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Bleu Rouge Noir Jaune DROGBA L’AFRICAIN À quelques jours du début de la Coupe d’Afrique des nations de football, en Égypte, Didier Drogba l’Ivoirien, parle de son pays, de ses racines. Et au Cap, en Afrique du Sud, Ndaye Mulamba, vainqueur de la CAN 74 avec le Zaïre, raconte son dramatique exil. (Photo Jean-Marc Pochat) AUJOURD’HUI LE MAGAZINE 1 TENNIS RUGBY MAURESMO ET PIERCE D’ATTAQUE BIARRITZ RÉUSSIT LE GROS COUP (Pages 14 et 15 et notre éditorial page 2) Satisfaites de leur préparation hivernale, les deux meilleures joueuses françaises vont aborder sereinement, à partir de lundi, l’Open d’Australie, le tournoi du Grand Chelem qui leur réussit le mieux. (Pages 12 et 13) M 00103 - 114 - F: 1,80 E Samedi 14 janvier 2006 LE QUOTIDIEN DU SPORT ET DE L’AUTOMOBILE * 60e ANNÉE - No 18 829 - 1,80 3:HIKKLA=XUV]UZ:?a@l@b@e@k; France métropolitaine APRÈS LYON, LE BOUCHON AUTO-MOTO Derrière Lyon, intouchable leader de L 1, neuf équipes se tiennent en quatre points et visent la deuxième place qualificative en Ligue des champions. Pour la 22e journée, ce soir (20 heures), Monaco reçoit l’actuel deuxième, Bordeaux, et Auxerre, Lens. (Pages 2 à 8) (Photo Jérôme Prévost) ALPHAND TOUT SCHUSS VERS DAKAR (Pages 19 et 20) ADEBAYOR À ARSENAL : C’EST FAIT (Page 10) Si l’attaque bordelaise menée par Lilian Laslandes (à gauche) – ici épaule contre épaule avec le Monégasque Akis Zikos – avait trouvé la faille au match aller (1-0), ce soir à Louis-II, Monaco va présenter un tout autre visage avec la paire italienne Vieri-Di Vaio à la pointe de l’attaque. (Photo Stéphane Mantey) BASKET MONDIAL : LES BLEUS VONT ÊTRE FIXÉS (Page 17) Tous les samedis et dimanches, dès 19h00... La Grande Édition Week-end. Résultats, résumés, réactions et analyses au rythme de l'actualité sportive. Les experts de l’info sportive sont sur L’ÉQUIPE TV. Disponible sur , le Câble, par ADSL et sur www.lequipe.fr L’ÉQUIPE samedi : ALLEMAGNE, 2,05 ; ANTILLES, LA RÉUNION, 1,3 ; AUTRICHE, 2 ; BELGIQUE, 3 ; ESPAGNE, 3,75 ; GRÈCE, 1,95 ; ITALIE, 3,65 ; LUXEMBOURG, 3 ; PAYS-BAS, 2 ; PORTUGAL CONT., 1,8 . Bleu Rouge Noir Jaune Rouge (Page 18) Bleu BAILLY REVIENT FORT Jaune Rouge Jaune (Photo Michaela Rehle - Reuters) Noir Bleu Noir BIATHLON 2 Bleu Rouge Noir Jaune FOOTBALL LIGUE 1 (22 journée) LE DESSIN e MONACO - BORDEAUX Monaco à la relance Forte de son attaque Vieri-Di Vaio, l’ASM cherche un nouvel équilibre. MONACO – de notre envoyé spécial L’ÉDITO AUSTRALIE, TERRE PROMISE P Pression accrue sur Guidolin SAUF BOBO de dernière minute, Christian Vieri, pas qualifié pour affronter Strasbourg, sera titulaire face à Bordeaux. L’Italien se dit prêt physiquement et s’est entraîné chaque jour depuis son arrivée, mardi. Francesco Guidolin ne voit aucune raison de patienter plus longtemps même si son attaquant n’a pris part qu’à deux séances collectives. « Il a envie de jouer, il est au point physiquement, je pense qu’on n’a pas besoin d’attendre », estime l’entraîneur de l’ASM. « Toutes les conditions sont réunies pour que Vieri soit performant, qu’il puisse se relancer et retrouver le goût du but. » Comment intégrer au plus vite l’ancien meilleur buteur de la Liga et de la Serie A ? La question a intrigué quelques joueurs, ces derniers jours. Depuis trois mois, Guidolin a utilisé le plus souvent un 4-2-3-1 avec trois milieux offensifs et une seule pointe (Adebayor ou Chevanton). Lors de ses deux premiers matches avec Monaco, ses besoins et fait une croix sur Adebayor (voir page 10). Même si le départ d’Evra affaiblit nettement son flanc gauche, même si un black-out entoure l’état de santé de Roma (*), l’entraîneur de l’ASM a été gâté depuis les fêtes avec son nouveau duo italien en attaque en attendant deux autres renforts (un latéral gauche et un milieu défensif). Lui aussi hérite donc d’une pression accrue, d’autant qu’il va sans doute être obligé de modifier son schéma tactique pour intégrer au mieux Vieri. « Je ne me suis pas encore mis à l’italien, sourit Camel Meriem, mais il va peut-être falloir ! » Mais Guidolin s’agace des remarques sur la coloration vert-blanc-rouge de son effectif. « Je ne m’occupe pas des passeports ni de la couleur de peau de mes joueurs, lâche-t-il. Je m’intéresse d’abord aux qualités des joueurs et à leur person- nalité. Et je veux de la solidarité et de l’humilité. » Adebayor ne remplissait visiblement pas ces critères. STÉPHANE KOHLER (*) Touché aux adducteurs à la mi-août puis opéré d’une hernie inguinale début décembre, il ne souhaite pas communiquer sur sa santé, et interdit au club de le faire. « Je sais ce qu’il a, mais je ne peux rien dire, expliquait Guidolin, hier. J’espère qu’il rejouera cette saison. » BORDEAUX Marco Di Vaio était ce seul attaquant. Guidolin estime que ce dernier est un « deuxième attaquant », très complémentaire de Vieri, plus axial (ils ont porté ensemble le maillot de la sélection italienne à quatre reprises – la dernière fois contre la Bulgarie, à l’Euro 2004 – et Vieri a marqué une fois). La logique serait donc qu’il les associe dans un 4-4-2, avec Di Vaio légèrement décroché. Meriem serait alors amené à perdre son poste de meneur axial et à glisser sur un côté, sans doute le droit, au détriment de Plasil. « Ça ne me pose pas de problème de prendre un couloir, dit Meriem, j’en ai déjà discuté avec le coach. J’ai surtout hâte de jouer avec Vieri, qui peut faire la différence à lui tout seul. Et provoquer des brèches ou monopoliser l’attention de l’adversaire. » Guidolin pourrait aussi laisser Meriem dans l’axe, dans un 3-2-3-2 plus audacieux mais sans grand vécu. – S. K. Même pas peur La première apparition de Vieri n’affole pas la meilleure défense (11 buts encaissés) de L 1. BORDEAUX – de notre envoyé spécial CHRISTIAN VIERI, l’homme aux 131 buts en 222 matches de Serie A italienne, titulaire pour la première fois depuis son tonitruant transfert à Monaco ? La nouvelle n’a pas suscité d’émotion particulière dans les rangs bordelais, qui ont contracté une assurance tous risques. En onze déplacements, les coéquipiers d’Ulrich Ramé n’ont encaissé que sept buts. « Il va falloir faire attention, reconnaît Ricardo, l’entraîneur bordelais. Vieri va forcément avoir envie de prouver quelque chose et il sera euphorique, comme tout joueur qui débute dans une nouvelle équipe. Mais ce n’est pas une raison pour envisager un dispositif spécial. Nous allons garder notre organisation. » C’est-à-dire sa classique défense à quatre, le socle immuable de l’équipe la moins perméable de L 1 (11 buts concédés en 21 matches). « On n’a pas l’habitude de se focaliser sur un joueur parce qu’il a un grand nom, confirme David Jemmali. Ce qui importe, c’est de se concentrer sur la façon dont Bordeaux va aborder cette rencontre. » « On part un peu dans l’inconnu face à un joueur qui n’a encore jamais évolué en France, admet Rio Mavuba, mais on connaît les caractéristiques de Vieri, sa présence physique notamment. On sait qu’il va beaucoup bouger autour de Di Vaio. On va en parler mais comme on parle des caractéristiques de l’adversaire avant chaque match, pas plus. Oui, il va falloir surveiller Vieri de près, mais sa présence n’a rien d’inquiétant. » Passé par Sienne (en 2003-2004), Fernando a gardé le souvenir de Vieri : « Je sais de quoi il est capable. Il est très dangereux devant le but et il est bon de la tête. Il va falloir boucher les couloirs pour éviter qu’on lui adresse de trop bons centres. » « Sa présence sera l’attraction de la soirée, poursuit Bruno Cheyrou. J’espère qu’il ne sera pas encore à son maximum. Nos défenseurs auront, de toute façon, à cœur de montrer qu’ils peuvent maîtriser un tel joueur. » « Vieri, Monaco ? On va leur rentrer dedans, prévient justement Franck Jurietti, car l’objectif est de gagner face à un concurrent direct. Même si nous savons que l’apport d’un joueur de ce calibre peut booster les Monégasques. » Preuve que les Bordelais n’ont aucune appréhension, David Jemmali est persuadé que « la présence de Vieri donnera, à ceux qui seront sur le terrain, l’impression de disputer un match de Coupe d’Europe ». Pour être sûr d’en retrouver les senteurs la saison prochaine, Bordeaux a choisi de tripler ses chances : Championnat, Coupe de France et Coupe de la Ligue. Une seule autre équipe de L 1 est dans ce cas (*) : Monaco, qui peut aussi prétendre remporter la Coupe de l’UEFA. Pour laquelle Christian Vieri et Marco Di Vaio sont d’ailleurs qualifiés. ÉRIC CHAMPEL (*) Ajaccio est aussi qualifié en Coupe de la Ligue et en Coupe de France mais est dix-neuvième de la L 1. AUXERRE - LENS La belle série de Cool LA MÉTÉO 4 1 6 6 10 9 Cherbourg 6 4 Lee Havre 5 1 Le gardien auxerrois va disputer son 273e match d’affilée en L 1 et égaler le record de Dominique Baratelli. avec Lillle FFootball b ll (LL 1) 1),) reç eçoit ço Sochaaux 2 -4 Cré réteil 1 7 Na -4 FFoootball b ll (LL 2), 2) Nancy Laval av 3 tball b ll (LL 1) 1), reeçoit eço ç Le Havre FFoootball Fo b ll (L FFootball (L 2) 2), Le Mans M s reç eçoit Lyon eçoi Strasbou ra urg rereç eçoit eç çoiti Gren ço Grenoble Grenob Grenobl GGre FFoootball b ll (LL 1) 1), FFoottball b ll (LL 1), 1) 5 Auxerre reç eçoit ço ACC Ajaccio - 1 FFootball reç eçoit çooi Metz 6 b ll (L L 1) 1), Naaantes ntes tes 5 N reç eçoit ço Lens ens FFootball ootball otball ballll (L (L 1) 1),)), reç eçoit çoit Nice Ni Bres Brest 5 -3 Bordeaux 6 6 ClermontClermo Ferrand 3 -3 6 4 9 6 5 1 3 -4 Grenoble Roddez Biarritz iarritz To Tooulo uloousee Ruggby (C RRugby (Coupe d’Europe), e reç eçoit ço Wasp (ANG) Le temps cet après-midi : du soleil sur la partie ouest du territoire, du brouillard persistant sur une ligne Le Havre-Biarritz. Sur le Languedoc-Roussillon, le vent marin apportera quelques précipitations. Lyon 7 1 12 3 Moontpell ntpellier 10 3 Maarseille Moonaco FFootball bballll (LL 1), 1) reç eçoit çoit Bordeaux ço Ajacc a cio 11 3 LA QUESTION D’HIER Michael Schumacher a-t-il encore les moyens de rivaliser avec la jeune génération des pilotes de F 1 ? OUI ............................................................................................. 63 % NON ........................................................................................... 37 % (nombre de votants : 52 623) Selon le résultat de vos votes sur lequipe.fr et par SMS. LES RECORDS SONT FAITS pour être battus, pas pour passer inaperçus. C’est pourtant ce qui pendait aux gants de Fabien Cool, qui égale aujourd’hui la performance établie en 1977 par Dominique Baratelli : 273 matches d’affilée en Ligue 1. « Je rejoins qui ? À vrai dire, c’est une chose à laquelle je n’ai jamais fait attention. Si les journalistes ne m’en avaient pas parlé, je ne l’aurais jamais su. C’est surtout la preuve que j’ai eu beaucoup de chance d’être épargné par les blessures, grâce à une hygiène de vie correcte. Le poste y fait beaucoup. » Le club aussi. Fabien Cool a profité d’un cheminement bien établi à l’AJA : la doublure attend patiemment que le titulaire s’efface pour devenir numéro 1. Il a également bénéficié d’une opportunité : en 1998, Lionel Charbonnier, tout frais champion du monde, quitte Auxerre pour les Glasgow Rangers. À presque vingt-six ans, Fabien Cool devient titulaire alors qu’il est sur le point d’être prêté à Lorient (qui accède à la D 1). L’AJA dans les temps Il ne bougera jamais de sa cage. Aucune blessure grave, seulement des bouts de matches concédés à Ronan Le Crom puis à Sébastien Hamel. Installé à vie ? « J’ai eu d’autres propositions intéressantes, mais je me suis toujours senti bien à Auxerre. Il faut savoir si on fait une carrière pour se prémunir financièrement ou par passion. Mais tout va tellement vite dans ce métier qu’on ne peut rien prévoir. » Fabien Cool arrivera en fin de contrat Rouge Rouge Jaune Jour J pour Vieri Modesto. Le club a beaucoup d’ambition, et ce mercato prouve qu’il veut retrouver son standing de ces dernières saisons. » Pendant trois mois, Guidolin a tenté de modeler à sa manière un effectif qu’il n’avait pas choisi, avec une certaine réussite sur le plan des résultats. Son 4-2-3-1 fonctionnait très bien à domicile, beaucoup moins à l’extérieur. Il a rapidement fait part à ses dirigeants de Bleu bourg, glisse Warmuz. L’équilibre d’une équipe reste très fragile. Des joueurs sont partis, d’autres arrivent. À nous de trouver très vite les solutions. » Les signatures de Di Vaio et Vieri renforcent le degré d’exigence et les dirigeants ont rappelé ces derniers jours l’importance d’une qualification en Ligue des champions. « On est toujours en course, assure François Jaune Conscients d’avoir laissé passer mercredi une opportunité de recoller au podium (défaites de Lens, Auxerre et Marseille), les Monégasques abordent une quinzaine décisive en L 1 : Bordeaux, Lens (à l’extérieur) puis Lyon. « Avant la trêve, je suis persuadé qu’on aurait battu Auxerre et Stras- LA TURBIE. – Même s’il n’a participé qu’à deux séances collectives, Christian Vieri (au centre) se dit prêt physiquement à intégrer l’attaque monégasque. Un renfort de poids qui ne trouble pas outre mesure la défense girondine. (Photo Pascal Deschamps/L’Équipe) Noir Bleu Noir OUR elles, c’est en Australie que tout a vraiment commencé, et c’est en Australie que tout recommence vraiment. En 1995, Mary Pierce, qui avait alors vingt ans, s’y était adjugé son premier tournoi du Grand Chelem en battant Arantxa Sanchez-Vicario. En 1999, au même âge, Amélie Mauresmo y avait disputé la première grande finale de sa carrière, battue par Martina Hingis. Depuis, elles ont fait leur chemin, pas si mal, mais jamais aussi bien que là-bas. Et depuis, chaque année, on espère les retrouver au sommet sur les courts de Melbourne. De Mary Pierce, on attend beaucoup. Après une époustouflante saison 2005 (victoires à San Diego et à Moscou, finales à Roland-Garros, à l’US Open et au Masters de Los Angeles), elle peut rêver – et nous avec – à la place de numéro 1 mondiale. D’Amélie Mauresmo, on attend toujours plus. Après une magnifique saison 2005 (victoires à Anvers, Rome, Philadelphie et au Masters de Los Angeles), elle doit encore emporter le succès en Grand Chelem qui manque toujours à son palmarès. Ces deux championnes nous ouvrent l’appétit. À quelques semaines des Jeux Olympiques d’hiver de Turin (11-26 février), Amélie Mauresmo (tête de série no 3) et Mary Pierce (tête de série no 5) nous offrent la perspective d’un été précoce, elles qui avaient déjà ensoleillé novembre avec leur superbe finale du Masters. Longtemps, on a cru que la trajectoire de ces deux étoiles ne se croiserait pas et voici qu’elles s’unissent pour donner au tennis français – en attendant que Richard Gasquet et Gaël Monfils tiennent toutes leurs promesses – un duo passionnant, des duels palpitants. On rétorquera avec raison que le tennis moderne peut réserver des surprises et qu’il n’est pas très sportif de sous-estimer la Chinoise Sun Tian Tian et l’Australienne Nicole Pratt, adversaires désignées des Françaises au premier tour. Mais c’est plus fort que nous, on se régale par avance de la possible demi-finale australienne entre nos deux héroïnes et, si cette aventure jumelle devait tourner court, on se consolerait en songeant que le printemps finira bien par revenir et, avec lui, Roland-Garros (29 mai-11 juin). SUR LEUR TRADITIONNEL champ de pommes de terre de Louis-II, les Monégasques ont joué « comme des patates », mercredi, contre Strasbourg (1-1). C’est en tout cas ce que dit Guillaume Warmuz. Akis Zikos le confirme : « C’était un cauchemar. Les onze joueurs ont été nuls. Personnellement, je ne me souviens pas d’un match aussi mauvais depuis que je joue à Monaco. » Les Monégasques ont réussi à sauver un point de cette piteuse prestation mais n’ont pas dû rassurer leur nouveau coéquipier, Christian Vieri, qui débutera ce soir (voir par ailleurs). Monaco avait pourtant ouvert le score, comme à Auxerre (1-2). « On manque de confiance, poursuit Zikos. Psychologiquement, nous ne sommes pas bien. » Le dernier trimestre 2005 avait donné une impression contraire, au moins à domicile, où les Monégasques enchaînèrent neuf succès d’affilée. Le mercato et pas mal d’effervescence autour du club sont venus perturber cet élan. Le départ de Patrice Evra à Manchester United prive le groupe d’un de ses leaders. L’incertitude qui entoure l’identité de son remplaçant, la gestion du cas Adebayor, les indisponibilités de Roma ou Chevanton, les arrivées de Di Vaio et Vieri sont d’autres paramètres à prendre en compte. Contrairement aux saisons passées, où Deschamps retouchait très peu son effectif, Monaco est le grand animateur de ce mercato d’hiver. Et quand le calendrier oblige à remplacer les séances tactiques par des décrassages, il n’est pas évident et immédiat de gagner au change. « C’est difficile de changer beaucoup de choses à cette période, reconnaît Zikos. On a longtemps attendu un attaquant cet été, il en arrive deux cet hiver. Mais il est clair qu’on avait besoin de quelque chose de différent devant. » en juin 2007. Il est seulement le quatrième gardien de l’AJA au sein de l’élite (après Bats, Martini et Charbonnier). Le premier à ne jamais avoir été appelé en équipe de France : « Ça n’a jamais été un regret. Depuis que je joue à Auxerre, il y a toujours eu beaucoup de gardiens de grande valeur en sélection, je n’ai aucune prétention. J’essaie simplement de m’inspirer des meilleurs. » Cette saison il a aussi dû s’adapter. Sous Roux, les Auxerrois avaient interdiction de lui adresser des passes en retrait. Désormais, son jeu au pied est sollicité, et il a le droit de sortir de ses six mètres. « Pour l’instant, ça tend à être pas trop mal sur le plan personnel, comme au niveau collectif », juget-il. Auxerre est dans les temps de la saison dernière, durant laquelle elle avait fini par s’écrouler sous le double effet de la fatigue et de la justesse de son effectif : « J’espère que tout le monde s’accrochera. Beaucoup de joueurs arrivent en fin de contrat, ils vont sans doute s’interroger sur leur avenir et j’espère qu’ils ne vont pas être trop perturbés. Ce qui m’inquiète un peu, c’est le long terme, dans cinq ou dix ans. Quand on voit les fins de contrat se profiler, les joueurs prêtés, on peut s’inquiéter. » Comme ses coéquipiers, Fabien Cool digère mal la tournure prise par le mercato auxerrois (départs de Benjani et Diaby, aucune arrivée). Il le dit mais n’envisage pas d’aller s’en émouvoir auprès de ses dirigeants : « À Auxerre, on nous a toujours fait comprendre qu’on n’était que des joueurs. On doit tout faire pour être les meilleurs dans notre rôle, mais s’y maintenir strictement. » Ce soir, le gardien ne veut pas réinventer le mode de vie auxerrois, il se préoccupe peu du record qu’il battra dans une semaine à Lyon. Il combat un des plus douloureux souvenirs de sa carrière, quand Lens avait gâché sa 299e apparition en L 1 par un cinglant 0-7 : « Ce résultat deviendra peut-être un jour anecdotique, mais c’est encore loin d’être le cas. » RÉGIS DUPONT « J’espère qu’ils sont vexés » FRANCIS GILLOT, l’entraîneur lensois, n’a pas apprécié l’attitude de ses joueurs face à Nancy (1-2) et espère une réaction. Hier matin, il a visionné la cassette du derniermatch des siens àBollaertcontre Nancyet, pour la premièrefois de la saison, ses joueurs,coupables degraveserreurs, l’ont déçu. Dans les vestiaires de La Gaillette, le centre d’entraînement du club nordiste, la mise au point a été assez virulente. « QUEL BILAN TIREZ-VOUS, à froid, de cette première défaite à domicile de la saison en L 1, contre Nancy ? – On n’a pas été bons. Ce sont des choses qui arrivent, mais on n’a pas le droit de commettre autant d’erreurs individuelles. Face à Nancy, ces erreurs nous ont tués. – Comment expliquer que les joueurs les plus réguliers aient commis autant de maladresses ? – C’est un peu ce qui me dérange car ils n’en ont pas l’habitude. Sur le premier but, il y a un manque de communication entre Itandje et Demont. Sur le second, Hilton commet une grosse faute et Coulibaly, ensuite, ne met pas Zerka hors PAGE 2 jeu, comme il en avait la possibilité. Toutes ces erreurs se paient cash au haut niveau. – Après le match, étiez-vous en colère ou aviez-vous senti ce qui allait se passer ? – Je n’ai rien senti venir. Simplement, nous n’avons pas su prendre le match comme il le fallait. Il y a eu trop de passivité. Par moments, j’ai vu ressurgir les vieux démons de la saison passée, quand nous étions en réaction plutôt qu’en action. Mais pour moi, cela reste quand même un accident. – Un accident toutes les vingt journées, ce n’est pas très grave… – Non, mais c’est embêtant. C’est pourquoi j’ai eu une grosse discussion (hier après-midi) avec les joueurs. J’ai regardé le matin la cassette du match et j’avais plein de choses à leur dire. En priorité ! – Vous leur avez parlé de votre grosse difficulté à rencontrer les équipes aux défenses renforcées ? – Nous avons peut-être un surplus de motivation contre les grandes équipes comme Paris ou Marseille. Mais si on veut aller au bout de notre aven- ture, il faut être motivé de la même façon contre toutes les équipes. Une victoire contre Nancy, ça vaut trois points, comme contre Lyon ou Paris. Alors j’attends de mon équipe qu’elle soit plus régulière, plus concentrée et plus motivée. – Avez-vous noté un excès de confiance de leur part ? – J’espère que non. Mais il est difficile d’être dans leur tête ou dans leur ventre. Cela dit, extérieurement, je n’ai pas noté un manque de motivation. Les prochains matches me diront si je me suis trompé ! – Êtes-vous déçu de ne pas trouver un relais, un porte-voix sur le terrain ? – C’est difficile de trouver quelqu’un qui puisse assumer cette fonction. Face à Nancy, à part Pierre-Alain Frau et Seydou Keita, personne n’était dedans. – Cette défaite a-t-elle vexé vos joueurs ? – Je l’espère ! Encore une fois, si on veut aller loin, il va falloir se mettre à gagner beaucoup plus de matches à l’extérieur. – Votre prochain déplacement vous envoie à Auxerre, une formation que vous avez étrillée (7-0) à l’aller. Le contexte va être assez particulier… – … Si mes joueurs ne savent pas qu’il va y avoir un esprit de revanche de la part des Auxerrois, c’est à désespérer de tout. Je ne suis même pas sûr que je vais leur en parler. S’ils ne comprennent pas ça, ils ne comprendront jamais rien au film. – Allez-vous procéder à des changements ? – Sûrement ! Déjà, Alou Diarra est un peu malade. Ensuite, il y a des garçons qui ont besoin de jouer. Alors, oui, il y aura des retouches. Si je m’en tenais à l’analyse du match contre Nancy, je pourrais faire au moins neuf changements. Maintenant, je ne veux pas non plus condamner ce groupe qui, pendant les six premiers mois de la saison, a réalisé de belles choses, tant en L 1 qu’en Coupe de l’UEFA. – On vous sent quand même un peu agacé. – Il va y avoir une remise en cause pour tout le monde. Il y a beaucoup de choses à régler et je vais m’employer à recadrer tout ça… » JEAN-PHILIPPE COINTOT SAMEDI 14 JANVIER 2006 Bleu Rouge Noir Jaune 3 Bleu Rouge Noir Jaune FOOTBALL LIGUE 1 (22 journée) e Les confrontations directes entre les neuf prétendants à l’Europe 2e Bordeaux 22e j. ((21-22 22 jjanvier)) 24e j.j (28 ((28-29 29 janvier) j ) 25e j.j ((44 féffévrier) évrier)) év Pts (aujourd ( ’hui hui et demain) 23e j.j (21 reçoit Lens va à Monaco 36 3e Auxerre 35 4e Paris-SG 34 5e Lens 33 6e Lille 33 Classement reçoit Lens 27e j.j ((18 18 féfévrier) fév évrier)) 28e j.j ((25 25 féfévrier) fév évrier)) va à Auxerre reçoit Monaco va à Bordeaux va au Paris-SG Saint-Étienne 33 Monaco 32 reçoit Bordeaux 9e Marseille 32 reçoit Rennes Rennes 32 va à Marseille 30e j.j (11 ( mars)) reçoit Marseille va au Paris-SG reçoit St-ÉÉtienne va à Lille reçoit Auxerre va à Monaco reçoit Marseille va à Monaco reçoit Lille va à Marseille reçoit Lille va au Paris-SG va à Auxerre 32e j.j (25 ( mars)) 33e j.j (1 (1er avril)) va au Paris-SG reçoit Bordeaux reçoit Monaco va à Bordeaux 34e j.j (8 ( avril)) 35e j.j (15 ( avril)) reçoit St-ÉÉtienne va à Lille reçoit Lens reçoit St-ÉÉtienne va à Lille 36e j.j (29 ( avril)) 37e j.j (6 ( mai)) 38e j.j (13 ( mai)) reçoit Marseille reçoit Marseille va à Lens reçoit Paris-SG va à St-ÉÉtienne va à Rennes va à Lens 31e j.j (18 ( mars)) va à Rennes reçoit Paris-SG 8e 29e j.j (4 ( mars)) reçoit Rennes reçoit St-ÉÉtienne va à Lille 7e 10e 26e j.j ((11 11 féfévrier) fév évrier)) reçoit Rennes reçoit Auxerre va à Auxerre reçoit Monaco va à Bordeaux reçoit Paris-SG va à St-ÉÉtienne reçoit Marseille va à Monaco va à Rennes va à St-ÉÉtienne reçoit Lille reçoit Bordeaux va à Lens reçoit Lens va à Rennes reçoit Rennes va à Bordeaux va à Auxerre reçoit Paris-SG va à St-ÉÉtienne reçoit Lille Qui veut être deuxième ? Les dauphins de Lyon ne le restent jamais longtemps. Ils coincent les uns après les autres. compacité des positions et du niveau incertain de ce drôle de Championnat. Marseille concentre tous les symboles de cette lutte pour la deuxième place : en ayant perdu un match sur trois, en ne s’étant jamais classé au-dessus de la septième place et en présentant une différence de buts négative, on peut encore rêver à la Ligue des champions. Estce que la Ligue des champions, en retour, rêvera de cette représentation française ? C’est une autre question, six mois après l’échec de Monaco en tour préliminaire face au Betis Séville. Des attaques en panne « Je crois beaucoup en Lille » Qui sera deuxième du Championnat ? C’est la question posée à Yves Colleu. L’ancien adjoint de Paul Le Guen à Lyon, aujourd’hui consultant surCanal +, estime évidemmentque neuféquipes sont encore capables d’atteindre cet objectif. Mais il en distingue une : Lille. Pour lui, c’est sûr, la régularité et la cohérence de la politique du LOSC finiront par payer. « ESTIMEZ-VOUS que le Championnat est terminé ? – Pour ce qui concerne la première place, oui. Il est fini sans discussion possible. Le discours normal voudrait qu’on dise qu’un grain de sable peut tout enrayer. C’est un discours convenu. Lyon possède 14 points d’avance sur Bordeaux. Lyon est champion. – N’est-ce pas un peu tôt pour l’affirmer ? – Non. Pour qu’un adversaire revienne, il faudrait que Lyon perde cinq fois et que cet adversaire ne commette pas d’erreurs. Je n’ai donc aucun problème à le dire, j’affirmais d’ailleurs la même chose il y a trois mois. – Cette domination est-elle inquiétante ? – Oui et non. On s’est longtemps plaints de ne pas avoir d’équipe capable de rivaliser avec les grands d’Europe. C’est désormais le cas. Il en faudrait maintenant deux ou trois autres. – Trouvez-vous ce Championnat intéressant ? – Oui, parce qu’il y a un suspense pour les accessits. – Justement aucun poursuivant ne semble se dégager contrairement aux années précédentes. Pourquoi ? – Tout est effectivement serré puisque neuf équipes sont capables de terminer aux places d’honneurs. Et je ne compte pas Le Mans et Nancy qui n’ont que huit points de retard sur Bordeaux. C’est sans doute une première d’avoir autant de clubs en course après vingt journées de Championnat. Il y a un véritable nivellement. Tout le monde peut battre tout le monde, à l’exception de Lyon. La différence est tout simplement sportive. Si un club était parvenu à enchaîner une série de victoires, il se serait sans doute échappé. Il y a quinze jours, on disait que Lens pouvait être celui-là. Ce n’est plus vraiment le cas depuis sa défaite contre Nancy. « Saint-Étienne risque de souffrir » – Il y a une logique : c’est le plus riche qui domine. – L’argent ne fait pas tout. Lyon est un club très stable avec une progression et une construction régulière. Une équipe arrivera peut-être à gagner le Championnat la saison prochaine mais peinera sans doute à confirmer. On a vu par exemple le Paris-SG terminer deuxième une année et lutter pour le maintien la saison suivante. Et même si Marseille était à un point de Lyon, on ne pourrait pas dire que l’OM est au niveau de Lyon. Il faudra du temps pour que Lyon soit sérieusement concurrencé. Il faut que les clubs le comprennent et apprennent la patience. – Ne pensez-vous pas que les concurrents sont trop frileux et manquent d’ambition dans le jeu ? – Chacun fait avec les moyens de son groupe. Si Lyon présente un visage aussi séduisant, c’est qu’il peut le faire, qu’il possède les meilleurs joueurs du Championnat. C’est la moindre des choses de bien jouer quand on possède Bordeaux et Saint-Étienne ont marqué moins d’un but par match, personne d’autre que Lyon, en L 1, n’a atteint la moyenne « vertigineuse » de 1,5 but par match. Les meilleurs buteurs du deuxième du Championnat de France, Darcheville et Chamakh, ont inscrit trois buts chacun après 21 journées. Mais si l’heure n’est peut-être pas venue de se découvrir, elle est venue de jouer cartes sur table : la 22e journée va nourrir l’actualité de cette bataille pour la deuxième place, avec Auxerre-Lens et Monaco-Bordeaux, ce soir, Marseille-Rennes, demain. Le deuxième risque de changer, encore, et Lyon aura besoin d’un rétroviseur plus grand encore. VINCENT DULUC AUJOURD’HUI 17 H 15 Nancy - Lyon (0-1) (Canal +) 20 HEURES un aussi bel effectif. D’autres travaillent bien, je pense notamment à Lille qui, avec des moyens et une philosophie différents, est relativement constant depuis deux ou trois ans. – Quel est votre favori pour cette deuxième place ? – Je crois beaucoup en Lille, même si l’absence de Makoun, qui est parti à la CAN, peut être préjudiciable. Marseille et Monaco ont un potentiel intéressant. – Et Paris ? – Sur le match d’hier, non. J’ai commenté le match. Les techniciens qui étaient avec moi avaient assisté la semaine dernière à Auxerre-Monaco, où les deux équipes ont montré de très belles choses. Ils m’ont dit que sur le match d’hier Paris était très loin. De plus, le Paris-SG possède un calendrier difficile, il va recevoir tous les gros. Comme il ne gagne pas à l’extérieur, le moindre accrochage à domicile le plongera dans une situation difficile. Pour avoir le plus de chances de se hisser sur le podium, il faut gagner à domicile. C’est peut-être pour cette raison que Saint-Étienne risque de souffrir au final. Depuis quelques matches, les Verts peinent à GeoffroyGuichard. – Vous voyagez de temps en temps à l’étranger. Quelle image a notre Championnat ? – Il s’exporte mal médiatiquement. Sur les chaînes étrangères, vous voyez les Championnats italien, anglais, espagnol puis les Championnats français et allemand alors que ce dernier est incontestablement le plus spectaculaire avec beaucoup de buts et des stades pleins. Mais ça ne veut pas dire qu’il se vend bien. En revanche, la L 1 est très appréciée des spécialistes. » GUILLAUME DUFY Auxerre - Lens (0-7) Le Mans - AC Ajaccio (0-0) Lille - Sochaux (0-0) Monaco - Bordeaux (0-1) Nantes - Nice (1-1) Strasbourg - Metz (0-0) (Ces six matches sur Foot +.) DEMAIN 18 HEURES Paris-SG - Troyes (1-1) (Canal 0+ Sport) Saint-Étienne - Toulouse (1-1) (Foot +) 20 H 45 Marseille - Rennes (2-3) (Canal +) Entre parenthèses, le score du match aller (4e journée). Classement Pts J. G. N. P. p. — — — — — — 1. Lyon 50 21 15 5 1 36 2. Bordeaux 36 21 9 9 3 18 3. Auxerre 35 21 11 2 8 28 4. Paris-SG 34 21 10 4 7 26 5. Lens 33 21 7 12 2 29 6. Lille 33 21 9 6 6 28 7. Saint-Étienne 33 21 8 9 4 20 8. Monaco 32 21 9 5 7 21 9. Marseille 32 21 9 5 7 23 10. Rennes 32 21 10 2 9 24 11. Nancy 28 21 8 4 9 22 12. Le Mans 28 21 8 4 9 19 13. Nantes 26 21 7 5 9 20 14. Nice 26 21 6 8 7 16 15. Troyes 25 21 6 7 8 19 16. Toulouse 25 21 7 4 10 20 17. Sochaux 22 21 5 7 9 14 18. Metz 14 21 2 8 11 11 19. AC Ajaccio 13 21 2 7 12 10 20. Strasbourg 12 21 1 9 11 11 c. — 14 11 23 20 17 16 13 16 24 30 17 17 22 19 24 26 22 30 27 27 Diff. — +22 +7 +5 +6 +12 +12 +7 +5 -1 -6 +5 +2 -2 -3 -5 -6 -8 -19 -17 -16 PROCHAINE JOURNÉE. – Samedi 21 janvier, 17 h 15 : AC Ajaccio Marseille (Canal +) ; 20 heures : Bordeaux - Strasbourg, Metz Nantes, Nice - Paris-SG, Rennes Nancy, Sochaux - Saint-Étienne, Toulouse - Lille, Troyes - Le Mans (ces sept matches sur Foot +) ; dimanche22 janvier, 18 heures : Lens - Monaco (Canal + Sport) ; 20 h 45 : Lyon - Auxerre (Canal +). SAMEDI 14 JANVIER 2006 PAGE 3 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge YVES COLLEU, l’ancien adjoint de Paul Le Guen, parie sur le LOSC. Mercredi soir, Auxerre a confirmé l’instabilité de la place de dauphin cette saison : l’AJA de Baptiste Martin (à droite) a dû céder la deuxième place à des Girondins victorieux grâce au but d’Alejandro Alonso. (Photo Patrick Boutroux) Bleu Mais ce constat que tout est encore possible, même pour les médiocres, n’a pas seulement des effets négatifs. Le fait même que l’espoir soit mieux partagé que le talent, en Ligue 1, provoque une activité intense dans le mercato, qui peut rééquilibrer les équipes et les ambitions. On imagine, ainsi, que Monaco sera plus fort, on sent que Marseille va augmenter sa menace offensive, et on souhaite, pour Jacques Santini, que Jean-Claude Hamel et Gérard Bourgoin, à Auxerre, cessent de placer l’argent des transferts là où est l’écureuil. Dans un Championnat où tout le monde « est bien en place », pour reprendre une terminologie lassante qui s’applique surtout, au fond, aux positions de Lyon et des trois relégables, on peut aussi nourrir l’illusion que la lutte pour le billet et le strapontin en Ligue des champions récompensera l’équipe la moins économe de son jeu. Car tandis que Jaune Rouge Jaune ON VERRA PEUT-ÊTRE, à la fin de la saison, une équipe française se qualifier pour la Ligue des champions en ayant perdu un match sur trois en Ligue 1. C’est à la fois une éventualité effrayante et raisonnable : parmi les neuf équipes qui se tiennent en quatre points et semblent, après 21 journées, se disputer les deuxième et troisième places, quatre ont atteint ou dépassé ce total (sept défaites pour Monaco et Marseille, huit pour Auxerre, neuf pour Rennes), et deux n’en sont pas loin (six défaites pour le PSG et Lille). À chacun ses calculs : pendant que neuf équipes, au fond, n’en reviennent pas d’être encore en course avec des bilans aussi incertains, pendant que le constat du même nombre de points d’écart (14) entre le 1er et le 2e qu’entre le 2e et le 17e dit beaucoup du nivellement par le bas dans la compétition nourricière du football français, il s’agit de se demander à quelle journée Lyon sera champion. Pour l’instant, cela pourrait se situer aux alentours du 8 avril, au soir de la 34e journée. Mais l’OL est capable de publier les bans plus tôt encore dans le printemps. Un an après que Lille a combattu la hiérarchisation par les budgets en arrachant une deuxième place qui devait tout à sa régularité et à sa force de caractère, le basculement des dauphins successifs de poursuivants en poursuivis montre l’incapacité de la meute à regarder durablement devant elle. Comme si chaque dauphin, depuis le début de la saison, était voué à être immédiatement rejoint par ses limites et par ses semblables. Mais si tout le monde ou presque paraît encore capable d’être deuxième, tout le monde ne l’a pas été, non plus. Depuis le début du Championnat, en tenant compte de la différence de buts, sept équipes ont occupé la deuxième place. Le PSG (huit journées), Auxerre (cinq journées) et Bordeaux (quatre journées) en ont été les locataires les plus constants, bien plus que Lens (deux journées). Pour les trois autres, il s’agissait seulement d’un accident de parcours : Nantes (1re journée), Le Mans (7e journée) et surtout Lyon (4e journée) ne faisaient que passer. Les sommets respectifs, cette saison, de Lille (4e), Monaco (5e), Marseille (7e) et Rennes (8e), inférieurs au positionnement de Saint-Étienne (3e), donnent une mesure de la Noir Bleu Noir Dans le Championnat de Ligue 1, personne d’autre que Lyon ne peut être premier, et c’est comme si personne n’avait envie, non plus, d’être deuxième : très loin derrière l’OL, les neuf dauphins se tiennent en quatre points. C’est bon pour le suspense, mauvais pour le niveau de la représentation française en Ligue des champions. 4 Bleu Rouge Noir Jaune FOOTBALL LIGUE 1 (22 journée) e TOTAL AUJOURD’HUI 17 H 15 NANCY CLASSEMENT LYON 20 HEURES AUXERRE LE MANS LILLE MONACO NANTES STRASBOURG LENS AC AJACCIO SOCHAUX BORDEAUX NICE METZ (0-7) (0-0) (0-0) (0-1) (1-1) (0-0) DEMAIN 18 HEURES PARIS-SG SAINT-ÉTIENNE TROYES TOULOUSE (1-1) (1-1) 20 H 45 MARSEILLE Pts J. (0-1) RENNES (2-3) e Entre parenthèses, le score du match aller (4 journée). DOMICILE MATCHES G. BUTS N. P. p. c. EXTERIEUR MATCHES diff. J. G. BUTS N. P. p. MATCHES c. J. G. La griffe des Lionceaux BUTS N. P. p. c. 1. Lyon 50 21 15 5 1 36 14 +22 10 8 1 1 16 9 11 7 4 0 20 5 2. Bordeaux 36 21 9 9 3 18 11 +7 10 6 3 1 9 4 11 3 6 2 9 7 3. Auxerre 35 21 11 2 8 28 23 +5 10 8 0 2 20 6 11 3 2 6 8 17 4. Paris-SG 34 21 10 4 7 26 20 +6 11 8 1 2 21 9 10 2 3 5 5 11 5. Lens 33 21 7 12 2 29 17 +12 10 5 4 1 18 6 11 2 8 1 11 11 6. Lille 33 21 9 6 6 28 16 +12 11 7 2 2 15 3 10 2 4 4 13 13 7. Saint-Étienne 33 21 8 9 4 20 13 +7 11 4 6 1 13 6 10 4 3 3 7 7 8. Monaco 32 21 9 5 7 21 16 +5 10 5 3 2 11 5 11 4 2 5 10 11 9. Marseille 32 21 9 5 7 23 24 -1 11 6 4 1 15 10 10 3 1 6 8 14 10. Rennes 32 21 10 2 9 24 30 -6 10 6 1 3 17 14 11 4 1 6 7 16 11. Nancy 28 21 8 4 9 22 17 +5 11 4 4 3 15 8 10 4 0 6 7 9 12. Le Mans 28 21 8 4 9 19 17 +2 11 7 2 2 17 6 10 1 2 7 2 11 13. Nantes 26 21 7 5 9 20 22 -2 11 5 3 3 13 9 10 2 2 6 7 13 14. Nice 26 21 6 8 7 16 19 -3 11 4 3 4 9 9 10 2 5 3 7 10 15. Troyes 25 21 6 7 8 19 24 -5 10 4 5 1 10 7 11 2 2 7 9 17 16. Toulouse 25 21 7 4 10 20 26 -6 10 5 2 3 11 8 11 2 2 7 9 18 17. Sochaux 22 21 5 7 9 14 22 -8 11 3 4 4 7 9 10 2 3 5 7 13 18. Metz 14 21 2 8 11 11 30 -19 10 2 3 5 6 12 11 0 5 6 5 18 19. AC Ajaccio 13 21 2 7 12 10 27 -17 10 1 5 4 5 9 11 1 2 8 5 18 20. Strasbourg 12 21 1 9 11 11 27 -16 11 0 5 6 4 14 10 1 4 5 7 13 Après Mevlut Erding et Benjamin Genghini, un troisième Sochalien, Badara Sene, a marqué son premier but, la semaine dernière, à l’occasion de son 1er match en L1 ! Sept autres joueurs avaient connu la même réussite cette saison dont un seul, le Bordelais Pierre Ducasse, était en fait aussi inexpérimenté que les Doubistes. 1er but à l’occasion du 1er match en L1 cette saison Erding (Sochaux, 15e j.) Genghini (Sochaux, 16e j.) Sene (Sochaux, 20e j.) DDucasse (B (Bordeaux, d 1re j.) j) De Melo (Le Mans, 1re j.) Carew (Lyon, 1re j.) Fred (Lyon, 6e j., 2 buts) Ahn (Metz, (1re j.) Gimenez (M Gi (Marseille, ill 5e j.j) Di Vaio (Monaco, 20e j.) LES CINQ DERNIÈRES SAISONS Auxerre - Lens Le Mans - AC Ajaccio Lille - Sochaux Marseille - Rennes Monaco – Bordeaux Nancy - Lyon Nantes - Nice Paris–SG - Troyes Saint–Etienne - Toulouse Strasbourg - Metz 00–01 01-02 02–03 03–04 04-05 3–2 1–0 0–0 2-0 3-0 — — — 0–1 — — 1–2 1-0 2-0 0-0 0–1 2-1 2-0 2-0 3-1 2-2 3-1 0-1 2-0 1-1 — — — — — — — 0–0 3–1 0–1 0–0 0–0 0–1 3–1 — — 4–2 — — — — 0–2 — 0-0 3–1 Stade Marcel-Picot 17 : 15 Nancy 18 Biancalani 28 Puygrenier 7 Berenguer M. Diarra 11 1 Lécluse Bra racigliano aaciglia cigli cap. Zerka SAMEDI 21 JANVIER 17 H 15 AC Ajaccio - Marseille (Canal +) 20 HEURES Bordeaux - Strasbourg Metz - Nantes Nice - Paris-SG Rennes - Nancy Sochaux - Saint-Étienne Toulouse - Lille Troyes - Le Mans (ces sept matches sur Foot +) DIMANCHE 22 JANVIER 18 HEURES Lens - Monaco (Canal + Sport) Da Costa 17 H 15 Bordeaux - Lens (Canal +) 20 HEURES Auxerre - Rennes Le Mans - Toulouse Marseille - Sochaux Nancy - AC Ajaccio Nantes - Troyes Saint-Étienne - Nice Strasbourg - Paris-SG (ces sept matches sur Foot +) DIMANCHE 29 JANVIER 18 HEURES Lille - Metz (Canal + Sport) 20 H 45 LIGUE 2 (22e journée, match décalé) Voir page 9. MARDI 17 JANVIER COUPE DE LA LIGUE (quarts de finale) 21 HEURES Nice - Bordeaux (France 3) Guingamp (L 2) - Le Mans MERCREDI 18 JANVIER COUPE DE LA LIGUE (quarts de finale) 17 HEURES Nancy - AC Ajaccio (France 2) 21 HEURES Toulouse - Monaco (France 2) Stadium Lille-Métropole LIGUE 2 (23e journée, match décalé) Voir page 9. Coupeet et Cool Co 13 20 Grichting Berson Luyindula Sans Juninho ni Malouda Alors que Gérard Houllier envisageait de le titulariser, Malouda, qui aurait effectué son retour après un mois et demi d’absence, a dû déclarer forfait (gastro-entérite). Outre Réveillère, Abidal et Diatta, Juninho, victime d’un tacle appuyé de Cana, mercredi soir, contre Marseille (2-1), et qui souffre d’une grosse contusion à la cheville droite, sera absent. Pedretti et Clément sont en lice pour le remplacer avec avantage au premier. – C. C. 20 Isabey cap. 12 5 Schmitz h 16 19 Bodmer Malicki 7 Ilan Défense à cinq 2 13 16 1 Richeer et ert Waarmuz rmuz 4 4 25 Buhler 17 7 15 Maicon Meriem Les cinq derniers matches : G. N. G. P. N. Remplaçants : Biancarelli (g.) (16), Cubilier 18) ou Veigneau (31), Sorlin (11) ou D. Perez (5), Plasil (6), Maurice-Belay (28) ou Gigliotti (22). Entraîneur : F. Guidolin. Absents : Squillaci (cuisse), Gerard (tendon d’Achille), Roma (hernie), Chevanton (genou), Adebayor (CAN), Lescure, Gakpe, Mangani (choix de l’entraîneur). Suspendu : aucun. Squillaci (cuisse) forfait, Maicon (cheville), remis, devrait débuter en défense. Au milieu, Meriem sera sans doute décalé sur le côté pour permettre au duo Di Vaio - Vieri de faire ses premiers pas en attaque. Et booster l’équipe dont Guidolin attend la réaction après la piètre prestation contre Strasbourg (1-1). – E. Ba. 5 16 Kant nté Béria 28 9 Loué Tum 23 Cassard a assa assar 3 Devaux 20 18 Diané Johansen 2 7 Deroff A. Farnerud Les cinq derniers matches : N. G. P. P. N. Remplaçants : Puydebois (g.) (1), R. Faty (25), Krebs (12), Carlier (29), Schneider (33). Entraîneur : J. Duguépéroux. Absents : Bellaïd (cheville), P. Farnerud (adducteurs), Arrache (reprise), Si. Keita (convalescent), Hosni (claquage), Gmamdia, Hagui, Boka (CAN). Suspendu : aucun. P. Farnerud forfait Match couperet pour les hommes de Duguépéroux, qui espèrent faire fructifier le point rapporté de Monaco. Outre Bellaïd, ils seront privés de P. Farnerud, dont le forfait devrait être pallié numériquement par le jeune Gameiro, performant à chacune de ses apparitions. – M. K. Medjani 4 Méniri n 24 1 12 Wimbée Wi Pimenov Proment 5 cap. 8 Borbiconi Youla ou 20 Gueye (11) Huszti 17 Bassong ou Bong (33) Gameiro 24 Mavuba Planus an 16 21 Ramé cap. 11 Br. Cheyrou 6 Smicer Jurietti ou Laslandes (7) Les cinq derniers matches : G. P. N. N. G. Remplaçants : Roux (g.) (1), Denilson (22) ou Francia (10), Laslandes (7) ou Smicer (11), Perea (12), Henrique (3). Entraîneur : Ricardo. Absents : Chamakh (CAN), Jemmali (mollet), Ducasse (pied), Paulo Costa (essai), Valverde, Marange, Lavie (choix de l’entraîneur). Suspendu : aucun. Sans Jemmali Si Ramé et Afanou sont de retour, la défense perd Jemmali, qui ne peut prendre de risques, avec sept points de suture sur le mollet. Faubert va descendre d’un cran, ce qui laisse son couloir à Alonso, une association essayée à l’entraînement. Smicer pourrait faire sa rentrée en retrouvant un poste axial, mais Ricardo peut renouveler sa confiance à Laslandes, toujours utile en deuxième attaquant. Devant, Darcheville paraît incontournable. – L. L. PARIS-SG - TROYES (demain) Les cinq derniers matches : N. N. G. P. P. Remplaçants : Marichez (g.) (30), Morisot (29), Ahn (19), Bong (33) ou Bassong (17), Gueye (11) ou Mo. N’Diaye (25). Entraîneur : J. Muller. Absents : Ouadah (cuisse), Zewlakow (essai en Angleterre), Renouard (douleur pubienne), Pompière, Walter (rééducation), Djiba, Agassa, Chérif Touré (CAN), Paisley, Belson, Contout, Agouazi, Mihoubi (choix de l’entraîneur). Suspendu : Obraniak Des recrues attendues Pimenov et Youla, les deux recrues messines, figurent dans le groupe des dix-sept joueurs retenus par Muller. Hier, le second attendait la lettre de sortie de la Fédération turque pour être qualifié. Ouadah out, Pimenov devrait soutenir les deux attaquants. Obraniak expulsé en Coupe de France le week-end dernier ne figure pas dans le groupe. – R. R. Prix des places : 8, 18, 25 et 30 PAGE 4 REMPLACÉ À LA 77 MINUTE du match contre Toulouse (0-1) par Semak, Rothen ne jouera pas contre Troyes, demain, au Parc des Princes. Le milieu international du PSG souffre d’un décollement musculo-aponévrotique de la cuisse gauche qui le tiendra éloigné des pelouses trois semaines environ. Le milieu parisien était de toute façon déjà suspendu pour affronter Nice, samedi prochain. Il aura donc le temps de se rétablir avant de reprendre la compétition. Son absence devrait profiter au jeune Uruguayen Christian Rodriguez, écarté à Toulouse « pour des raisons conjoncturelles », dixit Guy Lacombe, « mais pas définitives ». Paulo César, lui, ne sera pas prêt avant le match à Nice. – D. D. L’équipe probable : Letizi – B. Mendy, Rozehnal, Yepes, Armand – Pancrate, Dhorasoo, M’Bami, Rodriguez – Landrin – Pauleta. Amzine et Tourenne rentrent PAR RAPPORT À L’ÉQUIPE qui s’est imposée mercredi face à Lille (1-0), Jean-Marc Furlan apporte quelques retouches, essentiellement au milieu. Pour remplacer Dallet, blessé à un mollet, et Boskovic, plutôt transparent et qui rejoint le banc des remplaçants, il a fait appel à Tourenne et Amzine. Le premier, indisponible depuis le début de l’année, ne ressent plus de douleur aux adducteurs et le second rentre du Maroc où le sélectionneur national ne l’a finalement pas retenu pour disputer la CAN. Devant, Georges Ba pourrait débuter la rencontre pour permettre à Nadé de souffler un peu. – J.