique » tant les notes fusantes et légèrement éraillées de son alto trahissent son appartenance à la race des authentiques souffleurs de groove. Son art vocal n’est pas en reste, haranguant le public par ses interjections, ses phrases-slogans, ses manières de bateleur lorsqu’il présente ses musiciens. Maceo Parker, c’est la traduction musicale et visuelle d’une recette de cuisine aux proportions sans appel : 2% de jazz pour 98% de funk = 100% de plaisir. LUNDI 8 AOÛT 21H / À L‘ASTRADA Leila Martial ‘‘Baa Box‘‘ Leïla Martial (voc), Pierre Tereygeol (g, voc), Eric Perez (dms, voc) Parmi les vocalistes d’aujourd’hui, Leila Martial est une preneuse de risques qui ne se satisfait pas des chemins trop balisés. Chacun de ses disques est une pierre de plus dans la recherche du phrasé inédit, de l’association de timbres bien trouvée. Inutile de chercher auprès d’elle le ronronnement confortable des standards ou les compositions trop consensuelles. Ici on parle improvisation, sens du direct, horizon à 360°. Quartet Ducret - Emler Barret - Echampard Eric Barret (s), Marc Ducret (g), Andy Emler (p, org), Eric Echampard (dms) C’est la réunion des inclassables. Loin des recettes admises sur le jazz, fût-il contemporain, ils se sont donnés le mot pour rechercher la phrase inédite, la provocation inattendue, le frisson qui consiste à franchir la marge pour surprendre le public autant qu’eux-mêmes. Ce sont des francs-tireurs, des poseurs de mines «anti-swing-chabada». Mais ce sont aussi des tireurs d’élite : leur prise de risques est symétrique à l’extraordinaire bagage technique qu’ils peuvent déployer si l’envie les prend. On peut donc raisonnablement parier que leur concert créera un courant d’air salubre dans l’atmosphère surchauffée des nuits marciacaises. Soirée parrainée par FRANCE 3 MIDI-PYRÉNÉES MARDI 9 AOÛT 21H / SOUS CHAPITEAU Dianne Reeves Dianne Reeves (voc), Romero Lubambo (g), Peter Martin (p), Reginald Veal (b), Terreon Gully (dms) Héritière légitime du trône laissé vacant par Billie, Ella, Sarah et Carmen, Dianne Reeves continue de porter très haut la flamme de la tradition vocale. Tradition ? Pas sûr, car si question justesse, dynamique, qualité de timbre, c’est la perfection, dans la continuité, Dianne chasse sur des terres parfois lointaines... Témoin de cette curiosité qui fait d’elle une chanteuse de libre choix, ce groupe avec le guitariste brésilien Romero Lubambo, lequel apporte un métier colossal et quelques accords savoureux qui sentent sa bossa à cent lieues ! Kamasi Washington Kamasi Washington (s), Ryan Porter (tb), Rickey Washington (s), Patrice Quinn (v), Brandon Coleman (kbds), Abraham Mosley (b), Antonio Austin (dms), Ronald Bruner Jr (dms) Originaire de la côte ouest des Etats-Unis, Kamasi Washington a été repéré très vite par des noms incontestables comme Herbie Hancock et Wayne Shorter. Son succès actuel réside en partie dans le passé : celui des grandes messes modales des années 70 où tel artiste entraînait les ouailles (sur scène et devant la scène) dans un élan incantatoire qui peut rappeler les grands moments du saxophoniste Pharoah Sanders. Il y a donc dans sa musique une substance spirituelle autant qu’une invitation à la transe, l’instrumentation qu’il a choisie ancrant son projet dans un « post-Art Blakey-and-The-Jazz-Messengers » presque tout acoustique (un clavier électrique se charge des timbres revenus à la mode). À tous points de vue, Kamasi Washington satisfait un besoin du public et un cahier des charges musical qu’il honore avec intensité et brio. MARDI 9 AOÛT 21H / À L‘ASTRADA Yolanda Suarez ‘‘Pinar Del Ritmo Cubano’’ Yolanda Suārez Morejón (p), Abraham Mansfarroll-Rodriguez ‘‘Manfa“ (perc) Diplômée des meilleures écoles et instituts musicaux de la Havane, cette pianiste a reçu une éducation en profondeur dans de nombreux styles qui la rend (comme tous ses compatriotes-musiciens) hyper-compétente dans des expressions très variées, jazz y compris. La différence dont elle peut s’enorgueuillir tient à sa longue expérience dans la Caraïbe française, notamment à la Martinique où elle a fondé ou co-dirigé plusieurs groupes. Avec la complicité d’un percussionniste, elle nous propose une relecture cadencée du grand livre des compositions cubaines ainsi que de ses propres créations. Olivier Ker Ourio Olivier Ker Ourio (hca), Sylvain Luc (g), Laurent Vernery (b), Lukmil Perez (dms) Sans doute, le seul joueur d’harmonica chromatique qui a compris l’héritage de Toots Thielemans, ce réunionnais a fait fructifier un son, une allégeance à la belle mélodie et le charme particulier de ce minuscule orgue à bouche. Ses origines iliennes apportent leur variété rythmique tandis que l’exubérance maitrisée du guitariste Sylvain Luc constitue un défi aux idées trop installées. La musique d’Olivier Ker Ourio est de celles qui dégagent une félicité contagieuse. Soirée parrainée par LIP MERCREDI 10 AOÛT 21H / SOUS CHAPITEAU David Sanchez Quartet ‘‘Carib‘‘ David Sanchez (ts, ss), Luis Perdomo (p), Ricky Rodriguez (b), E.J. Strickland (dms) Depuis qu’il s’est fait connaître pour son inventivité et sa sonorité au sax ténor dans les années 90, David Sanchez n’a cessé d’évoluer dans la frange du jazz moderne qui prône l’abolition des frontières culturelles. Il a ainsi conservé un tropisme latin - il est originaire de Porto-Rico - et une prédilection pour les constructions belles et mystérieuses d’un Wayne Shorter. Le quartette qu’il propose pour cette édition de Jazz in Marciac ne devrait pas déroger à la règle avec notamment une rythmique emmenée par le pianiste originaire du Venezuela, Ed Simon, dont les goûts transversaux (de la musique classique au latin jazz contemporain) et la formation très complète constituent un socle idéal pour les improvisations exigeantes du saxophoniste. Michel Camilo Trio Latino Michel Camilo (p), Ricky Rodriguez (b), Dafnis Prieto (dms) Bien que sa réputation se fût construite sur sa phénoménale virtuosité et son imagination rythmique, Michel Camilo vaut bien mieux que le statut d’attraction foraine. Ses origines dominicaines l’ont doté d’une culture ancrée dans les danses traditionnelles qui se conjuguent à l’infini, lui permettant de varier allures, métriques et climats. À l’écouter, c’est un vaste catalogue musical des îles caribéennes qui s’offre à nos oreilles avides. C’est en trio qu’il donne le meilleur de lui-même. Grâce à lui, le piano latin et ses déclinaisons ne sont pas une langue morte. MERCREDI 10 AOÛT 21H / À L‘ASTRADA Tcheka Tcheka (g, voc), Mário Laginha (p) Comme souvent, c’est l’arbre qui cache la forêt. Ce duo frugal sur le papier recèle une myriade de reflets musicaux dont l’origine se situe au Cap-Vert et à Lisbonne. Unis par le lien de la culture lusitanienne, dont la langue a aussi formé la voix étrangement adolescente de Tcheka, ils distillent les charmes subtils de ce lyrisme teinté de blues qui caractérise les grandes voix du Cap-Vert (on peut penser à Cesaria Evora...). Tcheka tient ce qu’il promet en matière d’émotions à fleur de peau et sa guitare acoustique sait prodiguer des accords ensorceleurs. Quant à Mario Laginha, son piano post-jarrettien hisse haut l’étandard du jazz portuguais. Organ Summit ”The Battle of the B-3s” Ben Paterson (Hammond org), Phil Wilkinson (Hammond org), Dave Wilkinson, (g), Leon Parker (dms) Il fut un temps où le succès de Jimmy Smith à l’orgue Hammond (le fameux B-3) était tel que les patrons de club américains avait fini par snober les pianistes au profit de cet ouragan à deux claviers. L’attrait presque animal que cet instrument excerce sur une partie du public et son fonctionnement quasi-autarcique -luimême lié aux possibilités immenses qu’il offre en matière de sons- valaient bien un duel au sommet. Un américain et un anglais, chacun avec des parcours bien identifiés (Chicago, puis New York pour le premier, Londres, puis Addis-Abeba et enfin Malaga pour le second). À noter la présence de Leon Parker, l’un des rares batteurs à jouer de son instrument de façon totalement mélodique, tel un percussionniste en état de grâce. Soirée parrainée par PLAIMONT PRODUCTEURS JEUDI 11 AOÛT 21H / SOUS CHAPITEAU Lucky Peterson ‘’Tribute to Jimmy Smith’’ Lucky Peterson (org. Hammond B3, voc), Kelyn Crapp (g), Herlin Riley (dms) Special guests : Philippe Petrucciani (g), Nicolas Folmer (tp) On peut faire confiance à Lucky Peterson, multi-instrumentiste habité par le dieu du Blues, pour rebattre ses cartes à l’occasion de cet hommage à celui qui fut le plus grand propagateur de l’orgue Hammond dès la fin des années 50. Après une période pendant laquelle le leader de ce groupe inédit n’a fait que jouer de la guitare, le voici aux prises avec ce grand vaisseau sonore qu’est le B3, avec ses