1 - Free

Transcription

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Bleu
Rouge
Noir
Jaune
DROGBA
L’AFRICAIN
À quelques jours du début de la
Coupe d’Afrique des nations de
football, en Égypte, Didier Drogba
l’Ivoirien, parle de son pays, de ses
racines. Et au Cap, en Afrique du Sud,
Ndaye Mulamba, vainqueur de la
CAN 74 avec le Zaïre, raconte son
dramatique exil.
(Photo Jean-Marc Pochat)
AUJOURD’HUI
LE MAGAZINE
1
TENNIS
RUGBY
MAURESMO ET PIERCE
D’ATTAQUE
BIARRITZ
RÉUSSIT
LE GROS
COUP
(Pages 14 et 15 et notre éditorial page 2)
Satisfaites de leur préparation hivernale, les deux
meilleures joueuses françaises vont aborder
sereinement, à partir de lundi, l’Open d’Australie,
le tournoi du Grand Chelem qui leur réussit le mieux.
(Pages 12 et 13)
M 00103 - 114 - F: 1,80 E
Samedi 14 janvier 2006
LE QUOTIDIEN DU SPORT ET DE L’AUTOMOBILE
*
60e ANNÉE - No 18 829 -
1,80 3:HIKKLA=XUV]UZ:?a@l@b@e@k;
France
métropolitaine
APRÈS LYON, LE BOUCHON
AUTO-MOTO
Derrière Lyon, intouchable leader de L 1, neuf équipes se tiennent en quatre points et visent la deuxième place qualificative en Ligue
des champions. Pour la 22e journée, ce soir (20 heures), Monaco reçoit l’actuel deuxième, Bordeaux, et Auxerre, Lens. (Pages 2 à 8)
(Photo Jérôme Prévost)
ALPHAND
TOUT
SCHUSS
VERS DAKAR
(Pages 19 et 20)
ADEBAYOR
À ARSENAL :
C’EST FAIT
(Page 10)
Si l’attaque bordelaise menée par Lilian Laslandes (à gauche) – ici épaule contre épaule avec le Monégasque Akis Zikos – avait trouvé la faille au match aller (1-0), ce soir à Louis-II, Monaco
va présenter un tout autre visage avec la paire italienne Vieri-Di Vaio à la pointe de l’attaque.
(Photo Stéphane Mantey)
BASKET
MONDIAL :
LES BLEUS
VONT ÊTRE
FIXÉS
(Page 17)
Tous les samedis et dimanches, dès 19h00...
La Grande Édition Week-end.
Résultats, résumés, réactions et analyses au rythme de l'actualité sportive.
Les experts de l’info sportive sont sur L’ÉQUIPE TV.
Disponible sur
, le Câble, par ADSL et sur www.lequipe.fr
L’ÉQUIPE samedi : ALLEMAGNE, 2,05 ; ANTILLES, LA RÉUNION, 1,3 ; AUTRICHE, 2 ; BELGIQUE, 3 ; ESPAGNE, 3,75 ; GRÈCE, 1,95 ; ITALIE, 3,65 ; LUXEMBOURG, 3 ; PAYS-BAS, 2 ; PORTUGAL CONT., 1,8 .
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
(Page 18)
Bleu
BAILLY
REVIENT
FORT
Jaune
Rouge
Jaune
(Photo Michaela Rehle - Reuters)
Noir
Bleu
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BIATHLON
2
Bleu
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Jaune
FOOTBALL LIGUE 1 (22 journée)
LE DESSIN
e
MONACO - BORDEAUX
Monaco à la relance
Forte de son attaque Vieri-Di Vaio, l’ASM cherche un nouvel équilibre.
MONACO –
de notre envoyé spécial
L’ÉDITO
AUSTRALIE,
TERRE PROMISE
P
Pression accrue
sur Guidolin
SAUF BOBO de dernière minute,
Christian Vieri, pas qualifié pour
affronter Strasbourg, sera titulaire
face à Bordeaux. L’Italien se dit prêt
physiquement et s’est entraîné
chaque jour depuis son arrivée,
mardi. Francesco Guidolin ne voit
aucune raison de patienter plus
longtemps même si son attaquant n’a
pris part qu’à deux séances collectives.
« Il a envie de jouer, il est au point
physiquement, je pense qu’on n’a pas
besoin d’attendre », estime l’entraîneur de l’ASM. « Toutes les conditions
sont réunies pour que Vieri soit
performant, qu’il puisse se relancer
et retrouver le goût du but. »
Comment intégrer au plus vite
l’ancien meilleur buteur de la Liga et
de la Serie A ? La question a intrigué
quelques joueurs, ces derniers jours.
Depuis trois mois, Guidolin a utilisé
le plus souvent un 4-2-3-1 avec trois
milieux offensifs et une seule pointe
(Adebayor ou Chevanton). Lors de ses
deux premiers matches avec Monaco,
ses besoins et fait une croix sur Adebayor (voir page 10). Même si le départ
d’Evra affaiblit nettement son flanc
gauche, même si un black-out entoure
l’état de santé de Roma (*), l’entraîneur de l’ASM a été gâté depuis les
fêtes avec son nouveau duo italien en
attaque en attendant deux autres renforts (un latéral gauche et un milieu
défensif). Lui aussi hérite donc d’une
pression accrue, d’autant qu’il va sans
doute être obligé de modifier son schéma tactique pour intégrer au mieux
Vieri. « Je ne me suis pas encore mis à
l’italien, sourit Camel Meriem, mais il
va peut-être falloir ! » Mais Guidolin
s’agace des remarques sur la coloration vert-blanc-rouge de son effectif.
« Je ne m’occupe pas des passeports ni
de la couleur de peau de mes joueurs,
lâche-t-il. Je m’intéresse d’abord aux
qualités des joueurs et à leur person-
nalité. Et je veux de la solidarité et de
l’humilité. » Adebayor ne remplissait
visiblement pas ces critères.
STÉPHANE KOHLER
(*) Touché aux adducteurs à la mi-août
puis opéré d’une hernie inguinale début
décembre, il ne souhaite pas communiquer sur sa santé, et interdit au club de le
faire. « Je sais ce qu’il a, mais je ne peux
rien dire, expliquait Guidolin, hier.
J’espère qu’il rejouera cette saison. »
BORDEAUX
Marco Di Vaio était ce seul attaquant.
Guidolin estime que ce dernier est un
« deuxième attaquant », très complémentaire de Vieri, plus axial (ils ont
porté ensemble le maillot de la sélection italienne à quatre reprises – la
dernière fois contre la Bulgarie, à
l’Euro 2004 – et Vieri a marqué une
fois).
La logique serait donc qu’il les associe
dans un 4-4-2, avec Di Vaio légèrement décroché. Meriem serait alors
amené à perdre son poste de meneur
axial et à glisser sur un côté, sans doute
le droit, au détriment de Plasil. « Ça ne
me pose pas de problème de prendre
un couloir, dit Meriem, j’en ai déjà discuté avec le coach. J’ai surtout hâte de
jouer avec Vieri, qui peut faire la différence à lui tout seul. Et provoquer des
brèches ou monopoliser l’attention de
l’adversaire. » Guidolin pourrait aussi
laisser Meriem dans l’axe, dans un
3-2-3-2 plus audacieux mais sans
grand vécu. – S. K.
Même pas peur
La première apparition de Vieri n’affole pas la meilleure défense (11 buts encaissés) de L 1.
BORDEAUX –
de notre envoyé spécial
CHRISTIAN VIERI, l’homme aux 131 buts en
222 matches de Serie A italienne, titulaire pour la première fois depuis son tonitruant transfert à Monaco ?
La nouvelle n’a pas suscité d’émotion particulière
dans les rangs bordelais, qui ont contracté une assurance tous risques. En onze déplacements, les coéquipiers d’Ulrich Ramé n’ont encaissé que sept buts.
« Il va falloir faire attention, reconnaît Ricardo,
l’entraîneur bordelais. Vieri va forcément avoir envie
de prouver quelque chose et il sera euphorique,
comme tout joueur qui débute dans une nouvelle
équipe. Mais ce n’est pas une raison pour envisager
un dispositif spécial. Nous allons garder notre organisation. » C’est-à-dire sa classique défense à quatre,
le socle immuable de l’équipe la moins perméable de
L 1 (11 buts concédés en 21 matches). « On n’a pas
l’habitude de se focaliser sur un joueur parce qu’il a
un grand nom, confirme David Jemmali. Ce qui
importe, c’est de se concentrer sur la façon dont
Bordeaux va aborder cette rencontre. » « On part un
peu dans l’inconnu face à un joueur qui n’a encore
jamais évolué en France, admet Rio Mavuba, mais on
connaît les caractéristiques de Vieri, sa présence
physique notamment. On sait qu’il va beaucoup
bouger autour de Di Vaio. On va en parler mais
comme on parle des caractéristiques de l’adversaire
avant chaque match, pas plus. Oui, il va falloir surveiller Vieri de près, mais sa présence n’a rien
d’inquiétant. »
Passé par Sienne (en 2003-2004), Fernando a gardé
le souvenir de Vieri : « Je sais de quoi il est capable.
Il est très dangereux devant le but et il est bon de la
tête. Il va falloir boucher les couloirs pour éviter qu’on
lui adresse de trop bons centres. » « Sa présence sera
l’attraction de la soirée, poursuit Bruno Cheyrou.
J’espère qu’il ne sera pas encore à son maximum. Nos
défenseurs auront, de toute façon, à cœur de montrer
qu’ils peuvent maîtriser un tel joueur. » « Vieri,
Monaco ? On va leur rentrer dedans, prévient justement Franck Jurietti, car l’objectif est de gagner face
à un concurrent direct. Même si nous savons que
l’apport d’un joueur de ce calibre peut booster les
Monégasques. »
Preuve que les Bordelais n’ont aucune appréhension,
David Jemmali est persuadé que « la présence de Vieri donnera, à ceux qui seront sur le terrain, l’impression de disputer un match de Coupe d’Europe ». Pour
être sûr d’en retrouver les senteurs la saison prochaine, Bordeaux a choisi de tripler ses chances :
Championnat, Coupe de France et Coupe de la Ligue.
Une seule autre équipe de L 1 est dans ce cas (*) :
Monaco, qui peut aussi prétendre remporter la
Coupe de l’UEFA. Pour laquelle Christian Vieri et Marco Di Vaio sont d’ailleurs qualifiés.
ÉRIC CHAMPEL
(*) Ajaccio est aussi qualifié en Coupe de la Ligue et en
Coupe de France mais est dix-neuvième de la L 1.
AUXERRE - LENS
La belle série de Cool
LA MÉTÉO
4
1
6
6
10
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Cherbourg
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Le gardien auxerrois va disputer son 273e match d’affilée en L 1 et égaler le record de Dominique Baratelli.
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(Coupe d’Europe),
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Le temps cet
après-midi :
du soleil sur la partie ouest du territoire, du brouillard
persistant sur une ligne Le Havre-Biarritz.
Sur le Languedoc-Roussillon, le vent marin apportera
quelques précipitations.
Lyon
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LA QUESTION D’HIER
Michael Schumacher a-t-il encore
les moyens de rivaliser avec la jeune
génération des pilotes de F 1 ?
OUI ............................................................................................. 63 %
NON ........................................................................................... 37 %
(nombre de votants : 52 623)
Selon le résultat de vos votes sur lequipe.fr et par SMS.
LES RECORDS SONT FAITS pour
être battus, pas pour passer inaperçus.
C’est pourtant ce qui pendait aux
gants de Fabien Cool, qui égale
aujourd’hui la performance établie
en 1977 par Dominique Baratelli :
273 matches d’affilée en Ligue 1. « Je
rejoins qui ? À vrai dire, c’est une
chose à laquelle je n’ai jamais fait
attention. Si les journalistes ne m’en
avaient pas parlé, je ne l’aurais jamais
su. C’est surtout la preuve que j’ai eu
beaucoup de chance d’être épargné
par les blessures, grâce à une hygiène
de vie correcte. Le poste y fait beaucoup. »
Le club aussi. Fabien Cool a profité
d’un cheminement bien établi à l’AJA :
la doublure attend patiemment que le
titulaire s’efface pour devenir
numéro 1. Il a également bénéficié
d’une opportunité : en 1998, Lionel
Charbonnier, tout frais champion du
monde, quitte Auxerre pour les Glasgow Rangers. À presque vingt-six ans,
Fabien Cool devient titulaire alors qu’il
est sur le point d’être prêté à Lorient
(qui accède à la D 1).
L’AJA
dans les temps
Il ne bougera jamais de sa cage.
Aucune blessure grave, seulement des
bouts de matches concédés à Ronan Le
Crom puis à Sébastien Hamel. Installé
à vie ? « J’ai eu d’autres propositions
intéressantes, mais je me suis toujours
senti bien à Auxerre. Il faut savoir si on
fait une carrière pour se prémunir
financièrement ou par passion. Mais
tout va tellement vite dans ce métier
qu’on ne peut rien prévoir. »
Fabien Cool arrivera en fin de contrat
Rouge
Rouge
Jaune
Jour J pour Vieri
Modesto. Le club a beaucoup d’ambition, et ce mercato prouve qu’il veut
retrouver son standing de ces dernières saisons. »
Pendant trois mois, Guidolin a tenté de
modeler à sa manière un effectif qu’il
n’avait pas choisi, avec une certaine
réussite sur le plan des résultats. Son
4-2-3-1 fonctionnait très bien à domicile, beaucoup moins à l’extérieur. Il a
rapidement fait part à ses dirigeants de
Bleu
bourg, glisse Warmuz. L’équilibre
d’une équipe reste très fragile. Des
joueurs sont partis, d’autres arrivent. À
nous de trouver très vite les
solutions. »
Les signatures de Di Vaio et Vieri renforcent le degré d’exigence et les dirigeants ont rappelé ces derniers jours
l’importance d’une qualification en
Ligue des champions. « On est toujours en course, assure François
Jaune
Conscients d’avoir laissé passer mercredi une opportunité de recoller au
podium (défaites de Lens, Auxerre et
Marseille), les Monégasques abordent
une quinzaine décisive en L 1 : Bordeaux, Lens (à l’extérieur) puis Lyon.
« Avant la trêve, je suis persuadé
qu’on aurait battu Auxerre et Stras-
LA TURBIE. – Même s’il n’a participé qu’à deux séances collectives, Christian Vieri (au centre) se dit prêt physiquement à intégrer l’attaque
monégasque. Un renfort de poids qui ne trouble pas outre mesure la défense girondine.
(Photo Pascal Deschamps/L’Équipe)
Noir
Bleu
Noir
OUR elles, c’est en Australie que tout a vraiment
commencé, et c’est en Australie que tout
recommence vraiment. En 1995, Mary Pierce, qui avait
alors vingt ans, s’y était adjugé son premier tournoi du
Grand Chelem en battant Arantxa Sanchez-Vicario. En
1999, au même âge, Amélie Mauresmo y avait disputé
la première grande finale de sa carrière, battue par
Martina Hingis. Depuis, elles ont fait leur chemin, pas si
mal, mais jamais aussi bien que là-bas. Et depuis,
chaque année, on espère les retrouver au sommet sur
les courts de Melbourne.
De Mary Pierce, on attend beaucoup. Après une
époustouflante saison 2005 (victoires à San Diego et à
Moscou, finales à Roland-Garros, à l’US Open et au
Masters de Los Angeles), elle peut rêver – et nous
avec – à la place de numéro 1 mondiale. D’Amélie
Mauresmo, on attend toujours plus. Après une
magnifique saison 2005 (victoires à Anvers, Rome,
Philadelphie et au Masters de Los Angeles), elle doit
encore emporter le succès en Grand Chelem qui manque
toujours à son palmarès.
Ces deux championnes nous ouvrent l’appétit. À
quelques semaines des Jeux Olympiques d’hiver de
Turin (11-26 février), Amélie Mauresmo (tête de série
no 3) et Mary Pierce (tête de série no 5) nous offrent la
perspective d’un été précoce, elles qui avaient déjà
ensoleillé novembre avec leur superbe finale du
Masters. Longtemps, on a cru que la trajectoire de ces
deux étoiles ne se croiserait pas et voici qu’elles
s’unissent pour donner au tennis français – en attendant
que Richard Gasquet et Gaël Monfils tiennent toutes
leurs promesses – un duo passionnant, des duels
palpitants.
On rétorquera avec raison que le tennis moderne peut
réserver des surprises et qu’il n’est pas très sportif de
sous-estimer la Chinoise Sun Tian Tian et l’Australienne
Nicole Pratt, adversaires désignées des Françaises au
premier tour. Mais c’est plus fort que nous, on se régale
par avance de la possible demi-finale australienne entre
nos deux héroïnes et, si cette aventure jumelle devait
tourner court, on se consolerait en songeant que le
printemps finira bien par revenir et, avec lui,
Roland-Garros (29 mai-11 juin).
SUR LEUR TRADITIONNEL champ
de pommes de terre de Louis-II, les
Monégasques ont joué « comme des
patates », mercredi, contre Strasbourg
(1-1). C’est en tout cas ce que dit Guillaume Warmuz. Akis Zikos le
confirme : « C’était un cauchemar. Les
onze joueurs ont été nuls. Personnellement, je ne me souviens pas d’un
match aussi mauvais depuis que je
joue à Monaco. » Les Monégasques
ont réussi à sauver un point de cette
piteuse prestation mais n’ont pas dû
rassurer leur nouveau coéquipier,
Christian Vieri, qui débutera ce soir
(voir par ailleurs).
Monaco avait pourtant ouvert le score,
comme à Auxerre (1-2). « On manque
de confiance, poursuit Zikos. Psychologiquement, nous ne sommes pas
bien. » Le dernier trimestre 2005 avait
donné une impression contraire, au
moins à domicile, où les Monégasques
enchaînèrent neuf succès d’affilée. Le
mercato et pas mal d’effervescence
autour du club sont venus perturber
cet élan.
Le départ de Patrice Evra à Manchester
United prive le groupe d’un de ses leaders. L’incertitude qui entoure l’identité de son remplaçant, la gestion du cas
Adebayor, les indisponibilités de Roma
ou Chevanton, les arrivées de Di Vaio
et Vieri sont d’autres paramètres à
prendre en compte. Contrairement
aux saisons passées, où Deschamps
retouchait très peu son effectif, Monaco est le grand animateur de ce mercato d’hiver. Et quand le calendrier
oblige à remplacer les séances tactiques par des décrassages, il n’est pas
évident et immédiat de gagner au
change. « C’est difficile de changer
beaucoup de choses à cette période,
reconnaît Zikos. On a longtemps attendu un attaquant cet été, il en arrive
deux cet hiver. Mais il est clair qu’on
avait besoin de quelque chose de
différent devant. »
en juin 2007. Il est seulement le quatrième gardien de l’AJA au sein de
l’élite (après Bats, Martini et Charbonnier). Le premier à ne jamais avoir été
appelé en équipe de France : « Ça n’a
jamais été un regret. Depuis que je
joue à Auxerre, il y a toujours eu beaucoup de gardiens de grande valeur en
sélection, je n’ai aucune prétention.
J’essaie simplement de m’inspirer
des meilleurs. »
Cette saison il a aussi dû s’adapter.
Sous Roux, les Auxerrois avaient interdiction de lui adresser des passes en
retrait. Désormais, son jeu au pied est
sollicité, et il a le droit de sortir de ses
six mètres. « Pour l’instant, ça tend
à être pas trop mal sur le plan personnel, comme au niveau collectif », juget-il. Auxerre est dans les temps de la
saison dernière, durant laquelle elle
avait fini par s’écrouler sous le double
effet de la fatigue et de la justesse de
son effectif : « J’espère que tout le
monde s’accrochera. Beaucoup de
joueurs arrivent en fin de contrat,
ils vont sans doute s’interroger sur leur
avenir et j’espère qu’ils ne vont pas
être trop perturbés. Ce qui m’inquiète
un peu, c’est le long terme, dans cinq
ou dix ans. Quand on voit les fins de
contrat se profiler, les joueurs prêtés,
on peut s’inquiéter. »
Comme ses coéquipiers, Fabien Cool
digère mal la tournure prise par le mercato auxerrois (départs de Benjani et
Diaby, aucune arrivée). Il le dit mais
n’envisage pas d’aller s’en émouvoir
auprès de ses dirigeants : « À Auxerre,
on nous a toujours fait comprendre
qu’on n’était que des joueurs. On doit
tout faire pour être les meilleurs dans
notre rôle, mais s’y maintenir strictement. »
Ce soir, le gardien ne veut pas réinventer le mode de vie auxerrois, il se préoccupe peu du record qu’il battra dans
une semaine à Lyon. Il combat un des
plus douloureux souvenirs de sa carrière, quand Lens avait gâché sa
299e apparition en L 1 par un cinglant
0-7 : « Ce résultat deviendra peut-être
un jour anecdotique, mais c’est encore
loin d’être le cas. »
RÉGIS DUPONT
« J’espère qu’ils sont vexés »
FRANCIS GILLOT, l’entraîneur lensois, n’a pas apprécié l’attitude de ses joueurs face à Nancy (1-2)
et espère une réaction.
Hier matin, il a visionné la cassette du derniermatch des siens àBollaertcontre Nancyet, pour la premièrefois de la saison, ses
joueurs,coupables degraveserreurs, l’ont
déçu. Dans les vestiaires de La Gaillette, le
centre d’entraînement du club nordiste,
la mise au point a été assez virulente.
« QUEL BILAN TIREZ-VOUS, à froid, de
cette première défaite à domicile de la
saison en L 1, contre Nancy ?
– On n’a pas été bons. Ce sont des choses qui
arrivent, mais on n’a pas le droit de commettre
autant d’erreurs individuelles. Face à Nancy, ces
erreurs nous ont tués.
– Comment expliquer que les joueurs les
plus réguliers aient commis autant de
maladresses ?
– C’est un peu ce qui me dérange car ils n’en ont
pas l’habitude. Sur le premier but, il y a un
manque de communication entre Itandje et
Demont. Sur le second, Hilton commet une grosse
faute et Coulibaly, ensuite, ne met pas Zerka hors
PAGE 2
jeu, comme il en avait la possibilité. Toutes ces
erreurs se paient cash au haut niveau.
– Après le match, étiez-vous en colère ou
aviez-vous senti ce qui allait se passer ?
– Je n’ai rien senti venir. Simplement, nous
n’avons pas su prendre le match comme il le fallait. Il y a eu trop de passivité. Par moments, j’ai vu
ressurgir les vieux démons de la saison passée,
quand nous étions en réaction plutôt qu’en
action. Mais pour moi, cela reste quand même un
accident.
– Un accident toutes les vingt journées,
ce n’est pas très grave…
– Non, mais c’est embêtant. C’est pourquoi j’ai
eu une grosse discussion (hier après-midi) avec
les joueurs. J’ai regardé le matin la cassette du
match et j’avais plein de choses à leur dire.
En priorité !
– Vous leur avez parlé de votre grosse difficulté à rencontrer les équipes aux
défenses renforcées ?
– Nous avons peut-être un surplus de motivation
contre les grandes équipes comme Paris ou Marseille. Mais si on veut aller au bout de notre aven-
ture, il faut être motivé de la même façon contre
toutes les équipes. Une victoire contre Nancy,
ça vaut trois points, comme contre Lyon ou Paris.
Alors j’attends de mon équipe qu’elle soit plus
régulière, plus concentrée et plus motivée.
– Avez-vous noté un excès de confiance
de leur part ?
– J’espère que non. Mais il est difficile d’être
dans leur tête ou dans leur ventre. Cela dit, extérieurement, je n’ai pas noté un manque de motivation. Les prochains matches me diront si je me
suis trompé !
– Êtes-vous déçu de ne pas trouver un
relais, un porte-voix sur le terrain ?
– C’est difficile de trouver quelqu’un qui puisse
assumer cette fonction. Face à Nancy, à part
Pierre-Alain Frau et Seydou Keita, personne
n’était dedans.
– Cette défaite a-t-elle vexé vos joueurs ?
– Je l’espère ! Encore une fois, si on veut aller
loin, il va falloir se mettre à gagner beaucoup plus
de matches à l’extérieur.
– Votre prochain déplacement vous
envoie à Auxerre, une formation que vous
avez étrillée (7-0) à l’aller. Le contexte va
être assez particulier…
– … Si mes joueurs ne savent pas qu’il va y avoir
un esprit de revanche de la part des Auxerrois,
c’est à désespérer de tout. Je ne suis même pas sûr
que je vais leur en parler. S’ils ne comprennent
pas ça, ils ne comprendront jamais rien au film.
– Allez-vous procéder à des changements ?
– Sûrement ! Déjà, Alou Diarra est un peu
malade. Ensuite, il y a des garçons qui ont besoin
de jouer. Alors, oui, il y aura des retouches. Si je
m’en tenais à l’analyse du match contre Nancy, je
pourrais faire au moins neuf changements. Maintenant, je ne veux pas non plus condamner ce
groupe qui, pendant les six premiers mois de la
saison, a réalisé de belles choses, tant en L 1
qu’en Coupe de l’UEFA.
– On vous sent quand même un peu
agacé.
– Il va y avoir une remise en cause pour tout le
monde. Il y a beaucoup de choses à régler et je
vais m’employer à recadrer tout ça… »
JEAN-PHILIPPE COINTOT
SAMEDI 14 JANVIER 2006
Bleu
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Noir
Jaune
3
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
FOOTBALL LIGUE 1 (22 journée)
e
Les confrontations directes entre les neuf prétendants à l’Europe
2e
Bordeaux
22e j.
((21-22
22 jjanvier)) 24e j.j (28
((28-29
29 janvier)
j
) 25e j.j ((44 féffévrier)
évrier))
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Pts (aujourd
(
’hui
hui et demain) 23e j.j (21
reçoit
Lens
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à
Monaco
36
3e
Auxerre
35
4e Paris-SG
34
5e Lens
33
6e Lille
33
Classement
reçoit Lens
27e j.j ((18
18 féfévrier)
fév
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28e j.j ((25
25 féfévrier)
fév
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va à Auxerre
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va à Bordeaux
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Saint-Étienne 33
Monaco
32
reçoit Bordeaux
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Marseille
32
reçoit Rennes
Rennes
32
va à Marseille
30e j.j (11
( mars))
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reçoit Auxerre
va à Monaco
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reçoit Lille
va à Marseille
reçoit Lille
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va à Auxerre
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( mars))
33e j.j (1
(1er avril))
va au Paris-SG
reçoit Bordeaux
reçoit Monaco
va à Bordeaux
34e j.j (8
( avril))
35e j.j (15
( avril))
reçoit St-ÉÉtienne va à Lille
reçoit Lens
reçoit St-ÉÉtienne va à Lille
36e j.j (29
( avril))
37e j.j (6
( mai))
38e j.j (13
( mai))
reçoit Marseille
reçoit Marseille
va à Lens
reçoit Paris-SG
va à St-ÉÉtienne
va à Rennes
va à Lens
31e j.j (18
( mars))
va à Rennes
reçoit Paris-SG
8e
29e j.j (4
( mars))
reçoit Rennes
reçoit St-ÉÉtienne va à Lille
7e
10e
26e j.j ((11
11 féfévrier)
fév
évrier))
reçoit Rennes
reçoit Auxerre
va à Auxerre
reçoit Monaco
va à Bordeaux
reçoit Paris-SG
va à St-ÉÉtienne
reçoit Marseille
va à Monaco
va à Rennes
va à St-ÉÉtienne
reçoit Lille
reçoit Bordeaux
va à Lens
reçoit Lens
va à Rennes
reçoit Rennes
va à Bordeaux
va à Auxerre
reçoit Paris-SG
va à St-ÉÉtienne
reçoit Lille
Qui veut
être
deuxième ?
Les dauphins de Lyon ne le restent jamais
longtemps. Ils coincent les uns après les autres.
compacité des positions et du niveau
incertain de ce drôle de Championnat. Marseille concentre tous les
symboles de cette lutte pour la deuxième place : en ayant perdu un
match sur trois, en ne s’étant jamais
classé au-dessus de la septième
place et en présentant une différence
de buts négative, on peut encore
rêver à la Ligue des champions. Estce que la Ligue des champions, en
retour, rêvera de cette représentation française ? C’est une autre
question, six mois après l’échec de
Monaco en tour préliminaire face au
Betis Séville.
Des attaques
en panne
« Je crois beaucoup
en Lille »
Qui sera deuxième du Championnat ? C’est la question posée à
Yves Colleu. L’ancien adjoint de Paul Le Guen à Lyon, aujourd’hui
consultant surCanal +, estime évidemmentque neuféquipes sont
encore capables d’atteindre cet objectif. Mais il en distingue une :
Lille. Pour lui, c’est sûr, la régularité et la cohérence de la politique
du LOSC finiront par payer.
« ESTIMEZ-VOUS que le Championnat est terminé ?
– Pour ce qui concerne la première
place, oui. Il est fini sans discussion
possible. Le discours normal voudrait
qu’on dise qu’un grain de sable peut
tout enrayer. C’est un discours convenu. Lyon possède 14 points d’avance
sur Bordeaux. Lyon est champion.
– N’est-ce pas un peu tôt pour
l’affirmer ?
– Non. Pour qu’un adversaire
revienne, il faudrait que Lyon perde
cinq fois et que cet adversaire ne commette pas d’erreurs. Je n’ai donc aucun
problème à le dire, j’affirmais d’ailleurs
la même chose il y a trois mois.
– Cette domination est-elle
inquiétante ?
– Oui et non. On s’est longtemps
plaints de ne pas avoir d’équipe
capable de rivaliser avec les grands
d’Europe. C’est désormais le cas. Il en
faudrait maintenant deux ou trois
autres.
– Trouvez-vous ce Championnat
intéressant ?
– Oui, parce qu’il y a un suspense pour
les accessits.
– Justement aucun poursuivant
ne semble se dégager contrairement aux années précédentes.
Pourquoi ?
– Tout est effectivement serré
puisque neuf équipes sont capables de
terminer aux places d’honneurs. Et je
ne compte pas Le Mans et Nancy qui
n’ont que huit points de retard sur Bordeaux. C’est sans doute une première
d’avoir autant de clubs en course après
vingt journées de Championnat. Il y a
un véritable nivellement. Tout le
monde peut battre tout le monde, à
l’exception de Lyon. La différence est
tout simplement sportive. Si un club
était parvenu à enchaîner une série de
victoires, il se serait sans doute échappé. Il y a quinze jours, on disait que
Lens pouvait être celui-là. Ce n’est plus
vraiment le cas depuis sa défaite
contre Nancy.
« Saint-Étienne
risque de souffrir »
– Il y a une logique : c’est le plus
riche qui domine.
– L’argent ne fait pas tout. Lyon est un
club très stable avec une progression
et une construction régulière. Une
équipe arrivera peut-être à gagner le
Championnat la saison prochaine mais
peinera sans doute à confirmer. On a
vu par exemple le Paris-SG terminer
deuxième une année et lutter pour le
maintien la saison suivante. Et même
si Marseille était à un point de Lyon, on
ne pourrait pas dire que l’OM est au
niveau de Lyon. Il faudra du temps
pour que Lyon soit sérieusement
concurrencé. Il faut que les clubs le
comprennent et apprennent la
patience.
– Ne pensez-vous pas que les
concurrents sont trop frileux et
manquent d’ambition dans le
jeu ?
– Chacun fait avec les moyens de son
groupe. Si Lyon présente un visage
aussi séduisant, c’est qu’il peut le faire,
qu’il possède les meilleurs joueurs du
Championnat. C’est la moindre des
choses de bien jouer quand on possède
Bordeaux et Saint-Étienne ont
marqué moins d’un but par match,
personne d’autre que Lyon, en L 1,
n’a atteint la moyenne « vertigineuse » de 1,5 but par match. Les
meilleurs buteurs du deuxième du
Championnat de France, Darcheville
et Chamakh, ont inscrit trois buts
chacun après 21 journées.
Mais si l’heure n’est peut-être pas
venue de se découvrir, elle est venue
de jouer cartes sur table : la 22e journée va nourrir l’actualité de cette
bataille pour la deuxième place, avec
Auxerre-Lens et Monaco-Bordeaux,
ce soir, Marseille-Rennes, demain.
Le deuxième risque de changer,
encore, et Lyon aura besoin d’un
rétroviseur plus grand encore.
VINCENT DULUC
AUJOURD’HUI
17 H 15
Nancy - Lyon (0-1)
(Canal +)
20 HEURES
un aussi bel effectif. D’autres travaillent bien, je pense notamment à Lille
qui, avec des moyens et une philosophie différents, est relativement
constant depuis deux ou trois ans.
– Quel est votre favori pour
cette deuxième place ?
– Je crois beaucoup en Lille, même si
l’absence de Makoun, qui est parti à la
CAN, peut être préjudiciable. Marseille
et Monaco ont un potentiel intéressant.
– Et Paris ?
– Sur le match d’hier, non. J’ai commenté le match. Les techniciens qui
étaient avec moi avaient assisté la
semaine dernière à Auxerre-Monaco,
où les deux équipes ont montré de très
belles choses. Ils m’ont dit que sur le
match d’hier Paris était très loin. De
plus, le Paris-SG possède un calendrier
difficile, il va recevoir tous les gros.
Comme il ne gagne pas à l’extérieur, le
moindre accrochage à domicile le
plongera dans une situation difficile.
Pour avoir le plus de chances de se hisser sur le podium, il faut gagner à
domicile. C’est peut-être pour cette
raison que Saint-Étienne risque de
souffrir au final. Depuis quelques
matches, les Verts peinent à GeoffroyGuichard.
– Vous voyagez de temps en
temps à l’étranger. Quelle image
a notre Championnat ?
– Il s’exporte mal médiatiquement.
Sur les chaînes étrangères, vous voyez
les Championnats italien, anglais,
espagnol puis les Championnats français et allemand alors que ce dernier
est incontestablement le plus spectaculaire avec beaucoup de buts et des
stades pleins. Mais ça ne veut pas dire
qu’il se vend bien. En revanche, la L 1
est très appréciée des spécialistes. »
GUILLAUME DUFY
Auxerre - Lens (0-7)
Le Mans - AC Ajaccio (0-0)
Lille - Sochaux (0-0)
Monaco - Bordeaux (0-1)
Nantes - Nice (1-1)
Strasbourg - Metz (0-0)
(Ces six matches sur Foot +.)
DEMAIN
18 HEURES
Paris-SG - Troyes (1-1)
(Canal 0+ Sport)
Saint-Étienne - Toulouse (1-1)
(Foot +)
20 H 45
Marseille - Rennes (2-3)
(Canal +)
Entre parenthèses, le score du
match aller (4e journée).
Classement
Pts J. G. N. P. p.
— — — — — —
1. Lyon
50 21 15 5 1 36
2. Bordeaux 36 21 9 9 3 18
3. Auxerre 35 21 11 2 8 28
4. Paris-SG 34 21 10 4 7 26
5. Lens
33 21 7 12 2 29
6. Lille
33 21 9 6 6 28
7. Saint-Étienne 33 21 8 9 4 20
8. Monaco 32 21 9 5 7 21
9. Marseille 32 21 9 5 7 23
10. Rennes 32 21 10 2 9 24
11. Nancy
28 21 8 4 9 22
12. Le Mans 28 21 8 4 9 19
13. Nantes 26 21 7 5 9 20
14. Nice
26 21 6 8 7 16
15. Troyes 25 21 6 7 8 19
16. Toulouse 25 21 7 4 10 20
17. Sochaux 22 21 5 7 9 14
18. Metz
14 21 2 8 11 11
19. AC Ajaccio 13 21 2 7 12 10
20. Strasbourg 12 21 1 9 11 11
c.
—
14
11
23
20
17
16
13
16
24
30
17
17
22
19
24
26
22
30
27
27
Diff.
—
+22
+7
+5
+6
+12
+12
+7
+5
-1
-6
+5
+2
-2
-3
-5
-6
-8
-19
-17
-16
PROCHAINE JOURNÉE. – Samedi
21 janvier, 17 h 15 : AC Ajaccio Marseille (Canal +) ; 20 heures :
Bordeaux - Strasbourg, Metz Nantes, Nice - Paris-SG, Rennes Nancy, Sochaux - Saint-Étienne, Toulouse - Lille, Troyes - Le Mans (ces
sept matches sur Foot +) ;
dimanche22 janvier, 18 heures :
Lens - Monaco (Canal + Sport) ;
20 h 45 : Lyon - Auxerre (Canal +).
SAMEDI 14 JANVIER 2006
PAGE 3
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
YVES COLLEU, l’ancien adjoint de Paul Le Guen, parie sur le LOSC.
Mercredi soir, Auxerre a confirmé l’instabilité de la place de dauphin cette saison : l’AJA de Baptiste Martin (à droite) a dû céder la deuxième place à des Girondins victorieux grâce au but d’Alejandro Alonso.
(Photo Patrick Boutroux)
Bleu
Mais ce constat que tout est encore
possible, même pour les médiocres,
n’a pas seulement des effets négatifs. Le fait même que l’espoir soit
mieux partagé que le talent, en
Ligue 1, provoque une activité
intense dans le mercato, qui peut
rééquilibrer les équipes et les ambitions. On imagine, ainsi, que
Monaco sera plus fort, on sent que
Marseille va augmenter sa menace
offensive, et on souhaite, pour
Jacques Santini, que Jean-Claude
Hamel et Gérard Bourgoin, à
Auxerre, cessent de placer l’argent
des transferts là où est l’écureuil.
Dans un Championnat où tout le
monde « est bien en place », pour
reprendre une terminologie lassante
qui s’applique surtout, au fond, aux
positions de Lyon et des trois relégables, on peut aussi nourrir l’illusion que la lutte pour le billet et le
strapontin en Ligue des champions
récompensera l’équipe la moins
économe de son jeu. Car tandis que
Jaune
Rouge
Jaune
ON VERRA PEUT-ÊTRE, à la fin de
la saison, une équipe française se
qualifier pour la Ligue des champions en ayant perdu un match sur
trois en Ligue 1. C’est à la fois une
éventualité effrayante et raisonnable : parmi les neuf équipes qui se
tiennent en quatre points et semblent, après 21 journées, se disputer
les deuxième et troisième places,
quatre ont atteint ou dépassé ce
total (sept défaites pour Monaco et
Marseille, huit pour Auxerre, neuf
pour Rennes), et deux n’en sont pas
loin (six défaites pour le PSG et Lille).
À chacun ses calculs : pendant que
neuf équipes, au fond, n’en reviennent pas d’être encore en course
avec des bilans aussi incertains,
pendant que le constat du même
nombre de points d’écart (14) entre
le 1er et le 2e qu’entre le 2e et le 17e dit
beaucoup du nivellement par le bas
dans la compétition nourricière du
football français, il s’agit de se
demander à quelle journée Lyon sera
champion. Pour l’instant, cela pourrait se situer aux alentours du 8 avril,
au soir de la 34e journée. Mais l’OL
est capable de publier les bans plus
tôt encore dans le printemps.
Un an après que Lille a combattu la
hiérarchisation par les budgets en
arrachant une deuxième place qui
devait tout à sa régularité et à sa
force de caractère, le basculement
des dauphins successifs de poursuivants en poursuivis montre l’incapacité de la meute à regarder durablement devant elle. Comme si chaque
dauphin, depuis le début de la
saison, était voué à être immédiatement rejoint par ses limites et par ses
semblables.
Mais si tout le monde ou presque
paraît encore capable d’être
deuxième, tout le monde ne l’a pas
été, non plus. Depuis le début du
Championnat, en tenant compte de
la différence de buts, sept équipes
ont occupé la deuxième place. Le
PSG (huit journées), Auxerre (cinq
journées) et Bordeaux (quatre journées) en ont été les locataires les
plus constants, bien plus que Lens
(deux journées). Pour les trois autres,
il s’agissait seulement d’un accident
de parcours : Nantes (1re journée), Le
Mans (7e journée) et surtout Lyon
(4e journée) ne faisaient que passer.
Les sommets respectifs, cette saison,
de Lille (4e), Monaco (5e), Marseille
(7e) et Rennes (8e), inférieurs au
positionnement de Saint-Étienne
(3e), donnent une mesure de la
Noir
Bleu
Noir
Dans le Championnat
de Ligue 1, personne
d’autre que Lyon ne peut
être premier,
et c’est comme si
personne n’avait envie,
non plus, d’être
deuxième : très loin
derrière l’OL,
les neuf dauphins
se tiennent en quatre
points. C’est bon pour
le suspense, mauvais
pour le niveau
de la représentation
française en Ligue
des champions.
4
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
FOOTBALL LIGUE 1 (22 journée)
e
TOTAL
AUJOURD’HUI
17 H 15
NANCY
CLASSEMENT
LYON
20 HEURES
AUXERRE
LE MANS
LILLE
MONACO
NANTES
STRASBOURG
LENS
AC AJACCIO
SOCHAUX
BORDEAUX
NICE
METZ
(0-7)
(0-0)
(0-0)
(0-1)
(1-1)
(0-0)
DEMAIN
18 HEURES
PARIS-SG
SAINT-ÉTIENNE
TROYES
TOULOUSE
(1-1)
(1-1)
20 H 45
MARSEILLE
Pts
J.
(0-1)
RENNES
(2-3)
e
Entre parenthèses, le score du match aller (4 journée).
DOMICILE
MATCHES
G.
BUTS
N.
P.
p.
c.
EXTERIEUR
MATCHES
diff.
J.
G.
BUTS
N.
P.
p.
MATCHES
c.
J.
G.
La griffe des Lionceaux
BUTS
N.
P.
p.
c.
1. Lyon
50
21
15
5
1
36
14
+22
10
8
1
1
16
9
11
7
4
0
20
5
2. Bordeaux
36
21
9
9
3
18
11
+7
10
6
3
1
9
4
11
3
6
2
9
7
3. Auxerre
35
21
11
2
8
28
23
+5
10
8
0
2
20
6
11
3
2
6
8
17
4. Paris-SG
34
21
10
4
7
26
20
+6
11
8
1
2
21
9
10
2
3
5
5
11
5. Lens
33
21
7
12
2
29
17
+12
10
5
4
1
18
6
11
2
8
1
11
11
6. Lille
33
21
9
6
6
28
16
+12
11
7
2
2
15
3
10
2
4
4
13
13
7. Saint-Étienne
33
21
8
9
4
20
13
+7
11
4
6
1
13
6
10
4
3
3
7
7
8. Monaco
32
21
9
5
7
21
16
+5
10
5
3
2
11
5
11
4
2
5
10
11
9. Marseille
32
21
9
5
7
23
24
-1
11
6
4
1
15
10
10
3
1
6
8
14
10. Rennes
32
21
10
2
9
24
30
-6
10
6
1
3
17
14
11
4
1
6
7
16
11. Nancy
28
21
8
4
9
22
17
+5
11
4
4
3
15
8
10
4
0
6
7
9
12. Le Mans
28
21
8
4
9
19
17
+2
11
7
2
2
17
6
10
1
2
7
2
11
13. Nantes
26
21
7
5
9
20
22
-2
11
5
3
3
13
9
10
2
2
6
7
13
14. Nice
26
21
6
8
7
16
19
-3
11
4
3
4
9
9
10
2
5
3
7
10
15. Troyes
25
21
6
7
8
19
24
-5
10
4
5
1
10
7
11
2
2
7
9
17
16. Toulouse
25
21
7
4
10
20
26
-6
10
5
2
3
11
8
11
2
2
7
9
18
17. Sochaux
22
21
5
7
9
14
22
-8
11
3
4
4
7
9
10
2
3
5
7
13
18. Metz
14
21
2
8
11
11
30
-19
10
2
3
5
6
12
11
0
5
6
5
18
19. AC Ajaccio
13
21
2
7
12
10
27
-17
10
1
5
4
5
9
11
1
2
8
5
18
20. Strasbourg
12
21
1
9
11
11
27
-16
11
0
5
6
4
14
10
1
4
5
7
13
Après Mevlut Erding et Benjamin Genghini, un troisième Sochalien,
Badara Sene, a marqué son premier but, la semaine dernière, à l’occasion de
son 1er match en L1 ! Sept autres joueurs avaient connu la même réussite
cette saison dont un seul, le Bordelais Pierre Ducasse, était en fait aussi
inexpérimenté que les Doubistes.
1er but à l’occasion du 1er match en L1 cette saison
Erding (Sochaux, 15e j.)
Genghini (Sochaux, 16e j.)
Sene (Sochaux, 20e j.)
DDucasse (B
(Bordeaux,
d
1re j.)
j)
De Melo (Le Mans, 1re j.)
Carew (Lyon, 1re j.)
Fred (Lyon, 6e j., 2 buts)
Ahn (Metz, (1re j.)
Gimenez (M
Gi
(Marseille,
ill 5e j.j)
Di Vaio (Monaco, 20e j.)
LES CINQ DERNIÈRES SAISONS
Auxerre - Lens
Le Mans - AC Ajaccio
Lille - Sochaux
Marseille - Rennes
Monaco – Bordeaux
Nancy - Lyon
Nantes - Nice
Paris–SG - Troyes
Saint–Etienne - Toulouse
Strasbourg - Metz
00–01 01-02 02–03 03–04 04-05
3–2
1–0
0–0
2-0
3-0
—
—
—
0–1
—
—
1–2
1-0
2-0
0-0
0–1
2-1
2-0
2-0
3-1
2-2
3-1
0-1
2-0
1-1
—
—
—
—
—
—
—
0–0
3–1
0–1
0–0
0–0
0–1
3–1
—
—
4–2
—
—
—
—
0–2
—
0-0
3–1
Stade Marcel-Picot
17 : 15
Nancy
18
Biancalani
28
Puygrenier
7
Berenguer
M. Diarra
11
1
Lécluse
Bra
racigliano
aaciglia
cigli
cap.
Zerka
SAMEDI 21 JANVIER
17 H 15
AC Ajaccio - Marseille (Canal +)
20 HEURES
Bordeaux - Strasbourg
Metz - Nantes
Nice - Paris-SG
Rennes - Nancy
Sochaux - Saint-Étienne
Toulouse - Lille
Troyes - Le Mans
(ces sept matches sur Foot +)
DIMANCHE 22 JANVIER
18 HEURES
Lens - Monaco (Canal + Sport)
Da Costa
17 H 15
Bordeaux - Lens (Canal +)
20 HEURES
Auxerre - Rennes
Le Mans - Toulouse
Marseille - Sochaux
Nancy - AC Ajaccio
Nantes - Troyes
Saint-Étienne - Nice
Strasbourg - Paris-SG
(ces sept matches sur Foot +)
DIMANCHE 29 JANVIER
18 HEURES
Lille - Metz (Canal + Sport)
20 H 45
LIGUE 2
(22e journée, match décalé)
Voir page 9.
MARDI 17 JANVIER
COUPE DE LA LIGUE
(quarts de finale)
21 HEURES
Nice - Bordeaux (France 3)
Guingamp (L 2) - Le Mans
MERCREDI 18 JANVIER
COUPE DE LA LIGUE
(quarts de finale)
17 HEURES
Nancy - AC Ajaccio (France 2)
21 HEURES
Toulouse - Monaco (France 2)
Stadium Lille-Métropole
LIGUE 2
(23e journée, match décalé)
Voir page 9.
Coupeet
et
Cool
Co
13
20
Grichting
Berson
Luyindula
Sans Juninho
ni Malouda
Alors que Gérard Houllier envisageait de le
titulariser, Malouda, qui aurait effectué son
retour après un mois et demi d’absence, a dû
déclarer forfait (gastro-entérite). Outre Réveillère, Abidal et Diatta, Juninho, victime d’un
tacle appuyé de Cana, mercredi soir, contre
Marseille (2-1), et qui souffre d’une grosse
contusion à la cheville droite, sera absent.
Pedretti et Clément sont en lice pour le remplacer avec avantage au premier. – C. C.
20
Isabey
cap.
12
5
Schmitz
h
16
19
Bodmer
Malicki
7
Ilan
Défense à cinq
2
13
16
1
Richeer
et
ert
Waarmuz
rmuz
4
4
25
Buhler
17
7
15
Maicon
Meriem
Les cinq derniers matches : G. N. G. P. N.
Remplaçants : Biancarelli (g.) (16), Cubilier
18) ou Veigneau (31), Sorlin (11) ou D. Perez
(5), Plasil (6), Maurice-Belay (28) ou Gigliotti
(22).
Entraîneur : F. Guidolin.
Absents : Squillaci (cuisse), Gerard (tendon
d’Achille), Roma (hernie), Chevanton (genou),
Adebayor (CAN), Lescure, Gakpe, Mangani
(choix de l’entraîneur).
Suspendu : aucun.
Squillaci (cuisse) forfait, Maicon (cheville),
remis, devrait débuter en défense. Au milieu,
Meriem sera sans doute décalé sur le côté
pour permettre au duo Di Vaio - Vieri de faire
ses premiers pas en attaque. Et booster
l’équipe dont Guidolin attend la réaction après
la piètre prestation contre Strasbourg (1-1).
– E. Ba.
5
16
Kant
nté
Béria
28
9
Loué
Tum
23
Cassard
a
assa
assar
3
Devaux
20
18
Diané
Johansen
2
7
Deroff
A. Farnerud
Les cinq derniers matches : N. G. P. P. N.
Remplaçants : Puydebois (g.) (1), R. Faty
(25), Krebs (12), Carlier (29), Schneider (33).
Entraîneur : J. Duguépéroux.
Absents : Bellaïd (cheville), P. Farnerud
(adducteurs), Arrache (reprise), Si. Keita
(convalescent), Hosni (claquage), Gmamdia,
Hagui, Boka (CAN).
Suspendu : aucun.
P. Farnerud forfait
Match couperet pour les hommes de
Duguépéroux, qui espèrent faire fructifier le
point rapporté de Monaco. Outre Bellaïd, ils
seront privés de P. Farnerud, dont le forfait
devrait être pallié numériquement par le jeune
Gameiro, performant à chacune de ses apparitions. – M. K.
Medjani
4
Méniri
n
24
1
12
Wimbée
Wi
Pimenov Proment
5
cap.
8
Borbiconi
Youla ou
20
Gueye (11)
Huszti
17
Bassong
ou Bong (33)
Gameiro
24
Mavuba
Planus
an
16
21
Ramé
cap.
11 Br. Cheyrou
6
Smicer
Jurietti
ou Laslandes (7)
Les cinq derniers matches : G. P. N. N. G.
Remplaçants : Roux (g.) (1), Denilson (22)
ou Francia (10), Laslandes (7) ou Smicer
(11), Perea (12), Henrique (3).
Entraîneur : Ricardo.
Absents : Chamakh (CAN), Jemmali (mollet),
Ducasse (pied), Paulo Costa (essai), Valverde,
Marange, Lavie (choix de l’entraîneur).
Suspendu : aucun.
Sans Jemmali
Si Ramé et Afanou sont de retour, la défense
perd Jemmali, qui ne peut prendre de risques,
avec sept points de suture sur le mollet.
Faubert va descendre d’un cran, ce qui laisse
son couloir à Alonso, une association essayée
à l’entraînement. Smicer pourrait faire sa
rentrée en retrouvant un poste axial, mais
Ricardo peut renouveler sa confiance à
Laslandes, toujours utile en deuxième attaquant. Devant, Darcheville paraît incontournable. – L. L.
PARIS-SG - TROYES (demain)
Les cinq derniers matches : N. N. G. P. P.
Remplaçants : Marichez (g.) (30), Morisot
(29), Ahn (19), Bong (33) ou Bassong (17),
Gueye (11) ou Mo. N’Diaye (25).
Entraîneur : J. Muller.
Absents : Ouadah (cuisse), Zewlakow (essai
en Angleterre), Renouard (douleur pubienne),
Pompière, Walter (rééducation), Djiba,
Agassa, Chérif Touré (CAN), Paisley, Belson,
Contout, Agouazi, Mihoubi (choix de l’entraîneur).
Suspendu : Obraniak
Des recrues attendues
Pimenov et Youla, les deux recrues messines,
figurent dans le groupe des dix-sept joueurs
retenus par Muller. Hier, le second attendait la
lettre de sortie de la Fédération turque pour
être qualifié. Ouadah out, Pimenov devrait
soutenir les deux attaquants. Obraniak expulsé
en Coupe de France le week-end dernier ne
figure pas dans le groupe. – R. R.
Prix des places : 8, 18, 25 et 30
PAGE 4
REMPLACÉ À LA 77 MINUTE du match contre
Toulouse (0-1) par Semak, Rothen ne jouera pas
contre Troyes, demain, au Parc des Princes. Le milieu
international du PSG souffre d’un décollement musculo-aponévrotique de la cuisse gauche qui le tiendra
éloigné des pelouses trois semaines environ. Le
milieu parisien était de toute façon déjà suspendu
pour affronter Nice, samedi prochain. Il aura donc le
temps de se rétablir avant de reprendre la compétition. Son absence devrait profiter au jeune Uruguayen Christian Rodriguez, écarté à Toulouse
« pour des raisons conjoncturelles », dixit Guy
Lacombe, « mais pas définitives ». Paulo César, lui,
ne sera pas prêt avant le match à Nice. – D. D.
L’équipe probable : Letizi – B. Mendy, Rozehnal,
Yepes, Armand – Pancrate, Dhorasoo, M’Bami,
Rodriguez – Landrin – Pauleta.
Amzine et Tourenne
rentrent
PAR RAPPORT À L’ÉQUIPE qui s’est imposée mercredi face à Lille (1-0), Jean-Marc Furlan apporte
quelques retouches, essentiellement au milieu. Pour
remplacer Dallet, blessé à un mollet, et Boskovic, plutôt transparent et qui rejoint le banc des remplaçants,
il a fait appel à Tourenne et Amzine. Le premier, indisponible depuis le début de l’année, ne ressent plus de
douleur aux adducteurs et le second rentre du Maroc
où le sélectionneur national ne l’a finalement pas
retenu pour disputer la CAN. Devant, Georges Ba
pourrait débuter la rencontre pour permettre à Nadé
de souffler un peu. – J.-P. K.
L’équipe probable : Le Crom – Montero,
Boucansaud, Faye, Dujeux – Matuidi – Tourenne,
Amzine – Nivet – Grax, G. Ba.
Nice
24
Fanni
11
28
Capoue
17
29
14
Bagayoko
Keserü ou
Diallo (13)
DDelhommeau
m
ouu Guillon
o (24)
1
En direct sur Foot +
20 : 00
Arbitre : M. Cailleux
12
27
Afanou
e
2
14
Le Pen
27
Stade de la Beaujoire-Louis-Fonteneau
Signorino
9
Metz Rothen forfait
Arbitre : M. Piccirillo
19
José Pasqualetti n’a pas bouleversé l’équipe
pour sa prise de fonctions. Les absences de
Jabi et Diawara, partis à la CAN, et de Saïfi
(tendinite), alors que Chafni n’a pas totalement récupéré, le contraignent à œuvrer dans
la continuité. On note toutefois le retour de
Porato dans le but et la présence des cinq
Brésiliens. – D. F.
Balmont
11
17
S. Traoré
19
6
16
Gréégoriin
inii
Vahirua Echouafni
LLaaandreau
nndreau
drea
Toulalan Dimitrijevic
13
4
cap.
8
Abardonado
Cetto
Roudet ou
26
26
8
Bamogo Bellion (18) Rool
2
15
Da Rocha
Varrault
Savinaud ou
cap.
Leray (35)
Les cinq derniers matches : P. N. N. P. G.