-P. K. L’équipe probable : Le Crom – Montero, Boucansaud, Faye, Dujeux – Matuidi – Tourenne, Amzine – Nivet – Grax, G. Ba. Nice 24 Fanni 11 28 Capoue 17 29 14 Bagayoko Keserü ou Diallo (13) DDelhommeau m ouu Guillon o (24) 1 En direct sur Foot + 20 : 00 Arbitre : M. Cailleux 12 27 Afanou e 2 14 Le Pen 27 Stade de la Beaujoire-Louis-Fonteneau Signorino 9 Metz Rothen forfait Arbitre : M. Piccirillo 19 José Pasqualetti n’a pas bouleversé l’équipe pour sa prise de fonctions. Les absences de Jabi et Diawara, partis à la CAN, et de Saïfi (tendinite), alors que Chafni n’a pas totalement récupéré, le contraignent à œuvrer dans la continuité. On note toutefois le retour de Porato dans le but et la présence des cinq Brésiliens. – D. F. Balmont 11 17 S. Traoré 19 6 16 Gréégoriin inii Vahirua Echouafni LLaaandreau nndreau drea Toulalan Dimitrijevic 13 4 cap. 8 Abardonado Cetto Roudet ou 26 26 8 Bamogo Bellion (18) Rool 2 15 Da Rocha Varrault Savinaud ou cap. Leray (35) Les cinq derniers matches : P. N. N. P. G. Remplaçants : Heurtebis (g.) (16), Leray (35) ou Savinaud (15), Guillon (24) ou Pierre (5), Ca (23) ou Diallo (13), Rossi (25). Entraîneur : S. Le Dizet. Absents : Quint (reprise), Norbert (genou), Glombard (pied), Bouguerra (lumbago), Faé et Yapi (CAN), Mhadhbi, Viveros, Thicot (choix de l’entraîneur). Suspendu : aucun. Signorino reprend la main Deux retours dans un groupe élargi à dix-huit : Toulalan, qu’un genou douloureux avait écarté à Ajaccio (0-2), et Signorino. Blessé à la main gauche (fracture d’un doigt), l’ancien Messin n’a pas encore joué en 2006. Incertitude pour Bamogo, qui a reçu un coup à l’entraînement. Rossi, devrait s’asseoir sur le banc lors de sa première apparition à la Beaujoire. – P. C. Prix des places : 7, 15, 25, 30 et 40 En direct sur Foot + Les cinq derniers matches : G. P. P. G. P. Remplaçants : Trevisan (g.) (16), Robin (5), Danjou (13), Chafni (21), Mandrichi (12). Entraîneur : J. Pasqualetti. Absents : K. Diawara, Jabi (CAN), Saïfi (tendinite), Becas, Merlin, Bastien, Scarpelli, Abdoun, Anzité, Lucchini (choix de l’entraîneur). Suspendu : aucun. Remplaçant à Rennes, Hautcœur retrouve sa place au milieu. Les Manceaux chercheront leur voie sur les côtés avec Chiumiento ou Matsui. « Loin de nous la pensée que ce sera un match facile face aux Ajacciens sûrement revanchards, prévient Hantz. Il faut toujours craindre le choc psychologique sur le premier match d’un nouvel entraîneur. » – Ch. L. Faubert 14 21 25 Collin Porato revient 5 Di Vaio 13 Dzodic Hautcœur d’entrée 3 Darcheville Zikos Squillaci forfait Dominique Bijotat a emmené dix-sept joueurs à Lille, dont Mézague. L’ancien Montpelliérain pourrait jouer une partie du match. Pour le reste, le coach sochalien sera, une nouvelle fois, obligé de modifier sa défense après le forfait de Josse qui devrait être suppléé par Calvé. – C. M. 20 : 00 Lacour cap. Vieri 28 André Luiz 1 Poraato ao 18 7 Rocchi 28 Les cinq derniers matches : P. G. P. G. P. Remplaçants : Roche (g.) (16), Pinault (23), Fischer (24), Ekhosuehi (29), Douillard (26). Entraîneur : F. Hantz. Absents : Bonnart (pied), Lucau (genou), Périatambée (reprise), Romaric, Is. Bangoura (CAN), Lavecchia, Gormond, Choplin, N’Dzomo, Lisembart, Loriot (choix de l’entraîneur). Suspendu : aucun. 18 Fernando 36 Bernardi Prix des places : 8, 18, 20, 23 et 26 Strasbourg 8 Alonso 9 Lucas Chiumiento Bordeaux Nantes Arbitre : M. Bré 23 Modesto Défense modifiée Bodmer, blessé, et Cabaye, suspendu, absents à Troyes (0-1), sont de retour. Le premier prendra probablement la place de Chalmé, le second celle de Dumont, qui souffre d’un genou. Moussilou, ménagé lors de la dernière journée, devrait être titularisé en pointe, soutenu par Acimovic. La défense restera inchangée. – M. Bo. Givet cap. En direct sur Foot + Kapo Edson Fanchone 4 Rodrigo Antonio to cap. Carlos r Prix des places : 6,40, 11,40, 22, 27 et 32 20 : 00 32 Af Afolabi Les cinq derniers matches : N. N. P. P. N. Remplaçants : Martinovic (g.) (1), Sow (24), Mézague (10) ou Sène (13), Meghni (31) ou Dagano (19), Quercia (33) ou Ben. Genghini (23). Entraîneur : D. Bijotat. Absents : Lonfat (claquage), Boudarène (ischio-jambiers), Erding, Josse (cuisse), Daf, So. Diawara, N’Daw, K. Touré, Zaïri (CAN). Suspendu : aucun. Retour de Bodmer et Cabaye Stade Louis-II Veigneau ou Cubilier (18) Ménez Les cinq derniers matches : P. N. G. G. P. Remplaçants : Pichon (g.) (30), Chalmé (21), Plestan (25), Gygax (10), Fauvergue (13). Entraîneur : C. Puel. Absents : Sylva (g.), Makoun, Aboucherouane, Odemwingie (CAN), Dumont (genou), Vitakic, Dante, Franquart, S. Robail, M. Robail, Dernis, Barallon, Mirallas, L. Touré (choix de l’entraîneur) Suspendu : aucun. 6 Très déçu par la prestation défensive de son équipe, Francis Gillot reviendra à une défense à cinq comme il l’avait fait à Marseille (1-1). Jussiê fera vraisemblablement les frais du retour de Gillet en défense centrale. Il est possible aussi que Barul soit aligné au poste de latéral droit à la place de Demont, peu en jambes, face à Nancy (1-2). – H. W. Calvé 11 K. Keita 7 Hautcœur 6 10 17 25 O. Thomas Les cinq derniers matches : G. N. G. N. P. Remplaçants : Chabbert (g.) (1), Barul (34), Carrière (10), Lacourt (13), Jussiê (11). Entraîneur : F. Gillot. Absents : Jemaa, Aruna (CAN), Brocard, Zayatte, Lachor, Khiter (choix de l’entraîneur). Suspendu : aucun. 18 Basa 5 Pieroni titulaire ? 31 Sène ou Miranda Mézague (10) 23 26 Lichtsteiner 30 Gillet Luigi Pieroni, forfait à cause d’une gastroentérite face à Bordeaux (0-1) mercredi, pourrait être à nouveau titulaire. Sa présence permettrait à Jacques Santini de revenir à son traditionnel 4-4-2. Au milieu, Violeau pourrait souffler au profit de Benoît Cheyrou, qui retrouverait l’axe. Derrière, Jaurès supplée Radet, qui repasse à droite. – J.-P. G. 20 7 Moussilou Dagano Pitau ou 9 15 Meghni (31) Acimovic 9 4 5 F. Thomas De Melo cap. Y. Pelé Assou-Ekotto Sochaux Monaco 12 2 15 Laurenti Poulard la Se. Keita 18 32 Les cinq derniers matches : G. P. P. G. P. Remplaçants : Hamel (g.) (16), Martin (34), Violeau (6), Poyet (28), Mathis (18). Entraîneur : J. Santini. Absents : Sagna (cheville), Kaboul, Poyet, Lejeune, Bolf (convalescents), Kalabane, Akalé (CAN). Suspendu : aucun. 14 Mou. N’ Diaye Prix des places : 7, 12, 16, 18, 26 et 30 En direct sur Foot + Debuchy dje dje HHilton Itanddj cap. 8 Lachuer cap. Radet 30 3 Thomert 8 22 Matsui 19 A. Diarra Cousin 4 2 Les cinq derniers matches : G. N. P. G. G. Remplaçants : Vercoutre (g.) (30), Monsoreau (24), Clément (6), Carew (9), Benzema (19) ou Ben Arfa (18). Entraîneur : G. Houllier. Absents : Abidal (pied), Juninho (cheville), F. Malouda (gastro-entérite), Réveillère (cuisse), Diatta (CAN). Suspendu : aucun. Pieroni 15 Cerdan A. Coulibaly 23 Frau 9 23 Arbitre : M. Derrien Stade de la Meinau TIRAGE No 4. – On joue sur les matches français, italiens et espagnols jusqu’à ce soir 19 h 45. PACTOLE. – 1 000 000 d’euros sont proposés aux parieurs à l’occasion du tirage no 4. HAUSSE DU CA. – Le chiffre d’affaires de La Française des Jeux s’est élevé en 2005 à près de 9 milliards d’euros (+ 4 % par rapport à 2004), dont 136 millions d’euros (+ 25 %) au Loto Foot et 147 millions d’euros (+ 35 %) à Cote & Match. 1 26 Caçapa Pedretti cap. 20 : 00 Lille VENDREDI 20 JANVIER LIGUE 1 (23e journée, matches décalés) Voir ci-dessus. LUNDI 23 JANVIER 1 4 14 9 Mignot n Be. Cheyrou Berthod Cabaye LIGUE 1 (23e journée) Voir ci-dessus. NATIONAL (21e journée, suite) Voir page 10. DIMANCHE 22 JANVIER C Cris Prix des places : 15, 20, 30, 40, 50 et 60 Tavlaridis COUPE D’AFRIQUE DES NATIONS (match d’ouverture) 19 HEURES (18 HEURES, HEURE FRANÇAISE) Égypte - Libye (Eurosport), au Caire LIGUE 2 (23e journée) Voir page 9. NATIONAL (21e journée, match avancé) Voir page 10. SAMEDI 21 JANVIER 7 12 5 22 Pablo Correa devrait débuter avec la même équipe que face à Lens (2-1), mercredi. Il a reconduit le groupe dans son intégralité. C’est autant une affaire de confiance que de pénurie : N’Guémo et Kroupi trop justes, Nancy ne compte que treize pros valides. Mais les Lorrains s’avanceront sans complexes, avec le souvenir d’un match aller qu’ils n’avaient perdu que dans les arrêts de jeu (0-1). – R. R. AGENDA LIGUE 1 (22e journée, matches décalés) Voir ci-dessus. LIGUE 2 (22e journée, match décalé) Voir page 9. LUNDI 16 JANVIER Demont Wiltord Comme à Lens PASSEURS DEMAIN Tiago Duchemin Tafforeau cap. 1. Kahlenberg (Auxerre), 6 passes. 2. Jussiê (Lens) ; J. Leroy (Lens, parti au Beitar Jérusalem, ISR) ; Matsui (Le Mans) ; Kalou (Paris-SG) ; Monterrubio (Rennes), 5 passes. 7. Dernis (Lille) ; Govou (Lyon) ; Rothen (Paris-SG), 4 passes, etc. 26 Kahlenberg Les cinq derniers matches : P. G. P. G. N. Remplaçants : Lloris (g.) (1), Jarjat (15), Ederson (10) ou Bellion (18), An. Yahia (21), Bigné (27). Entraîneur : F. Antonetti. Absents : Koné, So. Camara (CAN), Bisconti (reprise), Fauconnier, Larbi, Moreau (convalescence), Lamatina (blessé), Dolci, Grenet, Padovani, Tchato (choix de l’entraîneur). Suspendu : aucun. Les mêmes Les dix-sept qui ont joué à Sochaux (1-1) ont repris l’avion hier après-midi pour leur troisième sortie en une semaine. Bellion est bien qualifié. Du coup, Antonetti s’interroge sur la pertinence d’une rotation en attaque. Une réflexion complexe dans la mesure où l’attaquant de West Ham n’a pas encore un match dans les jambes. – Ja. G. Prix des places : 8, 10, 13, 20 et 25 SAINT-ÉTIENNE - TOULOUSE (demain) MARSEILLE - RENNES (demain) Beaucoup d’incertitudes Sans Lamouchi ni Oruma L’INFIRMERIE STÉPHANOISE ne désemplit pas. Si Piquionne et Perrin ne sont pas officiellement forfait, une grosse incertitude pèse sur leur participation. Le premier, qui souffre d’une hernie poplitée, a subi une ponction à un genou hier matin. Il faut attendre comment son corps réagit avant de prendre une décision. Quant au second, les examens radiographiques n’ont pas décelé de claquage mais une petite élongation qu’il a commencé à soigner par mésothérapie. En cas de forfait, l’Argentin Piatti pourrait être une solution, à condition qu’il soit qualifié. Pour ne rien arranger, Postiga a quitté l’entraînement en raison de tendons douloureux. Enfin, Yahia (contracture aux muscles fessiers) et Hellebuyck, en délicatesse avec ses ischiojambiers, ont été économisés mais leur participation semble acquise. – J.-Y. D. L’équipe probable : Janot – Yahia, Hognon, Z. Camara, Ab. Kamara – Fo. Diawara, Perrin ou Piatti, Dabo, Hellebuyck – Postiga, Gomis ou Piquionne. FERNANDEZ EMMÈNE un groupe de 17 joueurs au vert. Lamouchi est suspendu après son expulsion et Oruma est parti jeudi à la CAN. Barthez et Carrasso tous deux fiévreux ont été ménagés mais ils seront présents demain. Delfim, Maoulida et Nasri ne sont restés que vingt minutes sur le terrain pour cette séance axée sur la récupération. Le Portugais a ressenti une douleur à un genou, Nasri souffre d’une cheville et Maoulida se plaint des adducteurs. Aucun des trois ne devrait cependant déclarer forfait même si Fernandez a pris le jeune Deruda dans le groupe pour parer une éventuelle absence. Sur le plan tactique, l’entraîneur marseillais a annoncé qu’il reviendrait à une défense à quatre éléments avec Déhu et Cesar dans l’axe. – H. F. L’équipe probable : Barthez – Ferreira, Déhu, Cesar, Bonnissel – Cana, Delfim, Nasri – Maoulida, Pagis, Ribéry. Mansaré est parti Edman est revenu EXCELLENT MERCREDI contre le PSG (1-0), Mansaré sera absent demain à Saint-Étienne. Le milieu gauche guinéen (qui pourrait être remplacé par Bonnet) a quitté Toulouse hier matin et a rejoint sa sélection en vue de la Coupe d’Afrique des Nations (20 janvier-10 février, en Égypte), que disputeront également Santos (Tunisie) et Emana (Cameroun). Les autres titulaires toulousains face à Paris se sont livré à un léger décrassage hier matin, tandis que le reste de l’effectif effectuait une séance plus musclée. – N. S. L’équipe probable : Revault (cap.) – Ebondo, Arribagé, Aubey, Mathieu – Batlles, Sirieix, Dieuze, Taïder, Bonnet – Moreira. ABSENT DE DERNIÈRE MINUTE contre Le Mans (1-0), Edman (gastro-entérite) a repris l’entraînement hier. Idem pour Monterrubio ménagé la veille. Mvuemba (tendinite) est désormais apte. Frei, Källström et Perrier-Doumbé ont abrégé la séance. Ils devraient pourtant tous être du déplacement à Marseille. Isaksson (cuisse) a poursuivi son travail spécifique sans frappe ni plongeons. Il est donc forfait comme Didot qui soigne toujours un tendon d’Achille. – J.-D. C. L’équipe probable : Pouplin – Perrier-Doumbé, Adailton, J. Faty, Edman – Bourillon, Y. Gourcuff (ou Barbosa), Källström, Briand, Monterrubio (cap.) – Frei. SAMEDI 14 JANVIER 2006 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge Rouge Jaune 1. Pauleta (Paris-SG), 13 buts. 2. Cousin (Lens) ; Wiltord (Lyon), 8 buts. 4. Luyindula, Pieroni (Auxerre), 7 buts. 6. De Melo (Le Mans) ; Odemwingie (Lille) ; D. Moreira (Toulouse) ; Grax (Troyes), 6 buts. 10. Aruna, Thomert (Lens) ; Carew, Fred (Lyon) ; Niang, Ribéry (Marseille) ; Kroupi, Zerka (Nancy) ; Frei (Rennes) ; Ilan (Sochaux), 5 buts, etc. 10 Jaurès AC Ajaccio Arbitre : M. Ennjimi Bleu BUTEURS 3 Clerc En direct sur Foot + 20 : 00 Lens Le Mans Arbitre : M. Thual 31 3 Stade Léon-Bollée Jaune Monaco - Lyon (Canal +) Fred 7 Les cinq derniers matches : N. P. G. N. G. Remplaçants : Sorin (g.) (16), Brison (23) ou Sarkisian (18), Chouleur (33), N’Tolla (34), Rudolf (21). Entraîneur : P. Correa. Absents : D. Bakari (arrêt maladie), Kroupi (adducteurs), Adailton (cheville et tibia), Curbelo, Sapina (reprise), N’Guémo (tibia), Kim, A. Keita (cheville), André Luis Silva (genou), Diakhaté (CAN). Suspendu : aucun. En direct sur Foot + Noir Bleu Noir 20 H 45 Lyon - Auxerre (Canal +) SAMEDI 28 JANVIER 21 B. Gavanon Chrétien 24e JOURNÉE 11 24 33 20 : 00 Govou 6 3 PROCHAINES JOURNÉES 14 Sarkisian ou Brison (23) Stade Abbé-Deschamps Lyon Auxerre Arbitre : M. Ledentu 8 20 23e JOURNÉE En direct sur Canal + 5 Bleu Rouge Noir Jaune Noir Jaune Rouge Rouge Bleu Rouge Bleu Jaune Bleu Jaune PAGE 5 Noir Noir SAMEDI 14 JANVIER 2006 6 FOOTBALL LIGUE 1 (22 journée) e Bleu Rouge Noir Jaune NANCY - LYON « Tout n’est pas parfait » GÉRARD HOULLIER, l’entraîneur de Lyon, juge son équipe perfectible. Malgré ses quatorze points d’avance. Gérard Houllier s’était réjoui que quatre matches en quinze jours attendent son groupe pour la reprise. Les trois premiers ayant été joliment remportés (*), l’entraîneur de l’OL veut croire qu’il réussira la passe de quatre ce soir. En attendant que Lyon enchaîne en défiant quatre de ses poursuivants : Auxerre puis Monaco à Louis-II, Bordeaux, et, enfin, Lens à Bollaert. LYON – de notre envoyé spécial permanent « MALOUDA ET JUNINHO rejoignent dans le clan des indisponibles Abidal, Réveillère et Diatta. De quoi vous perturber ? – J’ai d’abord envie de dire : “Merci Cana.” Quand je pense qu’Anigo (le directeur sportif de l’OM) s’est plaint de l’arbitrage mercredi soir, j’ose croire qu’il a changé d’avis en revoyant le tacle, les deux pieds décollés, de Cana sur Juninho, qui aurait pu valoir un carton rouge. De même, pour l’ensemble de son œuvre, Oruma aurait pu finir avec un avertissement. “Juni” a même du mal à courir à cause d’une grosse contusion à la cheville droite et il n’est donc pas du voyage. Idem pour Malouda, que j’aurais sûrement titularisé mais qui a été frappé à son tour par une gastro-entérite. « Il faut avoir du répondant en termes d’effectif » – Vous avez revu OL-OM. Pour en dire quoi de plus ? – Notre première mi-temps a laissé à désirer. Mais ce n’est pas la première fois qu’on a du mal à mettre la machine en route. J’ai eu l’impression que le but encaissé au bout d’une vingtaine de minutes a un peu semé le doute, les joueurs ayant peut-être cru revivre le scénario du match contre Lille. Mais j’ai beaucoup aimé l’intensité de notre deuxième période, digne d’un match de Ligue des champions. À l’arrivée, on a frappé 17 fois au but contre 6 pour Marseille. On a eu le ballon durant trente minutes de jeu effectif, soit près de dix minutes de plus que l’OM. Notre victoire n’est donc pas imméritée. Et je suis content des progrès du groupe. – Dans quels domaines estimezvous avoir fait progresser votre équipe ? – J’estime qu’on a plus d’impact physique, qu’on est plus puissants. À l’exception du match contre Lille, on contrôle mieux le jeu, notamment dans les moments difficiles. On est également plus matures, plus patients sur attaque placée et dans le jeu court. Tout n’est pas parfait mais ça vient. Je compte d’ailleurs profiter de la semaine pleine d’entraînement qui se profile pour recevoir les joueurs afin de parler de deux, trois petites choses qu’on peut améliorer. – Que pensez-vous de Nancy ? – C’est loin d’être un intermède entre Marseille et les quatre gros matches qui nous attendent. Je me demande même si ce n’est pas un match plus difficile. Car, on s’en était aperçu à l’aller (1-0), Nancy est une bonne équipe. Et il n’y a rien de “démago” dans mon discours. En août, j’avais dit à Pablo (Correa) qu’il n’avait pas de souci à se faire et qu’en jouant comme ça, il n’allait pas tarder à en recueillir le bénéfice. – Où en est l’OL avec Glen Johnson (le latéral de Chelsea) ? – Ce que je sais, c’est que, pour l’instant, notre seule recrue du mercato, c’est François Clerc, dont je suis très content. Cela étant, si, côté latéraux, ça continue de tomber comme ça, il est de mon devoir de rester vigilant. Si une ou deux opportunités se présentent, il faut les saisir. Cela pourrait aussi concerner l’attaque si on devait avoir un pépin. Car, pour mener à bien tous les objectifs qu’on a, il faut avoir du répondant en termes d’effectif. Cela étant, je suis entraîneur et pas manager. Et je me focalise donc d’abord sur mon équipe et sur le match à venir. » CLAUDE CHEVALLY (*) À Strasbourg (4-0) ; à Grenoble (Ligue 2, 4-0), en Coupe de France ; contre Marseille (2-1). PRÉCISION. – Contrairement à ce que la retranscription de l’une de ses réponses pouvait laisser entendre dans l’entretien paru dans nos colonnes hier, Tiago n’a jamais joué à Porto avant de rejoindre Chelsea puis l’OL. Le milieu portugais évoluait en effet à Benfica. Le goût des autres Pour contrarier Lyon, Nancy misera encore sur l’incomparable cohésion d’un groupe né dans la difficulté. Gérard Houllier, debout devant ses adjoints Patrice Bergues et Joël Bats (assis, de gauche à droite), dit craindre ce déplacement à Nancy : « C’est loin d’être un intermède entre Marseille et les quatre gros matches qui nous attendent. Je me demande même si ce n’est pas un match plus difficile. » (Photo Pierre Lahalle) NANCY – de notre correspondant permanent Marcel-Picot rempli à 85 % Rouge Rouge Jaune Bleu RAPHAËL RAYMOND Jaune Bien sûr, ce fonctionnement n’est peut-être adaptable qu’à une petite structure comme l’est l’ASNL mais il présente l’avantage de tuer supputations et non-dits. Il explique aussi la popularité, en ville, de cette équipe qui ressemble de plus en plus à la génération du lycée Papillon, des Platini, Moutier, Rubio et autre Rouyer. Le maillot de 1978 a été réédité mais l’ASNL ne vit plus sur son passé : le taux de remplissage du stade Marcel-Picot, supérieur à 85 %, est l’un des cinq meilleurs de la L 1. L’ambition existe : à l’exception de Lécluse, dont on honorera avant la rencontre le 400e match sous le maillot au chardon, l’effectif nancéien est habité par le souffle et l’appétit de ceux qui pensent que le meilleur est à venir. Cet après-midi, Correa n’alignera que 13 pros sur la feuille de match. Rudolf est sorti du centre cet été, Da Costa et N’Tolla le fréquentent encore. Les autres ont un vécu commun minimum de deux saisons en Ligue 2. Entre l’inexpérience et l’insouciance, la marge était ténue mais l’ASNL ne doute de rien, à l’image de Zerka, élément défensif passé en pointe pour compenser l’absence des quatre attaquants de l’effectif et qui vient de marquer cinq buts lors de ses six dernières sorties. Ailleurs, une recrue serait venue masquer la pénurie. « À Nancy, coupe Correa, le fonctionnement est très simple. Nous avons défini une stratégie avec le président et nous nous y tenons. Celui qui nous rejoint doit être sain. » Noir Bleu Noir LE ROI se nomme Abdoulaye Keita. Touché à la cheville droite, il n’a plus foulé une pelouse de Ligue 1 depuis le 13 août 2005 et il ne reviendra pas, au mieux, avant deux bons mois. La couronne en carton vissée sur la tête, le milieu défensif sénégalais quitte le vestiaire nancéien tout sourire. L’hiver s’est abattu sur la Lorraine mais, dans le vestiaire nancéien, personne ne tire la couverture à lui. Et surtout pas ceux qui, la veille, ont contribué à la victoire à Lens (2-1). « En début de saison, je répétais que ce n’est pas du terrain mais du vestiaire que viendraient les résultats, rappelle Pablo Correa. Je ne vais pas changer d’avis aujourd’hui. Nous avons toujours travaillé pour avoir un vestiaire sain et toutes les décisions que nous prenons vont dans ce sens. » À Nancy, ce ne sont pas les résultats qui ont rendu l’ambiance douillette mais bien l’ambiance qui donne des résultats. Si ce groupe – privé de toutes ses recrues à l’exception notable de Sarkisian – vient de trouver les ressources pour prendre sept points face à Auxerre (1-0), Bordeaux (0-0) et Lens, c’est aussi parce qu’il a grandi dans la difficulté. Sans individualités marquantes, on s’en remet souvent aux vertus collectives. « L’équipe qui a gagné à Lens, c’est celle de la saison dernière moins Kroupi, Fayolle, Doumeng, Dufresne et Diakhaté, s’enthousiasme le président Jacques Rousselot. Bien sûr, ils ont du talent, il en faut pour jouer à ce niveau. Surtout, le travail paye. Ces gars-là sont responsables. Ils ont le club en eux. Pour Nancy, ils se dépouillent. » Ici, c’est vrai, les joueurs n’attendent pas d’être contraints à une conférence de presse aseptisée pour clamer un amour du maillot qui sonne faux. Leur attachement à l’ASNL est sincère et ils le démontrent au centre d’entraînement de la forêt de Haye, qui a su se moderniser sans devenir une forteresse inaccessible. Ici, on vit heureux sans rien cacher. « Ma chance, explique Pascal Berenguer, c’est d’avoir signé à Nancy. C’est un club qui a un passé et un esprit nickel. Pour moi, c’est avant tout l’ambiance extraordinaire qui anime le groupe qui nous permet aujourd’hui d’être dans le milieu du tableau. » NANTES - NICE Des recrues en clair-obscur Vahirua a bien changé NANTES – NICE – de notre correspondant permanent LA CAVALERIE N’EST PAS VENUE en force pour secourir la citadelle nantaise. Elle s’est éparpillée. Contre Rennes (0-2), elle a même fait faux bond pendant une mi-temps, la première, débutée sans la moindre recrue estivale. Signorino était blessé, Bamogo remâchait son amertume sur le banc avec Pierre, Mhadhbi n’apparaissait plus dans le groupe. Si les deux premiers (plus Heurtebis, gardien remplaçant) se sont installés – l’ex-Messin figure avec Landreau et Toulalan parmi les trois meilleurs Nantais de la saison ; le Marseillais prêté (sans un enthousiasme débordant du staff) a fini fort 2005, meilleur buteur du club (4 buts) – les deux autres ont suscité le dépit. Pierre, potentiel nonchalamment dispersé, a payé cher ses erreurs contre Strasbourg (4-3) et son peu d’envie de s’exiler à droite. L’espoir Rossi Le Tunisien n’a jamais fait durer ses éclairs au-delà de la demi-heure, manquant « de présence physique, de force », suivant le diagnostic de son entraîneur, Serge Le Dizet, qui relativisait : « On ne pouvait pas réussir le recrutement à 100 %. » On est loin cependant de l’apport espéré pour un groupe ayant fini dix-septième à l’arraché en mai dernier. Nantes s’active durant ce mercato. Il cherche toujours à droite cette Arlésienne de latéral qui doit arriver depuis trois ans au moins (Guillaume Norbert, qui enchaîne les pépins au genou, n’a joué que deux matches depuis sa signature, en janvier 2005). Le club est allé débaucher, à l’issue d’une longue cour, Dennis Oliech au Qatar pour donner du pep à son attaque. Le Kényan est arrivé… blessé à un genou et il faudra patienter pour juger sur pièce. Les Canaris sont donc partis sur la piste suisse « en situation d’urgence » (Le Dizet). Ils ont ramené de Bâle l’Italo-Argentin Julio Rossi, attaquant de soutien de presque vingt-neuf ans auquel Saint-Étienne et Sienne s’étaient intéressés. Il a signé en début de semaine, premier coup revendiqué par Japhet N’Doram. « C’est un fort caractère, un battant qui va nous apporter son expérience, a résumé le conseiller du président. C’est ma première recrue. » Dans un secteur où le Tchadien illumina la Beaujoire, Nantes escompte une belle surprise. Court physiquement – il n’a repris que le 5 janvier avec le FC Bâle –, Rossi fera, au mieux, sa rentrée sur le banc contre Nice. Nantes n’est pas à un contretemps près. JEAN-DENIS COQUARD (avec P. C.) PAGE 6 de notre correspondante LA BEAUJOIRE n’a sans doute pas de secret pour l’ancien Nantais Marama Vahirua, mais le Tahitien en a peut-être encore pour Nantes. Depuis la fin de l’automne, le Polynésien a reculé d’un cran dans le dispositif azuréen. Devenu meneur de jeu derrière les deux attaquants lors de la venue de Lyon (1-1, 16e journée), le meilleur attaquant de l’OGCN en 2004-2005, avec dix buts (contre trois cette saison), s’est pris au jeu. « Le coach m’avait déjà dit qu’il me préférait en numéro 10, avait-il livré au lendemain de cette reconversion. Il a pris un risque. Je n’avais jamais évolué ainsi. Mais je prends un plaisir incroyable. J’aime être au départ de l’action. » Un plaisir partagé par les supporters internautes, qui l’ont plébiscité « Aiglon de décembre ». Frédéric Antonetti ne conçoit son métier que sur la durée. Il s’est donné le temps de transformer son 4-3-3 en 4-3-1-2 (« on ne change pas un système d’un claquement de doigts ») en repositionnant son joueur, « l’un des meilleurs techniciens de France », au poste de « numéro 10 classique ». « L’image forte, c’est son travail de récupération pour donner le ballon de but à “Baky” (Koné) contre Ajaccio (1-0, 18e journée), explique l’entraîneur. Il a franchi un palier sur le plan mental. Le geste de classe, il le possédait déjà. Il lui fallait muscler son jeu. Physiquement, il m’étonne. » Titulaire à neuf reprises seulement (dont huit à domicile) pour seize apparitions en phase aller, Vahirua a sans doute gambergé, mais s’est accroché sans prêter attention aux sollicitations de clubs de Ligue 1 à la recherche d’un buteur. « La page est tournée, dit-il. Une nouvelle carrière commence, avec de nouveaux objectifs. J’ai envie de progresser et de me faire un nom à ce poste. Tout m’y plaît. J’ai même l’impression d’avoir toujours évolué là, bizarrement. Mon travail défensif est plus ciblé. Et puis, j’aime donner de bons ballons aux attaquants. Je connais trop l’importance de la passe lorsqu’on est en pointe. » Crédité de deux passes décisives en Championnat, de deux coups francs directs victorieux et d’un troisième qui avait bien failli tromper son ami Landreau – Bagayoko finissant le boulot (1-1, 4e journée) – ainsi que d’un exceptionnel retourné acrobatique devant le TFC (2-1, 20e journée) : Vahirua est bien reparti. Et s’il ne veut pas rééditer l’erreur de l’an passé en se mettant trop de pression à l’heure de retrouver la maison des Jaunes, il tient à s’y présenter « identique, mais avec quelque chose en plus. » JANINE GIANARIA SAMEDI 14 JANVIER 2006 Bleu Rouge Noir Jaune Bleu Rouge Noir Jaune Après une bonne suée sur le chantier, regardez les autres transpirer sur écran plasma. Leo Burnett. 7 SAMEDI 14 JANVIER 2006 PAGE 7 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge *Offre réservée aux professionnels, non cumulable avec d'autres offres en vigueur sur la période, valable du 02/01/06 au 28/02/06 pour tout achat d'un Véhicule Utilitaire Fiat neuf, hors Punto Van et gamme commerciale, chez les Distributeurs Fiat participants. Goal = But. Bleu Rouge A chaque entrepreneur son Fiat. Jaune Bleu Jaune pour tout Utilitaire Fiat acheté du 2 janvier au 28 février*. Noir Noir Une TV écran plasma 107 cm offerte 8 FOOTBALL LIGUE 1 (22 journée) e Bleu Rouge Noir Jaune STRASBOURG - METZ L’Est et le néant Strasbourgeois et Messins, qui s’affrontent ce soir, sont persuadés d’abattre leur dernière carte pour le maintien. LA STATISTIQUE est claire, nette et consternante. Ce soir, Strasbourg, qui n’a pas gagné le moindre match à domicile, reçoit Metz, qui ne s’est jamais imposé à l’extérieur. La logique invite donc à un résultat nul, que les deux équipes refusent par avance, sans la moindre formule de politesse. Il pourrait pourtant éloigner les deux formations d’une lanterne rouge, dont ils ont la garde alternée depuis quatre mois (1). Encore faudrait-il qu’Ajaccio, pour cela, perde au Mans. « L’enjeu de ce match est énorme. Si on veut entretenir l’espoir, ça passe uniquement par une victoire », martèle Jacky Duguépéroux. Joël Muller tient le même langage : « Seule la victoire peut nous permettre de rattraper les points que nous venons de perdre. » En Alsace comme en Moselle, seul l’écart avec le premier relégable compte. À l’image du thermomètre, il est négatif et ne fluctue guère. Les Messins sont à huit points du dix-septième (Sochaux), comme au soir de la 12e journée, les Strasbourgeois à dix longueurs. Combiné à une défaite sochalienne à Lille, un succès, ce soir, les ramènerait à la même distance du maintien qu’à l’issue de la 13e journée. « Il y a désormais quatre clubs pour trois places ou plutôt trois clubs et un qui doit faire attention », juge Muller. Le coach messin considère presque Troyes, Nancy, Nantes et Toulouse, tous vainqueurs cette semaine, comme sauvés. « Si nous gagnons, la condition sine qua non, ensuite, ce sera de remporter à domicile les six matches qui vont nous opposer aux équipes dans nos cordes », détaille Duguépéroux, qui songe à Ajaccio, Troyes, Le Mans, Nantes et Nancy, ainsi qu’au PSG ou à Lille. Comme ce sera insuffisant, il espère aussi « peut-être faire un petit quelque c hose à Sochaux ». Ce sera le 15 avril. Mais pour le Racing, il sera peut-être déjà trop tard. Le constat est également valable pour la tortue messine, dont les deux défaites depuis la reprise ont plombé la série de six matches sans défaites réalisée avant la trêve. Au bord du gouffre depuis de longues semaines, les deux formations tentent de se raccrocher à chaque signe d’espoir. Le carton en Coupe de France face à une équipe mixte nancéienne (4-0) et le nul ramené de Monaco (1-1) ont quelque peu remonté le moral de Strasbourgeois marqués par la gifle lyonnaise (0-4) et ballottés par des remous à la tête du club. Ce match pourrait d’ailleurs bien être le dernier de l’équipe dirigeante actuelle. Depuis l’accession à la présidence de Philippe Ginestet, rien ne va plus entre les actionnaires. Ambiances de feu si Metz. Au moment d’arrêter définitivement son choix, Youla a fait parler son cœur (il a effectué une partie de sa formation au FCM), mais il a aussi regardé le classement. S’il ne veut pas regretter sa décision, il a intérêt à marquer ce soir. « Tant qu’on ne pourra pas mettre un ou deux buts par match, on sera à la merci d’une erreur individuelle », déplore Joël Muller. Duguépéroux, qui pourrait relancer Gameiro, fait certainement le même constat. Comme Metz, son équipe n’a marqué que onze buts depuis le début de la saison. Une vraie misère. RAPHAËL RAYMOND (avec J.-M. B. et M. T.) (1) Metz a été dernier de la 6e à la 13e journée et lors de la 18e, Strasbourg de la 14e à la 17e et depuis la 19e. Dans le sillage d’Egon Gindorf, l’ancien patron, ils pourraient laisser Ginestet seul aux commandes du club dès lundi. Dans ce climat pourri, Duguépéroux se concentre sur son vestiaire. « L’équipe a retrouvé un état d’esprit, assure-t-il. Une nouvelle solidarité s’est installée dans le groupe. Pour quelle raison ? Je préfère ne pas en dire plus… » Le coach strasbourgeois fait-il référence à Mickaël Pagis, qui se traînait comme une âme en peine avant de partir mettre son talent au service de Marseille ? Muller, lui aussi, n’entend plus travailler qu’avec des joueurs concernés par l’avenir du club. « La capacité de lutter et de défendre les couleurs du FC Metz n’est peut-être pas perçue de la même manière par tous, estime-t-il. Certains ne sont pas prêts à lutter pour que l’équipe donne une image différente de celle que nous montrons actuellement. Seront en Alsace ceux qui pensent qu’une victoire est encore possible. » Parmi eux, deux nouveaux venus : Pimenov, qui remplacera Ouadah, blessé, au poste de meneur de jeu, et Youla. Contacté par Strasbourg, l’attaquant guinéen a finalement choi- Le Strasbourgeois Amara Diané et le Messin Franck Beria ont la même chose en tête : gagner afin d’entretenir leurs derniers espoirs de maintien. À l’aller, les deux équipes, déjà à la peine, s’étaient séparées sur un score nul et vierge. (Photo Alexandre Marchi/ l’Est républicain/PQR « Huit jours déterminants » Caen s’est éliminé... Le LOSC veut engranger les points, en janvier, face à des adversaires de bas de classement. LILLE – de notre correspondant Rouge Jaune D’ICI À LA FIN du mois, Lille doit affronter successivement Sochaux (aujourd’hui), Toulouse et Metz, trois équipes mal classées, que l’on peut ranger parmi les adversaires abordables pour un habitué du peloton de tête, ce qu’est le LOSC depuis maintenant un an et demi. Depuis la trêve, l’équipe de Claude Puel a été opposée à Ajaccio (2-0) et Troyes (0-1), autres formations de bas de tableau. Janvier s’annonce donc comme une période a priori favorable aux Lillois et propice à engranger des points. Si la récolte fut bonne contre les Corses, elle fut nulle au stade de l’Aube. « Nous avons raté notre match, analyse Matthieu Chalmé, ils en voulaient plus que nous. Ce sont des points perdus dans l’optique de nous maintenir en haut du classement. » Gaspillage donc. « Ce n’était peutêtre pas un match décisif, poursuit le défenseur lillois, mais il faudra rete- nir la leçon et battre Sochaux ce soir pour recoller. Le danger, lorsqu’on joue contre un mal classé, est de croire que les choses vont être plus faciles. » « Ça se passe dans la tête, confirme Matt Moussilou. C’est à nous de mettre toute la volonté nécessaire dans ces matches. Ne croyez pas qu’on prenne ces adversaires à la légère. Nous respectons tout le monde. À Troyes, nous n’avons pas saisi l’occasion. C’est une petite claque. Maintenant, rattrapons nos erreurs. » Puel : « Soyons performants sur les deux mi-temps » Pour Stéphane Dumont, le capitaine, ce sont, au contraire, les adversaires réputés modestes qui sont les plus coriaces : « Ces matches-là sont, en réalité, les plus difficiles. Il faut les aborder avec un état d’esprit irréprochable. C’est là qu’on voit les grandes équipes, celles qui sont capables d’aller en haut. Si l’on évoque le mois de janvier, nous pensons d’abord qu’il s’agit généralement d’un mois charnière dans la saison. C’est à nous de nous mettre la pression. » Pas plus que ses joueurs, Claude Puel ne veut entendre parler de petites équipes. « Une petite équipe, je ne sais pas ce que ça veut dire et je m’inscris en faux contre ceux qui disent que nous avons un calendrier facile. Jouer contre Troyes ou Sochaux est équivalent à jouer contre Lyon. C’est, dans tous les cas, un match à gagner. Si on me parle de calendrier, je réponds que nous avons deux gros mois à passer, janvier et février, avec des absences (la CAN notamment) et que c’est en fin de saison que nous pourrons faire un bilan. » Pas de gaspillage ce soir ? Puel conclut : « Sochaux va venir chercher un point. Soyons performants sur les deux mi-temps et pas seulement sur la seconde comme à Troyes. » MICHEL BOREL Menez reprend ses marques Le jeune Sochalien, reconverti milieu gauche, semble gagner en régularité. MERCREDI SOIR, lorsque Jérémy Menez, fatigué, a quitté le terrain à dix minutes de la fin du match contre Nice (1-1), le public de Bonal a copieusement sifflé. Pas la prestation du buteur du soir, mais son remplacement. En égalisant pour son équipe, une énième fois en difficulté, le jeune Sochalien s’est attiré les faveurs de tribunes de moins en moins patientes, et a confirmé sa forme actuelle, après sa prestation déjà décisive samedi dernier, en Coupe de France, contre Oissel, où il a évité au club doubiste une périlleuse séance de tirs au but (2-1 a.p.). Le début de saison n’a pourtant pas été aussi enthousiasmant pour le prodige du FC Sochaux, qui fêtera ses dix-neuf ans en mai. Tantôt brouillon, tantôt trop gourmand, il a plus d’une fois été pris en grippe par un public qui ne lui pardonne aucune erreur de jeunesse. D’abord aligné deuxième attaquant au côté d’Ilan, il fut rapidement replacé par Bijotat en milieu gauche. Un poste où il semble de plus en plus à l’aise. « Côté gauche, je me sens vraiment bien, se réjouit-il. Je suis parfois dos au but, parfois face au jeu. Ça n’a pas été facile, mais je commence à bien m’adapter. » Ses performances en témoignent. D epu is pl usi eurs semaines, le Sochalien semble gagner en régularité, du moins à domicile, à l’image de ses matches contre Rennes (1-0), Metz (1-1) et Nice (1-1). « L’irrégularité, c’est mon gros point faible depuis le début de saison, reconnaît-il. Même quand je suis mauvais dans le jeu, je dois être bon dans la mentalité, ne pas me prendre la tête, ne pas gamberger. C’est là-dessus que je dois m’améliorer. » Si ces qualités techniques exceptionnelles le désignent comme potentiel joueur décisif, Jérémy Menez, qui affirme « ne pas être un buteur », ne pourra pas, tout seul, redresser un club en rade en L 1. Sochaux est en mal de percussion. Du coup, le public attend beaucoup de son nouveau milieu gauche. Trop ? « Non, je ne pense pas, balaie-t-il. On me demande de faire mon travail, c’est tout. Et moi, je dois donner le maximum. Ça n’a pas toujours été ça, mais maintenant j’ai compris. » À l’instar de son président, Jean-Claude Plessis, pour qui « Sochaux n’a pas d’équipe », et de son entraîneur, qui insiste depuis longtemps sur la volonté et l’agressivité, Menez est persuadé que le problème de son équipe réside dans « l’état d’esprit. On doit attaquer ensemble, défendre ensemble. Contre Nice, on a un peu retrouvé notre jeu, mais on peut faire beaucoup mieux. Ce serait bien de ramener un point de Lille. Là-bas, il faudra y aller au culot ». Ça, Jérémy Menez le fait très bien. MÉLISANDE GOMEZ FRÉDÉRIC THOMAS, le capitaine manceau, aborde confiant une semaine cruciale pour le maintien et la Coupe de la Ligue. « COMMENT expliquez-vous l’énorme différence de rendement du Mans à l’extérieur (cinq points, deux buts marqués en dix matches) et à domicile (vingt-trois points en onze matches) ? – Je ne peux pas trop l’expliquer. Inconsciemment, on sait que le maintien passe par des victoires à domicile. On n’a pas droit à l’erreur. On se sent à notre aise, forts sur notre terrain, devant notre public. On ne fait pas de complexe. À l’extérieur, on part avec les meilleures intentions mais on n’a pas le petit truc en plus pour faire la différence. À Rennes (0-1), c’est rageant. On s’aperçoit qu’on fait jeu égal mais on perd deux points sur une erreur de marquage. Il nous manque ce petit brin de concentration, de méchanceté, d’agressivité mentale pour y obtenir de meilleurs résultats. de notre envoyé spécial L’OM ET LE STADE-VÉLODROME constituant un sujet sensible pour bon nombre de Marseillais, Jean-Claude Gaudin, le maire, et Renaud Muselier, son premier adjoint, effectuent une course de vitesse afin de fournir le premier les bonnes nouvelles, avec en arrière-plan la perspective des élections municipales en 2008. En mai dernier, la mairie avait indiqué renoncer au projet d’agrandissement du stade, notamment en raison du coût financier élevé. Mais, profitant d’un déplacement à Paris de Jean-Claude Gaudin, Renaud Muselier a présenté le 15 décembre dernier à Marseille un projet d’agrandissement de l’enceinte, portant sa capacité à 80 000 places et la dotant d’un toit, pour un coût total de 140 millions d’euros. Un toit qui constitue une revendication des supporters marseillais – Avec, dans la ligne de mire, la Coupe de la Ligue dont vous disputez un quart de finale à Guingamp mardi ? – C’est un gros objectif puisqu’il ne reste que deux matches pour accéder au Stade de France. Si on assure le maintien, on pourra se consacrer à ce beau challenge. On aborde huit jours déterminants avec deux matches contre Ajaccio et Troyes en L 1 et le quart de finale à Guingamp mardi. Ils vont faire basculer notre saison du bon côté, j’en suis sûr. On pourra attendre sereins les beaux jours. » JEAN-DENIS COQUARD Pasqualetti prône la continuité AJACCIO – de notre correspondant LES AJACCIENS viennent de tourner une page importante du club en se séparant de Rolland Courbis qui leur a permis de retrouver l’élite en 2002. En confiant le groupe à José Pasqualetti, quarante-neuf ans, arrivé à Ajaccio en provenance de l’Étoile Filante de Bastia en octobre 2004, Michel Moretti a préféré ne pas se jeter dans l’inconnu. L’ancien adjoint avait l’habitude de regarder, d’écouter, d’apprendre dans l’ombre de son imposant prédécesseur tout en se forgeant sa propre opinion. Aujourd’hui, c’est lui qui compose l’équipe, établit le plan de jeu, et veillera à l’exécution des consignes avec sa discrétion, sa sobriété habituelle non dépourvue de fermeté : « On ne pourra plus se cacher derrière le paravent de l’incompréhension, qui a pu transpirer Le Vélodrome sera couvert et agrandi depuis la rénovation du stade terminée en 1998 pour la Coupe du monde et globalement considérée à Marseille comme totalement ratée. Le projet de l’architecte Christophe Gulizzi prévoit de porter la capacité du stade de 60 000 à 80 000 places et la création de 3 000 m² de loges. Des salons, un restaurant, un amphithéâtre, des commerces et des bureaux sur 43 500 m² sont également également prévus dans ce cadre. Ce jour-là, Robert Villani, l’adjoint aux sports de la Ville, avait déclaré : « La décision revient maintenant au maire, Jean-Claude Gaudin, et au conseil municipal », ajoutant que le maire pourrait prendre sa décision « dans les trois à quatre mois qui viennent ». Dans leur édition d’hier, les Échos annoncent que Jean-Claude Gaudin a choisi de donner suite au projet d’agrandissement et de couverture du Vélodrome, tout en précisant qu’ « il doit rester municipal et (que) ces travaux ne devront rien les choses. On n’est pas en mesure de prétendre à autre chose puisque nous ne prenons rien à l’extérieur. Si on engrange vite des points, on pourra cependant espérer vivre une fin de saison plus excitante… AC AJACCIO MARSEILLE MARSEILLE – – Comment appréhendez-vous la réception d’Ajaccio qui vient de changer d’entraîneur ? – On s’attend à un match très engagé. Les Corses espèrent le fameux choc psychologique qui entraîne souvent un bon résultat juste après le changement de coach. On doit faire attention à cette révolte. Maintenant, on ne se met pas de pression particulière. Ajaccio ou un autre, il ne faut pas perdre chez nous. Qu’on maintienne l’écart avec eux, c’est le minimum. Mais on va tout faire pour prendre trois points. – En l’emportant, le maintien serait presque dans la poche. – Il y a deux ans, on accusait un grand, grand retard et on est venu mourir à un point de premier nonrelégable. On est donc conscient que ça peut encore bouger vite derrière nous. On reste concentré sur l’objectif maintien. On ne va pas bousculer coûter à la Ville ». Le maire veut lancer l’appel d’offres avant juillet prochain afin que les travaux démarrent fin 2007, après la Coupe du monde de rugby à l’occasion de laquelle plusieurs