claviers, ses aigus tournoyants, ses tenues de notes incendiaires permettant toutes les combinaisons menant au swing. Deux guitares, une trompette et l’un des meilleurs batteurs de la planète jazz : ça sent l’apocalypse ! Wynton Marsalis Quintet Wynton Marsalis (tp), Walter Blanding (s) , Dan Nimmer (p), Carlos Henriquez (b), Ali Jackson (dms) JEUDI 11 AOÛT 21H / À L‘ASTRADA Nico Wayne Toussaint Nico Wayne Toussaint (hca, voc) , Florian Royo (g), Antoine Perrut (b), Guillaume Destarac (dms) C’est sur le terrain même que cette bête de scène a parfait sa connaissance du blues dans la veine Chicago années 50. Infatigable voyageur n’hésitant pas à revenir sur les traces des ses illustres prédécesseurs (Muddy Waters...) il est devenu l’un des plus ardents praticiens de l’harmonica diatonique, ce mini orgue à bouche qui peut déclencher des maxi levées de foule lors de ses concerts. Nico Wayne Toussaint ou le destin fabuleux d’un bluesman qui rend heureux. Ana Popovic Ana Popovic (g, lead voc), Michele Papadia (kbds, voc), Ronald Jonker (b, voc), Stephane Avellaneda (dms, voc) Originaire de Belgrade (ex-Yougoslavie) cette blues woman au sang chaud est la seule femme à figurer dans la liste des musiciens invités pour la tournée «Jimmy Hendrix Experience». Cela en dit long sur l’estime dans laquelle elle est tenue par les maîtres de la guitare blues / rock / R&B contemporaine. Dotée d’une énergie sans limite, considérée comme l’une des plus habiles virtuoses de son instrument, prenant par le col ses nombreux fans lors de concerts particulièrement calorifères, cette artiste -qui est arrivée à la force du manchesait toujours faire parler la poudre. VENDREDI 12 AOÛT 21H / SOUS CHAPITEAU Charles Lloyd New Quartet Jason Moran, Harish Raghavan & Eric Harland featuring Charles Lloyd (s), Jason Moran (p), Harish Raghavan (b), Eric Harland (dms) La longévité créative de ce saxophoniste qui a connu une première gloire dans les années 60 ne cesse de surprendre. Là où beaucoup de ses contemporains ont scellé leur destin dans la force de l’âge, Charles Lloyd a continué de varier les formats et les musiques en s’entourant de musiciens plus jeunes ou d’horizons inattendus, comme l’atteste son groupe Sangam où trône Zakir Hussain en magicien des percussions indiennes. Marciac 2016 marque pour lui un retour au format plus traditionnel du quartette avec, outre son batteur habituel, le pianiste Jason Moran qui concentre entre ses mains l’histoire moderne de son instrument et le contrebassiste Harish Raghava, dont les origines et le passé de percussionniste confortent le leader dans sa vision de dialoguiste des cultures. Mais quel que soit le contexte, Charles Lloyd, c’est d’abord un son plein et délicat, intense et poétique, hérité directement du John Coltrane des ballades. Son auquel les autres instruments qu’il utilise apportent leur lot de surprises. James Carter Organ Trio James Carter (s), Gerard Gibbs (Hammond B3), Alex White (dms) La formule sax/orgue/batterie va comme un gant au jeu protéiforme et prométhéen de James Carter : en effet, l’orgue Hammond se chargeant - dans un registre sonore très complémentaire - à la fois des lignes de basse et des accords, il a toute liberté de s’épancher avec la palette expressive qu’on lui connaît. Trop serré dans la coupe du costume classique, son saxophone fait craquer les coutures et déploie sa sonorité rugueuse, réincarnation libérée des ténors texans de l’air swing ; quand il ne décide pas d’aller aux confins du free pour aller cueillir quelque phrase écorchée vive qu’un Archie Shepp n’aurait pas reniée. En optant pour le meilleur des deux mondes, James Carter incarne une forme de totalité en jazz, fantasme du jazzman universel. VENDREDI 12 AOÛT 21H / À L‘ASTRADA Rémi Panossian Trio Rémi Panossian (p), Maxime Delporte (b), Frédéric Petitprez (dms) Révélé il y a une dizaine d’années par son duo complice avec le contrebassiste Julien Duthu, le jeune montpelliérain a évolué dans sa conception de ses propres trios au point de devenir aujourd’hui une référence hexagonale dans le sillage de groupe comme E.s.t, The Bad Plus, Neil Cowley. Pouvoir dévolu au batteur qui subdivise le rythme très loin des canons du swing, métriques complexes, motifs répétitifs ... Cette nouvelle donne qui semble devenir la pierre angulaire d’une partie de la jeune génération dépend de réserves