Remplaçants : Heurtebis (g.) (16),
Leray (35) ou Savinaud (15), Guillon (24) ou
Pierre (5), Ca (23) ou Diallo (13), Rossi (25).
Entraîneur : S. Le Dizet.
Absents : Quint (reprise), Norbert (genou),
Glombard (pied), Bouguerra (lumbago), Faé
et Yapi (CAN), Mhadhbi, Viveros, Thicot (choix
de l’entraîneur).
Suspendu : aucun.
Signorino reprend
la main
Deux retours dans un groupe élargi à dix-huit :
Toulalan, qu’un genou douloureux avait écarté
à Ajaccio (0-2), et Signorino. Blessé à la main
gauche (fracture d’un doigt), l’ancien Messin
n’a pas encore joué en 2006. Incertitude pour
Bamogo, qui a reçu un coup à l’entraînement.
Rossi, devrait s’asseoir sur le banc lors de sa
première apparition à la Beaujoire. – P. C.
Prix des places : 7, 15, 25, 30 et 40
En direct sur Foot +
Les cinq derniers matches : G. P. P. G. P.
Remplaçants : Trevisan (g.) (16), Robin (5),
Danjou (13), Chafni (21), Mandrichi (12).
Entraîneur : J. Pasqualetti.
Absents : K. Diawara, Jabi (CAN), Saïfi
(tendinite), Becas, Merlin, Bastien, Scarpelli,
Abdoun, Anzité, Lucchini (choix de l’entraîneur).
Suspendu : aucun.
Remplaçant à Rennes, Hautcœur retrouve sa
place au milieu. Les Manceaux chercheront
leur voie sur les côtés avec Chiumiento ou
Matsui. « Loin de nous la pensée que ce sera
un match facile face aux Ajacciens sûrement
revanchards, prévient Hantz. Il faut toujours
craindre le choc psychologique sur le premier
match d’un nouvel entraîneur. » – Ch. L.
Faubert
14
21
25
Collin
Porato revient
5
Di Vaio
13
Dzodic
Hautcœur d’entrée
3
Darcheville
Zikos
Squillaci forfait
Dominique Bijotat a emmené dix-sept joueurs
à Lille, dont Mézague. L’ancien Montpelliérain
pourrait jouer une partie du match. Pour le
reste, le coach sochalien sera, une nouvelle
fois, obligé de modifier sa défense après le
forfait de Josse qui devrait être suppléé par
Calvé. – C. M.
20 : 00
Lacour
cap.
Vieri
28
André Luiz
1
Poraato
ao
18
7
Rocchi
28
Les cinq derniers matches : P. G. P. G. P.
Remplaçants : Roche (g.) (16), Pinault (23),
Fischer (24), Ekhosuehi (29), Douillard (26).
Entraîneur : F. Hantz.
Absents : Bonnart (pied), Lucau (genou),
Périatambée (reprise), Romaric, Is. Bangoura
(CAN), Lavecchia, Gormond, Choplin,
N’Dzomo, Lisembart, Loriot (choix de l’entraîneur).
Suspendu : aucun.
18
Fernando
36
Bernardi
Prix des places : 8, 18, 20, 23 et 26
Strasbourg
8
Alonso
9
Lucas
Chiumiento
Bordeaux Nantes
Arbitre : M. Bré
23
Modesto
Défense modifiée
Bodmer, blessé, et Cabaye, suspendu, absents
à Troyes (0-1), sont de retour. Le premier
prendra probablement la place de Chalmé, le
second celle de Dumont, qui souffre d’un
genou. Moussilou, ménagé lors de la dernière
journée, devrait être titularisé en pointe,
soutenu par Acimovic. La défense restera
inchangée. – M. Bo.
Givet
cap.
En direct sur Foot +
Kapo
Edson
Fanchone
4
Rodrigo Antonio
to
cap.
Carlos
r
Prix des places : 6,40, 11,40, 22, 27 et 32
20 : 00
32
Af
Afolabi
Les cinq derniers matches : N. N. P. P. N.
Remplaçants : Martinovic (g.) (1), Sow (24),
Mézague (10) ou Sène (13), Meghni (31) ou
Dagano (19), Quercia (33) ou Ben. Genghini
(23).
Entraîneur : D. Bijotat.
Absents : Lonfat (claquage), Boudarène
(ischio-jambiers), Erding, Josse (cuisse), Daf,
So. Diawara, N’Daw, K. Touré, Zaïri (CAN).
Suspendu : aucun.
Retour de Bodmer
et Cabaye
Stade Louis-II
Veigneau ou
Cubilier (18)
Ménez
Les cinq derniers matches : P. N. G. G. P.
Remplaçants : Pichon (g.) (30), Chalmé
(21), Plestan (25), Gygax (10), Fauvergue
(13).
Entraîneur : C. Puel.
Absents : Sylva (g.), Makoun, Aboucherouane, Odemwingie (CAN), Dumont (genou),
Vitakic, Dante, Franquart, S. Robail, M. Robail,
Dernis, Barallon, Mirallas, L. Touré (choix de
l’entraîneur)
Suspendu : aucun.
6
Très déçu par la prestation défensive de son
équipe, Francis Gillot reviendra à une défense
à cinq comme il l’avait fait à Marseille (1-1).
Jussiê fera vraisemblablement les frais du
retour de Gillet en défense centrale. Il est
possible aussi que Barul soit aligné au poste
de latéral droit à la place de Demont, peu en
jambes, face à Nancy (1-2). – H. W.
Calvé
11
K. Keita
7
Hautcœur
6
10
17
25
O. Thomas
Les cinq derniers matches : G. N. G. N. P.
Remplaçants : Chabbert (g.) (1), Barul (34),
Carrière (10), Lacourt (13), Jussiê (11).
Entraîneur : F. Gillot.
Absents : Jemaa, Aruna (CAN), Brocard,
Zayatte, Lachor, Khiter (choix de l’entraîneur).
Suspendu : aucun.
18
Basa
5
Pieroni titulaire ?
31
Sène ou Miranda
Mézague (10)
23
26
Lichtsteiner
30
Gillet
Luigi Pieroni, forfait à cause d’une gastroentérite face à Bordeaux (0-1) mercredi,
pourrait être à nouveau titulaire. Sa présence
permettrait à Jacques Santini de revenir à son
traditionnel 4-4-2. Au milieu, Violeau pourrait
souffler au profit de Benoît Cheyrou, qui
retrouverait l’axe. Derrière, Jaurès supplée
Radet, qui repasse à droite. – J.-P. G.
20
7
Moussilou Dagano Pitau
ou
9
15
Meghni (31)
Acimovic
9
4
5
F. Thomas De Melo
cap.
Y. Pelé
Assou-Ekotto
Sochaux Monaco
12
2
15
Laurenti
Poulard
la
Se. Keita
18
32
Les cinq derniers matches : G. P. P. G. P.
Remplaçants : Hamel (g.) (16), Martin (34),
Violeau (6), Poyet (28), Mathis (18).
Entraîneur : J. Santini.
Absents : Sagna (cheville), Kaboul, Poyet,
Lejeune, Bolf (convalescents), Kalabane, Akalé
(CAN).
Suspendu : aucun.
14
Mou. N’ Diaye
Prix des places : 7, 12, 16, 18, 26 et 30
En direct sur Foot +
Debuchy
dje
dje
HHilton Itanddj
cap.
8
Lachuer
cap.
Radet
30
3
Thomert
8
22
Matsui
19
A. Diarra
Cousin
4
2
Les cinq derniers matches : G. N. P. G. G.
Remplaçants : Vercoutre (g.) (30), Monsoreau (24), Clément (6), Carew (9), Benzema
(19) ou Ben Arfa (18).
Entraîneur : G. Houllier.
Absents : Abidal (pied), Juninho (cheville),
F. Malouda (gastro-entérite), Réveillère
(cuisse), Diatta (CAN).
Suspendu : aucun.
Pieroni
15
Cerdan
A. Coulibaly
23
Frau
9
23
Arbitre : M. Derrien
Stade de la Meinau
TIRAGE No 4. – On joue sur les matches français, italiens et espagnols jusqu’à ce soir 19 h 45.
PACTOLE. – 1 000 000 d’euros sont proposés aux parieurs à l’occasion du tirage no 4.
HAUSSE DU CA. – Le chiffre d’affaires de La Française des Jeux s’est élevé en 2005 à près de
9 milliards d’euros (+ 4 % par rapport à 2004), dont 136 millions d’euros (+ 25 %) au Loto
Foot et 147 millions d’euros (+ 35 %) à Cote & Match.
1
26 Caçapa
Pedretti cap.
20 : 00
Lille
VENDREDI 20 JANVIER
LIGUE 1
(23e journée, matches décalés)
Voir ci-dessus.
LUNDI 23 JANVIER
1
4
14
9
Mignot
n Be. Cheyrou
Berthod
Cabaye
LIGUE 1 (23e journée)
Voir ci-dessus.
NATIONAL (21e journée, suite)
Voir page 10.
DIMANCHE 22 JANVIER
C
Cris
Prix des places : 15, 20, 30, 40, 50 et 60
Tavlaridis
COUPE D’AFRIQUE DES NATIONS
(match d’ouverture)
19 HEURES
(18 HEURES, HEURE FRANÇAISE)
Égypte - Libye (Eurosport), au Caire
LIGUE 2 (23e journée)
Voir page 9.
NATIONAL
(21e journée, match avancé)
Voir page 10.
SAMEDI 21 JANVIER
7
12
5
22
Pablo Correa devrait débuter avec la même
équipe que face à Lens (2-1), mercredi. Il a
reconduit le groupe dans son intégralité. C’est
autant une affaire de confiance que de pénurie : N’Guémo et Kroupi trop justes, Nancy ne
compte que treize pros valides. Mais les
Lorrains s’avanceront sans complexes, avec le
souvenir d’un match aller qu’ils n’avaient
perdu que dans les arrêts de jeu (0-1). – R. R.
AGENDA
LIGUE 1
(22e journée, matches décalés)
Voir ci-dessus.
LIGUE 2
(22e journée, match décalé)
Voir page 9.
LUNDI 16 JANVIER
Demont
Wiltord
Comme à Lens
PASSEURS
DEMAIN
Tiago
Duchemin
Tafforeau
cap.
1. Kahlenberg (Auxerre), 6 passes.
2. Jussiê (Lens) ; J. Leroy (Lens, parti au Beitar Jérusalem, ISR) ; Matsui (Le Mans) ;
Kalou (Paris-SG) ; Monterrubio (Rennes), 5 passes.
7. Dernis (Lille) ; Govou (Lyon) ; Rothen (Paris-SG), 4 passes, etc.
26
Kahlenberg
Les cinq derniers matches : P. G. P. G. N.
Remplaçants : Lloris (g.) (1), Jarjat (15),
Ederson (10) ou Bellion (18), An. Yahia (21),
Bigné (27).
Entraîneur : F. Antonetti.
Absents : Koné, So. Camara (CAN), Bisconti
(reprise), Fauconnier, Larbi, Moreau (convalescence), Lamatina (blessé), Dolci, Grenet,
Padovani, Tchato (choix de l’entraîneur).
Suspendu : aucun.
Les mêmes
Les dix-sept qui ont joué à Sochaux (1-1) ont
repris l’avion hier après-midi pour leur troisième sortie en une semaine. Bellion est bien
qualifié. Du coup, Antonetti s’interroge sur la
pertinence d’une rotation en attaque. Une
réflexion complexe dans la mesure où l’attaquant de West Ham n’a pas encore un match
dans les jambes. – Ja. G.
Prix des places : 8, 10, 13, 20 et 25
SAINT-ÉTIENNE - TOULOUSE (demain)
MARSEILLE - RENNES (demain)
Beaucoup
d’incertitudes
Sans Lamouchi
ni Oruma
L’INFIRMERIE STÉPHANOISE ne désemplit pas. Si
Piquionne et Perrin ne sont pas officiellement forfait,
une grosse incertitude pèse sur leur participation. Le
premier, qui souffre d’une hernie poplitée, a subi une
ponction à un genou hier matin. Il faut attendre comment son corps réagit avant de prendre une décision.
Quant au second, les examens radiographiques n’ont
pas décelé de claquage mais une petite élongation
qu’il a commencé à soigner par mésothérapie. En cas
de forfait, l’Argentin Piatti pourrait être une solution,
à condition qu’il soit qualifié. Pour ne rien arranger,
Postiga a quitté l’entraînement en raison de tendons
douloureux. Enfin, Yahia (contracture aux muscles
fessiers) et Hellebuyck, en délicatesse avec ses ischiojambiers, ont été économisés mais leur participation
semble acquise. – J.-Y. D.
L’équipe probable : Janot – Yahia, Hognon,
Z. Camara, Ab. Kamara – Fo. Diawara, Perrin ou Piatti, Dabo, Hellebuyck – Postiga, Gomis ou Piquionne.
FERNANDEZ EMMÈNE un groupe de 17 joueurs au
vert. Lamouchi est suspendu après son expulsion et
Oruma est parti jeudi à la CAN. Barthez et Carrasso
tous deux fiévreux ont été ménagés mais ils seront
présents demain. Delfim, Maoulida et Nasri ne sont
restés que vingt minutes sur le terrain pour cette
séance axée sur la récupération. Le Portugais a ressenti une douleur à un genou, Nasri souffre d’une
cheville et Maoulida se plaint des adducteurs. Aucun
des trois ne devrait cependant déclarer forfait même
si Fernandez a pris le jeune Deruda dans le groupe
pour parer une éventuelle absence. Sur le plan tactique, l’entraîneur marseillais a annoncé qu’il reviendrait à une défense à quatre éléments avec Déhu et
Cesar dans l’axe. – H. F.
L’équipe probable : Barthez – Ferreira, Déhu,
Cesar, Bonnissel – Cana, Delfim, Nasri – Maoulida,
Pagis, Ribéry.
Mansaré est parti
Edman est revenu
EXCELLENT MERCREDI contre le PSG (1-0),
Mansaré sera absent demain à Saint-Étienne. Le
milieu gauche guinéen (qui pourrait être remplacé
par Bonnet) a quitté Toulouse hier matin et a rejoint
sa sélection en vue de la Coupe d’Afrique des Nations
(20 janvier-10 février, en Égypte), que disputeront
également Santos (Tunisie) et Emana (Cameroun).
Les autres titulaires toulousains face à Paris se sont
livré à un léger décrassage hier matin, tandis que le
reste de l’effectif effectuait une séance plus musclée.
– N. S.
L’équipe probable : Revault (cap.) – Ebondo, Arribagé, Aubey, Mathieu – Batlles, Sirieix, Dieuze, Taïder, Bonnet – Moreira.
ABSENT DE DERNIÈRE MINUTE contre Le Mans
(1-0), Edman (gastro-entérite) a repris l’entraînement hier. Idem pour Monterrubio ménagé la veille.
Mvuemba (tendinite) est désormais apte. Frei,
Källström et Perrier-Doumbé ont abrégé la séance. Ils
devraient pourtant tous être du déplacement à Marseille. Isaksson (cuisse) a poursuivi son travail spécifique sans frappe ni plongeons. Il est donc forfait
comme Didot qui soigne toujours un tendon
d’Achille. – J.-D. C.
L’équipe probable : Pouplin – Perrier-Doumbé,
Adailton, J. Faty, Edman – Bourillon, Y. Gourcuff (ou
Barbosa), Källström, Briand, Monterrubio (cap.) –
Frei.
SAMEDI 14 JANVIER 2006
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
Rouge
Jaune
1. Pauleta (Paris-SG), 13 buts.
2. Cousin (Lens) ; Wiltord (Lyon), 8 buts.
4. Luyindula, Pieroni (Auxerre), 7 buts.
6. De Melo (Le Mans) ; Odemwingie (Lille) ; D. Moreira (Toulouse) ; Grax (Troyes),
6 buts.
10. Aruna, Thomert (Lens) ; Carew, Fred (Lyon) ; Niang, Ribéry (Marseille) ; Kroupi, Zerka (Nancy) ; Frei (Rennes) ; Ilan (Sochaux), 5 buts, etc.
10
Jaurès
AC Ajaccio
Arbitre : M. Ennjimi
Bleu
BUTEURS
3
Clerc
En direct sur Foot +
20 : 00
Lens Le Mans
Arbitre : M. Thual
31
3
Stade Léon-Bollée
Jaune
Monaco - Lyon (Canal +)
Fred
7
Les cinq derniers matches : N. P. G. N. G.
Remplaçants : Sorin (g.) (16), Brison (23)
ou Sarkisian (18), Chouleur (33), N’Tolla (34),
Rudolf (21).
Entraîneur : P. Correa.
Absents : D. Bakari (arrêt maladie), Kroupi
(adducteurs), Adailton (cheville et tibia),
Curbelo, Sapina (reprise), N’Guémo (tibia),
Kim, A. Keita (cheville), André Luis Silva
(genou), Diakhaté (CAN).
Suspendu : aucun.
En direct sur Foot +
Noir
Bleu
Noir
20 H 45
Lyon - Auxerre (Canal +)
SAMEDI 28 JANVIER
21
B. Gavanon
Chrétien
24e JOURNÉE
11
24
33
20 : 00
Govou
6
3
PROCHAINES JOURNÉES
14
Sarkisian ou
Brison (23)
Stade Abbé-Deschamps
Lyon Auxerre
Arbitre : M. Ledentu
8
20
23e JOURNÉE
En direct sur Canal +
5
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Noir
Jaune
Rouge
Rouge
Bleu
Rouge
Bleu
Jaune
Bleu
Jaune
PAGE 5
Noir
Noir
SAMEDI 14 JANVIER 2006
6
FOOTBALL LIGUE 1 (22 journée)
e
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
NANCY - LYON
« Tout n’est pas parfait »
GÉRARD HOULLIER, l’entraîneur de Lyon, juge son équipe perfectible. Malgré ses quatorze points d’avance.
Gérard Houllier s’était réjoui que quatre matches en quinze
jours attendent son groupe pour la reprise. Les trois premiers
ayant été joliment remportés (*), l’entraîneur de l’OL veut
croire qu’il réussira la passe de quatre ce soir. En attendant que
Lyon enchaîne en défiant quatre de ses poursuivants : Auxerre
puis Monaco à Louis-II, Bordeaux, et, enfin, Lens à Bollaert.
LYON –
de notre envoyé spécial
permanent
« MALOUDA ET JUNINHO rejoignent dans le clan des indisponibles Abidal, Réveillère et Diatta. De quoi vous perturber ?
– J’ai d’abord envie de dire : “Merci
Cana.” Quand je pense qu’Anigo (le
directeur sportif de l’OM) s’est plaint
de l’arbitrage mercredi soir, j’ose
croire qu’il a changé d’avis en revoyant
le tacle, les deux pieds décollés, de
Cana sur Juninho, qui aurait pu valoir
un carton rouge. De même, pour
l’ensemble de son œuvre, Oruma
aurait pu finir avec un avertissement.
“Juni” a même du mal à courir à cause
d’une grosse contusion à la cheville
droite et il n’est donc pas du voyage.
Idem pour Malouda, que j’aurais sûrement titularisé mais qui a été frappé à
son tour par une gastro-entérite.
« Il faut avoir
du répondant
en termes d’effectif »
– Vous avez revu OL-OM. Pour
en dire quoi de plus ?
– Notre première mi-temps a laissé à
désirer. Mais ce n’est pas la première
fois qu’on a du mal à mettre la machine
en route. J’ai eu l’impression que le but
encaissé au bout d’une vingtaine de
minutes a un peu semé le doute, les
joueurs ayant peut-être cru revivre le
scénario du match contre Lille. Mais
j’ai beaucoup aimé l’intensité de notre
deuxième période, digne d’un match
de Ligue des champions. À l’arrivée, on
a frappé 17 fois au but contre 6 pour
Marseille. On a eu le ballon durant
trente minutes de jeu effectif, soit près
de dix minutes de plus que l’OM. Notre
victoire n’est donc pas imméritée. Et je
suis content des progrès du groupe.
– Dans quels domaines estimezvous avoir fait progresser votre
équipe ?
– J’estime qu’on a plus d’impact physique, qu’on est plus puissants. À
l’exception du match contre Lille, on
contrôle mieux le jeu, notamment
dans les moments difficiles. On est
également plus matures, plus patients
sur attaque placée et dans le jeu court.
Tout n’est pas parfait mais ça vient. Je
compte d’ailleurs profiter de la
semaine pleine d’entraînement qui se
profile pour recevoir les joueurs afin de
parler de deux, trois petites choses
qu’on peut améliorer.
– Que pensez-vous de Nancy ?
– C’est loin d’être un intermède entre
Marseille et les quatre gros matches
qui nous attendent. Je me demande
même si ce n’est pas un match plus difficile. Car, on s’en était aperçu à l’aller
(1-0), Nancy est une bonne équipe. Et il
n’y a rien de “démago” dans mon discours. En août, j’avais dit à Pablo (Correa) qu’il n’avait pas de souci à se faire
et qu’en jouant comme ça, il n’allait
pas tarder à en recueillir le bénéfice.
– Où en est l’OL avec Glen Johnson (le latéral de Chelsea) ?
– Ce que je sais, c’est que, pour l’instant, notre seule recrue du mercato,
c’est François Clerc, dont je suis très
content. Cela étant, si, côté latéraux,
ça continue de tomber comme ça, il est
de mon devoir de rester vigilant. Si une
ou deux opportunités se présentent, il
faut les saisir. Cela pourrait aussi
concerner l’attaque si on devait avoir
un pépin. Car, pour mener à bien tous
les objectifs qu’on a, il faut avoir du
répondant en termes d’effectif. Cela
étant, je suis entraîneur et pas manager. Et je me focalise donc d’abord sur
mon équipe et sur le match à venir. »
CLAUDE CHEVALLY
(*) À Strasbourg (4-0) ; à Grenoble
(Ligue 2, 4-0), en Coupe de France ;
contre Marseille (2-1).
PRÉCISION. – Contrairement à ce que la retranscription de l’une de ses
réponses pouvait laisser entendre dans l’entretien paru dans nos colonnes hier,
Tiago n’a jamais joué à Porto avant de rejoindre Chelsea puis l’OL. Le milieu portugais évoluait en effet à Benfica.
Le goût des autres
Pour contrarier Lyon, Nancy misera encore sur l’incomparable cohésion
d’un groupe né dans la difficulté.
Gérard
Houllier,
debout devant
ses adjoints
Patrice
Bergues et
Joël Bats
(assis, de
gauche à
droite), dit
craindre ce
déplacement à
Nancy : « C’est
loin d’être un
intermède
entre
Marseille et
les quatre gros
matches qui
nous
attendent.
Je me
demande
même si ce
n’est pas un
match plus
difficile. »
(Photo
Pierre Lahalle)
NANCY –
de notre correspondant
permanent
Marcel-Picot
rempli à 85 %
Rouge
Rouge
Jaune
Bleu
RAPHAËL RAYMOND
Jaune
Bien sûr, ce fonctionnement n’est
peut-être adaptable qu’à une petite
structure comme l’est l’ASNL mais il
présente l’avantage de tuer supputations et non-dits. Il explique aussi la
popularité, en ville, de cette équipe qui
ressemble de plus en plus à la génération du lycée Papillon, des Platini,
Moutier, Rubio et autre Rouyer. Le
maillot de 1978 a été réédité mais
l’ASNL ne vit plus sur son passé : le taux
de remplissage du stade Marcel-Picot,
supérieur à 85 %, est l’un des cinq
meilleurs de la L 1. L’ambition existe : à
l’exception de Lécluse, dont on honorera avant la rencontre le 400e match
sous le maillot au chardon, l’effectif
nancéien est habité par le souffle et
l’appétit de ceux qui pensent que le
meilleur est à venir. Cet après-midi,
Correa n’alignera que 13 pros sur la
feuille de match. Rudolf est sorti du
centre cet été, Da Costa et N’Tolla le
fréquentent encore. Les autres ont un
vécu commun minimum de deux saisons en Ligue 2. Entre l’inexpérience et
l’insouciance, la marge était ténue
mais l’ASNL ne doute de rien, à l’image
de Zerka, élément défensif passé en
pointe pour compenser l’absence des
quatre attaquants de l’effectif et qui
vient de marquer cinq buts lors de ses
six dernières sorties. Ailleurs, une
recrue serait venue masquer la pénurie. « À Nancy, coupe Correa, le fonctionnement est très simple. Nous
avons défini une stratégie avec le président et nous nous y tenons. Celui qui
nous rejoint doit être sain. »
Noir
Bleu
Noir
LE ROI se nomme Abdoulaye Keita.
Touché à la cheville droite, il n’a plus
foulé une pelouse de Ligue 1 depuis le
13 août 2005 et il ne reviendra pas, au
mieux, avant deux bons mois. La couronne en carton vissée sur la tête, le
milieu défensif sénégalais quitte le
vestiaire nancéien tout sourire. L’hiver
s’est abattu sur la Lorraine mais, dans
le vestiaire nancéien, personne ne tire
la couverture à lui. Et surtout pas ceux
qui, la veille, ont contribué à la victoire
à Lens (2-1). « En début de saison, je
répétais que ce n’est pas du terrain
mais du vestiaire que viendraient les
résultats, rappelle Pablo Correa. Je ne
vais pas changer d’avis aujourd’hui.
Nous avons toujours travaillé pour
avoir un vestiaire sain et toutes les
décisions que nous prenons vont dans
ce sens. »
À Nancy, ce ne sont pas les résultats
qui ont rendu l’ambiance douillette
mais bien l’ambiance qui donne des
résultats. Si ce groupe – privé de
toutes ses recrues à l’exception
notable de Sarkisian – vient de trouver
les ressources pour prendre sept
points face à Auxerre (1-0), Bordeaux
(0-0) et Lens, c’est aussi parce qu’il a
grandi dans la difficulté. Sans individualités marquantes, on s’en remet
souvent aux vertus collectives.
« L’équipe qui a gagné à Lens, c’est
celle de la saison dernière moins Kroupi, Fayolle, Doumeng, Dufresne et
Diakhaté, s’enthousiasme le président Jacques Rousselot. Bien sûr, ils
ont du talent, il en faut pour jouer à ce
niveau. Surtout, le travail paye. Ces
gars-là sont responsables. Ils ont le
club en eux. Pour Nancy, ils se dépouillent. » Ici, c’est vrai, les joueurs
n’attendent pas d’être contraints à
une conférence de presse aseptisée
pour clamer un amour du maillot qui
sonne faux. Leur attachement à
l’ASNL est sincère et ils le démontrent
au centre d’entraînement de la forêt
de Haye, qui a su se moderniser sans
devenir une forteresse inaccessible.
Ici, on vit heureux sans rien cacher.
« Ma chance, explique Pascal Berenguer, c’est d’avoir signé à Nancy. C’est
un club qui a un passé et un esprit
nickel. Pour moi, c’est avant tout
l’ambiance extraordinaire qui anime
le groupe qui nous permet aujourd’hui
d’être dans le milieu du tableau. »
NANTES - NICE
Des recrues en clair-obscur
Vahirua a bien changé
NANTES –
NICE –
de notre correspondant
permanent
LA CAVALERIE N’EST PAS VENUE
en force pour secourir la citadelle nantaise. Elle s’est éparpillée. Contre
Rennes (0-2), elle a même fait faux
bond pendant une mi-temps, la première, débutée sans la moindre recrue
estivale.
Signorino était blessé, Bamogo remâchait son amertume sur le banc avec
Pierre, Mhadhbi n’apparaissait plus
dans le groupe. Si les deux premiers
(plus Heurtebis, gardien remplaçant)
se sont installés – l’ex-Messin figure
avec Landreau et Toulalan parmi les
trois meilleurs Nantais de la saison ; le
Marseillais prêté (sans un enthousiasme débordant du staff) a fini fort
2005, meilleur buteur du club
(4 buts) – les deux autres ont suscité le
dépit. Pierre, potentiel nonchalamment dispersé, a payé cher ses erreurs
contre Strasbourg (4-3) et son peu
d’envie de s’exiler à droite.
L’espoir Rossi
Le Tunisien n’a jamais fait durer ses
éclairs au-delà de la demi-heure, manquant « de présence physique, de
force », suivant le diagnostic de son
entraîneur, Serge Le Dizet, qui relativisait : « On ne pouvait pas réussir le
recrutement à 100 %. » On est loin
cependant de l’apport espéré pour un
groupe ayant fini dix-septième à l’arraché en mai dernier. Nantes s’active
durant ce mercato. Il cherche toujours
à droite cette Arlésienne de latéral qui
doit arriver depuis trois ans au moins
(Guillaume Norbert, qui enchaîne les
pépins au genou, n’a joué que deux
matches depuis sa signature, en janvier 2005). Le club est allé débaucher,
à l’issue d’une longue cour, Dennis
Oliech au Qatar pour donner du pep à
son attaque. Le Kényan est arrivé…
blessé à un genou et il faudra patienter
pour juger sur pièce. Les Canaris sont
donc partis sur la piste suisse « en
situation d’urgence » (Le Dizet). Ils ont
ramené de Bâle l’Italo-Argentin Julio
Rossi, attaquant de soutien de presque
vingt-neuf ans auquel Saint-Étienne et
Sienne s’étaient intéressés. Il a signé
en début de semaine, premier coup
revendiqué par Japhet N’Doram.
« C’est un fort caractère, un battant
qui va nous apporter son expérience, a
résumé le conseiller du président. C’est
ma première recrue. »
Dans un secteur où le Tchadien illumina la Beaujoire, Nantes escompte une
belle surprise. Court physiquement – il
n’a repris que le 5 janvier avec le
FC Bâle –, Rossi fera, au mieux, sa rentrée sur le banc contre Nice. Nantes
n’est pas à un contretemps près.
JEAN-DENIS COQUARD (avec P. C.)
PAGE 6
de notre correspondante
LA BEAUJOIRE n’a sans doute pas de secret pour
l’ancien Nantais Marama Vahirua, mais le Tahitien
en a peut-être encore pour Nantes. Depuis la fin de
l’automne, le Polynésien a reculé d’un cran dans le
dispositif azuréen. Devenu meneur de jeu derrière les
deux attaquants lors de la venue de Lyon (1-1, 16e
journée), le meilleur attaquant de l’OGCN en
2004-2005, avec dix buts (contre trois cette saison),
s’est pris au jeu. « Le coach m’avait déjà dit qu’il me
préférait en numéro 10, avait-il livré au lendemain de
cette reconversion. Il a pris un risque. Je n’avais
jamais évolué ainsi. Mais je prends un plaisir
incroyable. J’aime être au départ de l’action. » Un
plaisir partagé par les supporters internautes, qui
l’ont plébiscité « Aiglon de décembre ».
Frédéric Antonetti ne conçoit son métier que sur la
durée. Il s’est donné le temps de transformer son
4-3-3 en 4-3-1-2 (« on ne change pas un système
d’un claquement de doigts ») en repositionnant son
joueur, « l’un des meilleurs techniciens de France »,
au poste de « numéro 10 classique ». « L’image
forte, c’est son travail de récupération pour donner le
ballon de but à “Baky” (Koné) contre Ajaccio (1-0,
18e journée), explique l’entraîneur. Il a franchi un
palier sur le plan mental. Le geste de classe, il le possédait déjà. Il lui fallait muscler son jeu. Physiquement, il m’étonne. »
Titulaire à neuf reprises seulement (dont huit à domicile) pour seize apparitions en phase aller, Vahirua a
sans doute gambergé, mais s’est accroché sans prêter attention aux sollicitations de clubs de Ligue 1 à la
recherche d’un buteur. « La page est tournée, dit-il.
Une nouvelle carrière commence, avec de nouveaux
objectifs. J’ai envie de progresser et de me faire un
nom à ce poste. Tout m’y plaît. J’ai même l’impression d’avoir toujours évolué là, bizarrement. Mon travail défensif est plus ciblé. Et puis, j’aime donner de
bons ballons aux attaquants. Je connais trop l’importance de la passe lorsqu’on est en pointe. »
Crédité de deux passes décisives en Championnat, de
deux coups francs directs victorieux et d’un troisième
qui avait bien failli tromper son ami Landreau
– Bagayoko finissant le boulot (1-1, 4e journée) – ainsi que d’un exceptionnel retourné acrobatique
devant le TFC (2-1, 20e journée) : Vahirua est bien
reparti. Et s’il ne veut pas rééditer l’erreur de l’an passé en se mettant trop de pression à l’heure de retrouver la maison des Jaunes, il tient à s’y présenter
« identique, mais avec quelque chose en plus. »
JANINE GIANARIA
SAMEDI 14 JANVIER 2006
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regardez les autres transpirer sur écran plasma.
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7
SAMEDI 14 JANVIER 2006
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FOOTBALL LIGUE 1 (22 journée)
e
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
STRASBOURG - METZ
L’Est et le néant
Strasbourgeois et Messins, qui s’affrontent ce soir, sont persuadés d’abattre leur dernière carte pour le maintien.
LA STATISTIQUE est claire, nette et
consternante. Ce soir, Strasbourg, qui
n’a pas gagné le moindre match à
domicile, reçoit Metz, qui ne s’est
jamais imposé à l’extérieur. La logique
invite donc à un résultat nul, que les
deux équipes refusent par avance,
sans la moindre formule de politesse.
Il pourrait pourtant éloigner les deux
formations d’une lanterne rouge, dont
ils ont la garde alternée depuis quatre
mois (1). Encore faudrait-il qu’Ajaccio,
pour cela, perde au Mans. « L’enjeu de
ce match est énorme. Si on veut entretenir l’espoir, ça passe uniquement par
une victoire », martèle Jacky Duguépéroux. Joël Muller tient le même langage : « Seule la victoire peut nous
permettre de rattraper les points que
nous venons de perdre. »
En Alsace comme en Moselle, seul
l’écart avec le premier relégable
compte. À l’image du thermomètre, il
est négatif et ne fluctue guère. Les
Messins sont à huit points du dix-septième (Sochaux), comme au soir de la
12e journée, les Strasbourgeois à dix
longueurs. Combiné à une défaite
sochalienne à Lille, un succès, ce soir,
les ramènerait à la même distance du
maintien qu’à l’issue de la 13e journée.
« Il y a désormais quatre clubs pour
trois places ou plutôt trois clubs et un
qui doit faire attention », juge Muller.
Le coach messin considère presque
Troyes, Nancy, Nantes et Toulouse,
tous vainqueurs cette semaine,
comme sauvés. « Si nous gagnons, la
condition sine qua non, ensuite, ce
sera de remporter à domicile les six
matches qui vont nous opposer aux
équipes dans nos cordes », détaille
Duguépéroux, qui songe à Ajaccio,
Troyes, Le Mans, Nantes et Nancy, ainsi qu’au PSG ou à Lille. Comme ce sera
insuffisant, il espère aussi « peut-être
faire un petit quelque c hose
à Sochaux ». Ce sera le 15 avril. Mais
pour le Racing, il sera peut-être déjà
trop tard. Le constat est également
valable pour la tortue messine, dont
les deux défaites depuis la reprise ont
plombé la série de six matches sans
défaites réalisée avant la trêve.
Au bord du gouffre depuis de longues
semaines, les deux formations tentent
de se raccrocher à chaque signe
d’espoir. Le carton en Coupe de France
face à une équipe mixte nancéienne
(4-0) et le nul ramené de Monaco (1-1)
ont quelque peu remonté le moral de
Strasbourgeois marqués par la gifle
lyonnaise (0-4) et ballottés par des
remous à la tête du club. Ce match
pourrait d’ailleurs bien être le dernier
de l’équipe dirigeante actuelle. Depuis
l’accession à la présidence de Philippe
Ginestet, rien ne va plus entre les
actionnaires.
Ambiances de feu
si Metz. Au moment d’arrêter définitivement son choix, Youla a fait parler
son cœur (il a effectué une partie de sa
formation au FCM), mais il a aussi
regardé le classement. S’il ne veut pas
regretter sa décision, il a intérêt à marquer ce soir. « Tant qu’on ne pourra
pas mettre un ou deux buts par match,
on sera à la merci d’une erreur individuelle », déplore Joël Muller. Duguépéroux, qui pourrait relancer Gameiro,
fait certainement le même constat.
Comme Metz, son équipe n’a marqué
que onze buts depuis le début de la saison. Une vraie misère.
RAPHAËL RAYMOND
(avec J.-M. B. et M. T.)
(1) Metz a été dernier de la 6e à la
13e journée et lors de la 18e, Strasbourg de la 14e à la 17e et depuis la 19e.
Dans le sillage d’Egon Gindorf,
l’ancien patron, ils pourraient laisser
Ginestet seul aux commandes du club
dès lundi. Dans ce climat pourri,
Duguépéroux se concentre sur son vestiaire. « L’équipe a retrouvé un état
d’esprit, assure-t-il. Une nouvelle solidarité s’est installée dans le groupe.
Pour quelle raison ? Je préfère ne pas
en dire plus… » Le coach strasbourgeois fait-il référence à Mickaël Pagis,
qui se traînait comme une âme en
peine avant de partir mettre son talent
au service de Marseille ? Muller, lui
aussi, n’entend plus travailler qu’avec
des joueurs concernés par l’avenir du
club. « La capacité de lutter et de
défendre les couleurs du FC Metz n’est
peut-être pas perçue de la même
manière par tous, estime-t-il. Certains
ne sont pas prêts à lutter pour que
l’équipe donne une image différente
de celle que nous montrons actuellement. Seront en Alsace ceux qui pensent qu’une victoire est encore possible. » Parmi eux, deux nouveaux
venus : Pimenov, qui remplacera Ouadah, blessé, au poste de meneur de jeu,
et Youla. Contacté par Strasbourg,
l’attaquant guinéen a finalement choi-
Le Strasbourgeois
Amara Diané
et le Messin
Franck Beria ont
la même chose
en tête : gagner
afin d’entretenir
leurs derniers
espoirs
de maintien.
À l’aller, les deux
équipes, déjà
à la peine,
s’étaient séparées
sur un score nul
et vierge.
(Photo
Alexandre Marchi/
l’Est républicain/PQR
« Huit jours
déterminants »
Caen
s’est éliminé...
Le LOSC veut engranger les points, en janvier, face à des adversaires
de bas de classement.
LILLE –
de notre correspondant
Rouge
Jaune
D’ICI À LA FIN du mois, Lille doit
affronter successivement Sochaux
(aujourd’hui), Toulouse et Metz,
trois équipes mal classées, que l’on
peut ranger parmi les adversaires
abordables pour un habitué du peloton de tête, ce qu’est le LOSC depuis
maintenant un an et demi. Depuis la
trêve, l’équipe de Claude Puel a été
opposée à Ajaccio (2-0) et Troyes
(0-1), autres formations de bas de
tableau. Janvier s’annonce donc
comme une période a priori favorable aux Lillois et propice à engranger des points. Si la récolte fut bonne
contre les Corses, elle fut nulle au
stade de l’Aube. « Nous avons raté
notre match, analyse Matthieu Chalmé, ils en voulaient plus que nous.
Ce sont des points perdus dans
l’optique de nous maintenir en haut
du classement. »
Gaspillage donc. « Ce n’était peutêtre pas un match décisif, poursuit le
défenseur lillois, mais il faudra rete-
nir la leçon et battre Sochaux ce soir
pour recoller. Le danger, lorsqu’on
joue contre un mal classé, est de
croire que les choses vont être plus
faciles. » « Ça se passe dans la tête,
confirme Matt Moussilou. C’est à
nous de mettre toute la volonté
nécessaire dans ces matches. Ne
croyez pas qu’on prenne ces adversaires à la légère. Nous respectons
tout le monde. À Troyes, nous
n’avons pas saisi l’occasion. C’est
une petite claque. Maintenant, rattrapons nos erreurs. »
Puel : « Soyons
performants sur
les deux mi-temps »
Pour Stéphane Dumont, le capitaine,
ce sont, au contraire, les adversaires
réputés modestes qui sont les plus
coriaces : « Ces matches-là sont, en
réalité, les plus difficiles. Il faut les
aborder avec un état d’esprit irréprochable. C’est là qu’on voit les
grandes équipes, celles qui sont
capables d’aller en haut. Si l’on
évoque le mois de janvier, nous pensons d’abord qu’il s’agit généralement d’un mois charnière dans la saison. C’est à nous de nous mettre la
pression. »
Pas plus que ses joueurs, Claude Puel
ne veut entendre parler de petites
équipes. « Une petite équipe, je ne
sais pas ce que ça veut dire et je
m’inscris en faux contre ceux qui
disent que nous avons un calendrier
facile. Jouer contre Troyes ou
Sochaux est équivalent à jouer
contre Lyon. C’est, dans tous les cas,
un match à gagner. Si on me parle de
calendrier, je réponds que nous
avons deux gros mois à passer, janvier et février, avec des absences (la
CAN notamment) et que c’est en fin
de saison que nous pourrons faire un
bilan. » Pas de gaspillage ce soir ?
Puel conclut : « Sochaux va venir
chercher un point. Soyons performants sur les deux mi-temps et pas
seulement sur la seconde comme à
Troyes. »
MICHEL BOREL
Menez reprend ses marques
Le jeune Sochalien, reconverti milieu gauche, semble gagner en régularité.
MERCREDI SOIR, lorsque Jérémy
Menez, fatigué, a quitté le terrain à dix
minutes de la fin du match contre Nice
(1-1), le public de Bonal a copieusement sifflé. Pas la prestation du buteur
du soir, mais son remplacement.
En égalisant pour son équipe, une
énième fois en difficulté, le jeune
Sochalien s’est attiré les faveurs de tribunes de moins en moins patientes, et
a confirmé sa forme actuelle, après sa
prestation déjà décisive samedi dernier, en Coupe de France, contre Oissel, où il a évité au club doubiste une
périlleuse séance de tirs au but (2-1
a.p.).
Le début de saison n’a pourtant pas été
aussi enthousiasmant pour le prodige
du FC Sochaux, qui fêtera ses dix-neuf
ans en mai. Tantôt brouillon, tantôt
trop gourmand, il a plus d’une fois été
pris en grippe par un public qui ne lui
pardonne aucune erreur de jeunesse.
D’abord aligné deuxième attaquant au
côté d’Ilan, il fut rapidement replacé
par Bijotat en milieu gauche. Un poste
où il semble de plus en plus à l’aise.
« Côté gauche, je me sens vraiment
bien, se réjouit-il. Je suis parfois dos au
but, parfois face au jeu. Ça n’a pas été
facile, mais je commence à bien
m’adapter. » Ses performances en
témoignent. D epu is pl usi eurs
semaines, le Sochalien semble gagner
en régularité, du moins à domicile, à
l’image de ses matches contre Rennes
(1-0), Metz (1-1) et Nice (1-1). « L’irrégularité, c’est mon gros point faible
depuis le début de saison, reconnaît-il.
Même quand je suis mauvais dans le
jeu, je dois être bon dans la mentalité,
ne pas me prendre la tête, ne pas gamberger. C’est là-dessus que je dois
m’améliorer. »
Si ces qualités techniques exceptionnelles le désignent comme potentiel
joueur décisif, Jérémy Menez, qui
affirme « ne pas être un buteur », ne
pourra pas, tout seul, redresser un club
en rade en L 1. Sochaux est en mal de
percussion. Du coup, le public attend
beaucoup de son nouveau milieu
gauche. Trop ? « Non, je ne pense pas,
balaie-t-il. On me demande de faire
mon travail, c’est tout. Et moi, je dois
donner le maximum. Ça n’a pas toujours été ça, mais maintenant j’ai compris. » À l’instar de son président,
Jean-Claude Plessis, pour qui
« Sochaux n’a pas d’équipe », et de
son entraîneur, qui insiste depuis longtemps sur la volonté et l’agressivité,
Menez est persuadé que le problème
de son équipe réside dans « l’état
d’esprit. On doit attaquer ensemble,
défendre ensemble. Contre Nice, on a
un peu retrouvé notre jeu, mais on peut
faire beaucoup mieux. Ce serait bien
de ramener un point de Lille. Là-bas, il
faudra y aller au culot ». Ça, Jérémy
Menez le fait très bien.
MÉLISANDE GOMEZ
FRÉDÉRIC THOMAS, le capitaine manceau, aborde confiant
une semaine cruciale pour le maintien et la Coupe de la Ligue.
« COMMENT expliquez-vous
l’énorme différence de rendement du Mans à l’extérieur
(cinq points, deux buts marqués en dix matches) et à domicile (vingt-trois points en onze
matches) ?
– Je ne peux pas trop l’expliquer.
Inconsciemment, on sait que le maintien passe par des victoires à domicile. On n’a pas droit à l’erreur. On se
sent à notre aise, forts sur notre terrain, devant notre public. On ne fait
pas de complexe. À l’extérieur, on
part avec les meilleures intentions
mais on n’a pas le petit truc en plus
pour faire la différence. À Rennes
(0-1), c’est rageant. On s’aperçoit
qu’on fait jeu égal mais on perd deux
points sur une erreur de marquage. Il
nous manque ce petit brin de concentration, de méchanceté, d’agressivité
mentale pour y obtenir de meilleurs
résultats.
de notre envoyé spécial
L’OM ET LE STADE-VÉLODROME constituant
un sujet sensible pour bon nombre de Marseillais, Jean-Claude Gaudin, le maire, et Renaud
Muselier, son premier adjoint, effectuent une
course de vitesse afin de fournir le premier les
bonnes nouvelles, avec en arrière-plan la perspective des élections municipales en 2008.
En mai dernier, la mairie avait indiqué renoncer
au projet d’agrandissement du stade, notamment en raison du coût financier élevé. Mais, profitant d’un déplacement à Paris de Jean-Claude
Gaudin, Renaud Muselier a présenté le 15
décembre dernier à Marseille un projet d’agrandissement de l’enceinte, portant sa capacité à
80 000 places et la dotant d’un toit, pour un coût
total de 140 millions d’euros. Un toit qui constitue une revendication des supporters marseillais
– Avec, dans la ligne de mire, la
Coupe de la Ligue dont vous disputez un quart de finale à Guingamp mardi ?
– C’est un gros objectif puisqu’il ne
reste que deux matches pour accéder
au Stade de France. Si on assure le
maintien, on pourra se consacrer à ce
beau challenge. On aborde huit jours
déterminants avec deux matches
contre Ajaccio et Troyes en L 1 et le
quart de finale à Guingamp mardi. Ils
vont faire basculer notre saison du
bon côté, j’en suis sûr. On pourra
attendre sereins les beaux jours. »
JEAN-DENIS COQUARD
Pasqualetti prône la continuité
AJACCIO –
de notre correspondant
LES AJACCIENS viennent de tourner
une page importante du club en se
séparant de Rolland Courbis qui leur a
permis de retrouver l’élite en 2002. En
confiant le groupe à José Pasqualetti,
quarante-neuf ans, arrivé à Ajaccio en
provenance de l’Étoile Filante de Bastia en octobre 2004, Michel Moretti a
préféré ne pas se jeter dans l’inconnu.
L’ancien adjoint avait l’habitude de
regarder, d’écouter, d’apprendre dans
l’ombre de son imposant prédécesseur
tout en se forgeant sa propre opinion.
Aujourd’hui, c’est lui qui compose
l’équipe, établit le plan de jeu, et veillera à l’exécution des consignes avec sa
discrétion, sa sobriété habituelle non
dépourvue de fermeté : « On ne pourra
plus se cacher derrière le paravent de
l’incompréhension, qui a pu transpirer
Le Vélodrome sera couvert et agrandi
depuis la rénovation du stade terminée en 1998
pour la Coupe du monde et globalement considérée à Marseille comme totalement ratée.
Le projet de l’architecte Christophe Gulizzi prévoit de porter la capacité du stade de 60 000 à
80 000 places et la création de 3 000 m² de
loges. Des salons, un restaurant, un amphithéâtre, des commerces et des bureaux sur
43 500 m² sont également également prévus
dans ce cadre. Ce jour-là, Robert Villani, l’adjoint
aux sports de la Ville, avait déclaré : « La décision
revient maintenant au maire, Jean-Claude Gaudin, et au conseil municipal », ajoutant que le
maire pourrait prendre sa décision « dans les
trois à quatre mois qui viennent ».
Dans leur édition d’hier, les Échos annoncent que
Jean-Claude Gaudin a choisi de donner suite au
projet d’agrandissement et de couverture du
Vélodrome, tout en précisant qu’ « il doit rester
municipal et (que) ces travaux ne devront rien
les choses. On n’est pas en mesure de
prétendre à autre chose puisque nous
ne prenons rien à l’extérieur. Si on
engrange vite des points, on pourra
cependant espérer vivre une fin de
saison plus excitante…
AC AJACCIO
MARSEILLE
MARSEILLE –
– Comment appréhendez-vous
la réception d’Ajaccio qui vient
de changer d’entraîneur ?
– On s’attend à un match très engagé. Les Corses espèrent le fameux
choc psychologique qui entraîne souvent un bon résultat juste après le
changement de coach. On doit faire
attention à cette révolte. Maintenant, on ne se met pas de pression
particulière. Ajaccio ou un autre, il ne
faut pas perdre chez nous. Qu’on
maintienne l’écart avec eux, c’est le
minimum. Mais on va tout faire pour
prendre trois points.
– En l’emportant, le maintien
serait presque dans la poche.
– Il y a deux ans, on accusait un
grand, grand retard et on est venu
mourir à un point de premier nonrelégable. On est donc conscient que
ça peut encore bouger vite derrière
nous. On reste concentré sur l’objectif maintien. On ne va pas bousculer
coûter à la Ville ». Le maire veut lancer l’appel
d’offres avant juillet prochain afin que les travaux démarrent fin 2007, après la Coupe du
monde de rugby à l’occasion de laquelle plusieurs matches auront lieu sur la pelouse marseillaise. Des travaux financés par un partenariat
public-privé. En ce qui concerne l’investissement
privé, Robert Louis-Dreyfus, l’actionnaire principal de l’OM, aurait déjà reçu l’assurance d’une
proposition de financement de plusieurs fonds
de pension américains, « à hauteur de 100 millions d’euros ».
DOMINIQUE ROUSSEAU
Pape DIOUF, le président de l’OM, s’est quant à
lui réjouit de l’annonce : « Il s’agit d’une bonne nouvelle car cela signifie que le club et la Ville vont disposer d’un outil à la hauteur de leur rang et de leurs
ambitions. » – Do. R.
entre Rolland Courbis et certains
joueurs. Il faudra que chacun prenne
ses responsabilités et que certains fassent la démonstration d’une valeur
que l’on veut bien leur reconnaître,
mais qu’ils n’ont jusqu’ici manifesté
qu’avec parcimonie. »
C’est net et de nature à fixer d’ores et
déjà certaines règles de comportement. Pasqualetti a conscience de la
difficulté de la tâche dont il hérite et
qui relève presque de la mission
impossible. Mais il a connu une situation sinon similaire, du moins délicate
lors des cinq derniers matches de la
saison 1998-1999 où il avait été appelé à remplacer Laurent Fournier, qui
avait lui-même succédé à Henry Kasperczak, avec comme objectif le maintien de Bastia en D 1. Il avait rempli son
contrat. « Il reste dix-sept matches
dont neuf à domicile, soit cinquante et
un points en jeu. Nous comptons neuf
points de retard sur le premier non
reléguable (Sochaux). Aussi minime
soit-elle, il existe une petite chance de
nous en sortir. » Un avis que partage
Rodrigo, le capitaine : « José et Olivier
(Pantaloni, l’adjoint) nous connaissent
bien. Il faut se remettre au travail, se
forger un nouveau moral. »
Le nouveau responsable du staff technique, dont la marge de manœuvre est
assez étroite, se propose de « travailler dans la continuité, car il y a des
choses intéressantes qui ont été mises
en place et que je me garderai de toucher, tout en apportant ma griffe personnelle ». Il va s’attacher dans un
premier temps « à redonner confiance
et joie de jouer » à un groupe en plein
doute, mais en exigeant de tous « une
adhésion totale à la méthode de travail
qui sera mise en place ». – D. Fi.
CAEN A-T-IL besoin d’un quatrième
entraîneur ? S’ils sont trois pour
s’occuper des entraînements et des
compositions d’équipe, aucun ne
semble être chargé de vérifier les
points du règlement. Hier, la commission des statuts et règlements généraux de la FFF a donné match perdu au
Stade Malherbe (L 2) contre Longuenesse (PH), à la suite de la réserve
déposée par le club amateur après le
32e de finale de Coupe de France,
samedi dernier. Caen l’avait emporté
(4-0), mais n’avait pas respecté le
règlement de la compétition. Si le staff
caennais avait lu l’article 21-7, il aurait
constaté que « les clubs sont tenus de
faire figurer sur la feuille d’arbitrage au
moins sept joueurs ayant pris part à
l’une des deux dernières rencontres
officielles disputées par son équipe
première ». Sur la feuille de match, il
n’y en avait que six (Planté, Costil,
Leca, Lemaître, Samson et Grandin).
Caen savait-il qu’il commettait une
irrégularité ? « On savait sans le
savoir », commentera un Dumas sibyllin, qui axe sa défense sur le nombre de
blessés et de malades dans son
groupe. « L’erreur est humaine, soufflait le président caennais Jean-François Fortin, agacé. Cette décision n’est
pas une énorme surprise. J’étais persuadé que la Fédé déciderait de nous
donner match perdu. » Du coup, le
club normand, déjà un peu sonné par
sa vilaine défaite à domicile face à
Reims en Championnat, mardi dernier
(1-3), se voit éliminé de la Coupe de
France. « C’est une déception, regrettait Stéphane Samson. Mais malheureusement, c’est comme ça. On savait
qu’on avait fait une erreur. C’est le
règlement, il doit être respecté. » Caen
a la possibilité de faire appel, mais on
voit mal comment la FFF pourrait déjuger ses propres règlements.
Longuenesse, nouveau Petit Poucet de
l’épreuve au détriment de Colmar
(CFA 2), et qui se déplacera à Vitré
(CFA) au prochain tour, ne boude pas
son plaisir. Hier soir, c’était apéritif
improvisé au club-house. « C’est du
pur bonheur pour nous, se réjouissait
Didier Popieul, entraîneur de l’équipe
nordiste. Déjà, on était heureux d’être
en 32es, alors en 16es, c’est incroyable.
Le record du club, c’était un septième
tour. On a posé cette réserve dans les
règles. Avant le match, je suis même
allé signaler à Dumas, que j’apprécie,
qu’il n’était pas en règle. » Didier
Popieul reconnaît que « les règlements sont compliqués. Heureusement, la Fédé a bien fait les choses, en
envoyant un CD-Rom explicatif à tous
les clubs qualifiés. » À Caen, personne
ne l’a regardé. – M. Go.
PSG : NOUVEAUX AFFRONTEMENTS. – Les Boulogne Boys et les Tigris,
deux associations de supporters du PSG, ont écrit jeudi un nouveau chapitre
de la rivalité qui les oppose depuis des mois. Hier matin, à leur retour
de Toulouse, plusieurs membres des Boulogne Boys sont en effet tombés dans
un traquenard tendu à la gare d’Austerlitz par des Tigris, lesquels voulaient
répondre à l’agression dont ils auraient été victimes de la part de leurs
rivaux, samedi dernier, à Lens, en marge du trente-deuxième de finale
de Coupe de France contre Vermelles (4-0). L’affrontement a fait deux blessés
légers chez les Boulogne Boys, mais il n’y a eu aucune interpellation.
De nouvelles échauffourées sont à redouter demain soir, au Parc des Princes,
face à Troyes. – D. D.