matches auront lieu sur la pelouse marseillaise. Des travaux financés par un partenariat public-privé. En ce qui concerne l’investissement privé, Robert Louis-Dreyfus, l’actionnaire principal de l’OM, aurait déjà reçu l’assurance d’une proposition de financement de plusieurs fonds de pension américains, « à hauteur de 100 millions d’euros ». DOMINIQUE ROUSSEAU Pape DIOUF, le président de l’OM, s’est quant à lui réjouit de l’annonce : « Il s’agit d’une bonne nouvelle car cela signifie que le club et la Ville vont disposer d’un outil à la hauteur de leur rang et de leurs ambitions. » – Do. R. entre Rolland Courbis et certains joueurs. Il faudra que chacun prenne ses responsabilités et que certains fassent la démonstration d’une valeur que l’on veut bien leur reconnaître, mais qu’ils n’ont jusqu’ici manifesté qu’avec parcimonie. » C’est net et de nature à fixer d’ores et déjà certaines règles de comportement. Pasqualetti a conscience de la difficulté de la tâche dont il hérite et qui relève presque de la mission impossible. Mais il a connu une situation sinon similaire, du moins délicate lors des cinq derniers matches de la saison 1998-1999 où il avait été appelé à remplacer Laurent Fournier, qui avait lui-même succédé à Henry Kasperczak, avec comme objectif le maintien de Bastia en D 1. Il avait rempli son contrat. « Il reste dix-sept matches dont neuf à domicile, soit cinquante et un points en jeu. Nous comptons neuf points de retard sur le premier non reléguable (Sochaux). Aussi minime soit-elle, il existe une petite chance de nous en sortir. » Un avis que partage Rodrigo, le capitaine : « José et Olivier (Pantaloni, l’adjoint) nous connaissent bien. Il faut se remettre au travail, se forger un nouveau moral. » Le nouveau responsable du staff technique, dont la marge de manœuvre est assez étroite, se propose de « travailler dans la continuité, car il y a des choses intéressantes qui ont été mises en place et que je me garderai de toucher, tout en apportant ma griffe personnelle ». Il va s’attacher dans un premier temps « à redonner confiance et joie de jouer » à un groupe en plein doute, mais en exigeant de tous « une adhésion totale à la méthode de travail qui sera mise en place ». – D. Fi. CAEN A-T-IL besoin d’un quatrième entraîneur ? S’ils sont trois pour s’occuper des entraînements et des compositions d’équipe, aucun ne semble être chargé de vérifier les points du règlement. Hier, la commission des statuts et règlements généraux de la FFF a donné match perdu au Stade Malherbe (L 2) contre Longuenesse (PH), à la suite de la réserve déposée par le club amateur après le 32e de finale de Coupe de France, samedi dernier. Caen l’avait emporté (4-0), mais n’avait pas respecté le règlement de la compétition. Si le staff caennais avait lu l’article 21-7, il aurait constaté que « les clubs sont tenus de faire figurer sur la feuille d’arbitrage au moins sept joueurs ayant pris part à l’une des deux dernières rencontres officielles disputées par son équipe première ». Sur la feuille de match, il n’y en avait que six (Planté, Costil, Leca, Lemaître, Samson et Grandin). Caen savait-il qu’il commettait une irrégularité ? « On savait sans le savoir », commentera un Dumas sibyllin, qui axe sa défense sur le nombre de blessés et de malades dans son groupe. « L’erreur est humaine, soufflait le président caennais Jean-François Fortin, agacé. Cette décision n’est pas une énorme surprise. J’étais persuadé que la Fédé déciderait de nous donner match perdu. » Du coup, le club normand, déjà un peu sonné par sa vilaine défaite à domicile face à Reims en Championnat, mardi dernier (1-3), se voit éliminé de la Coupe de France. « C’est une déception, regrettait Stéphane Samson. Mais malheureusement, c’est comme ça. On savait qu’on avait fait une erreur. C’est le règlement, il doit être respecté. » Caen a la possibilité de faire appel, mais on voit mal comment la FFF pourrait déjuger ses propres règlements. Longuenesse, nouveau Petit Poucet de l’épreuve au détriment de Colmar (CFA 2), et qui se déplacera à Vitré (CFA) au prochain tour, ne boude pas son plaisir. Hier soir, c’était apéritif improvisé au club-house. « C’est du pur bonheur pour nous, se réjouissait Didier Popieul, entraîneur de l’équipe nordiste. Déjà, on était heureux d’être en 32es, alors en 16es, c’est incroyable. Le record du club, c’était un septième tour. On a posé cette réserve dans les règles. Avant le match, je suis même allé signaler à Dumas, que j’apprécie, qu’il n’était pas en règle. » Didier Popieul reconnaît que « les règlements sont compliqués. Heureusement, la Fédé a bien fait les choses, en envoyant un CD-Rom explicatif à tous les clubs qualifiés. » À Caen, personne ne l’a regardé. – M. Go. PSG : NOUVEAUX AFFRONTEMENTS. – Les Boulogne Boys et les Tigris, deux associations de supporters du PSG, ont écrit jeudi un nouveau chapitre de la rivalité qui les oppose depuis des mois. Hier matin, à leur retour de Toulouse, plusieurs membres des Boulogne Boys sont en effet tombés dans un traquenard tendu à la gare d’Austerlitz par des Tigris, lesquels voulaient répondre à l’agression dont ils auraient été victimes de la part de leurs rivaux, samedi dernier, à Lens, en marge du trente-deuxième de finale de Coupe de France contre Vermelles (4-0). L’affrontement a fait deux blessés légers chez les Boulogne Boys, mais il n’y a eu aucune interpellation. De nouvelles échauffourées sont à redouter demain soir, au Parc des Princes, face à Troyes. – D. D. NOISY-LE-SEC : LA FFF VA FAIRE APPEL. – Évoquant la décision du tribunal administratif dans l’affaire Noisy-le-Sec, Jean-Pierre Escalettes a répété qu’il « était bouleversé par cette décision ». « Il ne s’agissait pas de punir la banlieue, seulement d’un souci sécuritaire que nous maintiendrons. Un stade passant de 1 500 places à 5 000 places, on ne sait comment, c’est forcément une source d’inquiétude. Nous sommes inquiets, car cela créé un précédent. Je pense qu’on va faire appel de la décision du tribunal administratif. » ANGLOMA AU LOSC. – Jocelyn Angloma a été engagé par le LOSC en tant qu’observateur au sein de la cellule de recrutement. L’ancien international supervisera « les joueurs évoluant dans les zones Antilles et Amérique du Sud ». – M. Bo. STAUNTON SÉLECTIONNEUR DE L’EIRE. – Steve Staunton, trente-six ans, l’Irlandais le plus capé (102 sélections), a été nommé sélectionneur de l’Eire. Bobby Robson occupera la fonction de consultant. Feu vert pour le grand stade à Nice LE CONSEIL MUNICIPAL de Nice a entériné, hier, à la majorité, le choix du sénateur-maire Jacques Peyrat (UMP) de confier la construction et l’exploitation pendant trente ans, dans le cadre d’une délégation de service public, d’un stade de 32 826 places couvertes à Saint-Isidore (entrée ouest de la ville) au groupement Cari-Spada. Les travaux devraient débuter cet été et l’infrastructure, capable de générer une dizaine de millions d’euros de recettes supplémentaires, selon la direction de l’OGCN, être livrée à l’automne 2007. D’une architecture audacieuse garantissant un effet « Chaudron », le projet Cari-Spada a enlevé la décision pour son prix inférieur de 50 M à celui défendu par Vinci, selon les estimations des experts de la ville. La construction du stade et du camp d’entraînement reviendrait à 90 M dont 20 M à la charge des contribuables. Au terme de la concession de délégation de service public, une première en football, l’opération devrait avoir coûté 130 M pour le partenaire privé et 79 M pour la collectivité territoriale. – Ja. G. PAGE 8 RETROUVEZ L’INFO DE L’EQUIPE.FR FOOTBALL : LES MATCHES EN DIRECT. Gratuitement* sur votre mobile SFR Portail Vodafone Live>Sport SUR *Service gratuit, hors coût de connexion Wap. SAMEDI 14 JANVIER 2006 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge Ne pas gaspiller Bleu COUPE DE FRANCE Jaune LE MANS - AC AJACCIO Noir Bleu Noir LILLE - SOCHAUX 9 FOOTBALL LIGUE 2 (22e journée) Bleu Rouge Noir Jaune SÈTE - LORIENT : 0-2 Lorient coule Sète HIER Amiens - Montpellier ....... 1-0 Clermont - Gueugnon ...... 0-1 Guingamp - Dijon ............. 0-0 Reims - Châteauroux ....... 3-0 Sète - Lorient.................... 0-2 Sedan - Istres.................... 3-1 Sans être brillants, les Merlus ont maté la lanterne rouge. Ils restent au contact du leader avant le choc contre Sedan. SÈTE-LORIENT : 0-2 (0-1) Temps frais et venté. Pelouse en bon état.Spectateurs.Arbitre : M. Fraise.Buts : Bourhani (41e), Audel (76e). Avertissement. – Sète : Dufrennes (62e, contestation). SÈTE : La Bruna (S. Gimenez, 23e) – Léoni, Leclercq (Kharrazi, 46e), F. Silvestre, Vallar – Calabuig, Cami, Kharbouchi, Rankovic (Rouve, 68e) – Dufrennes, Ouejdide. Entraîneur : L. Batelli. LORIENT : Audard – Boutruche, Marchal (Genton, 87e), Recorbet, Moullec – Guel, Ewolo, K. Ziani, Danic (Marveaux, 89e) – Bourhani (Pédron, 69e), Audel. Entraîneur : C. Gourcuff. de notre correspondant LORIENT N’A PAS été ébloui par ce qu’il reste de lumière dans les cœurs sétois, encore plus lourds ce matin. Les deux équipes n’ont pas échangé leurs sensations. Hier soir, Lorient « a fait le nécessaire, sans plus », comme l’a souligné Christian Gourcuff, pour remporter son quatrième match en autant de rencontres en 2006 et porter son invincibilité en L 2 à douze rencontres (avec sept succès depuis le 30 septembre). En attendant, les résultats de Valenciennes (demain) et de Bastia (lundi), il poursuit son ascension à un rythme effréné et aura l’occasion, vendredi prochain, de prendre la pole position de la L 2 s’il bat le leader Sedan au Moustoir. Sète, lui, poursuit son calvaire (11e match sans victoire dont huit défaites). L’idée que la lanterne rouge est possédée par le démon de la maladresse ne s’est pas dissipée au cours d’une première période fertile en occasions de but. La formation héraultaise, à la fois déterminée et brouillonne, a réussi à bousculer une équipe lorientaise fidèle à son 4-4-2 et dans laquelle apparaissait pour la première fois Danic, prêté par Troyes. Des Merlus assez peu brillants, qui ont joué à un rythme modéré, brusqué par quelques coups d’accélérateur. La lanterne rouge, qui se présentait en 4-4-2 avec ses recrues Rankovic et Silvestre, aura notamment gâché deux duels face à Audard. Il s’inter- Sedan a su réagir SEDAN - ISTRES : 3-1 SEDAN - ISTRES : 3-1 (2-1) Temps froid. Terrain en mauvais état. 7 751 spectateurs. Arbitre : M. Brizou. Buts. – SEDAN : Ciani (36e), Noro (44e), Boutabout (66e) ; ISTRES : Viale (6e). Avertissements. – Sedan : Sartre (2e, tirage de maillot), Belhadj (27e, tacle illicite) ; Istres : Gnohéré (29e, antijeu), Yahiaoui (39e, tacle irrégulier), Legueun (53e, charge irrégulière). SEDAN : Regnault – Ciani, Hénin, Sartre – Ducourtioux,Noro (cap.) (Neumann, 85e), Amalfitano, Belhadj – Marin (Sabin, 68e), Boutabout, Gagnier (Mokaké, 75e). Entraîneur : S. Romano. ISTRES : Riou – Leugueun, Savri, Gnohéré, Dumolin (cap.) – Hamed (Gimenez, 73e), Maurel (Bakour, 85e), Yahiaoui, Cavalli – Viale, Mohellebi (Malouda, 50e). Entraîneur : J.-L. Gasset. Ludovic BATELLI (entraîneur de Sète) : « Les scénarios se suivent et se répètent. On rentre bien dans le match, on rivalise, on croit qu’on a le niveau, mais on ne l’a pas, car on est trop naïfs et inconstants derrière. Cette équipe a une santé mentale fragile, et à partir du moment où l’on fait l’erreur à ne pas faire, ça nous tue et ça nous coupe les jambes, et après, c’est très compliqué dans les têtes et les jambes. Si on continue sur le même tempo, on va être vite fixés sur nos espoirs de maintien. » Christian GOURCUFF (entraîneur de Lorient) : « Quatrième victoire en dix jours, c’est assez remarquable. On a senti un peu de fatigue et de tonicité, donc c’est un match qu’on n’a pas complètement maîtrisé, mais on a réussi le plus dur en ouvrant le score. Disons qu’on a fait le nécessaire, sans plus. Mais on sent une maturité nouvelle. Tout va bien, on ne va pas s’enflammer, mais c’est la confirmation qu’on est sur la bonne voie. » – J. Ri. Heureusement, dira-t-on, pour Sébastien Gimenez, le gardien sétois qui venait tout juste de remplacer La Bruna, qui avait perdu connaissance (hématome à l’arcade sourcilière) en heurtant son poteau droit POUR LA PREMIÈRE FOIS de la saison, Reims a enchaîné deux victoires consécutives, prolongeant de belle manière sa série de douze matches sans défaite. Pour la deuxième fois d’affilée, les Champenois inscrivent trois buts, confirmant ainsi leurs bonnes dispositions. Malgré un gros pressing d’entrée, les Berrichons se faisaient surprendre. Une longue ouverture de Jeannel remisée de la tête par Heitzmann était cafouillée par Fernandez, devant Nzigou qui ouvrait le score (11e). Par deux fois, Socrier manquait d’égaliser (22e, 24e), empêchant les siens de concrétiser leur légère domination. Le match basculait lorsqu’une mésentente entre Bertin et Fernandez profitait à Baléguhé, qui ne manquait pas l’occasion d’inscrire son premier but sous les couleurs rémoises (70e). L’Ivoirien remettait ça cinq minutes plus tard, doublant son capital, de la tête, sur un excellent service de Féret. – G. K. Thierry FROGER (entraîneur de Reims) : « Nous sommes sur le même tempo que contre Caen, solidaires, avec de l’efficacité devant. Je suis satisfait du score. Nous sommes bien dans nos têtes et nous poursuivons notre série d’invincibilité. » Didier OLLE-NICOLLE (entraîneur de Châteauroux) : « À partir du moment où l’on a fait des cadeaux sur les deux premiers buts, ça devenait difficile. Nous étions pleins de bonnes intentions et ces deux matches perdus en une semaine nous font mal. » SUR UN TERRAIN difficile, les Guingampais ont dû concéder le nul, face à une formation dijonnaise hermétique et très solidaire. Guingamp, au vu des occasions, méritait mieux. Il lui a manqué un soupçon de réalisme. En première période, les occasions étaient rares. Cela dit, l’impeccable Mouko avait sorti un essai de Suarez (13e) ainsi qu’une excellente frappe de Le Lan des vingt-cinq mètres (39e ). Pour Dijon, seule une pichenette de Larcier au-dessus était à noter (34e). En seconde période, Guingamp tentait de mettre plus de pression. Mais Haquin ratait d’un rien (58e). Plus tard, Watier ratera le cadre (69e) alors qu’un tir d’Haquin était dévié en corner (70e). Debès n’avait qu’un seul arrêt à effectuer, sur un coup franc tendu des vingtcinq mètres (79e). Guingamp ratait le coche par Watier (90e + 2). Alain RAVERA (entraîneur de Guingamp) : « Le score est nul mais le match n’a pas été nul. Cela dit, on a mis vingt-cinq minutes pour rentrer dans cette rencontre. J’ai apprécié la détermination et l’envie d’ouvrir le score après le repos. J’aime cette équipe quand elle se bat comme cela. » Rudy GARCIA (entraîneur de Dijon) : « Ce soir, on a été solides. Preuve que nous sommes décidément réguliers à l’extérieur, puisque nous sommes invaincus depuis six mois. Guingamp compte beaucoup de bons joueurs mais nous avons su tenir grâce à notre solidarité et notre état d’esprit. » . – D. Ry. 15 H 30 Valenciennes - Caen (Eurosport) LUNDI 20 H 30 Brest - Bastia (Eurosport) 1. Sedan 2. Lorient 3. Valenciennes 4. Bastia 5. Créteil 6. Châteauroux 7. Reims 8. Montpellier 9. Gueugnon 10. Caen 11. Amiens 12. Dijon 13. Le Havre 14. Grenoble 15. Brest 16. Guingamp 17. Istres 18. Laval 19. Clermont 20. Sète Classement Pts J. G. N. P. p. — — — — — — 44 22 12 8 2 33 41 22 11 8 3 30 38 21 10 8 3 29 37 21 10 7 4 30 31 21 8 7 6 30 29 22 7 8 7 29 28 21 6 10 5 20 28 22 7 7 8 21 28 22 6 10 6 16 27 21 6 9 6 26 27 22 6 9 7 23 27 21 6 9 6 21 26 21 6 8 7 26 26 20 7 5 8 20 25 21 6 7 8 22 24 22 5 9 8 17 23 22 5 8 9 19 21 20 6 3 11 19 21 22 5 6 11 17 14 22 2 8 12 18 c. — 18 14 18 17 18 28 14 26 23 22 24 23 26 24 24 19 30 28 38 32 Diff. — +15 +16 +11 +13 +12 +1 +6 -5 -7 +4 -1 -2 0 -4 -2 -2 -11 -9 -21 -14 BUTEURS. – 1. Lesage (Le Havre), 11 buts ; 2. K. Traoré (Le Havre), 10 buts ; 3. A. M’Bodji (Créteil) ; Heitzmann (Reims) ; Savidan (Valenciennes), 9 buts ; etc. PROCHAINE JOURNÉE. – Vendredi 20 janvier, 20 h 30 : Caen-Laval, Châteauroux-Brest, Dijon-Sète, Grenoble-Guingamp, Gueugnon-Reims, Istres-Clermont, Le Havre - Amiens, MontpellierCréteil, 20 h 35 : Lorient-Sedan (Eurosport) ; lundi 23 janvier, 21 heures : Bastia-Valenciennes (Eurosport). MATCHES EN RETARD. – Restent à fixer : Reims-Grenoble ( 2 0e j o u r n é e ) ; D i j o n - L a v a l (21e journée). www.volkswagen.fr/polo AMIENS MONTPELLIER : 1-0 AMIENS - MONTPELLIER : 1-0 (0-0) Temps froid. Pelouse grasse. 6 511 spectateurs. Arbitre : M. Ruffray. But : I. Dia (90e + 1). Avertissements. – Montpellier : Carotti (14e, jeu dur), Pionnier (45e, bousculade), Delaye (57e, jeu dur) ; Amiens : Sami (32e, tacle appuyé). AMIENS : Tangara – Scotto (cap.), Hernandez, Levrat – Buron, De Freitas, B. Traoré, Celdran (I. Dia, 87e) – T. Camara, Baldé (Y. Camara, 66e). Entraîneur : A. Dupont. MONTPELLIER : Pionnier – Chakouri, Carotti (cap.) (N’Gambi, 46e), F. Mendy, Colombo – Michalowski, Taouil, Delaye, Darbion (Yachir, 69e), Montano, Bugnet (Ab. Cissé, 80e). Entraîneur : J.-F. Domergue. IL FALLAIT attendre la 24e minute pour voir la première occasion. Sur un centre de Scotto, Celdran reprenait le ballon de la tête mais Pionnier repoussait. Le gardien de but montpelliérain rassurait ses équipiers, qui refaisaient surface dans le jeu, s’accordant même quelques contres, menés pour la plupart par Delaye, mais sans danger pour Tangara. La première période s’achevait sur une double occasion amiénoise. Après un centre de Buron, Pionnier effectuait un sauvetage miraculeux sur une reprise de Celdran. Le ballon revenait à Baldé, dont la reprise s’écrasait sur la transversale. Montpellier subissait et Buron débordait Colombo qui le taclait. Le milieu de terrain de l’ASC tombait dans la surface mais l’arbitre ne sifflait rien (57e). Dans la minute suivante, Bugnet servait Montano, seul aux six mètres, mal inspiré. Le ballon revenait à Bugnet qui centrait de nouveau, mais Tangara s’interposait. Le match baissait alors d’intensité jusqu’à la 91e minute. Moment choisi par Dia pour inscrire le but victorieux pour Amiens. – R. T. A l e x D UPO N T ( en traî neu r d’Amiens) : « Je n’ai jamais douté de mon équipe. C’est une victoire méritée. Depuis le début de saison, la réussite nous fuit mais il fallait continuer à y croire. Cela a fini par payer. » Jean-François DOMERGUE (entraîneur de Montpellier) : « Cette défaite est difficile à digérer. Dia marque sur un exploit individuel. C’est dommage car on était en place. » LAVAL - GRENOBLE CRÉTEIL - LE HAVRE AUJOURD’HUI, 20 HEURES, STADE FRANCIS-LE-BASSER LAVAL : Catherine (cap.) – Lebrun, Mienniel, Chaussidière, Nattes – Ben Khalfallah, Aït-Alia, R. Gomis, M. Leroy – Mauricio, Zoko. Remplaçants : Hiaumet (g.), De Magalhaes, Momha, Si. Diarra, Rebelo Lopes. Entraîneur : D. Troch. GRENOBLE : Bayiha – J. Stinat, Kamissoko (cap.), S. Pelé, Matheus, N’Ganga – Da. Coulibaly, Menassel, Caillas – Akrour, Kermorgant. Remplaçants : Armanet (g.), Belghazouani, T. N’Diaye, Koutouan, Oguro. Entraîneur : T. Goudet. Arbitre : M. Brocas. AUJOURD’HUI, 20 HEURES, STADE DOMINIQUE-DUVAUCHELLE CRÉTEIL : Trivino – Loja, Ekobo (cap.), Amirèche, J. Perez – Grégori, Terrier, Sessegnon, Aubanel – A. M’Bodji, L. Leroy. Remplaçants : Levaux (g.), Kimbembe, Rui Pataca, Citony, Damb. Traoré. Entraîneur : H. Velud. LE HAVRE : Mandanda – Baca, Ducrocq (cap.), Soumaré, Davidas–Ait Ben Idir,A. Bertin,Digard,A.Devaux –K. Traoré, Lesage. Remplaçants : Blondel (g.), Gauvin, Medaci, Martot, Hoarau. Entraîneur : T. Uvenard. Arbitre : M. Biton. L’essence est devenue un produit de luxe. Alors passez au TDI. Au rythme où vont les choses, le carburant sera bientôt réservé à une élite. Pour répondre à cette flambée des prix, pendant , du 6 au 31 janvier, Volkswagen vous invite à découvrir les gammes TDI ‘Wembley’ et ‘Miami’ à des prix exceptionnels. Ainsi, la Polo ‘Wembley’ TDI 70 équipée de la climatisation ‘Climatic’ ne coûte que 12 990 €, soit un avantage client de 1 759 €*. Avantage client de 1 759 € sur Polo ‘Wembley’ TDI 70* Par amour de l’automobile *Offre du réseau Volkswagen en France métropolitaine, réservée aux particuliers, valable pour toute commande d’une Polo ‘Wembley’ TDI 70 3 portes BVM5 neuve au prix client de 12 990 € TTC (selon le tarif en vigueur au 06/01/06) entre le 6 et le 31 janvier 2006 chez les Partenaires Volkswagen participants, soit un avantage client de 1 759 € par rapport à une Polo Trend TDI 70 3 portes BVM5 (13 690 € TTC) avec option climatisation ‘Climatic’ (1 059 € TTC) au prix client de 14 749 € TTC selon tarif en vigueur au 01/12/05. Offre non cumulable avec toute autre offre commerciale en cours. Consommations mixtes de la Polo ‘Wembley’ TDI 70 (l/100 km) : 4,5/4,7. Emissions CO2 (g/km) : 122/127. SAMEDI 14 JANVIER 2006 PAGE 9 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge LE FC GUEUGNON était d’abord venu à Clermont pour ne pas perdre. Les Forgerons sont repartis avec les trois points, signant ainsi leur deuxième victoire à l’extérieur de la saison. Un but de l’Argentin Gomez, en fin de première période, à la suite d’un bon travail de leur dernière recrue, Marc-Éric Gueï, a suffi au bonheur des Bourguignons, dont la tâche fut grandement facilité par la prestation affligeante des Clermontois. Jamais, en effet, les joueurs de Marc Collat ne donnèrent l’impression de maîtriser quoi que ce soit. Et leur jeu sombra même dans la médiocrité au fil des minutes. La situation devient sérieuse pour Clermont. – D. C. Marc COLLAT (entraîneur de Clermont) : « On n’a pas eu notre sérénité habituelle. Au-delà de la défaite, notre plus grande déception a été notre absence de jeu. Certains de mes joueurs sont entrés dans la rencontre avec la peur de perdre. » Victor ZVUNKA (entraîneur de Gueugnon) : « On a souvent réalisé par le passé ce genre de match. Cette fois, la réussite a été au rendez-vous. Ces trois points nous font du bien au moral et, aussi et surtout, au classement. » Audel enfonce le clou REIMS - CHÂTEAUROUX : 3-0 (1-0) Temps froid. Pelouse médiocre. 4 408 spectateurs. Arbitre : Jaffredo. Buts : Nzigou (11e), Baléguhé (70e, 74e). Avertissements.– Reims : Barbier (56e, tacle par derrière) ; Châteauroux : A. Ferreira (36e, croc-en-jambe), Yanovski (39e, tacle dangereux). REIMS : Weber - Truchet, Jeannel, Delmotte (cap.), Giraudon - Ielsch, Barbier, S. Didot (L. Bah, 52e) - Féret (Hebbar, 77e) Heitzmann (Baléguhé, 68e), Nzigou. Entraîneur : T. Froger. CHÂTEAUROUX : Fernandez - Ocokoljic, Allegro, T. Bertin (cap.), Yanovski - A. Ferreira (Boukari, 59e), Mansouri, Sidibe, Ramos - Vandenbossche (Moutaouakil, 79e), Socrier. Entraîneur : D. Ollé-Nicolle. Temps frais. Pelouse grasse. 6 180 spectateurs. Arbitre : M. Djouzi. Avertissements.– Guingamp : Bridonneau (30e, faute sur Mangione) ; Dijon : Vosahlo (27e, tacle en retard sur Gonzalez),Laurent(88e,tacleen retardsur B. Robert). GUINGAMP : Debes (cap.) – Bridonneau, Martini, Sikimic, Le Lan – Gonzalez (Watier, 66e), Abriel, Shereni, Jouffre – Haquin (B. Robert, 84e), Suarez. Entraîneur : A. Ravera. DIJON : Mouko – Tacalfred, Grégoire (cap.), A. Ba, Vosahlo – Laurent (Asuar, 90e), Livramento,Linarès, Larcier (Masson, 81e), Mangione – Estevès(Makriev,78e). Entraîneur: R. Garcia. JOHAN RIGAUD DEMAIN Bleu Rouge CLERMONT - GUEUGNON : 0-1 (0-1) Temps frais. Pelouse en bon état. 4 464 spectateurs. Arbitre : M. Grégoire. But : D. Gomez (40e). Avertissements. – Clermont : Abdoulaye (11e, faute sur Hauw), Gourvennec (21e, contestation), Loties (45e, jeu dur), Grauss (61e, faute sur D. Gomez) ; Gueugnon : Zarabi (52e, jeu dur), Tsoumou (59e, antijeu). CLERMONT : J. Gavanon – Abdoulaye, Perrinelle, Loties, Coulibaly – Kehiha, Brando (cap.) (Marchal, 83e), Gourvennec (Plessis, 46e), Tabet – Fouret, De Assis (Grauss, 46e). Entraîneur : M. Collat. GUEUGNON : Liébus – Rodrigues, Morestin, Zarabi, P. Correia (cap.) – D. Gomez (Marty, 69e), Tsoumou, Le Frapper, Hauw – Gueï (Niflore, 82e), Ramdani (Mo. Diarra, 90e). Entraîneur : V. Zvunka. plus tard, Boutruche s’enfonçait dans la surface côté droit et résistait à Silvestre pour servir Audel, qui poussait le ballon dans le but déserté par Gimenez (0-2, 76e). Sète a bien marqué, dans le temps additionnel. Mais Rouve était hors jeu. SÈTE. – L’Ivoirien de Lorient Tchirouessa Guel barre la route au Sétois Grégory Dufrennes. Les Héraultais n’ont pu franchir l’obstacle breton et sont plus que jamais à la peine dans les profondeurs du classement. (Photo Midi libre/PQR) REIMS - CHÂTEAUROUX : 3-0 GUINGAMP-DIJON : 0-0 sance offensive est restée criante. Sète aurait bien dû commencer son mercato en essayant de dégoter un finisseur. Au moment où il a frétillé, Lorient l’a assommé. Marchal avait failli tromper Audard sur un centre de Dufrennes (69e) et Rouve trouvait le moyen de ne pas cadrer sa tête en bonne position (73e). Trois minutes Jaune Bleu Jaune CLERMONT GUEUGNON : 0-1 par ajouter un huitième but à son compteur. Sur un corner frappé en rupture par Ziani, l’ancien Guingampais récupérait un ballon remisé de la tête au second poteau par Recorbet pour conclure en force (41e). En seconde période, Sète s’est astreint à y croire toujours devant des Lorientais gestionnaires. Mais son impuis- 20 HEURES Créteil - Le Havre Laval - Grenoble Noir Noir LE LEADER a consolidé sa pole position. Après avoir battu Sète (1-0) puis le 18e, Clermont (3-0), Sedan a cette fois dominé Istres (17e) et est invaincu depuis 9 journées. Pourtant, ce match avait mal démarré pour eux. Pour une charge d’Amalfitano sur Hamed, Istres héritait d’un coup franc : Cavalli décalait Mohellebi, dont la frappe puissante était mal contrôlée par Regnault. Viale en profitait (6e). Sedan peinait mais, sur un corner de Noro, Ciani, au premierpoteau, s’élevait et marquait (36e). Le match s’animait, M. Brizou oubliait un penalty pour une faute de Sartre sur Viale (41e) et, avant la pause, Noro, sur un centre en retrait de Boutabout, fusillait Riou (44e). Après la pause, Gagnier offrait à Boutabout son 8e but de la saison : un tir décroisé (66e). Enfin, Hénin sauvait les siens sur une tête de Cavalli (71e) mais le score en restait là. – P. R. Serge ROMANO (entraîneur de Sedan) : « On a négocié un virage important. Il faut garder ce rythme. En étant menés au score, on a été piqués dans notre orgueil et on a su répondre présents. » Jean-Louis GASSET (entraîneur de Istres) : « Je suis déçu par le résultat mais pas par la manière car on s’est créé pas mal d’occasions. On a pourtant bénéficié d’un schéma idéal en menant 1-0. Je regrette que l’arbitre n’ait pas sifflé un penalty dont on aurait pu bénéficier. » sur un centre de Boutruche dévié par Vallar (18e). Boutruche, très incisif côté droit, lança aussi en profondeur Bourhani, qui devançait Gimenez d’un pointu du droit, à côté (28e). Bourhani ne profita pas non plus d’une mésentente Gimenez-Leclercq pour marquer dans le but vide (35e). Mais le buteur lorientais allait finir Groupe VOLKSWAGEN France - R.C. Soissons B 602 025 538 SÈTE – posait avec brio devant Kharbouchi, bien servi par Ouejdide derrière l’alignement breton (31e). Et il récidivait devant Ouejdide, qui avait filé seul au but après s’être débarrassé à quarante mètres du but de Recorbet (37e). Audard s’était déjà mis en évidence sur un tir enroulé en douceur du gauche de Kharbouchi (14e). Mais comme face à Sedan début janvier (0-1, but de Boutabout à la 37e), tous les efforts sétois allaient être aplatis par le réalisme d’une équipe en verve peu avant la pause. Même si Lorient a lui aussi d’abord raté quelques opportunités de nuire. La Bruna avait repoussé un tir croisé du droit d’Audel, alerté par Ziani dans le dos de Silvestre (7e). Ziani qui marquait à la suite d’un corner de Danic, mais le but fut était refusé pour une faute sur Calabuig (23e). AUJOURD’HUI 10 Bleu Rouge Noir Jaune FOOTBALL JOURNAL DES TRANSFERTS Adebayor à Arsenal Ribéry va prolonger Les Gunners ont officialisé hier l’arrivée de l’attaquant de Monaco. La transaction s’élèverait à 10 M. EMMANUEL ADEBAYOR s’est engagé hier avec Arsenal pour quatre ans et demi. L’attaquant international togolais, entré en conflit avec les dirigeants monégasques début janvier, ne se voyait pas revenir en Principauté, où il était pourtant lié jusqu’en 2009, après avoir prolongé d’un an l’été dernier. À cette époque, Arsène Wenger avait déjà un œil sur Adebayor, mais Monaco, en manque d’attaquants, n’avait pas l’intention de le libérer. Les positions monégasques ont changé cet hiver devant l’offre de 10 M d’Arsenal… Depuis une semaine, l’ancien Messin était en contact avec le manager français d’Arsenal. Ce dernier, d’abord réticent à l’idée d’engager un joueur qui allait participer à la Coupe d’Afrique des nations entre janvier et février, a vite redessiné ses plans de recrutement. « Il va nous apporter quelque chose qu’on n’a pas encore, a expliqué Wenger, hier, avant même la signature du joueur. Il a un bon jeu de tête, est rapide, ressemble un peu à Nwankwo Kanu (qui a évolué à Arsenal entre 1999 et 2004). Malheureusement, nous le perdrons lors de la CAN, mais c’est le football. » Adebayor devrait rejoindre sa sélection lundi prochain. Hier, en début d’après-midi, il passait une visite médicale concluante. Peu après avoir paraphé son contrat, il déclarait, plutôt laconique, sur le site Internet d’Arsenal : « C’est un grand jour pour moi. Je rejoins Arsenal, l’une des meilleures équipes d’Europe, qui compte de très grands joueurs. J’espère pouvoir donner beaucoup de plaisir aux supporters. » Un peu plus qu’aux supporters monégasques, en tout cas, pour lesquels il n’a marqué qu’un seul but en treize rencontres de Ligue 1 cette saison. Et pour lesquels il n’aurait très certainement plus joué de la saison après avoir séché des entraînements lors de la reprise de janvier et fait récemment quelques déclarations acides au sujet de l’entraîneur italien Francesco Guidolin. En coulisses, on évoque la possibilité que Pires se fasse proposer au mieux, comme Dennis Bergkamp avant lui, un contrat d’un an renouvelable… avec une sensible diminution de salaire. Lucide, le Français sait que, en cas de prolongation, il ne pourra pas conserver ses émoluments actuels, qui tourneraient autour des 3 millions d’euros nets par an : « Que je reste aux conditions actuelles, c’est impossible. À un moment donné, il faut savoir revoir son salaire à la baisse. Mais, sur la durée, je souhaite toujours deux ans. » Pires attend donc d’être fixé avant le 31 janvier. Il assure ne pas envisager, déjà, un départ de Londres, même s’il y vit sa saison la plus délicate : il n’est plus titulaire indiscutable à Arsenal (sur les 18 matches de Premier League qu’il a disputés cette saison, il n’a débuté que 13 fois) et il voit ainsi se fragiliser son rêve de rattraper in extremis le train des Bleus pour la pro- chaine Coupe du monde : « Tant que je n’aurai pas réglé mon cas avec Arsenal, je n’écouterai pas les autres clubs. Ce serait un manque de respect pour ce club qui m’a beaucoup donné. Alors, j’attends. Très sincèrement, ça ne me perturbe pas. J’ai confiance en Arsène Wenger et en Arsenal. » Malgré cette confiance, l’hypothèse d’un départ n’est vraiment pas à exclure. L’été dernier, la Juventus avait sollicité concrètement l’ex-Marseillais, que Galatasaray avait rêvé un temps de recruter. Aujourd’hui, il ne semble pas y avoir de piste très approfondie pour Pires. Même si, selon certaines sources, c’est peut-être du côté de l’Espagne – son nom avait déjà circulé à Valence et à Barcelone l’an dernier – que sa carrière pourrait rebondir cet été. – J. T. MANCHESTER CITY INSISTE POUR MALBRANQUE. - Manchester City (D 1 anglaise), très intéressé cet été par Steed Malbranque (26 ans), n’a pas abandonné l’idée de le recruter. Le club anglais devrait dans les prochaines heures transmettre une offre à Fulham, le club du Français (environ 7 M). – G. D. GROUPE A HIER Pau - Boulogne-sur-Mer ......... 0-0 AUJOURD’HUI 18 HEURES ANGLETERRE (22e journée) AUJOURD’HUI Manchester C. - Manchester U. (13 h 45, TPS Star) Arsenal - Middlesbrough Aston Villa - West Ham Charlton - Birmingham Fulham - Newcastle Liverpool - Tottenham (16 heures, TPS Foot) Portsmouth - Everton Blackburn - Bolton DEMAIN Wigan - West Bromwich (14 h 30, TPS Foot) Sunderland- Chelsea (17 heures,TPS Star) Classement : 1. Chelsea, 58 points ; 2. Manchester Utd, 45 ; 3. Liverpool, 41 ; 4. Tottenham, 40 ; 5. Arsenal, 34 ; 6. Wigan, 34 ; 7. Bolton, 32 ; 8. Blackburn, 30 ; 9. Manchester City, 28 ; 10. West Ham, 26 ; 11. Newcastle, 26 ; 12. Aston Villa, 25 ; 13. Charlton, 25 ; 14. Fulham, 23 ; 15. Everton, 23 ; 16. Middlesbrough, 22 ; 17. West Bromwich, 19 ; 18. Portsmouth, 17 ; 19. Birmingham, 16 ; 20. Sunderland, 6. e ÉCOSSE (22 journée) AUJOURD’HUI Celtic Glasgow - Kilmarnock (16 heures, Canal + Sport) Dunfermline - Heart of Midlothian Hibernian - Aberdeen Inverness - Livingston DEMAIN Motherwell - Glasgow Rangers Dundee U. - Falkirk Classement : 1. Celtic Glasgow, 51 points ; 2. Heart of Midlothian, 44 ; 3. Hibernian, 38 ; 4. Glasgow Rangers, 34 ; 5. Kilmarnock, 33 ; 6. Motherwell, 29 ; 7. Inverness, 28 ; 8. Aberdeen, 24 ; 9. Dundee U., 21 ; 10. Falkirk, 17 ; 11. Dunfermline, 13 ; 12. Livingston, 12. ESPAGNE (19e journée) AUJOURD’HUI Betis Séville - Atl. Madrid (20 heures, Sport +) Valence CF - Osasuna (22 heures, Canal + Sport) DEMAIN Saragosse - Majorque La Corogne - Alavés Real Sociedad - Esp. Barcelone Getafe - Celta Vigo Malaga - Cadix Santander - Villarreal FC Barcelone - Athl. Bilbao (19 heures, Sport +) Real Madrid - FC Séville (21 heures, Sport +) Classement : 1. FC Barcelone, 43 points ; 2. Osasuna, 39 ; 3. Valence CF, 33 ; 4. La Corogne, 32 ; 5. Villarreal, 31 ; 6. Real Madrid, 30 ; 7. Celta Vigo, 29 ; 8. FC Séville, 29 ; 9. Getafe, 24 ; 10. Saragosse, 24 ; 11. Real Sociedad, 21 ; 12. Atl. Madrid, 20 ; 13. Santander, 20 ; 14. Esp. Barcelone, 18 ; 15. Malaga, 17 ; 16. Cadix, 17 ; 17. Majorque, 17 ; 18. Betis Séville, 16 ; 19. Athl. Bilbao, 15 ; 20. Alavés, 12. En cas d’égalité de points, les équipes sont départagées par la différence de buts particulière. ITALIE (19e journée) AUJOURD’HUI Lecce - Sampdoria (18 heures, TPS Foot) Messine - Palerme DEMAIN Ascoli - Empoli Fiorentina - Chievo Vérone Inter Milan - Cagliari Juventus Turin - Reggina (15 heures, Canal + Sport) Livourne - Sienne Parme - Lazio Rome Udinese - Trévise AS Rome - AC Milan (20 h 30, Canal + Sport) Classement : 1. Juventus Turin, 49 points ; 2. AC Milan, 40 ; 3. Inter Milan, 39 ; 4. Fiorentina, 37 ; 5. Livourne, 34 ; 6. Chievo, 30 ; 7. AS Rome, 27 ; 8. Lazio Rome, 27 ; 9. Sampdoria, 25 ; 10. Udinese, 23 ; 11. Palerme, 22 ; 12. Sienne, 20 ; 13. Reggina, 19 ; 14. Empoli, 18 ; 15. Ascoli, 17 ; 16. Messine, 16 ; 17. Cagliari, 15 ; 18. Parme, 14 ; 19. Lecce, 12 ; 20. Trévise, 11. FIFA Le gala de la Coupe du monde annulé La FIFA a décidé d’annuler le gala d’ouverture de la Coupe du monde, le 7 juin à Berlin, en raison des dommages importants que subirait la pelouse du stade olympique à quelques jours du match d’ouverture, le 12 juin. Une étude sur la possibilité de poser un nouveau gazon a montré que le démontage des scènes et l’installation d’un nouveau gazon comporteraient de trop grands risques. L’idée de déplacer le gala dans une autre ville a été rejetée. L’organisation du gala avait été confiée à l’Autrichien André Heller et au chorégraphe français Philippe Decouflé. Cannes - Bayonne Croix-de-Savoie - Cherbourg LE WEEK-END EUROPÉEN 18 H 30 Moulins - Libourne-Saint-Seurin ANGLETERRE ARSENAL - MIDDLESBROUGH AUJOURD’HUI, 15 HEURES (16 HEURES, HEURE FRANÇAISE), À LONDRES, HIGHBURY ARSENAL : Lehmann – Lauren, K. Touré, Senderos, As. Cole – Ljungberg, Fabregas ou Flamini, Gilberto Silva, Pires – Bergkamp ou Owusu-Abeyie, Henry (cap.). Entraîneur : A. Wenger. LIVERPOOL - TOTTENHAM AUJOURD’HUI, 15 HEURES (16 HEURES, HEURE FRANÇAISE), À LIVERPOOL, ANFIELD (TPS Foot) LIVERPOOL : Reina – Finnan, Carragher, Hyypiä, Warnock – Luis Garcia, Gerrard (cap.), Xabi Alonso, Kewell – Crouch, Morientes ou D. Cissé. Entraîneur : R. Benitez. MANCHESTER CITY - MANCHESTER UNITED AUJOURD’HUI, 12 H 45 (13 H 45, HEURE FRANÇAISE), À MANCHESTER, CITY OF MANCHESTER STADIUM (TPS Star) MANCHESTER UNITED : Van der Sar – G. Neville, R. Ferdinand, Brown ou Vidic, Evra – Park, O’Shea ou A. Smith, Fletcher, Giggs – Rooney, Van Nistelrooy. Entraîneur : A. Ferguson. PORTUGAL (18e journée) PAYS-BAS (19e journée) HIER AUJOURD’HUI Braga - U. Leiria Belenenses - Sporting Portugal DEMAIN Naval - Guimaraes Rio Ave - Penafiel Maritimo Funchal - Gil Vicente Nacional Funchal - Paços Ferreira Benfica - Acad. Coimbra Estrela Amadora - FC Porto LUNDI V. Setubal - Boavista (21 h 30, Canal Sport) Classement : 1. FC Porto, 40 points ; 2. Benfica, 34 ; 3. Nacional Funchal, 34 ; 4. Braga, 32 ; 5. V. Setubal, 30 ; 6. Sporting Portugal, 30 ; 7. U. Leira, 24 ; 8. Boavista, 23 ; 9. Maritimo Funchal, 22 ; 10. Estrala Amadora, 22 ; 11. Paços Ferreira, 21 ; 12. Belenenses, 20 ; 13. Gil Vicente, 20 ; 14. Rio Ave, 20 ; 15. Academia Coimbra, 19 ; 16. Naval, 14 ; 17. Guimaraes, 14 ; 18. Penafiel, 7. Groningue - Heerenveen..................... 2-0 AUJOURD’HUI NAC Breda - Roda JC Heracles Almelo - AZ Alkmaar Waalwijk - RBC Roosendaal DEMAIN Vannes - Entente SSG Toulon - Tours Châtellerault - Raon-l’Étape 20 HEURES Romorantin - Niort Angers - GFCO Ajaccio Nîmes - Louhans-Cuiseaux p. — 32 26 24 25 22 23 22 26 17 24 20 17 21 19 19 16 19 18 14 22 c. Diff. — — 22 +10 16 +10 15 +9 20 +5 19 +3 18 +5 24 -2 21 +5 14 +3 27 -3 19 +1 20 -3 22 -1 21 -2 20 -1 20 -4 24 -5 25 -7 23 -9 36 -14 En cas d’égalité de points, les équipes sont départagées par la différence de buts particulière. PROCHAINE JOURNÉE. – Vendredi 20 janvier, 20 heures : GFCO Ajaccio - Pau ; samedi 21 janvier, 18 heures : Entente SSG - Nîmes, RaonL’Étape - Moulins ; 19 h 30 : Bayonne - Vannes ; 20 heures : LibourneSaint-Seurin - Croix-de-Savoie, Niort - Châtellerault, Tours - Angers, Louhans-Cuiseaux - Toulon, Boulogne-sur-Mer - Romorantin, Cherbourg Cannes. CFA (16e journée) GROUPE A Vitesse Arnhem - Feyenoord ADO La Haye - Utrecht Ajax Amsterdam - NEC Nimègue Willem II - Twente Sparta Rotterdam - PSV Eindhoven Classement : 1. PSV Eindhoven, 42 pts ; 2. Feyenoord, 41 ; 3. AZ Alkmaar, 38 ; 4. Groningue, 32 ; 5. Ajax Amsterdam, 30 ; 6. Waalwijk, 30 ; 7. Heerenveen, 29 ; 8. Utrecht, 29 ; 9. NEC Nimègue, 27 ; 10. Vitesse Arnhem, 26 ; 11. Roda JC, 22 ; 12. Heracles Almelo, 22 ; 13. Twente, 21 ; 14. NAC Breda, 19 ; 15. ADO La Haye, 18 ; 16. Sparta Rotterdam, 16 ; 17. Willem II, 9 ; 18. RBC Roosendaal, 4. MATCHES AMICAUX. – HIER, à Dubaï (EAU), Côte d’Ivoire - VfB Stuttgart : 3-1. CÔTE D’IVOIRE : Baky Koné (44e, 59e), Arouna Koné (69e) ; VfB Stuttgart : Ljuboja (9e). AUJOURD’HUI, Égypte - Afrique du Sud, Sénégal - RD Congo, Maroc - Zimbabwe. GUERRE DES DROITS TV EN ITALIE. – Mercredi, le parti politique de Silvio Berlusconi, Forza Italia, a refusé d’examiner une proposition de loi visant à répartir plus équitablement les droits TV dans le football italien. Berlusconi, propriétaire de l’AC Milan et du groupe audiovisuel Mediaset, s’est défendu de toute ingérence dans le choix de son parti. Hier, Diego della Valle, président de la Fiorentina, a qualifié le chef du gouvernement italien de « menteur » et l’a accusé de « conflit d’intérêts ». « Il doit retirer ses pattes du football, ce n’est pas sa chose », a déclaré le président florentin à la Gazzetta dello Sport. Riccardo Garrone, président de la Sampdoria, a même menacé de ne plus jouer contre les « grands » clubs ou bien d’aligner des équipes juniors. « Si l’on ne trouve pas une 19 H 30 Classement Pts J. G. N. P. — — — — — 1. Boulogne-s.-Mer .... 35 20 10 5 5 2. Libourne-St-Seurin.. 33 19 9 6 4 3. Niort .............. 33 19 9 6 4 4. Cannes.......... 30 19 8 6 5 5. Tours............. 28 19 7 7 5 6. Entente SSG. 28 19 7 7 5 7. Vannes.......... 28 19 7 7 5 8. Raon-l'Étape. 28 19 7 7 5 9. Toulon........... 28 19 7 7 5 10. Louhans-Cuiseaux . 27 19 8 3 8 11. Cherbourg.... 25 19 5 10 4 12. Croix-de-Savoie ... 25 19 6 7 6 13. Angers .......... 23 19 6 5 8 14. Nîmes............ 23 19 6 5 8 15. Bayonne ....... 22 19 5 7 7 16. Romorantin.. 22 19 5 7 7 17. Châtellerault. 20 19 4 8 7 18. Pau ................ 18 20 4 6 10 19. GFCO Ajaccio .... 18 19 4 6 9 20. Moulins......... 16 19 4 4 11 AUJOURD’HUI solution au plus vite, nous arriverons aux conséquences extrêmes », a-t-il pointé. Le débat sur les droits TV avait ressurgi avant Noël lorsque la Juventus Turin avait annoncé la vente à Mediaset de l’exclusivité de ses matches à domicile pour la période 2007-2009 pour un montant de 218 millions d’euros. CÔTE D’IVOIRE : ARUNA INCERTAIN POUR LA CAN. – Aruna Dindane est sorti sur blessure, hier soir, lors d’un match de préparation à la CAN, gagné 3-1 par la Côte d’Ivoire, contre Stuttgart (ALL), à Dubaï. On ne connaît pas encore la gravité de la blessure de l’attaquant lensois, mais il pourrait être indisponible au moins dix jours et est donc incertain pour la CAN qui commence vendredi. – D. Mo. PAGE 10 GROUPE C AUJOURD’HUI Calais - Metz B (18 heures) Mulhouse - Feignies (18 heures) Compiègne - Lesquin (18 h 30) Roye - Beauvais (19 heures) DEMAIN Lens B - Épinal (14 h 30) Auxerre B - Nancy B (15 heures) Strasbourg B - Dunkerque (15 heures) Wasque hal - Vauban -St rasbour g (15 heures) Schiltigheim - Lille B a été reporté. Classement : 1. Nancy B, 44 pts ; 2. Auxerre B, 44 ; 3. Beauvais, 43 ; 4. Mulhouse, 40 ; 5. Épinal, 38 ; 6. Lille B, 38 ; 7. Roye, 37 ; 8. Lesquin, 37 ; 9. Dunkerque, 35 ; 10. Strasbourg B, 34 ; 11. Compiègne, 34 ; 12. Calais, 33 ; 13. Metz B, 30 ; 14. Lens B, 29 ; 15. Feignies, 29 ; 16. Vauban-Strasbourg, 27 ; 17. Schiltigheim, 27 ; 18. Wasquehal, 22. GROUPE B AUJOURD’HUI Racing CF 92 - Nice B (15 heures) Endoume - Martigues (15 heures) Cassis-Carnoux - Monaco B (15 heures) Montpellier B - Bourg-Péronnas (15 heures) Lyon-La Duchère - Sochaux B (18 heures) Le Pontet - Gap (18 heures) Fréjus - Jura-Sud (18 heures) Besançon - Saint-Priest (18 heures) DEMAIN Agde - Lyon B (15 heures) Classement : 1. Saint-Priest, 49 pts ; 2. Lyon B, 42 ; 3. Nice B, 41 ; 4. Le Pontet, 41 ; 5. Cassis-Carnoux, 40 ; 6. Martigues, 39 ; 7. Jura-Sud, 36 ; 8. Agde, 36 ; 9. Gap, 35 ; 10. Fréjus, 35 ; 11. Besançon, 34 ; 12. Monaco B, 34 ; 13. Montpellier B, 31 ; 14. Lyon-La Duchère, 28 ; 15. BourgPéronnas, 25 ; 16. Endoume, 25 ; 17. Sochaux B, 22 ; 18. Racing CF 92, 20. HIER Aurillac - Nantes B ............................... 