d’énergies sans quoi rien, dans ce style, ne peut passer la barrière de notre curiosité. Une performance à laquelle tout amateur de jazz doit prêter une oreille bienveillante. Bojan Z Trio Bojan z (p), Thomas Bramerie (b), Pierre-François Dufour (dms) Le curriculum vitae de Bojan Z le met à l’abri de toute tiédeur : Henri Texier, Julien Lourau, Michel Portal et beaucoup d’autres recherchent ou ont recherché son tempérament pianistique. Sa farouche volonté d’explorer les possibilités du piano, des claviers plus ou moins préparés et la dimension percussive de son jeu en font en réalité l’un des précurseurs du trio moderne (y compris dans sa dévotion aux rythmes binaires sous l’appellation désormais classée de «Power Trios»). Avec Thomas Bramerie, contrebassiste français très demandé à New-York et Martjin Vink à la batterie (Metropole Orkest, Brussels Jazz Orchestra), le pianiste serbe semble avoir trouvé deux partenaires connaissant aussi bien les rigueurs structurelles que les ivresses du risque calculé. Soirée parrainée par ENEDIS SAMEDI 13 AOÛT 21H / SOUS CHAPITEAU Hugh Coltman «Shadows, songs of Nat King Cole» Hugh Coltman (voc), Thomas Naim (g), Bojan Z (p), Christophe Mink (b), Raphael Chassin (dms) Entendu aux côtés du pianiste Eric Legnini sur un album où il n’était qu’invité, Hugh Coltman a vite franchi le cap de la confidentialité pour accéder à l’antichambre de la notoriété. Sa dernière heure de gloire (pour l’instant !), il la doit à son projet allégorique autour du répertoire de Nat King Cole, crooner et pianiste historique. La voix du britannique possède cette masculinité pleine qui caractérise son dédicataire, mais elle porte en elle un spleen léger, une sorte de charme baudelairien que la langue de Shakespeare rend plus palpable encore... Une confirmation très attendue à Marciac. Jamie Cullum En une décennie, cet ado permanent a su mettre dans sa poche un large public conquis par sa voix sublime de Sinatra monté sur ressorts et ses qualités de showman sans équivalent sur la scène internationale. À quoi il faut ajouter un jeu de piano étincelant et à peine respectueux des codes quand l’envie lui prend de grimper sur le cadre au détour d’une coda incendiaire. Les loueurs d’instruments s’arrachent les cheveux pendant que ses fans s’arrachent de leur strapontins (quand il en reste !) pour acclamer à chaque concert le phénomène. Lequel n’oublie jamais de se rappeler, le plus amoureusement du monde, au bon souvenir de sa majesté le jazz. Qui aime être rudoyé par un tel talent ! SAMEDI 13 AOÛT 21H / À L‘ASTRADA Philippe Petrucciani & Nathalie Blanc with special guests André Ceccarelli and many more ‘‘Remember Petrucciani‘‘ Philippe Petrucciani (g), Nathalie Blanc (voc), Nicolas Folmer (tp), Francesco Castellani (tb), Sylvain Beuf (s), Michel Zénino (b), Manhu Roche (dms), André Ceccarelli (dms) Pour ceux qui savent y trouver leur miel, les compositions de Michel Petrucciani sont une aubaine : en effet, le pianiste disparu malheureusement trop jeune a laissé une somme de thèmes non seulement très bien écrits mais recélant aussi les ingrédients qui fondent une solide popularité. Ses solos de piano étaient autant de pépites. Légitimé par le lien fraternel et la connaissance intime de ce répertoire, Philippe Petrucciani a entrepris avec la chanteuse Nathalie Blanc d’exposer à la lumière du jour ces trésors de lyrisme. Leur travail sur les unissons, la précision avec laquelle ils ont relevé les notes du pianiste et une sorte de foi inébranlable dans leur projet lui garantissent une réussite à laquelle les meilleurs musiciens du moment et ceux qui ont fait un bout de chemin avec Michel Petrucciani ont voulu participer. Revisité de la sorte, Michel Petrucciani rend aussi heureux en 2016 qu’il éblouissait par sa vivifiante énergie dans les années 80. DIMANCHE 14 AOÛT 21H / SOUS CHAPITEAU EXTRA CONCERT Malted Milk & Toni Green Toni Green (voc), Arnaud Fradin (voc, g), Damien Cornélis (kbds), Vincent A (s), Eric Chambouleyron (tp), Igor Pichon (b), Pierre-Marie Humeau (tp), Richard Housset (dms), Julie Dumoulin (voc), Laurence Le Baccon (voc) C’est une belle histoire à raconter dans un documentaire : comment un groupe breton épris de musique soul et funk a fait sortir de l’ombre une ancienne choriste ayant travaillé avec Isaac Hayes et Al Green en allant à sa rencontre aux Etats-Unis. La