NOISY-LE-SEC : LA FFF VA FAIRE
APPEL. – Évoquant la décision du
tribunal administratif dans l’affaire
Noisy-le-Sec, Jean-Pierre Escalettes
a répété qu’il « était bouleversé par
cette décision ». « Il ne s’agissait pas
de punir la banlieue, seulement d’un
souci sécuritaire que nous
maintiendrons. Un stade passant de
1 500 places à 5 000 places, on ne
sait comment, c’est forcément une
source d’inquiétude. Nous sommes
inquiets, car cela créé un précédent.
Je pense qu’on va faire appel de la
décision du tribunal administratif. »
ANGLOMA AU LOSC. – Jocelyn
Angloma a été engagé par le LOSC
en tant qu’observateur au sein
de la cellule de recrutement.
L’ancien international supervisera
« les joueurs évoluant dans
les zones Antilles et Amérique
du Sud ». – M. Bo.
STAUNTON SÉLECTIONNEUR
DE L’EIRE. – Steve Staunton,
trente-six ans, l’Irlandais le plus capé
(102 sélections), a été nommé
sélectionneur de l’Eire. Bobby
Robson occupera la fonction
de consultant.
Feu vert pour
le grand stade à Nice
LE CONSEIL MUNICIPAL de Nice a entériné,
hier, à la majorité, le choix du sénateur-maire
Jacques Peyrat (UMP) de confier la construction
et l’exploitation pendant trente ans, dans le cadre
d’une délégation de service public, d’un stade de
32 826 places couvertes à Saint-Isidore (entrée
ouest de la ville) au groupement Cari-Spada. Les
travaux devraient débuter cet été et l’infrastructure, capable de générer une dizaine de millions
d’euros de recettes supplémentaires, selon la
direction de l’OGCN, être livrée à l’automne 2007.
D’une architecture audacieuse garantissant un
effet « Chaudron », le projet Cari-Spada a enlevé
la décision pour son prix inférieur de 50 M à
celui défendu par Vinci, selon les estimations des
experts de la ville. La construction du stade et du
camp d’entraînement reviendrait à 90 M dont
20 M à la charge des contribuables. Au terme
de la concession de délégation de service public,
une première en football, l’opération devrait
avoir coûté 130 M pour le partenaire privé et
79 M pour la collectivité territoriale. – Ja. G.
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LES MATCHES
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SAMEDI 14 JANVIER 2006
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
Ne pas gaspiller
Bleu
COUPE DE FRANCE
Jaune
LE MANS - AC AJACCIO
Noir
Bleu
Noir
LILLE - SOCHAUX
9
FOOTBALL
LIGUE 2 (22e journée)
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
SÈTE - LORIENT : 0-2
Lorient coule Sète
HIER
Amiens - Montpellier ....... 1-0
Clermont - Gueugnon ...... 0-1
Guingamp - Dijon ............. 0-0
Reims - Châteauroux ....... 3-0
Sète - Lorient.................... 0-2
Sedan - Istres.................... 3-1
Sans être brillants, les Merlus ont maté la lanterne rouge. Ils restent au contact du leader avant le choc contre Sedan.
SÈTE-LORIENT : 0-2 (0-1)
Temps frais et venté. Pelouse en bon état.Spectateurs.Arbitre : M. Fraise.Buts : Bourhani (41e), Audel (76e). Avertissement. – Sète : Dufrennes (62e, contestation).
SÈTE : La Bruna (S. Gimenez, 23e) – Léoni, Leclercq (Kharrazi, 46e), F. Silvestre, Vallar
– Calabuig, Cami, Kharbouchi, Rankovic (Rouve, 68e) – Dufrennes, Ouejdide. Entraîneur : L. Batelli.
LORIENT : Audard – Boutruche, Marchal (Genton, 87e), Recorbet, Moullec – Guel,
Ewolo, K. Ziani, Danic (Marveaux, 89e) – Bourhani (Pédron, 69e), Audel. Entraîneur :
C. Gourcuff.
de notre correspondant
LORIENT N’A PAS été ébloui par ce
qu’il reste de lumière dans les cœurs
sétois, encore plus lourds ce matin.
Les deux équipes n’ont pas échangé
leurs sensations. Hier soir, Lorient
« a fait le nécessaire, sans plus »,
comme l’a souligné Christian Gourcuff, pour remporter son quatrième
match en autant de rencontres en
2006 et porter son invincibilité en L 2
à douze rencontres (avec sept succès
depuis le 30 septembre).
En attendant, les résultats de Valenciennes (demain) et de Bastia (lundi),
il poursuit son ascension à un rythme
effréné et aura l’occasion, vendredi
prochain, de prendre la pole position
de la L 2 s’il bat le leader Sedan au
Moustoir. Sète, lui, poursuit son calvaire (11e match sans victoire dont
huit défaites). L’idée que la lanterne
rouge est possédée par le démon de
la maladresse ne s’est pas dissipée
au cours d’une première période fertile en occasions de but. La formation
héraultaise, à la fois déterminée et
brouillonne, a réussi à bousculer une
équipe lorientaise fidèle à son 4-4-2
et dans laquelle apparaissait pour la
première fois Danic, prêté par
Troyes. Des Merlus assez peu brillants, qui ont joué à un rythme modéré, brusqué par quelques coups
d’accélérateur.
La lanterne rouge, qui se présentait
en 4-4-2 avec ses recrues Rankovic et
Silvestre, aura notamment gâché
deux duels face à Audard. Il s’inter-
Sedan a su réagir
SEDAN - ISTRES : 3-1
SEDAN - ISTRES : 3-1 (2-1)
Temps froid. Terrain en mauvais état. 7 751 spectateurs.
Arbitre : M. Brizou. Buts. – SEDAN : Ciani (36e), Noro (44e),
Boutabout (66e) ; ISTRES : Viale (6e). Avertissements. –
Sedan : Sartre (2e, tirage de maillot), Belhadj (27e, tacle illicite) ; Istres : Gnohéré (29e, antijeu), Yahiaoui (39e, tacle irrégulier), Legueun (53e, charge irrégulière).
SEDAN : Regnault – Ciani, Hénin, Sartre – Ducourtioux,Noro
(cap.) (Neumann, 85e), Amalfitano, Belhadj – Marin (Sabin,
68e), Boutabout, Gagnier (Mokaké, 75e). Entraîneur : S.
Romano.
ISTRES : Riou – Leugueun, Savri, Gnohéré, Dumolin (cap.) –
Hamed (Gimenez, 73e), Maurel (Bakour, 85e), Yahiaoui,
Cavalli – Viale, Mohellebi (Malouda, 50e). Entraîneur : J.-L.
Gasset.
Ludovic BATELLI (entraîneur de
Sète) : « Les scénarios se suivent et se
répètent. On rentre bien dans le match,
on rivalise, on croit qu’on a le niveau,
mais on ne l’a pas, car on est trop naïfs
et inconstants derrière. Cette équipe a
une santé mentale fragile, et à partir
du moment où l’on fait l’erreur à ne pas
faire, ça nous tue et ça nous coupe les
jambes, et après, c’est très compliqué
dans les têtes et les jambes. Si on continue sur le même tempo, on va être vite
fixés sur nos espoirs de maintien. »
Christian GOURCUFF (entraîneur
de Lorient) : « Quatrième victoire en
dix jours, c’est assez remarquable. On
a senti un peu de fatigue et de tonicité,
donc c’est un match qu’on n’a pas
complètement maîtrisé, mais on a
réussi le plus dur en ouvrant le score.
Disons qu’on a fait le nécessaire, sans
plus. Mais on sent une maturité nouvelle. Tout va bien, on ne va pas
s’enflammer, mais c’est la confirmation qu’on est sur la bonne voie. »
– J. Ri.
Heureusement, dira-t-on, pour
Sébastien Gimenez, le gardien sétois
qui venait tout juste de remplacer
La Bruna, qui avait perdu connaissance (hématome à l’arcade sourcilière) en heurtant son poteau droit
POUR LA PREMIÈRE FOIS de la saison, Reims a enchaîné deux victoires consécutives, prolongeant de belle
manière sa série de douze matches sans défaite. Pour la
deuxième fois d’affilée, les Champenois inscrivent trois
buts, confirmant ainsi leurs bonnes dispositions. Malgré
un gros pressing d’entrée, les Berrichons se faisaient surprendre. Une longue ouverture de Jeannel remisée de la
tête par Heitzmann était cafouillée par Fernandez, devant
Nzigou qui ouvrait le score (11e). Par deux fois, Socrier
manquait d’égaliser (22e, 24e), empêchant les siens de
concrétiser leur légère domination. Le match basculait
lorsqu’une mésentente entre Bertin et Fernandez profitait à Baléguhé, qui ne manquait pas l’occasion d’inscrire
son premier but sous les couleurs rémoises (70e). L’Ivoirien remettait ça cinq minutes plus tard, doublant son
capital, de la tête, sur un excellent service de Féret. – G. K.
Thierry FROGER (entraîneur de Reims) : « Nous
sommes sur le même tempo que contre Caen, solidaires,
avec de l’efficacité devant. Je suis satisfait du score. Nous
sommes bien dans nos têtes et nous poursuivons notre
série d’invincibilité. »
Didier OLLE-NICOLLE (entraîneur de Châteauroux) : « À partir du moment où l’on a fait des cadeaux sur
les deux premiers buts, ça devenait difficile. Nous étions
pleins de bonnes intentions et ces deux matches perdus
en une semaine nous font mal. »
SUR UN TERRAIN difficile, les Guingampais ont dû concéder le nul, face à
une formation dijonnaise hermétique
et très solidaire. Guingamp, au vu des
occasions, méritait mieux. Il lui a manqué un soupçon de réalisme. En première période, les occasions étaient
rares. Cela dit, l’impeccable Mouko
avait sorti un essai de Suarez (13e) ainsi qu’une excellente frappe de Le Lan
des vingt-cinq mètres (39e ). Pour
Dijon, seule une pichenette de Larcier
au-dessus était à noter (34e).
En seconde période, Guingamp tentait
de mettre plus de pression. Mais
Haquin ratait d’un rien (58e). Plus tard,
Watier ratera le cadre (69e) alors qu’un
tir d’Haquin était dévié en corner (70e).
Debès n’avait qu’un seul arrêt à effectuer, sur un coup franc tendu des vingtcinq mètres (79e). Guingamp ratait le
coche par Watier (90e + 2).
Alain RAVERA (entraîneur de
Guingamp) : « Le score est nul mais le
match n’a pas été nul. Cela dit, on a mis
vingt-cinq minutes pour rentrer dans
cette rencontre. J’ai apprécié la détermination et l’envie d’ouvrir le score
après le repos. J’aime cette équipe
quand elle se bat comme cela. »
Rudy GARCIA (entraîneur de
Dijon) : « Ce soir, on a été solides.
Preuve que nous sommes décidément
réguliers à l’extérieur, puisque nous
sommes invaincus depuis six mois.
Guingamp compte beaucoup de bons
joueurs mais nous avons su tenir grâce
à notre solidarité et notre état
d’esprit. » . – D. Ry.
15 H 30
Valenciennes - Caen
(Eurosport)
LUNDI
20 H 30
Brest - Bastia
(Eurosport)
1. Sedan
2. Lorient
3. Valenciennes
4. Bastia
5. Créteil
6. Châteauroux
7. Reims
8. Montpellier
9. Gueugnon
10. Caen
11. Amiens
12. Dijon
13. Le Havre
14. Grenoble
15. Brest
16. Guingamp
17. Istres
18. Laval
19. Clermont
20. Sète
Classement
Pts J. G. N. P. p.
— — — — — —
44 22 12 8 2 33
41 22 11 8 3 30
38 21 10 8 3 29
37 21 10 7 4 30
31 21 8 7 6 30
29 22 7 8 7 29
28 21 6 10 5 20
28 22 7 7 8 21
28 22 6 10 6 16
27 21 6 9 6 26
27 22 6 9 7 23
27 21 6 9 6 21
26 21 6 8 7 26
26 20 7 5 8 20
25 21 6 7 8 22
24 22 5 9 8 17
23 22 5 8 9 19
21 20 6 3 11 19
21 22 5 6 11 17
14 22 2 8 12 18
c.
—
18
14
18
17
18
28
14
26
23
22
24
23
26
24
24
19
30
28
38
32
Diff.
—
+15
+16
+11
+13
+12
+1
+6
-5
-7
+4
-1
-2
0
-4
-2
-2
-11
-9
-21
-14
BUTEURS. – 1. Lesage (Le Havre),
11 buts ; 2. K. Traoré (Le Havre),
10 buts ; 3. A. M’Bodji (Créteil) ; Heitzmann (Reims) ; Savidan (Valenciennes),
9 buts ; etc.
PROCHAINE JOURNÉE. –
Vendredi 20 janvier, 20 h 30 :
Caen-Laval, Châteauroux-Brest,
Dijon-Sète, Grenoble-Guingamp,
Gueugnon-Reims, Istres-Clermont,
Le Havre - Amiens, MontpellierCréteil, 20 h 35 : Lorient-Sedan
(Eurosport) ; lundi 23 janvier,
21 heures : Bastia-Valenciennes
(Eurosport).
MATCHES EN RETARD. – Restent
à fixer : Reims-Grenoble
( 2 0e j o u r n é e ) ; D i j o n - L a v a l
(21e journée).
www.volkswagen.fr/polo
AMIENS MONTPELLIER : 1-0
AMIENS - MONTPELLIER : 1-0
(0-0)
Temps froid. Pelouse grasse. 6 511
spectateurs. Arbitre : M. Ruffray. But :
I. Dia (90e + 1). Avertissements. –
Montpellier : Carotti (14e, jeu dur),
Pionnier (45e, bousculade), Delaye
(57e, jeu dur) ; Amiens : Sami (32e,
tacle appuyé).
AMIENS : Tangara – Scotto (cap.),
Hernandez, Levrat – Buron, De Freitas, B. Traoré, Celdran (I. Dia, 87e) – T.
Camara, Baldé (Y. Camara, 66e).
Entraîneur : A. Dupont.
MONTPELLIER : Pionnier – Chakouri, Carotti (cap.) (N’Gambi, 46e), F.
Mendy, Colombo – Michalowski,
Taouil, Delaye, Darbion (Yachir, 69e),
Montano, Bugnet (Ab. Cissé, 80e).
Entraîneur : J.-F. Domergue.
IL FALLAIT attendre la 24e minute pour
voir la première occasion. Sur un centre
de Scotto, Celdran reprenait le ballon de
la tête mais Pionnier repoussait. Le gardien de but montpelliérain rassurait ses
équipiers, qui refaisaient surface dans le
jeu, s’accordant même quelques
contres, menés pour la plupart par
Delaye, mais sans danger pour Tangara.
La première période s’achevait sur une
double occasion amiénoise. Après un
centre de Buron, Pionnier effectuait un
sauvetage miraculeux sur une reprise de
Celdran. Le ballon revenait à Baldé, dont
la reprise s’écrasait sur la transversale.
Montpellier subissait et Buron débordait
Colombo qui le taclait. Le milieu de terrain de l’ASC tombait dans la surface
mais l’arbitre ne sifflait rien (57e). Dans
la minute suivante, Bugnet servait Montano, seul aux six mètres, mal inspiré. Le
ballon revenait à Bugnet qui centrait de
nouveau, mais Tangara s’interposait. Le
match baissait alors d’intensité jusqu’à
la 91e minute. Moment choisi par Dia
pour inscrire le but victorieux pour
Amiens. – R. T.
A l e x D UPO N T ( en traî neu r
d’Amiens) : « Je n’ai jamais douté de
mon équipe. C’est une victoire méritée. Depuis le début de saison, la réussite nous fuit mais il fallait continuer à
y croire. Cela a fini par payer. »
Jean-François DOMERGUE
(entraîneur de Montpellier) : « Cette
défaite est difficile à digérer. Dia
marque sur un exploit individuel. C’est
dommage car on était en place. »
LAVAL - GRENOBLE
CRÉTEIL - LE HAVRE
AUJOURD’HUI, 20 HEURES,
STADE FRANCIS-LE-BASSER
LAVAL : Catherine (cap.) – Lebrun, Mienniel, Chaussidière,
Nattes – Ben Khalfallah, Aït-Alia, R. Gomis, M. Leroy – Mauricio, Zoko. Remplaçants : Hiaumet (g.), De Magalhaes,
Momha, Si. Diarra, Rebelo Lopes. Entraîneur : D. Troch.
GRENOBLE : Bayiha – J. Stinat, Kamissoko (cap.), S. Pelé,
Matheus, N’Ganga – Da. Coulibaly, Menassel, Caillas –
Akrour, Kermorgant. Remplaçants : Armanet (g.), Belghazouani, T. N’Diaye, Koutouan, Oguro. Entraîneur : T. Goudet.
Arbitre : M. Brocas.
AUJOURD’HUI, 20 HEURES,
STADE DOMINIQUE-DUVAUCHELLE
CRÉTEIL : Trivino – Loja, Ekobo (cap.), Amirèche, J. Perez –
Grégori, Terrier, Sessegnon, Aubanel – A. M’Bodji, L. Leroy.
Remplaçants : Levaux (g.), Kimbembe, Rui Pataca, Citony,
Damb. Traoré. Entraîneur : H. Velud.
LE HAVRE : Mandanda – Baca, Ducrocq (cap.), Soumaré,
Davidas–Ait Ben Idir,A. Bertin,Digard,A.Devaux –K. Traoré,
Lesage. Remplaçants : Blondel (g.), Gauvin, Medaci, Martot,
Hoarau. Entraîneur : T. Uvenard.
Arbitre : M. Biton.
L’essence est devenue un produit de luxe.
Alors passez au TDI.
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SAMEDI 14 JANVIER 2006
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Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
LE FC GUEUGNON était d’abord
venu à Clermont pour ne pas perdre.
Les Forgerons sont repartis avec les
trois points, signant ainsi leur deuxième victoire à l’extérieur de la saison. Un but de l’Argentin Gomez, en
fin de première période, à la suite
d’un bon travail de leur dernière
recrue, Marc-Éric Gueï, a suffi au
bonheur des Bourguignons, dont la
tâche fut grandement facilité par la
prestation affligeante des Clermontois. Jamais, en effet, les joueurs de
Marc Collat ne donnèrent l’impression de maîtriser quoi que ce soit. Et
leur jeu sombra même dans la
médiocrité au fil des minutes. La
situation devient sérieuse pour Clermont. – D. C.
Marc COLLAT (entraîneur de
Clermont) : « On n’a pas eu notre
sérénité habituelle. Au-delà de la
défaite, notre plus grande déception
a été notre absence de jeu. Certains
de mes joueurs sont entrés dans la
rencontre avec la peur de perdre. »
Victor ZVUNKA (entraîneur de
Gueugnon) : « On a souvent réalisé
par le passé ce genre de match. Cette
fois, la réussite a été au rendez-vous.
Ces trois points nous font du bien
au moral et, aussi et surtout, au classement. »
Audel enfonce le clou
REIMS - CHÂTEAUROUX : 3-0 (1-0)
Temps froid. Pelouse médiocre. 4 408 spectateurs. Arbitre :
Jaffredo. Buts : Nzigou (11e), Baléguhé (70e, 74e). Avertissements.– Reims : Barbier (56e, tacle par derrière) ; Châteauroux : A. Ferreira (36e, croc-en-jambe), Yanovski (39e, tacle
dangereux).
REIMS : Weber - Truchet, Jeannel, Delmotte (cap.), Giraudon
- Ielsch, Barbier, S. Didot (L. Bah, 52e) - Féret (Hebbar, 77e) Heitzmann (Baléguhé, 68e), Nzigou. Entraîneur : T. Froger.
CHÂTEAUROUX : Fernandez - Ocokoljic, Allegro, T. Bertin
(cap.), Yanovski - A. Ferreira (Boukari, 59e), Mansouri, Sidibe,
Ramos - Vandenbossche (Moutaouakil, 79e), Socrier. Entraîneur : D. Ollé-Nicolle.
Temps frais. Pelouse grasse. 6 180
spectateurs. Arbitre : M. Djouzi. Avertissements.– Guingamp : Bridonneau
(30e, faute sur Mangione) ; Dijon :
Vosahlo (27e, tacle en retard sur Gonzalez),Laurent(88e,tacleen retardsur
B. Robert).
GUINGAMP : Debes (cap.) – Bridonneau, Martini, Sikimic, Le Lan – Gonzalez (Watier, 66e), Abriel, Shereni,
Jouffre – Haquin (B. Robert, 84e), Suarez. Entraîneur : A. Ravera.
DIJON : Mouko – Tacalfred, Grégoire
(cap.), A. Ba, Vosahlo – Laurent
(Asuar, 90e), Livramento,Linarès, Larcier (Masson, 81e), Mangione – Estevès(Makriev,78e). Entraîneur: R. Garcia.
JOHAN RIGAUD
DEMAIN
Bleu
Rouge
CLERMONT - GUEUGNON : 0-1
(0-1)
Temps frais. Pelouse en bon état.
4 464 spectateurs. Arbitre : M. Grégoire. But : D. Gomez (40e). Avertissements. – Clermont : Abdoulaye (11e,
faute sur Hauw), Gourvennec (21e,
contestation), Loties (45e, jeu dur),
Grauss (61e, faute sur D. Gomez) ;
Gueugnon : Zarabi (52e, jeu dur),
Tsoumou (59e, antijeu).
CLERMONT : J. Gavanon – Abdoulaye, Perrinelle, Loties, Coulibaly –
Kehiha, Brando (cap.) (Marchal, 83e),
Gourvennec (Plessis, 46e), Tabet –
Fouret, De Assis (Grauss, 46e). Entraîneur : M. Collat.
GUEUGNON : Liébus – Rodrigues,
Morestin, Zarabi, P. Correia (cap.) –
D. Gomez (Marty, 69e), Tsoumou,
Le Frapper, Hauw – Gueï (Niflore,
82e), Ramdani (Mo. Diarra, 90e).
Entraîneur : V. Zvunka.
plus tard, Boutruche s’enfonçait
dans la surface côté droit et résistait
à Silvestre pour servir Audel, qui
poussait le ballon dans le but déserté
par Gimenez (0-2, 76e). Sète a bien
marqué, dans le temps additionnel.
Mais Rouve était hors jeu.
SÈTE. – L’Ivoirien
de Lorient Tchirouessa Guel
barre la route
au Sétois Grégory
Dufrennes. Les Héraultais
n’ont pu franchir l’obstacle
breton et sont plus que
jamais à la peine dans les
profondeurs
du classement.
(Photo Midi libre/PQR)
REIMS - CHÂTEAUROUX : 3-0
GUINGAMP-DIJON : 0-0
sance offensive est restée criante.
Sète aurait bien dû commencer son
mercato en essayant de dégoter un
finisseur. Au moment où il a frétillé,
Lorient l’a assommé. Marchal avait
failli tromper Audard sur un centre
de Dufrennes (69e) et Rouve trouvait
le moyen de ne pas cadrer sa tête en
bonne position (73e). Trois minutes
Jaune
Bleu
Jaune
CLERMONT GUEUGNON : 0-1
par ajouter un huitième but à son
compteur. Sur un corner frappé en
rupture par Ziani, l’ancien Guingampais récupérait un ballon remisé de la
tête au second poteau par Recorbet
pour conclure en force (41e). En
seconde période, Sète s’est astreint à
y croire toujours devant des Lorientais gestionnaires. Mais son impuis-
20 HEURES
Créteil - Le Havre
Laval - Grenoble
Noir
Noir
LE LEADER a consolidé sa pole position. Après avoir battu
Sète (1-0) puis le 18e, Clermont (3-0), Sedan a cette fois dominé Istres (17e) et est invaincu depuis 9 journées. Pourtant, ce
match avait mal démarré pour eux. Pour une charge d’Amalfitano sur Hamed, Istres héritait d’un coup franc : Cavalli décalait Mohellebi, dont la frappe puissante était mal contrôlée par
Regnault. Viale en profitait (6e). Sedan peinait mais, sur un
corner de Noro, Ciani, au premierpoteau, s’élevait et marquait
(36e). Le match s’animait, M. Brizou oubliait un penalty pour
une faute de Sartre sur Viale (41e) et, avant la pause, Noro, sur
un centre en retrait de Boutabout, fusillait Riou (44e).
Après la pause, Gagnier offrait à Boutabout son 8e but de la
saison : un tir décroisé (66e). Enfin, Hénin sauvait les siens sur
une tête de Cavalli (71e) mais le score en restait là. – P. R.
Serge ROMANO (entraîneur de Sedan) : « On a négocié
un virage important. Il faut garder ce rythme. En étant menés
au score, on a été piqués dans notre orgueil et on a su
répondre présents. »
Jean-Louis GASSET (entraîneur de Istres) : « Je suis
déçu par le résultat mais pas par la manière car on s’est créé
pas mal d’occasions. On a pourtant bénéficié d’un schéma
idéal en menant 1-0. Je regrette que l’arbitre n’ait pas sifflé
un penalty dont on aurait pu bénéficier. »
sur un centre de Boutruche dévié par
Vallar (18e). Boutruche, très incisif
côté droit, lança aussi en profondeur
Bourhani, qui devançait Gimenez
d’un pointu du droit, à côté (28e).
Bourhani ne profita pas non plus
d’une mésentente Gimenez-Leclercq
pour marquer dans le but vide (35e).
Mais le buteur lorientais allait finir
Groupe VOLKSWAGEN France - R.C. Soissons B 602 025 538
SÈTE –
posait avec brio devant Kharbouchi,
bien servi par Ouejdide derrière l’alignement breton (31e). Et il récidivait
devant Ouejdide, qui avait filé seul
au but après s’être débarrassé à quarante mètres du but de Recorbet
(37e). Audard s’était déjà mis en évidence sur un tir enroulé en douceur
du gauche de Kharbouchi (14e). Mais
comme face à Sedan début janvier
(0-1, but de Boutabout à la 37e), tous
les efforts sétois allaient être aplatis
par le réalisme d’une équipe en verve
peu avant la pause. Même si Lorient
a lui aussi d’abord raté quelques
opportunités de nuire. La Bruna avait
repoussé un tir croisé du droit
d’Audel, alerté par Ziani dans le dos
de Silvestre (7e). Ziani qui marquait à
la suite d’un corner de Danic, mais le
but fut était refusé pour une faute sur
Calabuig (23e).
AUJOURD’HUI
10
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
FOOTBALL JOURNAL DES TRANSFERTS
Adebayor à Arsenal
Ribéry va prolonger
Les Gunners ont officialisé hier l’arrivée de l’attaquant de Monaco. La transaction s’élèverait à 10 M.
EMMANUEL ADEBAYOR s’est
engagé hier avec Arsenal pour
quatre ans et demi. L’attaquant
international togolais, entré en
conflit avec les dirigeants monégasques début janvier, ne se voyait
pas revenir en Principauté, où il était
pourtant lié jusqu’en 2009, après
avoir prolongé d’un an l’été dernier.
À cette époque, Arsène Wenger
avait déjà un œil sur Adebayor, mais
Monaco, en manque d’attaquants,
n’avait pas l’intention de le libérer.
Les positions monégasques ont
changé cet hiver devant l’offre de
10 M d’Arsenal…
Depuis une semaine, l’ancien Messin
était en contact avec le manager
français d’Arsenal. Ce dernier,
d’abord réticent à l’idée d’engager
un joueur qui allait participer à la
Coupe d’Afrique des nations entre
janvier et février, a vite redessiné ses
plans de recrutement. « Il va nous
apporter quelque chose qu’on n’a
pas encore, a expliqué Wenger, hier,
avant même la signature du joueur. Il
a un bon jeu de tête, est rapide, ressemble un peu à Nwankwo Kanu (qui
a évolué à Arsenal entre 1999 et
2004). Malheureusement, nous le
perdrons lors de la CAN, mais c’est le
football. »
Adebayor devrait rejoindre sa sélection lundi prochain. Hier, en début
d’après-midi, il passait une visite
médicale concluante. Peu après
avoir paraphé son contrat, il déclarait, plutôt laconique, sur le site
Internet d’Arsenal : « C’est un grand
jour pour moi. Je rejoins Arsenal,
l’une des meilleures équipes
d’Europe, qui compte de très grands
joueurs. J’espère pouvoir donner
beaucoup de plaisir aux supporters. » Un peu plus qu’aux supporters monégasques, en tout cas, pour
lesquels il n’a marqué qu’un seul but
en treize rencontres de Ligue 1 cette
saison. Et pour lesquels il n’aurait
très certainement plus joué de la saison après avoir séché des entraînements lors de la reprise de janvier et
fait récemment quelques déclarations acides au sujet de l’entraîneur
italien Francesco Guidolin.
En coulisses, on évoque la possibilité que Pires se
fasse proposer au mieux, comme Dennis Bergkamp
avant lui, un contrat d’un an renouvelable… avec
une sensible diminution de salaire. Lucide, le Français
sait que, en cas de prolongation, il ne pourra pas
conserver ses émoluments actuels, qui tourneraient
autour des 3 millions d’euros nets par an : « Que je
reste aux conditions actuelles, c’est impossible. À un
moment donné, il faut savoir revoir son salaire à la
baisse. Mais, sur la durée, je souhaite toujours deux
ans. »
Pires attend donc d’être fixé avant le 31 janvier. Il
assure ne pas envisager, déjà, un départ de Londres,
même s’il y vit sa saison la plus délicate : il n’est plus
titulaire indiscutable à Arsenal (sur les 18 matches de
Premier League qu’il a disputés cette saison, il n’a
débuté que 13 fois) et il voit ainsi se fragiliser son rêve
de rattraper in extremis le train des Bleus pour la pro-
chaine Coupe du monde : « Tant que je n’aurai pas
réglé mon cas avec Arsenal, je n’écouterai pas les
autres clubs. Ce serait un manque de respect pour ce
club qui m’a beaucoup donné. Alors, j’attends. Très
sincèrement, ça ne me perturbe pas. J’ai confiance en
Arsène Wenger et en Arsenal. »
Malgré cette confiance, l’hypothèse d’un départ n’est
vraiment pas à exclure. L’été dernier, la Juventus
avait sollicité concrètement l’ex-Marseillais, que
Galatasaray avait rêvé un temps de recruter.
Aujourd’hui, il ne semble pas y avoir de piste très
approfondie pour Pires. Même si, selon certaines
sources, c’est peut-être du côté de l’Espagne – son
nom avait déjà circulé à Valence et à Barcelone l’an
dernier – que sa carrière pourrait rebondir cet été.
– J. T.
MANCHESTER CITY INSISTE POUR MALBRANQUE. - Manchester City
(D 1 anglaise), très intéressé cet été par Steed Malbranque (26 ans), n’a pas
abandonné l’idée de le recruter. Le club anglais devrait dans les prochaines
heures transmettre une offre à Fulham, le club du Français (environ 7 M). –
G. D.
GROUPE A
HIER
Pau - Boulogne-sur-Mer ......... 0-0
AUJOURD’HUI
18 HEURES
ANGLETERRE
(22e journée)
AUJOURD’HUI
Manchester C. - Manchester U.
(13 h 45, TPS Star)
Arsenal - Middlesbrough
Aston Villa - West Ham
Charlton - Birmingham
Fulham - Newcastle
Liverpool - Tottenham
(16 heures, TPS Foot)
Portsmouth - Everton
Blackburn - Bolton
DEMAIN
Wigan - West Bromwich
(14 h 30, TPS Foot)
Sunderland- Chelsea (17 heures,TPS Star)
Classement : 1. Chelsea, 58 points ;
2. Manchester Utd, 45 ; 3. Liverpool, 41 ;
4. Tottenham, 40 ; 5. Arsenal, 34 ;
6. Wigan, 34 ; 7. Bolton, 32 ; 8. Blackburn,
30 ; 9. Manchester City, 28 ; 10. West
Ham, 26 ; 11. Newcastle, 26 ; 12. Aston
Villa, 25 ; 13. Charlton, 25 ; 14. Fulham,
23 ; 15. Everton, 23 ; 16. Middlesbrough,
22 ; 17. West Bromwich, 19 ; 18. Portsmouth, 17 ; 19. Birmingham, 16 ; 20. Sunderland, 6.
e
ÉCOSSE (22 journée)
AUJOURD’HUI
Celtic Glasgow - Kilmarnock
(16 heures, Canal + Sport)
Dunfermline - Heart of Midlothian
Hibernian - Aberdeen
Inverness - Livingston
DEMAIN
Motherwell - Glasgow Rangers
Dundee U. - Falkirk
Classement : 1. Celtic Glasgow,
51 points ; 2. Heart of Midlothian, 44 ;
3. Hibernian, 38 ; 4. Glasgow Rangers,
34 ; 5. Kilmarnock, 33 ; 6. Motherwell,
29 ; 7. Inverness, 28 ; 8. Aberdeen, 24 ;
9. Dundee U., 21 ; 10. Falkirk, 17 ;
11. Dunfermline, 13 ; 12. Livingston, 12.
ESPAGNE (19e journée)
AUJOURD’HUI
Betis Séville - Atl. Madrid
(20 heures, Sport +)
Valence CF - Osasuna
(22 heures, Canal + Sport)
DEMAIN
Saragosse - Majorque
La Corogne - Alavés
Real Sociedad - Esp. Barcelone
Getafe - Celta Vigo
Malaga - Cadix
Santander - Villarreal
FC Barcelone - Athl. Bilbao
(19 heures, Sport +)
Real Madrid - FC Séville
(21 heures, Sport +)
Classement : 1. FC Barcelone,
43 points ; 2. Osasuna, 39 ; 3. Valence CF,
33 ; 4. La Corogne, 32 ; 5. Villarreal, 31 ;
6. Real Madrid, 30 ; 7. Celta Vigo, 29 ;
8. FC Séville, 29 ; 9. Getafe, 24 ; 10. Saragosse, 24 ; 11. Real Sociedad, 21 ; 12. Atl.
Madrid, 20 ; 13. Santander, 20 ; 14. Esp.
Barcelone, 18 ; 15. Malaga, 17 ;
16. Cadix, 17 ; 17. Majorque, 17 ;
18. Betis Séville, 16 ; 19. Athl. Bilbao, 15 ;
20. Alavés, 12.
En cas d’égalité de points, les équipes sont
départagées par la différence de buts particulière.
ITALIE (19e journée)
AUJOURD’HUI
Lecce - Sampdoria (18 heures, TPS Foot)
Messine - Palerme
DEMAIN
Ascoli - Empoli
Fiorentina - Chievo Vérone
Inter Milan - Cagliari
Juventus Turin - Reggina
(15 heures, Canal + Sport)
Livourne - Sienne
Parme - Lazio Rome
Udinese - Trévise
AS Rome - AC Milan
(20 h 30, Canal + Sport)
Classement : 1. Juventus Turin,
49 points ; 2. AC Milan, 40 ; 3. Inter Milan,
39 ; 4. Fiorentina, 37 ; 5. Livourne, 34 ;
6. Chievo, 30 ; 7. AS Rome, 27 ; 8. Lazio
Rome, 27 ; 9. Sampdoria, 25 ; 10. Udinese, 23 ; 11. Palerme, 22 ; 12. Sienne,
20 ; 13. Reggina, 19 ; 14. Empoli, 18 ;
15. Ascoli, 17 ; 16. Messine, 16 ;
17. Cagliari, 15 ; 18. Parme, 14 ;
19. Lecce, 12 ; 20. Trévise, 11.
FIFA
Le gala de la Coupe
du monde annulé
La FIFA a décidé d’annuler le gala d’ouverture de
la Coupe du monde, le 7 juin à Berlin, en raison
des dommages importants que subirait la pelouse
du stade olympique à quelques jours du match
d’ouverture, le 12 juin. Une étude sur la possibilité
de poser un nouveau gazon a montré que le
démontage des scènes et l’installation d’un
nouveau gazon comporteraient de trop grands
risques. L’idée de déplacer le gala dans une autre
ville a été rejetée. L’organisation du gala avait été
confiée à l’Autrichien André Heller et au
chorégraphe français Philippe Decouflé.
Cannes - Bayonne
Croix-de-Savoie - Cherbourg
LE WEEK-END EUROPÉEN
18 H 30
Moulins - Libourne-Saint-Seurin
ANGLETERRE
ARSENAL - MIDDLESBROUGH
AUJOURD’HUI, 15 HEURES (16 HEURES, HEURE FRANÇAISE), À
LONDRES, HIGHBURY
ARSENAL : Lehmann – Lauren, K. Touré, Senderos, As. Cole – Ljungberg, Fabregas ou Flamini, Gilberto Silva, Pires – Bergkamp ou Owusu-Abeyie, Henry
(cap.). Entraîneur : A. Wenger.
LIVERPOOL - TOTTENHAM
AUJOURD’HUI, 15 HEURES (16 HEURES, HEURE FRANÇAISE), À LIVERPOOL, ANFIELD (TPS Foot)
LIVERPOOL : Reina – Finnan, Carragher, Hyypiä, Warnock – Luis Garcia, Gerrard
(cap.), Xabi Alonso, Kewell – Crouch, Morientes ou D. Cissé. Entraîneur : R. Benitez.
MANCHESTER CITY - MANCHESTER UNITED
AUJOURD’HUI, 12 H 45 (13 H 45, HEURE FRANÇAISE), À MANCHESTER,
CITY OF MANCHESTER STADIUM (TPS Star)
MANCHESTER UNITED : Van der Sar – G. Neville, R. Ferdinand, Brown ou Vidic,
Evra – Park, O’Shea ou A. Smith, Fletcher, Giggs – Rooney, Van Nistelrooy. Entraîneur : A. Ferguson.
PORTUGAL (18e journée)
PAYS-BAS (19e journée)
HIER
AUJOURD’HUI
Braga - U. Leiria
Belenenses - Sporting Portugal
DEMAIN
Naval - Guimaraes
Rio Ave - Penafiel
Maritimo Funchal - Gil Vicente
Nacional Funchal - Paços Ferreira
Benfica - Acad. Coimbra
Estrela Amadora - FC Porto
LUNDI
V. Setubal - Boavista
(21 h 30, Canal Sport)
Classement : 1. FC Porto, 40 points ;
2. Benfica, 34 ; 3. Nacional Funchal, 34 ;
4. Braga, 32 ; 5. V. Setubal, 30 ; 6. Sporting Portugal, 30 ; 7. U. Leira, 24 ; 8. Boavista, 23 ; 9. Maritimo Funchal, 22 ;
10. Estrala Amadora, 22 ; 11. Paços Ferreira, 21 ; 12. Belenenses, 20 ; 13. Gil
Vicente, 20 ; 14. Rio Ave, 20 ; 15. Academia Coimbra, 19 ; 16. Naval, 14 ; 17. Guimaraes, 14 ; 18. Penafiel, 7.
Groningue - Heerenveen..................... 2-0
AUJOURD’HUI
NAC Breda - Roda JC
Heracles Almelo - AZ Alkmaar
Waalwijk - RBC Roosendaal
DEMAIN
Vannes - Entente SSG
Toulon - Tours
Châtellerault - Raon-l’Étape
20 HEURES
Romorantin - Niort
Angers - GFCO Ajaccio
Nîmes - Louhans-Cuiseaux
p.
—
32
26
24
25
22
23
22
26
17
24
20
17
21
19
19
16
19
18
14
22
c. Diff.
— —
22 +10
16 +10
15 +9
20 +5
19 +3
18 +5
24 -2
21 +5
14 +3
27 -3
19 +1
20 -3
22 -1
21 -2
20 -1
20 -4
24 -5
25 -7
23 -9
36 -14
En cas d’égalité de points, les
équipes sont départagées par la
différence de buts particulière.
PROCHAINE JOURNÉE. – Vendredi 20 janvier, 20 heures : GFCO Ajaccio - Pau ; samedi 21 janvier, 18 heures : Entente SSG - Nîmes, RaonL’Étape - Moulins ; 19 h 30 : Bayonne - Vannes ; 20 heures : LibourneSaint-Seurin - Croix-de-Savoie, Niort - Châtellerault, Tours - Angers,
Louhans-Cuiseaux - Toulon, Boulogne-sur-Mer - Romorantin, Cherbourg Cannes.
CFA (16e journée)
GROUPE A
Vitesse Arnhem - Feyenoord
ADO La Haye - Utrecht
Ajax Amsterdam - NEC Nimègue
Willem II - Twente
Sparta Rotterdam - PSV Eindhoven
Classement : 1. PSV Eindhoven, 42 pts ;
2. Feyenoord, 41 ; 3. AZ Alkmaar, 38 ;
4. Groningue, 32 ; 5. Ajax Amsterdam,
30 ; 6. Waalwijk, 30 ; 7. Heerenveen, 29 ;
8. Utrecht, 29 ; 9. NEC Nimègue, 27 ;
10. Vitesse Arnhem, 26 ; 11. Roda JC, 22 ;
12. Heracles Almelo, 22 ; 13. Twente, 21 ;
14. NAC Breda, 19 ; 15. ADO La Haye, 18 ;
16. Sparta Rotterdam, 16 ; 17. Willem II,
9 ; 18. RBC Roosendaal, 4.
MATCHES AMICAUX. – HIER, à Dubaï (EAU), Côte d’Ivoire - VfB Stuttgart : 3-1.
CÔTE D’IVOIRE : Baky Koné (44e, 59e), Arouna Koné (69e) ; VfB Stuttgart : Ljuboja (9e).
AUJOURD’HUI, Égypte - Afrique du Sud, Sénégal - RD Congo, Maroc - Zimbabwe.
GUERRE DES DROITS TV EN ITALIE. –
Mercredi, le parti politique de Silvio Berlusconi,
Forza Italia, a refusé d’examiner une proposition
de loi visant à répartir plus équitablement les
droits TV dans le football italien. Berlusconi,
propriétaire de l’AC Milan et du groupe
audiovisuel Mediaset, s’est défendu de toute
ingérence dans le choix de son parti. Hier, Diego
della Valle, président de la Fiorentina, a qualifié
le chef du gouvernement italien de « menteur » et
l’a accusé de « conflit d’intérêts ». « Il doit retirer
ses pattes du football, ce n’est pas sa chose »,
a déclaré le président florentin à la Gazzetta dello
Sport. Riccardo Garrone, président de la
Sampdoria, a même menacé de ne plus jouer
contre les « grands » clubs ou bien d’aligner
des équipes juniors. « Si l’on ne trouve pas une
19 H 30
Classement
Pts J. G. N. P.
— — — — —
1. Boulogne-s.-Mer .... 35 20 10 5 5
2. Libourne-St-Seurin.. 33 19 9 6 4
3. Niort .............. 33 19 9 6 4
4. Cannes.......... 30 19 8 6 5
5. Tours............. 28 19 7 7 5
6. Entente SSG. 28 19 7 7 5
7. Vannes.......... 28 19 7 7 5
8. Raon-l'Étape. 28 19 7 7 5
9. Toulon........... 28 19 7 7 5
10. Louhans-Cuiseaux . 27 19 8 3 8
11. Cherbourg.... 25 19 5 10 4
12. Croix-de-Savoie ... 25 19 6 7 6
13. Angers .......... 23 19 6 5 8
14. Nîmes............ 23 19 6 5 8
15. Bayonne ....... 22 19 5 7 7
16. Romorantin.. 22 19 5 7 7
17. Châtellerault. 20 19 4 8 7
18. Pau ................ 18 20 4 6 10
19. GFCO Ajaccio .... 18 19 4 6 9
20. Moulins......... 16 19 4 4 11
AUJOURD’HUI
solution au plus vite, nous arriverons aux
conséquences extrêmes », a-t-il pointé. Le débat
sur les droits TV avait ressurgi avant Noël lorsque
la Juventus Turin avait annoncé la vente
à Mediaset de l’exclusivité de ses matches
à domicile pour la période 2007-2009 pour
un montant de 218 millions d’euros.
CÔTE D’IVOIRE : ARUNA INCERTAIN POUR
LA CAN. – Aruna Dindane est sorti sur blessure, hier
soir, lors d’un match de préparation à la CAN, gagné
3-1 par la Côte d’Ivoire, contre Stuttgart (ALL), à
Dubaï. On ne connaît pas encore la gravité de la
blessure de l’attaquant lensois, mais il pourrait être
indisponible au moins dix jours et est donc incertain
pour la CAN qui commence vendredi. – D. Mo.
PAGE 10
GROUPE C
AUJOURD’HUI
Calais - Metz B (18 heures)
Mulhouse - Feignies (18 heures)
Compiègne - Lesquin (18 h 30)
Roye - Beauvais (19 heures)
DEMAIN
Lens B - Épinal (14 h 30)
Auxerre B - Nancy B (15 heures)
Strasbourg B - Dunkerque (15 heures)
Wasque hal - Vauban -St rasbour g
(15 heures)
Schiltigheim - Lille B a été reporté.
Classement : 1. Nancy B, 44 pts ;
2. Auxerre B, 44 ; 3. Beauvais, 43 ;
4. Mulhouse, 40 ; 5. Épinal, 38 ; 6. Lille B,
38 ; 7. Roye, 37 ; 8. Lesquin, 37 ;
9. Dunkerque, 35 ; 10. Strasbourg B, 34 ; 11.
Compiègne, 34 ; 12. Calais, 33 ; 13. Metz B,
30 ; 14. Lens B, 29 ; 15. Feignies, 29 ; 16.
Vauban-Strasbourg, 27 ; 17. Schiltigheim,
27 ; 18. Wasquehal, 22.
GROUPE B
AUJOURD’HUI
Racing CF 92 - Nice B (15 heures)
Endoume - Martigues (15 heures)
Cassis-Carnoux - Monaco B (15 heures)
Montpellier B - Bourg-Péronnas
(15 heures)
Lyon-La Duchère - Sochaux B (18 heures)
Le Pontet - Gap (18 heures)
Fréjus - Jura-Sud (18 heures)
Besançon - Saint-Priest (18 heures)
DEMAIN
Agde - Lyon B (15 heures)
Classement : 1. Saint-Priest, 49 pts ;
2. Lyon B, 42 ; 3. Nice B, 41 ; 4. Le Pontet,
41 ; 5. Cassis-Carnoux, 40 ; 6. Martigues,
39 ; 7. Jura-Sud, 36 ; 8. Agde, 36 ; 9. Gap,
35 ; 10. Fréjus, 35 ; 11. Besançon, 34 ;
12. Monaco B, 34 ; 13. Montpellier B, 31 ;
14. Lyon-La Duchère, 28 ; 15. BourgPéronnas, 25 ; 16. Endoume, 25 ;
17. Sochaux B, 22 ; 18. Racing CF 92, 20.
HIER
Aurillac - Nantes B ............................... 0-2
AUJOURD’HUI
Le Mans B - Poitiers (15 heures)
Luzenac - Yzeure (18 heures)
Andrézieux - Montluçon (18 heures)
Orléans - Brive (18 h 30)
Balma - Rodez (18 h 30)
Blois - Bordeaux B (19 heures)
DEMAIN
Saint-Étienne B - Anglet (14 h 30)
Toulouse B - Albi (15 heures)
Classement : 1. Yzeure, 46 pts ; 2.
Nantes B, 45 ; 3. Toulouse B, 43 ; 4.
Rodez, 41 ; 5. Saint-Étienne B, 38 ; 6.
Orléans, 38 ; 7. Albi, 37 ; 8. Luzenac, 37 ;
9. Bordeaux B, 36 ; 10. Le Mans B, 35 ; 11.
Aurillac, 31 ; 12. Poitiers, 30 ; 13. Balma,
30 ; 14. Blois, 30 ; 15. Anglet, 29 ; 16.
Brive, 28 ; 17. Andrézieux, 28 ; 18. Montluçon, 27.
GROUPE D
Arras - Évreux (18 heures)
Avion - Amiens B (18 heures)
Red Star - Abbeville (18 heures)
Cambrai - Valenciennes B (18 heures)
Saint-Omer - Rouen B (18 h 30)
Armentières - Saint-Quentin (18 h 30)
DEMAIN
Le Havre B - Chantilly (15 heures)
Oissel - Entente SSG B (15 heures)
Classement : 1. Red Star, 40 points ;
2. Le Havre B, 35 ; 3. Entente SSG B, 34 ;
4. Amiens B, 33 ; 5. Saint-Omer, 33 ;
6. Saint-Quentin, 33 ; 7. Cambrai, 30 ;
8. Oissel, 30 ; 9. Évreux, 29 ; 10. Abbeville,
28 ; 11. Arras, 28 ; 12. Valenciennes B,
27 ; 13. Armentières, 27 ; 14. Avion, 27 ;
15. Rouen B, 26 ; 16. Chantilly, 24.
AUJOURD’HUI
Sedan B - Haguenau (14 h 30)
Châlons-en-Champagne - Ivry (14 h 30)
Viry-Châtillon - Taissy (18 heures)
Les Lilas - Levallois (18 heures)
Sens - Jarville (18 heures)
Amnéville - Épernay (18 heures)
Forbach - Créteil B (18 heures)
Blénod - Reims B a été reporté.
Classement : 1. Reims B, 40 points ;
2. Les Lilas, 38 ; 3. Amnéville, 36 ;
4. Haguenau, 35 ; 5. Sedan B, 34 ; 6. Épernay, 34 ; 7. Levallois, 31 ; 8. Créteil B, 31 ;
9. Sens, 30 ; 10. Taissy, 29 ; 11. Viry-Châtillon, 27 ; 12. Forbach, 26 ; 13. Jarville,
24 ; 14. Ivry, 24 ; 15. Blénod, 22 ; 16. Châlons-en-Champagne, 20.
GROUPE C
AUJOURD’HUI
Montceau - Imphy-Décize (15 heures)
Pontarlier - Selongey (18 heures)
Vesoul - Dole-Tavaux (18 heures)
La Chapelle-Saint-Luc - Lons-le-Saunier
(18 heures)
Dijon B - Villefranche-sur-Saône
(18 heures)
Colmar - Besançon B (18 heures)
Belfort - Stade Auxerrois (18 heures)
DEMAIN
Troyes B - Auxerre C (14 h 30)
Classement : 1. Vesoul, 40 points ;
2. Auxerre C, 38 ; 3. Troyes B, 37 ; 4. Colmar, 35 ; 5. Dijon B, 35 ; 6. Villefranchesur-Saône, 34 ; 7. Pontarlier, 30 ; 8. Selongey, 29 ; 9. Montceau, 28 ; 10. Belfort,
28 ; 11. Imphy-Decize, 28 ; 12. DoleTavaux, 27 ; 13. La Chapelle-Saint-Luc,
24 ; 14. Besançon B, 24 ; 15. Lons-le-Saunier, 19 ; 16. Stade Auxerrois, 14.
GROUPE D
AUJOURD’HUI
AUJOURD’HUI
Poissy - Paris-SG B (15 heures)
Dieppe - Quevilly (18 heures)
Villemomble - Bois-Guillaume (18 heures)
Mantes - Pacy-sur-Eure (18 heures)
Mondeville - Pontivy (18 heures)
AS Vitré - Guingamp B (18 heures)
Rouen - Noisy-le-Sec (20 heures)
DEMAIN
Gueugnon B - Clermont B (14 h 30)
Bagnols-Pont-St-Esprit - AS Minguettes
(16 heures)
Échirolles - Arles (17 heures)
Rhône-Vallées - Cournon (18 heures)
Mâcon - AC Ajaccio B (18 heures)
Grenoble B - GFCO Ajaccio B (18 heures)
Saint-Georges-Les Ancizes - Montélimar
(19 heures)
DEMAIN
Sainte-Geneviève-des-Bois - SénartMoissy (15 heures)
Rennes B - Paris FC (15 heures)
Classement : 1. Guingamp B, 44 points ;
2. Rouen, 40 ; 3. Paris FC, 39 ; 4. SénartMoissy, 37 ; 5. Bois-Guillaume, 37 ;
6. Pontivy, 36 ; 7. Rennes B, 36 ; 8. Pacysur-Eure,36 ; 9. AS Vitré, 36 ; 10. Quevilly,
35 ; 11. Villemomble, 35 ; 12. Noisy-leSec, 34 ; 13. Poissy, 33 ; 14. Paris-SG B,
32 ; 15. Mantes, 32 ; 16. Dieppe, 30 ;
17. Sainte-Geneviève-des-Bois, 27 ;
18. Mondeville, 25.
GROUPE E
AUJOURD’HUI
L’Île-Rousse - Hyères (14 h 30)
CA Bastia - Draguignan (14 h 30)
Cagnes - Manosque (15 heures)
Menton - Corte (15 heures)
Marignane - Marseille B (16 heures)
Fos-sur-Mer - Castelnau-Le Crès
(18 heures)
Borgo - Saint-Raphaël (18 heures)
Carcassonne - Lunel (20 heures)
Classement : 1. Hyères, 39 pts ;
2. Manosque, 37 ; 3. Marignane, 33 ; 4.
Draguignan, 33 ; 5. CA Bastia, 33 ; 6. Marseille B, 31 ; 7. Corte, 31 ; 8. Carcassonne,
30 ; 9. Fos-sur-Mer, 30 ; 10. Menton, 29 ;
11. Saint-Raphaël, 28 ; 12. Lunel, 27 ;
13. Cagnes, 25 ; 14. Castelnau-Le Crès,
25 ; 15. L'Île-Rousse, 24 ; 16. Borgo, 22.
GROUPE F
GROUPE B
Bastia B - Nîmes B (15 heures)
Classement : 1. Clermont B, 39 points ;
2. Arles, 37 ; 3. AC Ajaccio B, 36 ; 4. Grenob le B, 36 ; 5 . S aint-G eo rge sLes Ancizes, 33 ; 6. Nîmes B, 32 ; 7.
AS Minguettes, 31 ; 8. Bastia B, 31 ; 9.
Gueugnon B, 31 ; 10. Rhône-Vallées, 27 ;
11. Échirolles, 27 ; 12. Bagnols, 25 ; 13.
Montélimar, 24 ; 14. Mâcon, 24 ; 15.
Cournon, 24 ; 16. GFCO Ajaccio B, 24.
AUJOURD’HUI
Limoges - La Rochelle (18 heures)
Les Sables-d’Olonne- Biscarrosse(18 h 30)
Libourne-Saint-Seurin B FC Bassin Arcachon (18 h 30)
La Roche-sur-Yon - Marmande
(19 heures)
Thouars - Luçon (19 heures)
Mont-de-Marsan - Blagnac (19 h 30)
Toulouse-Fontaines- Cugnaux (20 heures)
DEMAIN
Brive B - Stade Bordelais (15 heures)
Classement : 1. Libourne-Saint-Seurin B,
39 pts ; 2. Luçon, 39 ; 3. La Roche-sur-Yon,
38 ; 4. FC Bassin Arcachon, 38 ; 5. Stade
Bordelais, 37 ; 6. La Rochelle, 35 ;
7. Cugnaux, 33 ; 8. Blagnac, 32 ; 9. Toulouse-Fontaines, 31 ; 10. Mont-de-Marsan, 28 ; 11. Thouars, 27 ; 12. Les Sablesd'Olonne, 27 ; 13. Marmande, 26 ; 14.
Brive B, 23 ; 15. Limoges, 22 ; 16. Biscarrosse, 17.