0-2 AUJOURD’HUI Le Mans B - Poitiers (15 heures) Luzenac - Yzeure (18 heures) Andrézieux - Montluçon (18 heures) Orléans - Brive (18 h 30) Balma - Rodez (18 h 30) Blois - Bordeaux B (19 heures) DEMAIN Saint-Étienne B - Anglet (14 h 30) Toulouse B - Albi (15 heures) Classement : 1. Yzeure, 46 pts ; 2. Nantes B, 45 ; 3. Toulouse B, 43 ; 4. Rodez, 41 ; 5. Saint-Étienne B, 38 ; 6. Orléans, 38 ; 7. Albi, 37 ; 8. Luzenac, 37 ; 9. Bordeaux B, 36 ; 10. Le Mans B, 35 ; 11. Aurillac, 31 ; 12. Poitiers, 30 ; 13. Balma, 30 ; 14. Blois, 30 ; 15. Anglet, 29 ; 16. Brive, 28 ; 17. Andrézieux, 28 ; 18. Montluçon, 27. GROUPE D Arras - Évreux (18 heures) Avion - Amiens B (18 heures) Red Star - Abbeville (18 heures) Cambrai - Valenciennes B (18 heures) Saint-Omer - Rouen B (18 h 30) Armentières - Saint-Quentin (18 h 30) DEMAIN Le Havre B - Chantilly (15 heures) Oissel - Entente SSG B (15 heures) Classement : 1. Red Star, 40 points ; 2. Le Havre B, 35 ; 3. Entente SSG B, 34 ; 4. Amiens B, 33 ; 5. Saint-Omer, 33 ; 6. Saint-Quentin, 33 ; 7. Cambrai, 30 ; 8. Oissel, 30 ; 9. Évreux, 29 ; 10. Abbeville, 28 ; 11. Arras, 28 ; 12. Valenciennes B, 27 ; 13. Armentières, 27 ; 14. Avion, 27 ; 15. Rouen B, 26 ; 16. Chantilly, 24. AUJOURD’HUI Sedan B - Haguenau (14 h 30) Châlons-en-Champagne - Ivry (14 h 30) Viry-Châtillon - Taissy (18 heures) Les Lilas - Levallois (18 heures) Sens - Jarville (18 heures) Amnéville - Épernay (18 heures) Forbach - Créteil B (18 heures) Blénod - Reims B a été reporté. Classement : 1. Reims B, 40 points ; 2. Les Lilas, 38 ; 3. Amnéville, 36 ; 4. Haguenau, 35 ; 5. Sedan B, 34 ; 6. Épernay, 34 ; 7. Levallois, 31 ; 8. Créteil B, 31 ; 9. Sens, 30 ; 10. Taissy, 29 ; 11. Viry-Châtillon, 27 ; 12. Forbach, 26 ; 13. Jarville, 24 ; 14. Ivry, 24 ; 15. Blénod, 22 ; 16. Châlons-en-Champagne, 20. GROUPE C AUJOURD’HUI Montceau - Imphy-Décize (15 heures) Pontarlier - Selongey (18 heures) Vesoul - Dole-Tavaux (18 heures) La Chapelle-Saint-Luc - Lons-le-Saunier (18 heures) Dijon B - Villefranche-sur-Saône (18 heures) Colmar - Besançon B (18 heures) Belfort - Stade Auxerrois (18 heures) DEMAIN Troyes B - Auxerre C (14 h 30) Classement : 1. Vesoul, 40 points ; 2. Auxerre C, 38 ; 3. Troyes B, 37 ; 4. Colmar, 35 ; 5. Dijon B, 35 ; 6. Villefranchesur-Saône, 34 ; 7. Pontarlier, 30 ; 8. Selongey, 29 ; 9. Montceau, 28 ; 10. Belfort, 28 ; 11. Imphy-Decize, 28 ; 12. DoleTavaux, 27 ; 13. La Chapelle-Saint-Luc, 24 ; 14. Besançon B, 24 ; 15. Lons-le-Saunier, 19 ; 16. Stade Auxerrois, 14. GROUPE D AUJOURD’HUI AUJOURD’HUI Poissy - Paris-SG B (15 heures) Dieppe - Quevilly (18 heures) Villemomble - Bois-Guillaume (18 heures) Mantes - Pacy-sur-Eure (18 heures) Mondeville - Pontivy (18 heures) AS Vitré - Guingamp B (18 heures) Rouen - Noisy-le-Sec (20 heures) DEMAIN Gueugnon B - Clermont B (14 h 30) Bagnols-Pont-St-Esprit - AS Minguettes (16 heures) Échirolles - Arles (17 heures) Rhône-Vallées - Cournon (18 heures) Mâcon - AC Ajaccio B (18 heures) Grenoble B - GFCO Ajaccio B (18 heures) Saint-Georges-Les Ancizes - Montélimar (19 heures) DEMAIN Sainte-Geneviève-des-Bois - SénartMoissy (15 heures) Rennes B - Paris FC (15 heures) Classement : 1. Guingamp B, 44 points ; 2. Rouen, 40 ; 3. Paris FC, 39 ; 4. SénartMoissy, 37 ; 5. Bois-Guillaume, 37 ; 6. Pontivy, 36 ; 7. Rennes B, 36 ; 8. Pacysur-Eure,36 ; 9. AS Vitré, 36 ; 10. Quevilly, 35 ; 11. Villemomble, 35 ; 12. Noisy-leSec, 34 ; 13. Poissy, 33 ; 14. Paris-SG B, 32 ; 15. Mantes, 32 ; 16. Dieppe, 30 ; 17. Sainte-Geneviève-des-Bois, 27 ; 18. Mondeville, 25. GROUPE E AUJOURD’HUI L’Île-Rousse - Hyères (14 h 30) CA Bastia - Draguignan (14 h 30) Cagnes - Manosque (15 heures) Menton - Corte (15 heures) Marignane - Marseille B (16 heures) Fos-sur-Mer - Castelnau-Le Crès (18 heures) Borgo - Saint-Raphaël (18 heures) Carcassonne - Lunel (20 heures) Classement : 1. Hyères, 39 pts ; 2. Manosque, 37 ; 3. Marignane, 33 ; 4. Draguignan, 33 ; 5. CA Bastia, 33 ; 6. Marseille B, 31 ; 7. Corte, 31 ; 8. Carcassonne, 30 ; 9. Fos-sur-Mer, 30 ; 10. Menton, 29 ; 11. Saint-Raphaël, 28 ; 12. Lunel, 27 ; 13. Cagnes, 25 ; 14. Castelnau-Le Crès, 25 ; 15. L'Île-Rousse, 24 ; 16. Borgo, 22. GROUPE F GROUPE B Bastia B - Nîmes B (15 heures) Classement : 1. Clermont B, 39 points ; 2. Arles, 37 ; 3. AC Ajaccio B, 36 ; 4. Grenob le B, 36 ; 5 . S aint-G eo rge sLes Ancizes, 33 ; 6. Nîmes B, 32 ; 7. AS Minguettes, 31 ; 8. Bastia B, 31 ; 9. Gueugnon B, 31 ; 10. Rhône-Vallées, 27 ; 11. Échirolles, 27 ; 12. Bagnols, 25 ; 13. Montélimar, 24 ; 14. Mâcon, 24 ; 15. Cournon, 24 ; 16. GFCO Ajaccio B, 24. AUJOURD’HUI Limoges - La Rochelle (18 heures) Les Sables-d’Olonne- Biscarrosse(18 h 30) Libourne-Saint-Seurin B FC Bassin Arcachon (18 h 30) La Roche-sur-Yon - Marmande (19 heures) Thouars - Luçon (19 heures) Mont-de-Marsan - Blagnac (19 h 30) Toulouse-Fontaines- Cugnaux (20 heures) DEMAIN Brive B - Stade Bordelais (15 heures) Classement : 1. Libourne-Saint-Seurin B, 39 pts ; 2. Luçon, 39 ; 3. La Roche-sur-Yon, 38 ; 4. FC Bassin Arcachon, 38 ; 5. Stade Bordelais, 37 ; 6. La Rochelle, 35 ; 7. Cugnaux, 33 ; 8. Blagnac, 32 ; 9. Toulouse-Fontaines, 31 ; 10. Mont-de-Marsan, 28 ; 11. Thouars, 27 ; 12. Les Sablesd'Olonne, 27 ; 13. Marmande, 26 ; 14. Brive B, 23 ; 15. Limoges, 22 ; 16. Biscarrosse, 17. GROUPE G AUJOURD’HUI Châteauroux B - Châteaubriant (15 heures) Dreux - Laval B (18 heures) Chartres - Angers B (18 heures) Les Herbiers - Fontenay-le-Comte (18 h 30) La Flèche - Saint-Hilaire (19 heures) Avoine-Beaumont - Mayenne (19 heures) Vierzon - Carquefou (20 heures) DEMAIN Écommoy - Niort B (15 heures) Classement : 1. Les Herbiers, 48 points ; 2. Châteauroux B, 38 ; 3. Saint-Hilaire, 36 ; 4. Vierzon, 34 ; 5. Châteaubriant, 33 ; 6. Dreux, 32 ; 7. Angers B, 30 ; 8. Mayenne, 29 ; 9. La Flèche, 28 ; 10. Écommoy, 26 ; 11. Chartres, 26 ; 12. Niort B, 25 ; 13. Carquefou, 25 ; 14. Avoine-Beaumont, 24 ; 15. Laval B, 23 ; 16. Fontenayle-Comte, 22. GROUPE H AUJOURD’HUI Alençon - Saint-Lô (18 heures) La Montagnarde - Vannes B (18 heures) Brest B - Avranches (18 heures) Caen B - Locminé (18 heures) Lorient B - Dives (18 heures) Concarneau - Lamballe (19 heures) Saint-Brieuc - Plabennec (20 heures) DEMAIN Bayeux - Mondeville B (15 heures) Classement : 1. Concarneau, 41 points ; 2. Plabennec, 34 ; 3. La Montagnarde, 34 ; 4. Caen B, 33 ; 5. Lorient B, 32 ; 6. Avranches, 32 ; 7. Saint-Brieuc, 32 ; 8. Saint-Lô, 31 ; 9. Locminé, 31 ; 10. Brest B, 30 ; 11. Lamballe, 30 ; 12. Alençon, 28 ; 13. Dives, 25 ; 14. Bayeux, 23 ; 15. Mondeville B, 22 ; 16. Vannes B, 20. SAMEDI 14 JANVIER 2006 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge Rouge Jaune À CINQ MOIS de la fin de son contrat, Robert Pires (32 ans), à Arsenal depuis l’été 2000, reste face à un avenir très incertain. Selon certaines rumeurs, contrairement à ce qui avait été décidé en août 2003, à une époque où l’ancien Messin était déjà à quelques mois du terme de son contrat, Arsenal aurait abandonné l’idée de le prolonger une seconde fois… Ce que le joueur, joint cette semaine, n’est pas en mesure de confirmer : « Je ne sais pas comment ça va se passer puisque je n’ai toujours pas rencontré Arsène Wenger. On doit avoir une réunion avant le 31 janvier. J’attends de voir ce qu’il va me proposer. Il y a dix jours, dans la presse, il disait qu’il pensait me proposer un contrat de deux ans. » Un contrat de deux ans, c’est ce que réclame depuis des mois le milieu offensif international (79 sélections). Mais, jusqu’à présent, les Gunners n’ont jamais été enclins à accéder aux demandes de Pires. En signant à Arsenal, Emmanuel Adebayor peut espérer prendre un nouveau départ, après avoir traîné sa peine à Monaco. En 13 matches de L 1 cette saison, le Togolais n’aura marqué qu’un seul but. (Photo Pierre Lahalle) Bleu CFA 2 (14e journée) DAMIEN DEGORRE Jaune NATIONAL (20e journée) Son ancien club, Metz, auquel il a été acheté pour 3 M en juillet 2003, sera financièrement intéressé au transfert, à hauteur de 30 % de la plus-value réalisée (et non 50 % comme indiqué hier par erreur). À Arsenal, Adebayor (21 ans) retrouvera un autre joueur issu du Championnat et pas beaucoup plus âgé que lui, l’ancien Auxerrois Abou Diaby (19 ans), dont Arsène Wenger apprécie « l’énorme potentiel et la puissance ». Pour ces deux jeunes joueurs, le club londonien aura donc versé presque 15 M. Et Arsène Wenger s’apprête à recruter un autre très jeune joueur : l’Anglais Théo Walcott, un attaquant de seize ans qui évolue à Southampton. Comme Adebayor, Walcott était à Highbury hier après-midi. À la différence de l’ex-Monégasque, il ne s’est pas encore engagé avec Arsenal. Mais ce ne devrait plus être qu’une question d’heures. Avec ces trois joueurs, Arsène Wenger prépare l’avenir à long terme. Pour le court terme, il le laisse encore à Chelsea. six buts en vingt et un matches. Il pourrait faire ses débuts en Coupe de la Ligue mardi contre Guingamp (L 2). – Ch. L. METZ VA DÉGRAISSER. – Après avoir renforcé son secteur offensif en obtenant les prêts de Ruslan Pimenov (Lokomotiv Moscou) et de Souleymane Youla (Besiktas Istanbul), Metz va alléger son effectif. Grégory Paisley, arrivé de Sochaux en juin et qui n’a jamais pu s’imposer, pourrait rejoindre le Beitar Jérusalem. Le club managé par Luis Fernandez n’a pu s’entendre avec le Marseillais Kodji Nakata et est intéressé par Paisley. Marcin Zewlakow, aucun but au compteur, prendra ce week-end la direction de l’Angleterre, où un club de D 2 l’attend pour un essai. – R. R. LE FC SÉVILLE FAIT UNE OFFRE POUR ESCUDÉ. – Peu utilisé à l’Ajax Amsterdam, Julien Escudé pourrait découvrir l’Espagne en 2006. Hier, le FC Séville a fait une offre à l’Ajax afin de racheter le contrat de l’ancien Rennais, qui court jusqu’en juin 2007. Monaco aimerait aussi le recruter mais ne l’a toujours pas appelé. De son côté, le président sochalien, Jean-Claude Plessis, assure que « la porte est toujours ouverte » pour Escudé, mais ce dernier privilégie un autre club étranger. – D. D. et G. D. LES GIRONDINS SUR BETO. – Bordeaux se serait renseigné sur le défenseur central du Sporting Portugal Beto (29 ans), peu utilisé par son club. – L. L. NALIS PASSE DE SHEFFIELD UNITED À PLYMOUTH. – Le milieu français Lilian Nalis (34 ans) s’est engagé jusqu’à la fin de la saison avec Plymouth (D 2 anglaise), après avoir été libéré par son ancien club de Sheffield United (D 2 anglaise). PANDIANI À L’ESPANYOL. – L’attaquant international uruguayen de Birmingham, Walter Pandiani (29 ans), s’est engagé avec l’Espanyol Barcelone jusqu’en 2008. PAPE SARR VEUT QUITTER ISTRES. – Pape Sarr (27 ans), le milieu sénégalais, souhaiterait quitter Istres (L 2). L’ancien Lensois intéresse Valladolid (D 2 espagnole). – G. D. Noir Bleu Noir LE FRÈRE DE BOUMSONG À SOFIA. – Le défenseur de l’AJ Auxerre et frère de Jean-Alain, l’international de Newcastle Yannick Boumsong (22 ans), a signé pour deux ans et demi (plus une option pour une troisième année) en faveur du leader du Championnat bulgare, le CSKA Sofia. – B. Li. L’OM DISCUTE AVEC EMPOLI ET S I EN N E P O U R K O K E . – L’Olympique de Marseille cherche toujours à dégraisser son effectif. Sienne et Empoli (Série A) ont établi des contacts avec les dirigeants provençaux afin de recruter l’attaquant espagnol, dont Jean Fernandez ne veut plus. « On discute avec ces deux clubs, explique José Anigo, le directeur sportif de l’OM. On a travaillé toute la journée (hier) à ce sujet. On a de bons espoirs, mais le joueur n’a pas encore discuté de ses conditions et rien n’est concrétisé. On devrait en savoir davantage lundi. » – G. D., S. Ta. et D. Ro. NEWC ASTLE VEU T ME ÏTÉ AVANT LA CAN. – Newcastle souhaite toujours recruter Abdoulaye Meïté durant le mercato d’hiver. Mais le club anglais a posé une condition au joueur : qu’il renonce à la Coupe d’Afrique des nations. L’international ivoirien a refusé : « Il y a toujours des contacts, explique Meïté depuis les Émirats arabes unis, où il prépare la CAN. Mais il est évidemment hors de question que je quitte ma sélection. Mon objectif numéro un, c’est la CAN. Mais je ne suis pas inquiet. Le mois de janvier n’est pas terminé. Tout peut encore arriver. Si les gens de Newcastle me veulent vraiment, ils me prendront et, si on peut trouver un accord, ce sera avec plaisir. Moi, je préférerais un transfert. Mais je reste ouvert à tout. » Middlesbrough et Bolton sont également intéressés. Mais eux aussi veulent le faire venir immédiatement. – S. Ta. (avec D. Ro.) TOSIC TROIS ANS À SOCHAUX. – Sochaux a engagé pour trois ans et demi le défenseur international serbomonténégrin Dusko Tosic (20 ans), qui évoluait à l’OFK Belgrade, son club formateur. C’est la deuxième recrue sochalienne après la signature avanthier du milieu camerounais Valery Mezague. Par ailleurs, l’attaquant marocain Jaouad Zaïri (23 ans) devrait être prêté au club saoudien Al-Ittihad. – D. D. FAURÉ AU MANS. – Cédric Fauré (26 ans) est la première recrue du Mans, qui a mis entre parenthèses les pistes étrangères. L’attaquant évoluait cette année à Istres (L 2), où il a inscrit 15 M pour deux jeunes Pires bientôt fixé INTERROGÉ HIER MATIN sur une possible prolongation de son contrat avec Marseille, Franck Ribéry a répondu : « Nous sommes en train d’en discuter avec le club. » Des propos confirmés hier soir par Pape Diouf, le président de l’OM : « Nous avons commencé à en parler avec son représentant. Étant donné l’envie du joueur de rester à l’OM et la nôtre, ainsi que la qualité de ses prestations, il est légitime de revaloriser les conditions de son contrat. C’est en bonne voie pour une prolongation d’une saison supplémentaire par rapport à son engagement initial de trois ans. » Bruno Heiderscheid, l’agent du joueur, a confirmé hier cette avancée des discussions avec le club et une prochaine annonce officielle de l’engagement de Ribéry à Marseille jusqu’en juin 2010. – D. Ro. et S. Ta. 11 Bleu Rouge Noir Jaune FOOTBALL La FFF joue la transparence L’assemblée générale fédérale adoptera ce matin des comptes déficitaires (9,7 M) pour la deuxième année d’affilée. LES MAUVAIS COMPTES font-ils aussi les bons amis ? L’an dernier, juste avant de quitter la présidence de la Fédération, Claude Simonet avait obtenu l’approbation des comptes contestés dans leur régularité par un commissaire. Depuis, une enquête a été ouverte par le parquet de Paris. Ce matin, l’assemblée générale, qui se réunit à Paris, doit approuver les résultats de l’exercice 2004-2005, qui n’a plus rien de secret. Le déficit, qui était de 2,6 M l’an passé, est passé à 9,7 M, avec un total des produits d’exploitation de 112,9 M et des charges de 123,6 M. Un chiffre annoncé et déjà commenté. Pour tout dire, Bernard Desumer, le nouveau trésorier général, avait déjà donné cet ordre de grandeur lors de l’assemblée générale à Mâcon, fin juin, après six mois d’exercice de la nouvelle équipe dirigeante. Mais dans son rapport moral, Jacques Lambert, le nouveau directeur général, s’abstiendra de « porter une appréciation d’ensemble sur les actes de gestion de l’équipe précédente ». Dans un souci de transparence sans précédent à la FFF (qui accompagne un nouveau règlement financier fixant rigoureusement les nouvelles procédures), le détail des produits et des charges pour 2004-2005 a été largement diffusé. Escalettes : « La situation s’améliore » Jean-Pierre Escalettes (à gauche) aux côtés de Claude Simonet, son prédécesseur à la tête de la Fédération. Sans l’attaquer nommément, le premier met en cause la gestion du second. (Photo Michel Deschamps) Roger en redressement FRANCE-CHINE CONFIRMÉ. – Jean-Pierre Escalettes a confirmé que le dernier match de préparation de l’équipe de France avant la Coupe du monde serait bien France–Chine et se jouerait à Geoffroy-Guichard, le 7 juin. « Il restait une incertitude sur l’horaire de la rencontre, les Chinois voulant jouer à 19 heures et TF 1 à 21 heures, précisa le président de la FFF. Mais ce sera 21 heures. Le Mexique, le Danemark et la Chine, c’est ce que voulait Raymond Domenech comme adversaires. » – R. Po. Gamin doué mais en perdition depuis trois ans, le dossiste a rejoint l’écurie de Lucas, à Melun, pour se relancer. UN CLUB EN INTERTOTO. – Le conseil fédéral a confirmé qu’il n’y aurait qu’un club français engagé en Coupe Intertoto la saison prochaine, conformément au nouveau règlement de l’UEFA. BORDEAUX – ARCHITECTE. – Le Conseil fédéral a choisi l’architecte qui aménagera et décorera le nouveau siège de la FFF, boulevard de Grenelle. Il s’agit du groupe Mobilitis. NATATION GRAND PRIX DE BORDEAUX (grand bassin) de notre envoyé spécial Escalettes sanctionnera Vautrot LE CONSEIL FÉDÉRAL, réuni hier matin, a évoqué le problème de l’arbitrage. « On prendra la décision de ne plus admettre la moindre incartade », précisait Jean-Pierre Escalettes, le président de la FFF, jeudi soir, à la veille du conseil. Mais on savait qu’il serait surtout question de régler le sort de Michel Vautrot et de lui retirer ses fonctions de représentation du football français à l’UEFA. Jean-Pierre Escalettes lui reprocherait d’entretenir le mauvais climat en portant « plainte contre Veissière et Colombo », qui l’avaient sérieusement mis en cause dans Nice-Matin (« C’est le pape noir de l’arbitrage. (…) Il possède une capacité de nuisance extraordinaire par ses réseaux. ») Hier, Jean-Pierre Escalettes a été très discret sur le sujet, avouant seulement que « Vautrot a été évoqué » et que « des décisions seront prises par le président dans le courant de la semaine prochaine ». L’une de ces décisions consistera à « attirer l’attention de l’UEFA » sur le fait que Michel Vautrot ne représente plus l’arbitrage français. Vautrot n’étant plus directeur de l’arbitrage et n’ayant, a priori, plus de liens avec le football français, la FFF n’a pourtant aucun pouvoir d’intervention. « C’est à l’UEFA de tirer des conclusions, pas à nous, reconnaissait d’ailleurs Jean-Pierre Escalettes. S’ils veulent maintenir Vautrot à la commission des arbitres, nous ne pouvons nous y opposer. » Et l’UEFA peut conti- nuer de désigner Michel Vautrot comme délégué sur des matches de Coupe d’Europe. En attendant, le président de la Fédération demandera que soit levée la mise en disponibilité de Michel Vautrot accordée par le ministère de l’Éducation nationale à la demande de la FFF. « Une mesure symbolique », comme en convient Escalettes, puisque celle-ci s’achève en juin prochain. – R. Po. Motus et bouches cousues Les propos de Jean-Pierre Escalettes dans notre édition d’hier (« Je me débats dans la mouise. (…) On a un héritage très lourd et on se bat pour rétablir les choses. (…) Le président Simonet est parti, il ne m’a pas dit au revoir, pas présenté les dossiers…) n’ont guère provoqué de réactions au conseil fédéral hier. Claude Simonet, ancien président de la Fédération, et Gérard Enault, son ex-directeur général, n’ont pas non plus voulu commenter des paroles qui, parfois, les mettaient plus ou moins directement en cause. « Ce n’est pas le moment pour s’expliquer, a simplement répondu le premier. J’attendrai le résultat des enquêtes pour m’exprimer. » « Je m’aligne sur la position de Claude Simonet et je ne parlerai pas pour l’instant », a dit le second. – M. Ch. et R. Po. PROGRAMME AUJOURD’HUI. – À la piscine Judaïque de Bordeaux. Séries à partir de 9 h 30 ; finales à partir de 17 heures. HOMMES : 100 m, 400 m, 50 m dos, 200 m dos, 100 m brasse, 50 m papillon, 200 m papillon. FEMMES : 50 m, 200 m, 100 m dos, 100 m brasse, 50 m papillon, 200 m papillon, 200 m 4 nages. MANAUDOU DÉROULE. – Après une journée de transfert entre Orcières, dans les Hautes-Alpes, lieu de son stage hivernal, et la Gironde, Laure Manaudou a enfilé son maillot, au saut de l’avion, vers 19 heures. Une heure plus tard, elle s’imposait sur 800 m (8’52’’45). Médaillée d’argent olympique de la spécialité, la nageuse de Melun a cheminé en solitaire de A à Z, sans forcer, comme le lui avait demandé son coach, Philippe Lucas. L’an dernier ici même, elle avait gobé la distance en 8’42’’76. Aujourd’hui, Manaudou devrait se tester sur trois épreuves (200 m, 100 m dos et 200 m quatre nages) et disputer, entre autres, demain, le 400 m qui n’était initialement pas prévu à son menu. – F. Be. RÉSULTATS GRAND PRIX DE BORDEAUX (grand bassin, 13-15 janvier). – HOMMES. 400 m quatre nages : 1. Pannier, 4’29’’30. FEMMES. 800 m : 1. Manaudou, 8’52’’45 ; 2. Bey, 8’58’’82. 400 m quatre nages : 1. Distel, 4’59’’18. Classement au temps, pas de finale pour ces épreuves. JUDO CHAMPIONNATS DE FRANCE Des places à prendre Marqué par le retour de Traineau sur le tapis, le National ce week-end à Amiens, s’annonce très ouvert. APRÈS, LA SAISON PASSÉE, Villebon-sur-Yvette (Essonne) et son Dôme incongru, la Fédération, dans son souci de décentraliser le rendez-vous hexagonal, a pris le parti d’organiser, cette année, les Championnats de France à Amiens. Une première pour un événement traditionnellement dévolu à Paris ou, exceptionnellement, comme en 2005, à sa banlieue. Une inauguration à laquelle il manquera une flopée de figures de proue, « excusées » après un exercice riche et dense, comme Frédérique Jossinet (– 48 kg), Lucie Décosse (– 63 kg) et Céline Lebrun (– 78 kg), ou blessées, tels Audrey La Rizza (– 52 kg), Fanny Riaboff (– 57 kg), Marie Pasquet (– 63 kg), Amina Abdellatif (– 70 kg), David Larose (– 60 kg), Anthony Rodriguez (– 81 kg), Christophe Humbert (– 90 kg) ou Matthieu Bataille (+ 100 kg). Ces forfaits ne banalisent pas une compétition qui ne manque a priori pas de piment. À l’image, chez les hommes, d’une catégorie des – 100 kg sur laquelle règne le colossal Ghislain Lemaire et qui enregistre le retour, « pour le plaisir », de Stéphane Traineau (39 ans), près de cinq ans et demi après qu’il a tiré sa révérence sur une médaille de bronze olympique, quelque quatre mois après son éviction de la direction des équipes de France, suite au piètre résultat des Jeux d’Athènes. À la lumière, également, des – 90 kg où Frédéric Demontfaucon tentera de reprendre le leadership abandonné, depuis le printemps dernier, à Frédéric Stiegelmann puis à Christophe Humbert. À trente-deux ans, Demontfaucon se doit de marquer de son empreinte d’incomparable technicien les tatamis picards pour espérer relancer une carrière exemplaire jusqu’en 2001 et son titre de champion du monde. Tout à fait dans ses cordes. Annabelle Euranie se teste en – 57 kg Chez les garçons toujours, si l’on voit mal le titre échapper, en – 66 kg à Benjamin Darbelet, et, en + 100 kg, à Frédéric Lecanu ou à Pierre Robin, les débats semblent plus ouverts en – 60 kg, en – 73 kg et en – 81 kg. Chez les plus légers, Cyril Soyer présente le profil le plus sérieux. Il devra se montrer vigilant face à Éric Despezelle, qui s’alignera pour la dernière fois aux « France », Jérémy Le Bris, Dimitri Dragin, Yohan Coliaux ou encore Baptiste Leroy. Cas de figure identique en – 73 kg, où Daniel Fernandes, un léger ton au-dessus des autres, devra faire étalage de toute sa classe pour s’imposer à Anthony Fritsch, David Euranie ou encore Guillaume Fort. Chez les – 81 kg, en l’absence de Rodriguez, ce devrait se jouer entre Alain Schmitt, Daniel Belliard et Vincent Massimino. Du côté des femmes, les regards se porteront essentiellement vers les – 57 kg. La catégorie de Fanny Euranie devenue celle d’Annabelle (2e des Mondiaux 2003 en – 52 kg), sa sœur, il y a près de quatre mois. Deux belles qui seront notamment en concurrence sévère avec Barbara Harel, de retour au sommet après une saison passée à panser son genou gauche. Pour le reste, on s’attend en – 48 kg, à un nouveau duel entre Émilie Lafont, vainqueur 2004, et Laetitia Payet, tenante du titre. Le nom de Payet que l’on pourrait fort bien retrouver en – 63 kg, où Emmanuelle, l’aînée de Laetitia, fait figure de potentielle favorite. Tout comme Gévrise Emane en – 70 kg qui devra démontrer une forme autrement plus resplendissante que celle affichée depuis son argent planétaire, en septembre dernier. Enfin si, en + 78 kg, l’épatante AnneSophie Mondière paraît hors de portée, à l’instar de Stéphanie Possamaï et de Lucie Louette en – 78 kg, personne ne se détache vraiment en – 52 kg. Une catégorie représentative d’un « National » globalement très ouvert, qui lancera la saison et qualifiera ses vainqueurs pour le couru Tournoi de Paris, les 11 et 12 février prochains. OLLIVIER BIENFAIT PROGRAMME AUJOURD’HUI. – Au Coliseum d’Amiens. À partir de 10 heures. HOMMES : – 90 kg, – 100 kg, + 100 kg. FEMMES : – 48 kg, – 52 kg, – 57 kg, – 63 kg. DEMAIN. – HOMMES : – 60 kg, - 66 kg, – 73 kg, – 81 kg. FEMMES : - 70 kg, – 78 kg, + 78 kg. COUPE KANO : SANS LES STARS. – Ce week-end à Tokyo, la Coupe Kano se déroule sans Inoue et Suzuki, toujours convalescents. Autre grand absent, Nomura (31 ans), triple champion olympique des – 60 kg, vient d’annoncer son intention de préparer les JO 2008. La catégorie des + 100 kg paraît la plus relevée du fait des présences de Muneta, vice-champion du monde, et de Takai, médaillé de bronze mondial en toutes catégories. À noter les participations du Russe Tmenov, du Bélarusse Rybak et du Grec Ilias Iliadis. – P. Me. SAMEDI 14 JANVIER 2006 PAGE 11 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge FRÉDÉRIC BERNES Bleu Rouge Aux Mondiaux à Barcelone en 2003, 30e temps des séries du 100 m dos (56’’34), il s’en est allé dans le fossé ; rebelote à ceux de Montréal, l’été dernier, tout aussi fadasses (31e temps des séries, 56’’92). Idem aux Jeux d’Athènes. L’ombre de lui-même. Mais comment en est-il arrivé là ? Même dans ses tendres années, celles où ça marchait, on a toujours dit de lui qu’il était glandeur, je-m’en-foutiste, bordélique… « C’était ma façon de MARC CHEVRIER Jaune Bleu Jaune « J’ai tout perdu » Désormais licencié à Melun, où nage aussi sa chérie, la Suédoise Eva Berglund, le dossiste partage cet état des lieux, mais s’accroche. C’est sans doute sa dernière cartouche. À l’entraînement, il a doublé son volume de kilométrage quotidien (de 8 à 16 bornes) et digère patiemment la surdose. « Les premières courses seront dures, prévoit-il. Mais avec Philippe, nous avons des objectifs hauts : médailles dans les grands Championnats et aux Jeux de Pékin. J’en suis encore loin. Vous savez, j’ai tout perdu. Mais aujourd’hui je suis heureux. » dépenses. Nous avons la volonté d’arriver à l’équilibre, à une plus grande régularité. » 2006 sera une année importante avec la participation de l’équipe de France à la Coupe du monde et, surtout, le renouvellement des contrats télé (Coupe de France, équipes de France) et droits marketing, qui arrivent à échéance après le Mondial. « On a encore deux ou trois hypothèques à lever avec Sportfive, a assuré Jean-Pierre Escalettes. On a les atouts pour augmenter les recettes. On ne gagnera pas partout mais on gagnera. En matière d’appel d’offres pour la diffusion, on fera des lots. On va essayer de se caler sur ce que les pros ont fait et bien fait. » Noir Noir MASSAGE CALIFORNIEN, massage suédois, acupuncture… Il faut croire que cette science de la relaxation, étudiée pendant ses années toulousaines à l’école Shen-ti, l’a rendu définitivement zen. À l’oreille, sa voix ne trahit aucune espèce de doute ; c’en est presque troublant. Car Pierre Roger est un nageur à la dérive qui vient de s’échouer à Melun, dans la holding de Philippe Lucas, avec l’espoir de renaître. Formé à Font-Romeu, le dossiste était pourtant bien né. Il n’avait pas vingt piges quand il creva l’écran à Berlin en juillet 2002, capturant une médaille de bronze européenne sur 100 m dos – dégommant au passage le record de France, son temps d’alors (54’’89) tient toujours – et une autre d’argent avec le relais 4 × 100 4 nages. Une pure pépite se disait-on… Mais depuis, Roger s’est égaré. Planté grave. Entre son numéro berlinois et sa rentrée en grand bassin aujourd’hui à Bordeaux (50 et 200 m dos), il n’y eut pour ainsi dire rien de croustillant. concevoir mon sport, dit-il aujourd’hui, un peu à la Noah. Ça passait pour un manque de sérieux alors que ce n’était pas du tout ça. » À force d’entendre la critique, Roger a fini par se laisser convaincre. « Je me suis mis à nager, nager, nager… Et je me suis paumé. Je suis devenu quelqu’un de commun qui fait des résultats communs. » Devant tant de frustrations, il a juré maintes fois à ses proches qu’il allait tout plaquer. « Je l’ai dit mais je n’y ai jamais cru. » Il y a à peu près un an, le jeune homme (22 ans), alors installé à Toulouse, a croisé Philippe Lucas. En papotant, le coach de Laure Manaudou lui soumit une proposition très informelle. « Il m’a dit : “Écoute, si un jour ça ne va pas, viens me voir, on fera un essai.” » Comme ça n’allait pas mieux, Roger a accepté le test. C’était en novembre dernier. « C’est lui qui est venu de son propre chef, précise Lucas. C’est un mec qui a un talent, qui a été très bien éduqué techniquement. Ça nage bien, ça nage intelligemment. Maintenant, il faut bien comprendre qu’il est à la rue. » Dans son rapport, le trésorier général commente un « résultat décevant » et souligne, au chapitre des charges, des postes « qui subissent une augmentation largement supérieure à l’inflation avec quelques pointes qui méritent une vigilance particulière » : assurances (+ 183,45 %), indemnités, fonctionnement de l’Institut national (+ 15,94 %), fonctionnement de la direction nationale de l’arbitrage (+ 43,32 %), frais d’assemblées fédérales (+ 132,12 %) et primes aux joueurs (+ 17,45 %). Les capi- taux propres, amputés du montant de la perte de l’exercice (9,7 M), passent à 36,3 M, « des réserves appréciables », selon la FFF qui, pour cette raison, rappelle qu’elle « n’est pas en crise ». « Le trésorier a fait aussi le point au 31 décembre 2005, a expliqué Jean-Pierre Escalettes, hier, après le conseil fédéral, en évoquant un prévisionnel adopté en juin dernier et qui prévoit encore un déficit (4,6 M). La situation s’améliore. Les clignotants sont plutôt orange que rouges. Je suis parfaitement conscient que le retour à l’équilibre, après que l’on a serré les boulons, se fera avec l’accroissement des recettes. On ne peut pas jouer sur la masse salariale et les frais de fonctionnement, qui représentent respectivement 13 % et 10 % des 12 RUGBY COUPE D’EUROPE (5e journée) Bleu Rouge Noir Jaune ULSTER - BIARRITZ : 8-24 Une option pour Anoeta Il ne reste plus aux Biarrots, vainqueurs hier à Belfast, qu’à battre les Saracens, samedi, pour s’assurer un quart à Saint-Sébastien. ULSTER - BIARRITZ : 8-24 (5-8) POULE 1 Stade Ravenhill. Temps doux et humide. Vent favorable à Biarritz en première période. Pelouse souple. 12 300 spectateurs. Arbitre : M. Pearson (Angleterre). ULSTER: 1 E,N. Best(6e), 1 B, Humphreys(53e). BIARRITZ: 2 E, Bobo(31e), Balan (63e), 3 B, Yachvili (13e , 72e , 78e) ; 1 D, Peyrelongue (80e) ; 1 T, Yachvili (63e). Cartons jaunes. – Ulster : Harrison (80e + 4, altercation avec Thion) ; Biarritz : Dusautoir (38e , faute technique), Thion (80e + 4, altercation avec Harrison). Évolution du score : 5-0, 5-3, 5-8 (mi-temps), 8-8, 8-15, 8-18, 8-21, 8-24. ULSTER : Cunningham – Bowe, Maggs (Topping, 77e), Steinmetz, Trimble – (o) Humphreys(Larkin,62e), (m)Boss –Ferris(McMillan,68e),Wilson, N. Best– McCullough (Frost,70e), Harrison –S. Best (cap.),R. Best, Young(Fitzpatrick,58e).Entraîneur : M. McCall. BIARRITZ : Brusque – Gobelet, Bidabé, Martin-Aramburu, Bobo (B. Dambielle, 80e + 2) – (o) Peyrelongue, (m) Yachvili – Harinordoquy(Betsen, 77e), Th. Lièvremont (cap.), Dusautoir – Thion, Couzinet (Booyse, 73e) – Lecouls, August, Balan (Lealamanu’a, 78e). Entraîneurs : J. Delmas et P. Lagisquet. BELFAST – de notre envoyé spécial 1. Sale .......................... 2. Munster................... 3. Castres ................. 4. Newport ................. 1. Cardiff ..................... 2. Perpignan........... 3. Leeds ....................... 4. Calvisano................ P. — 1 1 2 4 p. — 122 94 75 48 c. — 76 49 88 126 AUJOURD’HUI 18 HEURES Neath-Swansea (GAL) - Clermont DEMAIN 16 HEURES Leicester (ANG) - Stade Français (En direct sur Sport +.) CASTRES - MUNSTER : 9-46 BOURGOIN - BATH : 9-22 Le métier du Munster Bourgoin a échoué CASTRES - MUNSTER : 9-46 (9-13) Stade Pierre-Antoine. Temps froid. Vent soutenu en faveur de Castres en première période.Excellentepelouse.8 200spectateurs.Arbitre : M. White (ANG).CASTRES: 3 B (2e, 40e + 2, 40e + 4) Marticorena. MUNSTER : 7 E, Horan (31e), Payne (38e), Kelly (42e), O’Connell (48e, 56e), O’Leary (66e, 80e) ; 1 B (10e) O’Gara ; 4 T (42e, 48e, 66e) O’Gara,(80e) Manning. Cartonsjaunes. – Castres : Casteix (14e, antijeu) ; Teulet(70e, brutalité). Remplacement temporaire. – Castres : Hoeft pour Bernad (19e - 25e) Évolution du score : 3-0 (Castres), 3-3, 3-8, 3-13, 6-13, 9-13 (mi-temps) ; 9-20, 9-27, 9-32, 9-39, 9-46. CASTRES:Christophers– Fior,F.Tuilagi, Raffault,Fleming– (o)Marticorena(Teulet, 64e), (m) Barrau – Bernad, Taussac, Froment (Puricelli, 64e) – Spanghero (cap.), Ghezal – Attoub (Hoeft, 74e), Roumieu, Casteix. Entraîneurs : L. Seigne, Ph. Bérot. MUNSTER:Payne- Kelly (O’Leary,54e), Murphy,Halstead (Connolly,69e), Dowling - (o) O’Gara (Manning, 77e) (m) Stringer - Wallace, Foley (cap, Keogh, 77e), Leamy -O’Connell (O’Driscoll, 72e), O’Callaghan - Hayes, Flannery (Fogarty, 73e) Horan (Pucciariello, 71e). Entraîneurs : D. Kidney et J. Holland. CASTRES – de notre envoyé spécial SI CASTRES n’avait plus aucune de chance de qualifier, le Munster avait impérativement besoin d’une victoire assortie du point de bonus pour maintenir l’espoir. Grâce à la performance exemplaire des Irlandais, portés par 2 500 supporters hier soir, c’est chose faite. Face au vent en première période, le Munster a fait parler son métier dans le sillage de sa paire de demis Stringer-O’Gara et d’un pack où figuraient sept internationaux. Jeu au pied précis, mauls pénétrants joués à la perfection, ils ont mis les Castrais sur le reculoir tout au long de la rencontre. « On s’est accroché pendant une mitemps, mais dans la dimension physique on a laissé beaucoup de plumes, constatait Laurent Seigne, l’entraîneur castrais. En deuxième période c’est l’expérience de Munster qui a fait la différence. » – I. B. CASTRES : TEULET PROLONGE. – Relégué au banc des remplaçants à la dernière minute à cause d’une épaule douloureuse hier soir contre le Munster, Romain Teulet, l’arrière castrais, meilleur réalisateur du Top-14 (209 points) a resigné pour quatre saisons dans le club tarnais. – I. B. BOURGOIN - BATH : 9-22 (6-3) Stade Pierre-Rajon. Temps froid. Bonne pelouse. 7 000 spectateurs environ. Arbitre : M. Rolland (IRL). BOURGOIN : 3 B, Péclier (6e, 39e, 51e). BATH : 3 E, Walshe (54e), Lipman (62e), Cheeseman (73e) ; 1 B (16e), 2 T, Barkley. Évolution du score : 3-0 (Bourgoin), 3-3, 6-3 (mi-temps), 9-3, 9-10, 9-17, 9-22. BOURGOIN : Péclier (Carmona, 76e) – Janin, Boussès, Giorgadze, Coux ( R a n d l e , 65 e ) – ( o ) B o y e t , (m) M. Forest (Campeggia, 80e + 2) – Petrilli(Jooste,63e),Bonnaire(cap.), Frier – Papé, Del Fava – Peyron (Cardinali, 63e), Cabello (Bonet, 76e), Milloud. Entr. : Ch. Urios et G. Tourlonias. BATH : Stephenson – Welsh, Cheeseman, Finau, Bory (Malone, 74e) – (o) Barkley, (m) Walshe – Lipman, Feaunati (Delve, 70e), Short – Grewcock, Borthwick (cap.) (Hudson, 76e) – Bell (Loader, 71e), Dixon (Mears, 51e), Flatman (Stevens, 41e). Entr. : J. Connolly. En s’inclinant pour la première fois de la saison à domicile face aux Anglais de Bath, le CSBJ a mis une croix sur l’un de ses objectifsmajeurs : être présent en quart de finale de la Coupe d’Europe en avril. En revanche, c’est fait pour Bath... – E. Cl. phase aller du Top 14 en deuxième position dans le sillage de Toulouse, ne fut que l’ombre d’elle-même à Armandie. Plusieurs cadres (Goutta le capitaine, Mas, Robertson, Gaston, Nicolas Laharrague ou Naulu) laissés au repos, les esprits déjà tournés vers Cardiff expliquent peut-être la contreperformance collective. « Ce ne sera pas la même chanson, assure Philippe Boher, un des coentraîneurs de l’USAP. Et puis cette fois-ci, nous n’aurons pas un arbitre gallois… » Allusion faite aux deux dernières sorties européennes de Perpignan, dirigées par des sifflets du Pays de Galles. Celui de monsieur Owens, à Leeds, donne encore une poussée d’urticaire aux coéquipiers de Bernard Goutta. La transformation ratée, redonnée à tenter à la dernière minute à cause d’un cri poussé par Naulu, qui offrit finalement la victoire aux Anglais (21-20) est restée en travers des gorges catalanes. À l’époque, (L’Équipe du 14 décembre), Marcel Dagrenat n’avait pas hésité à déclarer après le forfait du Gallois Nigel Whitehouse remplacé par son compatriote Hugh Watkins pour arbitrer le match retour contre Leeds : « Que penser ? Qu’on a raison de croire que l’ERC ne veut plus de finale franco-française. Surtout pas à Cardiff. Sur le plan économique, on peut comprendre, ce serait une catastrophe (…) N’y a-t-il pas d’autre d’arbitre ? Mais l’ERC ne voit pas les choses ainsi. Elle voudrait entretenir la suspicion qu’elle ne s’y prendrait pas autrement. » Mais que l’USAP ne s’y trompe pas. Si elle se montre aussi indisciplinée qu’elle le fut à Agen, l’Anglais Spread- LE POINT Toulouse veut rejoindre Bath BATH PREMIER QUALIFIÉ. – En s’imposant hier à Bourgoin (22-9), les Anglais pourtant avant derniers de leur championnat, sont les premiers à se qualifier pour les quarts de finale. Dans la poule 1, Munster peut toujours espérer grâce à sa victoire avec bonus à Castres (46-9). Les Irlandais reviennent à la hauteur de Sale, qui accueille demain Newport, le dernier. BIARRITZ PREND UNE OPTION. – Victorieux sur le terrain de l’Ulster (24-8), les Biarrots se rapprochent de la qualification et, surtout, sont en position de force pour jouer leur quart à domicile. Il leur suffira de battre Saracens samedi prochain. TOULOUSE VISE LE QUART. – Les Toulousains pourraient, eux, assurer leur place en quarts de finale dès aujourd’hui. Une victoire sur les Wasps, deuxième de la poule, leur donnerait la qualification. PERPIGNAN JOUE GROS. – À Cardiff, leader de la poule 2, les Catalans prendraient une option sérieuse pour la qualification en cas de victoire aujourd’hui, puisque pour la dernière journée, ils recevront les Italiens de Calvisano, défaits lors de leur quatre premiers matches. NEATH-SWANSEA - CLERMONT bury ne lui fera aucun cadeau. C’est la raison pour laquelle Michel Konieck fera banquette cet après-midi. Le carton jaune récolté à Agen lui coûte sa place qu’occupera le Roumain Marius Tincu. Mais les problèmes disciplinaires ne sont pas tout. Perpignan ne doit pas perdre de vue que depuis sa demi-finale victorieuse de 2003 contre le Leinster à Dublin (21-14), elle n’a pas gagné un seul de ses cinq matches européens sur le sol britannique. Pour tenter d’effacer trois ans d’insuccès, Philippe Boher et Philippe Ducousso, les entraîneurs, ont privilégié la qualité des entraînements au volume. « On a également travaillé avec opposition pour retrouver nos repères collectifs, en défense comme en attaque, précise Boher. L’enthousiasme était au rendez-vous. Chacun sait que le match de Cardiff sera peut-être le plus important de la saison. » AUJOURD’HUI, 18 HEURES, THE GNOLL, À SWANSEA. NEATH-SWANSEA : Cashmore – Terblanche, Parker, Davies, Mustoe – (o) Connor, (m) Spice – Pugh, J.Thomas, Bater–Bateman,Newman – Millward, Bennett, D. Jones (cap.). Entraîneur : L. Jones. Remplaçants : Hibbard, A. Jones, Beech, Tandy, Rees, M. Jones, Bishop. CLERMONT : Floch – Paulse, Garcia, Marsh, Malzieu – (o) McMullen, (m) Moreau – Longo, Vermeulen, Broomhall – Privat (cap.), Cudmore – Scelzo, Ledesma, Emmanuelli. Entraîneurs : Ph. Agostini et J.-P. Laparra. Remplaçants : Miguel, Zirakashvili, Bastin, Etien, Jacquet, Chanal, Canale. Arbitre : M. Damasco (ITA). EN DIRECT DE LA COUPE D’EUROPE « Mieux qu’à la PlayStation » LEICESTER - STADE FRANÇAIS de notre envoyé spécial « ÇA VOUS FAIT quoi de devoir jouer directement en face de Jonah Lomu ? – C’est super d’affronter une fois dans sa carrière un joueur comme Lomu. Pour une fois, je jouerai réellement contre lui plutôt que de l’affronter virtuellement avec ma console de jeu… C’est mieux qu’à la PlayStation ! – Que vous inspire-t-il ? – J’ai énormément de respect pour l’homme, le joueur. Et je le respecte aussi pour le combat qu’il a mené afin de redevenir un joueur de rugby après sa transplantation rénale. Cela dit, jouer contre Lomu ne me fait pas peur. De toute façon, quand tu joues PAGE 12 P. — 1 1 3 3 p. — 110 83 97 54 c. — 62 59 134 89 PROCHAINE JOURNÉE. – Vendredi 20 janvier : Clermont - Leicester, Neath Swansea - Stade Français (20 h 30, en direct sur Sport +.) POULE 4 DEMAIN Ulster (IRL) - Biarritz .................. 8-24 16 HEURES Saracens (ANG) - Trévise (ITA) 1. Biarritz .................. 2. Saracens ................ 3. Ulster ....................... 4. Trévise..................... Classement Pts B. J. G. — — — — 19 3 5 4 12 0 4 3 9 1 5 2 1 1 4 0 N. — 0 0 0 0 P. — 1 1 3 4 p. — 139 80 83 48 c. — 80 56 85 129 PROCHAINE JOURNÉE. – Samedi 2 1 ja nv i e r : T r é v i s e - U ls t e r ; Biarritz-Saracens (16 heures, en direct sur France 2). POULE 5 HIER Bourgoin- Bath (ANG) ............... 9-22 AUJOURD’HUI 18 H 15 Leinster (IRL) - Glasgow (ECO) 1. Bath ......................... 2. Leinster................... 3. Bourgoin .............. 4. Glasgow ................. Classement Pts B. J. G. — — — — 23 3 5 5 12 4 4 2 8 0 5 2 1 1 4 0 N. — 0 0 0 0 P. — 0 2 3 4 p. — 143 133 74 59 c. — 76 79 145 109 PROCHAINE JOURNÉE. – Dimanche 22 janvier : Bath - Leinster, Glasgow - Bourgoin (16 heures). POULE 6 AUJOURD’HUI 16 HEURES Toulouse - Wasps (ANG) (en direct sur France 2) 18 HEURES Édimbourg (ECO) - Llanelli (GAL) 1. Toulouse............... 2. Wasps...................... 3. Llanelli..................... 4. Edimbourg ............. Classement Pts B. J. G. — — — — 16 2 4 3 8 2 4 1 8 0 4 2 6 2 4 1 N. — 1 1 0 0 P. — 0 2 2 3 p. — 120 107 78 71 c. — 69 82 124 101 PROCHAINE JOURNÉE. – Samedi 21 janvier : Llanelli-Toulouse ; Wasps-Édimbourg (14 heures). GILLES NAVARRO CHRISTOPHE MANAS, l’ailier de l’USAP, se réjouit de jouer face à Jonah Lomu. CARDIFF – N. — 0 0 0 0 au rugby, tu ne dois pas avoir peur d’affronter qui que ce soit… Évidemment, je ne suis pas dans la même catégorie de poids que lui (Manas pèse 83 kilos, Lomu 116), mais je commence à avoir l’habitude de rendre des kilos à mes adversaires directs. – Comment allez-vous défendre sur lui ? – Ce sera plutôt une solution collective qu’individuelle pour s’opposer à sa puissance alliée à sa vitesse. Même s’il n’est pas encore redevenu l’ailier surpuissant qu’il était chez les All Blacks, il monte en puissance. Et puis Cardiff ne semble pas se contenter de l’utiliser comme un simple ailier. Il joue aussi en fixation au centre du terrain, où il vient apporter sa force de pénétration. L’importantsera de ne pas se fragiliser en défendantsur lui. Quant à moi, je redoublerai de vigilance. » – G. N. AU STADE FRANÇAIS, retour dans un groupe de 25 joueurs de Juan Hernandez et de Mauro Bergamasco. Fabien Galthié communiquera la c o m p o s it io n d e s o n é q u i p e aujourd’hui après un dernier entraînent collectif ce matin au stade JeanBouin. Pichot, Glas, Liebenberg, Arias (blessés), Lemoine (reprise), Du Plooy (non qualifié) font défaut. À LEICESTER, Moody est toujours suspendu. Moreno, Gibson et Alesana Tuilagi sont blessés. LA FORMULE PREMIÈRE PHASE : vingt-quatre équipes réparties en six poules de quatre. Le premier de chaque poule (six équipes) et les deux meilleurs deuxièmes qualifiés pour les quarts de finale. LE DÉCOMPTE : quatre points pour une victoire, deux points pour un nul, zéro point pour une défaite. Un point de bonus à toute équipe ayant inscrit au moins quatre essais et/ou été battue par un écart inférieur ou égal à 7 points. LES QUARTS DE FINALE : à l’issue de la première phase, les équipes seront classées de 1 à 8. Les quarts de finale opposeront le club classé no 1 à celui classé no 8, le no 2 au no 7, le no 3 au no 6 et le no 4 au no 5. Les clubs classés de 1 à 4 joueront à domicile. Les demi-finales seront jouées sur un terrain désigné par l’ERC. SAMEDI 14 JANVIER 2006 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge BELFAST. – Jérôme Thion, au premier plan, explose de joie car Petru Balan (caché), poussé par Philippe Bidabé (no 13), Dimitri Yachvili (no 9) et Thomas Lièvremont (à droite), vient d’inscrire, à la 63e minute, le deuxième essai biarrot. (Photo Didier Fèvre) Classement Pts B. J. G. — — — — 15 3 4 3 14 2 4 3 6 2 4 1 5 1 4 1 Bleu 1. Leicester ................ 2. Stade Français. 3. Clermont .............. 