voix de Toni Green porte l’histoire authentique de cette musique, avec la puissance, le tremolo généreux et le profil de croqueuse d’hommes qui ne s’en laisse pas compter. La mayonnaise a pris, de sorte que chaque concert de ce groupe transatlantique donne l’impression de revivre les grandes heures de la Motown, tordant ainsi le cou au cliché selon lequel des musiciens nonacculturés seraient incapables de jouer ce pan très exposé de la musique afroaméricaine. Earth, Wind & Fire Experience featuring The Al McKay Allstars Al McKay (g), Luis Gonzalez Abreu (tp), Omar Peralta (tp), Ed Wynne (s), Justin Kirk (tb), Ben Dowling (kbds), Freddie Flewelen (b), Dean Gant (kbds) Rayford Griffin (dms), David Leach (perc), Tim Owens (voc), Claude Woods (voc), Devere Duckett (voc) Comment reprendre le flambeau après la disparition de celui sans qui la musique soul / R&B / funk contemporaine n’existerait pas dans toute sa richesse ? Sans Maurice White, pas de Lionel Richie ni de Prince. Pas davantage de Michael Jackson. Mais Earth, Wind and Fire, c’est un esprit invisible qui souffle au-delà des personnes : un son, un sens du spectacle, une somme folle de travail qui aboutit à cette machine à succès ayant donné au monde une centaine de tubes depuis le milieu des années 70. Composé introuvable de voix, de cuivres et de rythmes, parade de chorégraphies qui sont autant de contrepoints aux riffs surnaturels décochés par l’orchestre : les trois éléments EW&F sont rentrés dans la quatrième dimension - celle des étoiles qui ne s’éteignent pas - avec Al McKay en relayeur et chef de famille. DIMANCHE 14 AOÛT 21H / À L‘ASTRADA Messe Gospels The Campbell Brothers Chuck Campbell (pedal steel guitar), Darick Campbell (lap steel guitar), Phil Campbell (elg), Carlton Campbell (dms), Daric Bennett (b), Tiffany Godette (voc) Le spectacle visuel sans équivalent que nous offre ce groupe où cohabitent guitares «slide», solo et rythmique, chœur féminin... n’est rien à côté de cette conflagration gospel / country / R&B qui a bâti leur succès. En bons artisans de ce genre syncrétique autant qu’improbable, les Campbell Brothers prêchent pour leur paroisse avec une application déterminée et la foi de ceux qui semblent détenir à leur insu quelque message divin. Mélange de sonorités inouïes, apogée d’émotions, chaloupements contagieux... La liste des bienfaits prodigués par cette fratrie est longue comme un jour sans prière. LUNDI 15 AOÛT 11H / ÉGLISE DE MARCIAC Messe Gospels The Campbell Brothers JAZZ IN MARCIAC 2016 39È FESTIVAL FESTIVAL BIS Concerts gratuits du 29 juillet au 15 août de 11h30 à 19h30 avec - AKPÉ MOTION - ALEX FREIMAN QUARTET - ALL DAT JAZZ QUINTET - ANTOINE HERVIER TRIO - BENOIT BERTHE QUARTET - CHARLES LOOS TRIO - CLARACOR - CORSICAN TRIO FEATURING BASTIEN RIBOT - AHN TUAN NEW QUARTET - GÜZU QUARTET - LES POMPIERS - PACTET - WINDOW - GTA LIBERTY MUSIC CRRT - HERVÉ SAMB QUARTET - ISABELLE CARPENTIER QUINTET - JEAN MARIE BELLEC TRIO - JULIEN ALOUR QUINTET - MISSISSIPPI JAZZ BAND - MS NICKKI - THE MEMPHIS SOUL CONNECTION - OGGY AND THE PHONICS - OKIDOKI - OLIVIER KER OURIO - PAUL CHERON SEPTET - PHILIPPE PETIT TRIO FEATURING FLORENCE GRIMAL - PIERRE CHRISTOPHE QUARTET - PSPBB PARIS - SARAH LENKA QUINTET - SOPHIE ALOUR QUINTET - SOUL JAZZ REBELS - SYLVIA HOWARD AND THE BLACK LABEL SWINGTET - THE HEADBANGERS FEATURING FREDERIKA - TING A LING - VERONIQUE HERMANN SAMBIN QUINTET ET DE NOMBREUX AUTRES ARTISTES JAZZ IN MARCIAC 2016 39È FESTIVAL STAGES & MASTER CLASSES du 1er au 9 août Sous la direction d’Eric Barret, une équipe de formateurs accueille des élèves de niveau de deuxième et troisième cycles de conservatoire ou équivalents. Les stagiaires peuvent s’inscrire individuellement ou en groupes afin de travailler pendant huit jours avec des musiciens et pédagogues de haut niveau. Formateurs Saxophone : Eric Barret Piano : Charles Loos Chant : Isabelle Carpentier Batterie : Joe Quitze Contrebasse / basse électrique : Jean-Philippe Viret Culture rythmique : Christian Salut Harmonie : Jean-Marie Bellec Plus d’informations : jazzinmarciac.com STAGES DE TAP DANCE du 11 au 14 août Avec Leila et Soray Bénac Plus d’informations : jazzinmarciac.com claquettesbordeaux.fr JAZZ IN MARCIAC 2016 39È FESTIVAL GALERIES Les galeries et ateliers d’artistes présents toute l’année à Marciac s’associent pour présenter leurs expositions