GROUPE G
AUJOURD’HUI
Châteauroux B - Châteaubriant
(15 heures)
Dreux - Laval B (18 heures)
Chartres - Angers B (18 heures)
Les Herbiers - Fontenay-le-Comte
(18 h 30)
La Flèche - Saint-Hilaire (19 heures)
Avoine-Beaumont - Mayenne (19 heures)
Vierzon - Carquefou (20 heures)
DEMAIN
Écommoy - Niort B (15 heures)
Classement : 1. Les Herbiers, 48 points ;
2. Châteauroux B, 38 ; 3. Saint-Hilaire,
36 ; 4. Vierzon, 34 ; 5. Châteaubriant, 33 ;
6. Dreux, 32 ; 7. Angers B, 30 ; 8.
Mayenne, 29 ; 9. La Flèche, 28 ; 10. Écommoy, 26 ; 11. Chartres, 26 ; 12. Niort B,
25 ; 13. Carquefou, 25 ; 14. Avoine-Beaumont, 24 ; 15. Laval B, 23 ; 16. Fontenayle-Comte, 22.
GROUPE H
AUJOURD’HUI
Alençon - Saint-Lô (18 heures)
La Montagnarde - Vannes B (18 heures)
Brest B - Avranches (18 heures)
Caen B - Locminé (18 heures)
Lorient B - Dives (18 heures)
Concarneau - Lamballe (19 heures)
Saint-Brieuc - Plabennec (20 heures)
DEMAIN
Bayeux - Mondeville B (15 heures)
Classement : 1. Concarneau, 41 points ;
2. Plabennec, 34 ; 3. La Montagnarde,
34 ; 4. Caen B, 33 ; 5. Lorient B, 32 ;
6. Avranches, 32 ; 7. Saint-Brieuc, 32 ;
8. Saint-Lô, 31 ; 9. Locminé, 31 ; 10.
Brest B, 30 ; 11. Lamballe, 30 ; 12. Alençon, 28 ; 13. Dives, 25 ; 14. Bayeux, 23 ;
15. Mondeville B, 22 ; 16. Vannes B, 20.
SAMEDI 14 JANVIER 2006
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
Rouge
Jaune
À CINQ MOIS de la fin de son contrat, Robert Pires
(32 ans), à Arsenal depuis l’été 2000, reste face à un
avenir très incertain. Selon certaines rumeurs,
contrairement à ce qui avait été décidé en août 2003,
à une époque où l’ancien Messin était déjà à
quelques mois du terme de son contrat, Arsenal
aurait abandonné l’idée de le prolonger une seconde
fois… Ce que le joueur, joint cette semaine, n’est pas
en mesure de confirmer : « Je ne sais pas comment ça
va se passer puisque je n’ai toujours pas rencontré
Arsène Wenger. On doit avoir une réunion avant le
31 janvier. J’attends de voir ce qu’il va me proposer. Il
y a dix jours, dans la presse, il disait qu’il pensait me
proposer un contrat de deux ans. »
Un contrat de deux ans, c’est ce que réclame depuis
des mois le milieu offensif international (79 sélections). Mais, jusqu’à présent, les Gunners n’ont
jamais été enclins à accéder aux demandes de Pires.
En signant à Arsenal, Emmanuel Adebayor peut espérer prendre un nouveau départ, après avoir traîné sa
peine à Monaco. En 13 matches de L 1 cette saison, le Togolais n’aura marqué qu’un seul but.
(Photo Pierre Lahalle)
Bleu
CFA 2 (14e journée)
DAMIEN DEGORRE
Jaune
NATIONAL (20e journée)
Son ancien club, Metz, auquel il a été
acheté pour 3 M en juillet 2003,
sera financièrement intéressé au
transfert, à hauteur de 30 % de la
plus-value réalisée (et non 50 %
comme indiqué hier par erreur). À
Arsenal, Adebayor (21 ans) retrouvera un autre joueur issu du Championnat et pas beaucoup plus âgé que lui,
l’ancien Auxerrois Abou Diaby
(19 ans), dont Arsène Wenger apprécie « l’énorme potentiel et la puissance ». Pour ces deux jeunes
joueurs, le club londonien aura donc
versé presque 15 M. Et Arsène
Wenger s’apprête à recruter un autre
très jeune joueur : l’Anglais Théo
Walcott, un attaquant de seize ans
qui évolue à Southampton. Comme
Adebayor, Walcott était à Highbury
hier après-midi. À la différence de
l’ex-Monégasque, il ne s’est pas
encore engagé avec Arsenal. Mais ce
ne devrait plus être qu’une question
d’heures. Avec ces trois joueurs,
Arsène Wenger prépare l’avenir à
long terme. Pour le court terme, il le
laisse encore à Chelsea.
six buts en vingt et un matches. Il pourrait faire ses débuts en Coupe de la
Ligue mardi contre Guingamp (L 2).
– Ch. L.
METZ VA DÉGRAISSER. – Après
avoir renforcé son secteur offensif en
obtenant les prêts de Ruslan Pimenov
(Lokomotiv Moscou) et de Souleymane Youla (Besiktas Istanbul), Metz
va alléger son effectif. Grégory Paisley,
arrivé de Sochaux en juin et qui n’a
jamais pu s’imposer, pourrait rejoindre
le Beitar Jérusalem. Le club managé
par Luis Fernandez n’a pu s’entendre
avec le Marseillais Kodji Nakata et est
intéressé par Paisley. Marcin Zewlakow, aucun but au compteur, prendra
ce week-end la direction de l’Angleterre, où un club de D 2 l’attend pour
un essai. – R. R.
LE FC SÉVILLE FAIT UNE OFFRE
POUR ESCUDÉ. – Peu utilisé à l’Ajax
Amsterdam, Julien Escudé pourrait
découvrir l’Espagne en 2006. Hier, le
FC Séville a fait une offre à l’Ajax afin
de racheter le contrat de l’ancien Rennais, qui court jusqu’en juin 2007.
Monaco aimerait aussi le recruter mais
ne l’a toujours pas appelé. De son côté,
le président sochalien, Jean-Claude
Plessis, assure que « la porte est toujours ouverte » pour Escudé, mais ce
dernier privilégie un autre club étranger. – D. D. et G. D.
LES GIRONDINS SUR BETO.
– Bordeaux se serait renseigné sur le
défenseur central du Sporting Portugal
Beto (29 ans), peu utilisé par son club.
– L. L.
NALIS PASSE DE SHEFFIELD
UNITED À PLYMOUTH. – Le milieu
français Lilian Nalis (34 ans) s’est
engagé jusqu’à la fin de la saison avec
Plymouth (D 2 anglaise), après avoir
été libéré par son ancien club de
Sheffield United (D 2 anglaise).
PANDIANI À L’ESPANYOL.
– L’attaquant international uruguayen
de Birmingham, Walter Pandiani
(29 ans), s’est engagé avec l’Espanyol
Barcelone jusqu’en 2008.
PAPE SARR VEUT QUITTER
ISTRES. – Pape Sarr (27 ans), le milieu
sénégalais, souhaiterait quitter Istres
(L 2). L’ancien Lensois intéresse
Valladolid (D 2 espagnole). – G. D.
Noir
Bleu
Noir
LE FRÈRE DE BOUMSONG À SOFIA. – Le défenseur de l’AJ Auxerre et
frère de Jean-Alain, l’international de Newcastle Yannick Boumsong (22 ans),
a signé pour deux ans et demi (plus une option pour une troisième année) en
faveur du leader du Championnat bulgare, le CSKA Sofia. – B. Li.
L’OM DISCUTE AVEC EMPOLI
ET S I EN N E P O U R K O K E . –
L’Olympique de Marseille cherche toujours à dégraisser son effectif. Sienne
et Empoli (Série A) ont établi des
contacts avec les dirigeants provençaux afin de recruter l’attaquant espagnol, dont Jean Fernandez ne veut
plus. « On discute avec ces deux clubs,
explique José Anigo, le directeur sportif de l’OM. On a travaillé toute la journée (hier) à ce sujet. On a de bons
espoirs, mais le joueur n’a pas encore
discuté de ses conditions et rien n’est
concrétisé. On devrait en savoir davantage lundi. » – G. D., S. Ta. et D. Ro.
NEWC ASTLE VEU T ME ÏTÉ
AVANT LA CAN. – Newcastle
souhaite toujours recruter Abdoulaye
Meïté durant le mercato d’hiver. Mais
le club anglais a posé une condition au
joueur : qu’il renonce à la Coupe
d’Afrique des nations. L’international
ivoirien a refusé : « Il y a toujours des
contacts, explique Meïté depuis les
Émirats arabes unis, où il prépare la
CAN. Mais il est évidemment hors de
question que je quitte ma sélection.
Mon objectif numéro un, c’est la CAN.
Mais je ne suis pas inquiet. Le mois de
janvier n’est pas terminé. Tout peut
encore arriver. Si les gens de
Newcastle me veulent vraiment, ils me
prendront et, si on peut trouver un
accord, ce sera avec plaisir. Moi, je préférerais un transfert. Mais je reste
ouvert à tout. » Middlesbrough et
Bolton sont également intéressés.
Mais eux aussi veulent le faire venir
immédiatement. – S. Ta. (avec D. Ro.)
TOSIC TROIS ANS À SOCHAUX.
– Sochaux a engagé pour trois ans et
demi le défenseur international serbomonténégrin Dusko Tosic (20 ans), qui
évoluait à l’OFK Belgrade, son club formateur. C’est la deuxième recrue
sochalienne après la signature avanthier du milieu camerounais Valery
Mezague. Par ailleurs, l’attaquant
marocain Jaouad Zaïri (23 ans) devrait
être prêté au club saoudien Al-Ittihad.
– D. D.
FAURÉ AU MANS. – Cédric Fauré
(26 ans) est la première recrue du
Mans, qui a mis entre parenthèses les
pistes étrangères. L’attaquant évoluait
cette année à Istres (L 2), où il a inscrit
15 M
pour deux jeunes
Pires bientôt fixé
INTERROGÉ HIER MATIN sur une possible prolongation de son contrat avec
Marseille, Franck Ribéry a répondu : « Nous sommes en train d’en discuter avec le
club. » Des propos confirmés hier soir par Pape Diouf, le président de l’OM :
« Nous avons commencé à en parler avec son représentant. Étant donné l’envie du
joueur de rester à l’OM et la nôtre, ainsi que la qualité de ses prestations, il est
légitime de revaloriser les conditions de son contrat. C’est en bonne voie pour une
prolongation d’une saison supplémentaire par rapport à son engagement initial
de trois ans. » Bruno Heiderscheid, l’agent du joueur, a confirmé hier cette avancée des discussions avec le club et une prochaine annonce officielle de l’engagement de Ribéry à Marseille jusqu’en juin 2010. – D. Ro. et S. Ta.
11
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
FOOTBALL
La FFF joue la transparence
L’assemblée générale fédérale adoptera ce matin des comptes déficitaires (9,7 M) pour la deuxième année d’affilée.
LES MAUVAIS COMPTES font-ils
aussi les bons amis ? L’an dernier,
juste avant de quitter la présidence
de la Fédération, Claude Simonet
avait obtenu l’approbation des
comptes contestés dans leur régularité par un commissaire. Depuis, une
enquête a été ouverte par le parquet
de Paris. Ce matin, l’assemblée
générale, qui se réunit à Paris, doit
approuver les résultats de l’exercice
2004-2005, qui n’a plus rien de
secret.
Le déficit, qui était de 2,6 M l’an
passé, est passé à 9,7 M, avec un
total des produits d’exploitation de
112,9 M et des charges de
123,6 M. Un chiffre annoncé et
déjà commenté. Pour tout dire, Bernard Desumer, le nouveau trésorier
général, avait déjà donné cet ordre
de grandeur lors de l’assemblée
générale à Mâcon, fin juin, après six
mois d’exercice de la nouvelle
équipe dirigeante. Mais dans son
rapport moral, Jacques Lambert, le
nouveau directeur général, s’abstiendra de « porter une appréciation
d’ensemble sur les actes de gestion
de l’équipe précédente ».
Dans un souci de transparence sans
précédent à la FFF (qui accompagne
un nouveau règlement financier
fixant rigoureusement les nouvelles
procédures), le détail des produits et
des charges pour 2004-2005 a été
largement diffusé.
Escalettes : « La
situation s’améliore »
Jean-Pierre
Escalettes
(à gauche) aux
côtés de Claude
Simonet, son
prédécesseur
à la tête de
la Fédération.
Sans l’attaquer
nommément,
le premier met
en cause la
gestion du second.
(Photo
Michel Deschamps)
Roger en redressement
FRANCE-CHINE CONFIRMÉ. – Jean-Pierre Escalettes a confirmé que le
dernier match de préparation de l’équipe de France avant la Coupe du monde
serait bien France–Chine et se jouerait à Geoffroy-Guichard, le 7 juin. « Il restait une incertitude sur l’horaire de la rencontre, les Chinois voulant jouer à
19 heures et TF 1 à 21 heures, précisa le président de la FFF. Mais ce sera
21 heures. Le Mexique, le Danemark et la Chine, c’est ce que voulait Raymond
Domenech comme adversaires. » – R. Po.
Gamin doué mais en perdition depuis trois ans, le dossiste a rejoint
l’écurie de Lucas, à Melun, pour se relancer.
UN CLUB EN INTERTOTO. – Le conseil fédéral a confirmé qu’il n’y aurait
qu’un club français engagé en Coupe Intertoto la saison prochaine, conformément au nouveau règlement de l’UEFA.
BORDEAUX –
ARCHITECTE. – Le Conseil fédéral a choisi l’architecte qui aménagera et
décorera le nouveau siège de la FFF, boulevard de Grenelle. Il s’agit du groupe
Mobilitis.
NATATION GRAND PRIX DE BORDEAUX (grand bassin)
de notre envoyé spécial
Escalettes sanctionnera Vautrot
LE CONSEIL FÉDÉRAL, réuni hier
matin, a évoqué le problème de l’arbitrage. « On prendra la décision de ne
plus admettre la moindre incartade »,
précisait Jean-Pierre Escalettes, le président de la FFF, jeudi soir, à la veille
du conseil. Mais on savait qu’il serait
surtout question de régler le sort de
Michel Vautrot et de lui retirer ses
fonctions de représentation du football français à l’UEFA. Jean-Pierre
Escalettes lui reprocherait d’entretenir
le mauvais climat en portant « plainte
contre Veissière et Colombo », qui
l’avaient sérieusement mis en cause
dans Nice-Matin (« C’est le pape noir
de l’arbitrage. (…) Il possède une
capacité de nuisance extraordinaire
par ses réseaux. »)
Hier, Jean-Pierre Escalettes a été très
discret sur le sujet, avouant seulement
que « Vautrot a été évoqué » et que
« des décisions seront prises par le
président dans le courant de la
semaine prochaine ». L’une de ces
décisions consistera à « attirer l’attention de l’UEFA » sur le fait que Michel
Vautrot ne représente plus l’arbitrage
français. Vautrot n’étant plus directeur
de l’arbitrage et n’ayant, a priori, plus
de liens avec le football français, la FFF
n’a pourtant aucun pouvoir d’intervention. « C’est à l’UEFA de tirer des
conclusions, pas à nous, reconnaissait
d’ailleurs Jean-Pierre Escalettes. S’ils
veulent maintenir Vautrot à la commission des arbitres, nous ne pouvons
nous y opposer. » Et l’UEFA peut conti-
nuer de désigner Michel Vautrot
comme délégué sur des matches de
Coupe d’Europe.
En attendant, le président de la Fédération demandera que soit levée la
mise en disponibilité de Michel Vautrot accordée par le ministère de l’Éducation nationale à la demande de la
FFF. « Une mesure symbolique »,
comme en convient Escalettes,
puisque celle-ci s’achève en juin
prochain. – R. Po.
Motus et bouches cousues
Les propos de Jean-Pierre Escalettes dans notre édition d’hier (« Je me débats dans
la mouise. (…) On a un héritage très lourd et on se bat pour rétablir les choses. (…)
Le président Simonet est parti, il ne m’a pas dit au revoir, pas présenté les dossiers…) n’ont guère provoqué de réactions au conseil fédéral hier. Claude Simonet, ancien président de la Fédération, et Gérard Enault, son ex-directeur général,
n’ont pas non plus voulu commenter des paroles qui, parfois, les mettaient plus ou
moins directement en cause. « Ce n’est pas le moment pour s’expliquer, a simplement répondu le premier. J’attendrai le résultat des enquêtes pour m’exprimer. »
« Je m’aligne sur la position de Claude Simonet et je ne parlerai pas pour l’instant », a dit le second. – M. Ch. et R. Po.
PROGRAMME
AUJOURD’HUI. – À la piscine
Judaïque de Bordeaux. Séries à partir
de 9 h 30 ; finales à partir de
17 heures. HOMMES : 100 m, 400 m,
50 m dos, 200 m dos, 100 m brasse,
50 m papillon, 200 m papillon.
FEMMES : 50 m, 200 m, 100 m dos,
100 m brasse, 50 m papillon, 200 m
papillon, 200 m 4 nages.
MANAUDOU DÉROULE. – Après une journée de transfert entre Orcières,
dans les Hautes-Alpes, lieu de son stage hivernal, et la Gironde, Laure Manaudou a
enfilé son maillot, au saut de l’avion, vers 19 heures. Une heure plus tard, elle
s’imposait sur 800 m (8’52’’45). Médaillée d’argent olympique de la spécialité, la
nageuse de Melun a cheminé en solitaire de A à Z, sans forcer, comme le lui avait
demandé son coach, Philippe Lucas. L’an dernier ici même, elle avait gobé la distance en 8’42’’76. Aujourd’hui, Manaudou devrait se tester sur trois épreuves
(200 m, 100 m dos et 200 m quatre nages) et disputer, entre autres, demain, le
400 m qui n’était initialement pas prévu à son menu. – F. Be.
RÉSULTATS
GRAND PRIX DE BORDEAUX (grand bassin, 13-15 janvier). – HOMMES. 400 m quatre nages :
1. Pannier, 4’29’’30. FEMMES. 800 m : 1. Manaudou, 8’52’’45 ; 2. Bey, 8’58’’82. 400 m quatre
nages : 1. Distel, 4’59’’18. Classement au temps, pas de finale pour ces épreuves.
JUDO CHAMPIONNATS DE FRANCE
Des places à prendre
Marqué par le retour de Traineau sur le tapis, le National
ce week-end à Amiens, s’annonce très ouvert.
APRÈS, LA SAISON PASSÉE, Villebon-sur-Yvette (Essonne) et son Dôme
incongru, la Fédération, dans son souci
de décentraliser le rendez-vous hexagonal, a pris le parti d’organiser, cette
année, les Championnats de France à
Amiens. Une première pour un événement traditionnellement dévolu à
Paris ou, exceptionnellement, comme
en 2005, à sa banlieue.
Une inauguration à laquelle il manquera une flopée de figures de proue,
« excusées » après un exercice riche et
dense, comme Frédérique Jossinet
(– 48 kg), Lucie Décosse (– 63 kg) et
Céline Lebrun (– 78 kg), ou blessées,
tels Audrey La Rizza (– 52 kg), Fanny
Riaboff (– 57 kg), Marie Pasquet
(– 63 kg), Amina Abdellatif (– 70 kg),
David Larose (– 60 kg), Anthony Rodriguez (– 81 kg), Christophe Humbert
(– 90 kg) ou Matthieu Bataille
(+ 100 kg).
Ces forfaits ne banalisent pas une
compétition qui ne manque a priori pas
de piment. À l’image, chez les
hommes, d’une catégorie des – 100 kg
sur laquelle règne le colossal Ghislain
Lemaire et qui enregistre le retour,
« pour le plaisir », de Stéphane Traineau (39 ans), près de cinq ans et demi
après qu’il a tiré sa révérence sur une
médaille de bronze olympique,
quelque quatre mois après son éviction de la direction des équipes de
France, suite au piètre résultat des
Jeux d’Athènes. À la lumière, également, des – 90 kg où Frédéric Demontfaucon tentera de reprendre le leadership abandonné, depuis le printemps
dernier, à Frédéric Stiegelmann puis à
Christophe Humbert. À trente-deux
ans, Demontfaucon se doit de marquer
de son empreinte d’incomparable
technicien les tatamis picards pour
espérer relancer une carrière exemplaire jusqu’en 2001 et son titre de
champion du monde. Tout à fait dans
ses cordes.
Annabelle Euranie
se teste en – 57 kg
Chez les garçons toujours, si l’on voit
mal le titre échapper, en – 66 kg à Benjamin Darbelet, et, en + 100 kg, à Frédéric Lecanu ou à Pierre Robin, les
débats semblent plus ouverts en
– 60 kg, en – 73 kg et en – 81 kg. Chez
les plus légers, Cyril Soyer présente le
profil le plus sérieux. Il devra se montrer vigilant face à Éric Despezelle, qui
s’alignera pour la dernière fois aux
« France », Jérémy Le Bris, Dimitri Dragin, Yohan Coliaux ou encore Baptiste
Leroy. Cas de figure identique en
– 73 kg, où Daniel Fernandes, un léger
ton au-dessus des autres, devra faire
étalage de toute sa classe pour s’imposer à Anthony Fritsch, David Euranie ou
encore Guillaume Fort. Chez les
– 81 kg, en l’absence de Rodriguez, ce
devrait se jouer entre Alain Schmitt,
Daniel Belliard et Vincent Massimino.
Du côté des femmes, les regards se
porteront essentiellement vers les
– 57 kg. La catégorie de Fanny Euranie
devenue celle d’Annabelle (2e des
Mondiaux 2003 en – 52 kg), sa sœur, il
y a près de quatre mois. Deux belles qui
seront notamment en concurrence
sévère avec Barbara Harel, de retour
au sommet après une saison passée à
panser son genou gauche. Pour le
reste, on s’attend en – 48 kg, à un nouveau duel entre Émilie Lafont, vainqueur 2004, et Laetitia Payet, tenante
du titre. Le nom de Payet que l’on pourrait fort bien retrouver en – 63 kg, où
Emmanuelle, l’aînée de Laetitia, fait
figure de potentielle favorite. Tout
comme Gévrise Emane en – 70 kg qui
devra démontrer une forme autrement
plus resplendissante que celle affichée
depuis son argent planétaire, en septembre dernier.
Enfin si, en + 78 kg, l’épatante AnneSophie Mondière paraît hors de portée, à l’instar de Stéphanie Possamaï et
de Lucie Louette en – 78 kg, personne
ne se détache vraiment en – 52 kg.
Une catégorie représentative d’un
« National » globalement très ouvert,
qui lancera la saison et qualifiera ses
vainqueurs pour le couru Tournoi de
Paris, les 11 et 12 février prochains.
OLLIVIER BIENFAIT
PROGRAMME
AUJOURD’HUI. – Au Coliseum
d’Amiens. À partir de 10 heures.
HOMMES : – 90 kg, – 100 kg,
+ 100 kg. FEMMES : – 48 kg,
– 52 kg, – 57 kg, – 63 kg.
DEMAIN. – HOMMES : – 60 kg,
- 66 kg, – 73 kg, – 81 kg. FEMMES :
- 70 kg, – 78 kg, + 78 kg.
COUPE KANO : SANS LES
STARS. – Ce week-end à Tokyo, la
Coupe Kano se déroule sans Inoue et
Suzuki, toujours convalescents. Autre
grand absent, Nomura (31 ans),
triple champion olympique des
– 60 kg, vient d’annoncer son
intention de préparer les JO 2008. La
catégorie des + 100 kg paraît la plus
relevée du fait des présences de
Muneta, vice-champion du monde, et
de Takai, médaillé de bronze
mondial en toutes catégories. À
noter les participations du Russe
Tmenov, du Bélarusse Rybak et du
Grec Ilias Iliadis. – P. Me.
SAMEDI 14 JANVIER 2006
PAGE 11
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
FRÉDÉRIC BERNES
Bleu
Rouge
Aux Mondiaux à Barcelone en 2003,
30e temps des séries du 100 m dos
(56’’34), il s’en est allé dans le fossé ;
rebelote à ceux de Montréal, l’été dernier, tout aussi fadasses (31e temps
des séries, 56’’92). Idem aux Jeux
d’Athènes. L’ombre de lui-même.
Mais comment en est-il arrivé là ?
Même dans ses tendres années, celles
où ça marchait, on a toujours dit de lui
qu’il était glandeur, je-m’en-foutiste,
bordélique… « C’était ma façon de
MARC CHEVRIER
Jaune
Bleu
Jaune
« J’ai tout perdu »
Désormais licencié à Melun, où nage
aussi sa chérie, la Suédoise Eva Berglund, le dossiste partage cet état des
lieux, mais s’accroche. C’est sans
doute sa dernière cartouche. À
l’entraînement, il a doublé son volume
de kilométrage quotidien (de 8 à
16 bornes) et digère patiemment la
surdose. « Les premières courses
seront dures, prévoit-il. Mais avec Philippe, nous avons des objectifs hauts :
médailles dans les grands Championnats et aux Jeux de Pékin. J’en suis
encore loin. Vous savez, j’ai tout perdu. Mais aujourd’hui je suis heureux. »
dépenses. Nous avons la volonté
d’arriver à l’équilibre, à une plus
grande régularité. » 2006 sera une
année importante avec la participation de l’équipe de France à la Coupe
du monde et, surtout, le renouvellement des contrats télé (Coupe de
France, équipes de France) et droits
marketing, qui arrivent à échéance
après le Mondial. « On a encore deux
ou trois hypothèques à lever avec
Sportfive, a assuré Jean-Pierre Escalettes. On a les atouts pour augmenter les recettes. On ne gagnera pas
partout mais on gagnera. En matière
d’appel d’offres pour la diffusion, on
fera des lots. On va essayer de se
caler sur ce que les pros ont fait et
bien fait. »
Noir
Noir
MASSAGE CALIFORNIEN, massage
suédois, acupuncture… Il faut croire
que cette science de la relaxation, étudiée pendant ses années toulousaines
à l’école Shen-ti, l’a rendu définitivement zen. À l’oreille, sa voix ne trahit
aucune espèce de doute ; c’en est
presque troublant. Car Pierre Roger est
un nageur à la dérive qui vient de
s’échouer à Melun, dans la holding de
Philippe Lucas, avec l’espoir de
renaître. Formé à Font-Romeu, le dossiste était pourtant bien né. Il n’avait
pas vingt piges quand il creva l’écran à
Berlin en juillet 2002, capturant une
médaille de bronze européenne sur
100 m dos – dégommant au passage le
record de France, son temps d’alors
(54’’89) tient toujours – et une autre
d’argent avec le relais 4 × 100 4 nages.
Une pure pépite se disait-on…
Mais depuis, Roger s’est égaré. Planté
grave. Entre son numéro berlinois et sa
rentrée en grand bassin aujourd’hui à
Bordeaux (50 et 200 m dos), il n’y eut
pour ainsi dire rien de croustillant.
concevoir mon sport, dit-il
aujourd’hui, un peu à la Noah. Ça passait pour un manque de sérieux alors
que ce n’était pas du tout ça. » À force
d’entendre la critique, Roger a fini par
se laisser convaincre. « Je me suis mis
à nager, nager, nager… Et je me suis
paumé. Je suis devenu quelqu’un de
commun qui fait des résultats communs. » Devant tant de frustrations, il
a juré maintes fois à ses proches qu’il
allait tout plaquer. « Je l’ai dit mais je
n’y ai jamais cru. » Il y a à peu près un
an, le jeune homme (22 ans), alors installé à Toulouse, a croisé Philippe
Lucas. En papotant, le coach de Laure
Manaudou lui soumit une proposition
très informelle. « Il m’a dit : “Écoute, si
un jour ça ne va pas, viens me voir, on
fera un essai.” » Comme ça n’allait pas
mieux, Roger a accepté le test. C’était
en novembre dernier. « C’est lui qui est
venu de son propre chef, précise Lucas.
C’est un mec qui a un talent, qui a été
très bien éduqué techniquement. Ça
nage bien, ça nage intelligemment.
Maintenant, il faut bien comprendre
qu’il est à la rue. »
Dans son rapport, le trésorier général commente un « résultat décevant » et souligne, au chapitre des
charges, des postes « qui subissent
une augmentation largement supérieure à l’inflation avec quelques
pointes qui méritent une vigilance
particulière » : assurances
(+ 183,45 %), indemnités, fonctionnement de l’Institut national
(+ 15,94 %), fonctionnement de la
direction nationale de l’arbitrage
(+ 43,32 %), frais d’assemblées
fédérales (+ 132,12 %) et primes
aux joueurs (+ 17,45 %). Les capi-
taux propres, amputés du montant
de la perte de l’exercice (9,7 M),
passent à 36,3 M, « des réserves
appréciables », selon la FFF qui, pour
cette raison, rappelle qu’elle « n’est
pas en crise ». « Le trésorier a fait
aussi le point au 31 décembre 2005,
a expliqué Jean-Pierre Escalettes,
hier, après le conseil fédéral, en évoquant un prévisionnel adopté en juin
dernier et qui prévoit encore un déficit (4,6 M). La situation s’améliore.
Les clignotants sont plutôt orange
que rouges. Je suis parfaitement
conscient que le retour à l’équilibre,
après que l’on a serré les boulons, se
fera avec l’accroissement des
recettes. On ne peut pas jouer sur la
masse salariale et les frais de fonctionnement, qui représentent respectivement 13 % et 10 % des
12
RUGBY
COUPE D’EUROPE (5e journée)
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
ULSTER - BIARRITZ : 8-24
Une option pour Anoeta
Il ne reste plus aux Biarrots, vainqueurs hier à Belfast, qu’à battre les Saracens, samedi, pour s’assurer un quart à Saint-Sébastien.
ULSTER - BIARRITZ : 8-24 (5-8)
POULE 1
Stade Ravenhill. Temps doux et humide. Vent favorable à Biarritz en première
période. Pelouse souple. 12 300 spectateurs. Arbitre : M. Pearson (Angleterre).
ULSTER: 1 E,N. Best(6e), 1 B, Humphreys(53e). BIARRITZ: 2 E, Bobo(31e), Balan (63e),
3 B, Yachvili (13e , 72e , 78e) ; 1 D, Peyrelongue (80e) ; 1 T, Yachvili (63e). Cartons
jaunes. – Ulster : Harrison (80e + 4, altercation avec Thion) ; Biarritz : Dusautoir (38e ,
faute technique), Thion (80e + 4, altercation avec Harrison).
Évolution du score : 5-0, 5-3, 5-8 (mi-temps), 8-8, 8-15, 8-18, 8-21, 8-24.
ULSTER : Cunningham – Bowe, Maggs (Topping, 77e), Steinmetz, Trimble – (o)
Humphreys(Larkin,62e), (m)Boss –Ferris(McMillan,68e),Wilson, N. Best– McCullough (Frost,70e), Harrison –S. Best (cap.),R. Best, Young(Fitzpatrick,58e).Entraîneur : M. McCall.
BIARRITZ : Brusque – Gobelet, Bidabé, Martin-Aramburu, Bobo (B. Dambielle,
80e + 2) – (o) Peyrelongue, (m) Yachvili – Harinordoquy(Betsen, 77e), Th. Lièvremont (cap.), Dusautoir – Thion, Couzinet (Booyse, 73e) – Lecouls, August,
Balan (Lealamanu’a, 78e). Entraîneurs : J. Delmas et P. Lagisquet.
BELFAST –
de notre envoyé spécial
1. Sale ..........................
2. Munster...................
3. Castres .................
4. Newport .................
1. Cardiff .....................
2. Perpignan...........
3. Leeds .......................
4. Calvisano................
P.
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126
AUJOURD’HUI
18 HEURES
Neath-Swansea (GAL) - Clermont
DEMAIN
16 HEURES
Leicester (ANG) - Stade Français
(En direct sur Sport +.)
CASTRES - MUNSTER : 9-46
BOURGOIN - BATH :
9-22
Le métier du Munster
Bourgoin
a échoué
CASTRES - MUNSTER : 9-46 (9-13)
Stade Pierre-Antoine. Temps froid. Vent soutenu en faveur de Castres en première
période.Excellentepelouse.8 200spectateurs.Arbitre : M. White (ANG).CASTRES: 3
B (2e, 40e + 2, 40e + 4) Marticorena. MUNSTER : 7 E, Horan (31e), Payne (38e), Kelly
(42e), O’Connell (48e, 56e), O’Leary (66e, 80e) ; 1 B (10e) O’Gara ; 4 T (42e, 48e, 66e)
O’Gara,(80e) Manning. Cartonsjaunes. – Castres : Casteix (14e, antijeu) ; Teulet(70e,
brutalité). Remplacement temporaire. – Castres : Hoeft pour Bernad (19e - 25e)
Évolution du score : 3-0 (Castres), 3-3, 3-8, 3-13, 6-13, 9-13 (mi-temps) ; 9-20,
9-27, 9-32, 9-39, 9-46.
CASTRES:Christophers– Fior,F.Tuilagi, Raffault,Fleming– (o)Marticorena(Teulet,
64e), (m) Barrau – Bernad, Taussac, Froment (Puricelli, 64e) – Spanghero (cap.),
Ghezal – Attoub (Hoeft, 74e), Roumieu, Casteix. Entraîneurs : L. Seigne, Ph. Bérot.
MUNSTER:Payne- Kelly (O’Leary,54e), Murphy,Halstead (Connolly,69e), Dowling - (o) O’Gara (Manning, 77e) (m) Stringer - Wallace, Foley (cap, Keogh, 77e),
Leamy -O’Connell (O’Driscoll, 72e), O’Callaghan - Hayes, Flannery (Fogarty, 73e)
Horan (Pucciariello, 71e). Entraîneurs : D. Kidney et J. Holland.
CASTRES –
de notre envoyé spécial
SI CASTRES n’avait plus aucune de
chance de qualifier, le Munster avait
impérativement besoin d’une victoire
assortie du point de bonus pour maintenir l’espoir. Grâce à la performance
exemplaire des Irlandais, portés par
2 500 supporters hier soir, c’est chose
faite. Face au vent en première
période, le Munster a fait parler son
métier dans le sillage de sa paire de
demis Stringer-O’Gara et d’un pack où
figuraient sept internationaux. Jeu au
pied précis, mauls pénétrants joués à
la perfection, ils ont mis les Castrais sur
le reculoir tout au long de la rencontre.
« On s’est accroché pendant une mitemps, mais dans la dimension physique on a laissé beaucoup de plumes,
constatait Laurent Seigne, l’entraîneur
castrais. En deuxième période c’est
l’expérience de Munster qui a fait la
différence. » – I. B.
CASTRES : TEULET PROLONGE. – Relégué au banc des remplaçants à la dernière
minute à cause d’une épaule douloureuse hier soir contre le Munster, Romain Teulet,
l’arrière castrais, meilleur réalisateur du Top-14 (209 points) a resigné pour quatre saisons dans le club tarnais. – I. B.
BOURGOIN - BATH : 9-22 (6-3)
Stade Pierre-Rajon. Temps froid.
Bonne pelouse. 7 000 spectateurs
environ. Arbitre : M. Rolland (IRL).
BOURGOIN : 3 B, Péclier (6e, 39e, 51e).
BATH : 3 E, Walshe (54e), Lipman
(62e), Cheeseman (73e) ; 1 B (16e), 2 T,
Barkley.
Évolution du score : 3-0 (Bourgoin), 3-3, 6-3 (mi-temps), 9-3, 9-10,
9-17, 9-22.
BOURGOIN : Péclier (Carmona, 76e)
– Janin, Boussès, Giorgadze, Coux
( R a n d l e , 65 e ) – ( o ) B o y e t ,
(m) M. Forest (Campeggia, 80e + 2) –
Petrilli(Jooste,63e),Bonnaire(cap.),
Frier – Papé, Del Fava – Peyron
(Cardinali, 63e), Cabello (Bonet,
76e), Milloud. Entr. : Ch. Urios et
G. Tourlonias.
BATH : Stephenson – Welsh,
Cheeseman, Finau, Bory (Malone,
74e) – (o) Barkley, (m) Walshe –
Lipman, Feaunati (Delve, 70e), Short
– Grewcock, Borthwick (cap.)
(Hudson, 76e) – Bell (Loader, 71e),
Dixon (Mears, 51e), Flatman (Stevens,
41e). Entr. : J. Connolly.
En s’inclinant pour la première fois de la
saison à domicile face aux Anglais de
Bath, le CSBJ a mis une croix sur l’un de ses
objectifsmajeurs : être présent en quart de
finale de la Coupe d’Europe en avril. En
revanche, c’est fait pour Bath... – E. Cl.
phase aller du Top 14 en deuxième
position dans le sillage de Toulouse,
ne fut que l’ombre d’elle-même à
Armandie. Plusieurs cadres (Goutta le
capitaine, Mas, Robertson, Gaston,
Nicolas Laharrague ou Naulu) laissés
au repos, les esprits déjà tournés vers
Cardiff expliquent peut-être la contreperformance collective. « Ce ne sera
pas la même chanson, assure Philippe
Boher, un des coentraîneurs de l’USAP.
Et puis cette fois-ci, nous n’aurons pas
un arbitre gallois… » Allusion faite
aux deux dernières sorties européennes de Perpignan, dirigées par
des sifflets du Pays de Galles. Celui de
monsieur Owens, à Leeds, donne
encore une poussée d’urticaire aux
coéquipiers de Bernard Goutta. La
transformation ratée, redonnée à tenter à la dernière minute à cause d’un cri
poussé par Naulu, qui offrit finalement
la victoire aux Anglais (21-20) est restée en travers des gorges catalanes.
À l’époque, (L’Équipe du
14 décembre), Marcel Dagrenat
n’avait pas hésité à déclarer après le
forfait du Gallois Nigel Whitehouse
remplacé par son compatriote Hugh
Watkins pour arbitrer le match retour
contre Leeds : « Que penser ? Qu’on a
raison de croire que l’ERC ne veut plus
de finale franco-française. Surtout pas
à Cardiff. Sur le plan économique, on
peut comprendre, ce serait une catastrophe (…) N’y a-t-il pas d’autre
d’arbitre ? Mais l’ERC ne voit pas les
choses ainsi. Elle voudrait entretenir la
suspicion qu’elle ne s’y prendrait pas
autrement. »
Mais que l’USAP ne s’y trompe pas. Si
elle se montre aussi indisciplinée
qu’elle le fut à Agen, l’Anglais Spread-
LE POINT
Toulouse
veut rejoindre
Bath
BATH PREMIER QUALIFIÉ. – En
s’imposant hier à Bourgoin (22-9), les
Anglais pourtant avant derniers de
leur championnat, sont les premiers à
se qualifier pour les quarts de finale.
Dans la poule 1, Munster peut toujours
espérer grâce à sa victoire avec bonus
à Castres (46-9). Les Irlandais reviennent à la hauteur de Sale, qui accueille
demain Newport, le dernier.
BIARRITZ PREND UNE
OPTION. – Victorieux sur le terrain de
l’Ulster (24-8), les Biarrots se rapprochent de la qualification et, surtout,
sont en position de force pour jouer
leur quart à domicile. Il leur suffira de
battre Saracens samedi prochain.
TOULOUSE VISE LE QUART. –
Les Toulousains pourraient, eux, assurer leur place en quarts de finale dès
aujourd’hui. Une victoire sur les
Wasps, deuxième de la poule, leur
donnerait la qualification.
PERPIGNAN JOUE GROS. – À
Cardiff, leader de la poule 2, les Catalans prendraient une option sérieuse
pour la qualification en cas de victoire
aujourd’hui, puisque pour la dernière
journée, ils recevront les Italiens de
Calvisano, défaits lors de leur quatre
premiers matches.
NEATH-SWANSEA - CLERMONT
bury ne lui fera aucun cadeau. C’est la
raison pour laquelle Michel Konieck
fera banquette cet après-midi. Le carton jaune récolté à Agen lui coûte sa
place qu’occupera le Roumain Marius
Tincu. Mais les problèmes disciplinaires ne sont pas tout. Perpignan ne
doit pas perdre de vue que depuis sa
demi-finale victorieuse de 2003 contre
le Leinster à Dublin (21-14), elle n’a
pas gagné un seul de ses cinq matches
européens sur le sol britannique. Pour
tenter d’effacer trois ans d’insuccès,
Philippe Boher et Philippe Ducousso,
les entraîneurs, ont privilégié la qualité
des entraînements au volume. « On a
également travaillé avec opposition
pour retrouver nos repères collectifs,
en défense comme en attaque, précise
Boher. L’enthousiasme était au
rendez-vous. Chacun sait que le match
de Cardiff sera peut-être le plus important de la saison. »
AUJOURD’HUI, 18 HEURES,
THE GNOLL, À SWANSEA.
NEATH-SWANSEA : Cashmore –
Terblanche, Parker, Davies, Mustoe
– (o) Connor, (m) Spice – Pugh,
J.Thomas, Bater–Bateman,Newman
– Millward, Bennett, D. Jones (cap.).
Entraîneur : L. Jones. Remplaçants : Hibbard, A. Jones, Beech,
Tandy, Rees, M. Jones, Bishop.
CLERMONT : Floch – Paulse, Garcia,
Marsh, Malzieu – (o) McMullen,
(m) Moreau – Longo, Vermeulen,
Broomhall – Privat (cap.), Cudmore –
Scelzo, Ledesma, Emmanuelli.
Entraîneurs : Ph. Agostini et J.-P.
Laparra. Remplaçants : Miguel,
Zirakashvili, Bastin, Etien, Jacquet,
Chanal, Canale.
Arbitre : M. Damasco (ITA).
EN DIRECT
DE LA COUPE D’EUROPE
« Mieux qu’à la PlayStation »
LEICESTER - STADE FRANÇAIS
de notre envoyé spécial
« ÇA VOUS FAIT quoi de devoir jouer directement en
face de Jonah Lomu ?
– C’est super d’affronter une fois dans sa carrière un joueur
comme Lomu. Pour une fois, je jouerai réellement contre lui plutôt
que de l’affronter virtuellement avec ma console de jeu… C’est
mieux qu’à la PlayStation !
– Que vous inspire-t-il ?
– J’ai énormément de respect pour l’homme, le joueur. Et je le
respecte aussi pour le combat qu’il a mené afin de redevenir un
joueur de rugby après sa transplantation rénale. Cela dit, jouer
contre Lomu ne me fait pas peur. De toute façon, quand tu joues
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PROCHAINE JOURNÉE. – Vendredi
20 janvier : Clermont - Leicester,
Neath Swansea - Stade Français
(20 h 30, en direct sur Sport +.)
POULE 4
DEMAIN
Ulster (IRL) - Biarritz .................. 8-24
16 HEURES
Saracens (ANG) - Trévise (ITA)
1. Biarritz ..................
2. Saracens ................
3. Ulster .......................
4. Trévise.....................
Classement
Pts B. J. G.
— — — —
19 3 5 4
12 0 4 3
9 1 5 2
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PROCHAINE JOURNÉE. – Samedi
2 1 ja nv i e r : T r é v i s e - U ls t e r ;
Biarritz-Saracens (16 heures, en direct
sur France 2).
POULE 5
HIER
Bourgoin- Bath (ANG) ............... 9-22
AUJOURD’HUI
18 H 15
Leinster (IRL) - Glasgow (ECO)
1. Bath .........................
2. Leinster...................
3. Bourgoin ..............
4. Glasgow .................
Classement
Pts B. J. G.
— — — —
23 3 5 5
12 4 4 2
8 0 5 2
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PROCHAINE JOURNÉE. –
Dimanche 22 janvier : Bath - Leinster, Glasgow - Bourgoin
(16 heures).
POULE 6
AUJOURD’HUI
16 HEURES
Toulouse - Wasps (ANG) (en direct sur
France 2)
18 HEURES
Édimbourg (ECO) - Llanelli (GAL)
1. Toulouse...............
2. Wasps......................
3. Llanelli.....................
4. Edimbourg .............
Classement
Pts B. J. G.
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16 2 4 3
8 2 4 1
8 0 4 2
6 2 4 1
N.
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1
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0
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78
71
c.
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PROCHAINE JOURNÉE. – Samedi
21 janvier : Llanelli-Toulouse ;
Wasps-Édimbourg (14 heures).
GILLES NAVARRO
CHRISTOPHE MANAS, l’ailier de l’USAP, se réjouit de jouer face à Jonah Lomu.
CARDIFF –
N.
—
0
0
0
0
au rugby, tu ne dois pas avoir peur d’affronter qui que ce soit…
Évidemment, je ne suis pas dans la même catégorie de poids que
lui (Manas pèse 83 kilos, Lomu 116), mais je commence à avoir
l’habitude de rendre des kilos à mes adversaires directs.
– Comment allez-vous défendre sur lui ?
– Ce sera plutôt une solution collective qu’individuelle pour
s’opposer à sa puissance alliée à sa vitesse. Même s’il n’est pas
encore redevenu l’ailier surpuissant qu’il était chez les All Blacks,
il monte en puissance. Et puis Cardiff ne semble pas se contenter
de l’utiliser comme un simple ailier. Il joue aussi en fixation au
centre du terrain, où il vient apporter sa force de pénétration.
L’importantsera de ne pas se fragiliser en défendantsur lui. Quant
à moi, je redoublerai de vigilance. » – G. N.
AU STADE FRANÇAIS, retour dans un
groupe de 25 joueurs de Juan Hernandez et de Mauro Bergamasco.
Fabien Galthié communiquera la
c o m p o s it io n d e s o n é q u i p e
aujourd’hui après un dernier entraînent collectif ce matin au stade JeanBouin. Pichot, Glas, Liebenberg,
Arias (blessés), Lemoine (reprise),
Du Plooy (non qualifié) font défaut.
À LEICESTER, Moody est toujours
suspendu. Moreno, Gibson et Alesana Tuilagi sont blessés.
LA FORMULE
PREMIÈRE PHASE : vingt-quatre
équipes réparties en six poules de quatre.
Le premier de chaque poule (six équipes)
et les deux meilleurs deuxièmes qualifiés
pour les quarts de finale.
LE DÉCOMPTE : quatre points pour une
victoire, deux points pour un nul, zéro
point pour une défaite. Un point de bonus
à toute équipe ayant inscrit au moins
quatre essais et/ou été battue par un écart
inférieur ou égal à 7 points.
LES QUARTS DE FINALE : à l’issue de la
première phase, les équipes seront classées de 1 à 8. Les quarts de finale opposeront le club classé no 1 à celui classé no 8, le
no 2 au no 7, le no 3 au no 6 et le no 4 au no 5.
Les clubs classés de 1 à 4 joueront à domicile. Les demi-finales seront jouées sur un
terrain désigné par l’ERC.
SAMEDI 14 JANVIER 2006
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
BELFAST. – Jérôme Thion,
au premier plan, explose
de joie car Petru Balan
(caché), poussé par
Philippe Bidabé (no 13),
Dimitri Yachvili (no 9)
et Thomas Lièvremont
(à droite), vient d’inscrire,
à la 63e minute,
le deuxième
essai biarrot.
(Photo Didier Fèvre)
Classement
Pts B. J. G.
— — — —
15 3 4 3
14 2 4 3
6 2 4 1
5 1 4 1
Bleu
1. Leicester ................
2. Stade Français.
3. Clermont ..............
4. Ospreys...................
Pour espérer enfin jouer ce quart de finale « à domicile » à Barcelone, dont rêve le club depuis trois ans,
l’USAP doit gagner chez les Gallois.
DEPUIS DEUX ANS, l’USAP et son
président, Marcel Dagrenat, rêvent
d’un match de phase finale « à la
maison », à Barcelone, chez le grand
cousin de la Catalogne espagnole,
à 200 kilomètres d’Aimé-Giral. Le
« Mini Nou Camp » (16 500 places),
deuxième stade du Barça, ou plus
vraisemblablement le stade olympique de Montjuich (56 000 places),
fief de l’Espanyol, tendent les bras
aux rugbymen perpignanais.
Mais les Wasps, en 2004, et Édimbourg, l’an passé, ont brutalement
interrompu la rêverie. Alors, s’ils veu-
N.
—
0
0
0
0
POULE 3
Barcelone passe par Cardiff
de notre envoyé spécial
Classement
Pts B. J. G.
— — — —
15 3 4 3
14 2 4 3
10 2 4 2
0 0 4 0
PROCHAINE JOURNÉE. –
Dimanche 22 janvier : Leeds - Cardiff, Perpignan - Calvisano
(14 heures).
– On perd le toss, ç’aurait pu avoir d’autres conséquences. On a de la maîtrise, même si on peut éviter cette
entame, pleine de fougue dans le défi physique. On a
ensuite bien géré au pied, sur des touches qui sont sorties
indirectement, ils n’ont pas ainsi pu mettre leur jeu en
place.
– Est-ce votre match le plus accompli cette saison ?
– Peut-être pas au niveau des temps de jeu, à cause des
conditions difficiles et du vent qui nous a gênés. Mais, au
niveau de l’intensité et de la maîtrise surtout, c’est un
match référence pour nous. » – N. B.
lent marcher sur les traces des Basques
de Biarritz, qui ont rempli Anoeta à
Saint-Sébastien face au Munster
(19-10) le 3 avril 2005, les Catalans
sont condamnés à l’exploit : battre les
Blues de Cardiff chez eux. Des Gallois
étrillés à l’aller à Aimé-Giral (37-14),
mais qui, depuis, ont enregistré les
débuts de Jonah Lomu. D’autre part,
Cardiff reste la seule équipe galloise
encore en lice pour disputer un quart
de finale de l’édition 2006 de la Coupe
d’Europe dont la finale est programmée… au Millennium, le temple du
rugby de la principauté. Pour l’USAP,
cette rencontre vient après la pâle
sortie à Agen (14-33) samedi dernier.
La fringante équipe qui termina la
c.
—
43
78
167
121
14 HEURES
Cardiff (GAL) - Perpignan
(En direct sur Sport +.)
Calvisano (ITA) - Leeds (ANG)
CARDIFF - PERPIGNAN
CARDIFF –
p.
—
120
155
73
61
AUJOURD’HUI
« Un match référence »
CARDIFF : 15 R. Williams (cap.) – 14 Morgan, 13 Jam. Robinson, 12 Stcherbina,
11 Lomu – 10 MacLeod, 9 M. Phillips – 7 M. Williams, 8 Rush, 6 A. Powell – 5 Sidoli,
4 D. Jones – 3 M. Jones, 2 R. Thomas, 1 G. Jenkins. Entraîneur : D. Young. Remplaçants : Yapp, Goodfield, Quinnell, Sowden-Taylor, R. Powell, L. Thomas, Warren.
PERPIGNAN : 15 Edmonds – 14 Manas, 13 Hume, 12 Grandclaude, 11 Naulu –
10 N. Laharrague, 9 Durand – 7 Goutta (cap.), 8 Robertson, 6 Le Corvec – 5 Hines,
4 Gaston – 3 Mas, 2 Tincu, 1 Freshwater. Entraîneurs : Ph. Boher et Ph. Ducousso.
Remplaçants : 16 Konieck, 17 Bozzi, 18 Alvarez-Kairelis, 19 Bortolaso, 20 Tonita,
21 Marty, 22 Bourret. Arbitre : M. Spreadbury (ANG).
P.
—
0
1
4
4
POULE 2
DIMITRI YACHVILI, le demi de mêlée biarrot, se réjouit
de la façon dont son équipe a construit son succès.
AUJOURD’HUI, 14 HEURES, ARMS PARK À CARDIFF
(en direct sur Sport +)
N.
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0
0
0
PROCHAINE JOURNÉE. – Samedi
21 janvier : Newport - Castres,
Munster - Sale (18 h 15).
CHRISTIAN JAURENA
« QUELLE EST votre analyse après cette victoire ?
– On fait un bon match, ça fait du bien. On a eu un mois
de décembre avec des matches de Championnat pas forcément au niveau de la Coupe d’Europe ; on avait besoin
de cette victoire ; on est particulièrement fiers de battre
les Irlandais chez eux. Ce n’est pas une mince affaire. Il
nous reste les Saracens à bien gérer samedi ; ça ne sera
pas une partie de plaisir. On a une revanche à prendre sur
eux (qui avaient gagné 22-10 à l’aller) et sur nous aussi.
– Avez-vous douté après l’entame de match
irlandaise ?
Classement
Pts B. J. G.
— — — —
18 2 4 4
18 2 5 4
6 2 5 1
1 1 4 0
Jaune
Rouge
Jaune
Les mots de « Gonzo »
Malgré l’appui du vent et des premières actions qui semblaient indiquer une gentille promenade irlandaise, la rafale tomba. Série de
départs au ras, chevauchées
rageuses, gens de l’Ulster stoppés
aux abords de la ligne… C’était
immédiatement passé au torride
avec un essai logique du pack pénétrant (attribué à Neil Best, 6e)
Mais les mots de « Gonzo », leur
envie de l’emporter coûte que coûte,
leur plus grande expérience et aussi
leur immense solidarité en défense,
14 HEURES
Sale (ANG) - Newport (GAL)
Bonus : Munster (1)
Noir
Bleu
Noir
CINQ ANS et quatorze matches
consécutifs de Coupe d’Europe. Voilà le record d’invincibilité que les
Biarrots ont fait tomber, hier soir, en
s’imposant face à l’Ulster sur la
pelouse de Ravenhill (24-6). Ces
chiffres mesurent déjà la performance des champions de France et
actuels leaders du Top 14. Mais ils ne
disent rien de l’âpreté des débats,
pendant un peu plus d’une heure, de
l’immense solidarité et ténacité dont
ils ont dû faire preuve en défense
pour ne pas être emportés.
Cette victoire, acquise d’abord au
courage, au talent ensuite, fait
d’autant plus le bonheur des Biarrots
qu’elle pourrait leur offrir – il faudra
tout de même battre les Saracens de
Thomas Castaignède, samedi prochain à Aguilera – une place parmi
les quatre meilleurs « premiers » et
donc, l’avantage de recevoir en
quart de finale. En pareil cas, l’opération Anoeta – le stade de la Real
Sociedad, à 35 kilomètres de Biarritz
– est déjà programmée, tant elle fait
du bien à la popularité de ce club et
aussi à ses caisses (600 000 euros de
bénéfice l’an dernier face au Munster, battu 19-10).
L’enjeu était donc de taille et les dirigeants du BO, pour assurer le coup,
avaient rappelé le jeune retraité
Jean-Michel Gonzalez, l’ancien capitaine, à la retraite le soir du titre en
juin 2005, pour souder le groupe et
intervenir à l’hôtel, juste avant de
prendre le bus pour se rendre au
stade. L’appel aux vertus du première ligne basque n’était pas superflu. Car ce qui attendait les Biarrots,
se révéla, d’entrée, extrêmement
virulent.
allaient permettre aux Biarrots de
reprendre un avantage logique mais toujours contesté - sur
l’ensemble de la première période,
avec l’appui du vent qui interdit à
David Humphreys, après la transformation ratée de l’essai, de tenter de
passer la barre des 500 points pour
l’Ulster en Coupe d’Europe (il en était
à 499 avant le match et allait passer
à 502, par un but en seconde
période, juste avant de sortir à la
62e). Un but de Dimitri Yachvili (13e)
et un essai de Sereli Bobo (31e), inscrit après une percée de Philippe
Bidabé, assuraient, aux Biarrots,
trois points d’avance au repos, malgré une infériorité numérique de dix
minutes, Thierry Dusautoir ayant été
pris en entrant sur le côté d’une
regroupement. 5-8, un score à entretenir l’espoir dans les deux vestiaires.
On ne sait si « Gonzo » remit une
couche à la mi-temps, mais celui qui
lui a succédé, au talonnage du BO, se
montra digne héritier. Benoît August
signifia ainsi, par deux échappées au
sortir de groupés très pénétrants,
que malgré la hargne et le vent de
l’Ulster, les Basques étaient bien
décidés à s’imposer, sûr de leur force
et de leurs jambes. Rien ne fut facile
dans ce match poignant, haletant
par l’engagement physique des deux
adversaires. Cette fois, les Biarrots
trouvaient à qui parler et les progrès
dans leur jeu, affichés depuis un
mois, souffraient quelque déchet.