4. Ospreys................... Pour espérer enfin jouer ce quart de finale « à domicile » à Barcelone, dont rêve le club depuis trois ans, l’USAP doit gagner chez les Gallois. DEPUIS DEUX ANS, l’USAP et son président, Marcel Dagrenat, rêvent d’un match de phase finale « à la maison », à Barcelone, chez le grand cousin de la Catalogne espagnole, à 200 kilomètres d’Aimé-Giral. Le « Mini Nou Camp » (16 500 places), deuxième stade du Barça, ou plus vraisemblablement le stade olympique de Montjuich (56 000 places), fief de l’Espanyol, tendent les bras aux rugbymen perpignanais. Mais les Wasps, en 2004, et Édimbourg, l’an passé, ont brutalement interrompu la rêverie. Alors, s’ils veu- N. — 0 0 0 0 POULE 3 Barcelone passe par Cardiff de notre envoyé spécial Classement Pts B. J. G. — — — — 15 3 4 3 14 2 4 3 10 2 4 2 0 0 4 0 PROCHAINE JOURNÉE. – Dimanche 22 janvier : Leeds - Cardiff, Perpignan - Calvisano (14 heures). – On perd le toss, ç’aurait pu avoir d’autres conséquences. On a de la maîtrise, même si on peut éviter cette entame, pleine de fougue dans le défi physique. On a ensuite bien géré au pied, sur des touches qui sont sorties indirectement, ils n’ont pas ainsi pu mettre leur jeu en place. – Est-ce votre match le plus accompli cette saison ? – Peut-être pas au niveau des temps de jeu, à cause des conditions difficiles et du vent qui nous a gênés. Mais, au niveau de l’intensité et de la maîtrise surtout, c’est un match référence pour nous. » – N. B. lent marcher sur les traces des Basques de Biarritz, qui ont rempli Anoeta à Saint-Sébastien face au Munster (19-10) le 3 avril 2005, les Catalans sont condamnés à l’exploit : battre les Blues de Cardiff chez eux. Des Gallois étrillés à l’aller à Aimé-Giral (37-14), mais qui, depuis, ont enregistré les débuts de Jonah Lomu. D’autre part, Cardiff reste la seule équipe galloise encore en lice pour disputer un quart de finale de l’édition 2006 de la Coupe d’Europe dont la finale est programmée… au Millennium, le temple du rugby de la principauté. Pour l’USAP, cette rencontre vient après la pâle sortie à Agen (14-33) samedi dernier. La fringante équipe qui termina la c. — 43 78 167 121 14 HEURES Cardiff (GAL) - Perpignan (En direct sur Sport +.) Calvisano (ITA) - Leeds (ANG) CARDIFF - PERPIGNAN CARDIFF – p. — 120 155 73 61 AUJOURD’HUI « Un match référence » CARDIFF : 15 R. Williams (cap.) – 14 Morgan, 13 Jam. Robinson, 12 Stcherbina, 11 Lomu – 10 MacLeod, 9 M. Phillips – 7 M. Williams, 8 Rush, 6 A. Powell – 5 Sidoli, 4 D. Jones – 3 M. Jones, 2 R. Thomas, 1 G. Jenkins. Entraîneur : D. Young. Remplaçants : Yapp, Goodfield, Quinnell, Sowden-Taylor, R. Powell, L. Thomas, Warren. PERPIGNAN : 15 Edmonds – 14 Manas, 13 Hume, 12 Grandclaude, 11 Naulu – 10 N. Laharrague, 9 Durand – 7 Goutta (cap.), 8 Robertson, 6 Le Corvec – 5 Hines, 4 Gaston – 3 Mas, 2 Tincu, 1 Freshwater. Entraîneurs : Ph. Boher et Ph. Ducousso. Remplaçants : 16 Konieck, 17 Bozzi, 18 Alvarez-Kairelis, 19 Bortolaso, 20 Tonita, 21 Marty, 22 Bourret. Arbitre : M. Spreadbury (ANG). P. — 0 1 4 4 POULE 2 DIMITRI YACHVILI, le demi de mêlée biarrot, se réjouit de la façon dont son équipe a construit son succès. AUJOURD’HUI, 14 HEURES, ARMS PARK À CARDIFF (en direct sur Sport +) N. — 0 0 0 0 PROCHAINE JOURNÉE. – Samedi 21 janvier : Newport - Castres, Munster - Sale (18 h 15). CHRISTIAN JAURENA « QUELLE EST votre analyse après cette victoire ? – On fait un bon match, ça fait du bien. On a eu un mois de décembre avec des matches de Championnat pas forcément au niveau de la Coupe d’Europe ; on avait besoin de cette victoire ; on est particulièrement fiers de battre les Irlandais chez eux. Ce n’est pas une mince affaire. Il nous reste les Saracens à bien gérer samedi ; ça ne sera pas une partie de plaisir. On a une revanche à prendre sur eux (qui avaient gagné 22-10 à l’aller) et sur nous aussi. – Avez-vous douté après l’entame de match irlandaise ? Classement Pts B. J. G. — — — — 18 2 4 4 18 2 5 4 6 2 5 1 1 1 4 0 Jaune Rouge Jaune Les mots de « Gonzo » Malgré l’appui du vent et des premières actions qui semblaient indiquer une gentille promenade irlandaise, la rafale tomba. Série de départs au ras, chevauchées rageuses, gens de l’Ulster stoppés aux abords de la ligne… C’était immédiatement passé au torride avec un essai logique du pack pénétrant (attribué à Neil Best, 6e) Mais les mots de « Gonzo », leur envie de l’emporter coûte que coûte, leur plus grande expérience et aussi leur immense solidarité en défense, 14 HEURES Sale (ANG) - Newport (GAL) Bonus : Munster (1) Noir Bleu Noir CINQ ANS et quatorze matches consécutifs de Coupe d’Europe. Voilà le record d’invincibilité que les Biarrots ont fait tomber, hier soir, en s’imposant face à l’Ulster sur la pelouse de Ravenhill (24-6). Ces chiffres mesurent déjà la performance des champions de France et actuels leaders du Top 14. Mais ils ne disent rien de l’âpreté des débats, pendant un peu plus d’une heure, de l’immense solidarité et ténacité dont ils ont dû faire preuve en défense pour ne pas être emportés. Cette victoire, acquise d’abord au courage, au talent ensuite, fait d’autant plus le bonheur des Biarrots qu’elle pourrait leur offrir – il faudra tout de même battre les Saracens de Thomas Castaignède, samedi prochain à Aguilera – une place parmi les quatre meilleurs « premiers » et donc, l’avantage de recevoir en quart de finale. En pareil cas, l’opération Anoeta – le stade de la Real Sociedad, à 35 kilomètres de Biarritz – est déjà programmée, tant elle fait du bien à la popularité de ce club et aussi à ses caisses (600 000 euros de bénéfice l’an dernier face au Munster, battu 19-10). L’enjeu était donc de taille et les dirigeants du BO, pour assurer le coup, avaient rappelé le jeune retraité Jean-Michel Gonzalez, l’ancien capitaine, à la retraite le soir du titre en juin 2005, pour souder le groupe et intervenir à l’hôtel, juste avant de prendre le bus pour se rendre au stade. L’appel aux vertus du première ligne basque n’était pas superflu. Car ce qui attendait les Biarrots, se révéla, d’entrée, extrêmement virulent. allaient permettre aux Biarrots de reprendre un avantage logique mais toujours contesté - sur l’ensemble de la première période, avec l’appui du vent qui interdit à David Humphreys, après la transformation ratée de l’essai, de tenter de passer la barre des 500 points pour l’Ulster en Coupe d’Europe (il en était à 499 avant le match et allait passer à 502, par un but en seconde période, juste avant de sortir à la 62e). Un but de Dimitri Yachvili (13e) et un essai de Sereli Bobo (31e), inscrit après une percée de Philippe Bidabé, assuraient, aux Biarrots, trois points d’avance au repos, malgré une infériorité numérique de dix minutes, Thierry Dusautoir ayant été pris en entrant sur le côté d’une regroupement. 5-8, un score à entretenir l’espoir dans les deux vestiaires. On ne sait si « Gonzo » remit une couche à la mi-temps, mais celui qui lui a succédé, au talonnage du BO, se montra digne héritier. Benoît August signifia ainsi, par deux échappées au sortir de groupés très pénétrants, que malgré la hargne et le vent de l’Ulster, les Basques étaient bien décidés à s’imposer, sûr de leur force et de leurs jambes. Rien ne fut facile dans ce match poignant, haletant par l’engagement physique des deux adversaires. Cette fois, les Biarrots trouvaient à qui parler et les progrès dans leur jeu, affichés depuis un mois, souffraient quelque déchet. Mais ces en-avant étaient plus imputables aux plaqueurs qu’à la maladresse du porteur. Raisonnables d’abord, par un jeu au pied très efficace, ils prirent peu à peu l’ascendant. Les Irlandais cédaient peu à peu, coincés dans leurs cordes et comptés après un essai collectif attribué au pilier Petru Balan (8-15, 63e) consécutif à un chapardage d’Imanol Harinordoquy, impressionnant en touche. Avec deux buts de Dimitri Yachvili (72e, 78e) et un drop de Julien Peyrelongue (80e), ils firent taire définitivement le public. Serge Betsen, qui n’avait plus joué depuis le 9 octobre et sa fracture du plancher orbital, entrait en toute fin de rencontre, bien plus tard que ses entraîneurs ne l’avaient envisagé : ils n’avaient pas eu besoin de lui. HIER Castres- Munster (IRL) ............... 9-46 DEMAIN 13 RUGBY COUPE D’EUROPE (5 journée) e Bleu Rouge Noir Jaune TOULOUSE - WASPS « On a la bonne peur » JEAN-BAPTISTE ÉLISSALDE, le demi de mêlée toulousain de retour de blessure, affirme que son équipe sera mentalement prête. Victime d’une entorse au genou gauche le 16 décembre, le demi de mêlée du Stade Toulousain et de l’équipe de France revient une semaine après la défaite de son club face à Bayonne (13-19), et pour un match de Coupe d’Europe où Toulouse, le tenant du trophée, doit l’emporter face aux Wasps, une de ses bêtes noires, pour se qualifier dès aujourd’hui pour les quarts de finale. « VOTRE DÉFAITE contre Bayonne vat-elle vraiment vous servir pour affronter les Wasps ? Est-ce seulement une phrase pour les journalistes ? – Je vous assure qu’une défaite peut aider. Attention, il ne faut pas qu’elle se répète parce que là tu doutes, tu doutes de tout, de ton collègue sur le terrain, de ton entraîneur, de ton président. Mais la défaite qui te met un coup de pied au cul t’apporte forcément. – Affronter une équipe britannique dont le jeu est différent des équipes françaises amène-t-il une préparation singulière ? – L’événement d’un match de Coupe d’Europe suffit à la préparation psychologique. – Vous n’êtes donc pas dans les mêmes dispositions mentales quand vous jouez les Wasps et Bayonne ? – J’aimerais être britannique et être prêt de la même façon quand je joue le 14e du Top 14 ou un ancien champion d’Europe (en 2004). Mais ce n’est pas le cas, notre culture nous en empêche. Nous l’avons vu cette semaine à l’entraînement, nous étions beaucoup plus concentrés que la semaine dernière. On sent la peur qui est là, mais pas la peur où tu te fais dessus, la bonne peur. – Dans ce match, quelle sera la tactique ? – Aujourd’hui, chacun part de la défense. La préoccupation première consiste à mettre la pression sur l’adversaire pour récupérer les ballons et ensuite jouer. Il faudra donc obtenir ces ballons, et après je ne me fais pas de soucis quant à leur utilisation… SNOWBOARD Stade Jean-Dauger. Temps frais. Bonne pelouse. 3 000 spectateurs environ. Arbitre : M. Rebney (ANG). BAYONNE : 10 E, Usandisaga (2e), Lhande (5e, 22e, 63e), Lamour (14e), R. Dourthe (19e), Garcia (39e), Cléda (43e), Hall (52e), Thiery (60e) ; 6 T, Vermis. Carton jaune. – Toulon : P. Louw (51e, antijeu). Évolution du score : 5-0, 12-0, 17-0, 24-0, 31-0, 36-0 (mi-temps), 43-0, 50-0, 57-0, 62-0. BAYONNE : Fromont – Lhande, Roque, Vermis, Thiery (Siro, 77e) – (o) Fraser (R. Dourthe, 6e), (m) Sudre – Lafaiali’i, Lamour, Massabeau (cap.) – Cléda, Hall (Bergez, 61e) – Garcia (Tomuli, 55e), Hill (Laurent, 77e), Usandisaga (Coetzee, 55e). Entraîneurs : G. Doucet, X. Péméja et P. Alvarez. TOULON : Grimaud – Andreu (Buchet, 59e), Comba (cap.), Servien, Liabeuf (Teisseire, 59e) – (o) Rossouw (Lancelle, 73e), (m) Marfaing – Sourice (Fitzgerald, 57e), Alazet, Espagno – Bernard, Smit – Guinazu (Mérabet, 64e), Bisciglia (Traversa, 45e), P. Louw. Entraîneurs : A. Hueber et Th. Louvet. AUJOURD’HUI 15 H 30 Connacht - Montpellier L’Aquila - Brive 18 H 30 Narbonne - Viadana Pau - Agen LE MATCH PRO D 2 (16e journée) Le retour de Pelous Record battu à Béziers Le deuxième-ligne du Stade revient après neuf semaines de suspension. Le choc entre le leader Montauban et son dauphin établira ce soir un nouveau pic d’affluence pour la division. AUJOURD’HUI, 16 HEURES, STADE ERNEST-WALLON (en direct sur France 2) TOULOUSE : 15 Thomas – 14 Clerc, 13 Jauzion, 12 Fritz, 11 Garbajosa – 10 Michalak, 9 Elissalde – 7 Nyanga, 8 F. Maka, 6 Bouilhou – 5 Brennan, 4 Pelous – 3 Hasan, 2 Bru (cap.), 1 Poux. Entraîneurs : G. Novès, Ph. Rougé-Thomas et S. Laïrle. Remplaçants : 16 Lacombe, 17 Human, 18 MilloChluski, 19 Montauriol, 20 I. Maka, 21 Dubois, 22 Mermoz. WASPS : 15 Van Gisbergen – 14 Sackey, 13 Lewsey, 12 Abbott, 11 Voyce – 10 King, 9 Dawson – 7 O’Connor, 8 Dallaglio (cap.), 6 Worsley – 5 Skivington, 4 Shaw – 3 Payne, 2 Ibanez, 1 McKenzie. Entraîneurs : I. McGeechan et S. Edwards. Remplaçants : 16 Barrett, 17 Bracken, 18 Birkett, 19 Hart, 20 Reddan, 21 Staunton, 22 Erinle. Arbitre : M. Owens (GAL) TOULOUSE – de notre correspondant PELOUS PIAFFE. – Soixante-dix jours de pénitence pour Fabien Pelous après son coup de coude au visage de l’Australien Brendan Cannon avec le quinze de France, le 5 novembre... S’il a d’emblée assumé son erreur et n’a jamais discuté la sanction (neuf semaines de suspension), le leader des Bleus et de Toulouse commençait à trouver le temps long : « J’en ai marre de m’entraîner seul et de faire du physique… J’aime bien les préparateurs, mais je préfère mes coéquipiers. L’événement est important, je suis bien physiquement, il n’y a aucune raison que cela se passe mal contre cette équipe des Wasps, qui redevient normale dès lors que l’on joue aussi dur et vite qu’elle. » DOUBLE ENJEU. – L’enjeu tient en deux mots : se qualifier pour Toulouse, survivre pour les Wasps. En cas de succès, les Toulousains obtiendront leur huitième ticket en onze ans pour les quarts de finale. Sinon, ils devront vraisemblablement attendre les résultats de la sixième et dernière journée, sachant que s’imposer chez les Gallois de Llanelli deviendrait alors vivement recommandé. Côté anglais, l’emporter au Stadium (où il ne reste que 3 500 places à vendre sur les 36 400) est l’unique moyen d’éviter l’élimination et de conserver un (mince) espoir de se qualifier. Trois fois opposés aux Wasps jusqu’ici, les Toulousains n’ont encore jamais gagné. PAS À L’AISE FACE AUX ANGLAIS. – En vingtdeux matches européens face à des formations anglaises, les Toulousains l’ont emporté à onze reprises pour dix défaites et un nul. Soit un ratio de victoires « d’à peine » 50 %, loin des 91 % face aux Écossais, des 83 % face aux Gallois, et 58 % face aux Irlandais. Une réalité qui se vérifie aussi à domicile, où Toulouse a seulement perdu trois rencontres sur trente-six jusqu’ici… et à chaque fois face à un club anglais (Leicester à Ernest-Wallon, Bath et les Saracens au Stadium). JÉRÔME LECLERC VOLLEY-BALL COUPE DU MONDE SNOWBOARDCROSS Le leader français s’est blessé à la cheville gauche. Xavier saura lundi s’il peut disputer les JO. de notre envoyé spécial L’AMBULANCE qui emmène Shaun Palmer vient tout juste de sortir de San Vigilio. Au bas de la piste de boarder fatale à la star historique de la discipline, Xavier De Le Rue s’est effondré après avoir franchi la ligne d’arrivée. Il a passé les bras autour du cou de deux entraîneurs accourus pour l’aider. Il ne peut plus poser le pied gauche par terre et sautille en grimaçant en direction de la tente médicale. La radio passée à Brunico décèlera un trait de fracture à la malléole gauche. En dix minutes, deux des meilleurs riders de ces quinze dernières années sont allés au tapis. Leur match aux JO, qui promettait d’animer Bardonecchia, n’aura pas lieu. Si De Le Rue espère pouvoir soigner sa cheville avant le 16 février (il connaîtra lundi, après consultation à Lyon, la gravité exacte de sa blessure et le traitement approprié), le mythique Shaun Palmer va devoir raccrocher définitivement sa planche de compétition. À trente- « C’était la première fois que je me faisais respecter de manière un peu brutale, mais il le méritait », s’était justifié Xavier. Jusque-là, son statut de leader incontestable l’avait protégé de ce genre de comportement. Mais l’approche des Jeux a tendu les esprit et, sur ce boarder du massif de Kronplatz, disputé à San Vigilio, il voulait affirmer un peu plus son extrême domination (il a gagné les 3 dernières Coupes du monde de snowboardcross). Lors de la première manche de qualification, il a attaqué et, malgré une chute vite récupérée, il a réussi le meilleur temps de la journée ! Mais, comme tacles un par un pour arriver aux Jeux avec une dose de confiance maximale. Elle travaille, en profondeur. Elle est écrasante de charisme, de suprématie. En boarder, il faut en imposer, et Karine, elle s’impose… » Et de livrer l’anecdote ultime : « Les coaches des autres nations filment les passages de leurs propres rideuses, et, systématiquement, celui de Karine Ruby. » Elle est la référence et entraîne dans son sillage toute l’équipe de France féminine : des 16 finalistes, quatre Françaises figurent parmi les favorites. – J. I. RÉSULTATS COUPE DU MONDE (Kronplatz [ITA], 13-15 janvier). QUALIFICATIONS SNOWBOARDCROSS. HOMMES : 1. X. De Le Rue, 46’’ ; 2. Pozzolini (ITA), 46’’14 ; 3. Zidek (SLQ), 46’’17 ; 4. Anderson (CAN), 46’’25 ; 5. Sandrini (ITA) et Smith (USA), 46’’37 ; 7. Gruner (AUT), 46’’42 ; 8. Huser (SUI), 46’’46 ; 9. Hale (USA), 46’’47 ; 10. Grundelius (SUE) et Velisek (CAN), 46’’49 ; 12. Boldikov (RUS), 46’’53 ; 13. Holland (USA), 46’’54 ; 14. Unterrainer (AUT), 46’’57 ; 15. P.-H. De Le Rue, 46’’59 ; 16. Tagliaferri (ITA), 46’’62 ; 17. Krassnig (AUT), 46’’65 ; 18. Kupprion (ALL), 46’’66 ; 19. Neilson (CAN), 46’’68 ; 20. Guillot-Diat, 46’’69 ; 21. Ligocki (POL), 46’’74 ; 22. Scarbek-Malsze (POL), 46’’79 ; 23. Sachot, 46’’81 ; 24. Hayler (AUS), 48’’83 ; 25. Guttorm (FIN), 46’’88 ; 26. Perathoner (ITA), 46’’92 ; 27. Layer (ALL) et Fuchs (AUT), 46’’93 ; 29. Watanabe (USA), 46’’96 ; 30. Speiser (ALL), 46’’97 ; 31. Boivin (CAN), 46’’98 ; 32. Font (ESP), 47’’01. – Non qualifiés : 35. Vaultier, 47’’09 ; 39. Valéry, 47’’18 ; 44. Duclos, 47’’44. Abandon : Palmer (USA). FEMMES : 1. Ruby, 48’’70 ; 2. Maltais (CAN), 48’’76 ; 3. Frey (SUI), 49’’07 ; 4. ThermozLiaudey, 49’’13 ; 5. Jekova (BUL), 49’’19 ; Krings (AUT), 49’’30 ; 7. Müller (SUI), 49’’33 ; 8. Kellenberger (SUI), 49’’35 ; 9. Riker (CAN), 49’’40 ; 10. Pomagalski (49’’44) ; 11. Frieden (SUI), 49’’72) ; 12. Fleury, (49’’90) ; 13. Simmons (CAN), 50’’05 ; 14. Danielsson (SUE), 50’’41 ; 15. Olson (USA), 50’’53) ; 16. Nobs (SUI), 50’’55. – Non qualifiées : 17. Laissus, 50’’63 ; 27. Pozzo, 51’’29 ; 28. Gheno, 51’’35. Chez les hommes, les trente-deux premiers sont qualifiés pour la finale. Chez les femmes, ce sont les seize premières. AUJOURD’HUI. – Finales à 11 heures. QUALIFICATIONS Ruby en pole SAN VIGILIO – (ITA) de notre envoyé spécial « K A RI N E, EL L E E S T B L U FFANTE », et pourtant, son entraîneur, Nicolas Conte, la connaît bien. Mais il est toujours admiratif. Elle juge que « tout va bien », avoue qu’elle ne savait « même pas que cette Coupe du monde de Kronplatz est la dernière avant les Jeux » et ajoute qu’elle « engrange, sensations, résultats ». Elle décrit une routine, un engagement extrême mais pour elle « normal » , et Conte s’extasie : « Elle élimine les obs- l’explique Nicolas Conte, le responsable de l’équipe française de boarder, « Xavier se sent en ce moment totalement dominateur et il veut réussir des runs parfaits ». Il a donc attaqué encore plus fort la seconde manche de qualification et, à l’endroit où il a chuté lors de la première, il est arrivé encore plus vite… Il est tombé sur le dos et sa planche a tapé violemment la glace. « Il va se remettre à temps, parie Conte. Mieux, cette blessure va lui permettre de s’extraire de la pression qui commençait à le cerner à cause de son statut d’immense favori aux Jeux. Il va revenir, et il va être plus fort que jamais. Aux Jeux, il aura en tête cette impression de domination lucide - ce sont ses propres termes - qu’il exerce sur son sport. Le 16 février, à Bardonecchia, il sera là pour la gagne. » À titre d’exemple, l’année dernière, victime d’une fracture de la clavicule, Xavier De Le Rue avait rechaussé trois jours avant la finale des X Games, la référence en snowboardcross. Et l’avait emporté… sept ans, on le voit mal tenter un énième retour alors que son tendon d’Achille droit vient de céder sous la pression d’un virage relevé. Ils s’étaient pourtant donné rendezvous aux Jeux, à l’occasion d’une fête bien arrosée la semaine dernière à Bad Gastein, en Autriche, la semaine dernière. Après quelques bières descendues en s’épiant, Xavier De Le Rue avait laissé parler son tempérament et défié verbalement la plus grande star de sa discipline, créateur de sa propre marque de snowboard et athlète aussi complet (il a un temps abandonné le boarder pour se consacrer au VTT) que caractériel : « Shaun, tu vas peut-être me battre une ou deux fois sur le circuit Coupe du monde. Mais le jour J, aux Jeux, c’est moi qui serai devant. » Il n’y avait pas eu de conséquence fâcheuse. Les deux hommes se respectent. Heureusement, parce qu’ils ont le sang chaud. Depuis son arrivée à San Vigilio, Shaun Palmer s’est battu une fois (fracturant le nez d’un local téméraire) et a brisé quelques verres dans le bar de l’hôtel des Français pour fêter l’anniversaire d’un copain. Mais il connaît la réputation de De Le Rue, qui n’entend laisser à personne le leadership et peut, à l’occasion, utiliser des arguments extrêmement convaincants. Un rider tchèque qui l’a doublé à Bad Gastein au prix d’une manœuvre dangereuse a compris son erreur dès l’aire d’arrivée. Leader incontestable AUJOURD’HUI Classement 18 H 30 Auch - Mont-de-Marsan Stade Bordelais - Pays d’Aix Béziers - Montauban La Rochelle - Aurillac DEMAIN 15 HEURES Dax - Lyon OU Colomiers - Albi Racing-Métro 92 - Tarbes Oyonnax - Tyrosse PROCHAINE JOURNÉE. – Samedi 21 janvier : Albi - Dax, Montauban Colomiers, Tarbes - Auch, Pays d’Aix Racing-Métro 92, Aurillac - Stade Bordelais, Mont-de-Marsan - Oyonnax, Lyon OU - La Rochelle (18 h 30). Dimanche 22 janvier : Tyrosse Béziers (15 heures). JEAN ISSARTEL SAMEDI 14 JANVIER 2006 BEAUVAIS - TOURS : 0-3 (23-25 ; 17-25 ; 23-25) PRO A (14e journée) Spectateurs : 1 700. Arbitres : MM. Vereecke et Horchole. Points marqués : 138 (63 + 75). Durée : 1 h 15 (1er set : 25’ ; 2e : 22’ ; 3e : 28’) BEAUVAIS. – 2 aces (Heikkinen, Kunnari). 8 contres (Van der Veen, 3). 36 attaques gagnantes (Rouzier, 12). 24 fautes directes (dont 11 au service). Six de départ : Jokanovic (1) ; Javurek (cap., 2) puis Heikkinen (1) ; Van der Veen (8) puis Patin puis Roure ; Kunnari (11) ; Rivera (8) ; Mlyakov (1) puis Rouzier (14). Libero : Anot. Entraîneur : N. Matijasevic. TOURS. – 4 aces (Boskan, Nikolov, De Kergret, Hfaiedh). 8 contres (Haldane, 3). 39 attaques gagnantes (Nikolov, 14). 17 fautes directes (dont 10 au service). Six de départ : De Kergret (cap., 2) ; Haldane (8) ; Sloboda (4) ; Boskan (7) ; Guemmadi (2) puis Hfaiedh (12) ; Nikolov (16). Libero : Mijic. Entraîneur : R. Serniotti. BEAUVAIS – de notre correspondant TOURS a mis un set avant de rentrer dans ce premier match de la phase retour, hier à Beauvais. Mais une fois les réglages effectués, une fois Guemmadi remplacé par Hfaiedh, la belle mécanique tourangelle a pu exprimer toute sa puissance. Les Beauvaisiens ont donc fini par rendre les armes, sans que tout soit négatif dans la prestation du BOUC. Nerfs certes encore fragiles dans les moments-clés, comme en fin de premier set, fautes directes encore trop nombreuses, mais quelques éléments de la jeune garde ont su tirer leur épingle du jeu : Van der Veen (22 ans), le central hollandais, sélectionné en décembre pour le All-Star, efficace au block et en attaque, a repoussé sur le banc Guemmadi. La défense oisienne, à l’image de son libero Anot (22 ans), a permis de faire douter Tours. Quant au jeune Rouzier (19 ans), champion de France de Pro B avec Toulouse la saison dernière, il a fait preuve d’un beau culot. NICOLAS MAVIEL EN DIRECT DE LA PRO A Jioshvili incertain INCERTITUDE à Nice autour du pointu géorgien Jioshvili qui souffre d’une inflammation à l’épaule. Il a toutefois pris la route, hier, avec ses coéquipiers pour Toulouse, au complet. Amoindri par la grave blessure cette semaine de son joker brésilien Texeira, Rennesmonte à Paris. Un moment forcément particulier pour Veljko Basic, qui siégea sept ans sur le banc breton avant de rejoindre le club de la capitale, pas assuré de la participation de Skorc (cheville). L’émotion ne sera sans doute pas la même à Montpellier face à Poitiers. Pour sa première, le coach Jean-Christian Gras devrait composer sans Zobo Lebay (épaule), Daquin (genou) et peut-être même Lewis, victime d’un malaise à l’entraînement. Par ailleurs, la réunion, aujourd’hui, du comité directeur devrait clarifier les orientations du club. – (Avec nos correspondants). PRO B (14e journée). – AUJOURD’HUI : Alès - Aix ; Martigues - Dunkerque ; Harnes Chaumont ; Grenoble - Saint-Quentin (20 heures) ; Saint-Nazaire - Saint-Brieuc ; Cambrai - Asnières (20 h 30). PR O FÉ M IN I NE (1 2 e jo u rn é e ) . – AUJOURD’HUI (20 heures) : Hainaut - Mulhouse ; Istres - Cannet-Rocheville ; Cannes Albi ; Saint-Raphaël - Riom ; Béziers - Stade Français Saint-Cloud. Exempt : MVS La Rochette. Classement : 1. Asnières, 33 ; 2. Saint-Quentin, 27 ; 3. Saint-Brieuc, 26 ; 4. Cambrai, 25 ; Chaumont, 25 ; 6. Dunkerque, 21 ; 7. SaintNazaire, 20 ; 8. Aix, 16 ; 9. Harnes, 14 ; 10. Alès, 13 ; 11. Martigues, 11 ; 12. Grenoble, 3. Classement : 1. Cannes, 20 pt ; 2. Melun, 19 pts ; 3. Béziers, 18 pts ; 4. Mulhouse, 17 pts ; 5. Istres, 16 pts ; 6. Paris, 13 pts ; 7. Albi, 13 pts ; 8. Hainaut, 13 pts ; 9. SaintRaphaël, 12 pts ; 10. Cannet Rocheville, 12 pts ; 11. Riom, 11 pts . Pts J. G. — —— 1. Montauban... 60 15 13 2. Béziers ......... 55 15 12 3. Albi ............... 51 15 11 4. Dax ............... 46 15 10 5. Tarbes .......... 45 15 10 6. Colomiers..... 42 15 10 7. Auch ............. 36 15 7 8. Oyonnax....... 35 15 8 9. St. Bordelais . 32 15 7 10. La Rochelle.. 31 15 7 11. Lyon OU....... 28 15 5 12. Racing-Mét. 92. 25 15 5 13. Mt-de-Marsan . 23 15 4 14. Pays d'Aix .... 22 15 4 15. Aurillac ......... 19 15 3 16. Tyrosse ........ 19 15 3 N. P. p. —— — 0 2 395 0 3 400 0 4 358 0 5 355 0 5 359 0 5 278 0 8 296 0 7 299 0 8 283 0 8 295 0 10 266 1 9 255 0 11 283 0 11 227 0 12 243 1 11 257 c. — 218 299 275 211 271 298 252 301 377 320 299 354 342 297 347 388 B. — 8 7 7 6 5 2 8 3 4 3 8 3 7 6 7 5 4 points pour une victoire, 2 pour un nul, 0 pour une défaite. Un point de bonus pour chaque équipe qui inscrira au moins 4 essais et/ou perdra par 7 points ou moins. Le club classé 1er à l’issue de la phasepréliminaire accède au Top 14. Après des demifinales entre les clubs classés de 2 à 5, le vainqueur de la finale (4 juin) est aussi promu en Top 14. Les équipes classées 14e, 15e et 16e sont reléguées en Fédérale 1. BEAUVAIS - TOURS : 0-3 Des jeunes prometteurs Fracture pour De Le Rue SAN VIGILIO – (ITA) HIER EN FIN d’après-midi, le service billetterie de l’ASBH n’était pas loin de virer au rouge. Avec 14 015 billets vendus, à tout juste vingt-quatre heures du match Béziers-Montauban (18 h 30) au stade de la Méditerranée (18 555 places), le club biterrois avait d’ores et déjà battu le record d’affluence de Pro D 2, détenu par Toulon avec 13 422 spectateurs lors de la venue de Tarbes le 21 mai 2005, pour la dernière journée du Chammpionnat. Le duel entre des Montalbanais premiers de la poule et des Biterrois seconds à cinq points ne déchaîne pas seulement les passions chez les spectateurs. Les joueurs se font un point d’honneur à relever le défi : « Nous ne voulons pas passer à côté d’un match aussi important », assure Olivier Sverzut, le capitaine d’une ASBH forte de onze victoires consécutives. Matthias Rolland, chef de file des Tarn-etGaronnais, s’attend, lui aussi, à une rencontre au sommet : « Ce sera un match à pression. Il va donc falloir être rigoureux en conquête, en défense et au niveau de l’occupation du terrain. » – L. F. HIER Beauvais - Tours .................. 0-3 AUJOURD’HUI 20 HEURES Toulouse - Nice Ajaccio - Sète Paris - Rennes Avignon - Tourcoing 20 H 30 Montpellier - Poitiers DEMAIN 17 HEURES Cannes - Narbonne Classement Pts J. — — 1. Tours 38 14 2. Poitiers 30 13 3. Paris 29 13 4. Nice 27 13 5. Tourcoing 26 13 6. Sète 24 13 7. Toulouse 23 13 8. Cannes 19 13 9. Beauvais 17 14 10. Montpellier 15 13 11. Avignon 10 13 12. Narbonne 9 13 13. Rennes 6 13 14. Ajaccio 3 13 G. — 14 10 10 9 9 8 8 6 6 4 3 2 2 1 P. — 0 3 3 4 4 5 5 7 8 9 10 11 11 12 PROCHAINE JOURNÉE. – VENDREDI 20 JANVIER (20 heures) : Nice - Ajaccio. SAMEDI 21 JANVIER (20 heures) : Poitiers Cannes ; Tourcoing - Montpellier ; Rennes - Avignon ; Tours - Paris ; Sète - Beauvais ; Toulouse - Narbonne. COUPE DE FRANCE : TIRAGE AU SORT DES HUITIÈMES. – La Fédération a procédé hier au tirage au sort des huitièmesde finale de la Coupe de France, qui se dérouleront le 18 février prochain. Le programme : Castres (N 2) - Dunkerque (Pro B) ; Marseille (N 1) - Narbonne ; Bellaing - Porte Hainaut (N 3) - Poitiers ; Paris - Aix (Pro B) ; Nice - Tourcoing ; Épernay (N 3) - Tours ; Sète - Avignon ; Beauvais Cannes. ÉQUIPE DE FRANCE : LA RÉPONSE DES PRÉSIDENTS ATTENDUE. – En marge du dernier All-Star Game (L’Équipe du 18 décembre), le sélectionneur national Philippe Blain avait exposé aux présidents des clubs professionnels sa planification des deux prochaines saisons internationales, riche d’un Championnat du monde au Japon (du 17 novembre au 3 décembre 2006) puis d’une année préolympique toujours surchargée. Hier matin, une nouvelle réunion s’est tenue au siège de la Fédération, réunissant de nouveau les mêmes interlocuteurs. « J’attends leur réponse aujourd’hui, mais je suis plutôt optimiste », explique Philippe Blain, qui estime avoir fait des demandes raisonnables pour préparer au mieux l’équipe de France. MONTPELLIER : BLAIN PAS CANDIDAT. – La récente éviction de Christophe Patry du banc de Montpellier (10e) – la deuxième de la saison en Pro A après celle de Serge Éloi à Rennes – a suscité beaucoup de rumeurs ces derniers jours, dont une qui envoyait Philippe Blain au chevet de son club d’origine. « Les règles sont claires, soutient le sélectionneur national, et je tiens à respecter la neutralité dévolue à mon poste. La charge sportive ne s’y prête pas, d’autant moins qu’on arrive dans une période charnière (voir ci-dessus). C’est utopique. » Voilà qui est dit. – G. De. LIGUE DES CHAMPIONS : DÉJÀ ONZE QUALIFIÉS. – Il ne reste plus qu’une journée de première phase et on connaît déjà onze des douze équipes qui disputeront le premier tour des play-offs (aller le 8 février, retour le 15) : Tours, Cannes, D. Moscou et Belgorod (RUS), Trévise et Pérouse (ITA), Belchatow (POL), Roeselare (BEL), I. Salonique (GRE), Rotterdam (HOL) et Friedrichshafen (ALL). La dernière place se jouera mercredi entre les Belges de Maaseik et les Autrichiens de Vienne. Le tirage au sort de la CEV aura lieu vendredi prochain (15 heures) à Luxembourg, de même que la désignation de la ville hôte du Final Four. PAGE 13 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge JEAN-CHRISTOPHE COLLIN (1) Son père, Jean-Pierre, est un ancien demi de mêlée de l’équipe de France (5 sélections) ; ses grands-pères sont Arnaud Élissalde, ancien demi de mêlée de La Rochelle, et Laurent Bidart, ancien demi d’ouverture de La Rochelle et des Bleus (1 sélection). (2) 77-17 le 26 octobre 1996. BAYONNE - TOULON : 62-0 (36-0) Bleu mune au rugby : la passe. Partout, cela reste un jeu de passes. – Ne regrettez-vous pas de ne pas être venu plus tôt à Toulouse ? – Non, si j’étais venu ici à vingt ans, je me serais planté, je n’étais pas mûr pour ça. Il y a des gars comme Michalak qui sont mûrs rugbystiquement à vingt ans, mais ce n’était pas mon cas. J’avais besoin de cet apprentissage. – Votre jeu est simplement le fruit de l’apprentissage ? Il n’y a pas de don ? – Je n’avais pas particulièrement de talent pour ce jeu. Mon seul don, c’est mon héritage familial, ce que m’ont transmis mon père, mes grands-pères (1). Ce que je réalise aujourd’hui, je l’ai appris. Quand je tapais des coups de pied, gamin dans mon jardin, ou bien à l’entraînement aujourd’hui, ce n’est que ça. Par exemple, mon père m’a appris depuis tout petit à taper du pied gauche, et, aujourd’hui encore, je me suis entraîné à taper du pied gauche et c’était perfectible. Même le rapport à l’espace, à la vitesse sur le terrain, c’est de l’apprentissage. – Les Wasps ont marqué l’histoire de Toulouse ; qu’est-ce que vous faisiez quand ils ont passé 77 points au Stade (2) ? – Je ne sais plus, je devais certainement me battre dans un match au couteau avec La Rochelle pour le maintien. – Vous êtes arrivé tard au très haut niveau. Vous avez connu peu de matches de cette ampleur, ce qui fait que, peut-être plus que les autres, vous entendez le vivre pleinement… – On est certes professionnels, mais on n’est pas tant que ça en retrait du monde, le rugby reste quand même un jeu pour nous. On y prend du plaisir, et pas seulement au moment du match, mais aussi dans ceux qui précèdent. Je n’ai pas joué beaucoup de rencontres comme celle-là et je sais la chance que j’ai de pouvoir vivre ça. Mais c’est aussi une question de maturité. Mon grand-père me disait que le rugby ne se joue pas uniquement avec la tête mais surtout avec le cœur. J’ai mis longtemps à comprendre. Je me disais que c’est un truc de vieux con mais, aujourd’hui, j’ai compris. Le cœur, c’est l’émotion. Un match doit se vivre intensément. On doit rire, pleurer, avant, pendant, après. Ce n’est que ça, le rugby : de l’émotion. » CHALLENGE EUROPÉEN (5e journée) Jaune Rouge Jaune – C’est la marque de fabrique toulousaine, ça… – Non, c’est la culture du moment. Regardez les essais que marquent les grosses équipes, ils partent tous de ballons gagnés sur une grosse pression défensive. – Vous évoluez désormais dans un club qui joue un rugby flamboyant. Or vous vous êtes construit une culture rugbystique à La Rochelle, très éloignée de celle du Stade Toulousain. Comment passe-t-on de l’un à l’autre ? – Ce n’était pas évident au début. Le premier match, j’ai tapé cinq fois par-dessus la mêlée pour gagner 25 mètres. À la fin, on m’a tiré les oreilles en me disant que c’était des ballons qu’on aurait pu jouer. Mais il y avait un énorme décalage entre un club dont 90 % des gars avaient un boulot et pour qui le rugby restait tout de même un hobby, et un club de professionnels avec 30 internationaux. Après, on s’adapte. Et puis, même si le style de jeu était différent, il y a une chose com- Remis d’une blessure au genou, Jean-Baptiste Élissalde, qui évite ici un plaquage, soutenu par Omar Hasan (à gauche) et Trevor Brennan, retrouve Toulouse cet après-midi pour le choc contre les Wasps, revanche de la finale 2004 remportée par les Anglais. (Photo Marc Francotte) (Toulouse) 28 ans, né le 23 novembre 1977 à La Rochelle 1,72 m ; 73 kg Demi de mêlée Club précédent : La Rochelle (jusqu’en 2002) 14 sélections (100 points, dont 3 essais) Débuts internationaux : le 4 mars 2000 contre l’Écosse (28-16) Dernière sélection : le 26 novembre 2005 contre l’Afrique du Sud (26-20) Palmarès : Grand Chelem 2004 ; Coupe d’Europe 2005 Noir Bleu Noir « Un match doit se vivre intensément » Jean-Baptiste ÉLISSALDE 14 Bleu Rouge Noir Jaune TENNIS OPEN D’AUSTRALIE (tirage au sort) Mauvaise pioche pour Gasquet Opposé d’entrée à un Tommy Haas régénéré, il mérite la palme du Français le plus malheureux du tirage au sort. MELBOURNE – (AUS) de notre envoyé spécial AU MOMENT D’ÉVALUER un tirage au sort de tableau, deux cribles sont possibles : le court terme, autrement dit le premier tour, ou le long terme, qui correspond à la position des têtes de série sur le parcours. Hier, lors du tirage de l’Open d’Australie, Richard Gasquet a perdu sur les deux tableaux. Arrivé à Melbourne en panne de confiance après trois mois d’absence et des défaites au premier tour de ses deux premiers tournois de l’année, il a hérité pour premier adversaire de Tommy Haas, l’équivalent masculin de Martina Hingis dans le tableau féminin, sans doute le plus en forme des joueurs non tête de série, demi-finaliste à Doha et vainqueur de Federer il y a trois jours en exhibition. Et si le Français passait cet obstacle, ce serait avec la perspective de retrouver Roger Federer dès les huitièmes. La totale. Il faudrait un petit miracle pour que l’aventure connaisse un happy end. Mais le talent de Gasquet est tel qu’on ne peut pas tout à fait rejeter cette hypothèse de travail. Par comparaison, le sort s’est montré nettement plus clément pour les autres têtes de série françaises, Sébastien Grosjean et Gaël Monfils chez les hommes, Amélie Mauresmo, Mary Pierce, Nathalie Dechy, Tatiana Golovin et Marion Bartoli chez les femmes, même si cette dernière pourrait affronter Kim Clijsters au troisième tour. Dans le tableau 1/3 SIM SI MPLE HOM HOM MMES SAULNIER RÉTABLI. – Opposé au premier tour au Suédois Thomas Johansson, tête de série no 10, Cyril Saulnier n’aura pas la tâche facile. Mais il devrait offrir une bien meilleure résistance qu’au premier tour de Chennai, où il s’était incliné sèchement face à l’Indien Rohan Bopanna (243e joueur mondial), 6-3, 6-3. Complètement bloqué dans le dos, à cause de deux vertèbres récalcitrantes, le Français ne pouvait effectuer ni flexion ni rotation. Le mal dura six jours, avant qu’un kiné de la Fédération anglaise ne débloque la situation. « C’est peu dire que Cyril est en retard dans sa préparation, explique son coach Lionel Zimbler, mais au moins, aujourd’hui, il peut entrer sur un court de tennis… » – V. C. LES DIX-SEPT. – Gardiens : 1 Ploquin (Toulouse) ; 12 Karaboué (Montpellier) ; 16 Omeyer (Montpellier). Joueurs de champ : 2 Fernandez (Barcelone/ESP) ; 3 Dinart (Ciudad Real/ESP) ; 4 Krantz (Montpellier) ; 5 G. Gille (Hambourg/ALL) ; 6 B. Gille (Hambourg/ALL) ; 8 Narcisse (Gummersbach/ALL) ; 10 Mongin (Paris) ; 11 Girault (Paris) ; 13 Karabatic (Kiel/ALL) ; 14 Kempe (Toulouse) ; 18 Abati (Magdebourg/ALL) ; 19 Abalo (Ivry) ; 21 Guigou (Montpellier) ; 23 Bosquet (Dunkerque). Entraîneur : C. Onesta. À l’occasion des 60 ans de L’Équipe, élisez le super Champion des champions parmi les sportifs français récompensés par L’Équipe depuis 1946. Votez jusqu’au 26 janvier 2006 sur www.lequipe.fr Rendez-vous le 28 février dans L’Équipe. Richard Gasquet n’a encore jamais affronté Tommy Haas mais, compte tenu de son début de saison hésitant (deux défaites en deux sets), le numéro 1 français ne partira pas favori face à l’Allemand. (Photo Nicolas Luttiau) LA QUESTION DU JOUR À l’Open d’Australie, Roger Federer a-t-il un adversaire à sa taille ? Pour voter, connectez-vous sur www.lequipe.fr ou envoyez OUI ou NON par SMS au 61008 (0,34 + coût de un SMS). FOOT US NFL (play-offs – demi-finales de Conférences) bronze au Mondial tunisien l’an passé. C’est du côté droit qu’on peut trouver matière à interrogations. Deux des trois gauchers vont participer à leur première compétition internationale, et aucun n’occupe en club le poste d’ailier spécifique. Joël Abati l’a souvent tenu avec bonheur en sélection, et Luc Abalo s’en est plutôt bien sorti depuis ses premiers pas. Mais tous deux évoluent plutôt à l’arrière… PHILIPPE PAILHORIES RÉSULTATS DIVISION 2 HOMMES (14e journée). – HIER : Cesson - Ajaccio, 35-23. AUJOURD’HUI : Saint-Raphaël - Livry-Gargan (20 heures) ; Nancy - Billère ; Conflans - Porte Normande (20 h 30) ; Aurillac - Wittelsheim (20 h 45). DEMAIN : Nantes - Villeurbanne (16 heures) ; Aix - Villeneuve-d’Ascq (20 h 45). SAMEDI 4 MARS : Metz - Belfort. LIGUE DES CHAMPIONS FEMMES (1 er tour, 2 e journée). – GROUPE A. AUJOURD’HUI : Ljubljana (SLV) - Elda (ESP). DEMAIN : Larvik (NOR) - Viborg (DAN). GROUPE B. AUJOURD’HUI : Toljatti (RUS) Knajz Milos (SEM) ; Slagelse (DAN) - Dunaferr (HON). GROUPE C. HIER : Niederösterreich (AUT) - Podgorica (SEM), 36-30. DEMAIN : Valence (ESP) - Trondheim (NOR). GROUPE D. AUJOURD’HUI : Gyor (HON) - Volgograd (RUS). DEMAIN : Aalborg (DAN) - Skopje (MCD). Les deux premiers de chaque groupe en quarts de finale. COUPE DE L’EHF FEMMES (3e tour retour). – AUJOURD’HUI : Artas (GRE) Fleury-les-Aubrais (17 heures) (aller, 27-32) ; Metz - Virovitica (CRO) (20 heures) (aller, 25-20). COUPE DES COUPES FEMMES (3e tour retour). – DEMAIN : Besançon - Patras (GRE) (18 heures) (aller, 26-26). CHALLENGE CUP FEMMES (3e tour retour). – DEMAIN (à Bordeaux) : Mérignac - Banja Luka (BOS) (16 heures) (aller, 27-21). DIVISION 1 FEMMES (10e journée). – AUJOURD’HUI : Mios - Angoulême ; Nîmes - Dijon (20 heures) ; Yutz - Bègles (20 h 30). DÉJÀ JOUÉS : Besançon - Mérignac, 22-23 ; Toulon - Metz, 24-26 ; Le Havre - Fleury-lesAubrais, 29-23. PAGE 14 Seattle face à ses démons TOUTE SÉRIE qui dure tend vers sa fin, mais plus elle dure, plus elle pèse sur ceux qui la subissent. Au cas où ils l’auraient oublié, tout le monde s’est chargé de rappeler cette semaine aux joueurs de Seattle le triste record de leur franchise : depuis décembre 1984, les Seahawks n’ont plus gagné un match de play-offs en NFL. Vingt et un ans d’abstinence, émaillés de défaites au couteau, mais aussi de boulettes en série et d’occasions manquées. « Nous savons qu’elles sont les attentes de la ville à notre égard, a lancé Mike Holmgren, l’entraîneur des Seahawks depuis 1999, qui cherche à tout prix à protéger ses joueurs de ce syndrome. Mais la situation est très différente de la saison dernière. Nous faisons beaucoup moins de fautes et nous doutons beaucoup moins. » La défaite en play-offs il y a un an face aux Rams de Saint-Louis (20-27) est la parfaite illustration des désillusions de Seattle. À domicile, les Seahawks avaient laissé échapper le match sur un ballon relâché dans l’en-but par Bobby Engram. La seule erreur de la saison du meilleur receveur de Seattle… « J’ai revu cette action des dizaines de fois. C’était comme une thérapie, s’est défendu cette semaine le héros malheureux. L’histoire, c’est l’histoire, et on ne peut plus rien y changer. Mais on peut essayer d’en tirer les leçons. » Seattle fait néanmoins figure de candidat numéro 1 au Super Bowl dans la Conférence nationale. L’arrivée d’Holmgren, champion avec Green Bay en 1997, a sorti la franchise du marasme où elle était engluée. Depuis trois ans, elle présente même le meilleur bilan de la NFC, et, grâce à sa très belle saison régulière (13-3), s’est assurée l’avantage du terrain pour tous les play-offs. Le coureur Shaun Alexander, MVP d’une saison au cours de laquelle il a battu le record de touchdowns marqué par un joueur (28), et le quarterback Matt Hasselbeck, qui réalise sa meilleure saison (65,5 % de passes complétées), offrent de multiples possibilités offensives. En face, l’attaque de Washington, invité surprise de ces play-offs, fait pâle figure. Vainqueurs de Tampa Bay au premier tour (17-10) après la plus misérable prestation offensive de l’histoire des play-offs (seulement 120 yards gagnés), ils n’auront que leur défense héroïque et leur courage à opposer à des Seahawks plus talentueux. – M. Ba. LA SÉRIE NOIRE DE SEATTLE EN PLAY-OFFS. – 2005 : Seattle - Saint Louis, 20-27. 2004 : Green Bay - Seattle, 33-27 a.p. 1999 : Seattle - Miami, 17-20. 1988 : Cincinnati - Seattle, 21-13. 1987 : Houston - Seattle, 23-20 a.p.. 1984 : Miami - Seattle, 31-10. LES PLAY-OFFS (dans l’ordre du tableau) CONFÉRENCE AMÉRICAINE. – Tour de wild-card : Cincinnati (3) - Pittsburgh (6), 17-31 ; New England (4) - Jacksonville (5), 28-3. 2e tour, aujourd’hui : Denver (2) - New England (4). Demain : Indianapolis (1) - Pittsburgh (6). CONFÉRENCE NATIONALE. – Tour de wild-card : Tampa Bay (3) - Washington (6), 10-17 ; NY Giants (4) - Carolina (5), 0-23. 