et accueillent le public de manière privilégiée pendant le festival. Un dépliant avec plan est disponible à l’Office de Tourisme. JAZZ IN MARCIAC FESTIVAL ÉCO-CITOYEN Engagé de longue date dans une démarche de développement durable, Jazz in Marciac a mis en place un certain nombre d’actions éco-responsables : • collecte sélective des déchets • collecte d’huiles alimentaires • récolte de bouchons en plastique au profit des personnes handicapées • incitation au covoiturage • mise en place de navettes bus • distribution de cendriers portables • choix du matériel de restauration (gobelets réutilisables consignés et couverts lavables) • choix des produits alimentaires (aliments de saison, produits régionaux et bio) • éco-conception des documents de communication (papiers provenant de forêts gérées durablement, impressions labellisées Imprim’Vert, réduction du nombre d’éditions) • choix d’équipements adaptés (utilisation d’énergies renouvelables, traitement des eaux usées, hébergements labellisés, matériaux recyclables) • sensibilisation du public • solidarité Jazz in Marciac remercie les festivaliers pour leur participation citoyenne à ces actions. En partenariat avec : ARPE Midi-Pyrénées, Ecocert, Ecocup, Excellence Gers, Bouchons d’Amour, Paysages in Marciac JAZZ IN MARCIAC 2016 39È FESTIVAL INFOS PRATIQUES Prix des places : de 10 à 60 euros Abonnements : de 98 à 512 euros Réductions habituelles LOCATION - 0892 690 277 (0,40 euros/mn) - www.jazzinmarciac.com - Fnac, Carrefour, Géant, Magasins U, Intermarché - E. Leclerc, Auchan, Cultura, Cora HÉBERGEMENT Résidence de tourisme, hôtel, gîte rural, chambre d’hôtes, camping ou chez l’habitant : l’Office de Tourisme propose une offre variée et peut assurer vos réservations. Office de Tourisme [email protected] tél. 05 62 08 26 60 marciactourisme.com INFO HANDICAP L’association Synergie Passion facilite l’accès des personnes à mobilité réduite aux sites du festival et leur propose des accompagnements personnalisés, des visites et animations. Synergie Passion 46 rue de l’Adour 32160 Plaisance-du-Gers Tél. 06 88 89 60 73 [email protected] http://jazzmatazz.free.fr PARTENAIRES LES MÉCÈNES DE JAZZ IN MARCIAC LES PARTENAIRES INSTITUTIONNELS LES ENTREPRISES PARTENAIRES LES PARTENAIRES PROFESSIONNELS ET LOGISTIQUES LES PARTENAIRES MÉDIAS Universal Music Group / Diana Krall©Bryan Adams, Yaron Herman©Sebastien Vincent, Ibrahim Maalouf©Denis Rouvre, Charles Lloyd©DR, Jamie Cullum©McVirn Vivendi, leader dans la musique, s’engage en faveur des talents partout où ils se trouvent et quels qu’ils soient. PLAIMONT PRODUCTEURS ET JAZZ IN MARCIAC : UNE COMPLICITE HISTORIQUE Les vignerons de Plaimont Producteurs, fidèles complices de Jazz In Marciac depuis les tout débuts de l’aventure, partagent avec le Festival des valeurs d’authenticité et de convivialité, et la passion de leur région. Chaque été, les vignerons font découvrir le fruit de leur terroir à Marciac, porte d'entrée géographique Sud du vignoble de l’AOC SAINT MONT. DES SOIRÉES DE PRESTIGE PARRAINÉES PAR PLAIMONT PRODUCTEURS Chaque édition du Festival, Plaimont Producteurs a le plaisir de parrainer deux soirées sous le chapiteau : Le mercredi 3 aout 2016 (en coparrainage avec France Inter) : Cyrille Aimée et Lisa Simone Le jeudi 11 août 2016 en parrainage : Lucky Peterson et Wynton Marsalis. CONCERT AU CHATEAU DE SABAZAN LE SAMEDI 6 AOUT 2016 Depuis 2012, les vignerons de Plaimont accueillent l’un des artistes du Festival pour un concert dans le cadre bucolique du Château de Sabazan (gratuit). Après les rythmes latino de Roberto Fonseca, le piano virtuose de Jacky Terrasson et le violon endiablé de Didier Lockwood, c’est le chanteur compositeur brésilien Ed Motta qui donnera un rendez-vous exceptionnel au public dans le Parc du Château de Sabazan, le 6 août. Le concert sera suivi d’un pique-nique champêtre, accompagné de produits d’excellence de la région et de vins de Saint Mont, puis d’une visite pédagogique du terroir du Château de Sabazan : observation des sols, découverte des anciens cépages locaux, et dégustation des grands vins de Saint Mont, au Château. ANIMATIONS OENOTOURISTIQUES BAPTEME D’UN PIED DE VIGNE DE SAINT MONT Pendant le Festival, le petit train de Saint-Mont amène les festivaliers désireux de donner leur nom à un pied de vigne sur la colline de Marciac, où chaque rang porte le