Mais ces en-avant étaient plus imputables aux plaqueurs qu’à la maladresse du porteur. Raisonnables
d’abord, par un jeu au pied très efficace, ils prirent peu à peu l’ascendant. Les Irlandais cédaient peu à
peu, coincés dans leurs cordes et
comptés après un essai collectif attribué au pilier Petru Balan (8-15, 63e)
consécutif à un chapardage d’Imanol Harinordoquy, impressionnant
en touche. Avec deux buts de Dimitri
Yachvili (72e, 78e) et un drop de
Julien Peyrelongue (80e), ils firent
taire définitivement le public. Serge
Betsen, qui n’avait plus joué depuis
le 9 octobre et sa fracture du plancher orbital, entrait en toute fin de
rencontre, bien plus tard que ses
entraîneurs ne l’avaient envisagé : ils
n’avaient pas eu besoin de lui.
HIER
Castres- Munster (IRL) ............... 9-46
DEMAIN
13
RUGBY COUPE D’EUROPE (5 journée)
e
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
TOULOUSE - WASPS
« On a la bonne peur »
JEAN-BAPTISTE ÉLISSALDE, le demi de mêlée toulousain de retour de blessure, affirme que son équipe sera mentalement prête.
Victime d’une entorse au genou
gauche le 16 décembre, le demi de
mêlée du Stade Toulousain et de
l’équipe de France revient une
semaine après la défaite de son club
face à Bayonne (13-19), et pour un
match de Coupe d’Europe où Toulouse, le tenant du trophée, doit
l’emporter face aux Wasps, une de
ses bêtes noires, pour se qualifier
dès aujourd’hui pour les quarts de
finale.
« VOTRE DÉFAITE contre Bayonne vat-elle vraiment vous servir pour
affronter les Wasps ? Est-ce seulement une phrase pour les
journalistes ?
– Je vous assure qu’une défaite peut aider.
Attention, il ne faut pas qu’elle se répète
parce que là tu doutes, tu doutes de tout, de
ton collègue sur le terrain, de ton entraîneur,
de ton président. Mais la défaite qui te met
un coup de pied au cul t’apporte forcément.
– Affronter une équipe britannique
dont le jeu est différent des équipes
françaises amène-t-il une préparation singulière ?
– L’événement d’un match de Coupe
d’Europe suffit à la préparation
psychologique.
– Vous n’êtes donc pas dans les
mêmes dispositions mentales quand
vous jouez les Wasps et Bayonne ?
– J’aimerais être britannique et être prêt de
la même façon quand je joue le 14e du Top 14
ou un ancien champion d’Europe (en 2004).
Mais ce n’est pas le cas, notre culture nous
en empêche. Nous l’avons vu cette semaine
à l’entraînement, nous étions beaucoup plus
concentrés que la semaine dernière. On sent
la peur qui est là, mais pas la peur où tu te fais
dessus, la bonne peur.
– Dans ce match, quelle sera la tactique ?
– Aujourd’hui, chacun part de la défense. La
préoccupation première consiste à mettre la
pression sur l’adversaire pour récupérer les
ballons et ensuite jouer. Il faudra donc obtenir ces ballons, et après je ne me fais pas de
soucis quant à leur utilisation…
SNOWBOARD
Stade Jean-Dauger. Temps frais. Bonne pelouse.
3 000 spectateurs environ. Arbitre : M. Rebney (ANG).
BAYONNE : 10 E, Usandisaga (2e), Lhande (5e, 22e, 63e),
Lamour (14e), R. Dourthe (19e), Garcia (39e), Cléda (43e),
Hall (52e), Thiery (60e) ; 6 T, Vermis. Carton jaune. –
Toulon : P. Louw (51e, antijeu).
Évolution du score : 5-0, 12-0, 17-0, 24-0, 31-0, 36-0
(mi-temps), 43-0, 50-0, 57-0, 62-0.
BAYONNE : Fromont – Lhande, Roque, Vermis, Thiery
(Siro, 77e) – (o) Fraser (R. Dourthe, 6e), (m) Sudre –
Lafaiali’i, Lamour, Massabeau (cap.) – Cléda, Hall (Bergez,
61e) – Garcia (Tomuli, 55e), Hill (Laurent, 77e), Usandisaga
(Coetzee, 55e). Entraîneurs : G. Doucet, X. Péméja et
P. Alvarez.
TOULON : Grimaud – Andreu (Buchet, 59e), Comba (cap.),
Servien, Liabeuf (Teisseire, 59e) – (o) Rossouw (Lancelle,
73e), (m) Marfaing – Sourice (Fitzgerald, 57e), Alazet,
Espagno – Bernard, Smit – Guinazu (Mérabet, 64e),
Bisciglia (Traversa, 45e), P. Louw. Entraîneurs : A. Hueber
et Th. Louvet.
AUJOURD’HUI
15 H 30
Connacht - Montpellier
L’Aquila - Brive
18 H 30
Narbonne - Viadana
Pau - Agen
LE MATCH
PRO D 2 (16e journée)
Le retour de Pelous
Record battu à Béziers
Le deuxième-ligne du Stade revient après neuf semaines de suspension.
Le choc entre le leader Montauban et son dauphin établira ce soir
un nouveau pic d’affluence pour la division.
AUJOURD’HUI, 16 HEURES,
STADE ERNEST-WALLON
(en direct sur France 2)
TOULOUSE : 15 Thomas – 14 Clerc, 13 Jauzion,
12 Fritz, 11 Garbajosa – 10 Michalak, 9 Elissalde
– 7 Nyanga, 8 F. Maka, 6 Bouilhou – 5 Brennan,
4 Pelous – 3 Hasan, 2 Bru (cap.), 1 Poux. Entraîneurs : G. Novès, Ph. Rougé-Thomas et S. Laïrle.
Remplaçants : 16 Lacombe, 17 Human, 18 MilloChluski, 19 Montauriol, 20 I. Maka, 21 Dubois,
22 Mermoz.
WASPS : 15 Van Gisbergen – 14 Sackey, 13 Lewsey,
12 Abbott, 11 Voyce – 10 King, 9 Dawson –
7 O’Connor, 8 Dallaglio (cap.), 6 Worsley –
5 Skivington, 4 Shaw – 3 Payne, 2 Ibanez, 1 McKenzie.
Entraîneurs : I. McGeechan et S. Edwards.
Remplaçants : 16 Barrett, 17 Bracken, 18 Birkett,
19 Hart, 20 Reddan, 21 Staunton, 22 Erinle.
Arbitre : M. Owens (GAL)
TOULOUSE –
de notre correspondant
PELOUS PIAFFE. – Soixante-dix jours de pénitence
pour Fabien Pelous après son coup de coude au visage
de l’Australien Brendan Cannon avec le quinze de
France, le 5 novembre... S’il a d’emblée assumé son
erreur et n’a jamais discuté la sanction (neuf semaines
de suspension), le leader des Bleus et de Toulouse
commençait à trouver le temps long : « J’en ai marre
de m’entraîner seul et de faire du physique… J’aime
bien les préparateurs, mais je préfère mes coéquipiers. L’événement est important, je suis bien physiquement, il n’y a aucune raison que cela se passe mal
contre cette équipe des Wasps, qui redevient normale
dès lors que l’on joue aussi dur et vite qu’elle. »
DOUBLE ENJEU. – L’enjeu tient en deux mots :
se qualifier pour Toulouse, survivre pour les Wasps.
En cas de succès, les Toulousains obtiendront leur huitième ticket en onze ans pour les quarts de finale.
Sinon, ils devront vraisemblablement attendre les
résultats de la sixième et dernière journée, sachant
que s’imposer chez les Gallois de Llanelli deviendrait
alors vivement recommandé. Côté anglais, l’emporter
au Stadium (où il ne reste que 3 500 places à vendre
sur les 36 400) est l’unique moyen d’éviter l’élimination et de conserver un (mince) espoir de se qualifier.
Trois fois opposés aux Wasps jusqu’ici, les Toulousains n’ont encore jamais gagné.
PAS À L’AISE FACE AUX ANGLAIS. – En vingtdeux matches européens face à des formations
anglaises, les Toulousains l’ont emporté à onze
reprises pour dix défaites et un nul. Soit un ratio de
victoires « d’à peine » 50 %, loin des 91 % face aux
Écossais, des 83 % face aux Gallois, et 58 % face aux
Irlandais. Une réalité qui se vérifie aussi à domicile, où
Toulouse a seulement perdu trois rencontres sur
trente-six jusqu’ici… et à chaque fois face à un club
anglais (Leicester à Ernest-Wallon, Bath et les
Saracens au Stadium).
JÉRÔME LECLERC
VOLLEY-BALL
COUPE DU MONDE SNOWBOARDCROSS
Le leader français s’est blessé à la cheville gauche. Xavier saura lundi s’il peut disputer les JO.
de notre envoyé spécial
L’AMBULANCE qui emmène
Shaun Palmer vient tout juste de
sortir de San Vigilio. Au bas de la
piste de boarder fatale à la star historique de la discipline, Xavier De Le
Rue s’est effondré après avoir franchi la ligne d’arrivée. Il a passé les
bras autour du cou de deux entraîneurs accourus pour l’aider. Il ne
peut plus poser le pied gauche par
terre et sautille en grimaçant en
direction de la tente médicale.
La radio passée à Brunico décèlera
un trait de fracture à la malléole
gauche. En dix minutes, deux des
meilleurs riders de ces quinze dernières années sont allés au tapis.
Leur match aux JO, qui promettait
d’animer Bardonecchia, n’aura pas
lieu.
Si De Le Rue espère pouvoir soigner
sa cheville avant le 16 février (il
connaîtra lundi, après consultation
à Lyon, la gravité exacte de sa blessure et le traitement approprié), le
mythique Shaun Palmer va devoir
raccrocher définitivement sa
planche de compétition. À trente-
« C’était la première fois que je me
faisais respecter de manière un peu
brutale, mais il le méritait », s’était
justifié Xavier. Jusque-là, son statut
de leader incontestable l’avait protégé de ce genre de comportement.
Mais l’approche des Jeux a tendu les
esprit et, sur ce boarder du massif de
Kronplatz, disputé à San Vigilio, il
voulait affirmer un peu plus son
extrême domination (il a gagné les 3
dernières Coupes du monde de
snowboardcross). Lors de la première manche de qualification, il a
attaqué et, malgré une chute vite
récupérée, il a réussi le meilleur
temps de la journée ! Mais, comme
tacles un par un pour arriver aux Jeux
avec une dose de confiance maximale.
Elle travaille, en profondeur. Elle est
écrasante de charisme, de suprématie.
En boarder, il faut en imposer, et
Karine, elle s’impose… » Et de livrer
l’anecdote ultime : « Les coaches des
autres nations filment les passages de
leurs propres rideuses, et, systématiquement, celui de Karine Ruby. » Elle
est la référence et entraîne dans son
sillage toute l’équipe de France féminine : des 16 finalistes, quatre Françaises figurent parmi les favorites.
– J. I.
RÉSULTATS
COUPE DU MONDE (Kronplatz [ITA], 13-15 janvier). QUALIFICATIONS SNOWBOARDCROSS.
HOMMES : 1. X. De Le Rue, 46’’ ; 2. Pozzolini (ITA), 46’’14 ; 3. Zidek (SLQ), 46’’17 ; 4. Anderson
(CAN), 46’’25 ; 5. Sandrini (ITA) et Smith (USA), 46’’37 ; 7. Gruner (AUT), 46’’42 ; 8. Huser (SUI),
46’’46 ; 9. Hale (USA), 46’’47 ; 10. Grundelius (SUE) et Velisek (CAN), 46’’49 ; 12. Boldikov (RUS),
46’’53 ; 13. Holland (USA), 46’’54 ; 14. Unterrainer (AUT), 46’’57 ; 15. P.-H. De Le Rue, 46’’59 ;
16. Tagliaferri (ITA), 46’’62 ; 17. Krassnig (AUT), 46’’65 ; 18. Kupprion (ALL), 46’’66 ; 19. Neilson
(CAN), 46’’68 ; 20. Guillot-Diat, 46’’69 ; 21. Ligocki (POL), 46’’74 ; 22. Scarbek-Malsze (POL),
46’’79 ; 23. Sachot, 46’’81 ; 24. Hayler (AUS), 48’’83 ; 25. Guttorm (FIN), 46’’88 ; 26. Perathoner
(ITA), 46’’92 ; 27. Layer (ALL) et Fuchs (AUT), 46’’93 ; 29. Watanabe (USA), 46’’96 ; 30. Speiser
(ALL), 46’’97 ; 31. Boivin (CAN), 46’’98 ; 32. Font (ESP), 47’’01. – Non qualifiés : 35. Vaultier,
47’’09 ; 39. Valéry, 47’’18 ; 44. Duclos, 47’’44. Abandon : Palmer (USA).
FEMMES : 1. Ruby, 48’’70 ; 2. Maltais (CAN), 48’’76 ; 3. Frey (SUI), 49’’07 ; 4. ThermozLiaudey, 49’’13 ; 5. Jekova (BUL), 49’’19 ; Krings (AUT), 49’’30 ; 7. Müller (SUI), 49’’33 ;
8. Kellenberger (SUI), 49’’35 ; 9. Riker (CAN), 49’’40 ; 10. Pomagalski (49’’44) ; 11. Frieden
(SUI), 49’’72) ; 12. Fleury, (49’’90) ; 13. Simmons (CAN), 50’’05 ; 14. Danielsson (SUE), 50’’41 ;
15. Olson (USA), 50’’53) ; 16. Nobs (SUI), 50’’55. – Non qualifiées : 17. Laissus, 50’’63 ;
27. Pozzo, 51’’29 ; 28. Gheno, 51’’35.
Chez les hommes, les trente-deux premiers sont qualifiés pour la finale. Chez les femmes, ce sont
les seize premières.
AUJOURD’HUI. – Finales à 11 heures.
QUALIFICATIONS
Ruby en pole
SAN VIGILIO – (ITA)
de notre envoyé spécial
« K A RI N E, EL L E E S T B L U FFANTE », et pourtant, son entraîneur,
Nicolas Conte, la connaît bien. Mais il
est toujours admiratif. Elle juge que
« tout va bien », avoue qu’elle ne
savait « même pas que cette Coupe du
monde de Kronplatz est la dernière
avant les Jeux » et ajoute qu’elle
« engrange, sensations, résultats ».
Elle décrit une routine, un engagement
extrême mais pour elle « normal » , et
Conte s’extasie : « Elle élimine les obs-
l’explique Nicolas Conte, le responsable de l’équipe française de boarder, « Xavier se sent en ce moment
totalement dominateur et il veut
réussir des runs parfaits ». Il a donc
attaqué encore plus fort la seconde
manche de qualification et, à
l’endroit où il a chuté lors de la première, il est arrivé encore plus
vite… Il est tombé sur le dos et sa
planche a tapé violemment la glace.
« Il va se remettre à temps, parie
Conte. Mieux, cette blessure va lui
permettre de s’extraire de la pression qui commençait à le cerner à
cause de son statut d’immense
favori aux Jeux. Il va revenir, et il va
être plus fort que jamais. Aux Jeux, il
aura en tête cette impression de
domination lucide - ce sont ses
propres termes - qu’il exerce sur son
sport. Le 16 février, à Bardonecchia,
il sera là pour la gagne. » À titre
d’exemple, l’année dernière, victime d’une fracture de la clavicule,
Xavier De Le Rue avait rechaussé
trois jours avant la finale des X
Games, la référence en snowboardcross. Et l’avait emporté…
sept ans, on le voit mal tenter un
énième retour alors que son tendon
d’Achille droit vient de céder sous la
pression d’un virage relevé.
Ils s’étaient pourtant donné rendezvous aux Jeux, à l’occasion d’une
fête bien arrosée la semaine dernière à Bad Gastein, en Autriche, la
semaine dernière. Après quelques
bières descendues en s’épiant,
Xavier De Le Rue avait laissé parler
son tempérament et défié verbalement la plus grande star de sa discipline, créateur de sa propre marque
de snowboard et athlète aussi complet (il a un temps abandonné le
boarder pour se consacrer au VTT)
que caractériel : « Shaun, tu vas
peut-être me battre une ou deux fois
sur le circuit Coupe du monde. Mais
le jour J, aux Jeux, c’est moi qui serai
devant. » Il n’y avait pas eu de
conséquence fâcheuse.
Les deux hommes se respectent.
Heureusement, parce qu’ils ont le
sang chaud. Depuis son arrivée à
San Vigilio, Shaun Palmer s’est battu une fois (fracturant le nez d’un
local téméraire) et a brisé quelques
verres dans le bar de l’hôtel des
Français pour fêter l’anniversaire
d’un copain. Mais il connaît la réputation de De Le Rue, qui n’entend
laisser à personne le leadership et
peut, à l’occasion, utiliser des arguments extrêmement convaincants.
Un rider tchèque qui l’a doublé à
Bad Gastein au prix d’une
manœuvre dangereuse a compris
son erreur dès l’aire d’arrivée.
Leader
incontestable
AUJOURD’HUI
Classement
18 H 30
Auch - Mont-de-Marsan
Stade Bordelais - Pays d’Aix
Béziers - Montauban
La Rochelle - Aurillac
DEMAIN
15 HEURES
Dax - Lyon OU
Colomiers - Albi
Racing-Métro 92 - Tarbes
Oyonnax - Tyrosse
PROCHAINE JOURNÉE. – Samedi
21 janvier : Albi - Dax, Montauban Colomiers, Tarbes - Auch, Pays d’Aix Racing-Métro 92, Aurillac - Stade Bordelais, Mont-de-Marsan - Oyonnax,
Lyon OU - La Rochelle (18 h 30).
Dimanche 22 janvier : Tyrosse Béziers (15 heures).
JEAN ISSARTEL
SAMEDI 14 JANVIER 2006
BEAUVAIS - TOURS :
0-3
(23-25 ; 17-25 ; 23-25)
PRO A (14e journée)
Spectateurs : 1 700. Arbitres :
MM. Vereecke et Horchole. Points
marqués : 138 (63 + 75). Durée :
1 h 15 (1er set : 25’ ; 2e : 22’ ; 3e : 28’)
BEAUVAIS. – 2 aces (Heikkinen,
Kunnari). 8 contres (Van der Veen, 3).
36 attaques gagnantes (Rouzier, 12).
24 fautes directes (dont 11 au service). Six de départ : Jokanovic (1) ;
Javurek (cap., 2) puis Heikkinen (1) ;
Van der Veen (8) puis Patin puis
Roure ; Kunnari (11) ; Rivera (8) ;
Mlyakov (1) puis Rouzier (14). Libero :
Anot. Entraîneur : N. Matijasevic.
TOURS. – 4 aces (Boskan, Nikolov,
De Kergret, Hfaiedh). 8 contres (Haldane, 3). 39 attaques gagnantes
(Nikolov, 14). 17 fautes directes (dont
10 au service). Six de départ :
De Kergret (cap., 2) ; Haldane (8) ;
Sloboda (4) ; Boskan (7) ; Guemmadi (2) puis Hfaiedh (12) ; Nikolov
(16). Libero : Mijic. Entraîneur : R. Serniotti.
BEAUVAIS –
de notre correspondant
TOURS a mis un set avant de rentrer
dans ce premier match de la phase
retour, hier à Beauvais. Mais une fois les
réglages effectués, une fois Guemmadi
remplacé par Hfaiedh, la belle mécanique tourangelle a pu exprimer toute
sa puissance. Les Beauvaisiens ont
donc fini par rendre les armes, sans que
tout soit négatif dans la prestation du
BOUC. Nerfs certes encore fragiles dans
les moments-clés, comme en fin de premier set, fautes directes encore trop
nombreuses, mais quelques éléments
de la jeune garde ont su tirer leur
épingle du jeu : Van der Veen (22 ans), le
central hollandais, sélectionné en
décembre pour le All-Star, efficace au
block et en attaque, a repoussé sur le
banc Guemmadi. La défense oisienne, à
l’image de son libero Anot (22 ans), a
permis de faire douter Tours. Quant au
jeune Rouzier (19 ans), champion de
France de Pro B avec Toulouse la saison
dernière, il a fait preuve d’un beau culot.
NICOLAS MAVIEL
EN DIRECT DE LA PRO A
Jioshvili incertain
INCERTITUDE à Nice autour du pointu géorgien Jioshvili qui souffre d’une
inflammation à l’épaule. Il a toutefois pris la route, hier, avec ses coéquipiers pour
Toulouse, au complet. Amoindri par la grave blessure cette semaine de son joker
brésilien Texeira, Rennesmonte à Paris. Un moment forcément particulier pour
Veljko Basic, qui siégea sept ans sur le banc breton avant de rejoindre le club de la
capitale, pas assuré de la participation de Skorc (cheville). L’émotion ne sera sans
doute pas la même à Montpellier face à Poitiers. Pour sa première, le coach
Jean-Christian Gras devrait composer sans Zobo Lebay (épaule), Daquin (genou)
et peut-être même Lewis, victime d’un malaise à l’entraînement. Par ailleurs, la
réunion, aujourd’hui, du comité directeur devrait clarifier les orientations du club.
– (Avec nos correspondants).
PRO B (14e journée). – AUJOURD’HUI :
Alès - Aix ; Martigues - Dunkerque ; Harnes Chaumont ; Grenoble - Saint-Quentin (20
heures) ; Saint-Nazaire - Saint-Brieuc ; Cambrai - Asnières (20 h 30).
PR O FÉ M IN I NE (1 2 e jo u rn é e ) . –
AUJOURD’HUI (20 heures) : Hainaut - Mulhouse ; Istres - Cannet-Rocheville ; Cannes Albi ; Saint-Raphaël - Riom ; Béziers - Stade
Français Saint-Cloud. Exempt : MVS La Rochette.
Classement : 1. Asnières, 33 ; 2. Saint-Quentin, 27 ; 3. Saint-Brieuc, 26 ; 4. Cambrai, 25 ;
Chaumont, 25 ; 6. Dunkerque, 21 ; 7. SaintNazaire, 20 ; 8. Aix, 16 ; 9. Harnes, 14 ; 10.
Alès, 13 ; 11. Martigues, 11 ; 12. Grenoble, 3.
Classement : 1. Cannes, 20 pt ; 2. Melun,
19 pts ; 3. Béziers, 18 pts ; 4. Mulhouse,
17 pts ; 5. Istres, 16 pts ; 6. Paris, 13 pts ; 7.
Albi, 13 pts ; 8. Hainaut, 13 pts ; 9. SaintRaphaël, 12 pts ; 10. Cannet Rocheville,
12 pts ; 11. Riom, 11 pts .
Pts J. G.
— ——
1. Montauban... 60 15 13
2. Béziers ......... 55 15 12
3. Albi ............... 51 15 11
4. Dax ............... 46 15 10
5. Tarbes .......... 45 15 10
6. Colomiers..... 42 15 10
7. Auch ............. 36 15 7
8. Oyonnax....... 35 15 8
9. St. Bordelais . 32 15 7
10. La Rochelle.. 31 15 7
11. Lyon OU....... 28 15 5
12. Racing-Mét. 92. 25 15 5
13. Mt-de-Marsan . 23 15 4
14. Pays d'Aix .... 22 15 4
15. Aurillac ......... 19 15 3
16. Tyrosse ........ 19 15 3
N. P. p.
—— —
0 2 395
0 3 400
0 4 358
0 5 355
0 5 359
0 5 278
0 8 296
0 7 299
0 8 283
0 8 295
0 10 266
1 9 255
0 11 283
0 11 227
0 12 243
1 11 257
c.
—
218
299
275
211
271
298
252
301
377
320
299
354
342
297
347
388
B.
—
8
7
7
6
5
2
8
3
4
3
8
3
7
6
7
5
4 points pour une victoire, 2 pour un nul, 0 pour une défaite. Un point de bonus pour
chaque équipe qui inscrira au moins 4 essais et/ou perdra par 7 points ou moins.
Le club classé 1er à l’issue de la phasepréliminaire accède au Top 14. Après des demifinales entre les clubs classés de 2 à 5, le vainqueur de la finale (4 juin) est aussi
promu en Top 14. Les équipes classées 14e, 15e et 16e sont reléguées en Fédérale 1.
BEAUVAIS - TOURS : 0-3
Des jeunes prometteurs
Fracture pour De Le Rue
SAN VIGILIO – (ITA)
HIER EN FIN d’après-midi, le service
billetterie de l’ASBH n’était pas loin de
virer au rouge. Avec 14 015 billets vendus, à tout juste vingt-quatre heures du
match Béziers-Montauban (18 h 30) au
stade de la Méditerranée (18 555
places), le club biterrois avait d’ores et
déjà battu le record d’affluence de Pro
D 2, détenu par Toulon avec 13 422
spectateurs lors de la venue de Tarbes
le 21 mai 2005, pour la dernière journée du Chammpionnat.
Le duel entre des Montalbanais premiers de la poule et des Biterrois
seconds à cinq points ne déchaîne pas
seulement les passions chez les spectateurs. Les joueurs se font un point
d’honneur à relever le défi : « Nous ne
voulons pas passer à côté d’un match
aussi important », assure Olivier Sverzut, le capitaine d’une ASBH forte de
onze victoires consécutives. Matthias
Rolland, chef de file des Tarn-etGaronnais, s’attend, lui aussi, à une
rencontre au sommet : « Ce sera un
match à pression. Il va donc falloir être
rigoureux en conquête, en défense et
au niveau de l’occupation du terrain. »
– L. F.
HIER
Beauvais - Tours .................. 0-3
AUJOURD’HUI
20 HEURES
Toulouse - Nice
Ajaccio - Sète
Paris - Rennes
Avignon - Tourcoing
20 H 30
Montpellier - Poitiers
DEMAIN
17 HEURES
Cannes - Narbonne
Classement
Pts J.
— —
1. Tours
38 14
2. Poitiers
30 13
3. Paris
29 13
4. Nice
27 13
5. Tourcoing
26 13
6. Sète
24 13
7. Toulouse
23 13
8. Cannes
19 13
9. Beauvais
17 14
10. Montpellier
15 13
11. Avignon
10 13
12. Narbonne
9 13
13. Rennes
6 13
14. Ajaccio
3 13
G.
—
14
10
10
9
9
8
8
6
6
4
3
2
2
1
P.
—
0
3
3
4
4
5
5
7
8
9
10
11
11
12
PROCHAINE JOURNÉE. – VENDREDI 20 JANVIER (20 heures) :
Nice - Ajaccio. SAMEDI 21 JANVIER (20 heures) : Poitiers Cannes ; Tourcoing - Montpellier ;
Rennes - Avignon ; Tours - Paris ;
Sète - Beauvais ; Toulouse - Narbonne.
COUPE DE FRANCE : TIRAGE AU
SORT DES HUITIÈMES. – La Fédération
a procédé hier au tirage au sort des huitièmesde finale de la Coupe de France, qui
se dérouleront le 18 février prochain. Le
programme : Castres (N 2) - Dunkerque
(Pro B) ; Marseille (N 1) - Narbonne ; Bellaing - Porte Hainaut (N 3) - Poitiers ; Paris
- Aix (Pro B) ; Nice - Tourcoing ; Épernay
(N 3) - Tours ; Sète - Avignon ; Beauvais Cannes.
ÉQUIPE DE FRANCE : LA
RÉPONSE DES PRÉSIDENTS
ATTENDUE. – En marge du dernier
All-Star Game (L’Équipe du
18 décembre), le sélectionneur
national Philippe Blain avait exposé
aux présidents des clubs
professionnels sa planification des
deux prochaines saisons
internationales, riche d’un
Championnat du monde au Japon
(du 17 novembre au 3 décembre
2006) puis d’une année
préolympique toujours surchargée.
Hier matin, une nouvelle réunion
s’est tenue au siège de la
Fédération, réunissant de nouveau
les mêmes interlocuteurs. « J’attends
leur réponse aujourd’hui, mais je
suis plutôt optimiste », explique
Philippe Blain, qui estime avoir fait
des demandes raisonnables
pour préparer au mieux l’équipe
de France.
MONTPELLIER : BLAIN PAS
CANDIDAT. – La récente éviction de
Christophe Patry du banc de
Montpellier (10e) – la deuxième de la
saison en Pro A après celle de Serge
Éloi à Rennes – a suscité beaucoup
de rumeurs ces derniers jours, dont
une qui envoyait Philippe Blain au
chevet de son club d’origine. « Les
règles sont claires, soutient le
sélectionneur national, et je tiens à
respecter la neutralité dévolue à
mon poste. La charge sportive ne s’y
prête pas, d’autant moins qu’on
arrive dans une période charnière
(voir ci-dessus). C’est utopique. »
Voilà qui est dit. – G. De.
LIGUE DES CHAMPIONS : DÉJÀ
ONZE QUALIFIÉS. – Il ne reste plus
qu’une journée de première phase et
on connaît déjà onze des douze
équipes qui disputeront le premier
tour des play-offs (aller le 8 février,
retour le 15) :
Tours, Cannes, D. Moscou et
Belgorod (RUS), Trévise et Pérouse
(ITA), Belchatow (POL), Roeselare
(BEL), I. Salonique (GRE), Rotterdam
(HOL) et Friedrichshafen (ALL).
La dernière place se jouera mercredi
entre les Belges de Maaseik et les
Autrichiens de Vienne. Le tirage au
sort de la CEV aura lieu vendredi
prochain (15 heures) à Luxembourg,
de même que la désignation de la
ville hôte du Final Four.
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Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
JEAN-CHRISTOPHE COLLIN
(1) Son père, Jean-Pierre, est un ancien demi
de mêlée de l’équipe de France (5 sélections) ; ses grands-pères sont Arnaud Élissalde, ancien demi de mêlée de La Rochelle,
et Laurent Bidart, ancien demi d’ouverture de
La Rochelle et des Bleus (1 sélection).
(2) 77-17 le 26 octobre 1996.
BAYONNE - TOULON :
62-0 (36-0)
Bleu
mune au rugby : la passe. Partout, cela reste
un jeu de passes.
– Ne regrettez-vous pas de ne pas
être venu plus tôt à Toulouse ?
– Non, si j’étais venu ici à vingt ans, je me
serais planté, je n’étais pas mûr pour ça. Il y a
des gars comme Michalak qui sont mûrs rugbystiquement à vingt ans, mais ce n’était pas
mon cas. J’avais besoin de cet apprentissage.
– Votre jeu est simplement le fruit de
l’apprentissage ? Il n’y a pas de don ?
– Je n’avais pas particulièrement de talent
pour ce jeu. Mon seul don, c’est mon héritage familial, ce que m’ont transmis mon
père, mes grands-pères (1). Ce que je réalise
aujourd’hui, je l’ai appris. Quand je tapais
des coups de pied, gamin dans mon jardin,
ou bien à l’entraînement aujourd’hui, ce
n’est que ça. Par exemple, mon père m’a
appris depuis tout petit à taper du pied
gauche, et, aujourd’hui encore, je me suis
entraîné à taper du pied gauche et c’était
perfectible. Même le rapport à l’espace, à la
vitesse sur le terrain, c’est de l’apprentissage.
– Les Wasps ont marqué l’histoire de
Toulouse ; qu’est-ce que vous faisiez
quand ils ont passé 77 points au
Stade (2) ?
– Je ne sais plus, je devais certainement me
battre dans un match au couteau avec La
Rochelle pour le maintien.
– Vous êtes arrivé tard au très haut
niveau. Vous avez connu peu de
matches de cette ampleur, ce qui fait
que, peut-être plus que les autres,
vous entendez le vivre pleinement…
– On est certes professionnels, mais on
n’est pas tant que ça en retrait du monde, le
rugby reste quand même un jeu pour nous.
On y prend du plaisir, et pas seulement au
moment du match, mais aussi dans ceux qui
précèdent. Je n’ai pas joué beaucoup de rencontres comme celle-là et je sais la chance
que j’ai de pouvoir vivre ça. Mais c’est aussi
une question de maturité. Mon grand-père
me disait que le rugby ne se joue pas uniquement avec la tête mais surtout avec le cœur.
J’ai mis longtemps à comprendre. Je me
disais que c’est un truc de vieux con mais,
aujourd’hui, j’ai compris. Le cœur, c’est
l’émotion. Un match doit se vivre intensément. On doit rire, pleurer, avant, pendant,
après. Ce n’est que ça, le rugby : de
l’émotion. »
CHALLENGE EUROPÉEN (5e journée)
Jaune
Rouge
Jaune
– C’est la marque de fabrique toulousaine, ça…
– Non, c’est la culture du moment. Regardez
les essais que marquent les grosses équipes,
ils partent tous de ballons gagnés sur une
grosse pression défensive.
– Vous évoluez désormais dans un
club qui joue un rugby flamboyant. Or
vous vous êtes construit une culture
rugbystique à La Rochelle, très éloignée de celle du Stade Toulousain.
Comment passe-t-on de l’un à l’autre ?
– Ce n’était pas évident au début. Le premier
match, j’ai tapé cinq fois par-dessus la mêlée
pour gagner 25 mètres. À la fin, on m’a tiré les
oreilles en me disant que c’était des ballons
qu’on aurait pu jouer. Mais il y avait un
énorme décalage entre un club dont 90 %
des gars avaient un boulot et pour qui le rugby restait tout de même un hobby, et un club
de professionnels avec 30 internationaux.
Après, on s’adapte. Et puis, même si le style
de jeu était différent, il y a une chose com-
Remis d’une blessure au genou,
Jean-Baptiste Élissalde, qui évite ici
un plaquage, soutenu par Omar
Hasan (à gauche) et Trevor Brennan,
retrouve Toulouse cet après-midi
pour le choc contre les Wasps,
revanche de la finale 2004 remportée
par les Anglais. (Photo Marc Francotte)
(Toulouse)
28 ans, né le 23 novembre 1977
à La Rochelle
1,72 m ; 73 kg
Demi de mêlée
Club précédent : La Rochelle
(jusqu’en 2002)
14 sélections (100 points,
dont 3 essais)
Débuts internationaux :
le 4 mars 2000 contre l’Écosse (28-16)
Dernière sélection :
le 26 novembre 2005 contre l’Afrique
du Sud (26-20)
Palmarès : Grand Chelem 2004 ;
Coupe d’Europe 2005
Noir
Bleu
Noir
« Un match doit
se vivre intensément »
Jean-Baptiste ÉLISSALDE
14
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
TENNIS OPEN D’AUSTRALIE (tirage au sort)
Mauvaise pioche pour Gasquet
Opposé d’entrée à un Tommy Haas régénéré, il mérite la palme du Français le plus malheureux du tirage au sort.
MELBOURNE – (AUS)
de notre envoyé spécial
AU MOMENT D’ÉVALUER un tirage au
sort de tableau, deux cribles sont possibles :
le court terme, autrement dit le premier tour,
ou le long terme, qui correspond à la position
des têtes de série sur le parcours. Hier, lors du
tirage de l’Open d’Australie, Richard Gasquet a perdu sur les deux tableaux. Arrivé à
Melbourne en panne de confiance après trois
mois d’absence et des défaites au premier
tour de ses deux premiers tournois de
l’année, il a hérité pour premier adversaire de
Tommy Haas, l’équivalent masculin de Martina Hingis dans le tableau féminin, sans
doute le plus en forme des joueurs non tête
de série, demi-finaliste à Doha et vainqueur
de Federer il y a trois jours en exhibition. Et si
le Français passait cet obstacle, ce serait avec
la perspective de retrouver Roger Federer dès
les huitièmes. La totale. Il faudrait un petit
miracle pour que l’aventure connaisse un
happy end. Mais le talent de Gasquet est tel
qu’on ne peut pas tout à fait rejeter cette
hypothèse de travail.
Par comparaison, le sort s’est montré nettement plus clément pour les autres têtes de
série françaises, Sébastien Grosjean et Gaël
Monfils chez les hommes, Amélie Mauresmo, Mary Pierce, Nathalie Dechy, Tatiana
Golovin et Marion Bartoli chez les femmes,
même si cette dernière pourrait affronter Kim
Clijsters au troisième tour. Dans le tableau
1/3
SIM
SI
MPLE HOM
HOM
MMES
SAULNIER RÉTABLI. – Opposé au
premier tour au Suédois Thomas Johansson, tête de série no 10, Cyril Saulnier
n’aura pas la tâche facile. Mais il devrait
offrir une bien meilleure résistance qu’au
premier tour de Chennai, où il s’était incliné sèchement face à l’Indien Rohan
Bopanna (243e joueur mondial), 6-3, 6-3.
Complètement bloqué dans le dos, à
cause de deux vertèbres récalcitrantes, le
Français ne pouvait effectuer ni flexion ni
rotation. Le mal dura six jours, avant
qu’un kiné de la Fédération anglaise ne
débloque la situation. « C’est peu dire que
Cyril est en retard dans sa préparation,
explique son coach Lionel Zimbler, mais
au moins, aujourd’hui, il peut entrer sur un
court de tennis… » – V. C.
LES DIX-SEPT. – Gardiens : 1 Ploquin (Toulouse) ; 12 Karaboué (Montpellier) ;
16 Omeyer (Montpellier). Joueurs de champ : 2 Fernandez (Barcelone/ESP) ; 3 Dinart
(Ciudad Real/ESP) ; 4 Krantz (Montpellier) ; 5 G. Gille (Hambourg/ALL) ; 6 B. Gille
(Hambourg/ALL) ; 8 Narcisse (Gummersbach/ALL) ; 10 Mongin (Paris) ; 11 Girault
(Paris) ; 13 Karabatic (Kiel/ALL) ; 14 Kempe (Toulouse) ; 18 Abati (Magdebourg/ALL) ;
19 Abalo (Ivry) ; 21 Guigou (Montpellier) ; 23 Bosquet (Dunkerque).
Entraîneur : C. Onesta.
À l’occasion des 60 ans de L’Équipe, élisez le super
Champion des champions parmi les sportifs français
récompensés par L’Équipe depuis 1946.
Votez jusqu’au 26 janvier 2006 sur www.lequipe.fr
Rendez-vous le 28 février dans L’Équipe.
Richard Gasquet n’a encore jamais affronté Tommy Haas mais, compte tenu de son début de saison hésitant
(deux défaites en deux sets), le numéro 1 français ne partira pas favori face à l’Allemand. (Photo Nicolas Luttiau)
LA QUESTION DU JOUR
À l’Open d’Australie,
Roger Federer a-t-il
un adversaire à sa taille ?
Pour voter, connectez-vous sur www.lequipe.fr ou envoyez
OUI ou NON par SMS au 61008 (0,34 + coût de un SMS).
FOOT US
NFL (play-offs – demi-finales de Conférences)
bronze au Mondial tunisien l’an passé.
C’est du côté droit qu’on peut trouver
matière à interrogations. Deux des trois
gauchers vont participer à leur première
compétition internationale, et aucun
n’occupe en club le poste d’ailier spécifique. Joël Abati l’a souvent tenu avec
bonheur en sélection, et Luc Abalo s’en
est plutôt bien sorti depuis ses premiers
pas. Mais tous deux évoluent plutôt à
l’arrière…
PHILIPPE PAILHORIES
RÉSULTATS
DIVISION 2 HOMMES (14e journée).
– HIER : Cesson - Ajaccio, 35-23.
AUJOURD’HUI : Saint-Raphaël - Livry-Gargan
(20 heures) ; Nancy - Billère ; Conflans - Porte
Normande (20 h 30) ; Aurillac - Wittelsheim
(20 h 45). DEMAIN : Nantes - Villeurbanne
(16 heures) ; Aix - Villeneuve-d’Ascq (20 h 45).
SAMEDI 4 MARS : Metz - Belfort.
LIGUE DES CHAMPIONS FEMMES
(1 er tour, 2 e journée). – GROUPE A.
AUJOURD’HUI : Ljubljana (SLV) - Elda (ESP).
DEMAIN : Larvik (NOR) - Viborg (DAN).
GROUPE B. AUJOURD’HUI : Toljatti (RUS) Knajz Milos (SEM) ; Slagelse (DAN) - Dunaferr
(HON). GROUPE C. HIER : Niederösterreich
(AUT) - Podgorica (SEM), 36-30. DEMAIN :
Valence (ESP) - Trondheim (NOR). GROUPE D.
AUJOURD’HUI : Gyor (HON) - Volgograd
(RUS). DEMAIN : Aalborg (DAN) - Skopje
(MCD). Les deux premiers de chaque groupe en
quarts de finale.
COUPE DE L’EHF FEMMES (3e tour
retour). – AUJOURD’HUI : Artas (GRE) Fleury-les-Aubrais (17 heures) (aller,
27-32) ; Metz - Virovitica (CRO) (20 heures)
(aller, 25-20).
COUPE DES COUPES FEMMES (3e tour
retour). – DEMAIN : Besançon - Patras
(GRE) (18 heures) (aller, 26-26).
CHALLENGE CUP FEMMES (3e tour
retour). – DEMAIN (à Bordeaux) : Mérignac
- Banja Luka (BOS) (16 heures) (aller, 27-21).
DIVISION 1 FEMMES (10e journée).
– AUJOURD’HUI : Mios - Angoulême ; Nîmes
- Dijon (20 heures) ; Yutz - Bègles (20 h 30).
DÉJÀ JOUÉS : Besançon - Mérignac, 22-23 ;
Toulon - Metz, 24-26 ; Le Havre - Fleury-lesAubrais, 29-23.
PAGE 14
Seattle face
à ses démons
TOUTE SÉRIE qui dure tend vers sa
fin, mais plus elle dure, plus elle pèse
sur ceux qui la subissent. Au cas où
ils l’auraient oublié, tout le monde
s’est chargé de rappeler cette
semaine aux joueurs de Seattle le
triste record de leur franchise :
depuis décembre 1984, les Seahawks n’ont plus gagné un match de
play-offs en NFL. Vingt et un ans
d’abstinence, émaillés de défaites au
couteau, mais aussi de boulettes en
série et d’occasions manquées.
« Nous savons qu’elles sont les
attentes de la ville à notre égard, a
lancé Mike Holmgren, l’entraîneur
des Seahawks depuis 1999, qui
cherche à tout prix à protéger ses
joueurs de ce syndrome. Mais la
situation est très différente de la saison dernière. Nous faisons beaucoup
moins de fautes et nous doutons
beaucoup moins. » La défaite en
play-offs il y a un an face aux Rams
de Saint-Louis (20-27) est la parfaite
illustration des désillusions de
Seattle. À domicile, les Seahawks
avaient laissé échapper le match sur
un ballon relâché dans l’en-but par
Bobby Engram.
La seule erreur de la saison du meilleur receveur de Seattle… « J’ai revu
cette action des dizaines de fois.
C’était comme une thérapie, s’est
défendu cette semaine le héros malheureux. L’histoire, c’est l’histoire, et
on ne peut plus rien y changer. Mais
on peut essayer d’en tirer les
leçons. » Seattle fait néanmoins
figure de candidat numéro 1 au
Super Bowl dans la Conférence
nationale. L’arrivée d’Holmgren,
champion avec Green Bay en 1997, a
sorti la franchise du marasme où elle
était engluée. Depuis trois ans, elle
présente même le meilleur bilan de
la NFC, et, grâce à sa très belle saison
régulière (13-3), s’est assurée
l’avantage du terrain pour tous les
play-offs.
Le coureur Shaun Alexander, MVP
d’une saison au cours de laquelle il a
battu le record de touchdowns marqué par un joueur (28), et le quarterback Matt Hasselbeck, qui réalise sa
meilleure saison (65,5 % de passes
complétées), offrent de multiples
possibilités offensives. En face,
l’attaque de Washington, invité surprise de ces play-offs, fait pâle figure.
Vainqueurs de Tampa Bay au premier tour (17-10) après la plus misérable prestation offensive de l’histoire des play-offs (seulement
120 yards gagnés), ils n’auront que
leur défense héroïque et leur courage à opposer à des Seahawks plus
talentueux. – M. Ba.
LA SÉRIE NOIRE DE SEATTLE EN
PLAY-OFFS. – 2005 : Seattle - Saint
Louis, 20-27. 2004 : Green Bay - Seattle,
33-27 a.p. 1999 : Seattle - Miami, 17-20.
1988 : Cincinnati - Seattle, 21-13. 1987 :
Houston - Seattle, 23-20 a.p.. 1984 : Miami - Seattle, 31-10.
LES PLAY-OFFS (dans l’ordre du tableau)
CONFÉRENCE AMÉRICAINE. – Tour de wild-card : Cincinnati (3) - Pittsburgh
(6), 17-31 ; New England (4) - Jacksonville (5), 28-3. 2e tour, aujourd’hui : Denver (2) - New England (4). Demain : Indianapolis (1) - Pittsburgh (6).
CONFÉRENCE NATIONALE. – Tour de wild-card : Tampa Bay (3) - Washington (6), 10-17 ; NY Giants (4) - Carolina (5), 0-23. 2e tour, aujourd’hui : Seattle
(1) - Washington (6). Demain : Chicago (2) - Carolina (5).
Finales de Conférences le 22 janvier. Superbowl le 5 février à Detroit.
RÉSULTATS
AUCKLAND ([NZL], ATP, Rebound Ace, 430 000 dollars, 9-14 janvier). – Demi-finales : Ancic
(CRO) b. Wawrinka (SUI), 6-3, 6-1 ; Nieminen (FIN) b. O. Rochus (BEL), 6-4, 6-7 (4-7), 7-6 (7-4).
HOBART ([AUS], WTA Tour, Rebound Ace, 145 000 dollars, 8-13 janvier). – Finale : Krajicek
(HOL) b. Benesova (RTC), 6-2, 6-1.
CANBERRA ([AUS], WTA Tour, Rebound Ace, 145 000 dollars, 8-13 janvier). – Finale :
Medina Garrigues (ESP) b. Cho Yoon-jeong (CDS), 6-4, 0-6, 6-4.
OPEN D’AUSTRALIE (Grand Chelem, Rebound Ace, 16-29 janvier). – QUALIFICATIONS.
HOMMES. – Deuxième tour : Gicquel b. Junqueira (ARG), 7-5, 6-3 ; Simon b. Reid (AUS), 6-4,
7-5 ; Faurel b. Bopanna (IND), 6-4, 1-6, 6-3 ; Smeets (AUS) b. Moncourt, 6-4, 6-3 ; Lammer
(SUI) b. Mahut, 7-5, 6-2 ; Patience b. Ram (USA), 6-3, 6-4 ; Benneteau b. Chadaj (POL), 6-2,
2-6, 6-2 ; Adaktusson (SUE) b. Carraz, 6-3, 3-6, 7-5.
FEMMES. – Deuxième tour : Yakimova (BLR) b. Johansson, 7-5, 6-1 ; Harkleroad (USA)
b. Parmentier, 6-1, 6-0.
CYCLISME
Heras dans l’attente
CONTRÔLÉ POSITIF à l’EPO lors de
la 20e étape du Tour d’Espagne 2005,
suspendu le 8 novembre par son
équipe Liberty Seguros et convaincu de
dopage après la contre-expertise positive du 25 novembre dernier, Roberto
Heras était convoqué, hier, devant la
commission de discipline de la Fédération espagnole de cyclisme (RFEC) afin
de présenter sa défense.
Le quadruple vainqueur de la Vuelta a
laissé le soin à son avocat José-Maria
Buxeda d’exposer son dossier. « Je
n’exclus pas de demander de nouvelles
analyses, ce que peut également décider la Fédération, soulignait ce dernier
peu avant la convocation. Nous développerons notre défense sur deux
arguments fondamentaux : une série
de sept à huit erreurs dans le cheminement de la procédure et la faible fiabilité de la méthode de dépistage de
l’EPO. »
Des arguments peu solides puisque la
fiabilité du test EPO est déjà reconnue
tant par la communauté scientifique
que via les décisions rendues par le Tribunal arbitral du sport, qui a toujours
soutenu la validité de la méthode.
Finalement, hier soir, et comme prévu,
la RFEC n’a pris aucune décision après
l’audition de l’avocat. « Il s’agissait
d’une étape normale dans le processus
au cours de laquelle la défense du coureur présente ses arguments et peut
solliciter de nouveaux examens », rappelait d’ailleurs Eugenio Bermudez, le
secrétaire général de la RFEC. Le coureur, lui, à sa sortie, se déclarait « optimiste et confiant. Je continue à
m’entraîner normalement en attendant la décision. Je souhaite maintenant qu’on laisse la commission travailler sereinement ».
On devrait en savoir plus le mois prochain. Heras, qui aura bientôt trentedeux ans, encourt une suspension de
deux ans. La sanction prononcée à son
encontre devrait s’accompagner de
son déclassement de la Vuelta, la victoire revenant alors au Russe de la
Rabobank, Denis Menchov. – M. M.
HALGAND OPÉRÉ. – Victime d’une fracture de la clavicule droite lors d’une
sortie d’entraînement en Australie avant le Tour Down Under (17-22 janvier),
Patrice Halgand a été opéré hier à l’hôpital d’Adélaïde, avec succès.
Le coureur de Crédit Agricole devrait rejoindre la France la semaine
prochaine.
CYCLO-CROSS : LES AS À ROUBAIX. – La première édition du Grand Prix
Lille Métropole, une épreuve internationale réunissant l’élite de la discipline,
a lieu aujourd’hui à Roubaix (à 15 heures), sur un parcours tracé à l’intérieur
et aux abords du vélodrome. Même si la programmation d’une telle course
paraît discutable la veille de la Coupe du monde à Liévin, l’occasion sera
néanmoins donnée aux spectateurs d’encourager les meilleurs, dont le
champion du monde, le Belge Sven Nijs, et son compatriote Vervecken, les
Néerlandais De Knegt et Boom, le champion de France, John Gadret, ainsi que
Francis Mourey et Arnaud Labbe.
LE TROPHÉE LUIS PUIG ANNULÉ. – N’ayant pas réussi à réunir le budget
nécessaire, l’organisateur du Trophée Luis Puig a suspendu sa compétition
cette année. Le Tour de la Communauté de Valence (21-25 février) est en
revanche maintenu.
DUQUE SANS VISA. – Le Colombien Leonardo Duque, recrue de l’équipe
Cofidis et transfuge de la formation Jartazi, n’a pu rejoindre ses nouveaux
coéquipiers actuellement en stage à Saint-Aygulf, dans le Var, en raison d’un
problème de visa. Pour l’heure et malgré les nombreuses démarches
administratives effectuées par les responsables de Cofidis, la demande de
visa afin que Duque rejoigne l’Europe a été rejetée. Il est probable que le
Colombien ne soit pas non plus présent à la présentation de l’équipe, le
20 janvier à Paris.
SAMEDI 14 JANVIER 2006
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
CHOC DES EXTRÊMES. – À dix-neuf
ans, Denis Istomin, 195e joueur mondial, a
déjà connu une carrière mouvementée.
Privé de tennis pendant deux ans à la suite
d’un accident de voiture au cours duquel il
s’était cassé une jambe – il avait dû rester
trois mois à l’hôpital –, ce jeune Ouzbek a
eu l’immense mérite de revenir à un
niveau suffisamment satisfaisant pour
remporter les Championnats d’Asie.
Ce titre rapportant aussi une wild-card
pour l’Open d’Australie, Istomin a donc
intégré le tableau principal à Melbourne,
où l’attendait un nouveau rebondissement : il affrontera en effet le grand Roger
(Federer), qui, pour une fois, ne pouvait
qu’exprimer sa perplexité quant aux
choses du tennis.
« Je ne connais pas du tout mon adversaire. Je ne sais même pas s’il est droitier
ou gaucher ! Il va falloir se renseigner… »
Claude Onesta a finalement réduit à dix-sept joueurs sa liste pour l’Euro.
Chambérien, malade, n’a jamais vraiment pu défendre ses chances en préparation.
Dix-sept, donc, dont, comme à chaque
fois à l’Euro, trois gardiens. « Parce que
je n’ai pas suffisamment d’éléments au
terme de ces deux premières semaines
de travail pour me prononcer, explique
l’entraîneur national. Doudou (Karaboué) a été freiné au début, Yohann
(Ploquin) sur la fin. En Islande, je vais
donc encore faire jouer la concurrence.
Mais pourquoi pas envisager, aussi, de
partir à quinze avec seulement deux
gardiens… »
Côté joueurs de champ, neuf des quatorze sélectionnés étaient médaillés de
PHILIPPE BOUIN
ALORS QU’IL s’apprêtait à rejoindre
tôt dans la matinée le court 16 pour
une heure d’entraînement avec Fernando Verdasco, Richard Gasquet
n’était pas au courant du tirage au sort
qui venait d’être effectué. « C’est
qui ? », s’enquerra-t-il. « Haas, c’est
vrai ? » Le coup du sort lui réservant
l’épouvantail allemand totalement
revivifié en ce début de saison sembla
brièvement le heurter. Mais très rapidement, le jeune Français prit le parti
d’en rire, préférant soumettre à
l’humour son redémarrage poussif et
compliqué de la saison. « Merci pour la
nouvelle ! C’est vraiment pourri,
comme tirage… » « Au moins,
Richard ne pourra qu’en profiter pour
se libérer », tempérait à ses côtés son
entraîneur Éric Deblicker, encaissant
lui aussi très vite le choc du destin
contrariant. – F. Ra.
ÉQUIPE DE FRANCE HOMMES
coéquipier parisien Sébastien Mongin
qui a été convié. « Même si je suis
conscient de son potentiel, justifie
Claude Onesta, Cédric n’est pas dans le
même état de forme qu’à la Super
Coupe. À court terme, il est un peu juste
pour un rendez-vous tel que l’Euro.
Mais il présente beaucoup d’intérêt
pour la suite. Quant à Sébastien, il peut
faire valoir sa polyvalence, même s’il
fait partie des éléments qui, normalement, ne devraient pas nous accompagner en Suisse. »
En plus de Cédric Sorhaindo, et évidemment de Christophe Zuniga, forfait sur
blessure, Laurent Busselier est, lui aussi, écarté du groupe des dix-neuf. Le
le vétéran australien Mark Philippoussis
(165e ATP) qui claudique de blessure en blessure. Monfils lui aussi aura les faveurs du
pronostic contre le Péruvien Luis Horna (85e),
robuste mais sans génie.
Des vingt-deux Français et Françaises admis
directement, derrière Richard Gasquet au
classement de la malchance, on citera Florent Serra contre l’Espagnol David Ferrer
(14e ATP), Cyril Saulnier contre l’ancien vainqueur Thomas Johansson (13e), Michaël Llodra contre Olivier Rochus (27e), voire Virginie
Razzano contre la revenante Jelena Dokic,
sans oublier les frères ennemis Arnaud
Clément et Paul-Henri Mathieu, opposés
d’entrée.
Gasquet :
« Pourri ! »
Mongin oui, Sorhaindo non
DIX-SEPT POUR Reykjavik, la
semaine prochaine, puis seize pour Bâle
à l’entrée de l’Euro le 26 janvier, où les
Bleus ouvriront leur tournoi face à la
Slovaquie. Avec cette pirouette, Claude
Onesta, le sélectionneur, s’est finalement autorisé une période de réflexion
supplémentaire. L’équipe de France
s’envolera donc pour l’Islande, mardi,
terminus de sa préparation, avec dixsept joueurs.