2e tour, aujourd’hui : Seattle (1) - Washington (6). Demain : Chicago (2) - Carolina (5). Finales de Conférences le 22 janvier. Superbowl le 5 février à Detroit. RÉSULTATS AUCKLAND ([NZL], ATP, Rebound Ace, 430 000 dollars, 9-14 janvier). – Demi-finales : Ancic (CRO) b. Wawrinka (SUI), 6-3, 6-1 ; Nieminen (FIN) b. O. Rochus (BEL), 6-4, 6-7 (4-7), 7-6 (7-4). HOBART ([AUS], WTA Tour, Rebound Ace, 145 000 dollars, 8-13 janvier). – Finale : Krajicek (HOL) b. Benesova (RTC), 6-2, 6-1. CANBERRA ([AUS], WTA Tour, Rebound Ace, 145 000 dollars, 8-13 janvier). – Finale : Medina Garrigues (ESP) b. Cho Yoon-jeong (CDS), 6-4, 0-6, 6-4. OPEN D’AUSTRALIE (Grand Chelem, Rebound Ace, 16-29 janvier). – QUALIFICATIONS. HOMMES. – Deuxième tour : Gicquel b. Junqueira (ARG), 7-5, 6-3 ; Simon b. Reid (AUS), 6-4, 7-5 ; Faurel b. Bopanna (IND), 6-4, 1-6, 6-3 ; Smeets (AUS) b. Moncourt, 6-4, 6-3 ; Lammer (SUI) b. Mahut, 7-5, 6-2 ; Patience b. Ram (USA), 6-3, 6-4 ; Benneteau b. Chadaj (POL), 6-2, 2-6, 6-2 ; Adaktusson (SUE) b. Carraz, 6-3, 3-6, 7-5. FEMMES. – Deuxième tour : Yakimova (BLR) b. Johansson, 7-5, 6-1 ; Harkleroad (USA) b. Parmentier, 6-1, 6-0. CYCLISME Heras dans l’attente CONTRÔLÉ POSITIF à l’EPO lors de la 20e étape du Tour d’Espagne 2005, suspendu le 8 novembre par son équipe Liberty Seguros et convaincu de dopage après la contre-expertise positive du 25 novembre dernier, Roberto Heras était convoqué, hier, devant la commission de discipline de la Fédération espagnole de cyclisme (RFEC) afin de présenter sa défense. Le quadruple vainqueur de la Vuelta a laissé le soin à son avocat José-Maria Buxeda d’exposer son dossier. « Je n’exclus pas de demander de nouvelles analyses, ce que peut également décider la Fédération, soulignait ce dernier peu avant la convocation. Nous développerons notre défense sur deux arguments fondamentaux : une série de sept à huit erreurs dans le cheminement de la procédure et la faible fiabilité de la méthode de dépistage de l’EPO. » Des arguments peu solides puisque la fiabilité du test EPO est déjà reconnue tant par la communauté scientifique que via les décisions rendues par le Tribunal arbitral du sport, qui a toujours soutenu la validité de la méthode. Finalement, hier soir, et comme prévu, la RFEC n’a pris aucune décision après l’audition de l’avocat. « Il s’agissait d’une étape normale dans le processus au cours de laquelle la défense du coureur présente ses arguments et peut solliciter de nouveaux examens », rappelait d’ailleurs Eugenio Bermudez, le secrétaire général de la RFEC. Le coureur, lui, à sa sortie, se déclarait « optimiste et confiant. Je continue à m’entraîner normalement en attendant la décision. Je souhaite maintenant qu’on laisse la commission travailler sereinement ». On devrait en savoir plus le mois prochain. Heras, qui aura bientôt trentedeux ans, encourt une suspension de deux ans. La sanction prononcée à son encontre devrait s’accompagner de son déclassement de la Vuelta, la victoire revenant alors au Russe de la Rabobank, Denis Menchov. – M. M. HALGAND OPÉRÉ. – Victime d’une fracture de la clavicule droite lors d’une sortie d’entraînement en Australie avant le Tour Down Under (17-22 janvier), Patrice Halgand a été opéré hier à l’hôpital d’Adélaïde, avec succès. Le coureur de Crédit Agricole devrait rejoindre la France la semaine prochaine. CYCLO-CROSS : LES AS À ROUBAIX. – La première édition du Grand Prix Lille Métropole, une épreuve internationale réunissant l’élite de la discipline, a lieu aujourd’hui à Roubaix (à 15 heures), sur un parcours tracé à l’intérieur et aux abords du vélodrome. Même si la programmation d’une telle course paraît discutable la veille de la Coupe du monde à Liévin, l’occasion sera néanmoins donnée aux spectateurs d’encourager les meilleurs, dont le champion du monde, le Belge Sven Nijs, et son compatriote Vervecken, les Néerlandais De Knegt et Boom, le champion de France, John Gadret, ainsi que Francis Mourey et Arnaud Labbe. LE TROPHÉE LUIS PUIG ANNULÉ. – N’ayant pas réussi à réunir le budget nécessaire, l’organisateur du Trophée Luis Puig a suspendu sa compétition cette année. Le Tour de la Communauté de Valence (21-25 février) est en revanche maintenu. DUQUE SANS VISA. – Le Colombien Leonardo Duque, recrue de l’équipe Cofidis et transfuge de la formation Jartazi, n’a pu rejoindre ses nouveaux coéquipiers actuellement en stage à Saint-Aygulf, dans le Var, en raison d’un problème de visa. Pour l’heure et malgré les nombreuses démarches administratives effectuées par les responsables de Cofidis, la demande de visa afin que Duque rejoigne l’Europe a été rejetée. Il est probable que le Colombien ne soit pas non plus présent à la présentation de l’équipe, le 20 janvier à Paris. SAMEDI 14 JANVIER 2006 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge CHOC DES EXTRÊMES. – À dix-neuf ans, Denis Istomin, 195e joueur mondial, a déjà connu une carrière mouvementée. Privé de tennis pendant deux ans à la suite d’un accident de voiture au cours duquel il s’était cassé une jambe – il avait dû rester trois mois à l’hôpital –, ce jeune Ouzbek a eu l’immense mérite de revenir à un niveau suffisamment satisfaisant pour remporter les Championnats d’Asie. Ce titre rapportant aussi une wild-card pour l’Open d’Australie, Istomin a donc intégré le tableau principal à Melbourne, où l’attendait un nouveau rebondissement : il affrontera en effet le grand Roger (Federer), qui, pour une fois, ne pouvait qu’exprimer sa perplexité quant aux choses du tennis. « Je ne connais pas du tout mon adversaire. Je ne sais même pas s’il est droitier ou gaucher ! Il va falloir se renseigner… » Claude Onesta a finalement réduit à dix-sept joueurs sa liste pour l’Euro. Chambérien, malade, n’a jamais vraiment pu défendre ses chances en préparation. Dix-sept, donc, dont, comme à chaque fois à l’Euro, trois gardiens. « Parce que je n’ai pas suffisamment d’éléments au terme de ces deux premières semaines de travail pour me prononcer, explique l’entraîneur national. Doudou (Karaboué) a été freiné au début, Yohann (Ploquin) sur la fin. En Islande, je vais donc encore faire jouer la concurrence. Mais pourquoi pas envisager, aussi, de partir à quinze avec seulement deux gardiens… » Côté joueurs de champ, neuf des quatorze sélectionnés étaient médaillés de PHILIPPE BOUIN ALORS QU’IL s’apprêtait à rejoindre tôt dans la matinée le court 16 pour une heure d’entraînement avec Fernando Verdasco, Richard Gasquet n’était pas au courant du tirage au sort qui venait d’être effectué. « C’est qui ? », s’enquerra-t-il. « Haas, c’est vrai ? » Le coup du sort lui réservant l’épouvantail allemand totalement revivifié en ce début de saison sembla brièvement le heurter. Mais très rapidement, le jeune Français prit le parti d’en rire, préférant soumettre à l’humour son redémarrage poussif et compliqué de la saison. « Merci pour la nouvelle ! C’est vraiment pourri, comme tirage… » « Au moins, Richard ne pourra qu’en profiter pour se libérer », tempérait à ses côtés son entraîneur Éric Deblicker, encaissant lui aussi très vite le choc du destin contrariant. – F. Ra. ÉQUIPE DE FRANCE HOMMES coéquipier parisien Sébastien Mongin qui a été convié. « Même si je suis conscient de son potentiel, justifie Claude Onesta, Cédric n’est pas dans le même état de forme qu’à la Super Coupe. À court terme, il est un peu juste pour un rendez-vous tel que l’Euro. Mais il présente beaucoup d’intérêt pour la suite. Quant à Sébastien, il peut faire valoir sa polyvalence, même s’il fait partie des éléments qui, normalement, ne devraient pas nous accompagner en Suisse. » En plus de Cédric Sorhaindo, et évidemment de Christophe Zuniga, forfait sur blessure, Laurent Busselier est, lui aussi, écarté du groupe des dix-neuf. Le le vétéran australien Mark Philippoussis (165e ATP) qui claudique de blessure en blessure. Monfils lui aussi aura les faveurs du pronostic contre le Péruvien Luis Horna (85e), robuste mais sans génie. Des vingt-deux Français et Françaises admis directement, derrière Richard Gasquet au classement de la malchance, on citera Florent Serra contre l’Espagnol David Ferrer (14e ATP), Cyril Saulnier contre l’ancien vainqueur Thomas Johansson (13e), Michaël Llodra contre Olivier Rochus (27e), voire Virginie Razzano contre la revenante Jelena Dokic, sans oublier les frères ennemis Arnaud Clément et Paul-Henri Mathieu, opposés d’entrée. Gasquet : « Pourri ! » Mongin oui, Sorhaindo non DIX-SEPT POUR Reykjavik, la semaine prochaine, puis seize pour Bâle à l’entrée de l’Euro le 26 janvier, où les Bleus ouvriront leur tournoi face à la Slovaquie. Avec cette pirouette, Claude Onesta, le sélectionneur, s’est finalement autorisé une période de réflexion supplémentaire. L’équipe de France s’envolera donc pour l’Islande, mardi, terminus de sa préparation, avec dixsept joueurs. Mardi dernier à Besançon, après la nette victoire sur la Pologne (32-27), le patron des Bleus avait, déjà, évoqué cette éventualité. Sébastien Bosquet venait juste de se blesser à un mollet, Jérôme Fernandez souffrait du dos… La surprise vient en fait du nom du dixseptième joueur. On s’attendait à voir figurer sur la liste celui de Cédric Sorhaindo, révélation de la Super Coupe en Allemagne en octobre dernier, certes moins en vue au long du Marrane. Mais c’est finalement son Federer tout confort Dans le tournoi masculin, Roger Federer partage le leadership du haut du tableau avec Lleyton Hewitt (tête de série no 3). Malgré la présence imposante de Max Mirnyi sur sa route au troisième tour, le premier danger devrait poindre en huitièmes de finale, soit contre un Gasquet ressuscité, soit contre Tommy Haas qui l’avait battu ici en huitième en 2002. Mais ni Nikolay Davydenko ni même Guillermo Coria ou Lleyton Hewitt ne semblent ensuite de taille à lui barrer la route de la finale. Le bas du tableau concentre en fait la majorité de ses plus dangereux rivaux, à commencer par Andy Roddick et David Nalbandian, mais aussi Ivan Ljubicic et Tomas Berdych. Outre Gasquet, les deux autres têtes de série françaises, Sébastien Grosjean et Gaël Monfils, se trouvent dans la moitié supérieure. Un scénario idéal pourrait les opposer en huitième de finale. Il faudrait pour cela qu’au troisième tour Grosjean déboulonne Guillermo Coria et Monfils, Fernando Gonzalez. L’hypothèse n’est pas totalement farfelue si les deux Français sont en bonne forme. Au premier tour, Grosjean partira favori contre Bleu Rouge DDellaaccquua (AAUS, 182, w.c.)) 1 DAVE V NPORRT (UUSSA, 1) B daareenko (UKR, 1333) Bond Spreem (CRRO, 677)) V kobbooeva (RUS, 1055) Vosk Gaglia l ardi (SSUI, 82) LiLinetskaya t k (R (RUS, RUS, 63) 25 KIRI 25 KIRILENKO LENKOO (RU (RUS (RUS, 25) Santangelo (ITA, 86) 24 GOLOVIN (24) Foretz (88) Srebotnik (SLV, 37) Parra Santonja (ESP, 107) Panova (RUS, 116) Breadmore (AUS, 256, w.c.) 14 KUZNETSOVA (RUS, 14) Pironkova (BUL, 95) 10 V. WILLIAMS (USA, 10) Qualifiée Granville (USA, 59) Dominguez Lino (ESP, 66) Ruano Pascual (ESP, 104) Raymond (USA, 71) 18 LIKHOVTSEVA (RUS, 18) Martinez Granados (ESP, 106) 26 SUGIYAMA (JAP, 26) Dokic (AUS, 370, w.c.) Razzano (58) Sromova (RTC, 92) Morigami (JAP, 45) Domachowska (POL, 55) 8 HENIN (BEL, 8) Klösel (ALL, 89) 4 SHARAPOVA (RUS, 4) Qualifiée Peng Shuai (CHN, 42) Kostanic (CRO, 84) Washington (USA, 76) 28 MEDINA GARRIGUES (ESP, 29) Ondraskova (RTC, 77) Obata (JAP, 103) 17 HANTUCHOVA (SLQ, 17) D. Randriantefy (MAD, 69) Amanmuradova (OUZ, 188, w.c.) Pin (132) Diaz-Oliva (ARG, 50) Li Na (CHN, 54) 13 S. WILLIAMS (USA, 13) Schruff (ALL, 85) 9 DEMENTIEVA (RUS, 9) Qualifiée Vesnina (RUS, 102) Qualifiée Qualifiée Craybas (USA, 56) 23 JANKOVIC (SEM, 23) Bychkova (RUS, 80) 29 KOUKALOVA (RTC, 30) Qualifiée Camerin (ITA, 114) Qualifiée Muller (ALL, 111) Ferguson (AUS, 224, w.c.) 6 PETROVA (RUS, 6) Daniilidou (GRE, 96) 7 SCHNYDER (SUI, 7) Asagoe (JAP, 39) Peer (ISR, 46) Cornet (330, w.c.) Nakamura (JAP, 62) Ani (EST, 83) 31 DULKO (ARG, 32) Garbin (ITA, 75) 19 SAFINA (RUS, 19) Vento (VEN, 70) Arvidsson (SUE, 57) Qualifiée Jackson (USA, 93) Fedak (UKR, 118) 12 MYSKINA (RUS, 12) Qualifiée 16 VAIDISOVA (RTC, 16) Zheng Jie (CHN, 44) Chakvetadze (RUS, 36) Sucha (SLQ, 97) Smashnova (ISR, 40) Qualifiée 20 PENNETTA (ITA, 20) Qualifiée 32 MIRZA (IND, 34) Brandi (PRI, 78) Krajicek (HOL, 60) Kutuzova (UKR, 79) Loit (74) Sun Tiantian (CHN, 108) 3 MAURESMO (3) Pratt (AUS, 120, w.c.) 5 PIERCE (5) Fujiwara (JAP, 110) Benesova (RTC, 47) Llagostera Vives (ESP, 49) Laine (FIN, 87) Hingis (SUI, n.c., w.c.) 30 ZVONAREVA (RUS, 31) Perry (USA, 130) 21 IVANOVIC (SEM, 21) Brémond (100) Stosur (AUS, 61) Birnerova (RTC, 112) Bammer (AUT, 72) Yan Zi (CHN, 101) 11 DECHY (11) An. Serra Zanetti (ITA, 65) 15 SCHIAVONE (ITA, 15) Castaño (COL, 53) Douchevina (RUS, 43) Sanchez Lorenzo (ESP, 94) Safarova (RTC, 35) Pous Tio (ESP, 81) 22 GRÖNEFELD (ALL, 22) Frazier (USA, 52) 27 BARTOLI (27) Shaughnessy (USA, 64) Vinci (ITA, 48) Qualifiée Czink (HON, 99) Cho Yoon-jeong (CDS, 73) 2 CLIJSTERS (BEL, 2) (entre parenthèses, le classement WTA ; n.c. : non classée ; w.c. : wild-card) Les grosses têtes, elles, auront deux tours d’élan mais la tenante du titre, Serena Williams, courra un grand danger dès le troisième contre Daniela Hantuchova, avant peut-être de se mesurer à Maria Sharapova, tandis que sa sœur pourrait faire face à Justine Henin dès les huitièmes. Jaune Bleu Jaune HANDBALL 1/32 SIM SI MPLE FFEM EM MM MEESS gis avec le spectre de dix défaites en seize matches contre la Suissesse. En huitième de finale, elle pourrait rencontrer Nathalie Dechy, bénéficiaire elle aussi d’un tableau progressif jusqu’à un possible troisième tour contre la redoutable Ana Ivanovic. Toutes trois placées, comme Marion Bartoli, dans le bas du tableau, elles ont Kim Clijsters et Patty Schnyder pour grandes rivales sur la route de la finale. Tatiana Golovin, elle, se situe dans le haut du tableau qui concentre bon nombre des grands noms du jeu : Lindsay Davenport, les sœurs Williams, Justine Henin et Maria Sharapova. La Française aura tout intérêt à serrer le jeu d’entrée contre l’Italienne Maria Santangelo, huitième-finaliste ici en 2004. Noir Noir IIstoomin (OOUZ, 195, w.c..) 1 FEED ERERR (SUUII, 1)) L e H..-TT. (CDSS, 112) Lee Maayeer (ALLL, 722) 2 Q alifiié Qua Sangguinettti (ITTAA, 445)) AAscione i (94) 30 MIR MIRNYI NYI (BLR, (BLR BLR 33) Llodra (138, w.c.) 24 O. ROCHUS (BEL, 27) Luczak (AUS, 144, w.c.) I. Minar (RTC, 73) Djokovic (SEM, 80) Goldstein (USA, 66) Haas (ALL, 41) 14 GASQUET (17) Qualifié 12 HRBATY (SLQ, 15) Qualifié Norman (BEL, 105) Qualifié Sluiter (HOL, 104) Almagro (ESP, 111) 23 ANDREEV (RUS, 26) Healey (AUS, 242, w.c.) 29 VOLANDRI (ITA, 32) Delic (USA, 173, w.c.) Starace (ITA, 99) Qualifié K. Kim (USA, 102) Karlovic (CRO, 67) 5 DAVYDENKO (RUS, 6) Vik (RTC, 57) 3 HEWITT (AUS, 4) Murray (GBR, 62) Chela (ARG, 46) Vliegen (BEL, 87) C. Rochus (BEL, 44) Carlsen (DAN, 61) 28 VERDASCO (ESP, 31) Srichaphan (THA, 50) 21 KIEFER (ALL, 24) Arthurs (AUS, 96) Pashanski (SEM, 81) Qualifié Seppi (ITA, 60) Zib (RTC, 69) 15 FERRERO (ESP, 18) Qualifié 9 GONZALEZ (CHL, 11) Clément (68) Mathieu (48) Phau (ALL, 92) Berlocq (ARG, 79) Horna (PER, 85) 22 MONFILS (25) Philippoussis (AUS, 165, w.c.) 25 GROSJEAN (28) Lisnard (109) Monaco (ARG, 86) Marin (CRI, 108) Martin (ESP, 49) Hanescu (ROU, 37) 6 CORIA (ARG, 8) Sabau (ROU, 107) 8 GAUDIO (ARG, 10) Qualifié Schüttler (ALL, 89) Spadea (USA, 75) Santoro (63) Pavel (ROU, 82) 32 MOYA (ESP, 35) Calleri (ARG, 51) 18 ANCIC (CRO, 21) Vicente (ESP, 106) Hernych (RTC, 74) Qualifié Bracciali (ITA, 83) Serra (38) 11 FERRER (ESP, 14) Vanek (RTC, 100) 16 ROBREDO (ESP, 19) Tursunov (RUS, 55) Henman (GBR, 36) Qualifié Waske (ALL, 122) Acasuso (ARG, 42) 20 BLAKE (USA, 23) Kimmich (AUS, 312, w.c.) 26 NIEMINEN (FIN, 29) Wang Yeu-tzuoo (TAI, 101) Zabaleta (ARG, 84) Montanes (ESP, 71) Wawrinka (SUI, 54) 4 NALBANDIAN (ARG, 5) Qualifié Guccione (AUS, 154, w.c.) 7 LJUBICIC (CRO, 9) Kohlschreiber (ALL, 78) Dlouhy (RTC, 98) Mello (BRE, 129) Müller (LUX, 70) Behrend (ALL, 90) 31 F. LOPEZ (ESP, 34) Reynolds (USA, 93) 19 BERDYCH (RTC, 22) Qualifié Massu (CHL, 65) Youzhny (RUS, 43) Malisse (BEL, 39) 10 T. JOHANSSON (SUE, 13) Saulnier (91) Melzer (AUT, 53) 13 GINEPRI (USA, 16) Qualifié Björkman (SUE, 64) Gimelstob (USA, 115) Baghdatis (CHY, 52) Qualifié 17 STEPANEK (RTC, 20) Garcia-Lopez (ESP, 110) 27 DENT (USA, 30) Qualifié Daniel (BRE, 97) Hernandez (ESP, 113) Moodie (AFS, 59) Qualifié 2 RODDICK (USA, 3) (entre parenthèses, le classement ATP ; w.c. : wild-card) féminin, les deux meilleurs espoirs de titre français que sont Mauresmo et Pierce ont échappé à la menace Hingis qui sera cependant opposée d’entrée à une tête de série, la Russe Vera Zvonareva (31e WTA), récente victime de Marion Bartoli en finale à Auckland. Amélie Mauresmo devrait bénéficier de deux tours de rodage, le premier contre la médaille d’or chinoise du double des JO, Sun Tiantian. Mais la suite sera plus difficile, avec en perspective deux jeunes qui montent : l’Indienne Sania Mirza et la Tchèque Nicole Vaidisova. Opposée au premier tour à une des rares joueuses plus âgées qu’elle, l’Australienne Nicole Pratt (120e WTA, 32 ans), Mary Pierce risque de retrouver au troisième Martina Hin- 15 Bleu Rouge Noir Jaune TENNIS OPEN D’AUSTRALIE (Grand Chelem, Rebound Ace) Le cœur aux antipodes Mary Pierce et Amélie Mauresmo ont en commun un réel attachement pour l’Open d’Australie, qui le leur rend bien. CHAQUE ANNÉE, au début de la saison, Mary Pierce et Amélie Mauresmo ont l’impression de jouer en Australie « comme à la maison ». Comme beaucoup d’autres, elles apprécient ce pays, ses habitants, son climat, ainsi que l’ambiance sportive et décontractée qui règne dans le stade de Melbourne Park. Et ce long voyage aux antipodes leur a souvent réussi puisque c’est là que Pierce a remporté son premier tournoi du Grand Chelem, en 1995. C’est aussi à Melbourne que Mauresmo a disputé sa seule finale de Grand Chelem, en 1999. C’est là enfin que, cette année, toutes deux vont d’entrée jouer une carte importante de leur saison : se rapprocher de la première place mondiale pour Pierce, remporter un premier titre du Grand Chelem pour Mauresmo. La veille de sa deuxième finale à l’Open d’Australie, en 1997, Pierce n’hésitait pas à déclarer devant un parterre de journalistes : « Je me sens presque australienne. » Deux ans plus tard, c’est aussi dans le cadre de la première levée du Grand Chelem qu’Amélie Mauresmo parla pour la première fois publiquement de son homosexualité : deux types de déclaration sur des sujets totalement différents qui témoignaient, si besoin était, du bien-être ressenti par les deux Françaises sur le sol australien. Cette année encore, Pierce retrouvera sans doute son fan australien no 1, cet homme qui, depuis 1996, manifeste son enthousiasme et sa préférence pour la joueuse française en débarquant à Melbourne Park après avoir passé une journée entière chez le coiffeur pour se faire faire une coupe à l’iroquoise du plus bel effet. Rituellement, après chaque match de Pierce, l’admirateur descend jusqu’au premier rang des tribunes pour recevoir la poignée de main amicale de sa joueuse favorite. Pour Amélie Mauresmo, presque aussi médiatisée et populaire que Pierce, il ne se passe pas une année sans qu’elle organise la plupart de ses soirées au France Soir, son restaurant français favori, dont les propriétaires sont devenus des amis et l’accueillent comme si elle était chez elle. unes de leurs plus belles heures à Melbourne, Pierce et Mauresmo n’ont pas été épargnées non plus par certaines frustrations ces dernières années. Pierce, accablée par les blessures depuis l’été 2000 au point de n’avoir remporté que trois matches sur ses quatre dernières participations, sera à nouveau sous le feu des projecteurs dans les jours à venir à la suite des trois grandes finales qu’elle a disputées en 2005, à Roland-Garros, à Flushing Meadows et au Masters. Elle aura à cœur de faire oublier sa défaite au premier tour, l’an passé, devant Stéphanie Cohen Aloro, désillusion provoquée par son trop grand amour pour l’Australie, comme elle l’explique elle-même : « Il y a un an, j’avais dû interrompre ma préparation pendant quinze jours à cause d’une forte douleur à l’épaule. Je n’aurais pas dû jouer à Melbourne car je n’étais pas prête, mais j’aime tellement le pays et le tournoi que j’y suis allée quand même tout en sachant ce que je risquais. » Mauresmo, blessée au dos en 2004 au point de devoir déclarer forfait avant son quart de finale contre la modeste Fabiola Zuluaga, bloquée une nouvelle fois en quart l’année dernière à cause de vieilles douleurs aux adducteurs, sait qu’elle « vaut » beaucoup mieux qu’une place parmi les huit dernières qualifiées. Sa victoire au Masters 2005 et son jeu, qui lui permet de faire « gicler » la balle sur la surface en Rebound Ace, qu’elle apprécie particulièrement, doivent lui permettre de réaliser un parcours plus conforme à sa valeur. Aussi fortes puissent-elles se mon- trer dans les jours à venir, les deux Françaises ne se retrouveront pas face à face en finale comme au Masters de Los Angeles, il y a deux mois. Le sort les a placées dans la même moitié du tableau. Mais pourquoi ne pas partager une bonne demie à la maison ? ALAIN DEFLASSIEUX Leur meilleur tournoi Si l’on regarde leurs statistiques depuis le début de leur carrière, c’est à l’Open d’Australie qu’Amélie Mauresmo et Mary Pierce présentent leur meilleur bilan en Grand Chelem. C’est également là qu’elles ont obtenu leur meilleur r pour Mauresmo ; victooire po ailleurs victorieuse à Roland R Mary Pierce Amélie Mauresmo 80 % de victoires Open d'Australie (dont 1 finale) 63,3 % Une demie à partager 75,9 % Roland-Garros (dont 1 titre, 2 finales) Ce confort en dehors des courts n’est sûrement pas étranger aux résultats que les deux Françaises ont obtenus dans le tournoi (voir infographie). Mais, si elles ont connu quelques- 75 % Wimbledon 78,8 % US Open 67,7 % 75 % (dont 1 finale) Mauresmo, la globe-trotter MELBOURNE – de notre envoyé spécial améliorer ses qualités d’endurance et de force maximum sur le bas du corps. Entre le vélo, le ski de fond et le travail en salle, les programmes quotidiens variaient en fonction des conditions climatiques. Amélie est restée une dizaine de jours en altitude. De retour à « Garder la même sérénité » MELBOURNE – de notre envoyé spécial Le prix de la transition de notre envoyé spécial SELON LA NÉO-FRANCILIENNE, les six semaines hivernales dans le camp de base français « sont passées très vite » ! Meubler le pied-à-terre enfin déniché à deux pas de RolandGarros et multiplier les tranches d’effort en tout genre autour des courts, le programme était effectivement riche d’allers-retours dans la capitale pour la décoratrice d’intérieur très concernée dans sa chasse à la place de numéro 1 mondiale. Au soleil américain, qu’elle aurait pu trouver à Bradenton, dans le camp Bollettieri, Mary Pierce avait préféré le confort froid des courts souterrains du CNE et la proximité rassurante de son préparateur physique, Xavier Moreau. Et, à écouter le clan, elle n’aura pas à le regretter. « Mary a fait un travail comparable à celui de Mauresmo pour développer son endurance et sa force maximum sur l’ensemble du corps, précisait Moreau. Progressivement, elle a soulevé des masses de plus en plus lourdes pour en arriver à de très grosses charges à soulever avec un maximum de vitesse. On a aussi travaillé sur sa vitesse de déplacement non seulement dans l’axe mais aussi en créant des parcours qui l’obligeaient à avoir des appuis similaires à ceux qu’elle a sur un court de tennis. Malgré une période de quatre ou cinq jours où Mary a été malade, nous avons pu effectuer le programme prévu, qui s’est terminé par un travail destiné à renforcer les muscles du dos et de l’épaule. Avec deux séances par jour énergétique et musculaire plus une séance tennis, elle n’a pas chômé. » En comparant avec les temps de passage de la saison dernière, David Pierce, l’entraîneur familial de Mary, ne pouvait qu’être estomaqué. « Physiquement, elle a encore beaucoup « Devenir n o 1, c’est vraiment possible » MELBOURNE – de notre envoyé spécial « VOUS SENTEZ-VOUS idéalement préparée pour cet Open d’Australie ? – J’ai été un peu malade et j’ai dû courir pour aménager mon appartement. J’ai donc dû m’échapper de la routine habituelle s’entraîner-manger-dormir-s’entraîner. Alors ce n’était pas idéal-idéal. Mais même si rien n’est parfait, je me sens pas mal du tout ! Après avoir eu du mal à redémarrer après le Masters, l’envie est revenue vite. Voir mes résultats de la saison passée et savoir que j’ai encore une marge de progression si je m’en tiens à mes récents progrès en matière de préparation physique, ça me donne une sacrée confiance, ça me fait du bien ! – Qu’espérez-vous pour 2006 ? – Vivre des moments forts sur le terrain et grandir en tant que personne. Je suis impatiente, et j’aimerais continuer sur le même rythme que la deuxième moitié de la saison dernière. La place de numéro 1 mondiale, c’est vraiment possible… Si je ne fais que des finales en tournois du Grand Chelem et que je deviens no 1, je serais contente ! – Quel est votre meilleur souvenir en Australie ? – C’est facile, c’est quand j’ai gagné le tournoi de 1995. Je me souviens surtout de mes sensations juste après la balle de match. J’avais gagné un tournoi du Grand Chelem… J’étais assise sur ma chaise et je voulais juste être là, seule, et que ça dure le plus longtemps possible. Il y avait beaucoup de monde autour de moi, mais je voulais que personne ne me dérange… » – F. Ra. progressé. C’est grave ! Pousser plus de 200 kilos sur une jambe, je ne connais pas beaucoup de filles capables de faire. À un moment, j’étais même inquiet que les charges soient un peu trop lourdes. Mais Xav, il connaît le travail… » Une tactique plus vive Rassérénée par cette dépense énergétique très rationalisée, la Française pouvait peaufiner ses sensations tennistiques avec Hugo, Baptiste ou Jocelyn, ces sparring-partners qu’elle choisit rituellement chez des garçons pour densifier les séances. Au rayon des nouveautés 2006, il faudra sûrement compter avec une tactique encore plus vive. « On a travaillé le déplacement en avant sur le court pour accélérer tout en avançant et couper le rythme du point, racontait David Pierce. Et cela pour limiter le temps de réaction de l’adversaire. » Suffisamment aguerrie pour s’épargner la participation à des tournois avant le premier grand rendez-vous de l’année, la Pierce nouvelle a donc directement débarqué sur le Rebound Ace de Melbourne, qu’elle affectionne particulièrement. « Cette surface, je trouve que c’est comme de la terre battue, sur laquelle tu ne glisses pas. C’est lent, et le rebond est très haut. J’adore ! » Jusqu’ici, tout va bien. – F. Ra. (avec A. D.) SYDNEY (WTA Tour, Rebound Ace) Henin a tout donné La Belge a bataillé trois heures pour arracher la victoire à Francesca Schiavone (4-6, 7-5, 7-5). SYDNEY – (AUS) de notre envoyée spéciale « J’AIME BIEN SON REVERS, mais je préfère le mien. » Il faut être gonflée pour glisser une telle remarque à la veille d’affronter Justine Henin. Mais justement, elle est gonflée, Francesca Schiavone, et elle a bien raison parce qu’à force de travailler, l’Italienne un peu loufoque a fini par se forger un jeu spectaculaire et payant. Elle court comme un lapin qui aurait des talents de puncheur, se bat sur toutes les balles et en plus, elle a amélioré son service et sa volée. Elle en a fait la démonstration vendredi soir, en tenant la Belge hors d’haleine trois heures durant, avant de céder sur trois fois rien, dans les ultimes instants de cette finale somptueuse qui fit chavirer le Stade olympique de Sydney, plein malgré les menaces de pluie. Menée 6-4, 4-1, Justine Henin, victorieuse ici en 2004, absente en 2005, n’arrivait pas à imposer son jeu. Placée trop loin derrière sa ligne de fond, au lieu de bousculer l’Italienne, elle la fit briller. Mais pour avoir baissé d’un ton, à 5-5 au deuxième set et à 5-3 au troisième, Schiavone (15e à la WTA) dut reporter à plus tard son rêve de gagner son premier titre. « Je suis allée chercher cette victoire avec mon cœur, déclara la Belge après ce 24e titre. J’ai longtemps hésité entre patience et agressivité, mais j’ai su rester calme, et je me suis régalée. » L’Italienne aussi qui, le sourire jusqu’aux oreilles malgré la déception, fit un discours très classe : « Félicitations à la meilleure ! » Son entraîneur Carlos Rodriguez était aussi fier qu’inquiet : « Justine a gagné avec son cœur, mais il faut reconnaître que physiquement, elle est un peu courte. Elle a arrêté deux mois (pour blessure) et sa préparation n’a duré que six semaines. » Mais pour lui, pas question de ménager la joueuse en vue de l’Open d’Australie : « Quand tu t’engages quelque part, il faut assumer. On est venu chercher des matches, on en a eus ! », assura Rodriguez. Justine Henin n’a même Les trois défis de Bekele Année sans Mondiaux ni JO, 2006 pourrait permettre à l’Éthiopien, déjà tout-puissant sur le cross et le 10 000 m, d’élargir son registre. Pierce, la Parisienne MELBOURNE – ATHLÉTISME jamais pensé à s’économiser en vue d’une hypothétique course au Grand Chelem : « C’est une question d’éthique, expliqua-t-elle. Mon mérite a toujours été de me battre, même quand je ne jouais pas mon meilleur tennis. Mais j’ai les pieds sur terre, je sais que la récup’ et le retour au calme vont être déterminants pour la suite. » DOMINIQUE BONNOT RÉSULTATS SIMPLE HOMMES. – Demi-finales : Blake (USA) b. Davydenko (RUS), 6-4, 6-2 ; Andreev (RUS) b. Seppi (ITA), 6-2, 2-6, 6-2. SIMPLE FEMMES. – Finale : Henin (BEL) b. Schiavone (ITA), 4-6, 7-5, 7-5. SAMEDI 14 JANVIER 2006 ÉDIMBOURG – (ECO) de notre envoyé spécial IL RÈGNE SUR LE CROSS et le 10 000 m, dont il détient les titres mondial et olympique ainsi que le record du monde (26’17’’53). En 2005, il a été élu athlète de l’année, pour la deuxième fois consécutive, par la Fédération internationale (IAAF). Le roi Kenenisa Bekele entame sa saison 2006 aujourd’hui, dans les labours d’Édimbourg, où il affronte notamment le Qatarien Saïd Saaeef Shaheen. Soucieux d’étendre son royaume, l’Ethiopien se verrait bien devenir recordman du monde en salle sur le 2 miles (3 218 m) et en plein air sur 3000 m, tout en conservant son invincibilité aux Championnats du monde de cross, les 1er et 2 avril à Fukuoka (Japon). 1. SIGNER UN CINQUIÈME DOUBLÉ EN CROSS. – Bekele doit beaucoup au cross, qui l’a révélé et consacré. Chaque saison, il en fait donc un passage obligé. De plus, c’est une discipline qu’il affectionne particulièrement et sur laquelle il dispose d’une grande marge de sécurité. Il a remporté tous les titres mondiaux (court et long) depuis 2002. « Même à 90 %, il est invincible », admet Renato Canova, le coach de Saïd Saaeef Shaheen, recordman du monde du 3 000 m steeple (7’53’’63). En mars 2005, malgré un entraînement extrêmement réduit après le décès de sa fiancée, Kenenisa avait trouvé la force mentale pour décrocher deux nouvelles médailles d’or aux Mondiaux de SaintGalmier. Cette année, Bekele hésite pourtant à doubler : « Personnellement, je préfé- GATLIN ET CRAWFORD EN STAGE EN JAMAÏQUE. – Les athlètes du groupe de Trevor Graham sont arrivés mardi dernier en Jamaïque pour un stage d’une semaine. Le double champion du monde (100 et 200 m) Justin Gatlin, mais aussi le champion olympique du 200 m Shawn Crawford, le Jamaïcain Dwight Thomas, cinquième du 100 m à Helsinki, et la championne des États-Unis du 100 m Me’Lisa Barber sont venus, comme l’an dernier, trouver des conditions météorologiques plus favorables qu’aux États-Unis. Gatlin a profité de ce passage sur la terre de son rival Asafa Powell, recordman du monde du 100 m (9’’77), pour parler de rerais courir uniquement le cross long aux Championnats du monde de Fukuoka. » Un choix à rapprocher de celui effectué, l’été dernier, lors des Mondiaux d’Helsinki où il ne prit part qu’au 10 000 m. À l’époque, l’Éthiopien souhaitait reprendre un cycle de préparation pour s’attaquer au record du monde du 10 000 m. Ce qu’il fit avec succès trois semaines plus tard à Bruxelles. Cette fois, l’idée de participer aux Mondiaux en salle (10-12 mars à Moscou) sur 3000 m le titille. « Mais les deux rendez-vous sont trop près l’un de l’autre, concède-t-il. Et ma Fédération préfère que je double au Japon. » Si la raison d’État l’emportait, Bekele devrait donc se consacrer à la quête d’un cinquième et forcément dernier doublé cross long-cross court, puisque cette dernière épreuve disparaîtra du programme des Mondiaux l’an prochain. 2. BATTRE LE RECORD DU MONDE EN SALLE DU 2 MILES. – « Il est à un stade de sa carrière où il doit prendre le temps de réfléchir à son avenir », insiste Jos Hermens. Le manager hollandais, également conseiller d’Haile Gebreselassie, a en tout cas encouragé Bekele à s’aligner dès cet hiver sur des distances plus courtes. Un peu réticent au départ, l’Éthiopien semble désormais excité par son baptême sur 1500 m (29 janvier à Karlsruhe) et sur le mile (3 février à New York) : « J’aime bien la salle, le public est proche des athlètes et on a vraiment une impression de vitesse sur ces petits anneaux. » S’il ne caresse aucun espoir de record sur ces distances, Bekele tentera de suivre l’exemple de Gebreselassie qui avait fait la nique aux milers en devenant champion du monde en salle du 1 500 m en 1999. En revanche, sur 2 miles (18 février à Birmingham), l’intention de Kenenisa est bien d’effacer son illustre compatriote des tablettes (8’4’’69). Il est vrai que Bekele a déjà bouclé un 3 000 m en 7’30’’77 (le 31 janvier 2004). Surtout, il détient le record du monde en salle du 5 000 m (12’49’’60). 3. AMÉLIORER LE RECORD DU MONDE DU 3 000 M. – 2006 étant une année sans Championnats du monde ni Jeux Olympiques, Bekele comptait beaucoup sur la Golden League pour donner du relief à son planning estival de compétitions et garnir son compte en banque (*). Mais il y a un hic. À ce jour, le 1 500 m est l’unique épreuve de demi-fond retenue par la Fédération internationale pour les six étapes. Pas vraiment le type d’effort préféré par le coureur de Bekoji. Du moins pas encore. Homme influent du circuit, Jos Hermens ne désespère pas de faire revenir l’IAAF PROGRAMME AUJOURD’HUI : à Édimbourg, Holyrood Park. Cross FEMMES (6 km), à 13 h 30 (14 h 30, heure française) ; cross HOMMES (9,2 km), à 14 heures (15 heures). Principauxengagés.– HOMMES : K. Bekele, T. Bacha, T. Shiferaw (ETH) ; Shaheen (QAT) ; Z. Tadesse (ERY) ; Ritzenhein, Julian (USA) ; Rey (ESP) ; J. Brown (GBR). FEMMES : T. Dibaba, E. Dibaba, Burika, Getenah (ETH) ; I. Ochichi, H. Kibet (KEN) ; Kalovics (HON) ; O’Sullivan (IRL) ; Pavey, H. Yelling, L. Yelling (GBR) ; Sultan (ERY). leurs prochaines confrontations. « Je veux battre des records du monde et il veut gagner des titres. Aujourd’hui, je suis au sommet, et il doit venir me chercher. Vous allez voir de grandes courses. » Pour sa part, Crawford s’est dit capable de s’attaquer un jour au record du monde du demi-tour de piste, détenu par Michael Johnson (19’’32). MESNIL RENTRE À BORDEAUX. – Romain Mesnil dispute aujourd’hui sa première compétition de la saison, en l’occurrence la troisième étape du Perche Élite Tour, chez lui, à Bordeaux. Le perchiste, victime d’une talonnade à la jambe gauche il y a huit jours, n’a pas pu s’entraîner depuis. « Comme je ne me suis pas préparé cette semaine, je vais commencer mon concours avec des perches moyennes », expliquait-il hier. En fonction de ce concours, où il sera notamment opposé au champion d’Europe Espoirs Damiel Dossevi, Mesnil décidera de la date de sa prochaine sortie. Ce sera soit Mondeville, le 28 janvier, soit Karlsruhe, en Allemagne, le 29 janvier. « Si je me sens bien, j’irai me frotter aux perchistes internationaux à Karlsruhe. Si je me sens un peu juste, j’irai à Mondeville. » En revanche, le Bordelais a renoncé au meeting de Moscou, le 25 janvier. – C. B. HERNU REMONTE LA PENTE. – Après avoir subi une arthroscopie sur sa décision : « On discute avec les organi sateurs pour inclure le 5 000 m », assure-t-il. Reste que Kenenisa Bekele nourrit le rêve d’étendre son royaume chronométrique au 3 000 m. « Cela dépendra de son hiver », tempère Hermens. « Le record du monde de Daniel Komen (7’20’’67) est très haut placé », se contente d’avancer Bekele en levant les yeux au ciel comme pour s’en remettre à Dieu… Sans doute se souvient-il que l’été dernier à Hengelo (sur 10 000 m) et à Paris (sur 5 000 m), la météo et les lièvres lui avaient fait défaut dans sa lutte contre le chrono. HERVÉ GARCIA (*) Selon l’IAAF, Kenenisa Bekele a gagné 194 120 euros. Il se place chez les hommes juste derrière Justin Gatlin (195 880 euros). Ce classement tient compte des gains sur tous les meetings et des primes pour un record du monde battu et une médaille aux Championnats du monde. Mais il n’intègre pas les primes d’engagement ou les contrats avec les sponsors. C’est le nombre de défaites subies en 29 courses, toutes disciplines confondues, par Kenenisa Bekele. En 2005, l’Ethiopien a connu deux échecs : sur le 3 000 m en salle de Boston et le 2 miles indoor de Birmingham. En 2004, il s’était classé 2e du 5 000 m des Jeux d’Athènes. début octobre, Laurent Hernu semble enfin débarrassé de ses douleurs au genou gauche, qui l’avaient contraint à renoncer aux Mondiaux d’Helsinki, l’été dernier. Le décathlonien a repris l’entraînement en novembre, puis a effectué un stage, en décembre, à la Réunion, avec d’autres spécialistes des épreuves combinées dont Romain Barras. « Ça va mieux, annonce aujourd’hui le septième des Jeux Olympiques d’Athènes. J’ai juste un petit déficit musculaire au niveau du quadriceps gauche. Pour le moment, je me concentre donc sur la musculation. Je ne disputerai pas d’heptathlon en salle, juste quelques concours de poids. » – H. G. PAGE 15 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge VINCENT COGNET (avec A. D.) Amélie Mauresmo et Mary Pierce dans les bras l’une de l’autre, c’était le 13 novembre dernier après la victoire de la première en finale du Masters. Deux mois plus tard, elles font toujours partie des favorites de l’Open d’Australie. (Photo Jeff Gross/Getty Images/AFP) Bleu Rouge Pris par le temps, le duo Mauresmo Courteau n’a pas cherché à fomenter une révolution sur le plan technique. « On est resté sur les mêmes bases, précise le coach. Tout en insistant sur deux éléments qui nous semblent essentiels : 1. La deuxième balle de service, pour moins subir la violence des retours adverses. 2. Les changements de rythme dans l’échange, parce qu’ils restent pour Amélie la meilleure manière de se procurer des occasions d’attaque. » À en juger par sa pâle prestation face à Ivanovic à Sydney, Mauresmo est encore loin d’appliquer le plan à la lettre. Mais elle ne s’en formalise guère : « À Sydney, j’ai payé au prix fort la transition indoor-plein air, souligne-t-elle. Il faut quand même du temps pour s’habituer aux conditions de jeu en Australie, que ce soit le vent, la chaleur ou la surface. Franchement, je ne suis pas inquiète. Je passe pas mal de temps sur les courts pour retrouver les bons réglages. J’espère monter en régime tour après tour. » Le premier, qui l’opposera à la Chinoise Sun Tiantian, devrait lui en donner l’occasion. Jaune Bleu Jaune « VOUS SENTEZ-VOUS idéalement préparée pour cet Open d’Australie ? – L’idéal aurait été d’avoir une coupure plus longue à l’intersaison. Mais je m’estime satisfaite de ma préparation. Physiquement, on a vraiment bien bossé à l’Alpe d’Huez. Il ne reste plus qu’à affiner les réglages à l’entraînement, puis en match. – Qu’espérez-vous pour 2006 ? – Rester dans la même lignée qu’au Masters de Los Angeles, garder la même sérénité. Je ne parle pas uniquement des résultats, mais de l’attitude, du calme que j’ai ressenti durant toute la semaine, que ce soit sur le court ou en dehors. Pour moi, c’est un tournoi référence, il y avait beaucoup de positif. – Quel est votre plus beau souvenir en Australie ? – Paradoxalement, l’année de ma blessure au dos et de mon forfait en quart de finale (2004). Tennistiquement, j’avais l’impression de tout maîtriser, de dominer mon sujet à la perfection. J’avais le sentiment que c’était mon tournoi, qu’il ne pouvait pas m’échapper. Dans ma tête, j’étais partie pour gagner. Et puis, je me blesse en huitième de finale contre Alicia Molik… Je me souviens exactement du moment. C’était au quatrième jeu, sur un passing de revers en bout de course. Je m’arrache, je frappe et là, je ressens un coup de poignard dans le dos. Je ne pouvais plus frapper un revers sans avoir mal, mais je m’étais accrochée et j’avais fini par gagner. Après, les examens médicaux ne m’avaient laissé aucun espoir : j’avais une déchirure musculaire de deux centimètres et demi. Le tournoi était fini pour moi… » – V. C. Paris, l’entraînement physique s’est prolongé en salle et dans le bois de Boulogne pour travailler l’explosivité musculaire et la vitesse. » Noir Noir COMME SI LA VIE itinérante induite par l’agencement du circuit ne lui suffisait pas, Amélie Mauresmo n’a pas mégoté sur les voyages depuis son triomphe au Masters de Los Angeles, à la mi-novembre. Douze jours de vacances, « de farniente et d’activités nautiques » à Tahiti, un premier passage par Paris, un stage en altitude à l’Alpe-d’Huez, un retour à Paris pour la reprise d’entraînement, les fêtes de fin d’année, tout cela avant de mettre le cap sur Sydney, puis Melbourne : le programme peut donner le tournis. Mais le calendrier a ses raisons que la raison ignore – trop au goût des joueurs. « Comme tout le monde, j’aurais préféré bénéficier de trois semaines supplémentaires, regrette la numéro 1 française. Deux de vacances et une d’entraînement. Mais il faut faire avec… J’ai donc plus ou moins calqué ma préparation sur celle de l’an dernier. À savoir, mettre le paquet sur le physique avant de basculer sur le tennis. » Grand ordonnateur de la forme de la Française, Xavier Moreau a mis à profit une batterie de tests passés à Marcoussis pour évaluer ses besoins sur le plan physique. « On s’est rendu compte que, comme Mary (Pierce), Amélie s’était notablement améliorée en 2005, dit-il. À l’Alpe-d’Huez, elle a travaillé sous la responsabilité de Nicolas Perrotte. Elle était impatiente de comparer ses performances sur les vingt et un virages de la montée sur l’Alpe à vélo. De 1 h 14’ en 2004, elle est descendue à 1 h 11’ en 2005. Ce gain de trois minutes représente une progression considérable. L’ensemble du travail physique était destiné à 16 Bleu Rouge Noir Jaune SKI ALPIN COUPE DU MONDE – SUPER-COMBINÉ ET DESCENTE HOMMES Miller peut-il le faire ? Coupe du monde 2005-2006 Hommes - GGéénéral - Raich, encore vainqueur, s’envole en tête de la Coupe du monde. Miller, disqualifié hier, est une bête blessée. WENGEN – (SUI) de notre envoyé spécial « YEAAAH !!! » L’austère Bill Marolt a sauté de joie, poings tendus, dans l’aire d’arrivée. Bode Miller venait de prendre la tête du super-combiné, 1’’11 devant Raich. Son président, sorti de son chalet douillet de Park City pour venir, au fond de l’Oberland bernois, sermonner son champion et le pousser à s’excuser pour rassurer coaches et sponsors après ses déclarations sur l’alcool (L’Équipe d’hier), en était heureux. La machine US, comme union sacrée, se remettait en ordre et en marche à moins d’un mois des Jeux. Miller en redevenait le fer de lance. Mais le geste de Maurice Adrait, l’un des membres de l’encadrement français, juste à ses côtés, ne laissait pas de place à l’équivoque dès avant la vérification vidéo : Bode, très engagé sans pour autant se retrouver dans le désordre, avait enfourché à cinq portes de la fin. Une sortie de plus en slalom, certes (quatorze abandons sur les quinze derniers qu’il a disputés !), mais qui n’avait pas le mauvais goût des précédentes. Le bonhomme est à bloc, contestant ensuite violemment sa disqualification devant le jury, remonté comme un revanchard des déclarations inopportunes, remonté contre la FIS et ses officiels, remonté contre les médias, qu’il soupçonne de vouloir le piéger, remonté contre le monde entier ! Aujourd’hui, dans la descente du Lauberhorn, la plus longue et l’une des plus exigeantes du circuit, qui promet un spectacle de haute volée par beau temps et belle neige, le Kid de Franconia sera l’un des hommes à suivre. De près. Les Walchhofer, Rahlves, Maier, Fritz Strobl, Aamodt, Büchel et Kernen, lions assoiffés quand vient le temps des classiques et des médailles, seront là et bien là. Mais Bode n’a pas le droit de ne pas y être. Lâché par les siens (plus aucun coureur, même parmi ses proches, ne souhaite commenter ses propos, et Schlopy, son vrai copain du circuit, avoue ne plus avoir de contacts depuis des semaines), en proie à des difficultés dans le renouvellement de certains de ses contrats commerciaux, en froid avec son encadrement (le directeur de l’équipe masculine américaine, Phil McNichol, a avoué « être gavé »…) et la presse, reclus dans son camping-car, il prépare manifestement sa revanche dans le domaine où il est incomparable, a priori inattaquable : le ski. chien, vainqueur d’un combiné à émotions hier avec, en vrac, la disqualification de Rocca et, surtout, le retour sur un podium, après celui de la descente de Lake Louise, de Kjetil Andre Aamodt (2e), le grand chasseur de titres, sur qui les ans (34) et les blessures n’ont pas prise, la bonne performance de Bourgeat (8e) et la confirmation du talent naissant de Jean-Baptiste Grange : dossard 43 après une descente très moyenne, le grand gaillard de Valloire a pourtant, comme au super-combiné de Val-d’Isère, remporté la manche de slalom ! Aujourd’hui, Raich ne pourra accroître son avance au classement, ayant décidé de zapper la descente pour récupérer un peu, selon une tactique désormais éprouvée. « Il faudrait que j’ai la quasi-certitude d’y rentrer dans le top dix pour que la dépense d’énergie soit rentable ! » jauge le leader. « Benni » est plein de jus et d’assurance, c’est une évidence, et le déloger de son nid d’aigle devient une perfor- mance que seul, par sa capacité théorique à performer dans toutes les disciplines, Miller semble en mesure de pouvoir encore accomplir. Le coup de fouet que va lui donner son démêlé pour s’être montré laxiste vis-à-vis de l’alcool peut l’aider, à l’abord des échéances olympiques qu’il feint toujours d’abhorrer, d’effacer le manque de motivation qu’il déplorait et de remettre les gaz. Un scénario dont les prém ic es pourraient être dès aujourd’hui observables. Surtout si PATRICK LAFAYETTE - Super Super-combiné p combiné - (après 2 / 4) - Descente - Il en aura besoin pour reprendre de la crédibilité, au moment où Raich s’envole en tête du général sans pour autant négliger les capacités de réaction du tenant du gros Globe. « J’ai vu Bode skier, il est de nouveau très fort et solide en slalom », concédait l’Autri- PROGRAMME AUJOURD’HUI. – Descente à 12 h 30. Piste : Lauberhorn. Départ : 2 315 m. Arrivée : 1 287 m. Dénivelée : 1 028 m. Longueur : 4 480 m. - Descente - (après 4 / 8) 1. KILDOW (USA), 274 ; 2. Dorfmeister (AUT), 252 ; 3. Meissnitzer (AUT), 202 ; 4. Berthod (SUI), 173 ; 5. E. Fanchini (ITA), 140 ; … 18. Montillet, 56 ; 27. Jacquemod, 35. Sixième descente : samedi 21 janvier, à Saint-Moritz (SUI). PROGRAMME AUJOURD’HUI. – Descente à 11 heures. Piste : Franz Klammer. Départ : 1 802 m. Arrivée : 1 062 m. Dénivelée : 740 m. Longueur : 1 910 m. Trois dernières vainqueurs : Paerson (SUE), 2005-2006 ; H. Zurbriggen (SUI), 1996-1997 ; Gutensohn (AUT), 1990-1991. Favorites : Paerson (SUE, dossard 24) ; Kostelic (CRO, 27) ; Berthod (SUI, 26) ; Dorfmeister (AUT, 29) ; Meissnitzer (AUT, 25). Principaux dossards : N. Fanchini (ITA, 3) ; Recchia (ITA, 5) ; Lindell-Vikarby (SUE, 8) ; Bent (SUE, 10) ; Brydon (CAN, 11) ; Ceccarelli (ITA, 12) ; Clark (USA, 13) ; Görgl (AUT, 15) ; Obermoser (AUT, 16) ; Styger (SUI, 17) ; Aufdenblatten (SUI, 18) ; Lalive (USA, 19) ; Mancuso (USA, 20) ; E. Fanchini (ITA, 21) ; Montillet (22) ; Jacquemod (23) ; Götschl (AUT, 28) ; Kildow (USA, 30) ; Schild (AUT, 31) ; Rolland (32) ; Fischbacher (AUT, 36) ; Duvillard (45) ; Marchand-Arvier (48). Principales absentes : Riesch (ALL), blessure ; H. Gerg (ALL), retraite ; Mattel, blessure ; Kostner (ITA), grossesse. DEMAIN. – Super-G à 11 heures. Eurosport 30 min Rediff. à 15 h 45 SKI ALPIN 20.00 L’ÉQUIPE TV Eurosport 90 min MAGAZINE LUGE SKI ALPIN BOBSLEIGH FOOTBALL Eurosport 2 60 min Championnats du monde de vol à skis. HS 180. À Kulm - Bad Mitterndorf (AUT). FOOTBALL Championnat d’Angleterre. 