nom d’un musicien. CIRCUIT OENOTOURISTIQUE - DU 1ER JUILLET AU 31 AOÛT Matinées-découverte du vignoble de SAINT MONT, en compagnie d'un vigneron et d'un œnologue, au départ du Château de Sabazan. Inscription au 05 62 09 04 32 (gratuit - limité à 15 pers. – durée 1h30) Visites organisées de la VIGNE MONUMENT HISTORIQUE de SAINT MONT à Sarragachies – sur inscription au 05 62 69 74 01. LE GRAND VIN DU TERROIR JAZZ IN MARCIAC ‘Une ambition partagée de porter un même territoire vers l’excellence’ Les Vignerons de Plaimont sont fiers de présenter le Grand Vin du terroir Jazz In Marciac - Dégustations sur la Place centrale de Marciac - Sous le grand chapiteau (Bar des Grands Vins de SAINT MONT, restaurant) - Dans les établissements partenaires à Marciac et alentours : restaurants, bars à vins… Hébergement ‘Réseau Accueil Vigneron’ : Gîtes et chambres d’hôtes chez le vigneron : Loisirs Accueil Gers, tél 05 62 61 79 00. PLAIMONT PRODUCTEURS – 32400 SAINT MONT - Tel : 05 62 69 62 87 - www.plaimont.com 1 COMMUNIQUE DE PRESSE Juin 2016 La Ligue de l’enseignement fête ses 150 ans à Marciac Depuis 150 ans, l’histoire de la Ligue de l’enseignement se conjugue étroitement avec celle des principales évolutions de la société française incarnées par trois Républiques. Une histoire qui se prolonge en ce début de XXIe siècle par l’humanisme laïque que portent ses 103 fédérations départementales et plus de 25 000 associations membres. Ensemble elles font vivre un projet qui embrasse le large champ de l’éducation, de la culture, de la citoyenneté et des loisirs. Pour célébrer ses 150 ans en 2016, la Ligue de l’enseignement met en œuvre un large programme d’actions nationales et régionales, dont l’objet est de faire mieux connaître son histoire et son implication forte dans le monde d’aujourd’hui. Associée depuis sa création au Festival Jazz In Marciac la Ligue fêtera son anniversaire en parrainant la soirée du 6 août 2016 : concert de Roberto FONSECA et en animant chaque jour un espace convivial de détente, de rencontres et de culture dans la cour de l'ancien Couvent des Augustins. Pour en savoir plus : LA LIGUE DE L'ENSEIGNEMENT FETE SES 150 ANS Fondée en 1866 sous le Second Empire par Jean MACE, Journaliste et Enseignant, contraint de quitter Paris après le coup d'Etat de Louis Napoléon Bonaparte en décembre 1851, la Ligue de l'Enseignement s’est fixé pour but de permettre a toutes et tous d'accéder a l'Éducation et a la Culture, afin d'exercer pleinement leur citoyenneté pour établir durablement une société plus juste, plus libre, plus humaine. Sous la IIIème République la Ligue a inspiré des lois dont l'actualité ne s'est jamais démentie ; celles de 1811 1882 et 1886 (INSTRUCTION) puis de 1901 (LIBERTE ASSOCIATIVE) et enfin de 1905 (LAÏCITÉ). Promouvant, protégeant et prolongeant l'Ecole Publique, elle a progressivement élargi son action bien au-delà du périmètre scolaire en regroupant des milliers d'associations pour impulser organiser et animer des activités nombreuses, aussi bien pour la pratique sportive que pour l'éducation artistique, les activités de vacances ou de loisirs, la formation citoyenne, l'action culturelle Aujourd'hui la Ligue de l’Enseignement est le plus important mouvement d’Education Populaire en France. Elle invite les citoyens à s'associer pour promouvoir l'émancipation de toutes et tous, la LAÏCITÉ, lutter contre les inégalités et les discriminations, débattre et agir afin de construire une société plus solidaire et démocratique. La Ligue de l'Enseignement vient de tenir à Strasbourg (du 22 au 26 juin) son Congrès exceptionnel des 150 ans. 1 La Ligue au niveau national en 2016 Plus de 25 000 associations locales affiliées et 1,6 million d’adhérents Action culturelle et éducative 2 500 représentations de spectacles vivant et près de 400 000 spectateurs. Lire et faire lire fait découvrir le plaisir de la lecture à près de 500 000 enfants par 19 000 lecteurs bénévoles. 