Mardi dernier à Besançon, après la
nette victoire sur la Pologne (32-27), le
patron des Bleus avait, déjà, évoqué
cette éventualité. Sébastien Bosquet
venait juste de se blesser à un mollet,
Jérôme Fernandez souffrait du dos…
La surprise vient en fait du nom du dixseptième joueur. On s’attendait à voir
figurer sur la liste celui de Cédric
Sorhaindo, révélation de la Super
Coupe en Allemagne en octobre dernier, certes moins en vue au long du
Marrane. Mais c’est finalement son
Federer tout confort
Dans le tournoi masculin, Roger Federer partage le leadership du haut du tableau avec
Lleyton Hewitt (tête de série no 3). Malgré la
présence imposante de Max Mirnyi sur sa
route au troisième tour, le premier danger
devrait poindre en huitièmes de finale, soit
contre un Gasquet ressuscité, soit contre
Tommy Haas qui l’avait battu ici en huitième
en 2002. Mais ni Nikolay Davydenko ni
même Guillermo Coria ou Lleyton Hewitt ne
semblent ensuite de taille à lui barrer la route
de la finale.
Le bas du tableau concentre en fait la majorité de ses plus dangereux rivaux, à commencer par Andy Roddick et David Nalbandian,
mais aussi Ivan Ljubicic et Tomas Berdych.
Outre Gasquet, les deux autres têtes de série
françaises, Sébastien Grosjean et Gaël Monfils, se trouvent dans la moitié supérieure.
Un scénario idéal pourrait les opposer en huitième de finale. Il faudrait pour cela qu’au
troisième tour Grosjean déboulonne Guillermo Coria et Monfils, Fernando Gonzalez.
L’hypothèse n’est pas totalement farfelue
si les deux Français sont en bonne forme. Au
premier tour, Grosjean partira favori contre
Bleu
Rouge
DDellaaccquua (AAUS, 182, w.c.))
1 DAVE
V NPORRT (UUSSA, 1)
B daareenko (UKR, 1333)
Bond
Spreem (CRRO, 677))
V kobbooeva (RUS, 1055)
Vosk
Gaglia
l ardi (SSUI, 82)
LiLinetskaya
t k (R
(RUS,
RUS, 63)
25 KIRI
25
KIRILENKO
LENKOO (RU
(RUS
(RUS, 25)
Santangelo (ITA, 86)
24 GOLOVIN (24)
Foretz (88)
Srebotnik (SLV, 37)
Parra Santonja (ESP, 107) Panova (RUS, 116)
Breadmore (AUS, 256, w.c.)
14 KUZNETSOVA (RUS, 14)
Pironkova (BUL, 95)
10 V. WILLIAMS (USA, 10)
Qualifiée
Granville (USA, 59)
Dominguez Lino (ESP, 66) Ruano Pascual (ESP, 104)
Raymond (USA, 71)
18 LIKHOVTSEVA (RUS, 18)
Martinez Granados (ESP, 106)
26 SUGIYAMA (JAP, 26)
Dokic (AUS, 370, w.c.)
Razzano (58)
Sromova (RTC, 92)
Morigami (JAP, 45)
Domachowska (POL, 55)
8 HENIN (BEL, 8)
Klösel (ALL, 89)
4 SHARAPOVA (RUS, 4)
Qualifiée
Peng Shuai (CHN, 42)
Kostanic (CRO, 84)
Washington (USA, 76)
28 MEDINA GARRIGUES (ESP, 29) Ondraskova (RTC, 77)
Obata (JAP, 103)
17 HANTUCHOVA (SLQ, 17)
D. Randriantefy (MAD, 69) Amanmuradova (OUZ, 188, w.c.)
Pin (132)
Diaz-Oliva (ARG, 50)
Li Na (CHN, 54)
13 S. WILLIAMS (USA, 13)
Schruff (ALL, 85)
9 DEMENTIEVA (RUS, 9)
Qualifiée
Vesnina (RUS, 102)
Qualifiée
Qualifiée
Craybas (USA, 56)
23 JANKOVIC (SEM, 23)
Bychkova (RUS, 80)
29 KOUKALOVA (RTC, 30)
Qualifiée
Camerin (ITA, 114)
Qualifiée
Muller (ALL, 111)
Ferguson (AUS, 224, w.c.)
6 PETROVA (RUS, 6)
Daniilidou (GRE, 96)
7 SCHNYDER (SUI, 7)
Asagoe (JAP, 39)
Peer (ISR, 46)
Cornet (330, w.c.)
Nakamura (JAP, 62)
Ani (EST, 83)
31 DULKO (ARG, 32)
Garbin (ITA, 75)
19 SAFINA (RUS, 19)
Vento (VEN, 70)
Arvidsson (SUE, 57)
Qualifiée
Jackson (USA, 93)
Fedak (UKR, 118)
12 MYSKINA (RUS, 12)
Qualifiée
16 VAIDISOVA (RTC, 16)
Zheng Jie (CHN, 44)
Chakvetadze (RUS, 36)
Sucha (SLQ, 97)
Smashnova (ISR, 40)
Qualifiée
20 PENNETTA (ITA, 20)
Qualifiée
32 MIRZA (IND, 34)
Brandi (PRI, 78)
Krajicek (HOL, 60)
Kutuzova (UKR, 79)
Loit (74)
Sun Tiantian (CHN, 108)
3 MAURESMO (3)
Pratt (AUS, 120, w.c.)
5 PIERCE (5)
Fujiwara (JAP, 110)
Benesova (RTC, 47)
Llagostera Vives (ESP, 49) Laine (FIN, 87)
Hingis (SUI, n.c., w.c.)
30 ZVONAREVA (RUS, 31)
Perry (USA, 130)
21 IVANOVIC (SEM, 21)
Brémond (100)
Stosur (AUS, 61)
Birnerova (RTC, 112)
Bammer (AUT, 72)
Yan Zi (CHN, 101)
11 DECHY (11)
An. Serra Zanetti (ITA, 65)
15 SCHIAVONE (ITA, 15)
Castaño (COL, 53)
Douchevina (RUS, 43)
Sanchez Lorenzo (ESP, 94)
Safarova (RTC, 35)
Pous Tio (ESP, 81)
22 GRÖNEFELD (ALL, 22)
Frazier (USA, 52)
27 BARTOLI (27)
Shaughnessy (USA, 64)
Vinci (ITA, 48)
Qualifiée
Czink (HON, 99)
Cho Yoon-jeong (CDS, 73)
2 CLIJSTERS (BEL, 2)
(entre parenthèses, le classement WTA ; n.c. : non classée ; w.c. : wild-card)
Les grosses têtes, elles, auront deux tours
d’élan mais la tenante du titre, Serena Williams, courra un grand danger dès le troisième contre Daniela Hantuchova, avant
peut-être de se mesurer à Maria Sharapova,
tandis que sa sœur pourrait faire face à Justine Henin dès les huitièmes.
Jaune
Bleu
Jaune
HANDBALL
1/32
SIM
SI
MPLE FFEM
EM
MM
MEESS
gis avec le spectre de dix défaites en seize
matches contre la Suissesse. En huitième de
finale, elle pourrait rencontrer Nathalie
Dechy, bénéficiaire elle aussi d’un tableau
progressif jusqu’à un possible troisième tour
contre la redoutable Ana Ivanovic. Toutes
trois placées, comme Marion Bartoli, dans le
bas du tableau, elles ont Kim Clijsters et Patty
Schnyder pour grandes rivales sur la route de
la finale.
Tatiana Golovin, elle, se situe dans le haut du
tableau qui concentre bon nombre des
grands noms du jeu : Lindsay Davenport, les
sœurs Williams, Justine Henin et Maria Sharapova. La Française aura tout intérêt à serrer le jeu d’entrée contre l’Italienne Maria
Santangelo, huitième-finaliste ici en 2004.
Noir
Noir
IIstoomin (OOUZ, 195, w.c..)
1 FEED ERERR (SUUII, 1))
L e H..-TT. (CDSS, 112)
Lee
Maayeer (ALLL, 722)
2
Q alifiié
Qua
Sangguinettti (ITTAA, 445))
AAscione
i (94)
30 MIR
MIRNYI
NYI (BLR,
(BLR
BLR 33)
Llodra (138, w.c.)
24 O. ROCHUS (BEL, 27)
Luczak (AUS, 144, w.c.)
I. Minar (RTC, 73)
Djokovic (SEM, 80)
Goldstein (USA, 66)
Haas (ALL, 41)
14 GASQUET (17)
Qualifié
12 HRBATY (SLQ, 15)
Qualifié
Norman (BEL, 105)
Qualifié
Sluiter (HOL, 104)
Almagro (ESP, 111)
23 ANDREEV (RUS, 26)
Healey (AUS, 242, w.c.)
29 VOLANDRI (ITA, 32)
Delic (USA, 173, w.c.)
Starace (ITA, 99)
Qualifié
K. Kim (USA, 102)
Karlovic (CRO, 67)
5 DAVYDENKO (RUS, 6)
Vik (RTC, 57)
3 HEWITT (AUS, 4)
Murray (GBR, 62)
Chela (ARG, 46)
Vliegen (BEL, 87)
C. Rochus (BEL, 44)
Carlsen (DAN, 61)
28 VERDASCO (ESP, 31)
Srichaphan (THA, 50)
21 KIEFER (ALL, 24)
Arthurs (AUS, 96)
Pashanski (SEM, 81)
Qualifié
Seppi (ITA, 60)
Zib (RTC, 69)
15 FERRERO (ESP, 18)
Qualifié
9 GONZALEZ (CHL, 11)
Clément (68)
Mathieu (48)
Phau (ALL, 92)
Berlocq (ARG, 79)
Horna (PER, 85)
22 MONFILS (25)
Philippoussis (AUS, 165, w.c.)
25 GROSJEAN (28)
Lisnard (109)
Monaco (ARG, 86)
Marin (CRI, 108)
Martin (ESP, 49)
Hanescu (ROU, 37)
6 CORIA (ARG, 8)
Sabau (ROU, 107)
8 GAUDIO (ARG, 10)
Qualifié
Schüttler (ALL, 89)
Spadea (USA, 75)
Santoro (63)
Pavel (ROU, 82)
32 MOYA (ESP, 35)
Calleri (ARG, 51)
18 ANCIC (CRO, 21)
Vicente (ESP, 106)
Hernych (RTC, 74)
Qualifié
Bracciali (ITA, 83)
Serra (38)
11 FERRER (ESP, 14)
Vanek (RTC, 100)
16 ROBREDO (ESP, 19)
Tursunov (RUS, 55)
Henman (GBR, 36)
Qualifié
Waske (ALL, 122)
Acasuso (ARG, 42)
20 BLAKE (USA, 23)
Kimmich (AUS, 312, w.c.)
26 NIEMINEN (FIN, 29)
Wang Yeu-tzuoo (TAI, 101)
Zabaleta (ARG, 84)
Montanes (ESP, 71)
Wawrinka (SUI, 54)
4 NALBANDIAN (ARG, 5) Qualifié
Guccione (AUS, 154, w.c.)
7 LJUBICIC (CRO, 9)
Kohlschreiber (ALL, 78) Dlouhy (RTC, 98)
Mello (BRE, 129)
Müller (LUX, 70)
Behrend (ALL, 90)
31 F. LOPEZ (ESP, 34)
Reynolds (USA, 93)
19 BERDYCH (RTC, 22)
Qualifié
Massu (CHL, 65)
Youzhny (RUS, 43)
Malisse (BEL, 39)
10 T. JOHANSSON (SUE, 13) Saulnier (91)
Melzer (AUT, 53)
13 GINEPRI (USA, 16)
Qualifié
Björkman (SUE, 64)
Gimelstob (USA, 115)
Baghdatis (CHY, 52)
Qualifié
17 STEPANEK (RTC, 20)
Garcia-Lopez (ESP, 110)
27 DENT (USA, 30)
Qualifié
Daniel (BRE, 97)
Hernandez (ESP, 113)
Moodie (AFS, 59)
Qualifié
2 RODDICK (USA, 3)
(entre parenthèses, le classement ATP ; w.c. : wild-card)
féminin, les deux meilleurs espoirs de titre
français que sont Mauresmo et Pierce ont
échappé à la menace Hingis qui sera cependant opposée d’entrée à une tête de série,
la Russe Vera Zvonareva (31e WTA), récente
victime de Marion Bartoli en finale à
Auckland.
Amélie Mauresmo devrait bénéficier de deux
tours de rodage, le premier contre la médaille
d’or chinoise du double des JO, Sun Tiantian.
Mais la suite sera plus difficile, avec en perspective deux jeunes qui montent : l’Indienne
Sania Mirza et la Tchèque Nicole Vaidisova.
Opposée au premier tour à une des rares
joueuses plus âgées qu’elle, l’Australienne
Nicole Pratt (120e WTA, 32 ans), Mary Pierce
risque de retrouver au troisième Martina Hin-
15
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
TENNIS OPEN D’AUSTRALIE (Grand Chelem, Rebound Ace)
Le cœur aux antipodes
Mary Pierce et Amélie Mauresmo ont en commun un réel attachement pour l’Open d’Australie, qui le leur rend bien.
CHAQUE ANNÉE, au début de la
saison, Mary Pierce et Amélie Mauresmo ont l’impression de jouer en
Australie « comme à la maison ».
Comme beaucoup d’autres, elles
apprécient ce pays, ses habitants,
son climat, ainsi que l’ambiance
sportive et décontractée qui règne
dans le stade de Melbourne Park. Et
ce long voyage aux antipodes leur a
souvent réussi puisque c’est là que
Pierce a remporté son premier tournoi du Grand Chelem, en 1995. C’est
aussi à Melbourne que Mauresmo a
disputé sa seule finale de Grand Chelem, en 1999. C’est là enfin que,
cette année, toutes deux vont
d’entrée jouer une carte importante
de leur saison : se rapprocher de la
première place mondiale pour
Pierce, remporter un premier titre du
Grand Chelem pour Mauresmo.
La veille de sa deuxième finale à
l’Open d’Australie, en 1997, Pierce
n’hésitait pas à déclarer devant un
parterre de journalistes : « Je me
sens presque australienne. » Deux
ans plus tard, c’est aussi dans le
cadre de la première levée du Grand
Chelem qu’Amélie Mauresmo parla
pour la première fois publiquement
de son homosexualité : deux types
de déclaration sur des sujets totalement différents qui témoignaient, si
besoin était, du bien-être ressenti
par les deux Françaises sur le sol
australien.
Cette année encore, Pierce retrouvera sans doute son fan australien
no 1, cet homme qui, depuis 1996,
manifeste son enthousiasme et sa
préférence pour la joueuse française
en débarquant à Melbourne Park
après avoir passé une journée
entière chez le coiffeur pour se faire
faire une coupe à l’iroquoise du plus
bel effet. Rituellement, après chaque
match de Pierce, l’admirateur descend jusqu’au premier rang des tribunes pour recevoir la poignée de
main amicale de sa joueuse favorite.
Pour Amélie Mauresmo, presque
aussi médiatisée et populaire que
Pierce, il ne se passe pas une année
sans qu’elle organise la plupart
de ses soirées au France Soir, son
restaurant français favori, dont les
propriétaires sont devenus des amis
et l’accueillent comme si elle était
chez elle.
unes de leurs plus belles heures à
Melbourne, Pierce et Mauresmo
n’ont pas été épargnées non plus par
certaines frustrations ces dernières
années.
Pierce, accablée par les blessures
depuis l’été 2000 au point de n’avoir
remporté que trois matches sur ses
quatre dernières participations, sera
à nouveau sous le feu des projecteurs dans les jours à venir à la suite
des trois grandes finales qu’elle a
disputées en 2005, à Roland-Garros,
à Flushing Meadows et au Masters.
Elle aura à cœur de faire oublier sa
défaite au premier tour, l’an passé,
devant Stéphanie Cohen Aloro,
désillusion provoquée par son trop
grand amour pour l’Australie,
comme elle l’explique elle-même :
« Il y a un an, j’avais dû interrompre
ma préparation pendant quinze
jours à cause d’une forte douleur à
l’épaule. Je n’aurais pas dû jouer à
Melbourne car je n’étais pas prête,
mais j’aime tellement le pays et le
tournoi que j’y suis allée quand
même tout en sachant ce que je
risquais. »
Mauresmo, blessée au dos en 2004
au point de devoir déclarer forfait
avant son quart de finale contre la
modeste Fabiola Zuluaga, bloquée
une nouvelle fois en quart l’année
dernière à cause de vieilles douleurs
aux adducteurs, sait qu’elle « vaut »
beaucoup mieux qu’une place parmi
les huit dernières qualifiées. Sa victoire au Masters 2005 et son jeu, qui
lui permet de faire « gicler » la balle
sur la surface en Rebound Ace,
qu’elle apprécie particulièrement,
doivent lui permettre de réaliser un
parcours plus conforme à sa valeur.
Aussi fortes puissent-elles se mon-
trer dans les jours à venir, les deux
Françaises ne se retrouveront pas
face à face en finale comme au Masters de Los Angeles, il y a deux mois.
Le sort les a placées dans la même
moitié du tableau. Mais pourquoi ne
pas partager une bonne demie à la
maison ?
ALAIN DEFLASSIEUX
Leur meilleur tournoi
Si l’on regarde leurs statistiques depuis le
début de leur carrière, c’est à l’Open
d’Australie qu’Amélie Mauresmo et Mary
Pierce présentent leur meilleur bilan en
Grand Chelem. C’est également là qu’elles
ont obtenu leur meilleur r
pour Mauresmo ; victooire po
ailleurs victorieuse à Roland
R
Mary Pierce
Amélie Mauresmo
80 % de victoires
Open d'Australie
(dont 1 finale)
63,3 %
Une demie
à partager
75,9 %
Roland-Garros
(dont 1 titre, 2 finales)
Ce confort en dehors des courts n’est
sûrement pas étranger aux résultats
que les deux Françaises ont obtenus
dans le tournoi (voir infographie).
Mais, si elles ont connu quelques-
75 %
Wimbledon
78,8 %
US Open
67,7 %
75 %
(dont 1 finale)
Mauresmo, la globe-trotter
MELBOURNE –
de notre envoyé spécial
améliorer ses qualités d’endurance et
de force maximum sur le bas du corps.
Entre le vélo, le ski de fond et le travail
en salle, les programmes quotidiens
variaient en fonction des conditions
climatiques. Amélie est restée une
dizaine de jours en altitude. De retour à
« Garder
la même sérénité »
MELBOURNE –
de notre envoyé spécial
Le prix
de la transition
de notre envoyé spécial
SELON LA NÉO-FRANCILIENNE,
les six semaines hivernales dans le
camp de base français « sont passées
très vite » ! Meubler le pied-à-terre
enfin déniché à deux pas de RolandGarros et multiplier les tranches
d’effort en tout genre autour des
courts, le programme était effectivement riche d’allers-retours dans la
capitale pour la décoratrice d’intérieur
très concernée dans sa chasse à la
place de numéro 1 mondiale. Au soleil
américain, qu’elle aurait pu trouver à
Bradenton, dans le camp Bollettieri,
Mary Pierce avait préféré le confort
froid des courts souterrains du CNE et
la proximité rassurante de son préparateur physique, Xavier Moreau.
Et, à écouter le clan, elle n’aura pas à le
regretter. « Mary a fait un travail comparable à celui de Mauresmo pour
développer son endurance et sa force
maximum sur l’ensemble du corps,
précisait Moreau. Progressivement,
elle a soulevé des masses de plus en
plus lourdes pour en arriver à de très
grosses charges à soulever avec un
maximum de vitesse. On a aussi travaillé sur sa vitesse de déplacement
non seulement dans l’axe mais aussi
en créant des parcours qui l’obligeaient à avoir des appuis similaires à
ceux qu’elle a sur un court de tennis.
Malgré une période de quatre ou cinq
jours où Mary a été malade, nous
avons pu effectuer le programme
prévu, qui s’est terminé par un travail
destiné à renforcer les muscles du
dos et de l’épaule. Avec deux séances
par jour énergétique et musculaire
plus une séance tennis, elle n’a pas
chômé. »
En comparant avec les temps de passage de la saison dernière, David
Pierce, l’entraîneur familial de Mary,
ne pouvait qu’être estomaqué. « Physiquement, elle a encore beaucoup
« Devenir n o 1, c’est
vraiment possible »
MELBOURNE –
de notre envoyé spécial
« VOUS SENTEZ-VOUS idéalement préparée pour cet Open d’Australie ?
– J’ai été un peu malade et j’ai dû courir pour aménager mon appartement. J’ai donc
dû m’échapper de la routine habituelle s’entraîner-manger-dormir-s’entraîner.
Alors ce n’était pas idéal-idéal. Mais même si rien n’est parfait, je me sens pas mal du
tout ! Après avoir eu du mal à redémarrer après le Masters, l’envie est revenue vite.
Voir mes résultats de la saison passée et savoir que j’ai encore une marge de progression si je m’en tiens à mes récents progrès en matière de préparation physique, ça me
donne une sacrée confiance, ça me fait du bien !
– Qu’espérez-vous pour 2006 ?
– Vivre des moments forts sur le terrain et grandir en tant que personne. Je suis
impatiente, et j’aimerais continuer sur le même rythme que la deuxième moitié de la
saison dernière. La place de numéro 1 mondiale, c’est vraiment possible… Si je ne
fais que des finales en tournois du Grand Chelem et que je deviens no 1, je serais
contente !
– Quel est votre meilleur souvenir en Australie ?
– C’est facile, c’est quand j’ai gagné le tournoi de 1995. Je me souviens surtout de
mes sensations juste après la balle de match. J’avais gagné un tournoi du Grand
Chelem… J’étais assise sur ma chaise et je voulais juste être là, seule, et que ça dure
le plus longtemps possible. Il y avait beaucoup de monde autour de moi, mais je
voulais que personne ne me dérange… » – F. Ra.
progressé. C’est grave ! Pousser plus
de 200 kilos sur une jambe, je ne
connais pas beaucoup de filles
capables de faire. À un moment, j’étais
même inquiet que les charges soient
un peu trop lourdes. Mais Xav, il
connaît le travail… »
Une tactique plus vive
Rassérénée par cette dépense énergétique très rationalisée, la Française
pouvait peaufiner ses sensations tennistiques avec Hugo, Baptiste ou Jocelyn, ces sparring-partners qu’elle choisit rituellement chez des garçons pour
densifier les séances. Au rayon des
nouveautés 2006, il faudra sûrement
compter avec une tactique encore plus
vive. « On a travaillé le déplacement
en avant sur le court pour accélérer
tout en avançant et couper le rythme
du point, racontait David Pierce. Et
cela pour limiter le temps de réaction
de l’adversaire. »
Suffisamment aguerrie pour s’épargner la participation à des tournois
avant le premier grand rendez-vous de
l’année, la Pierce nouvelle a donc
directement débarqué sur le Rebound
Ace de Melbourne, qu’elle affectionne
particulièrement. « Cette surface,
je trouve que c’est comme de la terre
battue, sur laquelle tu ne glisses pas.
C’est lent, et le rebond est très haut.
J’adore ! » Jusqu’ici, tout va bien.
– F. Ra. (avec A. D.)
SYDNEY (WTA Tour, Rebound Ace)
Henin a tout donné
La Belge a bataillé trois heures pour arracher la victoire à Francesca Schiavone (4-6, 7-5, 7-5).
SYDNEY – (AUS)
de notre envoyée spéciale
« J’AIME BIEN SON REVERS, mais
je préfère le mien. » Il faut être gonflée
pour glisser une telle remarque à la
veille d’affronter Justine Henin. Mais
justement, elle est gonflée, Francesca
Schiavone, et elle a bien raison parce
qu’à force de travailler, l’Italienne un
peu loufoque a fini par se forger un jeu
spectaculaire et payant. Elle court
comme un lapin qui aurait des talents
de puncheur, se bat sur toutes les
balles et en plus, elle a amélioré son
service et sa volée. Elle en a fait la
démonstration vendredi soir, en
tenant la Belge hors d’haleine trois
heures durant, avant de céder sur trois
fois rien, dans les ultimes instants de
cette finale somptueuse qui fit chavirer
le Stade olympique de Sydney, plein
malgré les menaces de pluie.
Menée 6-4, 4-1, Justine Henin, victorieuse ici en 2004, absente en 2005,
n’arrivait pas à imposer son jeu. Placée
trop loin derrière sa ligne de fond, au
lieu de bousculer l’Italienne, elle la fit
briller. Mais pour avoir baissé d’un ton,
à 5-5 au deuxième set et à 5-3 au troisième, Schiavone (15e à la WTA) dut
reporter à plus tard son rêve de gagner
son premier titre. « Je suis allée chercher cette victoire avec mon cœur,
déclara la Belge après ce 24e titre. J’ai
longtemps hésité entre patience et
agressivité, mais j’ai su rester calme, et
je me suis régalée. » L’Italienne aussi
qui, le sourire jusqu’aux oreilles malgré la déception, fit un discours très
classe : « Félicitations à la meilleure ! »
Son entraîneur Carlos Rodriguez était
aussi fier qu’inquiet : « Justine a gagné
avec son cœur, mais il faut reconnaître
que physiquement, elle est un peu
courte. Elle a arrêté deux mois (pour
blessure) et sa préparation n’a duré
que six semaines. » Mais pour lui, pas
question de ménager la joueuse en vue
de l’Open d’Australie : « Quand tu
t’engages quelque part, il faut assumer. On est venu chercher des
matches, on en a eus ! », assura
Rodriguez. Justine Henin n’a même
Les trois défis de Bekele
Année sans Mondiaux ni JO, 2006 pourrait permettre à l’Éthiopien, déjà tout-puissant
sur le cross et le 10 000 m, d’élargir son registre.
Pierce, la Parisienne
MELBOURNE –
ATHLÉTISME
jamais pensé à s’économiser en vue
d’une hypothétique course au Grand
Chelem : « C’est une question
d’éthique, expliqua-t-elle. Mon mérite
a toujours été de me battre, même
quand je ne jouais pas mon meilleur
tennis. Mais j’ai les pieds sur terre, je
sais que la récup’ et le retour au calme
vont être déterminants pour la suite. »
DOMINIQUE BONNOT
RÉSULTATS
SIMPLE HOMMES. – Demi-finales : Blake
(USA) b. Davydenko (RUS), 6-4, 6-2 ; Andreev
(RUS) b. Seppi (ITA), 6-2, 2-6, 6-2.
SIMPLE FEMMES. – Finale : Henin (BEL)
b. Schiavone (ITA), 4-6, 7-5, 7-5.
SAMEDI 14 JANVIER 2006
ÉDIMBOURG – (ECO)
de notre envoyé spécial
IL RÈGNE SUR LE CROSS et le
10 000 m, dont il détient les titres
mondial et olympique ainsi que le
record du monde (26’17’’53). En 2005,
il a été élu athlète de l’année, pour la
deuxième fois consécutive, par la
Fédération internationale (IAAF). Le
roi Kenenisa Bekele entame sa saison
2006 aujourd’hui, dans les labours
d’Édimbourg, où il affronte notamment le Qatarien Saïd Saaeef Shaheen.
Soucieux d’étendre son royaume,
l’Ethiopien se verrait bien devenir
recordman du monde en salle sur le
2 miles (3 218 m) et en plein air sur
3000 m, tout en conservant son invincibilité aux Championnats du monde
de cross, les 1er et 2 avril à Fukuoka
(Japon).
1. SIGNER UN CINQUIÈME DOUBLÉ EN CROSS. – Bekele doit beaucoup au cross, qui l’a révélé et consacré. Chaque saison, il en fait donc un
passage obligé. De plus, c’est une discipline qu’il affectionne particulièrement et sur laquelle il dispose d’une
grande marge de sécurité. Il a remporté tous les titres mondiaux (court et
long) depuis 2002. « Même à 90 %, il
est invincible », admet Renato Canova, le coach de Saïd Saaeef Shaheen,
recordman du monde du 3 000 m
steeple (7’53’’63). En mars 2005, malgré un entraînement extrêmement
réduit après le décès de sa fiancée,
Kenenisa avait trouvé la force mentale
pour décrocher deux nouvelles
médailles d’or aux Mondiaux de SaintGalmier.
Cette année, Bekele hésite pourtant à
doubler : « Personnellement, je préfé-
GATLIN ET CRAWFORD EN
STAGE EN JAMAÏQUE. – Les
athlètes du groupe de Trevor
Graham sont arrivés mardi dernier
en Jamaïque pour un stage d’une
semaine. Le double champion du
monde (100 et 200 m) Justin Gatlin,
mais aussi le champion olympique
du 200 m Shawn Crawford, le
Jamaïcain Dwight Thomas,
cinquième du 100 m à Helsinki, et la
championne des États-Unis du 100 m
Me’Lisa Barber sont venus, comme
l’an dernier, trouver des conditions
météorologiques plus favorables
qu’aux États-Unis. Gatlin a profité de
ce passage sur la terre de son rival
Asafa Powell, recordman du monde
du 100 m (9’’77), pour parler de
rerais courir uniquement le cross long
aux Championnats du monde de
Fukuoka. » Un choix à rapprocher de
celui effectué, l’été dernier, lors des
Mondiaux d’Helsinki où il ne prit part
qu’au 10 000 m. À l’époque, l’Éthiopien souhaitait reprendre un cycle de
préparation pour s’attaquer au record
du monde du 10 000 m. Ce qu’il fit
avec succès trois semaines plus tard à
Bruxelles. Cette fois, l’idée de participer aux Mondiaux en salle (10-12 mars
à Moscou) sur 3000 m le titille. « Mais
les deux rendez-vous sont trop près
l’un de l’autre, concède-t-il. Et ma
Fédération préfère que je double au
Japon. »
Si la raison d’État l’emportait, Bekele
devrait donc se consacrer à la quête
d’un cinquième et forcément dernier
doublé cross long-cross court, puisque
cette dernière épreuve disparaîtra du
programme des Mondiaux l’an
prochain.
2. BATTRE LE RECORD DU MONDE
EN SALLE DU 2 MILES. – « Il est à un
stade de sa carrière où il doit prendre le
temps de réfléchir à son avenir »,
insiste Jos Hermens. Le manager hollandais, également conseiller d’Haile
Gebreselassie, a en tout cas encouragé
Bekele à s’aligner dès cet hiver sur des
distances plus courtes. Un peu réticent
au départ, l’Éthiopien semble désormais excité par son baptême sur
1500 m (29 janvier à Karlsruhe) et sur
le mile (3 février à New York) : « J’aime
bien la salle, le public est proche des
athlètes et on a vraiment une impression de vitesse sur ces petits
anneaux. » S’il ne caresse aucun
espoir de record sur ces distances,
Bekele tentera de suivre l’exemple de
Gebreselassie qui avait fait la nique
aux milers en devenant champion du
monde en salle du 1 500 m en 1999. En
revanche, sur 2 miles (18 février à Birmingham), l’intention de Kenenisa est
bien d’effacer son illustre compatriote
des tablettes (8’4’’69). Il est vrai que
Bekele a déjà bouclé un 3 000 m en
7’30’’77 (le 31 janvier 2004). Surtout, il
détient le record du monde en salle du
5 000 m (12’49’’60).
3. AMÉLIORER LE RECORD DU
MONDE DU 3 000 M. – 2006 étant
une année sans Championnats du
monde ni Jeux Olympiques, Bekele
comptait beaucoup sur la Golden League pour donner du relief à son planning estival de compétitions et garnir
son compte en banque (*). Mais il y a
un hic. À ce jour, le 1 500 m est
l’unique épreuve de demi-fond retenue par la Fédération internationale
pour les six étapes. Pas vraiment le
type d’effort préféré par le coureur de
Bekoji. Du moins pas encore. Homme
influent du circuit, Jos Hermens ne
désespère pas de faire revenir l’IAAF
PROGRAMME
AUJOURD’HUI : à Édimbourg, Holyrood Park. Cross FEMMES (6 km), à 13 h 30
(14 h 30, heure française) ; cross HOMMES (9,2 km), à 14 heures (15 heures).
Principauxengagés.– HOMMES : K. Bekele, T. Bacha, T. Shiferaw (ETH) ; Shaheen
(QAT) ; Z. Tadesse (ERY) ; Ritzenhein, Julian (USA) ; Rey (ESP) ; J. Brown (GBR).
FEMMES : T. Dibaba, E. Dibaba, Burika, Getenah (ETH) ; I. Ochichi, H. Kibet (KEN) ;
Kalovics (HON) ; O’Sullivan (IRL) ; Pavey, H. Yelling, L. Yelling (GBR) ; Sultan (ERY).
leurs prochaines confrontations. « Je
veux battre des records du monde et
il veut gagner des titres.
Aujourd’hui, je suis au sommet, et il
doit venir me chercher. Vous allez
voir de grandes courses. » Pour sa
part, Crawford s’est dit capable de
s’attaquer un jour au record du
monde du demi-tour de piste,
détenu par Michael Johnson (19’’32).
MESNIL RENTRE À BORDEAUX. –
Romain Mesnil dispute aujourd’hui
sa première compétition de la
saison, en l’occurrence la troisième
étape du Perche Élite Tour, chez lui,
à Bordeaux. Le perchiste, victime
d’une talonnade à la jambe gauche il
y a huit jours, n’a pas pu s’entraîner
depuis. « Comme je ne me suis pas
préparé cette semaine, je vais
commencer mon concours avec des
perches moyennes », expliquait-il
hier. En fonction de ce concours, où
il sera notamment opposé au
champion d’Europe Espoirs Damiel
Dossevi, Mesnil décidera de la date
de sa prochaine sortie. Ce sera soit
Mondeville, le 28 janvier, soit
Karlsruhe, en Allemagne, le
29 janvier. « Si je me sens bien,
j’irai me frotter aux perchistes
internationaux à Karlsruhe. Si je me
sens un peu juste, j’irai à
Mondeville. » En revanche, le
Bordelais a renoncé au meeting de
Moscou, le 25 janvier. – C. B.
HERNU REMONTE LA PENTE. –
Après avoir subi une arthroscopie
sur sa décision : « On discute avec les
organi sateurs pour inclure le
5 000 m », assure-t-il. Reste que Kenenisa Bekele nourrit le rêve d’étendre
son royaume chronométrique au
3 000 m. « Cela dépendra de son
hiver », tempère Hermens. « Le record
du monde de Daniel Komen (7’20’’67)
est très haut placé », se contente
d’avancer Bekele en levant les yeux au
ciel comme pour s’en remettre à
Dieu… Sans doute se souvient-il que
l’été dernier à Hengelo (sur 10 000 m)
et à Paris (sur 5 000 m), la météo et les
lièvres lui avaient fait défaut dans sa
lutte contre le chrono.
HERVÉ GARCIA
(*) Selon l’IAAF, Kenenisa Bekele a
gagné 194 120 euros. Il se place chez
les hommes juste derrière Justin Gatlin
(195 880 euros). Ce classement tient
compte des gains sur tous les meetings
et des primes pour un record du monde
battu et une médaille aux Championnats du monde. Mais il n’intègre pas
les primes d’engagement ou les
contrats avec les sponsors.
C’est le nombre de défaites subies en
29 courses, toutes disciplines confondues,
par Kenenisa Bekele. En 2005, l’Ethiopien
a connu deux échecs : sur le 3 000 m
en salle de Boston et le 2 miles indoor de
Birmingham. En 2004, il s’était classé
2e du 5 000 m des Jeux d’Athènes.
début octobre, Laurent Hernu
semble enfin débarrassé de ses
douleurs au genou gauche, qui
l’avaient contraint à renoncer aux
Mondiaux d’Helsinki, l’été dernier.
Le décathlonien a repris
l’entraînement en novembre, puis a
effectué un stage, en décembre, à
la Réunion, avec d’autres spécialistes
des épreuves combinées dont
Romain Barras. « Ça va mieux,
annonce aujourd’hui le septième des
Jeux Olympiques d’Athènes. J’ai
juste un petit déficit musculaire au
niveau du quadriceps gauche. Pour
le moment, je me concentre donc sur
la musculation. Je ne disputerai pas
d’heptathlon en salle, juste quelques
concours de poids. » – H. G.
PAGE 15
Bleu
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VINCENT COGNET (avec A. D.)
Amélie Mauresmo et Mary Pierce dans les bras l’une de l’autre, c’était le 13 novembre dernier après la victoire
de la première en finale du Masters. Deux mois plus tard, elles font toujours partie des favorites de l’Open
d’Australie.
(Photo Jeff Gross/Getty Images/AFP)
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Pris par le temps, le duo Mauresmo Courteau n’a pas cherché à fomenter
une révolution sur le plan technique.
« On est resté sur les mêmes bases,
précise le coach. Tout en insistant sur
deux éléments qui nous semblent
essentiels : 1. La deuxième balle de service, pour moins subir la violence des
retours adverses. 2. Les changements
de rythme dans l’échange, parce qu’ils
restent pour Amélie la meilleure
manière de se procurer des occasions
d’attaque. »
À en juger par sa pâle prestation face à
Ivanovic à Sydney, Mauresmo est
encore loin d’appliquer le plan à la
lettre. Mais elle ne s’en formalise
guère : « À Sydney, j’ai payé au prix
fort la transition indoor-plein air, souligne-t-elle. Il faut quand même du
temps pour s’habituer aux conditions
de jeu en Australie, que ce soit le vent,
la chaleur ou la surface. Franchement,
je ne suis pas inquiète. Je passe pas
mal de temps sur les courts pour
retrouver les bons réglages. J’espère
monter en régime tour après tour. » Le
premier, qui l’opposera à la Chinoise
Sun Tiantian, devrait lui en donner
l’occasion.
Jaune
Bleu
Jaune
« VOUS SENTEZ-VOUS idéalement préparée pour cet Open d’Australie ?
– L’idéal aurait été d’avoir une coupure plus longue à l’intersaison. Mais je m’estime
satisfaite de ma préparation. Physiquement, on a vraiment bien bossé à l’Alpe
d’Huez. Il ne reste plus qu’à affiner les réglages à l’entraînement, puis en match.
– Qu’espérez-vous pour 2006 ?
– Rester dans la même lignée qu’au Masters de Los Angeles, garder la même sérénité. Je ne parle pas uniquement des résultats, mais de l’attitude, du calme que j’ai
ressenti durant toute la semaine, que ce soit sur le court ou en dehors. Pour moi, c’est
un tournoi référence, il y avait beaucoup de positif.
– Quel est votre plus beau souvenir en Australie ?
– Paradoxalement, l’année de ma blessure au dos et de mon forfait en quart de
finale (2004). Tennistiquement, j’avais l’impression de tout maîtriser, de dominer
mon sujet à la perfection. J’avais le sentiment que c’était mon tournoi, qu’il ne pouvait pas m’échapper. Dans ma tête, j’étais partie pour gagner. Et puis, je me blesse en
huitième de finale contre Alicia Molik… Je me souviens exactement du moment.
C’était au quatrième jeu, sur un passing de revers en bout de course. Je m’arrache, je
frappe et là, je ressens un coup de poignard dans le dos. Je ne pouvais plus frapper un
revers sans avoir mal, mais je m’étais accrochée et j’avais fini par gagner. Après, les
examens médicaux ne m’avaient laissé aucun espoir : j’avais une déchirure musculaire de deux centimètres et demi. Le tournoi était fini pour moi… » – V. C.
Paris, l’entraînement physique s’est
prolongé en salle et dans le bois de
Boulogne pour travailler l’explosivité
musculaire et la vitesse. »
Noir
Noir
COMME SI LA VIE itinérante induite
par l’agencement du circuit ne lui suffisait pas, Amélie Mauresmo n’a pas
mégoté sur les voyages depuis son
triomphe au Masters de Los Angeles, à
la mi-novembre. Douze jours de
vacances, « de farniente et d’activités
nautiques » à Tahiti, un premier passage par Paris, un stage en altitude à
l’Alpe-d’Huez, un retour à Paris pour la
reprise d’entraînement, les fêtes de fin
d’année, tout cela avant de mettre le
cap sur Sydney, puis Melbourne : le
programme peut donner le tournis.
Mais le calendrier a ses raisons que la
raison ignore – trop au goût des
joueurs. « Comme tout le monde,
j’aurais préféré bénéficier de trois
semaines supplémentaires, regrette la
numéro 1 française. Deux de vacances
et une d’entraînement. Mais il faut
faire avec… J’ai donc plus ou moins
calqué ma préparation sur celle de l’an
dernier. À savoir, mettre le paquet sur
le physique avant de basculer sur le
tennis. »
Grand ordonnateur de la forme de la
Française, Xavier Moreau a mis à profit
une batterie de tests passés à Marcoussis pour évaluer ses besoins sur le
plan physique. « On s’est rendu
compte que, comme Mary (Pierce),
Amélie s’était notablement améliorée
en 2005, dit-il. À l’Alpe-d’Huez, elle a
travaillé sous la responsabilité de
Nicolas Perrotte. Elle était impatiente
de comparer ses performances sur les
vingt et un virages de la montée sur
l’Alpe à vélo. De 1 h 14’ en 2004, elle
est descendue à 1 h 11’ en 2005. Ce
gain de trois minutes représente une
progression considérable. L’ensemble
du travail physique était destiné à
16
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
SKI ALPIN COUPE DU MONDE – SUPER-COMBINÉ ET DESCENTE HOMMES
Miller peut-il le faire ?
Coupe du monde
2005-2006 Hommes
- GGéénéral -
Raich, encore vainqueur, s’envole en tête de la Coupe du monde. Miller, disqualifié hier, est une bête blessée.
WENGEN – (SUI)
de notre envoyé spécial
« YEAAAH !!! » L’austère Bill Marolt
a sauté de joie, poings tendus, dans
l’aire d’arrivée. Bode Miller venait de
prendre la tête du super-combiné,
1’’11 devant Raich. Son président,
sorti de son chalet douillet de Park City
pour venir, au fond de l’Oberland bernois, sermonner son champion et le
pousser à s’excuser pour rassurer
coaches et sponsors après ses déclarations sur l’alcool (L’Équipe d’hier), en
était heureux. La machine US, comme
union sacrée, se remettait en ordre et
en marche à moins d’un mois des Jeux.
Miller en redevenait le fer de lance.
Mais le geste de Maurice Adrait, l’un
des membres de l’encadrement français, juste à ses côtés, ne laissait pas de
place à l’équivoque dès avant la vérification vidéo : Bode, très engagé sans
pour autant se retrouver dans le
désordre, avait enfourché à cinq portes
de la fin. Une sortie de plus en slalom,
certes (quatorze abandons sur les
quinze derniers qu’il a disputés !),
mais qui n’avait pas le mauvais goût
des précédentes. Le bonhomme est à
bloc, contestant ensuite violemment
sa disqualification devant le jury,
remonté comme un revanchard des
déclarations inopportunes, remonté
contre la FIS et ses officiels, remonté
contre les médias, qu’il soupçonne de
vouloir le piéger, remonté contre le
monde entier !
Aujourd’hui, dans la descente du Lauberhorn, la plus longue et l’une des
plus exigeantes du circuit, qui promet
un spectacle de haute volée par beau
temps et belle neige, le Kid de Franconia sera l’un des hommes à suivre. De
près. Les Walchhofer, Rahlves, Maier,
Fritz Strobl, Aamodt, Büchel et Kernen,
lions assoiffés quand vient le temps
des classiques et des médailles, seront
là et bien là. Mais Bode n’a pas le droit
de ne pas y être. Lâché par les siens
(plus aucun coureur, même parmi ses
proches, ne souhaite commenter ses
propos, et Schlopy, son vrai copain du
circuit, avoue ne plus avoir de contacts
depuis des semaines), en proie à des
difficultés dans le renouvellement de
certains de ses contrats commerciaux,
en froid avec son encadrement (le
directeur de l’équipe masculine américaine, Phil McNichol, a avoué « être
gavé »…) et la presse, reclus dans son
camping-car, il prépare manifestement sa revanche dans le domaine où il
est incomparable, a priori inattaquable : le ski.
chien, vainqueur d’un combiné à émotions hier avec, en vrac, la disqualification de Rocca et, surtout, le retour sur
un podium, après celui de la descente
de Lake Louise, de Kjetil Andre Aamodt
(2e), le grand chasseur de titres, sur qui
les ans (34) et les blessures n’ont pas
prise, la bonne performance de Bourgeat (8e) et la confirmation du talent
naissant de Jean-Baptiste Grange :
dossard 43 après une descente très
moyenne, le grand gaillard de Valloire
a pourtant, comme au super-combiné
de Val-d’Isère, remporté la manche de
slalom !
Aujourd’hui, Raich ne pourra accroître
son avance au classement, ayant
décidé de zapper la descente pour
récupérer un peu, selon une tactique
désormais éprouvée. « Il faudrait que
j’ai la quasi-certitude d’y rentrer dans
le top dix pour que la dépense d’énergie soit rentable ! » jauge le leader.
« Benni » est plein de jus et d’assurance, c’est une évidence, et le déloger
de son nid d’aigle devient une perfor-
mance que seul, par sa capacité théorique à performer dans toutes les disciplines, Miller semble en mesure de
pouvoir encore accomplir. Le coup de
fouet que va lui donner son démêlé
pour s’être montré laxiste vis-à-vis de
l’alcool peut l’aider, à l’abord des
échéances olympiques qu’il feint toujours d’abhorrer, d’effacer le manque
de motivation qu’il déplorait et de
remettre les gaz. Un scénario dont les
prém ic es pourraient être dès
aujourd’hui observables. Surtout si
PATRICK LAFAYETTE
- Super
Super-combiné
p combiné - (après 2 / 4)
- Descente -
Il en aura besoin pour reprendre de la
crédibilité, au moment où Raich
s’envole en tête du général sans pour
autant négliger les capacités de réaction du tenant du gros Globe. « J’ai vu
Bode skier, il est de nouveau très fort et
solide en slalom », concédait l’Autri-
PROGRAMME
AUJOURD’HUI. – Descente à
12 h 30. Piste : Lauberhorn. Départ :
2 315 m. Arrivée : 1 287 m. Dénivelée : 1 028 m. Longueur :
4 480 m.
- Descente -
(après 4 / 8)
1. KILDOW (USA), 274 ; 2. Dorfmeister
(AUT), 252 ; 3. Meissnitzer (AUT), 202 ;
4. Berthod (SUI), 173 ; 5. E. Fanchini
(ITA), 140 ; … 18. Montillet, 56 ; 27.
Jacquemod, 35.
Sixième descente : samedi 21 janvier,
à Saint-Moritz (SUI).
PROGRAMME
AUJOURD’HUI. – Descente à 11 heures. Piste : Franz Klammer. Départ : 1 802 m.
Arrivée : 1 062 m. Dénivelée : 740 m. Longueur : 1 910 m.
Trois dernières vainqueurs : Paerson
(SUE), 2005-2006 ; H. Zurbriggen (SUI),
1996-1997 ; Gutensohn (AUT), 1990-1991.
Favorites : Paerson (SUE, dossard 24) ;
Kostelic (CRO, 27) ; Berthod (SUI, 26) ;
Dorfmeister (AUT, 29) ; Meissnitzer (AUT,
25).
Principaux dossards : N. Fanchini (ITA,
3) ; Recchia (ITA, 5) ; Lindell-Vikarby (SUE,
8) ; Bent (SUE, 10) ; Brydon (CAN, 11) ;
Ceccarelli (ITA, 12) ; Clark (USA, 13) ; Görgl
(AUT, 15) ; Obermoser (AUT, 16) ; Styger
(SUI, 17) ; Aufdenblatten (SUI, 18) ; Lalive
(USA, 19) ; Mancuso (USA, 20) ; E. Fanchini
(ITA, 21) ; Montillet (22) ; Jacquemod
(23) ; Götschl (AUT, 28) ; Kildow (USA,
30) ; Schild (AUT, 31) ; Rolland (32) ;
Fischbacher (AUT, 36) ; Duvillard (45) ;
Marchand-Arvier (48).
Principales absentes : Riesch (ALL),
blessure ; H. Gerg (ALL), retraite ; Mattel,
blessure ; Kostner (ITA), grossesse.
DEMAIN. – Super-G à 11 heures.
Eurosport 30 min
Rediff. à 15 h 45
SKI ALPIN
20.00
L’ÉQUIPE TV
Eurosport 90 min
MAGAZINE
LUGE
SKI ALPIN
BOBSLEIGH
FOOTBALL
Eurosport 2 60 min
Championnats du monde de vol à skis. HS 180.
À Kulm - Bad Mitterndorf (AUT).
FOOTBALL
Championnat d’Angleterre. 22 e journée.
Manchester City - Manchester United.
TURBO
Eurosport 105 min
NBA.
San Antonio Spurs - Memphis Grizzlies.
MAGAZINE
FOOTBALL
14.15
À voir.
Toute la journée. France Info. À 8 et à
38 de chaque heure, chronique sportive. 8.08 France Inter. Journal des
Sports. 8.42 RTL. RTL Sports. 8.42
Europe 1. Sports. 10. RMC. À vos
marques. 14. RMC. Intégrale Sport.
15. Sud Radio. Sud Radio Sports. 17.
RMC. Intégrale Foot. 19.30 Europe
1. Multiplex. 19.45 RTL. RTL Foot.
Eurosport 30 min
Rediff. à 0 h 45
TPS Star 50 min
02.00
BASKET
M6 30 min
Ligue 1 22 e journée.
Auxerre-Lens (153) ; Le Mans - AC Ajaccio (154) ;
Lille-Sochaux (155) ; Monaco-Bordeaux (156) ;
Nantes-Nice (157) ; Strasbourg-Metz (158).
Rediff. à 22 h
« Le Bivouac »
19.05
14.00
Sport + 105 min
TPS Foot 120 min
Rediff. à 21 h Eurosport 2
TPS Star 135 min
Coupe d’Europe. 5 e journée. Poule 2.
Cardiff (GAL) - Perpignan.
« Boxe & star. »
18.45
6. Journal en continu.
22.45
France 2 45 min
18.00
SAUT À SKIS
13.30
MAGAZINE
17.55
INFOSPORT
22.30
Dakar 2006.
14 e étape : Tambacounda-Dakar.
Rediff. à 19 h 35 Canal+ Sport
Championnat d’Italie. 19 e journée.
Lecce - Sampdoria Gênes.
13.30
Coupe du monde.
Bob à 2 H. 1 re manche. A Königssee (ALL).
RALLYE-RAID
Canal + 155 min
Eurosport 105 min
12.30
Coupe du monde.
Descente H. À Wengen (SUI).
22.20
Canal + 55 min
16.45
« Saga Dakar »
TPS Foot 120 min
Eurosport 105 min
Ligue 1. 22 e journée.
Nancy-Lyon.
Eurosport 2 60 min
22.05
JOUR DE FOOT
16.00
MAGAZINE
Canal + Sport 115 min
Championnat d’Angleterre. 22 e journée.
Blackburn-Bolton.
France 2 115 min
6. Édition du week-end. 8.30 Match
après match (rediff. toutes les heures
jusqu’à 13.30). 19. La Grande Édition
Week-end. 20. Édition du Week-end.
23. La Grande Édition Week-end, avec
la Page foot.
LE COIN DES RADIOS
21.55
FOOTBALL
16.00
FOOTBALL
12.30
Coupe du monde.
2 e manche H. À Igls (AUT).
Rediff. demain à 8 h 10
Coupe du monde. Epreuve de saut à skis (HS 134).
À Val di Fiemme (ITA).
France 4 45 min
FOOTBALL
Championnat d’Espagne. 19 e journée.
Valence CF - Osasuna.
TPS Foot 125 min
Sport + 105 min
12.25
Rediff. demain à 20 h 40
20.10
France 3 10 min
15.55
Championnat d’Angleterre. 22 e journée.
Liverpool-Tottenham.
COMBINÉ NORDIQUE
TPS Foot 125 min
Canal + Sport 120 min
Coupe d’Europe. 5 e journée.
Toulouse-Wasps (ANG).
Rediff. à 0 h 15
« Saga Dakar »
Suivi de « Bivouac ».
Championnat d’Ecosse. 22 e journée.
Celtic Glasgow - Kilmarnock.
20.00
LE JOURNAL DU DAKAR
15.55
Eurosport 2 60 min
12.15
Circuit américain.
Open de Hawaii. 2 e jour.
FOOTBALL
Sport + 120 min
Championnat d’Angleterre. 22 e journée.
Arsenal-Middlesbrough.
Sport + 120 min
RUGBY
11.00
Rediff. à 17 h 45 Eurosport
15.45
FOOTBALL
11.00
Championnat d’Espagne. 19 e journée.
Betis Séville - Atletico Madrid.
Eurosport 2 60 min
ATP.
Tournoi d’Auckland (NZL). Finale.
FOOTBALL
Rediff. à 18 h 15
Coupe du monde. 1 re manche H.
À Igls (AUT).
GOLF
Rediff. à 17 h 15 Eurosport 2
Sport + 75 min
Coupe du monde.
30 km libre H. À Val di Fiemme (ITA).
LUGE
Eurosport 60 min
11.00
Coupe du monde.
Descente F. À Bad Kleinkirchheim (AUT).
SKI DE FOND
TENNIS
10.00
FOOTBALL
15.30
Coupe du monde.
Bob à 2 H. 2 e manche. A Königssee (ALL).
France 2 20 min
02.30
NBA + 120 min
Rediff. demain à 7 h 30
ZAP
Intéressant.
19.50
Foot + 155 min
À ne pas rater.
Les cases vertes
correspondent aux
retransmissions
en direct.
Eurosport 90 min
PAGE 16
Ce soir 19 : 00
INFORMATION
> LA GRANDE ÉDITION WEEK-END
Stéphane Garabed vous fait le tour complet de l’actualité sportive
> MULTISPORT
SAMEDI 14 JANVIER 2006
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
SKI DE FOND
BOBSLEIGH
09.00
Coupe du monde.
15 km poursuite libre F. À Val di Fiemme (ITA).
Coupe du monde.
10 km sprint H. À Ruhpolding (ALL).
BENOÎT LALLEMENT
782
1.
685
2. Paerson (SUE)
590
3. Dorfmeister (AUT)
519
4. Schild (AUT)
507
5. Kildow (USA)
470
6. Zettel (AUT)
459
7. Meissnitzer (AUT)
382
8. Hosp (AUT)
291
9. Fischbacher (AUT)
259
10. Mancuso (USA)
… 23. Pequegnot, 155 ; 26.
Jacquemod, 141 ; 32. Montillet, 119 ;
68. De Leymarie, 29 ; 74. V. Vidal, 20 ;
75. Barthet, 19 ; 91. Pascal, 6.
Aujourd’hui
’h : descente,
à Bad Kleinkirchheim (AUT).
Bleu
COMBINÉ NORDIQUE
BIATHLON
Mais Anja Paerson a pu constater
l’impatience qui l’escortait.« On attend
beaucoup de moi, confie-t-elle. En
Suède, on me reprochait de continuer à
(15e), la Suédoise épousait parfaitement les mouvements de terrain et les
courbes joliment enchaînées de la
Franz-Klammer de Bad Kleinkirchheim.
Juste dans ses appuis sur une neige
agressive. Juste dans la ligne aussi.
Juste assez pour souffler de quelques
riens la une à l’Autrichienne Dorfmeister (deuxième, à 0’’04), la Suissesse
Aufdenblatten (troisième, à 0’’08) et la
Croate Kostelic (quatrième, à 0’’09).
Mais ce réveil en janvier, à confirmer
dès aujourd’hui pour une autre
descente, n’a rien d’une coïncidence.