22 e journée. Manchester City - Manchester United. TURBO Eurosport 105 min NBA. San Antonio Spurs - Memphis Grizzlies. MAGAZINE FOOTBALL 14.15 À voir. Toute la journée. France Info. À 8 et à 38 de chaque heure, chronique sportive. 8.08 France Inter. Journal des Sports. 8.42 RTL. RTL Sports. 8.42 Europe 1. Sports. 10. RMC. À vos marques. 14. RMC. Intégrale Sport. 15. Sud Radio. Sud Radio Sports. 17. RMC. Intégrale Foot. 19.30 Europe 1. Multiplex. 19.45 RTL. RTL Foot. Eurosport 30 min Rediff. à 0 h 45 TPS Star 50 min 02.00 BASKET M6 30 min Ligue 1 22 e journée. Auxerre-Lens (153) ; Le Mans - AC Ajaccio (154) ; Lille-Sochaux (155) ; Monaco-Bordeaux (156) ; Nantes-Nice (157) ; Strasbourg-Metz (158). Rediff. à 22 h « Le Bivouac » 19.05 14.00 Sport + 105 min TPS Foot 120 min Rediff. à 21 h Eurosport 2 TPS Star 135 min Coupe d’Europe. 5 e journée. Poule 2. Cardiff (GAL) - Perpignan. « Boxe & star. » 18.45 6. Journal en continu. 22.45 France 2 45 min 18.00 SAUT À SKIS 13.30 MAGAZINE 17.55 INFOSPORT 22.30 Dakar 2006. 14 e étape : Tambacounda-Dakar. Rediff. à 19 h 35 Canal+ Sport Championnat d’Italie. 19 e journée. Lecce - Sampdoria Gênes. 13.30 Coupe du monde. Bob à 2 H. 1 re manche. A Königssee (ALL). RALLYE-RAID Canal + 155 min Eurosport 105 min 12.30 Coupe du monde. Descente H. À Wengen (SUI). 22.20 Canal + 55 min 16.45 « Saga Dakar » TPS Foot 120 min Eurosport 105 min Ligue 1. 22 e journée. Nancy-Lyon. Eurosport 2 60 min 22.05 JOUR DE FOOT 16.00 MAGAZINE Canal + Sport 115 min Championnat d’Angleterre. 22 e journée. Blackburn-Bolton. France 2 115 min 6. Édition du week-end. 8.30 Match après match (rediff. toutes les heures jusqu’à 13.30). 19. La Grande Édition Week-end. 20. Édition du Week-end. 23. La Grande Édition Week-end, avec la Page foot. LE COIN DES RADIOS 21.55 FOOTBALL 16.00 FOOTBALL 12.30 Coupe du monde. 2 e manche H. À Igls (AUT). Rediff. demain à 8 h 10 Coupe du monde. Epreuve de saut à skis (HS 134). À Val di Fiemme (ITA). France 4 45 min FOOTBALL Championnat d’Espagne. 19 e journée. Valence CF - Osasuna. TPS Foot 125 min Sport + 105 min 12.25 Rediff. demain à 20 h 40 20.10 France 3 10 min 15.55 Championnat d’Angleterre. 22 e journée. Liverpool-Tottenham. COMBINÉ NORDIQUE TPS Foot 125 min Canal + Sport 120 min Coupe d’Europe. 5 e journée. Toulouse-Wasps (ANG). Rediff. à 0 h 15 « Saga Dakar » Suivi de « Bivouac ». Championnat d’Ecosse. 22 e journée. Celtic Glasgow - Kilmarnock. 20.00 LE JOURNAL DU DAKAR 15.55 Eurosport 2 60 min 12.15 Circuit américain. Open de Hawaii. 2 e jour. FOOTBALL Sport + 120 min Championnat d’Angleterre. 22 e journée. Arsenal-Middlesbrough. Sport + 120 min RUGBY 11.00 Rediff. à 17 h 45 Eurosport 15.45 FOOTBALL 11.00 Championnat d’Espagne. 19 e journée. Betis Séville - Atletico Madrid. Eurosport 2 60 min ATP. Tournoi d’Auckland (NZL). Finale. FOOTBALL Rediff. à 18 h 15 Coupe du monde. 1 re manche H. À Igls (AUT). GOLF Rediff. à 17 h 15 Eurosport 2 Sport + 75 min Coupe du monde. 30 km libre H. À Val di Fiemme (ITA). LUGE Eurosport 60 min 11.00 Coupe du monde. Descente F. À Bad Kleinkirchheim (AUT). SKI DE FOND TENNIS 10.00 FOOTBALL 15.30 Coupe du monde. Bob à 2 H. 2 e manche. A Königssee (ALL). France 2 20 min 02.30 NBA + 120 min Rediff. demain à 7 h 30 ZAP Intéressant. 19.50 Foot + 155 min À ne pas rater. Les cases vertes correspondent aux retransmissions en direct. Eurosport 90 min PAGE 16 Ce soir 19 : 00 INFORMATION > LA GRANDE ÉDITION WEEK-END Stéphane Garabed vous fait le tour complet de l’actualité sportive > MULTISPORT SAMEDI 14 JANVIER 2006 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge SKI DE FOND BOBSLEIGH 09.00 Coupe du monde. 15 km poursuite libre F. À Val di Fiemme (ITA). Coupe du monde. 10 km sprint H. À Ruhpolding (ALL). BENOÎT LALLEMENT 782 1. 685 2. Paerson (SUE) 590 3. Dorfmeister (AUT) 519 4. Schild (AUT) 507 5. Kildow (USA) 470 6. Zettel (AUT) 459 7. Meissnitzer (AUT) 382 8. Hosp (AUT) 291 9. Fischbacher (AUT) 259 10. Mancuso (USA) … 23. Pequegnot, 155 ; 26. Jacquemod, 141 ; 32. Montillet, 119 ; 68. De Leymarie, 29 ; 74. V. Vidal, 20 ; 75. Barthet, 19 ; 91. Pascal, 6. Aujourd’hui ’h : descente, à Bad Kleinkirchheim (AUT). Bleu COMBINÉ NORDIQUE BIATHLON Mais Anja Paerson a pu constater l’impatience qui l’escortait.« On attend beaucoup de moi, confie-t-elle. En Suède, on me reprochait de continuer à (15e), la Suédoise épousait parfaitement les mouvements de terrain et les courbes joliment enchaînées de la Franz-Klammer de Bad Kleinkirchheim. Juste dans ses appuis sur une neige agressive. Juste dans la ligne aussi. Juste assez pour souffler de quelques riens la une à l’Autrichienne Dorfmeister (deuxième, à 0’’04), la Suissesse Aufdenblatten (troisième, à 0’’08) et la Croate Kostelic (quatrième, à 0’’09). Mais ce réveil en janvier, à confirmer dès aujourd’hui pour une autre descente, n’a rien d’une coïncidence. « Cette saison, c’est tout pour les Jeux », répète Paerson, à qui il ne manque plus que cet or-là. Or, le rendez-vous olympique, c’est déjà demain. Le 15 février, exactement, pour la descente. À San Sicario. Là où, la première fois, il avait pleuré… (après 16 / 36) LA SÉLECTION DE « L’ÉQUIPE » Coupe du monde. Épreuve de ski de fond (10 km Mass Start). À Val di Fiemme (ITA). RUGBY Tout pour l’or olympique ! faire de la vitesse alors que ça ne marchait pas, on me répétait que je ferais mieux de me consacrer au géant et au slalom. » Polyvalente de cœur, la double tenante de la Coupe du monde générale a tenu à continuer à visiter le ski dans ses plus belles largeurs. Désormais toute heureuse de prouver le bienfondé de sa ténacité. Après deux victoires en slalom et une en géant depuis décembre, la voilà en effet à nouveau au sommet en descente. Sans tout à fait l’avoir anticipé. « J’avoue que je ne m’y attendais pas, minaude-t-elle. Je me voyais plutôt dans le top 10. D’autant que sur la piste, j’ai été pas mal chahutée. » Pas plus que les autres, finalement. Même un peu moins. Car pendant que Carole Montillet continuait sa quête anonyme de bonnes sensations (25e), pendant qu’Ingrid Jacquemod chassait ses dernières appréhensions suite à sa blessure - GGéénéral - RÉSULTATS COUPE DU MONDE FEMMES (Bad Kleinkirchheim [AUT], 13 janvier). – Températures : – 2 °C au départ ; – 10 °C à l’arrivée. Temps ensoleillé. Neige dure. Descente : 1. Paerson (SUE), 1’37’’70 ; 2. Dorfmeister (AUT), 1’37’’74 ; 3. Aufdenblatten (SUI), 1’37’’78 ; 4. Kostelic (CRO), 1’37’’79 ; 5. Berthod (SUI), 1’38’’03 ; 6. Bent (SUE), 1’38’’12 ; 7. Görgl (AUT), 1’38’’13 ; 8. Meissnitzer (AUT), 1’38’’22 ; 9. Kildow (USA), 1’38’’59 ; 10. Styger (SUI), 1’38’’69 ; 11. Clark (USA), 1’38’’77 ; 12. Obermoser (AUT), 1’38’’81 ; 13. Lindell-Vikarby (SUE), 1’38’’96 ; 14. Fischbacher (AUT), 1’39’’1 ; 15. Götschl (AUT) et Jacquemod, 1’39’’4 ; 17. Vanderbeek (CAN), 1’39’’6 ; 18. Rumpfhuber (AUT) et Borghi (SUI), 1’39’’12 ; 20. Recchia (ITA) et Forsyth (CAN), 1’39’’13 ; 22. Schild (AUT), 1’39’’18 ; 23. Brydon (CAN), 1’39’’20 ; 24. Wirth (AUT), 1’39’’28 ; 25. Montillet, 1’39’’32 ; 26. Ertl-Renz (ALL), 1’39’’33 ; 27. E. Fanchini (ITA), 1’39’’37 ; 28. N. Fanchini (ITA), 1’39’’38 ; 29. Merighetti (ITA), 1’39’’57 ; 30. Stemmer (ALL), 1’39’’69 ; … 43. Marchand-Arvier, 1’40’’88 ; 44. Rolland, 1’40’’98 ; 47. Duvillard, 1’41’’67. – Cinquante et une classées. Abandons : Lawrence (CAN). Jaune Rouge Jaune TÉLÉVISION vrir (quinze départs dans la discipline entre la Coupe du monde et les Mondiaux). Parce que, surtout, elle semblait se chercher dans ce domaine depuis le début de l’hiver. « Ma saison en vitesse a été difficile, rappelle Paerson. J’ai dû me battre. J’ai vécu des moments très délicats à Lake Louise (abandon et 53e) et Val-d’Isère (18e). » Preuve que même le plus grand des talents a besoin de temps. Pour continuer à apprivoiser les grandes planches, apprendre à bien lire les pistes, affûter son sens de la glisse et de la courbe longue, emmagasiner de l’expérience. Pour que le métier rentre… Coupe du monde Femmes 2005-2006 Trois derniers vainqueurs : Walchhofer (AUT), 2004-2005 ; Eberharter (AUT), puis Kernen (SUI), 2003-2004. Favoris : Miller (dossard 27, USA) ; Walchhofer (4, AUT) ; F. Strobl (3, AUT) ; Kernen (19, SUI) ; Maier (26, AUT). Principaux engagés : Défago (5, SUI) ; Svindal (12, NOR) ; Kjus (13, NOR) ; Rahlves (16, USA) ; Bottollier-Lasquin (17) ; Ghedina (18, ITA) ; Schifferer (21, AUT) ; Bertrand (22) ; Aamodt (24, NOR) ; Büchel (25, LIE) ; Kröll (28, AUT) ; Fill (29, ITA) ; Guay (30, CAN) ; Dénériaz (31) ; Dalcin (37) ; Fournier-Bidoz (43) ; N. Burtin (48) ; Fayed (54). Forfait : Cuche (SUI), soins. Coupe du monde de descente (après cinq épreuves) : 1. F. Strobl (AUT), 355 pts ; 2. Walchhofer (AUT), 292 ; 3. Büchel (LIE), 251 ; 4. Rahlves (USA), 230 ; 5. Aamodt (NOR), 192 ; … 7. Miller (USA), 186 ; 11. Maier (AUT), 129 ; 14. Dénériaz, 94 ; 15. Bertrand, 76 ; 26. Dalcin, 36 ; 27. Raich (AUT), 32 ; 44. N. Burtin, 7. DEMAIN. – Slalom à 10 h 30 (1re manche) et 13 h 30 (2e manche). Noir Bleu Noir WENGEN. – Malgré une sortie dans le slalom du super combiné, Bode Miller est à nouveau à bloc. Revanchard, il sera l’homme à suivre aujourd’hui dans la descente du Lauberhorn. (Photo Jean-Louis Fel) Discrète en vitesse cette saison, la Suédoise s’est offert sa deuxième victoire en descente pour quelques centièmes. hiver. En ce vendredi de janvier en Autriche, Anders Paerson préfère décliner son bonheur sur le ton de la discrétion. La magie unique des grandes premières évaporée, il exulte simplement. Moins renversé mais toujours bluffé par cet enfant prodige qu’il guide au quotidien vers son incessante quête de perfection. Et du coup, c’est dans la joie palpable d’Anja, au creux d’une satisfaction qu’elle exprime des yeux, du poing, de tout son corps, que se mesure le poids de cet autre succès. Car si la force de l’habitude pourrait banaliser ses coups de force, elle promet à celui-ci une place de choix dans son impressionnante collection. Parce que cette trentième victoire en Coupe du monde – oui, trente déjà, à vingt-quatre ans seulement ! – n’est que sa deuxième en descente. Dans ce monde si particulier qu’Anja la technicienne commence seulement à décou- (après 5 / 10) 1. F. STROBL (AUT), 355 ; 2. Walchhofer (AUT), 292 ; 3. Büchel (LIE), 251 ; 4. Rahlves (USA), 230 ; 5. Aamodt (NOR), 192 ; … 14. Dénériaz, 94 ; 15. Bertrand, 76 ; 26. Dalcin, 36 ; 44. N. Burtin, 7. Septième descente : samedi 21 janvier, à Kitzbühel (AUT). Paerson, le souffle du talent LA PREMIÈRE FOIS, il avait pleuré. Père touché dans sa chair par l’exploit majeur de sa « petite » Anja. Entraîneur bouleversé par sa fille, bercée depuis l’enfance sur les pentes douces de Suède par le rythme infernal de la valse des piquets de slalom, venue moucher avec talent les meilleures descendeuses du monde. C’était le 26 février 2005, à San Sicario, terre olympique, et les larmes d’Anders Paerson avaient accompagné l’entrée du génie de Tarnaby, patrie de Stenmark tout près du pôle, au panthéon de l’alpin. Quand, à vingt-trois ans, elle avait accompli un sacré coup double : remporter sa première descente pour devenir la quatrième de l’histoire seulement à s’imposer dans les quatre disciplines le même Oui, si hier soir il est allé noyer ses incompréhensions et sa solitude dans un bar de Wengen, Bode n’aura plus d’excuses ! Bill Marolt aimerait vraiment rentrer chez les mormons avec de rassurantes nouvelles de son garnement surdoué. 1. 706 2. Walchhofer (AUT) 520 3. Miller (USA) 489 Rahlves (USA) 489 5. Svindal (NOR) 485 6. Aamodt (NOR) 453 7. Rocca (ITA) 436 8. Maier (AUT) 427 9. Strobl (AUT) 413 10. Buechel (LIE) 375 … 32. Vidal, 129 ; 37. Dénériaz, 108 ; 41. Tissot, 88 ; 45. Bourgeat, 81 ; 49. Bertrand, 76 ; 53. Chenal, 66 ; 54. Fanara, 63 ; 57. R. Burtin, 60 ; etc. Aujourd’hui ’h : descente, à Wengen (SUI). 1. WALCHHOFER (AUT), 150 ; 2. Raich (AUT), 145 ; 3. Aamodt (NOR), 130 ; 4. Schönfelder (AUT), 102 ; 5. Fill (ITA), 92 ; … 14. Grange, 33 ; 15. Bourgeat, 32 ; 22. Théaux, 19 ; 38. Paquin et Vidal, 5 ; 42. Fayed, 2. Troisièième èm super-combiné : le 22 janvier, à Kitzbüh ühel (AUT). DESCENTE FEMMES de notre envoyé spécial attrapé le dernier train et rejoint la cabane de départ juste à temps pour venir prendre la troisième place ! Revoilà Aamodt ! RÉSULTATS COUPE DU MONDE HOMMES (Wengen [SUI], 13 janvier). Températures : – 6 °C au départ, – 5 °C à l’arrivée. Temps ensoleillé. Neige dure. Super-combiné : 1. Raich (AUT), 2’38’’46 ; 2. Aamodt (NOR), 2’38’’65 ; 3. Fill (ITA), 2’38’’78 ; 4. Walchhofer (AUT), 2’38’’82 ; 5. Défago (ITA), 2’39’’78 ; 6. Jansrud (NOR), 2’39’’90 ; 7. Kjus (NOR), 2’39’’99 ; 8. Bourgeat, 2’40’’22 ; 9. Svindal (NOR), 2’40’’34 ; 10. Myhre (NOR), 2’40’’74 ; 11. Zurbriggen (SUI), 2’40’’91 ; 12. Schönfelder (AUT), 2’40’’98 ; 13. Grange, 2’41’’06 ; 14. Berthod (SUI), 2’41’’8 ; 15. Sporn (SLV), 2’41’’42 ; 16. Senoner (ITA), 2’41’’49 ; 17. Gorza (SLV), 2’41’’61 ; 18. Staudacher (ITA), 2’41’’64 ; 19. Nyman (USA), 2’41’’67 ; 20. Gruber (AUT), 2’42’’04 ; 21. Semple (CAN) et Bank (RTC), 2’42’’13 ; 23. Maier (AUT), 2’42’’15 ; 24. Théaux, 2’42’’45 ; 25. Jerman (SLV), 2’42’’78 ; 26. Paquin, 2’42’’97 ; 27. Trejbal (CZE), 2’43’’11 ; 28. Kostelic (CRO), 2’43’’47 ; 29. McCartney (USA), 2’43’’48 ; 30. Krizaj (SLO), 2’44’’27 ; 31. Zrncic-Dim (SLO), 2’44’’78 ; 32. Osborne-Paradis (CAN), 2’44’’83 ; 33. Glebov (SLO), 2’45’’92 ; 34. Zagorski (POL), 2’47’’48 ; 35. Olsson (SUE), 2’48’’56 ; 36. Branch (AUS), 2’50’’92. – Trente-six classés. Descente (réduite) : 1. Walchhofer, 1’46’’47 ; 2. Miller, 1’46’’78 ; 3. Maier, 1’47’’02 ; 4. Aamodt, 1’47’’48 ; 5. Fill, 1’47’’58 ; 6. Guay, 1’47’’87 ; 7. Défago, 1’48’’07 ; 8. Kjus, 1’48’’11 ; 9. Hoffmann, 1’48’’15 ; 10. Nyman, 1’48’’20 ; 11. Gruber, et Staudacher, 1’48’’36 ; 13. Raich, 1’48’’40 ; … 18. Svindal, 1’48’’95 ; … 30. Bourgeat, 1’50’’17 ; … 36. Théaux, 1’50’’34 ; 37. Fayed, 1’50’’45 ; 40. Paquin, 1’50’’53 ; 52. Grange, 1’51’’56. – Forfaits : Bourque (CAN), Büchel (LIE). – Abandons : Reichelt (AUT), Heel (ITA), Ertl (ALL). – Principaux disqualifiés : Sulzenbacher (ITA), Rahlves (USA), Garnier. Slalom (en une manche) : 1. Grange, 49’’50 ; 2. Jansrud, 49’’76 ; 3. Bourgeat, 50’’05 ; 4. Raich, 50’’06 ; 5. Schönfelder, 50’’28 ; 6. Berthod, 50’’55 ; 7. Zurbriggen, 50’’72 ; … 15. Svindal, 51’’39 ; 18. Défago, 51’’71 ; 19. Kjus, 51’’88 ; 20. Théaux, 52’’11 ; 22. Walchhofer, 52’’35 ; 23. Paquin, 52’’44 ; … 33. Maier, 55’’13. – Principaux forfaits : Grünenfelder (SUI), Hoffmann (SUI), Guay (CAN). – Principaux abandons : Kucera (CAN), Thanei (ITA), Ligety (USA). – Disqualifiés : Rocca (ITA), Miller (USA), Fayed. BAD KLEINKIRCHHEIM – (AUT) Bode s’en tient à ses bonnes résolutions. « Je ne bois jamais la veille d’une descente ! » a-t-il ainsi affirmé, péremptoire, dans la dernière chronique qu’il a livrée au Denver Post. Mais McNichol se souviendra pourtant qu’il avait reçu un message de son champion fêtard en toute fin de nuit, il y a un an, au matin du Lauberhorn, lui indiquant qu’il se couchait et ne participerait pas à la course. Finalement, réveillé miraculeusement in extremis, Miller avait (après 19 / 38) 17 Bleu Rouge Noir Jaune BASKET CHAMPIONNAT DU MONDE HOMMES (tirage au sort) Les Bleus à l’heure nippone L’équipe de France va connaître tôt demain matin ses cinq premiers adversaires du Mondial japonais. Sapporo ou Sendai, les quatre sites qui accueilleront la première phase du Mondial. « Le but est d’équilibrer la représentation par continent et de créer des groupes qui seront aussi de niveau homogène », rappelait dernièrement la FIBA, par la voix de son directeur des compétitions, Lubomir Kotleba. Cham Matcches de Poule Sapporo Sendai Hamaamastu Hirosshima Vingt ans après Aux traditionnels chapeaux ont donc succédé des critères géographiques. Ainsi, les neuf nations européennes seront-elles dispersées dans les quatre poules, à raison de deux équipes dans trois poules et trois dans la quatrième. Même démarche avec les six nations du continent américain, disséminées elles aussi automatiquement dans les quatre poules (2-2-1-1). Enfin, les continents à plus petit contingent (Afrique, Asie, Océanie) ne pourront avoir deux équipes dans un même groupe. Cette batterie de cuisine interne peut sembler suspecte sur le plan de la crédibilité d’un tirage au sort, dit intégral, mais qui au final a balisé le champ d’expression du hasard. Mais cette formule a le mérite de n’épargner personne et promet, a priori, quatre groupes costauds. « Car je ne suis pas sûr aujourd’hui qu’il soit préférable de jouer la Turquie, la Grèce, l’Italie ou l’Allemagne. Et puis, j’aimerais autant prendre les Américains en poule plutôt que de tomber dessus en huitième de finale », avançait Yvan Mainini. Demain matin (7 heures françaises, 15 heures locales), l’équipe de France aura donc les yeux rivés vers le Pays du Soleil Levant. Vingt ans après sa dernière apparition au championnat du Monde (1986), où elle avait d’ailleurs été invitée, la France remonte sur cette scène prestigieuse toute bronzée et légitimée par son dernier Euro. Bientôt, elle connaîtra les premiers contours de la grande aventure planétaire. Demain, à San Antonio, Phoenix, San Francisco, dans les yeux de Parker, Diaw et Pietrus, comme à Nancy, Madrid, Bilbao, dans ceux de Julian, Gelabale et Weis, il y aura forcément des flammes, du rêve et déjà, le défi… Saitama Tokyo Océ cééaan Pacifiquuee 0 4000 km Les 24 qualifiés EUROPE (9) : Grèce, Allemagne, France, Espagne, Lituanie, Slovénie, Italie, Serbie-Monténégro, Turquie. AMÉRIQUES (6) : États-Unis, Argentine, Brésil, Panama, Porto Rico, Venezuela. AFRIQUE (3) : Angola, Nigeria, Sénégal. ASIE (4) : Japon, Chine, Liban, Qatar. OCÉANIE (2) : Australie, Nouvelle-Zélande. CLAUDE BERGEAUD, le sélectionneur des Bleus, s’attend à défier des formes de jeu très diverses. « Une forme d’exotisme » L’équipe de France, avec ici Boris Diaw, élu dans le meilleur cinq de l’Euro, a obtenu sur le terrain en se classant troisième de l’Euro sa qualification pour le Championnat du monde, alors que la Serbie-Monténégro de Nenad Krstic (ici en défense), tenante du titre, est présente grâce à une invitation. (Photo Nicolas Luttiau) PRO A (16e journée) AUJOURD’HUI Classement Pts J. G. — — — 1. Le Mans ................ 27 15 12 Pau-Orthez ........... 27 15 12 3. ASVEL ..................... 26 15 11 4. Gravelines ............. 25 15 10 Strasbourg ............ 25 15 10 6. Bourg ..................... 24 15 9 Nancy ..................... 24 15 9 8. Chalon .................... 23 15 8 Roanne ................... 23 15 8 10. Paris ....................... 22 15 8 11. Cholet ..................... 22 15 7 Hyères-Toulon ..... 22 15 7 Le Havre ............... 22 15 7 14. Clermont ............... 21 15 6 Dijon ....................... 21 15 6 16. Brest ....................... 17 15 2 Reims ..................... 17 15 2 18. Rouen ..................... 16 15 1 20 HEURES Hyères-Toulon - Reims Dijon - Nancy Gravelines - Rouen Brest - Strasbourg Clermont - ASVEL Bourg - Paris Cholet - Roanne Chalon - Le Havre DEMAIN 15 HEURES Pau-Orthez - Le Mans (TPS Star) PROCHAINE JOURNÉE. – SAMEDI 21 JANVIER (20 HEURES) : Cholet - HyèresToulon, Reims - Bourg, Paris - Pau-Orthez, Clermont - Brest, Rouen - Dijon, Roanne Nancy. DIMANCHE 22 (15 HEURES) : Le Mans - ASVEL. (16 HEURES) : Le Havre Gravelines. (17 heures) : Strasbourg - Chalon. P. — 3 3 4 5 5 6 6 7 7 7 8 8 8 9 9 13 13 14 p. — 1172 1120 1192 1165 1106 1115 1212 1158 1228 998 1114 1154 1151 1069 1106 1148 1088 1010 c. — 1035 959 1057 1162 1006 1088 1139 1111 1222 1017 1093 1206 1136 1122 1174 1336 1239 1204 Ce classement tient compte du match perdu par pénalité par Paris à Strasbourg. Les sept premiers à mi-parcours (après la 17e journée) plus le club organisateur sont qualifiés pour la Semaine des As, à Dijon (16-19 février). Les quatre premiers de la saison régulière sont directement qualifiés pour les quarts de finale ; les équipes classées de 5 à 12 disputent les pré-quarts. Les 17e et 18e sont relégués en Pro B. CLERMONT - ASVEL CHOLET - ROANNE DIJON - NANCY AUJOURD’HUI, 20 HEURES, MAISON DES SPORTS. Arbitres : MM. Conderanne, Greva et Laplace. Après Pau, Villeurbanne. L’équipe clermontoise, remodelée autour de son pivot Jeffrey Stern, passera un solide test de confirmation ce soir dans une Maison des Sportsqui restesur l’exploitréalisé devant leleader béarnaissamedi.« Ce ne sera pas le même contexte », prévient Jean-Aimé Toupane. « Le plus important sera la manière », adresse le coach stadiste à son équipe, au sein de laquelle Gauthier Darrigand (entorse à une cheville contre Pau) devrait être économisé au profit du meneur sénégalais El Kabir Pene après sa prestation réussie contre l’Élan. Désormais assurés de leur qualification pour les huitièmes de la Coupe ULEB grâce à leur courte victoire arrachée mardi à Panionios, les Villeurbannais, avec un Dioumassi dont la cheville pourrait encore être ménagée et un Lever-Pedroza ayant au moins démontré son adresse aux lancers en Grèce (10 sur 10), vont pouvoir vérifier d’ici la fin février s’ils ont progressé à l’extérieur puisque, dans les six semaines à venir, seul HyèresToulon viendra jouer à l’Astroballe, le 11 février. Après Strasbourg, l’ASVEL a ainsi rendez-vous à Clermont, avant d’aller au Mans. – F. L. et C. C. AUJOURD’HUI 20 HEURES. LA MEILLERAIE. Arbitres : MM. Mateus, Graffin et Lepercq. Remplaçant d’Olivier Bardet blessé, l’ailier américain Antonio Grant (1,98 m, 29 ans) pourrait faire ses débuts ce soir à la Meilleraie même si une incertitude planait encore hier sur sa qualification.L’intérieurLamayne Wilson (petite entorse à la cheville) a été ménagé à l’entraînement mais est opérationnel. À Roanne, l’intérieur Gary Alexander, touché à la main droite face à Dijon, est toujours gêné mais tiendra sa place. – P.-M. B. et P. Br. AUJOURD’HUI, 20 HEURES, PALAIS DES SPORTS. Arbitres : MM. Bretagne, Bardera et Taffin. Dijon a perdu jusqu’à la fin de saison son international des moins de 20 ans, Sylvain Marco (fracture de la malléole interne de la cheville gauche), qui était peu utilisé. Après son succès à Roanne, la JDA joue à nouveau face à Nancy un rôle d’arbitre dans la lutte pour les As. Aprèssa victoire probantecontre Gravelines,le SLUC veut en effet valider son ticket pour défendre son titre en février, en Bourgogne. – B. Gr. et G. Gai. GRAVELINES - ROUEN AUJOURD’HUI, 20 HEURES, SPORTICA. Arbitres : MM. Bichon, Guedin et Supiot. À Gravelines, Rahshon Turner (gastro-entérite) et Tyson Wheeler (douleurs dorsales) ont raté les entraînements du début de semaine. Kevin Johnson (tendinite rotulienne au genou droit) n’a pas participé hier au dernier entraînement et demeure incertain. Handicapéparles blessuresdepuisle débutde la saison,le SPO Rouensedéplacera lui au complet à Gravelines. Au repos lors des cinq derniers matches pour soigner des douleurs à un pied, l’ailier US Mario Porter (8,7 pts, 3,8 rbds en 21 min. de moyenne) fera son retour. Diminué par un symptôme grippal samedi dernier contre Chalon, le pivot dominicain Jaime Peterson a lui recouvré tous ses moyens. – H. L. et A. Ges. HYÈRES-TOULON - REIMS AUJOURD’HUI 20 HEURES. ESPACE 3000. Arbitres : MM. Radonjic, Maestre et Gueu. Le pivot bahamien Ian Lockhart continue de soigner sa blessure à la main et devrait êtreplus performantquela semainepasséeà Paris.Dansl’attentede l’arrivée deMarc Browndemain, le RCB se présentera dansla mêmeconfigurationque mercredi lors de son match en retard à Paris. Même si Francis Charneux s’est satisfait de la prestation des siens dans la capitale, il craint l’affrontement de ses jeunes meneurs Toti et Mangin avec Rowe et se méfie terriblement de Legname. – P. Sav. et Y. Dog. CHALON - LE HAVRE AUJOURD’HUI 20 HEURES. LE COLISÉE. Arbitres : MM. Viator, Antiphon, Mlle Julien. Chalon, qui n’est pas maître de son destin dans la course aux As, est au complet pour ce match face au Havre. Une défaite mettrait l’Élan hors course. Au Havre, l’ailier US Willie Jenkins (1,98 m, 24 ans), successeur de David Harrison enfin qualifié, fait ses débuts avec Saint-Thomas alors que Tony Stanley (problème récurrent à l’épaule gauche) a passé des examens mais devrait tenir sa place. – P. Des. et P. Gob. BREST - STRASBOURG AUJOURD’HUI, 20 HEURES, SALLE MARCEL-CERDAN. Arbitres : C. Vauthier, Danielou et Bailleul. Face auxchampionsde France,Brest fait débutercesoirl’ailier StanBlackmon (1,98m, 27 ans), déjà vu sous le maillot de l’Étendard en 2001-2002 et qui remplace Marko Piplovic (blessé), alors que le jeune meneur croate Petar Cosic (1,83 m, 20 ans), en provenance de Slavonski Brod, est lui aussi qualifié. Strasbourg devra surmonter la déception de la défaite concédée mercredi en Euroligue face à Bamberg (68-71), revers qui compromet ses chances de qualification pour le Top 16. Aux soins jeudi, les Strasbourgeois ont pris l’avion hier en début d’aprèsmidi et se sont entraînés à Brest dans la soirée. Après Aymeric Jeanneau mercredi, c’est John McCord qui a été à son tour victime d’une gastro-entérite. – R. Gue. et R. Sch. BOURG - PARIS AUJOURD’HUI, 20 HEURES, SALLE DES SPORTS. Arbitres : MM. Castano, Boué et Karaquillo. Toujours privée de son pivot Reggie Bassette, la JL espère que son ailier américain Kevin Tolbert voudra se reprendre après son zéro pointé au Mans. Pour le déplacement en Bresse, le PBR récupère son intérieur ukrainien Oleksyi Pecherov, absent en raison d’une varicelle lors du succès (66-59) face à Reims, mercredi soir. – P. Sev. PRO B (16e journée) NBA Detroit donne la leçon San Antonio aurait bien aimé sa revanche après sa défaite dans le Michigan à Noël. Les Pistons en ont décidé autrement. SAN ANTONIO - DETROIT : 68-83 (15-28 ; 21-20 ; 15-21 ; 17-14) SAN ANTONIO : Parker (17), Finley, Duncan (17), Bowen (4), Nesterovic (4) ; puis Ginobili (16), Horry (2), Van Exel (6), Barry (2), Mohammed, Oberto, Udrih. Entraîneur : G. Popovich. DETROIT: Hamilton(22),Billups(9),R. Wallace(27),Prince(13), B.Wallace(2) ; puis McDyess (6), Evans (2), Delfino (2). Entraîneur : F. Saunders. SAN ANTONIO – de notre correspondant LA DEUXIÈME MANCHE entre Detroit et San Antonio, les deux meilleures équipes de ce début de saison a tourné court jeudi soir au Texas. Sept mois après la finale gagnée par les Spurs, les Pistons n’avaient pas de comptes à régler, assuraient certains. Ils n’avaient pas non plus la mémoire courte. Le démantèlement de San Antonio (85-70) le jour de Noël à Detroit avait suffisamment marqué les esprits et Detroit en a remis une couche jeudi soir dans un SBC Center renommé AT&T Center. Un baptême cuisant pour les Texans, distancés de vingt points en première mi-temps, incapables d’égaler l’intensité physique et l’énergie déployés par les Pistons en défense. « Lorsque nos grands sont agressifs, on marque dans la raquette. Et on devient vraiment très difficiles à jouer », soulignait le meneur de Detroit Chauncey Billups. Limité à 68 points, son plus faible total offensif de la saison, San Antonio est resté sans solution jusqu’au milieu du dernier quarttemps, le temps d’un court réveil suivi du baisser de rideau de Richard Hamilton (22 pts, 6 rbds), dans la foulée d’un décisif Rasheed Wallace (27 pts, 10 rbds). « Nous avons eu notre chance, soulignait Gregg Popovich, l’entraîneur des champions bafoués. Cette équipe est si forte qu’il faut livrer un match parfait pour gagner. Nous ne l’avons pas fait. » Une claque résonnante et entendue dans toute la Ligue, avec comme ultimes traces de ce K.-O., les 25 passes décisives des Pistons contre les 9 des Spurs (record du club égalé), dont… zéro pour Tony Parker (17 pts à 7/14 aux tirs, 2/5 aux l.f., 1 rbd, 1 b.p. en 35 min) contre 14 pour Chauncey Billups, et surtout 56 rebonds à 32 pour les visiteurs ! « J’ai trouvé que j’avais assez bien pénétré, commentait toutefois Parker. Mais nous avons manqué beaucoup de paniers faciles. C’était juste un de ces soirs où rien ne veut marcher offensivement. » – O. Ph. LIGUE FÉMININE (15e journée) NBA EXPRESS HIER LES RÉSULTATS San Antonio - Detroit, 68-83 ; Phoenix - Golden State, 112-99 ; LA Lakers Cleveland, 99-98. LES FRANÇAIS Match plein de BORIS DIAW face à Golden State, avec 20 points (10/14, et 6 pds, 4 rbds, 1 ctre et 2 b.p. en 27 min.). MICKAËL PIETRUS n’a toujours pas fait son retour avec les Warriors. JOHAN PETRO affrontait la nuit passée Shaquille O’Neal lors de la venue de Miami à Seattle… LES NEWS Les Lakers se sont imposés face à Cleveland sur un shoot décisif de Kobe Bryant à huit secondes du terme. La star n’a toutefois inscrit que… 27 points (9/21, 2 pds) ce qui met fin à sa série de cinq matches à plus de 40 points, et a été devancé de 1 petit point par LeBron James (28 pts, 9 pds). Orlando a suspendu son meneur Steve Francis jusqu’à nouvel ordre, pour « conduite nuisible à l’équipe », sans communiquer la raison de cette sanction. Les journaux locaux parlent de son refus de revenir sur le terrain lors du dernier quart du match perdu contre Seattle mercredi. Francis a cumulé 24 balles perdues lors des quatre derniers matches. SAMEDI 14 JANVIER 2006 Aix-Maurienne- Antibes..... 80-60 Levallois- Orléans ............... 66-68 Golbey-Épinal- St-Quentin. 81-77 Angers- Nanterre ................ 71-69 AUJOURD’HUI 20 HEURES Vichy - Châlons-en-Champ. Mulhouse - Saint-Étienne Charleville-Mézières - Évreux Quimper - Nantes Boulazac - Besançon PROCHAINE JOURNÉE. – VENDREDI 20 JANVIER (20 HEURES) : Angers-Vichy ; Besançon-Mulhouse ; Golbey-Épinal - Antibes ; Nantes-Maurienne ; Saint-Quentin - CharlevilleMézières ; Saint-Étienne - Levallois. SAMEDI 21 (20 HEURES) : Châlons-enChampagne - Quimper ; ÉvreuxBoulazac ; Nanterre-Orléans. Classement Pts J. G. P. — — — — 1. Orléans .................... 28 16 12 4 2. Besançon ................ 26 15 11 4 3. Évreux ...................... 25 15 10 5 4. Angers ..................... 25 16 9 7 5. Boulazac .................. 24 15 9 6 Châlons .................... 24 15 9 6 Quimper ................... 24 15 9 6 8. Aix-Maurienne ....... 24 16 8 8 Saint-Quentin ........ 24 16 8 8 10. Vichy ......................... 23 15 8 7 11. Golbey-Épinal ........ 23 16 7 9 Levallois ................... 23 16 7 9 13. Nantes ...................... 22 15 7 8 14. Nanterre .................. 22 16 6 10 15. Mulhouse ................. 21 15 6 9 16. Charleville ............... 20 15 5 10 17. Antibes ..................... 20 16 4 12 18. Saint-Étienne ......... 19 15 4 11 p. — 1204 1164 1148 1232 1121 1032 1174 1205 1168 1180 1268 1174 1157 1239 1132 1096 1228 1079 c. — 1115 1119 1074 1182 1141 996 1155 1237 1161 1128 1288 1201 1223 1276 1145 1136 1336 1088 Le premier de la saison régulière et le champion de Pro B (ou le deuxième de la saison s’il y a cumul) montent en Pro A. Les deux derniers (17e et 18e) sont relégués en Nationale 1. AIX-MAURIENNE - ANTIBES : 80-60 (21-13 ; 18-16 ; 21-17 ; 20-14) AIX-MAURIENNE : Doubal (15), S. Darnauzan (2), Kaczmarow (2), Stanford (15), McClark (10) ; puis Vaccarin (8), Gaillou (11), Jansons (15), Tape (2), Nélaton. Entraîneur : P. Ruivet. ANTIBES : Swift (16), Sarin (2), Kresta (6), Bengaber (13), T. Williams (5) ; puis Dahbi (3), Lear (13), Cherasse, Recoura, Lessort (2). Entraîneur : S. Ostrowski. LEVALLOIS - ORLÉANS : 66-68 (12-25 ; 21-11 ; 17-14 ; 16-18) LEVALLOIS : Fergerson (20), Dieng, Vespasien (2), Burrell (13), Markovic (6) ; puis Nivière (10), Kessely, Sylla (6), Sidibé, Ma. N’Diaye (9). Entraîneur : S. Lautié. ORLÉANS : Fellah (4), Blot (7), L. Bernard (5), Kanté (10), Dewar (16) ; puis Bah, W. Aka (3), Da Silva, Humbert, McFarlan (23). Entraîneur : P. Hervé. GOLBEY-ÉPINAL - SAINT-QUENTIN : 81-77 (21-19 ; 16-20 ; 18-21 ; 26-17) GOLBEY-ÉPINAL : Gardner (20), Dioum (11), Cransac, Kere (10), Tailleman (27) ; puis Stokes (9), Sani (2), M. Diaw (2), Gouez. Entraîneur : P. Maucourant. SAINT-QUENTIN : R. Tillon (5), Joldersma (24), Grétouce (11), Wooten (18), Simmons (12) ; puis Cologer (4), Matanga, Raho, Moulin (3). Entraîneur : O. Hirsch. ANGERS - NANTERRE : 71-69 (10-14 ; 22-15 ; 18-16 ; 21-24) ANGERS : Ragauskas (12), Rathieuville, T. Durham (11), Emerson (21), Desroses (9) ; puis Sene (7), Christophe (5), Braun (6), L. Touré. Entraîneur : O. Le Minor. NANTERRE : Schmieder (17), Badji (5), McFarlin (12), Drevo (5), Ekanga-Ehawa (9) ; puis T. Darnauzan (8), Stefanski (13), Miguel. Entraîneur : P. Morice. AUJOURD’HUI 20 HEURES Montpellier - St-Amand-les-Eaux Bourges - Strasbourg Tarbes - Nice Aix-en-Provence - Calais Valenciennes - Challes-les-Eaux DEMAIN 15 H 30 Villeneuve-d’Ascq - Mourenx 16 HEURES Stade Clermontois - Mondeville Pts J. — — 1. Mondeville............. 27 14 2. Bourges ................. 26 14 Valenciennes ........ 26 14 4. Montpellier............ 22 14 Villeneuve-d'Ascq.22 14 6. Aix .......................... 20 13 Tarbes.................... 20 13 8. Mourenx ................ 20 14 9. Clermont................ 19 13 10. Challes ................... 19 14 11. Saint-Amand......... 18 14 12. Calais ..................... 17 13 13. Nice ........................ 15 13 14. Strasbourg ............ 14 13 G. P. — — 13 1 12 2 12 2 8 6 8 6 7 6 7 6 6 8 6 7 5 9 4 10 4 9 2 11 1 12 p. — 1131 1053 1119 991 999 899 990 947 953 987 861 852 833 856 c. — 954 814 874 984 977 872 960 978 980 1068 985 962 918 1145 PROCHAINE JOURNÉE. – MERCREDI 18 JANVIER (20 HEURES) : Strasbourg - St-Amand. SAMEDI 21 (20 HEURES) : Challes - Bourges, Mourenx - Clermont. DIMANCHE 22 (15 HEURES) : Calais-Tarbes. (16 H) : Valenciennes - Villeneuve-d’Ascq, Mondeville - Aix, Nice - Montpellier. PAGE 17 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge (29 2 30 août)) 1/4 de f. (29-30 – Y aurait-il un certain intérêt à se retrouver dans la même poule que les Américains ? – Ce serait bien pour s’évaluer, pour voir où nous en sommes vraiment par rapport aux Américains aujourd’hui. Et il y a un petit côté fun. Jouer les Américains une fois dans sa vie, c’est sympa. – Vaut-il mieux un groupe très relevé ou un groupe peut-être moins fort, mais avec le risque de croiser un gros calibre en huitième de finale ? – La deuxième option me fait toujours peur. Tu te berces d’illusions et puis arrive le huitième de finale et, là, tu n’es pas prêt, ni mentalement, ni sur le plan basket. L’idéal, compte tenu de l’exotisme qu’il y aura dans le tirage, est d’avoir un équilibre, avec des équipes au basket très panaché, du jeu classique, du dur et un match facile, qui serait intéressant pour récupérer, pour lâcher un peu la pression avant de retomber dans la dureté le lendemain. Ce genre de match te donnerait une petite bouffée d’oxygène sur le plan physique. » – D. L. Bleu 1er A / 4e B 2e C / 3e D 1er B / 4e A 2e D / 3e C 1er C / 4e D 2e A / 3e B 1er D / 4e C 2e B / 3e A « QUEL EST votre sentiment sur ce tirage au sort « géographique » ? – Je ne sais pas trop quoi en penser. La seule chose, c’est que ça va mettre une forme d’exotisme dans les poules puisque tout le monde va rencontrer tout le monde. Ça augure des matches compliqués avec des cultures de jeu complètement différentes. La capacité à s’adapter le plus rapidement possible à une telle diversité de basket sera sûrement un facteur déterminant. Entre le basket asiatique qui envoie la moitié de ses tirs à trois points, le basket sud-américain qui fait de beaucoup de dureté, le basket technicotactique de l’Europe, il faudra être capable de trouver les bonnes parades. De toute façon, c’est un Championnat du monde et, par définition, on doit jouer le basket mondial, pas un basket mondialisé qui serait partout le même. C’est la richesse de cette compétition. – Y a-t-il un tirage idéal ? – Non, les résultats tiennent au tirage, mais aussi à tellement d’autres choses. (Il rit.) Comme en foot, je veux tomber sur les îles Féroé, l’Irlande et la Suisse ! Jaune Rouge Jaune (26 27 aoû août) 1/8 de finale (26-27 (33 septembre) Sendai Hamamatsu 1er tour (19 au 23 ao aoûût) 4 groupes (A, B, C, D) de six équipes (les quatre premiers sont qualifiéiés) és FINALE Mer du Japon Hiroshima DAVID LORIOT septe e ) 1/2 de finale (1er septembre) Sapporo pp Phase Finale Saitama (banlieue de Tokyo) La formule et les dates (19 août - 3 septembre) Japon n Russie Chine Noir Bleu Noir FINIS LES CHAPEAUX, les têtes de série, les recalés du dernier rang. Désormais habillés par vingt-quatre nations, une première depuis 1986, le Championnat du monde (19 août-3 septembre) a décidé de réunir dans un seul et même pot les grands couturiers du basket mondial, pour un tirage au sort intégral ! Demain à Tokyo, on sera donc dans l’air du temps, à l’heure de la mondialisation, pour un tirage sans passe-droit ni protection. « Ce type de tirage ne me paraît pas injuste », commentait Yvan Mainini, le président de la Fédération française et membre du bureau de la FIBA Europe. « Les valeurs respectives des différentes équipes se sont rapprochées. Les équipes africaines ne sont plus à prendre comme des fairevaloir, la Chine progresse… Au vu des derniers résultats internationaux, je ne suis pas sûr qu’une équipe mérite plus qu’une autre d’être protégée. Je crois que le choix d’un tirage intégral est vraiment la résultante d’un rééquilibrage général des forces. » La lecture des résultats des épreuves internationales depuis 2002 semble effectivement aller dans le sens d’un resserrement des valeurs puisque l’on recense quatre lauréats différents (Serbie-Monténégro au Mondial 2002, Lituanie à l’Euro 2003, Argentine aux JO 2004 et Grèce à l’Euro 2005) ! Avec ça, deux échecs marquants des États-Unis made in NBA (6e du Mondial 2002 et 3e aux Jeux d’Athènes) et le fiasco de la SerbieMonténégro sur ses terres lors de l’Euro 2005 (9e), sont venus chambouler un peu plus encore l’ordonnancement de la planète basket, habituée sur la fin du vingtième siècle à tourner autour de l’axe américanoyougoslave. Reste que ce grand brassage, ce lissage, s’opère sous contrôle. Car si les vingt-quatre nations sont versées au sort commun, la Fédération internationale de basket (FIBA) a pris soin d’instaurer quelques garde-fous, signaux d’orientation, afin d’obtenir quatre poules cohérentes et attractives, un produit fini qui se tienne aussi bien à Hamamatsu qu’à Hiroshima, 18 Bleu Rouge Noir Jaune BIATHLON COUPE DU MONDE – SPRINT FEMMES Bailly, retour en fanfare Discrète jusque-là, la Française a remporté, hier, à Ruhpolding, son premier succès de l’hiver, devant l’Allemande Wilhelm. EN REMUANT SON THÉ, Sandrine Bailly respirait la sérénité à Oberhof, en Allemagne, la semaine dernière. Elle causait, sans tabou, de ce début d’hiver si particulier avec les Jeux à Turin en point de mire. Cet hiver où, finalement, rien ne compte vraiment, à part briller sur la piste olympique à partir du 11 février. Sandrine Bailly ne se faisait donc aucun souci sur son entame de Coupe du monde où, en individuel, elle n’avait toujours pas visité les podiums, même si elle les avait frôlés à deux reprises (4e). Un scénario opposé àcelui de l’an passé où, à la même époque, elle avait déjà connu les honneurs. « D’accord, je n’en ai encore pas fait, mais comme dans ma tête je me sens bien, ce n’est pas grave », disait-elle. Après réflexion, Sandrine de Ruffieu, dans l’Ain, avouait quand même que ce serait « un petit plus » pour la confiance, de passer par une cérémonie protocolaire avant ces sacrés Jeux. Le « petit plus » s’est produit hier, à Ruhpolding, seconde classique allemande du mois de janvier, après celle d’Oberhof. Et comme, à vingt-six ans, la Française n’est pas du genre à faire les choses à moitié, son premier podium de l’exercice en cours s’est immédiatement concrétisé en victoire, la quatorzième de sa carrière. En accomplissant déjà un magnifique ultime passage dans le relais tricolore mercredi dernier (4 e), Bailly avait prouvé qu’elle se rapprochait de son meilleur niveau. Physiquement, elle avait récupéré de son gros stage effectué pendant les fêtes. Hésitant la semaine dernière, son tir était aussi redevenu précis, rapide, limpide. La séance effectuée par l’équipe de France dans un stand couvert et chauffé à Ruhpolding ces jours-ci n’est sûrement pas étrangère aux belles performances de la jeune femme. Surtout, Bailly s’est donnée à fond sur cette course individuelle, elle qui jusque-là se cachait un peu, laissant seulement éclater tout son potentiel sur les relais, si chers à son cœur. « J’étais OK sur le principe que “Sansan” voulait rester un peu en retrait, ne pas trop se mettre de pressi on avant les J eux, expl ique aujourd’hui Pascal Etienne, son entraîneur. Mais je pensais aussi qu’il fallait qu’elle marque son territoire, qu’elle montre qu’elle existe au milieu de ces “requins”. » En se livrant hier à cent pour cent, Bailly a repris naturellement sa place chez les cadors. Pourtant, vêtue du dossard 4, la cham- SANDRINE BAILLY estime que ce succès tombe à pic en vue des Jeux. « Une de mes plus belles victoires » « QUE REPRÉSENTE cette première victoire de la saison ? – Je savais que j’avais les capacités de gagner, mais c’est bien de confirmer car jusque-là j’avais beaucoup tourné autour des podiums. C’est bon pour la confiance. – Et de gagner à Ruhpolding, l’un des temples du biathlon ? – C’est classe ! C’est une des plus belles victoires de ma carrière. Je n’étais jamais montée sur un podium ici. Quand on a gagné la semaine dernière en relais à Oberhof, c’était déjà magique. Ruhpolding, c’est la même chose, un endroit mythique du biathlon. Des supporters français étaient là et ça fait plaisir de gagner devant eux. Et puis je suis très contente pour toute l’équipe. C’est bon pour le moral général. – Comment avez-vous abordé cette course puis- qu’en partant devant, vous n’aviez aucun point de repère sur la concurrence ? – J’avais tout prévu à l’avance. Je suis partie vite et je savais quoi faire au tir. Après ma faute au tir debout, je pensais pourtant que ce serait dur de jouer la gagne. Mais j’ai tout donné dans la dernière bosse qui est assez longue. Et puis, lors de la descente qui mène à l’arrivée, j’ai pris le virage à l’extérieur avec pas mal de vitesse. Les descentes font partie de la course et c’est important de bien savoir les négocier car on peut y gagner facilement des secondes. – En vue des Jeux, était-ce important de marquer votre territoire ? – Oui, je suis dans les clous par rapport à mon programme car même si je ne veux pas tout péter, c’était bien de gagner. Tout se passe pile-poil comme il faut ! (Rires.) Je suis dans le bon sens. En réussissant à mettre bout à bout un bon ski et un bon tir, je sais que je peux être devant. » – A. La. JEUX OLYMPIQUES GOLF SONY OPEN (Hawaï, Waialae Country Club d’Honolulu, circuit américain hommes, 5 100 000 $, 12-15 janvier). – Premier tour (par 70) : 1. Sabbatini (AFS), 65 ; 2. Choi (CDS), Gove, Toms et Warren, 66 ; 6. C. Campbell, Driscol, Furyk, Lonard, Sluman, Taylor et Watson, 67 ;… 49. Levet et V. Singh (FIJ), 71 ; 134. Hamilton, 77 ; 142. Wie, 79 ; etc. À 1 200 m de l’arrivée, l’Allemande Wilhelm, elle aussi auteur d’une faute en tir, comptait en effet 7 secondes d’avance sur la Française. Sur ses neiges, la leader de la Coupe du monde semblait s’envoler vers son troisième succès hivernal. Or au final, c’est miss Bailly qui empocha bel et bien la mise pour 1’’4. Son choix de privilégier les deux dernières bosses avant l’arrivée et non la partie de glisse précédente, comme le fit Wilhelm, sembla décisive. « En plus, Kati Wilhelm a fait un petit chasse-neige avant l’arrivée alors que Sandrine a réalisé un pas tournant sur un virage, compare le coach. C’est un détail, mais je crois que ça s’est joué là. Aujourd’hui (hier), Sandrine a pris ses responsabilités, cela va commencer à faire peur aux autres. Elle va maintenant monter en puissance jusqu’aux Jeux où elle a le potentiel pour remporter quelques médailles. » Seules récompenses qui manquent au riche palmarès de la demoiselle. RUHPOLDING. – Sandrine Bailly souhaitait un « petit plus » avant les Jeux de Turin. C’est chose faite depuis hier avec cette quatorzième victoire en Allemagne. (Photo Uwe Lein/AP) ANNE LADOUCE SKELETON KARATÉ OPEN INTERNATIONAL DE PARIS COUPE DU MONDE La bonne glisse de Cavoret Troisième à Königssee, Philippe Cavoret décroche, à un mois des Jeux Olympiques, le troisième podium de sa carrière. QUEL JOLI CADEAU d’anniversaire ! Jeudi soir, au lendemain de ses trentehuit ans, le Français Philippe Cavoret s’est glissé sur la troisième marche du podium de Königssee (Allemagne), juste derrière l’Allemand Haupt et le Britannique Bromley. Une vraie performance rendue possible par la spécificité de la piste allemande, avec une zone de poussée très courte (le point faible de Cavoret) et des difficultés techniques qui permirent au Français d’exprimer toute sa finesse de pilotage. Vainqueur il y a trois ans sur la piste d’Altenberg, Cavoret, également deuxième à La Plagne en décembre 2000, enregistre là son meilleur résultat depuis sa septième place aux Championnats du monde 2005. À un mois des Jeux Olympiques, auxquels il participera pour la deuxième fois (il se classa 17e en 2002 à Salt Lake City), cette performance n’est forcément pas sans conséquence sur ses objectifs. « Après un début de saison difficile, avec des problèmes de dos qui m’ont pompé beaucoup d’énergie, ce résultat me redonne de l’espoir pour Turin, se réjouit le sociétaire du club de La Plagne. Mais il faut rester les pieds sur terre. La médaille reste du domaine du rêve. Un top 6 me satisferait déjà. Surtout quand on voit nos moyens par rapport aux autres nations. C’est le jour et la nuit. Encore heureux que, désormais, notre circuit soit rattaché à celui du “bob”. Cela nous permet de profiter d’un kiné et de la vidéo. Sinon, heureusement que nous sommes débrouillards. » Après avoir acheté ses skeletons aux autres nations, Cavoret dévale désormais les pistes sur un modèle unique dont il a assuré lui-même la conception, confiant la fabrication des pièces à des amis. Aidé notamment par sa ville d’Aix-les-Bains, Cavoret écume les pistes depuis 1993. Par passion, par « amour de la glisse et de (mon) sport ». Car vivre du skeleton relève aujourd’hui de l’utopie. « C’est même plutôt moi qui fait vivre le skeleton, précise Cavoret. Ça me coûte plus d’argent que ça ne m’en rapporte. Même si ce n’est pas définitif, il est probable que j’arrête RÉSULTATS - A.S.O. Amaury Sport Organisation - Droits photo : DPPI PATINAGE ARTISTIQUE LES CHAMPIONNATS D’EUROPE EN PRÉCHAUFFAGE. – À quelques jours du début des Championnats d’Europe, mardi à Lyon, les premiers entraînements commencent dès ce matin à partir de 6 h 30, sur la patinoire installée à Gerland où aura lieu la compétition ainsi que sur la patinoire Charlemagne. Ces entraînements sont ouverts au public mais l’entrée est payante. Peu de patineurs de renom sont déjà sur place. Le champion du monde suisse, Stéphane Lambiel, et Brian Joubert, par exemple, ont prévu d’arriver mardi. Le tenant du titre, Evgueni Plushenko, devait lui arriver demain. Mais l’agent du patineur russe affirmait hier que Plushenko s’interrogeait désormais quant à sa participation. Le triple champion du monde serait malade et cloué au lit depuis son retour à SaintPétersbourg, en début de semaine, après avoir participé dimanche à un gala à Sesto San Giovanni, en Italie. Info ou intox ? Demain, de 13 h 30 à 20 heures, les spectateurs présents à Gerland pourront assister à une grande première dans le patinage artistique : ils disposeront en effet d’un baladeur leur permettant d’écouter en direct des éclairages et des commentaires. L’expérience devrait être renouvelée vendredi en compétition, lors du libre danse. Si le gala du dimanche 22 janvier est d’ores et déjà complet, il reste en revanche des places tous les autres jours. Renseignements et réservations sur place, à Gerland, ou sur www.europatinage.com. ESCRIME SUR Revivez chaque jour les meilleurs moments de la course en vidéo** DIFFUSEUR MOBILE OFFICIEL Portail Vodafone Live! > Sport * Service gratuit, hors coût de connexion wap, hors coût de téléchargement des vidéos et hors coût de téléchargement du jeu. ** Services 3G disponibles sous couverture 3G avec forfaits ou offres SFR et mobiles compatibles 3G. PASCAL GRÉGOIRE-BOUTREAU KÖNIGSSEE. – À trente-huit ans, la troisième place obtenue jeudi par Philippe Cavoret lui permet d’envisager avec optimisme les Jeux Olympiques. (Photo Eckehard Schulz/AP) COUPE DU MONDE (Königssee [ALL], 12 janvier). – HOMMES. 