2 millions d’entrées dans un réseau de 60 salles Arts Essais et 500 points de diffusion itinérante. Activités sportives L’UFOLEP fédère plus de 8 200 associations avec 350 000 licenciés et organise 130 activités sportives différentes. L’USEP, fédération sportive scolaire fédère près de 9 300 associations dans 12 500 écoles primaires soit plus de 825 000 élèves. Elle organise 29 000 rencontres départementales par an pour 3 millions de participants. Vacances, séjours et loisirs éducatifs Plus de 500 000 enfants et adolescents partent chaque année avec la Ligue en colonies de vacances, séjours linguistiques et accueil de loisirs 170 000 enfants partent en classes de découverte et voyages scolaires éducatifs Un organisme de formation professionnelle des adultes (INFREP) Un réseau de 50 Cercles Condorcet Le salon Européen de l’Éducation Le salon devenu un rendez-vous incontournable des jeunes, accueille tous les ans autour de 500 000 visiteurs au Parc des expositions de la Porte de Versailles à Paris La Ligue au niveau départemental du Gers en 2016 La Ligue de l’Enseignement du Gers fédère 111 Associations et compte environ 3 800 adhérents jeunes et adultes. Elle met en œuvre de nombreuses actions tant dans les domaines de la formation (bénévoles, techniciens du sport, animateurs de centres de vacances …) que dans le domaine de la Culture, de l’Education, du soutien aux Associations, de l’accès à la Citoyenneté… La Ligue 32 est le support d’un dispositif appelé DLA (Dispositif Local d’Accompagnement) qui a permis en 2015 : de diagnostiquer 22 Associations, de proposer 21 ingénieries individuelles et 3 ingénieries collectives. L’enfant, le jeune n’est jamais loi de nos préoccupations (loisirs, vacances pour tous (180 enfants peuvent partir chaque année en séjour pour un coût 2€ par jour par enfant), Lire et Faire Lire, Théâtre Jeune Public, jouons la carte de la Fraternité, etc… 2 Entreprise de Service Public de proximité Enedis, référence industrielle : premier distributeur européen d’électricité, un réseau d’électricité au service de tous les français… Enedis est le gestionnaire du réseau public de distribution d’électricité sur 95 % du territoire français métropolitain. Entreprise de service public, Enedis emploie 39 000 personnes au service de 35 millions de clients. Elle développe, exploite, modernise et entretient 1,4 million de kilomètres de réseau électrique basse et moyenne tension (220 et 20 000 Volts) et gère les données associées. Enedis réalise les raccordements des clients, le dépannage 24h/24, 7j/7, le relevé des compteurs et toutes les interventions techniques. Enedis est responsable de la continuité et de la qualité de la distribution d’électricité ainsi que l’accès au réseau de distribution sans discrimination. En tant qu’acteur public de proximité du système français, l’entreprise accompagne les collectivités engagées dans d’importants projets d’aménagement territoriaux, de redynamisation et de rénovation. Elle alimente leur réflexion sur les nouveaux quartiers, les choix énergétiques et les installations à prévoir. Enedis prépare le virage technologique du secteur de l’énergie, anticipe l’évolution du mix énergétique français et le rôle du numérique dans la consommation d’électricité. L’entreprise se place au cœur de la transition énergétique en travaillant à la modernisation du réseau et en s’investissant dans de nombreux projets français et européens. Enedis, c’est aussi une force de recrutement. Depuis sa création, l’entreprise mène une politique de recrutement active, répondant à la fois aux besoins liés aux nombreux départs en inactivité ainsi qu’à la nécessité de renouveler ses compétences. Plus qu’un simple recruteur, Enedis a choisi de privilégier la formation en alternance en tant que véritable vivier de recrutement et de favoriser la diversité au sein de ses équipes. Intégrer Enedis, c’est devenir un acteur d’une entreprise placée au cœur des enjeux énergétiques d’aujourd’hui et de demain. Marciac Résidence Le Hameau du Lac À PARTIR DE 309 € * VOTRE SÉJOUR D’UNE SEMAINE pierreetvacances.com 0 891 70 10 81 0,25 € / min *Exemple de prix pour une maison 2 pièces 4 personens standard dans la résidence Le Hameau du Lac - Marciac, les semaines du 17/09 au 29/10/2016. Valable sur l’hébergement seul, hors frais de dossier, prestations annexes et frais d’acheminement. PV-CP DISTRIBUTION, Société Anonyme au capital de 6.055.935 €, dont le siège social est sis l’Artois, Espace Pont de Flandre - 11, rue de Cambrai 75947 Paris cedex 19, identifiée au registre du commerce de Paris le N°314 283 326 - Immatriculation au registre des opérateurs de voyages et de séjours IM075110024 - Garantie financière : B.E.S.V. - R.C. professionnelle : AXA France IARD - © Interaview - Publication 06/2016.