« Cette saison, c’est tout pour les
Jeux », répète Paerson, à qui il ne
manque plus que cet or-là. Or, le
rendez-vous olympique, c’est déjà
demain. Le 15 février, exactement,
pour la descente. À San Sicario. Là où, la
première fois, il avait pleuré…
(après 16 / 36)
LA SÉLECTION DE « L’ÉQUIPE »
Coupe du monde. Épreuve de ski de fond
(10 km Mass Start). À Val di Fiemme (ITA).
RUGBY
Tout pour l’or
olympique !
faire de la vitesse alors que ça ne marchait pas, on me répétait que je ferais
mieux de me consacrer au géant et au
slalom. » Polyvalente de cœur, la
double tenante de la Coupe du monde
générale a tenu à continuer à visiter le
ski dans ses plus belles largeurs. Désormais toute heureuse de prouver le bienfondé de sa ténacité.
Après deux victoires en slalom et une en
géant depuis décembre, la voilà en effet
à nouveau au sommet en descente.
Sans tout à fait l’avoir anticipé.
« J’avoue que je ne m’y attendais pas,
minaude-t-elle. Je me voyais plutôt
dans le top 10. D’autant que sur la
piste, j’ai été pas mal chahutée. » Pas
plus que les autres, finalement. Même
un peu moins. Car pendant que Carole
Montillet continuait sa quête anonyme
de bonnes sensations (25e), pendant
qu’Ingrid Jacquemod chassait ses dernières appréhensions suite à sa blessure
- GGéénéral -
RÉSULTATS
COUPE DU MONDE FEMMES (Bad Kleinkirchheim [AUT], 13 janvier). – Températures :
– 2 °C au départ ; – 10 °C à l’arrivée. Temps ensoleillé. Neige dure.
Descente : 1. Paerson (SUE), 1’37’’70 ; 2. Dorfmeister (AUT), 1’37’’74 ; 3. Aufdenblatten
(SUI), 1’37’’78 ; 4. Kostelic (CRO), 1’37’’79 ; 5. Berthod (SUI), 1’38’’03 ; 6. Bent (SUE),
1’38’’12 ; 7. Görgl (AUT), 1’38’’13 ; 8. Meissnitzer (AUT), 1’38’’22 ; 9. Kildow (USA), 1’38’’59 ;
10. Styger (SUI), 1’38’’69 ; 11. Clark (USA), 1’38’’77 ; 12. Obermoser (AUT), 1’38’’81 ; 13. Lindell-Vikarby (SUE), 1’38’’96 ; 14. Fischbacher (AUT), 1’39’’1 ; 15. Götschl (AUT) et Jacquemod, 1’39’’4 ; 17. Vanderbeek (CAN), 1’39’’6 ; 18. Rumpfhuber (AUT) et Borghi (SUI),
1’39’’12 ; 20. Recchia (ITA) et Forsyth (CAN), 1’39’’13 ; 22. Schild (AUT), 1’39’’18 ; 23. Brydon
(CAN), 1’39’’20 ; 24. Wirth (AUT), 1’39’’28 ; 25. Montillet, 1’39’’32 ; 26. Ertl-Renz (ALL),
1’39’’33 ; 27. E. Fanchini (ITA), 1’39’’37 ; 28. N. Fanchini (ITA), 1’39’’38 ; 29. Merighetti (ITA),
1’39’’57 ; 30. Stemmer (ALL), 1’39’’69 ; … 43. Marchand-Arvier, 1’40’’88 ; 44. Rolland,
1’40’’98 ; 47. Duvillard, 1’41’’67. – Cinquante et une classées.
Abandons : Lawrence (CAN).
Jaune
Rouge
Jaune
TÉLÉVISION
vrir (quinze départs dans la discipline
entre la Coupe du monde et les Mondiaux). Parce que, surtout, elle semblait
se chercher dans ce domaine depuis le
début de l’hiver. « Ma saison en vitesse
a été difficile, rappelle Paerson. J’ai dû
me battre. J’ai vécu des moments très
délicats à Lake Louise (abandon et 53e)
et Val-d’Isère (18e). » Preuve que même
le plus grand des talents a besoin de
temps. Pour continuer à apprivoiser les
grandes planches, apprendre à bien lire
les pistes, affûter son sens de la glisse et
de la courbe longue, emmagasiner de
l’expérience. Pour que le métier
rentre…
Coupe du monde
Femmes
2005-2006
Trois derniers vainqueurs : Walchhofer
(AUT), 2004-2005 ; Eberharter (AUT), puis
Kernen (SUI), 2003-2004.
Favoris : Miller (dossard 27, USA) ; Walchhofer (4, AUT) ; F. Strobl (3, AUT) ; Kernen (19,
SUI) ; Maier (26, AUT).
Principaux engagés : Défago (5, SUI) ;
Svindal (12, NOR) ; Kjus (13, NOR) ; Rahlves
(16, USA) ; Bottollier-Lasquin (17) ; Ghedina (18, ITA) ; Schifferer (21, AUT) ; Bertrand
(22) ; Aamodt (24, NOR) ; Büchel (25, LIE) ;
Kröll (28, AUT) ; Fill (29, ITA) ; Guay (30,
CAN) ; Dénériaz (31) ; Dalcin (37) ; Fournier-Bidoz (43) ; N. Burtin (48) ; Fayed
(54).
Forfait : Cuche (SUI), soins.
Coupe du monde de descente (après cinq
épreuves) : 1. F. Strobl (AUT), 355 pts ;
2. Walchhofer (AUT), 292 ; 3. Büchel (LIE),
251 ; 4. Rahlves (USA), 230 ; 5. Aamodt (NOR),
192 ; … 7. Miller (USA), 186 ; 11. Maier
(AUT), 129 ; 14. Dénériaz, 94 ; 15. Bertrand,
76 ; 26. Dalcin, 36 ; 27. Raich (AUT), 32 ;
44. N. Burtin, 7.
DEMAIN. – Slalom à 10 h 30 (1re manche) et
13 h 30 (2e manche).
Noir
Bleu
Noir
WENGEN. – Malgré une sortie dans le slalom du super combiné, Bode Miller est à nouveau à bloc. Revanchard, il sera l’homme à suivre
aujourd’hui dans la descente du Lauberhorn.
(Photo Jean-Louis Fel)
Discrète en vitesse cette saison, la Suédoise s’est offert sa deuxième victoire en descente pour quelques centièmes.
hiver. En ce vendredi de janvier en
Autriche, Anders Paerson préfère décliner son bonheur sur le ton de la discrétion. La magie unique des grandes premières évaporée, il exulte simplement.
Moins renversé mais toujours bluffé par
cet enfant prodige qu’il guide au quotidien vers son incessante quête de
perfection. Et du coup, c’est dans la joie
palpable d’Anja, au creux d’une satisfaction qu’elle exprime des yeux, du
poing, de tout son corps, que se mesure
le poids de cet autre succès. Car si la
force de l’habitude pourrait banaliser
ses coups de force, elle promet à celui-ci
une place de choix dans son impressionnante collection.
Parce que cette trentième victoire en
Coupe du monde – oui, trente déjà, à
vingt-quatre ans seulement ! – n’est
que sa deuxième en descente. Dans ce
monde si particulier qu’Anja la technicienne commence seulement à décou-
(après 5 / 10)
1. F. STROBL (AUT), 355 ; 2. Walchhofer (AUT),
292 ; 3. Büchel (LIE), 251 ; 4. Rahlves
(USA), 230 ; 5. Aamodt (NOR), 192 ;
… 14. Dénériaz, 94 ; 15. Bertrand, 76 ;
26. Dalcin, 36 ; 44. N. Burtin, 7.
Septième descente : samedi 21 janvier,
à Kitzbühel (AUT).
Paerson, le souffle du talent
LA PREMIÈRE FOIS, il avait pleuré.
Père touché dans sa chair par l’exploit
majeur de sa « petite » Anja. Entraîneur
bouleversé par sa fille, bercée depuis
l’enfance sur les pentes douces de
Suède par le rythme infernal de la valse
des piquets de slalom, venue moucher
avec talent les meilleures descendeuses
du monde. C’était le 26 février 2005, à
San Sicario, terre olympique, et les
larmes d’Anders Paerson avaient
accompagné l’entrée du génie de Tarnaby, patrie de Stenmark tout près du
pôle, au panthéon de l’alpin. Quand, à
vingt-trois ans, elle avait accompli un
sacré coup double : remporter sa première descente pour devenir la quatrième de l’histoire seulement à s’imposer dans les quatre disciplines le même
Oui, si hier soir il est allé noyer ses
incompréhensions et sa solitude dans
un bar de Wengen, Bode n’aura plus
d’excuses ! Bill Marolt aimerait vraiment rentrer chez les mormons avec
de rassurantes nouvelles de son
garnement surdoué.
1.
706
2. Walchhofer (AUT)
520
3. Miller (USA)
489
Rahlves (USA)
489
5. Svindal (NOR)
485
6. Aamodt (NOR)
453
7. Rocca (ITA)
436
8. Maier (AUT)
427
9. Strobl (AUT)
413
10. Buechel (LIE)
375
… 32. Vidal, 129 ; 37. Dénériaz, 108 ;
41. Tissot, 88 ; 45. Bourgeat, 81 ; 49.
Bertrand, 76 ; 53. Chenal, 66 ; 54.
Fanara, 63 ; 57. R. Burtin, 60 ; etc.
Aujourd’hui
’h : descente, à Wengen (SUI).
1. WALCHHOFER (AUT), 150 ; 2. Raich (AUT),
145 ; 3. Aamodt (NOR), 130 ; 4. Schönfelder
(AUT), 102 ; 5. Fill (ITA), 92 ;
… 14. Grange, 33 ; 15. Bourgeat, 32 ;
22. Théaux, 19 ; 38. Paquin et Vidal, 5 ;
42. Fayed, 2.
Troisièième
èm super-combiné : le 22 janvier,
à Kitzbüh
ühel (AUT).
DESCENTE FEMMES
de notre envoyé spécial
attrapé le dernier train et rejoint la
cabane de départ juste à temps pour
venir prendre la troisième place !
Revoilà Aamodt !
RÉSULTATS
COUPE DU MONDE HOMMES (Wengen [SUI], 13 janvier). Températures : – 6 °C au départ,
– 5 °C à l’arrivée. Temps ensoleillé. Neige dure.
Super-combiné : 1. Raich (AUT), 2’38’’46 ; 2. Aamodt (NOR), 2’38’’65 ; 3. Fill (ITA), 2’38’’78 ;
4. Walchhofer (AUT), 2’38’’82 ; 5. Défago (ITA), 2’39’’78 ; 6. Jansrud (NOR), 2’39’’90 ; 7. Kjus
(NOR), 2’39’’99 ; 8. Bourgeat, 2’40’’22 ; 9. Svindal (NOR), 2’40’’34 ; 10. Myhre (NOR), 2’40’’74 ;
11. Zurbriggen (SUI), 2’40’’91 ; 12. Schönfelder (AUT), 2’40’’98 ; 13. Grange, 2’41’’06 ;
14. Berthod (SUI), 2’41’’8 ; 15. Sporn (SLV), 2’41’’42 ; 16. Senoner (ITA), 2’41’’49 ; 17. Gorza
(SLV), 2’41’’61 ; 18. Staudacher (ITA), 2’41’’64 ; 19. Nyman (USA), 2’41’’67 ; 20. Gruber (AUT),
2’42’’04 ; 21. Semple (CAN) et Bank (RTC), 2’42’’13 ; 23. Maier (AUT), 2’42’’15 ; 24. Théaux,
2’42’’45 ; 25. Jerman (SLV), 2’42’’78 ; 26. Paquin, 2’42’’97 ; 27. Trejbal (CZE), 2’43’’11 ;
28. Kostelic (CRO), 2’43’’47 ; 29. McCartney (USA), 2’43’’48 ; 30. Krizaj (SLO), 2’44’’27 ;
31. Zrncic-Dim (SLO), 2’44’’78 ; 32. Osborne-Paradis (CAN), 2’44’’83 ; 33. Glebov (SLO),
2’45’’92 ; 34. Zagorski (POL), 2’47’’48 ; 35. Olsson (SUE), 2’48’’56 ; 36. Branch (AUS), 2’50’’92.
– Trente-six classés.
Descente (réduite) : 1. Walchhofer, 1’46’’47 ; 2. Miller, 1’46’’78 ; 3. Maier, 1’47’’02 ; 4. Aamodt,
1’47’’48 ; 5. Fill, 1’47’’58 ; 6. Guay, 1’47’’87 ; 7. Défago, 1’48’’07 ; 8. Kjus, 1’48’’11 ; 9. Hoffmann,
1’48’’15 ; 10. Nyman, 1’48’’20 ; 11. Gruber, et Staudacher, 1’48’’36 ; 13. Raich, 1’48’’40 ; …
18. Svindal, 1’48’’95 ; … 30. Bourgeat, 1’50’’17 ; … 36. Théaux, 1’50’’34 ; 37. Fayed,
1’50’’45 ; 40. Paquin, 1’50’’53 ; 52. Grange, 1’51’’56. – Forfaits : Bourque (CAN), Büchel (LIE).
– Abandons : Reichelt (AUT), Heel (ITA), Ertl (ALL). – Principaux disqualifiés : Sulzenbacher
(ITA), Rahlves (USA), Garnier.
Slalom (en une manche) : 1. Grange, 49’’50 ; 2. Jansrud, 49’’76 ; 3. Bourgeat, 50’’05 ;
4. Raich, 50’’06 ; 5. Schönfelder, 50’’28 ; 6. Berthod, 50’’55 ; 7. Zurbriggen, 50’’72 ; …
15. Svindal, 51’’39 ; 18. Défago, 51’’71 ; 19. Kjus, 51’’88 ; 20. Théaux, 52’’11 ; 22. Walchhofer,
52’’35 ; 23. Paquin, 52’’44 ; … 33. Maier, 55’’13. – Principaux forfaits : Grünenfelder (SUI),
Hoffmann (SUI), Guay (CAN). – Principaux abandons : Kucera (CAN), Thanei (ITA), Ligety
(USA). – Disqualifiés : Rocca (ITA), Miller (USA), Fayed.
BAD KLEINKIRCHHEIM –
(AUT)
Bode s’en tient à ses bonnes résolutions.
« Je ne bois jamais la veille d’une descente ! » a-t-il ainsi affirmé, péremptoire, dans la dernière chronique qu’il a
livrée au Denver Post. Mais McNichol
se souviendra pourtant qu’il avait reçu
un message de son champion fêtard en
toute fin de nuit, il y a un an, au matin
du Lauberhorn, lui indiquant qu’il se
couchait et ne participerait pas à la
course. Finalement, réveillé miraculeusement in extremis, Miller avait
(après 19 / 38)
17
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
BASKET CHAMPIONNAT DU MONDE HOMMES (tirage au sort)
Les Bleus à l’heure nippone
L’équipe de France va connaître tôt demain matin ses cinq premiers adversaires du Mondial japonais.
Sapporo ou Sendai, les quatre sites
qui accueilleront la première phase
du Mondial. « Le but est d’équilibrer
la représentation par continent et de
créer des groupes qui seront aussi de
niveau homogène », rappelait dernièrement la FIBA, par la voix de son
directeur des compétitions, Lubomir
Kotleba.
Cham
Matcches de Poule
Sapporo
Sendai
Hamaamastu
Hirosshima
Vingt ans après
Aux traditionnels chapeaux ont donc
succédé des critères géographiques.
Ainsi, les neuf nations européennes
seront-elles dispersées dans les
quatre poules, à raison de deux
équipes dans trois poules et trois dans
la quatrième. Même démarche avec
les six nations du continent américain, disséminées elles aussi automatiquement dans les quatre poules
(2-2-1-1). Enfin, les continents à plus
petit contingent (Afrique, Asie, Océanie) ne pourront avoir deux équipes
dans un même groupe.
Cette batterie de cuisine interne peut
sembler suspecte sur le plan de la crédibilité d’un tirage au sort, dit intégral, mais qui au final a balisé le
champ d’expression du hasard. Mais
cette formule a le mérite de n’épargner personne et promet, a priori,
quatre groupes costauds. « Car je ne
suis pas sûr aujourd’hui qu’il soit préférable de jouer la Turquie, la Grèce,
l’Italie ou l’Allemagne. Et puis, j’aimerais autant prendre les Américains en
poule plutôt que de tomber dessus en
huitième de finale », avançait Yvan
Mainini. Demain matin (7 heures
françaises, 15 heures locales),
l’équipe de France aura donc les yeux
rivés vers le Pays du Soleil Levant.
Vingt ans après sa dernière apparition
au championnat du Monde (1986), où
elle avait d’ailleurs été invitée, la
France remonte sur cette scène prestigieuse toute bronzée et légitimée par
son dernier Euro. Bientôt, elle connaîtra les premiers contours de la grande
aventure planétaire. Demain, à San
Antonio, Phoenix, San Francisco,
dans les yeux de Parker, Diaw et Pietrus, comme à Nancy, Madrid, Bilbao,
dans ceux de Julian, Gelabale et Weis,
il y aura forcément des flammes, du
rêve et déjà, le défi…
Saitama
Tokyo
Océ
cééaan Pacifiquuee
0
4000 km
Les 24 qualifiés
EUROPE (9) : Grèce, Allemagne, France, Espagne, Lituanie, Slovénie, Italie,
Serbie-Monténégro, Turquie.
AMÉRIQUES (6) : États-Unis, Argentine, Brésil, Panama, Porto Rico, Venezuela.
AFRIQUE (3) : Angola, Nigeria, Sénégal.
ASIE (4) : Japon, Chine, Liban, Qatar.
OCÉANIE (2) : Australie, Nouvelle-Zélande.
CLAUDE BERGEAUD, le sélectionneur des Bleus,
s’attend à défier des formes de jeu très diverses.
« Une forme
d’exotisme »
L’équipe de France, avec ici Boris Diaw, élu dans le meilleur cinq de l’Euro, a obtenu sur le terrain en se classant
troisième de l’Euro sa qualification pour le Championnat du monde, alors que la Serbie-Monténégro de Nenad
Krstic (ici en défense), tenante du titre, est présente grâce à une invitation.
(Photo Nicolas Luttiau)
PRO A (16e journée)
AUJOURD’HUI
Classement
Pts J. G.
— — —
1. Le Mans ................ 27 15 12
Pau-Orthez ........... 27 15 12
3. ASVEL ..................... 26 15 11
4. Gravelines ............. 25 15 10
Strasbourg ............ 25 15 10
6. Bourg ..................... 24 15 9
Nancy ..................... 24 15 9
8. Chalon .................... 23 15 8
Roanne ................... 23 15 8
10. Paris ....................... 22 15 8
11. Cholet ..................... 22 15 7
Hyères-Toulon ..... 22 15 7
Le Havre ............... 22 15 7
14. Clermont ............... 21 15 6
Dijon ....................... 21 15 6
16. Brest ....................... 17 15 2
Reims ..................... 17 15 2
18. Rouen ..................... 16 15 1
20 HEURES
Hyères-Toulon - Reims
Dijon - Nancy
Gravelines - Rouen
Brest - Strasbourg
Clermont - ASVEL
Bourg - Paris
Cholet - Roanne
Chalon - Le Havre
DEMAIN
15 HEURES
Pau-Orthez - Le Mans (TPS Star)
PROCHAINE JOURNÉE. – SAMEDI 21
JANVIER (20 HEURES) : Cholet - HyèresToulon, Reims - Bourg, Paris - Pau-Orthez,
Clermont - Brest, Rouen - Dijon, Roanne Nancy. DIMANCHE 22 (15 HEURES) : Le
Mans - ASVEL. (16 HEURES) : Le Havre Gravelines. (17 heures) : Strasbourg - Chalon.
P.
—
3
3
4
5
5
6
6
7
7
7
8
8
8
9
9
13
13
14
p.
—
1172
1120
1192
1165
1106
1115
1212
1158
1228
998
1114
1154
1151
1069
1106
1148
1088
1010
c.
—
1035
959
1057
1162
1006
1088
1139
1111
1222
1017
1093
1206
1136
1122
1174
1336
1239
1204
Ce classement tient compte du match perdu par pénalité par Paris à Strasbourg. Les
sept premiers à mi-parcours (après la 17e journée) plus le club organisateur sont
qualifiés pour la Semaine des As, à Dijon (16-19 février). Les quatre premiers de la
saison régulière sont directement qualifiés pour les quarts de finale ; les équipes
classées de 5 à 12 disputent les pré-quarts. Les 17e et 18e sont relégués en Pro B.
CLERMONT - ASVEL
CHOLET - ROANNE
DIJON - NANCY
AUJOURD’HUI, 20 HEURES, MAISON DES SPORTS.
Arbitres : MM. Conderanne, Greva et Laplace.
Après Pau, Villeurbanne. L’équipe clermontoise, remodelée autour de son pivot
Jeffrey Stern, passera un solide test de confirmation ce soir dans une Maison des
Sportsqui restesur l’exploitréalisé devant leleader béarnaissamedi.« Ce ne sera pas
le même contexte », prévient Jean-Aimé Toupane. « Le plus important sera la
manière », adresse le coach stadiste à son équipe, au sein de laquelle Gauthier
Darrigand (entorse à une cheville contre Pau) devrait être économisé au profit du
meneur sénégalais El Kabir Pene après sa prestation réussie contre l’Élan. Désormais
assurés de leur qualification pour les huitièmes de la Coupe ULEB grâce à leur courte
victoire arrachée mardi à Panionios, les Villeurbannais, avec un Dioumassi dont la
cheville pourrait encore être ménagée et un Lever-Pedroza ayant au moins démontré
son adresse aux lancers en Grèce (10 sur 10), vont pouvoir vérifier d’ici la fin février
s’ils ont progressé à l’extérieur puisque, dans les six semaines à venir, seul HyèresToulon viendra jouer à l’Astroballe, le 11 février. Après Strasbourg, l’ASVEL a ainsi
rendez-vous à Clermont, avant d’aller au Mans. – F. L. et C. C.
AUJOURD’HUI 20 HEURES. LA MEILLERAIE.
Arbitres : MM. Mateus, Graffin et Lepercq.
Remplaçant d’Olivier Bardet blessé, l’ailier américain Antonio Grant (1,98 m, 29 ans)
pourrait faire ses débuts ce soir à la Meilleraie même si une incertitude planait encore
hier sur sa qualification.L’intérieurLamayne Wilson (petite entorse à la cheville) a été
ménagé à l’entraînement mais est opérationnel. À Roanne, l’intérieur Gary Alexander, touché à la main droite face à Dijon, est toujours gêné mais tiendra sa place. –
P.-M. B. et P. Br.
AUJOURD’HUI, 20 HEURES, PALAIS DES SPORTS.
Arbitres : MM. Bretagne, Bardera et Taffin.
Dijon a perdu jusqu’à la fin de saison son international des moins de 20 ans, Sylvain
Marco (fracture de la malléole interne de la cheville gauche), qui était peu utilisé.
Après son succès à Roanne, la JDA joue à nouveau face à Nancy un rôle d’arbitre dans
la lutte pour les As. Aprèssa victoire probantecontre Gravelines,le SLUC veut en effet
valider son ticket pour défendre son titre en février, en Bourgogne. – B. Gr. et G. Gai.
GRAVELINES - ROUEN
AUJOURD’HUI, 20 HEURES, SPORTICA.
Arbitres : MM. Bichon, Guedin et Supiot.
À Gravelines, Rahshon Turner (gastro-entérite) et Tyson Wheeler (douleurs dorsales)
ont raté les entraînements du début de semaine. Kevin Johnson (tendinite rotulienne
au genou droit) n’a pas participé hier au dernier entraînement et demeure incertain.
Handicapéparles blessuresdepuisle débutde la saison,le SPO Rouensedéplacera lui
au complet à Gravelines. Au repos lors des cinq derniers matches pour soigner des
douleurs à un pied, l’ailier US Mario Porter (8,7 pts, 3,8 rbds en 21 min. de moyenne)
fera son retour. Diminué par un symptôme grippal samedi dernier contre Chalon, le
pivot dominicain Jaime Peterson a lui recouvré tous ses moyens. – H. L. et A. Ges.
HYÈRES-TOULON - REIMS
AUJOURD’HUI 20 HEURES. ESPACE 3000.
Arbitres : MM. Radonjic, Maestre et Gueu.
Le pivot bahamien Ian Lockhart continue de soigner sa blessure à la main et devrait
êtreplus performantquela semainepasséeà Paris.Dansl’attentede l’arrivée deMarc
Browndemain, le RCB se présentera dansla mêmeconfigurationque mercredi lors de
son match en retard à Paris. Même si Francis Charneux s’est satisfait de la prestation
des siens dans la capitale, il craint l’affrontement de ses jeunes meneurs Toti et Mangin avec Rowe et se méfie terriblement de Legname. – P. Sav. et Y. Dog.
CHALON - LE HAVRE
AUJOURD’HUI 20 HEURES. LE COLISÉE.
Arbitres : MM. Viator, Antiphon, Mlle Julien.
Chalon, qui n’est pas maître de son destin dans la course aux As, est au complet pour
ce match face au Havre. Une défaite mettrait l’Élan hors course. Au Havre, l’ailier US
Willie Jenkins (1,98 m, 24 ans), successeur de David Harrison enfin qualifié, fait ses
débuts avec Saint-Thomas alors que Tony Stanley (problème récurrent à l’épaule
gauche) a passé des examens mais devrait tenir sa place. – P. Des. et P. Gob.
BREST - STRASBOURG
AUJOURD’HUI, 20 HEURES, SALLE MARCEL-CERDAN.
Arbitres : C. Vauthier, Danielou et Bailleul.
Face auxchampionsde France,Brest fait débutercesoirl’ailier StanBlackmon (1,98m, 27 ans),
déjà vu sous le maillot de l’Étendard en 2001-2002 et qui remplace Marko Piplovic (blessé),
alors que le jeune meneur croate Petar Cosic (1,83 m, 20 ans), en provenance de Slavonski
Brod, est lui aussi qualifié. Strasbourg devra surmonter la déception de la défaite concédée
mercredi en Euroligue face à Bamberg (68-71), revers qui compromet ses chances de qualification pour le Top 16. Aux soins jeudi, les Strasbourgeois ont pris l’avion hier en début d’aprèsmidi et se sont entraînés à Brest dans la soirée. Après Aymeric Jeanneau mercredi, c’est John
McCord qui a été à son tour victime d’une gastro-entérite. – R. Gue. et R. Sch.
BOURG - PARIS
AUJOURD’HUI, 20 HEURES, SALLE DES SPORTS.
Arbitres : MM. Castano, Boué et Karaquillo.
Toujours privée de son pivot Reggie Bassette, la JL espère que son ailier américain
Kevin Tolbert voudra se reprendre après son zéro pointé au Mans. Pour le déplacement en Bresse, le PBR récupère son intérieur ukrainien Oleksyi Pecherov, absent en
raison d’une varicelle lors du succès (66-59) face à Reims, mercredi soir. – P. Sev.
PRO B (16e journée)
NBA
Detroit donne la leçon
San Antonio aurait bien aimé sa revanche après sa défaite
dans le Michigan à Noël. Les Pistons en ont décidé autrement.
SAN ANTONIO - DETROIT : 68-83
(15-28 ; 21-20 ; 15-21 ; 17-14)
SAN ANTONIO : Parker (17), Finley, Duncan (17), Bowen (4), Nesterovic (4) ;
puis Ginobili (16), Horry (2), Van Exel (6), Barry (2), Mohammed, Oberto, Udrih.
Entraîneur : G. Popovich.
DETROIT: Hamilton(22),Billups(9),R. Wallace(27),Prince(13), B.Wallace(2) ;
puis McDyess (6), Evans (2), Delfino (2). Entraîneur : F. Saunders.
SAN ANTONIO –
de notre correspondant
LA DEUXIÈME MANCHE entre
Detroit et San Antonio, les deux
meilleures équipes de ce début de
saison a tourné court jeudi soir au
Texas. Sept mois après la finale
gagnée par les Spurs, les Pistons
n’avaient pas de comptes à régler,
assuraient certains. Ils n’avaient
pas non plus la mémoire courte. Le
démantèlement de San Antonio
(85-70) le jour de Noël à Detroit
avait suffisamment marqué les
esprits et Detroit en a remis une
couche jeudi soir dans un SBC Center renommé AT&T Center. Un
baptême cuisant pour les Texans,
distancés de vingt points en première mi-temps, incapables d’égaler l’intensité physique et l’énergie
déployés par les Pistons en
défense. « Lorsque nos grands
sont agressifs, on marque dans la
raquette. Et on devient vraiment
très difficiles à jouer », soulignait
le meneur de Detroit Chauncey Billups.
Limité à 68 points, son plus faible
total offensif de la saison, San
Antonio est resté sans solution jusqu’au milieu du dernier quarttemps, le temps d’un court réveil
suivi du baisser de rideau de
Richard Hamilton (22 pts, 6 rbds),
dans la foulée d’un décisif Rasheed
Wallace (27 pts, 10 rbds).
« Nous avons eu notre chance,
soulignait Gregg Popovich,
l’entraîneur des champions
bafoués. Cette équipe est si forte
qu’il faut livrer un match parfait
pour gagner. Nous ne l’avons pas
fait. » Une claque résonnante et
entendue dans toute la Ligue, avec
comme ultimes traces de ce K.-O.,
les 25 passes décisives des Pistons
contre les 9 des Spurs (record du
club égalé), dont… zéro pour Tony
Parker (17 pts à 7/14 aux tirs, 2/5
aux l.f., 1 rbd, 1 b.p. en 35 min)
contre 14 pour Chauncey Billups,
et surtout 56 rebonds à 32 pour les
visiteurs ! « J’ai trouvé que j’avais
assez bien pénétré, commentait
toutefois Parker. Mais nous avons
manqué beaucoup de paniers
faciles. C’était juste un de ces soirs
où rien ne veut marcher offensivement. » – O. Ph.
LIGUE FÉMININE (15e journée)
NBA EXPRESS
HIER
LES RÉSULTATS
San Antonio - Detroit,
68-83 ; Phoenix - Golden
State, 112-99 ; LA Lakers Cleveland, 99-98.
LES FRANÇAIS
Match plein de BORIS DIAW
face à Golden State, avec
20 points (10/14, et 6 pds,
4 rbds, 1 ctre et 2 b.p. en
27 min.). MICKAËL PIETRUS n’a toujours
pas fait son retour avec les Warriors. JOHAN
PETRO affrontait la nuit passée Shaquille
O’Neal lors de la venue de Miami à Seattle…
LES NEWS
Les Lakers se sont imposés face à Cleveland sur
un shoot décisif de Kobe
Bryant à huit secondes du
terme. La star n’a toutefois inscrit que…
27 points (9/21, 2 pds) ce qui met fin à sa série
de cinq matches à plus de 40 points, et a été
devancé de 1 petit point par LeBron James
(28 pts, 9 pds).
Orlando a suspendu son meneur Steve
Francis jusqu’à nouvel ordre, pour « conduite
nuisible à l’équipe », sans communiquer la
raison de cette sanction. Les journaux locaux
parlent de son refus de revenir sur le terrain
lors du dernier quart du match perdu contre
Seattle mercredi. Francis a cumulé 24 balles
perdues lors des quatre derniers matches.
SAMEDI 14 JANVIER 2006
Aix-Maurienne- Antibes..... 80-60
Levallois- Orléans ............... 66-68
Golbey-Épinal- St-Quentin. 81-77
Angers- Nanterre ................ 71-69
AUJOURD’HUI
20 HEURES
Vichy - Châlons-en-Champ.
Mulhouse - Saint-Étienne
Charleville-Mézières - Évreux
Quimper - Nantes
Boulazac - Besançon
PROCHAINE JOURNÉE. – VENDREDI 20 JANVIER (20 HEURES) :
Angers-Vichy ; Besançon-Mulhouse ;
Golbey-Épinal - Antibes ; Nantes-Maurienne ; Saint-Quentin - CharlevilleMézières ; Saint-Étienne - Levallois.
SAMEDI 21 (20 HEURES) :
Châlons-enChampagne - Quimper ;
ÉvreuxBoulazac ; Nanterre-Orléans.
Classement
Pts J. G. P.
— — — —
1. Orléans .................... 28 16 12 4
2. Besançon ................ 26 15 11 4
3. Évreux ...................... 25 15 10 5
4. Angers ..................... 25 16 9 7
5. Boulazac .................. 24 15 9 6
Châlons .................... 24 15 9 6
Quimper ................... 24 15 9 6
8. Aix-Maurienne ....... 24 16 8 8
Saint-Quentin ........ 24 16 8 8
10. Vichy ......................... 23 15 8 7
11. Golbey-Épinal ........ 23 16 7 9
Levallois ................... 23 16 7 9
13. Nantes ...................... 22 15 7 8
14. Nanterre .................. 22 16 6 10
15. Mulhouse ................. 21 15 6 9
16. Charleville ............... 20 15 5 10
17. Antibes ..................... 20 16 4 12
18. Saint-Étienne ......... 19 15 4 11
p.
—
1204
1164
1148
1232
1121
1032
1174
1205
1168
1180
1268
1174
1157
1239
1132
1096
1228
1079
c.
—
1115
1119
1074
1182
1141
996
1155
1237
1161
1128
1288
1201
1223
1276
1145
1136
1336
1088
Le premier de la saison régulière et le champion de Pro B (ou le deuxième de la saison
s’il y a cumul) montent en Pro A. Les deux derniers (17e et 18e) sont relégués en
Nationale 1.
AIX-MAURIENNE - ANTIBES : 80-60 (21-13 ; 18-16 ; 21-17 ; 20-14)
AIX-MAURIENNE : Doubal (15), S. Darnauzan (2), Kaczmarow (2), Stanford (15), McClark (10) ;
puis Vaccarin (8), Gaillou (11), Jansons (15), Tape (2), Nélaton. Entraîneur : P. Ruivet.
ANTIBES : Swift (16), Sarin (2), Kresta (6), Bengaber (13), T. Williams (5) ; puis Dahbi (3), Lear
(13), Cherasse, Recoura, Lessort (2). Entraîneur : S. Ostrowski.
LEVALLOIS - ORLÉANS : 66-68
(12-25 ; 21-11 ; 17-14 ; 16-18)
LEVALLOIS : Fergerson (20), Dieng, Vespasien (2), Burrell (13), Markovic (6) ; puis
Nivière (10), Kessely, Sylla (6), Sidibé,
Ma. N’Diaye (9). Entraîneur : S. Lautié.
ORLÉANS : Fellah (4), Blot (7), L. Bernard
(5), Kanté (10), Dewar (16) ; puis Bah,
W. Aka (3), Da Silva, Humbert, McFarlan (23).
Entraîneur : P. Hervé.
GOLBEY-ÉPINAL - SAINT-QUENTIN :
81-77 (21-19 ; 16-20 ; 18-21 ; 26-17)
GOLBEY-ÉPINAL : Gardner (20), Dioum (11),
Cransac, Kere (10), Tailleman (27) ; puis
Stokes (9), Sani (2), M. Diaw (2), Gouez.
Entraîneur : P. Maucourant.
SAINT-QUENTIN : R. Tillon (5), Joldersma
(24), Grétouce (11), Wooten (18), Simmons
(12) ; puis Cologer (4), Matanga, Raho,
Moulin (3). Entraîneur : O. Hirsch.
ANGERS - NANTERRE : 71-69
(10-14 ; 22-15 ; 18-16 ; 21-24)
ANGERS : Ragauskas (12), Rathieuville,
T. Durham (11), Emerson (21), Desroses (9) ;
puis Sene (7), Christophe (5), Braun (6),
L. Touré. Entraîneur : O. Le Minor.
NANTERRE : Schmieder (17), Badji (5),
McFarlin (12), Drevo (5), Ekanga-Ehawa (9) ;
puis T. Darnauzan (8), Stefanski (13), Miguel.
Entraîneur : P. Morice.
AUJOURD’HUI 20 HEURES
Montpellier - St-Amand-les-Eaux
Bourges - Strasbourg
Tarbes - Nice
Aix-en-Provence - Calais
Valenciennes - Challes-les-Eaux
DEMAIN 15 H 30
Villeneuve-d’Ascq - Mourenx
16 HEURES
Stade Clermontois - Mondeville
Pts J.
— —
1. Mondeville............. 27 14
2. Bourges ................. 26 14
Valenciennes ........ 26 14
4. Montpellier............ 22 14
Villeneuve-d'Ascq.22 14
6. Aix .......................... 20 13
Tarbes.................... 20 13
8. Mourenx ................ 20 14
9. Clermont................ 19 13
10. Challes ................... 19 14
11. Saint-Amand......... 18 14
12. Calais ..................... 17 13
13. Nice ........................ 15 13
14. Strasbourg ............ 14 13
G. P.
— —
13 1
12 2
12 2
8 6
8 6
7 6
7 6
6 8
6 7
5 9
4 10
4 9
2 11
1 12
p.
—
1131
1053
1119
991
999
899
990
947
953
987
861
852
833
856
c.
—
954
814
874
984
977
872
960
978
980
1068
985
962
918
1145
PROCHAINE JOURNÉE. – MERCREDI 18 JANVIER (20 HEURES) : Strasbourg - St-Amand. SAMEDI 21
(20 HEURES) : Challes - Bourges, Mourenx - Clermont. DIMANCHE 22
(15 HEURES) : Calais-Tarbes. (16 H) :
Valenciennes - Villeneuve-d’Ascq,
Mondeville - Aix, Nice - Montpellier.
PAGE 17
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
(29
2 30 août))
1/4 de f. (29-30
– Y aurait-il un certain intérêt à
se retrouver dans la même poule
que les Américains ?
– Ce serait bien pour s’évaluer, pour
voir où nous en sommes vraiment par
rapport aux Américains aujourd’hui. Et
il y a un petit côté fun. Jouer les Américains une fois dans sa vie, c’est sympa.
– Vaut-il mieux un groupe très
relevé ou un groupe peut-être
moins fort, mais avec le risque de
croiser un gros calibre en
huitième de finale ?
– La deuxième option me fait toujours
peur. Tu te berces d’illusions et puis
arrive le huitième de finale et, là, tu n’es
pas prêt, ni mentalement, ni sur le plan
basket. L’idéal, compte tenu de l’exotisme qu’il y aura dans le tirage, est
d’avoir un équilibre, avec des équipes
au basket très panaché, du jeu classique, du dur et un match facile, qui
serait intéressant pour récupérer, pour
lâcher un peu la pression avant de
retomber dans la dureté le lendemain.
Ce genre de match te donnerait une
petite bouffée d’oxygène sur le plan
physique. » – D. L.
Bleu
1er A / 4e B 2e C / 3e D 1er B / 4e A 2e D / 3e C 1er C / 4e D 2e A / 3e B 1er D / 4e C 2e B / 3e A
« QUEL EST votre sentiment sur
ce tirage au sort « géographique » ?
– Je ne sais pas trop quoi en penser. La
seule chose, c’est que ça va mettre une
forme d’exotisme dans les poules
puisque tout le monde va rencontrer
tout le monde. Ça augure des matches
compliqués avec des cultures de jeu
complètement différentes. La capacité
à s’adapter le plus rapidement possible
à une telle diversité de basket sera
sûrement un facteur déterminant.
Entre le basket asiatique qui envoie la
moitié de ses tirs à trois points, le
basket sud-américain qui fait de beaucoup de dureté, le basket technicotactique de l’Europe, il faudra être
capable de trouver les bonnes parades.
De toute façon, c’est un Championnat
du monde et, par définition, on doit
jouer le basket mondial, pas un basket
mondialisé qui serait partout le même.
C’est la richesse de cette compétition.
– Y a-t-il un tirage idéal ?
– Non, les résultats tiennent au tirage,
mais aussi à tellement d’autres choses.
(Il rit.) Comme en foot, je veux tomber
sur les îles Féroé, l’Irlande et la Suisse !
Jaune
Rouge
Jaune
(26 27 aoû
août)
1/8 de finale (26-27
(33 septembre)
Sendai
Hamamatsu
1er tour (19 au 23 ao
aoûût)
4 groupes (A, B, C, D) de six équipes
(les quatre premiers sont qualifiéiés)
és
FINALE
Mer du Japon
Hiroshima
DAVID LORIOT
septe
e
)
1/2 de finale (1er septembre)
Sapporo
pp
Phase Finale
Saitama (banlieue de Tokyo)
La formule et les dates
(19 août - 3 septembre)
Japon
n
Russie
Chine
Noir
Bleu
Noir
FINIS LES CHAPEAUX, les têtes de
série, les recalés du dernier rang.
Désormais habillés par vingt-quatre
nations, une première depuis 1986, le
Championnat du monde (19 août-3
septembre) a décidé de réunir dans un
seul et même pot les grands couturiers du basket mondial, pour un
tirage au sort intégral ! Demain à
Tokyo, on sera donc dans l’air du
temps, à l’heure de la mondialisation,
pour un tirage sans passe-droit ni protection.
« Ce type de tirage ne me paraît pas
injuste », commentait Yvan Mainini,
le président de la Fédération française
et membre du bureau de la FIBA
Europe. « Les valeurs respectives des
différentes équipes se sont rapprochées. Les équipes africaines ne sont
plus à prendre comme des fairevaloir, la Chine progresse… Au vu des
derniers résultats internationaux, je
ne suis pas sûr qu’une équipe mérite
plus qu’une autre d’être protégée. Je
crois que le choix d’un tirage intégral
est vraiment la résultante d’un rééquilibrage général des forces. »
La lecture des résultats des épreuves
internationales depuis 2002 semble
effectivement aller dans le sens d’un
resserrement des valeurs puisque l’on
recense quatre lauréats différents
(Serbie-Monténégro au Mondial
2002, Lituanie à l’Euro 2003, Argentine aux JO 2004 et Grèce à l’Euro
2005) ! Avec ça, deux échecs marquants des États-Unis made in NBA
(6e du Mondial 2002 et 3e aux Jeux
d’Athènes) et le fiasco de la SerbieMonténégro sur ses terres lors de
l’Euro 2005 (9e), sont venus chambouler un peu plus encore l’ordonnancement de la planète basket,
habituée sur la fin du vingtième siècle
à tourner autour de l’axe américanoyougoslave.
Reste que ce grand brassage, ce lissage, s’opère sous contrôle. Car si les
vingt-quatre nations sont versées au
sort commun, la Fédération internationale de basket (FIBA) a pris soin
d’instaurer quelques garde-fous,
signaux d’orientation, afin d’obtenir
quatre poules cohérentes et attractives, un produit fini qui se tienne aussi bien à Hamamatsu qu’à Hiroshima,
18
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
BIATHLON COUPE DU MONDE – SPRINT FEMMES
Bailly, retour en fanfare
Discrète jusque-là, la Française a remporté, hier, à Ruhpolding,
son premier succès de l’hiver, devant l’Allemande Wilhelm.
EN REMUANT SON THÉ, Sandrine
Bailly respirait la sérénité à Oberhof, en
Allemagne, la semaine dernière. Elle
causait, sans tabou, de ce début d’hiver
si particulier avec les Jeux à Turin en
point de mire. Cet hiver où, finalement,
rien ne compte vraiment, à part briller
sur la piste olympique à partir du
11 février. Sandrine Bailly ne se faisait
donc aucun souci sur son entame de
Coupe du monde où, en individuel, elle
n’avait toujours pas visité les podiums,
même si elle les avait frôlés à deux
reprises (4e). Un scénario opposé àcelui
de l’an passé où, à la même époque,
elle avait déjà connu les honneurs.
« D’accord, je n’en ai encore pas fait,
mais comme dans ma tête je me sens
bien, ce n’est pas grave », disait-elle.
Après réflexion, Sandrine de Ruffieu,
dans l’Ain, avouait quand même que ce
serait « un petit plus » pour la
confiance, de passer par une cérémonie
protocolaire avant ces sacrés Jeux.
Le « petit plus » s’est produit hier, à
Ruhpolding, seconde classique allemande du mois de janvier, après celle
d’Oberhof. Et comme, à vingt-six ans,
la Française n’est pas du genre à faire
les choses à moitié, son premier
podium de l’exercice en cours s’est
immédiatement concrétisé en victoire,
la quatorzième de sa carrière.
En accomplissant déjà un magnifique
ultime passage dans le relais tricolore
mercredi dernier (4 e), Bailly avait
prouvé qu’elle se rapprochait de son
meilleur niveau. Physiquement, elle
avait récupéré de son gros stage effectué pendant les fêtes. Hésitant la
semaine dernière, son tir était aussi
redevenu précis, rapide, limpide. La
séance effectuée par l’équipe de France
dans un stand couvert et chauffé à Ruhpolding ces jours-ci n’est sûrement pas
étrangère aux belles performances de
la jeune femme. Surtout, Bailly s’est
donnée à fond sur cette course individuelle, elle qui jusque-là se cachait un
peu, laissant seulement éclater tout
son potentiel sur les relais, si chers à
son cœur. « J’étais OK sur le principe
que “Sansan” voulait rester un peu en
retrait, ne pas trop se mettre de pressi on avant les J eux, expl ique
aujourd’hui Pascal Etienne, son entraîneur. Mais je pensais aussi qu’il fallait
qu’elle marque son territoire, qu’elle
montre qu’elle existe au milieu de ces
“requins”. » En se livrant hier à cent
pour cent, Bailly a repris naturellement
sa place chez les cadors.
Pourtant, vêtue du dossard 4, la cham-
SANDRINE BAILLY estime que ce succès tombe à pic en vue des Jeux.
« Une de mes plus belles victoires »
« QUE REPRÉSENTE cette première victoire de la
saison ?
– Je savais que j’avais les capacités de gagner, mais c’est
bien de confirmer car jusque-là j’avais beaucoup tourné
autour des podiums. C’est bon pour la confiance.
– Et de gagner à Ruhpolding, l’un des temples du
biathlon ?
– C’est classe ! C’est une des plus belles victoires de ma carrière. Je n’étais jamais montée sur un podium ici. Quand on a
gagné la semaine dernière en relais à Oberhof, c’était déjà
magique. Ruhpolding, c’est la même chose, un endroit
mythique du biathlon. Des supporters français étaient là et
ça fait plaisir de gagner devant eux. Et puis je suis très
contente pour toute l’équipe. C’est bon pour le moral
général.
– Comment avez-vous abordé cette course puis-
qu’en partant devant, vous n’aviez aucun point de
repère sur la concurrence ?
– J’avais tout prévu à l’avance. Je suis partie vite et je savais
quoi faire au tir. Après ma faute au tir debout, je pensais
pourtant que ce serait dur de jouer la gagne. Mais j’ai tout
donné dans la dernière bosse qui est assez longue. Et puis,
lors de la descente qui mène à l’arrivée, j’ai pris le virage à
l’extérieur avec pas mal de vitesse. Les descentes font partie
de la course et c’est important de bien savoir les négocier car
on peut y gagner facilement des secondes.
– En vue des Jeux, était-ce important de marquer
votre territoire ?
– Oui, je suis dans les clous par rapport à mon programme
car même si je ne veux pas tout péter, c’était bien de gagner.
Tout se passe pile-poil comme il faut ! (Rires.) Je suis dans le
bon sens. En réussissant à mettre bout à bout un bon ski et un
bon tir, je sais que je peux être devant. » – A. La.
JEUX OLYMPIQUES
GOLF
SONY OPEN (Hawaï, Waialae Country Club d’Honolulu, circuit américain hommes,
5 100 000 $, 12-15 janvier). – Premier tour (par 70) : 1. Sabbatini (AFS), 65 ; 2. Choi (CDS),
Gove, Toms et Warren, 66 ; 6. C. Campbell, Driscol, Furyk, Lonard, Sluman, Taylor et Watson,
67 ;… 49. Levet et V. Singh (FIJ), 71 ; 134. Hamilton, 77 ; 142. Wie, 79 ; etc.
À 1 200 m de l’arrivée, l’Allemande
Wilhelm, elle aussi auteur d’une faute
en tir, comptait en effet 7 secondes
d’avance sur la Française. Sur ses
neiges, la leader de la Coupe du monde
semblait s’envoler vers son troisième
succès hivernal. Or au final, c’est miss
Bailly qui empocha bel et bien la mise
pour 1’’4. Son choix de privilégier les
deux dernières bosses avant l’arrivée et
non la partie de glisse précédente,
comme le fit Wilhelm, sembla décisive.
« En plus, Kati Wilhelm a fait un petit
chasse-neige avant l’arrivée alors que
Sandrine a réalisé un pas tournant sur
un virage, compare le coach. C’est un
détail, mais je crois que ça s’est joué là.
Aujourd’hui (hier), Sandrine a pris ses
responsabilités, cela va commencer à
faire peur aux autres. Elle va maintenant monter en puissance jusqu’aux
Jeux où elle a le potentiel pour remporter quelques médailles. » Seules
récompenses qui manquent au riche
palmarès de la demoiselle.
RUHPOLDING. – Sandrine
Bailly souhaitait un « petit
plus » avant les Jeux
de Turin. C’est chose
faite depuis hier avec
cette quatorzième victoire
en Allemagne.
(Photo Uwe Lein/AP)
ANNE LADOUCE
SKELETON
KARATÉ OPEN INTERNATIONAL DE PARIS
COUPE DU MONDE
La bonne glisse de Cavoret
Troisième à Königssee, Philippe Cavoret décroche, à un mois des Jeux Olympiques,
le troisième podium de sa carrière.
QUEL JOLI CADEAU d’anniversaire !
Jeudi soir, au lendemain de ses trentehuit ans, le Français Philippe Cavoret
s’est glissé sur la troisième marche du
podium de Königssee (Allemagne),
juste derrière l’Allemand Haupt et le Britannique Bromley. Une vraie performance rendue possible par la spécificité
de la piste allemande, avec une zone de
poussée très courte (le point faible de
Cavoret) et des difficultés techniques
qui permirent au Français d’exprimer
toute sa finesse de pilotage. Vainqueur
il y a trois ans sur la piste d’Altenberg,
Cavoret, également deuxième à La
Plagne en décembre 2000, enregistre là
son meilleur résultat depuis sa septième
place aux Championnats du monde
2005. À un mois des Jeux Olympiques,
auxquels il participera pour la deuxième
fois (il se classa 17e en 2002 à Salt Lake
City), cette performance n’est forcément pas sans conséquence sur ses
objectifs. « Après un début de saison
difficile, avec des problèmes de dos qui
m’ont pompé beaucoup d’énergie, ce
résultat me redonne de l’espoir pour
Turin, se réjouit le sociétaire du club de
La Plagne. Mais il faut rester les pieds
sur terre. La médaille reste du domaine
du rêve. Un top 6 me satisferait déjà.
Surtout quand on voit nos moyens par
rapport aux autres nations. C’est le jour
et la nuit. Encore heureux que, désormais, notre circuit soit rattaché à celui
du “bob”. Cela nous permet de profiter
d’un kiné et de la vidéo. Sinon, heureusement que nous sommes débrouillards. »
Après avoir acheté ses skeletons aux
autres nations, Cavoret dévale désormais les pistes sur un modèle unique
dont il a assuré lui-même la conception,
confiant la fabrication des pièces à des
amis. Aidé notamment par sa ville
d’Aix-les-Bains, Cavoret écume les
pistes depuis 1993. Par passion, par
« amour de la glisse et de (mon) sport ».
Car vivre du skeleton relève aujourd’hui
de l’utopie. « C’est même plutôt moi qui
fait vivre le skeleton, précise Cavoret.
Ça me coûte plus d’argent que ça ne
m’en rapporte. Même si ce n’est pas
définitif, il est probable que j’arrête
RÉSULTATS
- A.S.O. Amaury Sport Organisation - Droits photo : DPPI
PATINAGE ARTISTIQUE
LES CHAMPIONNATS D’EUROPE EN PRÉCHAUFFAGE. – À quelques jours
du début des Championnats d’Europe, mardi à Lyon, les premiers entraînements
commencent dès ce matin à partir de 6 h 30, sur la patinoire installée à Gerland où
aura lieu la compétition ainsi que sur la patinoire Charlemagne.
Ces entraînements sont ouverts au public mais l’entrée est payante. Peu de patineurs de renom sont déjà sur place. Le champion du monde suisse, Stéphane
Lambiel, et Brian Joubert, par exemple, ont prévu d’arriver mardi. Le tenant du
titre, Evgueni Plushenko, devait lui arriver demain. Mais l’agent du patineur russe
affirmait hier que Plushenko s’interrogeait désormais quant à sa participation. Le
triple champion du monde serait malade et cloué au lit depuis son retour à SaintPétersbourg, en début de semaine, après avoir participé dimanche à un gala à
Sesto San Giovanni, en Italie. Info ou intox ?
Demain, de 13 h 30 à 20 heures, les spectateurs présents à Gerland pourront assister à une grande première dans le patinage artistique : ils disposeront en effet d’un
baladeur leur permettant d’écouter en direct des éclairages et des commentaires.
L’expérience devrait être renouvelée vendredi en compétition, lors du libre danse.
Si le gala du dimanche 22 janvier est d’ores et déjà complet, il reste en revanche
des places tous les autres jours. Renseignements et réservations sur place, à Gerland, ou sur www.europatinage.com.
ESCRIME
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PASCAL GRÉGOIRE-BOUTREAU
KÖNIGSSEE. – À
trente-huit ans,
la troisième
place obtenue
jeudi par
Philippe
Cavoret lui
permet
d’envisager
avec optimisme
les Jeux
Olympiques.
(Photo Eckehard
Schulz/AP)
COUPE DU MONDE (Königssee [ALL], 12 janvier). – HOMMES. 1. Haupt (ALL), 1’38’’10
(49’’06 + 49’’04) ; 2. Bromley (GBR), 1’38’’47 (49’’42 + 49’’05) ; 3. Cavoret, 1’38’’48
(49’’28 + 49’’20) ; 4. Stähli (SUI), 1’38’’63 (49’’17 + 49’’46) ; 5. Kleber (ALL), 1’38’’63
(49’’31 + 49’’32) ; 6. Pain (CAN), 1’38’’77 ; 7. Brugger (AUT), 1’38’’99 ; 8. Sandford (NZL),
1’39’’04 ; … 11. Gibson (CAN), 1’39’’43 ; 15. Soule (USA), 1’39’’87 ; 24. Saint-Géniès, 50’’44.
Coupe du monde 2006 (après cinq épreuves) : 1. Pain (CAN), 370 pts ; 2. Lund (USA), 340 ;
3. Stähli (SUI), 335 ; 4. Bromley (GBR), 294 ; 5. Bernotas (USA), 278 ; … 11. Cavoret, 188 ;
30. Saint-Géniès, 39.
Prochaine épreuve : Saint-Moritz (Suisse), le 20 janvier (également Championnats d’Europe).
Suivez gratuitement toutes les étapes du Dakar
sur votre mobile SFR (et téléchargez le jeu officiel)*
après les Jeux. J’aimerais maintenant
que la fédération soutienne la relève, en
particulier Grégory (Saint-Géniès). Je
pourrais partir avec lui pour lui apporter
mon expérience. Il a les capacités physiques pour réussir mais il faut s’occuper de lui. Sinon, j’ai bien peu que la discipline soit menacée. Ça nous ferait mal
au cœur de voir notre sport mourir. »
REPRISE PRUDENTE POUR FLESSEL. – Laura Flessel a repris hier le chemin
du gymnase Éric-Srecki, à Levallois, pour sa première leçon de l’année, sous la
houlette de Hervé Faget. Se ressentant toujours d’une douleur vieille de plus d’un
mois, l’épéiste a passé mercredi un examen IRM qui a révélé que cette douleur
était consécutive à la cicatrisation d’une déchirure de l’aponévrose sur le quadriceps droit. Flessel conjugue soins et entraînement et elle sera d’attaque pour la
première compétition de la saison, les 20 et 21 janvier à Budapest.
RUGBY À XIII
ÉLITE (9e journée). – HIER : Carcassonne-Lézignan, 24-8. AUJOURD’HUI : Pia - LyonVilleurbanne, UTC - Villefranche-de-Rouergue - Cahors. DIMANCHE : Saint-Gaudens - Carpentras,
Limoux - Villeneuve-sur-Lot. LUNDI : Toulouse-Marseille.
Classement : 1. Limoux, 22 pts ; 2. Pia, 22 ; 3. Toulouse, 20 ; 4. Carcassonne, 20 (9 m.) ; 5.
UTC, 19 ; 6. Villeneuve-sur-Lot, 18 ; 7. Saint-Gaudens, 16 ; 8. Lyon-Villeurbanne, 15 ; 9. Villefranche-de-Rouergue - Cahors, 12 ; 10. Lézignan, 12 (9 m.) ; 11. Marseille, 9 ; 12. Carpentras, 7.
PAGE 18
PATINAGE
DE VITESSE
CHAMPIONNATS D’EUROPE
COMBINÉS : NÉERLANDAIS ET
ALLEMANDES FAVORIS. – Néerlandais et Allemandes seront une
nouvelle fois les grands favoris des
Championnats d’Europe combinés
(classement général sur quatre distances : 500 m, 1 500 m, 5 000 m et
10 000 m hommes ; 500 m, 1 500 m,
3 000 m et 5 000 m femmes), qui
débutent aujourd’hui à Hamar (Norvège). En l’absence d’Anni Friesinger,
en convalescence après sa coupure au
pied, Daniela Anschütz et Claudia
Pechstein devraient dominer les
débats féminins, tandis que les Néerlandais Jochem Uytdehaage, Sven Kramer et Carl Verheijen devraient se disputer le podium masculin en l’absence
du meilleur Russe, Dmitri Dorofeyev.
À noter la présence d’un patineur français, Pascal Briand, surtout à l’aise sur
les longues distances.
HOCKEY
SUR GLACE
LIGUE MAGNUS (20 e journée).
– AUJOURD’HUI : Dijon - Mont-Blanc ;
Rouen-Briançon ; Caen-Épinal (20 heures) ;
Anglet-Angers ; Villard-Gap ; ChamonixAmiens ; Morzine-Avoriaz - Grenoble
(20 h 30). Classement : 1. Rouen (18 m.),
35 points ; 2. Amiens (18 m.), 26 ; 3. Briançon, 26 ; 4. Grenoble (18 m.), 24 ; 5. Dijon,
23 ; 6. Angers (18 m.), 22 ; 7. Villard, 22 :
8. Morzine (16 m.), 20 ; 9. Anglet, 18 ;
10. Épinal, 17 ; 11. Mont-Blanc, 14 ; 12. Caen,
11 ; 13. Chamonix (16 m.), 9 ; 14. Gap
(16 m.), 6. L’équipe battue en prolongation
marque 1 point ; les quatre premiers directement qualifiés pour les quarts, les équipes
classées de la 5e à la 12e place pour les huitièmes de finale.
NHL (12 janvier). – Boston-Los Angeles,
0-6 ; Buffalo-Phoenix, 1-2 (t.a.b.) ; New York
Islanders-Calgary, 3-2 ; New York RangersEdmonton, 5-4 (a.p.) ; Floride-Saint Louis,
3-1 ; Ottawa-San José, 0-2 ; Detroit-Philadelphie, 6-3 ; Dallas-Washington, 4-1.
Beaudry
pour une dernière
« C’EST MA DERNIÈRE compétition
internationale en France, alors, j’ai
envie de bien faire. » Olivier Beaudry
tirera sa révérence en fin d’année afin
de se consacrer à son nouveau job
d’entraîneur national cadets-juniors.
Aussi, cet Open international de Paris,
aujourd’hui et demain au stade Pierrede-Coubertin, ne sera pas, pour lui,
qu’une simple épreuve d’échauffement avant les Championnats de
France (en mars, au même endroit),
d’Europe (début mai, en Norvège) et
du monde (en octobre, en Finlande).
D’autant que le Français peut encore
remporter la Golden League, dont
l’Open de Paris est la quatrième et dernière manche. « Mais je me bats face à
un adversaire que je ne peux pas
“taper” (l’Italien Ortu, en – 60 kg,
alors que Beaudry combat en – 75 kg).
Il va falloir que Davy Dona (meilleur
Tricolore chez les légers) fasse son taf !
Cette Golden League n’a pas de succès, c’est dommage. La France se retirera d’ailleurs dès la prochaine édition. » Manque d’homogénéité dans
les organisations, règlement peu
lisible : et voilà une belle initiative en
perdition !
En attendant de s’« éclater », comme
il dit, en entraînant les jeunes pousses
– il pourrait d’ailleurs en affronter
aujourd’hui, comme le récent champion du monde junior Christophe Araminthe –, Olivier Beaudry cherchera
surtout à se faire plaisir en cette année
2006. « Pour nous, Français, c’est plus
difficile de gagner qu’avant, il y a
désormais une très grosse concurrence
mais c’est aussi ça qui est motivant,
juge-t-il. Ça tire tout le monde vers le
haut. À Munich, aux Mondiaux 2000,
on était revenus avec seize médailles
sur dix-sept possibles, ce n’était pas
très crédible ! » – F. P.
PROGRAMME
OPEN INTERNATIONAL DE PARIS. – Au stade Pierre-de-Coubertin.
AUJOURD’HUI : kata HOMMES et FEMMES ; combats – 60 kg, – 70 kg, – 75 kg
et Open H, – 53 kg et + 60 kg F. DEMAIN : combats – 65 kg, – 80 kg et + 80 kg H,
– 60 kg et Open F.
SAUT À SKIS
CHAMPIONNAT DU MONDE DE VOL À SKIS : LJOEKELSOEY VIRE EN TÊTE.
– Tenant du titre et déjà vainqueur des qualifications jeudi, le Norvégien Roar Ljoekelsoey s’est placé en tête à mi-parcours du Championnat du monde de vol à skis, hier à
Tauplitz - Bad-Mitterndorf, en Autriche. Troisième après le premier saut (202,5 m), il
a été le seul lors du deuxième vol à dépasser la barre des deux cents mètres (207,5) et,
du coup, il devance très largement (de 22,8 points) l’Autrichien Thomas Morgenstern.
De quoi voir venir avant les deux derniers sauts, aujourd’hui.
Le classement est beaucoup plus serré pour la deuxième place car ils sont ensuite six
athlètes en un peu plus de sept points. On note le retour au premier plan des Autrichiens – trois dans les cinq premiers – et la baisse de forme du leader de la Coupe du
monde, le Tchèque Jakub Janda, seulement onzième. Son co-vainqueur de la dernière
tournée des Quatre Tremplins, le Finlandais Janne Ahonen, est quatrième après un joli
deuxième saut (197 m). Du côté des Français, seul David Lazzaroni (29e) poursuit
l’aventure, Emmanuel Chedal s’étant classé quarantième et dernier du premier saut.
CHAMPIONNATS DU MONDE DE VOL À SKIS (Tauplitz - Bad-Mitterndorf [AUT], 13-14 janvier).
– HS 200. Classement après deux sauts : 1. Ljoekelsoey (NOR), 401,0 pts
(202,5 m + 207,5 m) ; 2. Morgenstern (AUT), 378,2 (195,5 + 195,5) ; 3. Koch (AUT), 377,4
(203 + 189) ; 4. Ahonen (FIN), 376,9 (192,5 + 197) ; 5. Widhölzl (AUT), 373,5 (205 + 182,5) ;
6. Küttel (SUI), 372,0 (192,5 + 192,5) ; 7. Kranjec (SLV), 371,1 (193 + 195) ; 8. Romoeren
(NOR), 364,8 (189 + 192,5) ; 9. Neumayer (ALL), 359,0 (187,5 + 192,5) ; 10. Vassiliev (RUS),
357,6 (188 + 190) ; 11. Janda (RTC), 357,2 (192,5 + 183,5) ; … 29. Lazzaroni, 292,6
(165,5 + 162,5). Éliminé après le premier saut : 40. Chedal, 74,4 (112).
AUJOURD’HUI : troisième et quatrième saut.
BADMINTON
OPEN D’ALLEMAGNE : PI BATTUE EN QUART. – La Française Hongyan Pi
(numéro 4 mondiale) serait-elle en train de se découvrir une nouvelle bête noire ?
Comme la semaine dernière en demi-finale de l’Open de Suisse, la Française s’est
fait sévèrement battre par la Chinoise Zhu Lin, dont le classement (numéro 37) ne
reflète en rien sa réelle valeur. Hier, la dernière rescapée tricolore de l’Open trois
étoiles d’Allemagne, qui se dispute à Mülheim an der Ruhr, s’est inclinée en deux
petits sets (11-5, 11-0) au stade des quarts de finale. « Je n’ai pas réussi à trouver
la bonne tactique, regrette Pi. J’ai essayé de jouer trop vite par rapport à mon
déplacement. Mes trajectoires étaient également trop plates. Je n’ai pas trouvé la
solution tactiquement, étant toujours en retard. » Le prochain rendez-vous de Pi
est fixé la semaine prochaine à l’Open quatre étoiles d’Angleterre.
SQUASH
OPEN DU CANADA : GAULTIER EN DEMI-FINALE. – Sorti des qualifications, Jean-Michel Arcucci a terminé en quart de finale son beau parcours lors de
l’Open du Canada, qui se dispute à Toronto. Vingt-neuf minutes ont suffi à Grégory
Gaultier, le numéro 2 français, pour s’imposer et se qualifier pour les demi-finales.
À ce stade, Gaultier retrouvait la nuit dernière le Canadien Jonathon Power, numéro 1 mondial. L’autre demi-finale était marquée par un duel égyptien entre le
champion du monde et numéro 2 mondial, Amr Shabana, et son compatriote,
Karim Darwish.
Quarts de finale : Gaultier (no 12 mondial)-Arcucci (no 51), 3-0 (11-0, 11-4, 11-0).
LUGE
LA COUPE DU MONDE À IGLS. – Septième étape de la Coupe du monde ce
week-end à Igls, en Autriche, non loin d’Innsbruck. Au programme : la monoplace
hommes aujourd’hui, la monoplace femmes et la biplace hommes demain. Le seul
Français engagé, Thomas Girod, ne s’est pas qualifié après avoir terminé 18e des
qualifications et 4e de la Coupe des nations.
SAMEDI 14 JANVIER 2006
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
VOLVO OCEAN RACE. – 2e étape (Le Cap [AFS] - Melbourne [AUS], 6 100 milles, départ le
2 janvier). Positions hier, à 17 heures : 1. ABN-AMRO-ONE (HOL, Sanderson [NZL]),
à 2 047 milles de l’arrivée ; 2. ABN-AMRO-TWO (HOL, Josse), à 165 milles du leader ; 3. Movistar
(ESP, Bekking [HOL]), à 246 milles ; 4. Pirates-of-the-Caribbean (USA, Cayard), à 359 milles ;
5. ING-Real-Estate-Brunel (AUS, Wharington), à 1 212 milles. Escale technique (Port Elizabeth,
AFS) : Brasil-1 (BRE, Grael). Abandon : Ericsson (SUE, McDonald [GBR]).
PROGRAMME
AUJOURD’HUI : à Ruhpolding (ALL),
sprint HOMMES, à 14 h 15.
Franç ai s e nga gés : Poirée
(dossard 4), Aubert (9),Defrasne(24),
Grebot (30), Fourcade (84), Cannard
(97), Robert (110).
Coupe du monde 2006 (après neuf
épreuves) : 1. Wolf (ALL), 288 pts ;
2. Fischer (ALL), 271 ; 3. Poirée,
258 ; … 10. Defrasne, 163 ;
33. Robert, 53 ; 39. Fourcade, 38 ;
51. Aubert, 20 ; 61. Grebot, 10 ;
70. Cannard, 5.
Bleu
Rouge
BATEAUX
Un petit pas
qui change tout
Jaune
Bleu
Jaune
JO TURIN 2006 : LA QUESTION
DU DOPAGE TOUJOURS PAS
REGLÉE. – L’épineux problème des
contrôles antidopage pendant les JO
de Turin n’a pas été résolu hier. Ni pendant le Conseil des ministres, ni pendant une réunion au sommet au ministère de la Santé. Silvio Berlusconi a
prôné le dialogue, demandant aux parties opposés (le Comité olympique
national italien contre le ministre de la
Santé, Francesco Storace) de se mettre
autour d’une table.
Un petit avantage semble tout de
même avoir été pris par le CONI, qui
souhaite que les contrôles antidopage
soient diligentés durant les JO par
l’AMA (Agence mondiale antidopage)
et le Comité d’organisation des Jeux.
Et non par le ministère de la Santé, ce
que veut ardemment Storace. Ce dernier n’était pas content hier soir. Il ne
souhaite toujours pas céder du terrain
face aux instances sportives. – Y. Ri.
pionne du monde de poursuite (2003) a
toujours sprinté en aveugle, sans
aucun point de comparaison sur ses
principales adversaires, l’Allemande
Wilhelm, la Suédoise Olofsson ou la
délégation russe. « La course s’est faite
derrière elle, mais Sandrine a été présente mentalement, se félicite le coach.
Et même si elle loupe sa première balle
au tir couché, ses quatre suivantes
étaient en plein centre. » La preuve
qu’en un instant, la gaillarde s’est
remobilisée, n’a rien perdu de sa lucidité. C’est même sa fraîcheur mentale qui
a fait la différence au bout du compte.
Noir
Noir
TURIN 2006 : DESCENTE DE LA
POLICE FINANCIÈRE AU TOROC. –
Hier, la police financière italienne a
mené des perquisitions au siège du
TOROC (Comité d’organisation des
JO 2006), à Turin, ainsi que dans des
bureaux du comité à Rome, Milan,
Brescia, Imola. Dans cette opération,
diligentée par le parquet de Turin, des
documents contractuels de l’année
2004 ont été saisis. Les magistrats ont
des doutes sur la gestion de certains
secteurs du comité d’organisation.
Au moins huit responsables importants du TOROC ont été entendus dans
la journée au Palais de justice de Turin.
« Nous sommes absolument tranquilles, a confié Valentino Castellani,
le président du TOROC. Il n’y a rien eu
de neuf. Il y a eu du matériel pris par la
police financière et cela entre dans le
cadre d’une enquête déjà en cours. Je
sais que cela peut faire beaucoup de
bruit à un mois des JO. Mais nous ne
sommes pas préoccupés. » – Y. Ri.
RÉSULTATS
COUPE DU MONDE (Ruhpolding (ALL),
13-15 janvier). – FEMMES. Sprint (7,5 km) :
1. Bailly, 24’57’’6 (1 tour de pénalité) ;
2. Wilhelm (ALL), à 1’’4 (1) ; 3. Ishmouratova
(RUS), à 23’’6 (0) ; 4. Poirée (NOR), à 30’’
(1) ; 5. Akhatova à 32’’3 (1) ; 6. Glagow
(ALL), à 43’’1 (1) ; 7. Zaitseva (RUS), à 58’’
(1) ; 8. Olofsson (SUE), à 59’’5 (2) ; 9. Hou
Yuxia (CHN), à 1’1’’6 (3) ; 10. Guseva (RUS),
à 1’5’’1 (1) ; … 12. Baverel, à 1’12’’2, (0) ;
36. Jacquin, à 2’ (0) ; 40. Bécaert, à 2’11’’7
(2) ; 44. Peretto, à 2’17’’7 (0) ; 45. Gros,
à 2’18’’2 (2).
Coupe du monde 2006 (après dix
épreuves) : 1. Wilhelm (ALL), 387 pts ;
2. Olofsson (SUE), 338 ; 3. Ishmouratova
(RUS), 328 ; 4. Disl (ALL), 305 ; 5. Zaitseva
(RUS), 245 ; … 8. Bailly, 213 ; 22. Baverel,
101 ; 30. Bécaert, 73 ; 32. Gros, 67.
19
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
AUTO-MOTO DAKAR
Alphand se rassure
Vainqueur, hier, de la spéciale, le pilote Mitsubishi a encore creusé l’écart sur De Villiers. La victoire à Dakar se profile.
TAMBACOUNDA – (SEN)
de notre envoyé spécial
TEE-SHIRT ROUGE et short noir, le
staff de Mitsubishi était là au grand
complet, hier, sur le tarmac de l’aéroport de Tambacounda, pour accueillir
Luc Alphand et son copilote Gilles
Picard. Dans les regards, dans les poignées de mains, on percevait, à deux
jours de la fin du Dakar 2006, le soulagement de toute une équipe qui a eu le
ventre noué jusqu’à l’arrivée de cette
spéciale délicate et accidentée longue
de 348 kilomètres menant les concurrents au Sénégal.
Peur de la casse mécanique, d’une
souche ou d’un arbre mal placés, tous
craignaient également une attaque
des Volkswagen et en particulier du
CARNET DE PISTE
Sur le fil
TAMBACOUNDA –
de notre envoyé spécial
SKI NORDIQUE
TAMBACOUNDA. – Au volant de son Mitsubishi, Luc Alphand a su déjouer tous les pièges de la piste, ici un
passage de gué, pour foncer vers un nouveau succès d’étape, hier.
(Photo Jérôme Prévost)
FINALEMENT, Emmanuel Jonnier
s’est habitué à être là, membre à part
entière de l’équipe de France, avec
tenue officielle et matériel de pointe,
aux côtés de Vincent Vittoz, son désormais célèbre coéquipier. Il s’est même
habitué à être bon et, cette saison, il
est s’est classé à deux reprises dans les
dix premiers d’un 15 km libre, 6e à
Kuusamo et 5e à Nove Mesto, le
31 décembre. « Longtemps, j’ai été
persuadé que mon maximum, ce
serait d’effectuer une ou deux années
au Bataillon de Joinville. Dans ma
tête, l’idée de faire un jour partie de
l’équipe de France n’existait pas ; ça
ne m’avait même pas effleuré
l’esprit. »
Il faisait du ski de fond comme tous les
jeunes Jurassiens, « parce que c’est
une tradition encore très ancrée chez
nous. Je faisais des courses à l’école,
en club, j’ai même été assez bon pour
faire partie de l’équipe du Jura mais je
n’ai rien gagné avant mes débuts chez
les seniors. Ce n’est pas la compétition
qui me tenait mais plutôt un esprit, la
fierté de pouvoir, moi aussi, faire partie de ce Team Jurassien car c’était le
summum régional. Il y avait Hervé Balland, la référence de l’époque, et les
Grandclément, une famille qui
gagnait tous les week-ends ».
Au niveau mondial, c’est la débâcle et,
après les Jeux de Nagano, en 1998,
tout le fond français est à reconstruire.
Balland a arrêté, fâché avec le système, et Vittoz, jeune espoir, est très
esseulé. « J’ai été contacté, avec Alex
30 ans,
né le 31 mai 1975
à Dijon.
Club :
EMHM Saint-Claude.
Entraîneur : Roberto Gal.
Skis Madshus ;
fixations et bâtons Salomon.
JO : 8e (relais, 2002) ;
10e (30 km libre, 2002).
CM : 20e (15 km libre, 2005) ; 26e
(30 km libre, 2003) ; 29e (poursuite,
2003), 25e (30 km libre, 2001),
27e (sprint, 2001).
Coupe du monde : pas de victoire
individuelle. 1 victoire en relais
(La Clusaz, 2004), 4 podiums en relais.
Classement général : 59e (2003),
56e (2004 et 2005).
Rousselet et Ludovic Vandel, deux
autres Jurassiens, pour devenir partenaire d’entraînement en équipe de
France. On bénéficiait de la structure
mais on devait payer les frais, transport, nourriture, hébergement. C’était
l’occasion rêvée. »
Il débarque au premier stage, à l’été
1998, comme venu d’un autre monde :
« J’étais complètement hors circuit, je
n’avais jamais entendu le nom des
personnes qui nous entraînaient, je ne
JONAH STREET RECLASSÉ DEUXIÈME EN MOTO. – Pour s’être arrêté
auprès du pilote KTM, Jean De Azevedo, tombé après quelques centaines de
mètres seulement, hier, dans la spéciale, Jonah Street a été crédité de 4’46’’ par la
direction de course, pour le récompenser de son assistance. Grâce à cette mesure,
l’Américain pointe à 1’42’’ de Sala, le vainqueur de la 13e étape, et décroche donc
la deuxième place du jour.
AVEC DU FIL DE FER. – Si proche de l’arrivée, le Marseillais Luc Pagnon le plus
populaire de la bande des amateurs à moto ne veut pas abandonner : « J’ai cassé
une suspension, le l’ai réparée avec un bout de fil de fer. Ce bricolage a tenu durant
600 km en roulant à 20 km/h. Une affaire de volonté. » – M. F. E.
HOMMAGE À FABRIZIO MÉONI. – Ce matin, à Thies, au km 181 de la liaison
emmenant les concurrents vers la capitale sénégalaise, la famille du Dakar rendra
hommage à Fabrizio Méoni, en présence de son épouse Elena et des représentants
de sa fondation. Prochainement, sur ce site sera construit une école d’agriculture
et d’artisanat portant son nom. – M. F. E.
Crise en MotoGP
LA CRÉATION en 2002 de la classe
MotoGP et l’avènement du quatre
temps avaient fait naître beaucoup
d’espoirs. À l’époque, le monde des
Grands Prix affichait clairement ses
ambitions : faire de la catégorie
phare la F 1 sur deux roues. Quatre
saisons plus tard, le constat est alarmant, la MotoGP est en pleine crise.
La disparition récente du team Pons
en est la plus parfaite illustration.
Cette équipe fut l’un des teams de
pointe en MotoGP, faisant rouler
quelques-uns des plus grands noms
(Biaggi, Barros, Checa, Criville, Puig,
Capirossi), avant d’être contrainte
de mettre la clé sous la porte après
avoir perdu le soutien de Honda et de
son partenaire principal, Camel, parti supporter Yamaha et Rossi.
En 2005, deux des plus gros investisseurs du MotoGP s’estimant trahis
ont jeté l’éponge : Gauloises, qui est
aujourd’hui en procès avec Yamaha
pour non respect du contrat, et
Movistar, qui a décidé de se retirer
après la « trahison » du duo PuigPedrosa passé chez Repsol cette
année.
Chez les pilotes, aussi, des têtes sont
tombées (Biaggi, Barros, Checa,
Xaus). « L’arrêt de Sito Pons est un
vrai coup de semonce pour l’avenir
du MotoGP. Sa disparition est significative de la crise que traverse
la catégorie », explique Hervé Poncharal, le patron de Tech 3.
Depuis la création de la MotoGP, les
coûts se sont envolés. Aujourd’hui,
le budget d’un team se situe entre
15 et 20 millions d’euros, et encore
à condition de ne pas posséder dans
ses rangs Rossi, qui à lui seul
« coûte » près de 30 millions
d’euros. « Nous vivons au-dessus de
nos moyens ! affirme Poncharal.
BIAGGI EN SUPERBIKE. – Indésirable sur les GP, Max Biaggi n’est pas resté
longtemps sans guidon. Le Romain débutera cette saison en Superbike dans l’écurie officielle Suzuki avec Troy Corser comme équipier.
CHECA AVEC TECH 3 ? – Sans guidon en MotoGP après le forfait du team
Pons, Carlos Checa fait le forcing pour récupérer la quatrième Yamaha encore
disponible, celle du team Tech 3. Le Catalan est soutenu par Carmelo Ezpeleta,
le grand argentier des GP, inquiet de voir le plateau se réduire.
Si nous voulons attirer de nouveaux
investisseurs, la seule solution est de
réduire les coûts. »
En 2007, chaque constructeur
s’engagera à fournir quatre motos
(deux pour le team d’usine et deux
pour une équipe satellite). Mais le
passage à la nouvelle cylindrée
(800 cm3 au lieu de 990 actuellement) risque aussi de relancer l’inflation. « Cela nécessite un énorme
investissement que les usines répercuteront sur leurs futurs clients »,
constate Poncharal. L’année 2007
devrait aussi être celle de l’aprèsRossi. On saura alors vraiment si les
acteurs de la classe MotoGP seront
en mesure de pallier le départ de la
star italienne.
PIERRE-HENRI POTHERAT
SKI DE FOND – 30 KM LIBRE HOMMES
Emmanuel Jonnier
(Schles-Ford-Raid, ESP-FRA), à 16 h 12'50'' ;
16. Cox-Pitchford (BMW, AFS), à 19 h 06'45'' ;
17. Ratet-Cattarelli (Toyota, FRA), à 19 h
15'46'' ; 18. Tollefsen-Evans (Bowler, NORGBR), à 19 h 27'39'' ; 19. Ten Harkel-Vaanholt
(Land Rover, HOL), à 19 h 56'18'' ; 20. Monterde-Siviero (BMW, ESP-ITA), à 20 h 37'24''...
En italique, les équipages de catégorie T1.
MOTOS : 1. Sala (KTM, ITA), 5 h 03'49'' ;
2. Street (KTM, USA), à 1'42'' ; 3. Despres
(KTM, FRA), à 3'12'' ; 4. Duclos (KTM, FRA),
à 3'32'' ; 5. Coma (KTM, ESP), à 4'35'' ; 6.
Viladoms (KTM, ESP), à 8'05'' ; 7. Frétigné
(YAMAHA, FRA), à 8'07'' ; 8. Blais (KTM,
USA), à 9'59'' ; 9. Rodrigues (YAMAHA, POR),
à 11'15'' ; 10. Goncalves (HONDA, POR), à
12'40'' ;
11. Gau (KTM, FRA), à 16'09'' ; 12. Agra Carrera (YAMAHA, ESP), à 16'17'' ; 13. Marchini
(YAMAHA, FRA), à 17'04'' ; 14. Casteu (KTM,
FRA), à 20'05'' ; 15. Ullevalseter (KTM, NOR),
à 23'14'' ; 16. De Gavardo (KTM, CHL), à
27'56'' ; 17. Algay (YAMAHA, FRA), à
28'59'' ; 18. Faria (KTM, POR), à 32'03'' ; 19.
Verhoeven (YAMAHA, HOL), à 34'17'' ; 20.
Bethys (HONDA, FRA), à 38'49''...
Classement général : 1. Coma (KTM, ESP),
52 h 09'45'' ; 2. Despres (KTM, FRA), à
31'16'' ; 3. Sala (KTM, ITA), à 1 h 40'40'' ; 4.
Blais (KTM, USA), à 2 h 12'14'' ; 5. De
Gavardo (KTM, CHL), à 2 h 50'16'' ; 6. Ullevalseter (KTM, NOR), à 3 h 23'28'' ; 7.
Duclos (KTM, FRA), à 3 h 57'32'' ; 8. Casteu (KTM, FRA), à 5 h 45'36'' ; 9. Rodrigues
(YAMAHA, POR), à 6 h 19'08'' ; 10. Gau
(KTM, FRA), à 7 h 17'60''...
En italique, les concurrents de la catégorie
production.
CAMIONS : 1. Stacey-Gotlib-Der Kinderen
(Man, HOL-BEL-HOL), 6 h 02'58'' ; 2. Kabirov-Belyaev-Mokeev (Kamaz, RUS), à
13'14''...
Classement général : 1. Chagin-YakubovSavostin (Kamaz, RUS), 67 h 54'13'' ; 2. Stacey-Gotlib-Der Kinderen (Man, HOL-BEL-HOL),
à 2 h 30'32'' ; 3. Kabirov-Belyaev-Mokeev
(Kamaz, RUS), à 3 h 18'12''...
MOTO
LES COMPÉTITIONS
m’étais d’ailleurs jamais vraiment
entraîné ! » Les premières séances
sont mémorables. Roberto Gal, le
nouveau coach italien, les fait grimper
des cols en ski-roues à la seule force
des bras. « On était tétanisé de douleur. Parfois, je remercie encore le ciel
d’avoir eu un système antirecul sinon
je ne serais pas arrivé en haut. » Sept
ans plus tard, il effectue ces mêmes
séances avec une « relative facilité ».
« Cette histoire m’est arrivé au bon
moment. Je me suis découvert. »
« Il n’acceptait pas,
inconsciemment, de
pouvoir être devant »
Dès l’hiver 1999, il participe à sa première Coupe du monde (72e à Seefeld,
sur 10 km) et est sélectionné pour le
relais des Championnats du monde, à
Ramsau. « Tout allait très vite, je n’y
croyais pas, j’avais clairement
l’impression que ceux qui se classaient
30e en Coupe du monde étaient des
mutants. » Avec Rousselet, qui participe aussi aujourd’hui au 30 km à Val
di Fiemme, il intègre l’équipe de
France en tant que membre à part
entière en 2001. « Fini les tenues de
Polonais, rigole Alex. On avait enfin le
même survêtement que les autres et
des skis qui ne dataient plus du Moyen
Âge ! »
Pourtant, Manu Jonnier ne se débarrasse pas tout de suite du costume de
dilettante qui l’a longtemps habillé.
« J’ai franchi un premier cap en intégrant l’équipe de France, explique-t-il.
Jusque-là, je n’avais jamais vraiment
essayé d’être bon. » Puis, il y a deux ou
trois ans, il décide d’être plus rigou-
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Les Bleus se testent
Le Jurassien est l’un des fondeurs français qui se révèlent derrière le leader Vittoz.
de notre envoyée spéciale
13e étape (Labé [GUI]Tambacounda[SEN], 567 km
dont 348 de spéciale)
AUTOS : 1. Alphand-Picard (Mitsubishi,
FRA), 4 h 30'15'' ; 2. Sainz-Schulz (Volkswagen, ESP-ALL), à 50'' ; 3. De Villiers-Thorner
(Volkswagen, AFS-SUE), à 1'42'' ; 4. SabyPerin (Volkswagen, FRA), à 10'19'' ; 5. RomaMagne (Mitsubishi, ESP-FRA), à 11'45'' ; 6.
Magnaldi-Debron (Schles-Ford-Raid, FRA), à
14'28'' ; 7. Peterhansel-Cottret (Mitsubishi,
FRA), à 16'50'' ; 8. Sousa-Lurquin (Nissan,
POR-BEL), à 18'55'' ; 9. Vigouroux-Winocq
(Chevrolet, FRA), à 28'19'' ; 10. SchlesserBorsotto (Schles-Ford-Raid, FRA), à 29'37'' ;
11. Monterde-Siviero (BMW, ESP-ITA), à
31'58'' ; 12. Miller-Von Zitzewitz (Volkswagen,
USA-ALL), à 33'17'' ; 13. Servia-Alcaraz
(Schles-Ford-Raid, ESP-FRA), à 34'30'' ; 14.
Chicherit-Baumel (BMW, FRA), à 34'55'' ; 15.
Cox-Pitchford (BMW, AFS), à 36'60'' ; 16.
Gache-Garcin (Buggy, FRA), à 43'33'' ; 17.
Guinot-Kroiss (Volkswagen, FRA), à 1 h
11'05'' ; 18. Tollefsen-Evans (Bowler, NORGBR), à 1 h 16'54'' ; 19. Inocenco-Barreiros
(Mitsubishi, POR), à 1 h 17'38'' ; 20. IkemachiArakawa (Toyota, JAP), à 1 h 24'22''...
Classement général : 1. Alphand-Picard
(Mitsubishi, FRA), 50 h 56'07'' ; 2. De VilliersThorner (Volkswagen, AFS-SUE), à 22'13'' ; 3.
Roma-Magne (Mitsubishi, ESP-FRA), à 1 h
32'31'' ; 4. Peterhansel-Cottret (Mitsubishi,
FRA), à 3 h 07'55'' ; 5. Miller-Von Zitzewitz
(Volkswagen, USA-ALL), à 3 h 33'10'' ; 6.
Schlesser-Borsotto (Schles-Ford-Raid, FRA),
à 4 h 14'30'' ; 7. Sousa-Lurquin (Nissan, PORBEL), à 5 h 24'01'' ; 8. Saby-Perin (Volkswagen, FRA), à 8 h 09'47'' ; 9. MagnaldiDebron (Schles-Ford-Raid, FRA), à 8 h
26'53'' ; 10. Chicherit-Baumel (BMW, FRA), à
8 h 40'05'' ;
11. Sainz-Schulz (Volkswagen, ESP-ALL), à 9 h
47'53'' ; 12. Gache-Garcin (Buggy, FRA), à
13 h 42'36'' ; 13. Guinot-Kroiss (Volkswagen,
FRA), à 14 h 53'30'' ; 14. Saukans-Dambis
(Osc, LET), à 15 h 18'41'' ; 15. Servia-Alcaraz
Jonnier montre son nez
VAL DI FIEMME – (ITA)
PASCAL SIDOINE
CLASSEMENTS
VAL DI FIEMME –
reux, de s’entraîner à heure fixe, de
respecter un cadre précis. « Si j’ai
appris quelque chose, au contact de
Vincent (Vittoz), c’est bien celle-là. Il
m’a montré qu’il fallait s’investir personnellement dans notre discipline.
Pas seulement s’entraîner mais aussi
réfléchir souvent à tout ce qu’on peut
améliorer, essayer des nouvelles
choses, prendre des risques, pas
attendre que tout nous tombe tout
cuit dans le bec. »
Peu à peu, Jonnier a intégré l’idée
d’être là, de pouvoir avoir de vrais
résultats. « Pendant un moment, dit
Vittoz, c’est comme s’il n’acceptait
pas, inconsciemment, de pouvoir être
devant. » Aujourd’hui, il exprime de
mieux en mieux ses qualités de skater.
« C’est curieux, constate-t-il, j’ai le
gabarit d’un classiqueur, fin, menu,
mais je me sens dans mon élément en
skating. » Tout à l’heure, sur 30 km en
mass start, une distance qui lui correspond bien, il se testera en vue des
Jeux. « Dans ma tête, je me sens déjà
un peu à Turin. Ce que je voudrais, sur
cette course, c’est me glisser dans les
quinze premiers, pour montrer aux
adversaires que je suis là, pour qu’ils
ne croient quand même pas que je suis
arrivé là par hasard… »
DOMINIQUE ISSARTEL
de notre envoyée spéciale
PERCHÉS dans un hôtel, à 1 800 m
d’altitude, au pied des roches majestueuses des Dolomites, les fondeurs
français ont déjà un peu la tête ailleurs.
« Notre préparation pour les Jeux est
entamée, explique Vincent Vittoz.
La semaine prochaine, on sera en stage
à 2 400 m, au-dessus de Montgenèvre,
et on est venus loger ici pour s’habituer
progressivement aux hauteurs. »
Le 30 km libre, départ en masse, qui les
attend aujourd’hui, leur servira surtout
de repère, tout comme le 15 km libre au
programme des femmes servira d’éta-
PROGRAMME
AUJOURD’HUI. – Combiné nordique, à 9 heures, ski de fond (10 km mass start) ; à
16 heures, saut HS 134 (1re manche) ; à17 heures (2e manche). Skide fond. FEMMES. À
10 heures, 15 km libre (mass start). HOMMES. À 11 h 15, 30 km libre (mass start).
DEMAIN. – Combiné nordique, à 9 h 30, saut HS 134 ; à 15 h 35, ski de fond (7,5 km,
sprint). Ski de fond. FEMMES. À 10 h 30, relais 4 × 5 km. HOMMES. À 12 h 15, relais
4 x 10 km.
Français engagés. – Combiné nordique : Lamy-Chappuis, Lacroix. Ski de fond.
HOMMES : Vittoz, Jonnier, Rousselet, Gaillard, C. Perrillat. FEMMES : Philippot, A. Perrillat, C. Storti, Vina.
COUPE DU MONDE 2006. – Combiné nordique (après 9 épreuves) : 1. Manninen
(FIN), 664 pts ; 2. Ackermann (ALL), 462 ; 3. Moan (NOR), 446 ; 4. Tande (NOR), 387 ; 5.
Gottwald (AUT), 361 ;… 10. Lamy-Chappuis, 228 ; 41. Lacroix, 30 ; 44. Braud, 16 ;
50. Arnould, 7.
Ski de fond (après 12 épreuves). HOMMES : 1. Angerer (ALL), 485 pts ; 2. Hetland
(NOR), 455 ;3. Vittoz,353 ; 4.Lind (SUE), 331 ; 5.Rotchev (RUS), 299 ; … 29. Jonnier,
99 ;35. Rousselet, 84 ; 48. Perrillat, 57. FEMMES : 1.Björgen (NOR), 585 ; 2. Tchepalova (RUS), 460 ; 3. Kuenzel (ALL), 408 ; 4.Scott (CAN), 360 ;5. Pedersen (NOR), 338 ; …
25. Philippot, 126 ; 33. Perrillat, 86.
DÉROGATION POUR FILBRICH. – Les responsables médicaux de la FIS ont accordé au fondeur allemand Jens Filbrich, douzième de la Coupe du monde, une autorisation exceptionnelle de
« dépassement » du taux hémoglobine, après son interdiction de
départ lors de l’étape de Kuusamo, le 27 novembre. Estimant que
son taux était susceptible de varier quand il se trouve en altitude,
les médecins, qui ont refusé de délivrer une autorisation pour
SAMEDI 14 JANVIER 2006
lonnage à Karine Philippot, qui n’a pas
souhaité loger en altitude, visiblement
désireuse de savoir réellement où elle en
est.
Quant aux combinés, ils ne seront que
deux à s’élancer du long tremplin de Predazzo sur lequel Jason Lamy-Chappuis a
mis un peu de temps à trouver ses
marques, à cause de son élan plat. Dixneuvième après le premier saut d’entraînement, il s’est ensuite amélioré pour
finir avec la 5e longueur. Lui aussi a déjà
entamé sa préparation pour Turin. La
semaine dernière, il avait fait l’impasse
sur l’épreuve de Schonach, afin de souffler un peu et de retravailler quelques
bases. – D. I.
toute la saison, ont décidé de prendre en compte le fait que les JO
(10-26 février) se dérouleront à 1 800 mètres pour permettre à
Filbrich de présenter un taux hors limite. Cependant, il ne devra
pas dépasser 17,4 g/100 ml au lieu des 17 g/100 ml normalement
en vigueur. Sa dérogation court du 13 janvier au 26 février. En
revanche, elle a été refusée à sa compatriote Evi Sachenbacher,
septième de la Coupe du monde. – D. I.
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*Prix TTC, à partir de,
par personne, au départ
de Paris, avion et
transferts compris,
base chambre double,
à certaines dates, sous
réserve de disponibilité.
Conditions du circuit dans
la brochure printemps/été
2006 Circuits Nouvelles
Frontières. Taxes et
redevances susceptibles de
modifications sans préavis.
210 AGENCES EN FRANCE
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RÉSULTATS
ESSAIS F 1 (Jerez [ESP], 10-13 janvier). – Alonso (ESP, Renault), 1’18’’512 (65) ; Davidson
(GBR, Honda), 1’19’’257 (68) ; Fisichella (ITA, Renault), 1’19’’784 (49)* ; Paffett (GBR, McLarenMercedes), 1’19’’791 (47)* ; De La Rosa (ESP, McLaren-Mercedes), 1’19’’845 (36)* ; Barrichello
(BRE, Honda), 1’20’’030 (33) ; Heidfeld (ALL, BMW-Sauber), 1’20’’482 (62) ; Webber (AUS, Williams-Cosworth), 1’20’’512 (61) ; Wurz (AUT, Williams-Cosworth), 1’20’’918 (11) ; Klien (AUT,
Red Bull-Ferrari) 1’21’’631 (23).
(*) Moteur V 10 ; en italique, les voitures 2006.
Se défendant de céder à l’euphorie à
48 heures de l’ultime parcours chrono-
pense que le plus dur est fait, mais il va
falloir rester vigilant. »
Son avance permet en tout état de
cause à Alphand d’aborder sans trop
d’appréhension, aujourd’hui, la dernière grande spéciale – 254 kilomètres
– à destination de Dakar (celle de
dimanche, longue de seulement
31 kilomètres, est rarement décisive).
« Depuis mon arbre, je suis devenu
plus philosophe, confiait le pilote Mitsubishi. Je vais y aller cool et rouler
tranquille sur des pistes qu’on connaît.
Comme c’est moi qui ouvre, la stratégie sera simple : si Giniel me rattrape,
je me gare et je le suis. »
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TROPHÉE ANDROS. – C’est en leader que le pilote Kia, Yvan Muller,
abordait hier la cinquième manche du Trophée, qui se déroule en nocturne à
Lans-en-Vercors. Vous trouverez donc les résultats complets de la première
journée dans notre édition de demain. L’Alsacien doit se méfier de
Jean-Philippe Dayraut, leader virtuel au jeu des décomptes (les deux plus
mauvais résultats sont annulés).
« Ça commence
à sentir meilleur »
métré autour du lac Rose, dimanche,
Alphand, comme Picard se montraient
optimistes, mais prudents. « Après
l’étape d’aujourd’hui (d’hier), ça commence à sentir meilleur, concédait
Alphand lors d’une visite sous la tente
presse où il venait s’enquérir des résultats du super combiné couru hier à
Wengen en Suisse. Demain, j’espère
que ce sera encore mieux, mais nous
avons quand même passé le gros morceau. » « C’était une journée super
importante, soulignait son copilote. Il
règne une certaine émulation au sein
du team, c’est vrai, mais il y a déjà eu
tellement de courses perdues le dernier jour, notamment chez nous. Je
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Rouge
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BERNARD CHEVALIER
volant d’un 4 × 4 normal, tu mettais
deux jours. C’était génial et super
beau. En plus, nous n’avons pas rencontré de problème – ni plaques, ni
rotule, ni crevaison. Ça fait deux jours
qu’on ne sort pas de la voiture ! Quant
à Giniel, c’était important pour nous de
partir devant lui, de rester concentré et
de rouler à notre rythme, sans poussière. On est parti un peu stressé, mais
tout s’est bien passé. À l’arrivée, on
comptait les secondes qui nous séparaient de lui… »
Noir
Bleu
Noir
VOUS N’ALLEZ PAS le croire ! En
même temps que l’air des sommets et
la poussière de ceux qui roulaient, on a
senti passer le vent du boulet, hier
entre Labé et Tambacounda. La faute à
un capteur qui, la veille, avait déjà
sérieusement coupé notre élan. Capteur, comme capricieux : ces petits
machins là, quand ils finissent par bouger sous l’effet des chocs, ils boudent.
Et avec une étape marathon à Labé,
donc sans assistance, on n’a pas eu le
temps de potasser la question avec
ceux du camion de course pour qui la
nuit avait été trop courte.
Au départ hier, le temps de saluer Stéphane Peterhansel, s’élançant derrière
nous après ses misères de la veille,
nous partîmes le cœur plein d’espoir.
Si la Guinée vient de célébrer le Tabaski, c’est-à-dire la fête de l’Aïd, le toutLabé s’était quand même donné rendez-vous pour la grand-messe du
Dakar. Dans le premier col de la journée, c’était comme l’Alpe d’Huez un
jour de Tour, et la foule en liesse a eu le
temps de nous voir passer, à peine plus
vite qu’un routier sprinteur en montagne, car notre capteur faisait déjà un
caprice. Après 25 bornes sur le petit
braquet, on a vu passer « Peter » parti
dix minutes après nous. Au moins ça
nous faisait plaisir de le voir autrement
qu’au bivouac.
Au kilomètre 97, comme pour des
mauvais payeurs, le capteur nous a
coupé le jus. Pendant que René, avec
un mécano local aussitôt sorti du bois,
auscultait le dessous de la voiture, j’ai
contemplé les crêtes du Fouta Djalon
pour conjurer un nouvel abandon à la
veille d’arriver à Dakar, ou pour m’y
préparer : je ne sais plus.
Je me suis demandé pourquoi René
Caillé, en route pour Tombouctou,
était passé par ici, dans cette montagne où la SPA n’oserait pas lâcher
une chèvre, mais où l’on envoie sans
scrupule des autos et des motos. Peutêtre pour s’y tailler, dans le bois d’un
fromager, la pirogue avec laquelle il
remonta le Niger jusqu’à la Cité interdite ?
Quel bel arbre, en tout cas, avec le drapé gris clair de son tronc et sa cime tout
en fleurs. Mais bon, notre galère, on ne
va pas vous en faire tout un fromager.
Notre camion de course nous a rejoints
juste au moment où deux vénérables
vieillards sortaient à leur tour des taillis avec d’antiques pétoires à l’épaule.
Devant ces observateurs silencieux,
car notre système de traduction était
aussi en panne, j’ai prié pour qu’on
prenne la poudre... d’escopette.
Et le miracle s’est accompli. Le nouveau capteur a condescendu à faire
redémarrer l’auto. On a filé après une
heure trente d’arrêt. Quatre kilomètres
plus loin, elle était à nouveau prise de
hoquets. P’tit Jésus, j’en veux plus.
Kilomètre 113, au sortir d’un gué, nous
voilà de nouveau à pied, sous le
cagnard. On guette le camion. Le voilà.
On l’aime ce gros Mercedes no 534.
Christian Lambert, Michel Plateau et
Tino Giozzet se jettent sur notre pathfinder. Doctement, Christian annonce :
« On va faire ça comme à l’atelier,
alors je mets mes lunettes. » Car le
maudit capteur doit être réglé au millimètre pour faire son office. Au bout
d’une heure, enfin, le V 6 donne de la
voix. Je dois écourter une conversation
animée avec Abdullaye, paré d’un
maillot de foot portant le no 26. Son
copain, lui, est seulement supporter.
Son tee-shirt proclame : « I support
Iraq, I love Saddam. »
Ça y est, on repart. Dix minutes plus
tard, on traverse en diagonale le terrain de foot d’Abdu, d’un point de corner à l’autre. Ici la pelouse ne risque
rien, c’est du sable. Il ne reste plus qu’à
foncer vers Tambacounda sur une
piste infernale, chargée de rochers
comme le cours d’un torrent. On
dégringole dans les éboulis jusqu’à la
nuit, jusqu’au gyrophare du contrôle
d’arrivée, jusqu’à la délivrance. Je
n’ose pas penser que Dakar est à nouveau au bout de la route. Je n’ose plus
penser du tout. Sauf à écrire. Tout de
même !
pilote Sud-Africain Giniel De Villiers,
2e à 20’ 31’’ au départ de Labé en Guinée. Or non seulement l’ancien skieur
n’enregistrait aucun pépin technique,
en dépit d’une frayeur lors d’un passage de gué quelque peu brutal (avant
de la voiture légèrement enfoncé) vers
le kilomètre 230, mais de plus, il
s’offrait le luxe de signer le scratch
(deuxième d’affilée) et de repousser le
Race Touareg de son adversaire à
22’13’’. « On avait un peu le feu aux
fesses, racontait un Alphand souriant
et détendu. En pilotage, c’était peutêtre la plus dure des spéciales. Pendant 80 kilomètres notamment, c’était
du trial dans la montagne, avec des
cailloux et du franchissement. Au
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AUTO-MOTO DAKAR
Samedi 14 janvier 2006
Du meilleur au pire
L’enthousiasme provoqué par le passage du rallye en Guinée a débouché sur la mort d’un enfant, heurté par une voiture.
La 13e étape, entre Labé
et Tambacounda, a vu la
mort d’un petit Guinéen
de dix ans, renversé par
le véhicule d’un équipage
letton qui a décidé de se
retirer de la course.
La motarde Ludivine Puy
a été accidentée en
voulant éviter un autre
enfant qui traversait la
piste. Alphand a conforté
son avance au
classement général et
Sala a gagné la première
spéciale de sa carrière.
CLASSEMENTS
13e étape (Labé [GUI] - Tambacounda [SEN], 567 km dont 348 km de spéciale).
AUTOS
1. Alphand-Picard (Mitsubishi), 4 h 30’15’’
2. Sainz-Schulz (ESP-ALL, VW), à 0’50’’
3. De Villiers-Thorner (AFS-SUE, VW), à 1’42’’
Général
1. Alphand-Picard, 50 h 56’7’’
2. De Villiers-Thorner, à 22’13’’
3. Roma-Magne (ESP, Mitsubishi), à 1 h 32’31’’
MOTOS
1. Sala (ITA, KTM), 5 h 3’49’’
2. Street (USA, KTM), à 1’42’’
3. Despres (KTM), à 3’12’’
Général
1. Coma (ESP, KTM), 52 h 9’45’’
2. Despres, à 31’16’’
3. Sala, à 1 h 40’40’’
Tambacounda - Dakar (SEN)
14e étape
TAMBACOUNDA – (SEN)
de notre envoyé spécial
Malaga
Portimao
Nador
634 km
TOTAL
Er-Rachidia
Ouarzazate
Liaison
Spéciale
Liaison
107 km 254 km 273 km
Tan Tan
1re moto
1re auto
TAMBACOUNDA. - Le décès d’un enfant de dix ans hier est venu rappeler combien il était difficile de concilier sécurité et popularité du
Dakar lors du passage des concurrents (ici Cyril Despres).
(Photo Jérôme Prévost)
''
Je n’aime pas le mot
fatalité, mais je ne peux
pas en trouver d’autre
(Roger Kalmanovitz,
responsable
de la sécurité)
''
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LE PARCOURS DU JOUR
Atâr
L’arrivée sur les bords du Lac rose se profile pour les
concurrents encore en lice. Cette avant-dernière
spéciale fait la part belle à la navigation, avec de
nombreux changements de direction sur des routes
plutôt roulantes.
Nouakchott
Kiffa
Dakar
Kayes
Tambacounda
Bamako
Labéé
CP1
Arrrivée
CP2
Da
Terre
Latérite
trole
CP1 Controle
de passage
Départ Tambacoun
nda
Rouge
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sonnes tuées sur le Dakar depuis 1979,
dont sept enfants.
Ces tristes moments rejetèrent
l’aspect sportif de la journée au deuxième plan. L’enseignement essentiel
en fut la maîtrise de Luc Alphand qui,
malgré la pression exercée par la VW
de Giniel de Villiers, porta son avance à
22’13’’ sur le Sud-Africain au classement général et n’a plus que deux spéciales, de 254 km aujourd’hui et de
31 km demain, pour assurer son premier succès au Dakar.
À moto, Giovanni Sala, une des
gueules du rallye, signa sa première
victoire d’étape, Marc Coma restant
leader avec 31’16’’ d’avance sur Cyril
Despres. Aujourd’hui, une manifestation en l’honneur de Fabrizio Meoni
sera organisée sur la liaison vers
Dakar. De quoi corser un peu plus
l’éprouvant cocktail de joies et de tristesses qu’aura suscité ce Dakar 2006.
15h 45
17h 35
Bleu
Bleu
Du côté des organisateurs, la consternation régnait hier. « Les autorités guinéennes avaient fait le nécessaire en
matière de sécurité, assurait Roger
Kalmanovitz, directeur des relations
extérieures et responsable de la sécurité du rallye. Elles étaient conscientes
de l’engouement qu’allait susciter le
passage du rallye et les risques encourus. La Guinée est LE pays où il y a le
plus de spectateurs. Avant de donner
le départ, nous avons attendu que les
forces de police contrôlent la situation.
J’ai été en contact avec les sept
ministres guinéens présents hier. Il n’y
a pas de ressentiment contre le rallye.
Je n’aime pas le mot fatalité, mais je ne
peux pas en trouver d’autre. »
Étienne Lavigne, directeur du rallye,
rappela de son côté qu’un « très gros
travail de prévention avait été effectué
en amont auprès des populations des
pays traversés ». Le décès du petit
Diallo porte à 46 le nombre de per-
Arrivé
vée
é
8 h40 11h40
10h30 13h30
Jaune
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Rouge
ment assez maîtrisée pour que le premier départ soit donné peu avant
8 heures. Les événements se précipitèrent alors.
Parti en quatrième position, le Brésilien Jean De Azevedo, septième au
général, s’élança avec tant de fougue
qu’il chuta dans une saignée après
avoir parcouru moins d’un kilomètre et
abandonna, victime d’une fracture
bénigne au niveau du fessier. L’hélicoptère Direction de course venait
hanche droite soit touchée, et traumatisme crânien bénin sans perte de
connaissance.
Le pire restait à venir. On apprit un peu
plus tard qu’un enfant traversant la
piste avait été heurté par le prototype
4 × 4 OSC de l’équipage letton Saukans-Dambis. Hier soir, les circonstances de l’accident restaient mal définies, l’endroit, au km 26 de la spéciale,
étant décrit par les occupants d’un
hélicoptère survolant les lieux à cet
instant comme « une piste montante,
large, avec une bonne visibilité » et en
dehors d’un village, donc dans une
zone où la vitesse n’était pas limitée.
Selon un membre de l’organisation
présent sur les lieux, « des militaires
étaient là depuis 4 heures du matin
pour assurer l’ordre et s’excusaient
presque de n’avoir pu empêcher l’accident ». Boubacar Diallo décéda dans
l’hélicoptère qui l’emmenait avec son
père vers l’hôpital de Labé.
Départ
Dé
ép
Arrivé
vée
é
6 h50
8 h40
(heure franç
nçaise,
ça heure locale enlever 1 heure)
Zouérat
juste de décoller
qu ’ u n e a l a r m e
retentit : la moto
no 30 avait été victime d’un accident
au km 16. La vue
de Ludivine Puy,
allongée en travers
de la piste, ses cheveux blonds souillés de latéri te
rouge, avait de
quoi glacer le sang.
« Un petit gamin a voulu traverser la
piste, raconta-t-elle plus tard au centre
médical du bivouac de Tambacounda.
En me voyant arriver, il s’est figé au
milieu de la route, ne sachant s’il
devait aller à droite ou à gauche. Moi,
j’ai choisi la droite. Mais il y avait une
saignée dans laquelle je suis tombée. » Vision impressionnante mais
bilan tout de même rassurant : fracture
du bassin sans que l’articulation de la
Départ
Dé
ép
Noir
Bleu
Noir
LE SOUS-PRÉFET de Termessé, la
dernière localité guinéenne importante avant le passage au Sénégal,
avait belle allure avec son costume
beige sans chemise et l’écharpe de ses
fonctions, verte, jaune et rouge, barrée
de la mention « S.P.-Termessé ». Ses
mots d’accueil au CP 1, situé au
km 209 de la spéciale Labé-Tambacounda, furent chaleureux : « Vous
avez fait une bonne traversée ? Oui ?
Dieu merci ! Dieu merci ! » De prime
abord, ce mot de « traversée » fit
sourire. A posteriori, il prit une
connotation sinistre. Car c’est en traversant la piste sans prévenir que
deux enfants furent impliqués de
façon dramatique, l’un, le petit
Boubacar Diallo, âgé de dix ans, y
laissant la vie, l’autre provoquant
la chute de Ludivine Puy, une des
huit motardes engagées dans ce
Dakar.
La journée avait pourtant commencé
de façon joyeuse, avec ces centaines
de spectateurs se précipitant, à pied, à
vélo, à moto vers la ligne de départ,
située à proximité de Labé, et s’alignant le long de la piste. Joyeuse mais
en même temps inquiétante, comme le
signalait par radio un commissaire du
CH de départ à David Castéra, directeur sportif du rallye : « On ne peut pas
envoyer les motos comme ça, il y a trop
de monde. » L’organisation ayant
demandé des renforts aux autorités
guinéennes, la situation parut finale-
Lisbonne
ANDRÉ-JACQUES DEREIX