1. Haupt (ALL), 1’38’’10 (49’’06 + 49’’04) ; 2. Bromley (GBR), 1’38’’47 (49’’42 + 49’’05) ; 3. Cavoret, 1’38’’48 (49’’28 + 49’’20) ; 4. Stähli (SUI), 1’38’’63 (49’’17 + 49’’46) ; 5. Kleber (ALL), 1’38’’63 (49’’31 + 49’’32) ; 6. Pain (CAN), 1’38’’77 ; 7. Brugger (AUT), 1’38’’99 ; 8. Sandford (NZL), 1’39’’04 ; … 11. Gibson (CAN), 1’39’’43 ; 15. Soule (USA), 1’39’’87 ; 24. Saint-Géniès, 50’’44. Coupe du monde 2006 (après cinq épreuves) : 1. Pain (CAN), 370 pts ; 2. Lund (USA), 340 ; 3. Stähli (SUI), 335 ; 4. Bromley (GBR), 294 ; 5. Bernotas (USA), 278 ; … 11. Cavoret, 188 ; 30. Saint-Géniès, 39. Prochaine épreuve : Saint-Moritz (Suisse), le 20 janvier (également Championnats d’Europe). Suivez gratuitement toutes les étapes du Dakar sur votre mobile SFR (et téléchargez le jeu officiel)* après les Jeux. J’aimerais maintenant que la fédération soutienne la relève, en particulier Grégory (Saint-Géniès). Je pourrais partir avec lui pour lui apporter mon expérience. Il a les capacités physiques pour réussir mais il faut s’occuper de lui. Sinon, j’ai bien peu que la discipline soit menacée. Ça nous ferait mal au cœur de voir notre sport mourir. » REPRISE PRUDENTE POUR FLESSEL. – Laura Flessel a repris hier le chemin du gymnase Éric-Srecki, à Levallois, pour sa première leçon de l’année, sous la houlette de Hervé Faget. Se ressentant toujours d’une douleur vieille de plus d’un mois, l’épéiste a passé mercredi un examen IRM qui a révélé que cette douleur était consécutive à la cicatrisation d’une déchirure de l’aponévrose sur le quadriceps droit. Flessel conjugue soins et entraînement et elle sera d’attaque pour la première compétition de la saison, les 20 et 21 janvier à Budapest. RUGBY À XIII ÉLITE (9e journée). – HIER : Carcassonne-Lézignan, 24-8. AUJOURD’HUI : Pia - LyonVilleurbanne, UTC - Villefranche-de-Rouergue - Cahors. DIMANCHE : Saint-Gaudens - Carpentras, Limoux - Villeneuve-sur-Lot. LUNDI : Toulouse-Marseille. Classement : 1. Limoux, 22 pts ; 2. Pia, 22 ; 3. Toulouse, 20 ; 4. Carcassonne, 20 (9 m.) ; 5. UTC, 19 ; 6. Villeneuve-sur-Lot, 18 ; 7. Saint-Gaudens, 16 ; 8. Lyon-Villeurbanne, 15 ; 9. Villefranche-de-Rouergue - Cahors, 12 ; 10. Lézignan, 12 (9 m.) ; 11. Marseille, 9 ; 12. Carpentras, 7. PAGE 18 PATINAGE DE VITESSE CHAMPIONNATS D’EUROPE COMBINÉS : NÉERLANDAIS ET ALLEMANDES FAVORIS. – Néerlandais et Allemandes seront une nouvelle fois les grands favoris des Championnats d’Europe combinés (classement général sur quatre distances : 500 m, 1 500 m, 5 000 m et 10 000 m hommes ; 500 m, 1 500 m, 3 000 m et 5 000 m femmes), qui débutent aujourd’hui à Hamar (Norvège). En l’absence d’Anni Friesinger, en convalescence après sa coupure au pied, Daniela Anschütz et Claudia Pechstein devraient dominer les débats féminins, tandis que les Néerlandais Jochem Uytdehaage, Sven Kramer et Carl Verheijen devraient se disputer le podium masculin en l’absence du meilleur Russe, Dmitri Dorofeyev. À noter la présence d’un patineur français, Pascal Briand, surtout à l’aise sur les longues distances. HOCKEY SUR GLACE LIGUE MAGNUS (20 e journée). – AUJOURD’HUI : Dijon - Mont-Blanc ; Rouen-Briançon ; Caen-Épinal (20 heures) ; Anglet-Angers ; Villard-Gap ; ChamonixAmiens ; Morzine-Avoriaz - Grenoble (20 h 30). Classement : 1. Rouen (18 m.), 35 points ; 2. Amiens (18 m.), 26 ; 3. Briançon, 26 ; 4. Grenoble (18 m.), 24 ; 5. Dijon, 23 ; 6. Angers (18 m.), 22 ; 7. Villard, 22 : 8. Morzine (16 m.), 20 ; 9. Anglet, 18 ; 10. Épinal, 17 ; 11. Mont-Blanc, 14 ; 12. Caen, 11 ; 13. Chamonix (16 m.), 9 ; 14. Gap (16 m.), 6. L’équipe battue en prolongation marque 1 point ; les quatre premiers directement qualifiés pour les quarts, les équipes classées de la 5e à la 12e place pour les huitièmes de finale. NHL (12 janvier). – Boston-Los Angeles, 0-6 ; Buffalo-Phoenix, 1-2 (t.a.b.) ; New York Islanders-Calgary, 3-2 ; New York RangersEdmonton, 5-4 (a.p.) ; Floride-Saint Louis, 3-1 ; Ottawa-San José, 0-2 ; Detroit-Philadelphie, 6-3 ; Dallas-Washington, 4-1. Beaudry pour une dernière « C’EST MA DERNIÈRE compétition internationale en France, alors, j’ai envie de bien faire. » Olivier Beaudry tirera sa révérence en fin d’année afin de se consacrer à son nouveau job d’entraîneur national cadets-juniors. Aussi, cet Open international de Paris, aujourd’hui et demain au stade Pierrede-Coubertin, ne sera pas, pour lui, qu’une simple épreuve d’échauffement avant les Championnats de France (en mars, au même endroit), d’Europe (début mai, en Norvège) et du monde (en octobre, en Finlande). D’autant que le Français peut encore remporter la Golden League, dont l’Open de Paris est la quatrième et dernière manche. « Mais je me bats face à un adversaire que je ne peux pas “taper” (l’Italien Ortu, en – 60 kg, alors que Beaudry combat en – 75 kg). Il va falloir que Davy Dona (meilleur Tricolore chez les légers) fasse son taf ! Cette Golden League n’a pas de succès, c’est dommage. La France se retirera d’ailleurs dès la prochaine édition. » Manque d’homogénéité dans les organisations, règlement peu lisible : et voilà une belle initiative en perdition ! En attendant de s’« éclater », comme il dit, en entraînant les jeunes pousses – il pourrait d’ailleurs en affronter aujourd’hui, comme le récent champion du monde junior Christophe Araminthe –, Olivier Beaudry cherchera surtout à se faire plaisir en cette année 2006. « Pour nous, Français, c’est plus difficile de gagner qu’avant, il y a désormais une très grosse concurrence mais c’est aussi ça qui est motivant, juge-t-il. Ça tire tout le monde vers le haut. À Munich, aux Mondiaux 2000, on était revenus avec seize médailles sur dix-sept possibles, ce n’était pas très crédible ! » – F. P. PROGRAMME OPEN INTERNATIONAL DE PARIS. – Au stade Pierre-de-Coubertin. AUJOURD’HUI : kata HOMMES et FEMMES ; combats – 60 kg, – 70 kg, – 75 kg et Open H, – 53 kg et + 60 kg F. DEMAIN : combats – 65 kg, – 80 kg et + 80 kg H, – 60 kg et Open F. SAUT À SKIS CHAMPIONNAT DU MONDE DE VOL À SKIS : LJOEKELSOEY VIRE EN TÊTE. – Tenant du titre et déjà vainqueur des qualifications jeudi, le Norvégien Roar Ljoekelsoey s’est placé en tête à mi-parcours du Championnat du monde de vol à skis, hier à Tauplitz - Bad-Mitterndorf, en Autriche. Troisième après le premier saut (202,5 m), il a été le seul lors du deuxième vol à dépasser la barre des deux cents mètres (207,5) et, du coup, il devance très largement (de 22,8 points) l’Autrichien Thomas Morgenstern. De quoi voir venir avant les deux derniers sauts, aujourd’hui. Le classement est beaucoup plus serré pour la deuxième place car ils sont ensuite six athlètes en un peu plus de sept points. On note le retour au premier plan des Autrichiens – trois dans les cinq premiers – et la baisse de forme du leader de la Coupe du monde, le Tchèque Jakub Janda, seulement onzième. Son co-vainqueur de la dernière tournée des Quatre Tremplins, le Finlandais Janne Ahonen, est quatrième après un joli deuxième saut (197 m). Du côté des Français, seul David Lazzaroni (29e) poursuit l’aventure, Emmanuel Chedal s’étant classé quarantième et dernier du premier saut. CHAMPIONNATS DU MONDE DE VOL À SKIS (Tauplitz - Bad-Mitterndorf [AUT], 13-14 janvier). – HS 200. Classement après deux sauts : 1. Ljoekelsoey (NOR), 401,0 pts (202,5 m + 207,5 m) ; 2. Morgenstern (AUT), 378,2 (195,5 + 195,5) ; 3. Koch (AUT), 377,4 (203 + 189) ; 4. Ahonen (FIN), 376,9 (192,5 + 197) ; 5. Widhölzl (AUT), 373,5 (205 + 182,5) ; 6. Küttel (SUI), 372,0 (192,5 + 192,5) ; 7. Kranjec (SLV), 371,1 (193 + 195) ; 8. Romoeren (NOR), 364,8 (189 + 192,5) ; 9. Neumayer (ALL), 359,0 (187,5 + 192,5) ; 10. Vassiliev (RUS), 357,6 (188 + 190) ; 11. Janda (RTC), 357,2 (192,5 + 183,5) ; … 29. Lazzaroni, 292,6 (165,5 + 162,5). Éliminé après le premier saut : 40. Chedal, 74,4 (112). AUJOURD’HUI : troisième et quatrième saut. BADMINTON OPEN D’ALLEMAGNE : PI BATTUE EN QUART. – La Française Hongyan Pi (numéro 4 mondiale) serait-elle en train de se découvrir une nouvelle bête noire ? Comme la semaine dernière en demi-finale de l’Open de Suisse, la Française s’est fait sévèrement battre par la Chinoise Zhu Lin, dont le classement (numéro 37) ne reflète en rien sa réelle valeur. Hier, la dernière rescapée tricolore de l’Open trois étoiles d’Allemagne, qui se dispute à Mülheim an der Ruhr, s’est inclinée en deux petits sets (11-5, 11-0) au stade des quarts de finale. « Je n’ai pas réussi à trouver la bonne tactique, regrette Pi. J’ai essayé de jouer trop vite par rapport à mon déplacement. Mes trajectoires étaient également trop plates. Je n’ai pas trouvé la solution tactiquement, étant toujours en retard. » Le prochain rendez-vous de Pi est fixé la semaine prochaine à l’Open quatre étoiles d’Angleterre. SQUASH OPEN DU CANADA : GAULTIER EN DEMI-FINALE. – Sorti des qualifications, Jean-Michel Arcucci a terminé en quart de finale son beau parcours lors de l’Open du Canada, qui se dispute à Toronto. Vingt-neuf minutes ont suffi à Grégory Gaultier, le numéro 2 français, pour s’imposer et se qualifier pour les demi-finales. À ce stade, Gaultier retrouvait la nuit dernière le Canadien Jonathon Power, numéro 1 mondial. L’autre demi-finale était marquée par un duel égyptien entre le champion du monde et numéro 2 mondial, Amr Shabana, et son compatriote, Karim Darwish. Quarts de finale : Gaultier (no 12 mondial)-Arcucci (no 51), 3-0 (11-0, 11-4, 11-0). LUGE LA COUPE DU MONDE À IGLS. – Septième étape de la Coupe du monde ce week-end à Igls, en Autriche, non loin d’Innsbruck. Au programme : la monoplace hommes aujourd’hui, la monoplace femmes et la biplace hommes demain. Le seul Français engagé, Thomas Girod, ne s’est pas qualifié après avoir terminé 18e des qualifications et 4e de la Coupe des nations. SAMEDI 14 JANVIER 2006 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge VOLVO OCEAN RACE. – 2e étape (Le Cap [AFS] - Melbourne [AUS], 6 100 milles, départ le 2 janvier). Positions hier, à 17 heures : 1. ABN-AMRO-ONE (HOL, Sanderson [NZL]), à 2 047 milles de l’arrivée ; 2. ABN-AMRO-TWO (HOL, Josse), à 165 milles du leader ; 3. Movistar (ESP, Bekking [HOL]), à 246 milles ; 4. Pirates-of-the-Caribbean (USA, Cayard), à 359 milles ; 5. ING-Real-Estate-Brunel (AUS, Wharington), à 1 212 milles. Escale technique (Port Elizabeth, AFS) : Brasil-1 (BRE, Grael). Abandon : Ericsson (SUE, McDonald [GBR]). PROGRAMME AUJOURD’HUI : à Ruhpolding (ALL), sprint HOMMES, à 14 h 15. Franç ai s e nga gés : Poirée (dossard 4), Aubert (9),Defrasne(24), Grebot (30), Fourcade (84), Cannard (97), Robert (110). Coupe du monde 2006 (après neuf épreuves) : 1. Wolf (ALL), 288 pts ; 2. Fischer (ALL), 271 ; 3. Poirée, 258 ; … 10. Defrasne, 163 ; 33. Robert, 53 ; 39. Fourcade, 38 ; 51. Aubert, 20 ; 61. Grebot, 10 ; 70. Cannard, 5. Bleu Rouge BATEAUX Un petit pas qui change tout Jaune Bleu Jaune JO TURIN 2006 : LA QUESTION DU DOPAGE TOUJOURS PAS REGLÉE. – L’épineux problème des contrôles antidopage pendant les JO de Turin n’a pas été résolu hier. Ni pendant le Conseil des ministres, ni pendant une réunion au sommet au ministère de la Santé. Silvio Berlusconi a prôné le dialogue, demandant aux parties opposés (le Comité olympique national italien contre le ministre de la Santé, Francesco Storace) de se mettre autour d’une table. Un petit avantage semble tout de même avoir été pris par le CONI, qui souhaite que les contrôles antidopage soient diligentés durant les JO par l’AMA (Agence mondiale antidopage) et le Comité d’organisation des Jeux. Et non par le ministère de la Santé, ce que veut ardemment Storace. Ce dernier n’était pas content hier soir. Il ne souhaite toujours pas céder du terrain face aux instances sportives. – Y. Ri. pionne du monde de poursuite (2003) a toujours sprinté en aveugle, sans aucun point de comparaison sur ses principales adversaires, l’Allemande Wilhelm, la Suédoise Olofsson ou la délégation russe. « La course s’est faite derrière elle, mais Sandrine a été présente mentalement, se félicite le coach. Et même si elle loupe sa première balle au tir couché, ses quatre suivantes étaient en plein centre. » La preuve qu’en un instant, la gaillarde s’est remobilisée, n’a rien perdu de sa lucidité. C’est même sa fraîcheur mentale qui a fait la différence au bout du compte. Noir Noir TURIN 2006 : DESCENTE DE LA POLICE FINANCIÈRE AU TOROC. – Hier, la police financière italienne a mené des perquisitions au siège du TOROC (Comité d’organisation des JO 2006), à Turin, ainsi que dans des bureaux du comité à Rome, Milan, Brescia, Imola. Dans cette opération, diligentée par le parquet de Turin, des documents contractuels de l’année 2004 ont été saisis. Les magistrats ont des doutes sur la gestion de certains secteurs du comité d’organisation. Au moins huit responsables importants du TOROC ont été entendus dans la journée au Palais de justice de Turin. « Nous sommes absolument tranquilles, a confié Valentino Castellani, le président du TOROC. Il n’y a rien eu de neuf. Il y a eu du matériel pris par la police financière et cela entre dans le cadre d’une enquête déjà en cours. Je sais que cela peut faire beaucoup de bruit à un mois des JO. Mais nous ne sommes pas préoccupés. » – Y. Ri. RÉSULTATS COUPE DU MONDE (Ruhpolding (ALL), 13-15 janvier). – FEMMES. Sprint (7,5 km) : 1. Bailly, 24’57’’6 (1 tour de pénalité) ; 2. Wilhelm (ALL), à 1’’4 (1) ; 3. Ishmouratova (RUS), à 23’’6 (0) ; 4. Poirée (NOR), à 30’’ (1) ; 5. Akhatova à 32’’3 (1) ; 6. Glagow (ALL), à 43’’1 (1) ; 7. Zaitseva (RUS), à 58’’ (1) ; 8. Olofsson (SUE), à 59’’5 (2) ; 9. Hou Yuxia (CHN), à 1’1’’6 (3) ; 10. Guseva (RUS), à 1’5’’1 (1) ; … 12. Baverel, à 1’12’’2, (0) ; 36. Jacquin, à 2’ (0) ; 40. Bécaert, à 2’11’’7 (2) ; 44. Peretto, à 2’17’’7 (0) ; 45. Gros, à 2’18’’2 (2). Coupe du monde 2006 (après dix épreuves) : 1. Wilhelm (ALL), 387 pts ; 2. Olofsson (SUE), 338 ; 3. Ishmouratova (RUS), 328 ; 4. Disl (ALL), 305 ; 5. Zaitseva (RUS), 245 ; … 8. Bailly, 213 ; 22. Baverel, 101 ; 30. Bécaert, 73 ; 32. Gros, 67. 19 Bleu Rouge Noir Jaune AUTO-MOTO DAKAR Alphand se rassure Vainqueur, hier, de la spéciale, le pilote Mitsubishi a encore creusé l’écart sur De Villiers. La victoire à Dakar se profile. TAMBACOUNDA – (SEN) de notre envoyé spécial TEE-SHIRT ROUGE et short noir, le staff de Mitsubishi était là au grand complet, hier, sur le tarmac de l’aéroport de Tambacounda, pour accueillir Luc Alphand et son copilote Gilles Picard. Dans les regards, dans les poignées de mains, on percevait, à deux jours de la fin du Dakar 2006, le soulagement de toute une équipe qui a eu le ventre noué jusqu’à l’arrivée de cette spéciale délicate et accidentée longue de 348 kilomètres menant les concurrents au Sénégal. Peur de la casse mécanique, d’une souche ou d’un arbre mal placés, tous craignaient également une attaque des Volkswagen et en particulier du CARNET DE PISTE Sur le fil TAMBACOUNDA – de notre envoyé spécial SKI NORDIQUE TAMBACOUNDA. – Au volant de son Mitsubishi, Luc Alphand a su déjouer tous les pièges de la piste, ici un passage de gué, pour foncer vers un nouveau succès d’étape, hier. (Photo Jérôme Prévost) FINALEMENT, Emmanuel Jonnier s’est habitué à être là, membre à part entière de l’équipe de France, avec tenue officielle et matériel de pointe, aux côtés de Vincent Vittoz, son désormais célèbre coéquipier. Il s’est même habitué à être bon et, cette saison, il est s’est classé à deux reprises dans les dix premiers d’un 15 km libre, 6e à Kuusamo et 5e à Nove Mesto, le 31 décembre. « Longtemps, j’ai été persuadé que mon maximum, ce serait d’effectuer une ou deux années au Bataillon de Joinville. Dans ma tête, l’idée de faire un jour partie de l’équipe de France n’existait pas ; ça ne m’avait même pas effleuré l’esprit. » Il faisait du ski de fond comme tous les jeunes Jurassiens, « parce que c’est une tradition encore très ancrée chez nous. Je faisais des courses à l’école, en club, j’ai même été assez bon pour faire partie de l’équipe du Jura mais je n’ai rien gagné avant mes débuts chez les seniors. Ce n’est pas la compétition qui me tenait mais plutôt un esprit, la fierté de pouvoir, moi aussi, faire partie de ce Team Jurassien car c’était le summum régional. Il y avait Hervé Balland, la référence de l’époque, et les Grandclément, une famille qui gagnait tous les week-ends ». Au niveau mondial, c’est la débâcle et, après les Jeux de Nagano, en 1998, tout le fond français est à reconstruire. Balland a arrêté, fâché avec le système, et Vittoz, jeune espoir, est très esseulé. « J’ai été contacté, avec Alex 30 ans, né le 31 mai 1975 à Dijon. Club : EMHM Saint-Claude. Entraîneur : Roberto Gal. Skis Madshus ; fixations et bâtons Salomon. JO : 8e (relais, 2002) ; 10e (30 km libre, 2002). CM : 20e (15 km libre, 2005) ; 26e (30 km libre, 2003) ; 29e (poursuite, 2003), 25e (30 km libre, 2001), 27e (sprint, 2001). Coupe du monde : pas de victoire individuelle. 1 victoire en relais (La Clusaz, 2004), 4 podiums en relais. Classement général : 59e (2003), 56e (2004 et 2005). Rousselet et Ludovic Vandel, deux autres Jurassiens, pour devenir partenaire d’entraînement en équipe de France. On bénéficiait de la structure mais on devait payer les frais, transport, nourriture, hébergement. C’était l’occasion rêvée. » Il débarque au premier stage, à l’été 1998, comme venu d’un autre monde : « J’étais complètement hors circuit, je n’avais jamais entendu le nom des personnes qui nous entraînaient, je ne JONAH STREET RECLASSÉ DEUXIÈME EN MOTO. – Pour s’être arrêté auprès du pilote KTM, Jean De Azevedo, tombé après quelques centaines de mètres seulement, hier, dans la spéciale, Jonah Street a été crédité de 4’46’’ par la direction de course, pour le récompenser de son assistance. Grâce à cette mesure, l’Américain pointe à 1’42’’ de Sala, le vainqueur de la 13e étape, et décroche donc la deuxième place du jour. AVEC DU FIL DE FER. – Si proche de l’arrivée, le Marseillais Luc Pagnon le plus populaire de la bande des amateurs à moto ne veut pas abandonner : « J’ai cassé une suspension, le l’ai réparée avec un bout de fil de fer. Ce bricolage a tenu durant 600 km en roulant à 20 km/h. Une affaire de volonté. » – M. F. E. HOMMAGE À FABRIZIO MÉONI. – Ce matin, à Thies, au km 181 de la liaison emmenant les concurrents vers la capitale sénégalaise, la famille du Dakar rendra hommage à Fabrizio Méoni, en présence de son épouse Elena et des représentants de sa fondation. Prochainement, sur ce site sera construit une école d’agriculture et d’artisanat portant son nom. – M. F. E. Crise en MotoGP LA CRÉATION en 2002 de la classe MotoGP et l’avènement du quatre temps avaient fait naître beaucoup d’espoirs. À l’époque, le monde des Grands Prix affichait clairement ses ambitions : faire de la catégorie phare la F 1 sur deux roues. Quatre saisons plus tard, le constat est alarmant, la MotoGP est en pleine crise. La disparition récente du team Pons en est la plus parfaite illustration. Cette équipe fut l’un des teams de pointe en MotoGP, faisant rouler quelques-uns des plus grands noms (Biaggi, Barros, Checa, Criville, Puig, Capirossi), avant d’être contrainte de mettre la clé sous la porte après avoir perdu le soutien de Honda et de son partenaire principal, Camel, parti supporter Yamaha et Rossi. En 2005, deux des plus gros investisseurs du MotoGP s’estimant trahis ont jeté l’éponge : Gauloises, qui est aujourd’hui en procès avec Yamaha pour non respect du contrat, et Movistar, qui a décidé de se retirer après la « trahison » du duo PuigPedrosa passé chez Repsol cette année. Chez les pilotes, aussi, des têtes sont tombées (Biaggi, Barros, Checa, Xaus). « L’arrêt de Sito Pons est un vrai coup de semonce pour l’avenir du MotoGP. Sa disparition est significative de la crise que traverse la catégorie », explique Hervé Poncharal, le patron de Tech 3. Depuis la création de la MotoGP, les coûts se sont envolés. Aujourd’hui, le budget d’un team se situe entre 15 et 20 millions d’euros, et encore à condition de ne pas posséder dans ses rangs Rossi, qui à lui seul « coûte » près de 30 millions d’euros. « Nous vivons au-dessus de nos moyens ! affirme Poncharal. BIAGGI EN SUPERBIKE. – Indésirable sur les GP, Max Biaggi n’est pas resté longtemps sans guidon. Le Romain débutera cette saison en Superbike dans l’écurie officielle Suzuki avec Troy Corser comme équipier. CHECA AVEC TECH 3 ? – Sans guidon en MotoGP après le forfait du team Pons, Carlos Checa fait le forcing pour récupérer la quatrième Yamaha encore disponible, celle du team Tech 3. Le Catalan est soutenu par Carmelo Ezpeleta, le grand argentier des GP, inquiet de voir le plateau se réduire. Si nous voulons attirer de nouveaux investisseurs, la seule solution est de réduire les coûts. » En 2007, chaque constructeur s’engagera à fournir quatre motos (deux pour le team d’usine et deux pour une équipe satellite). Mais le passage à la nouvelle cylindrée (800 cm3 au lieu de 990 actuellement) risque aussi de relancer l’inflation. « Cela nécessite un énorme investissement que les usines répercuteront sur leurs futurs clients », constate Poncharal. L’année 2007 devrait aussi être celle de l’aprèsRossi. On saura alors vraiment si les acteurs de la classe MotoGP seront en mesure de pallier le départ de la star italienne. PIERRE-HENRI POTHERAT SKI DE FOND – 30 KM LIBRE HOMMES Emmanuel Jonnier (Schles-Ford-Raid, ESP-FRA), à 16 h 12'50'' ; 16. Cox-Pitchford (BMW, AFS), à 19 h 06'45'' ; 17. Ratet-Cattarelli (Toyota, FRA), à 19 h 15'46'' ; 18. Tollefsen-Evans (Bowler, NORGBR), à 19 h 27'39'' ; 19. Ten Harkel-Vaanholt (Land Rover, HOL), à 19 h 56'18'' ; 20. Monterde-Siviero (BMW, ESP-ITA), à 20 h 37'24''... En italique, les équipages de catégorie T1. MOTOS : 1. Sala (KTM, ITA), 5 h 03'49'' ; 2. Street (KTM, USA), à 1'42'' ; 3. Despres (KTM, FRA), à 3'12'' ; 4. Duclos (KTM, FRA), à 3'32'' ; 5. Coma (KTM, ESP), à 4'35'' ; 6. Viladoms (KTM, ESP), à 8'05'' ; 7. Frétigné (YAMAHA, FRA), à 8'07'' ; 8. Blais (KTM, USA), à 9'59'' ; 9. Rodrigues (YAMAHA, POR), à 11'15'' ; 10. Goncalves (HONDA, POR), à 12'40'' ; 11. Gau (KTM, FRA), à 16'09'' ; 12. Agra Carrera (YAMAHA, ESP), à 16'17'' ; 13. Marchini (YAMAHA, FRA), à 17'04'' ; 14. Casteu (KTM, FRA), à 20'05'' ; 15. Ullevalseter (KTM, NOR), à 23'14'' ; 16. De Gavardo (KTM, CHL), à 27'56'' ; 17. Algay (YAMAHA, FRA), à 28'59'' ; 18. Faria (KTM, POR), à 32'03'' ; 19. Verhoeven (YAMAHA, HOL), à 34'17'' ; 20. Bethys (HONDA, FRA), à 38'49''... Classement général : 1. Coma (KTM, ESP), 52 h 09'45'' ; 2. Despres (KTM, FRA), à 31'16'' ; 3. Sala (KTM, ITA), à 1 h 40'40'' ; 4. Blais (KTM, USA), à 2 h 12'14'' ; 5. De Gavardo (KTM, CHL), à 2 h 50'16'' ; 6. Ullevalseter (KTM, NOR), à 3 h 23'28'' ; 7. Duclos (KTM, FRA), à 3 h 57'32'' ; 8. Casteu (KTM, FRA), à 5 h 45'36'' ; 9. Rodrigues (YAMAHA, POR), à 6 h 19'08'' ; 10. Gau (KTM, FRA), à 7 h 17'60''... En italique, les concurrents de la catégorie production. CAMIONS : 1. Stacey-Gotlib-Der Kinderen (Man, HOL-BEL-HOL), 6 h 02'58'' ; 2. Kabirov-Belyaev-Mokeev (Kamaz, RUS), à 13'14''... Classement général : 1. Chagin-YakubovSavostin (Kamaz, RUS), 67 h 54'13'' ; 2. Stacey-Gotlib-Der Kinderen (Man, HOL-BEL-HOL), à 2 h 30'32'' ; 3. Kabirov-Belyaev-Mokeev (Kamaz, RUS), à 3 h 18'12''... MOTO LES COMPÉTITIONS m’étais d’ailleurs jamais vraiment entraîné ! » Les premières séances sont mémorables. Roberto Gal, le nouveau coach italien, les fait grimper des cols en ski-roues à la seule force des bras. « On était tétanisé de douleur. Parfois, je remercie encore le ciel d’avoir eu un système antirecul sinon je ne serais pas arrivé en haut. » Sept ans plus tard, il effectue ces mêmes séances avec une « relative facilité ». « Cette histoire m’est arrivé au bon moment. Je me suis découvert. » « Il n’acceptait pas, inconsciemment, de pouvoir être devant » Dès l’hiver 1999, il participe à sa première Coupe du monde (72e à Seefeld, sur 10 km) et est sélectionné pour le relais des Championnats du monde, à Ramsau. « Tout allait très vite, je n’y croyais pas, j’avais clairement l’impression que ceux qui se classaient 30e en Coupe du monde étaient des mutants. » Avec Rousselet, qui participe aussi aujourd’hui au 30 km à Val di Fiemme, il intègre l’équipe de France en tant que membre à part entière en 2001. « Fini les tenues de Polonais, rigole Alex. On avait enfin le même survêtement que les autres et des skis qui ne dataient plus du Moyen Âge ! » Pourtant, Manu Jonnier ne se débarrasse pas tout de suite du costume de dilettante qui l’a longtemps habillé. « J’ai franchi un premier cap en intégrant l’équipe de France, explique-t-il. Jusque-là, je n’avais jamais vraiment essayé d’être bon. » Puis, il y a deux ou trois ans, il décide d’être plus rigou- r, e i m e Ni pr r, e i n r ni de isir a l p le e t s ju du e r d en r p e in d e l p sable e. t ê t la Les Bleus se testent Le Jurassien est l’un des fondeurs français qui se révèlent derrière le leader Vittoz. de notre envoyée spéciale 13e étape (Labé [GUI]Tambacounda[SEN], 567 km dont 348 de spéciale) AUTOS : 1. Alphand-Picard (Mitsubishi, FRA), 4 h 30'15'' ; 2. Sainz-Schulz (Volkswagen, ESP-ALL), à 50'' ; 3. De Villiers-Thorner (Volkswagen, AFS-SUE), à 1'42'' ; 4. SabyPerin (Volkswagen, FRA), à 10'19'' ; 5. RomaMagne (Mitsubishi, ESP-FRA), à 11'45'' ; 6. Magnaldi-Debron (Schles-Ford-Raid, FRA), à 14'28'' ; 7. Peterhansel-Cottret (Mitsubishi, FRA), à 16'50'' ; 8. Sousa-Lurquin (Nissan, POR-BEL), à 18'55'' ; 9. Vigouroux-Winocq (Chevrolet, FRA), à 28'19'' ; 10. SchlesserBorsotto (Schles-Ford-Raid, FRA), à 29'37'' ; 11. Monterde-Siviero (BMW, ESP-ITA), à 31'58'' ; 12. Miller-Von Zitzewitz (Volkswagen, USA-ALL), à 33'17'' ; 13. Servia-Alcaraz (Schles-Ford-Raid, ESP-FRA), à 34'30'' ; 14. Chicherit-Baumel (BMW, FRA), à 34'55'' ; 15. Cox-Pitchford (BMW, AFS), à 36'60'' ; 16. Gache-Garcin (Buggy, FRA), à 43'33'' ; 17. Guinot-Kroiss (Volkswagen, FRA), à 1 h 11'05'' ; 18. Tollefsen-Evans (Bowler, NORGBR), à 1 h 16'54'' ; 19. Inocenco-Barreiros (Mitsubishi, POR), à 1 h 17'38'' ; 20. IkemachiArakawa (Toyota, JAP), à 1 h 24'22''... Classement général : 1. Alphand-Picard (Mitsubishi, FRA), 50 h 56'07'' ; 2. De VilliersThorner (Volkswagen, AFS-SUE), à 22'13'' ; 3. Roma-Magne (Mitsubishi, ESP-FRA), à 1 h 32'31'' ; 4. Peterhansel-Cottret (Mitsubishi, FRA), à 3 h 07'55'' ; 5. Miller-Von Zitzewitz (Volkswagen, USA-ALL), à 3 h 33'10'' ; 6. Schlesser-Borsotto (Schles-Ford-Raid, FRA), à 4 h 14'30'' ; 7. Sousa-Lurquin (Nissan, PORBEL), à 5 h 24'01'' ; 8. Saby-Perin (Volkswagen, FRA), à 8 h 09'47'' ; 9. MagnaldiDebron (Schles-Ford-Raid, FRA), à 8 h 26'53'' ; 10. Chicherit-Baumel (BMW, FRA), à 8 h 40'05'' ; 11. Sainz-Schulz (Volkswagen, ESP-ALL), à 9 h 47'53'' ; 12. Gache-Garcin (Buggy, FRA), à 13 h 42'36'' ; 13. Guinot-Kroiss (Volkswagen, FRA), à 14 h 53'30'' ; 14. Saukans-Dambis (Osc, LET), à 15 h 18'41'' ; 15. Servia-Alcaraz Jonnier montre son nez VAL DI FIEMME – (ITA) PASCAL SIDOINE CLASSEMENTS VAL DI FIEMME – reux, de s’entraîner à heure fixe, de respecter un cadre précis. « Si j’ai appris quelque chose, au contact de Vincent (Vittoz), c’est bien celle-là. Il m’a montré qu’il fallait s’investir personnellement dans notre discipline. Pas seulement s’entraîner mais aussi réfléchir souvent à tout ce qu’on peut améliorer, essayer des nouvelles choses, prendre des risques, pas attendre que tout nous tombe tout cuit dans le bec. » Peu à peu, Jonnier a intégré l’idée d’être là, de pouvoir avoir de vrais résultats. « Pendant un moment, dit Vittoz, c’est comme s’il n’acceptait pas, inconsciemment, de pouvoir être devant. » Aujourd’hui, il exprime de mieux en mieux ses qualités de skater. « C’est curieux, constate-t-il, j’ai le gabarit d’un classiqueur, fin, menu, mais je me sens dans mon élément en skating. » Tout à l’heure, sur 30 km en mass start, une distance qui lui correspond bien, il se testera en vue des Jeux. « Dans ma tête, je me sens déjà un peu à Turin. Ce que je voudrais, sur cette course, c’est me glisser dans les quinze premiers, pour montrer aux adversaires que je suis là, pour qu’ils ne croient quand même pas que je suis arrivé là par hasard… » DOMINIQUE ISSARTEL de notre envoyée spéciale PERCHÉS dans un hôtel, à 1 800 m d’altitude, au pied des roches majestueuses des Dolomites, les fondeurs français ont déjà un peu la tête ailleurs. « Notre préparation pour les Jeux est entamée, explique Vincent Vittoz. La semaine prochaine, on sera en stage à 2 400 m, au-dessus de Montgenèvre, et on est venus loger ici pour s’habituer progressivement aux hauteurs. » Le 30 km libre, départ en masse, qui les attend aujourd’hui, leur servira surtout de repère, tout comme le 15 km libre au programme des femmes servira d’éta- PROGRAMME AUJOURD’HUI. – Combiné nordique, à 9 heures, ski de fond (10 km mass start) ; à 16 heures, saut HS 134 (1re manche) ; à17 heures (2e manche). Skide fond. FEMMES. À 10 heures, 15 km libre (mass start). HOMMES. À 11 h 15, 30 km libre (mass start). DEMAIN. – Combiné nordique, à 9 h 30, saut HS 134 ; à 15 h 35, ski de fond (7,5 km, sprint). Ski de fond. FEMMES. À 10 h 30, relais 4 × 5 km. HOMMES. À 12 h 15, relais 4 x 10 km. Français engagés. – Combiné nordique : Lamy-Chappuis, Lacroix. Ski de fond. HOMMES : Vittoz, Jonnier, Rousselet, Gaillard, C. Perrillat. FEMMES : Philippot, A. Perrillat, C. Storti, Vina. COUPE DU MONDE 2006. – Combiné nordique (après 9 épreuves) : 1. Manninen (FIN), 664 pts ; 2. Ackermann (ALL), 462 ; 3. Moan (NOR), 446 ; 4. Tande (NOR), 387 ; 5. Gottwald (AUT), 361 ;… 10. Lamy-Chappuis, 228 ; 41. Lacroix, 30 ; 44. Braud, 16 ; 50. Arnould, 7. Ski de fond (après 12 épreuves). HOMMES : 1. Angerer (ALL), 485 pts ; 2. Hetland (NOR), 455 ;3. Vittoz,353 ; 4.Lind (SUE), 331 ; 5.Rotchev (RUS), 299 ; … 29. Jonnier, 99 ;35. Rousselet, 84 ; 48. Perrillat, 57. FEMMES : 1.Björgen (NOR), 585 ; 2. Tchepalova (RUS), 460 ; 3. Kuenzel (ALL), 408 ; 4.Scott (CAN), 360 ;5. Pedersen (NOR), 338 ; … 25. Philippot, 126 ; 33. Perrillat, 86. DÉROGATION POUR FILBRICH. – Les responsables médicaux de la FIS ont accordé au fondeur allemand Jens Filbrich, douzième de la Coupe du monde, une autorisation exceptionnelle de « dépassement » du taux hémoglobine, après son interdiction de départ lors de l’étape de Kuusamo, le 27 novembre. Estimant que son taux était susceptible de varier quand il se trouve en altitude, les médecins, qui ont refusé de délivrer une autorisation pour SAMEDI 14 JANVIER 2006 lonnage à Karine Philippot, qui n’a pas souhaité loger en altitude, visiblement désireuse de savoir réellement où elle en est. Quant aux combinés, ils ne seront que deux à s’élancer du long tremplin de Predazzo sur lequel Jason Lamy-Chappuis a mis un peu de temps à trouver ses marques, à cause de son élan plat. Dixneuvième après le premier saut d’entraînement, il s’est ensuite amélioré pour finir avec la 5e longueur. Lui aussi a déjà entamé sa préparation pour Turin. La semaine dernière, il avait fait l’impasse sur l’épreuve de Schonach, afin de souffler un peu et de retravailler quelques bases. – D. I. toute la saison, ont décidé de prendre en compte le fait que les JO (10-26 février) se dérouleront à 1 800 mètres pour permettre à Filbrich de présenter un taux hors limite. Cependant, il ne devra pas dépasser 17,4 g/100 ml au lieu des 17 g/100 ml normalement en vigueur. Sa dérogation court du 13 janvier au 26 février. En revanche, elle a été refusée à sa compatriote Evi Sachenbacher, septième de la Coupe du monde. – D. I. L A G É N É S T I U C R CI D A U Q EN € 1 3 14 * plète n com io s n pe s en 7 nuit / s r 9 jou *Prix TTC, à partir de, par personne, au départ de Paris, avion et transferts compris, base chambre double, à certaines dates, sous réserve de disponibilité. Conditions du circuit dans la brochure printemps/été 2006 Circuits Nouvelles Frontières. Taxes et redevances susceptibles de modifications sans préavis. 210 AGENCES EN FRANCE € 0 8 2 5 0 0 0 8 2 5 0,15 la minute nouvelles-frontieres.fr PAGE 19 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge RÉSULTATS ESSAIS F 1 (Jerez [ESP], 10-13 janvier). – Alonso (ESP, Renault), 1’18’’512 (65) ; Davidson (GBR, Honda), 1’19’’257 (68) ; Fisichella (ITA, Renault), 1’19’’784 (49)* ; Paffett (GBR, McLarenMercedes), 1’19’’791 (47)* ; De La Rosa (ESP, McLaren-Mercedes), 1’19’’845 (36)* ; Barrichello (BRE, Honda), 1’20’’030 (33) ; Heidfeld (ALL, BMW-Sauber), 1’20’’482 (62) ; Webber (AUS, Williams-Cosworth), 1’20’’512 (61) ; Wurz (AUT, Williams-Cosworth), 1’20’’918 (11) ; Klien (AUT, Red Bull-Ferrari) 1’21’’631 (23). (*) Moteur V 10 ; en italique, les voitures 2006. Se défendant de céder à l’euphorie à 48 heures de l’ultime parcours chrono- pense que le plus dur est fait, mais il va falloir rester vigilant. » Son avance permet en tout état de cause à Alphand d’aborder sans trop d’appréhension, aujourd’hui, la dernière grande spéciale – 254 kilomètres – à destination de Dakar (celle de dimanche, longue de seulement 31 kilomètres, est rarement décisive). « Depuis mon arbre, je suis devenu plus philosophe, confiait le pilote Mitsubishi. Je vais y aller cool et rouler tranquille sur des pistes qu’on connaît. Comme c’est moi qui ouvre, la stratégie sera simple : si Giniel me rattrape, je me gare et je le suis. » Bleu TROPHÉE ANDROS. – C’est en leader que le pilote Kia, Yvan Muller, abordait hier la cinquième manche du Trophée, qui se déroule en nocturne à Lans-en-Vercors. Vous trouverez donc les résultats complets de la première journée dans notre édition de demain. L’Alsacien doit se méfier de Jean-Philippe Dayraut, leader virtuel au jeu des décomptes (les deux plus mauvais résultats sont annulés). « Ça commence à sentir meilleur » métré autour du lac Rose, dimanche, Alphand, comme Picard se montraient optimistes, mais prudents. « Après l’étape d’aujourd’hui (d’hier), ça commence à sentir meilleur, concédait Alphand lors d’une visite sous la tente presse où il venait s’enquérir des résultats du super combiné couru hier à Wengen en Suisse. Demain, j’espère que ce sera encore mieux, mais nous avons quand même passé le gros morceau. » « C’était une journée super importante, soulignait son copilote. Il règne une certaine émulation au sein du team, c’est vrai, mais il y a déjà eu tellement de courses perdues le dernier jour, notamment chez nous. Je Jaune Rouge Jaune BERNARD CHEVALIER volant d’un 4 × 4 normal, tu mettais deux jours. C’était génial et super beau. En plus, nous n’avons pas rencontré de problème – ni plaques, ni rotule, ni crevaison. Ça fait deux jours qu’on ne sort pas de la voiture ! Quant à Giniel, c’était important pour nous de partir devant lui, de rester concentré et de rouler à notre rythme, sans poussière. On est parti un peu stressé, mais tout s’est bien passé. À l’arrivée, on comptait les secondes qui nous séparaient de lui… » Noir Bleu Noir VOUS N’ALLEZ PAS le croire ! En même temps que l’air des sommets et la poussière de ceux qui roulaient, on a senti passer le vent du boulet, hier entre Labé et Tambacounda. La faute à un capteur qui, la veille, avait déjà sérieusement coupé notre élan. Capteur, comme capricieux : ces petits machins là, quand ils finissent par bouger sous l’effet des chocs, ils boudent. Et avec une étape marathon à Labé, donc sans assistance, on n’a pas eu le temps de potasser la question avec ceux du camion de course pour qui la nuit avait été trop courte. Au départ hier, le temps de saluer Stéphane Peterhansel, s’élançant derrière nous après ses misères de la veille, nous partîmes le cœur plein d’espoir. Si la Guinée vient de célébrer le Tabaski, c’est-à-dire la fête de l’Aïd, le toutLabé s’était quand même donné rendez-vous pour la grand-messe du Dakar. Dans le premier col de la journée, c’était comme l’Alpe d’Huez un jour de Tour, et la foule en liesse a eu le temps de nous voir passer, à peine plus vite qu’un routier sprinteur en montagne, car notre capteur faisait déjà un caprice. Après 25 bornes sur le petit braquet, on a vu passer « Peter » parti dix minutes après nous. Au moins ça nous faisait plaisir de le voir autrement qu’au bivouac. Au kilomètre 97, comme pour des mauvais payeurs, le capteur nous a coupé le jus. Pendant que René, avec un mécano local aussitôt sorti du bois, auscultait le dessous de la voiture, j’ai contemplé les crêtes du Fouta Djalon pour conjurer un nouvel abandon à la veille d’arriver à Dakar, ou pour m’y préparer : je ne sais plus. Je me suis demandé pourquoi René Caillé, en route pour Tombouctou, était passé par ici, dans cette montagne où la SPA n’oserait pas lâcher une chèvre, mais où l’on envoie sans scrupule des autos et des motos. Peutêtre pour s’y tailler, dans le bois d’un fromager, la pirogue avec laquelle il remonta le Niger jusqu’à la Cité interdite ? Quel bel arbre, en tout cas, avec le drapé gris clair de son tronc et sa cime tout en fleurs. Mais bon, notre galère, on ne va pas vous en faire tout un fromager. Notre camion de course nous a rejoints juste au moment où deux vénérables vieillards sortaient à leur tour des taillis avec d’antiques pétoires à l’épaule. Devant ces observateurs silencieux, car notre système de traduction était aussi en panne, j’ai prié pour qu’on prenne la poudre... d’escopette. Et le miracle s’est accompli. Le nouveau capteur a condescendu à faire redémarrer l’auto. On a filé après une heure trente d’arrêt. Quatre kilomètres plus loin, elle était à nouveau prise de hoquets. P’tit Jésus, j’en veux plus. Kilomètre 113, au sortir d’un gué, nous voilà de nouveau à pied, sous le cagnard. On guette le camion. Le voilà. On l’aime ce gros Mercedes no 534. Christian Lambert, Michel Plateau et Tino Giozzet se jettent sur notre pathfinder. Doctement, Christian annonce : « On va faire ça comme à l’atelier, alors je mets mes lunettes. » Car le maudit capteur doit être réglé au millimètre pour faire son office. Au bout d’une heure, enfin, le V 6 donne de la voix. Je dois écourter une conversation animée avec Abdullaye, paré d’un maillot de foot portant le no 26. Son copain, lui, est seulement supporter. Son tee-shirt proclame : « I support Iraq, I love Saddam. » Ça y est, on repart. Dix minutes plus tard, on traverse en diagonale le terrain de foot d’Abdu, d’un point de corner à l’autre. Ici la pelouse ne risque rien, c’est du sable. Il ne reste plus qu’à foncer vers Tambacounda sur une piste infernale, chargée de rochers comme le cours d’un torrent. On dégringole dans les éboulis jusqu’à la nuit, jusqu’au gyrophare du contrôle d’arrivée, jusqu’à la délivrance. Je n’ose pas penser que Dakar est à nouveau au bout de la route. Je n’ose plus penser du tout. Sauf à écrire. Tout de même ! pilote Sud-Africain Giniel De Villiers, 2e à 20’ 31’’ au départ de Labé en Guinée. Or non seulement l’ancien skieur n’enregistrait aucun pépin technique, en dépit d’une frayeur lors d’un passage de gué quelque peu brutal (avant de la voiture légèrement enfoncé) vers le kilomètre 230, mais de plus, il s’offrait le luxe de signer le scratch (deuxième d’affilée) et de repousser le Race Touareg de son adversaire à 22’13’’. « On avait un peu le feu aux fesses, racontait un Alphand souriant et détendu. En pilotage, c’était peutêtre la plus dure des spéciales. Pendant 80 kilomètres notamment, c’était du trial dans la montagne, avec des cailloux et du franchissement. Au 20 Bleu Rouge Noir Jaune AUTO-MOTO DAKAR Samedi 14 janvier 2006 Du meilleur au pire L’enthousiasme provoqué par le passage du rallye en Guinée a débouché sur la mort d’un enfant, heurté par une voiture. La 13e étape, entre Labé et Tambacounda, a vu la mort d’un petit Guinéen de dix ans, renversé par le véhicule d’un équipage letton qui a décidé de se retirer de la course. La motarde Ludivine Puy a été accidentée en voulant éviter un autre enfant qui traversait la piste. Alphand a conforté son avance au classement général et Sala a gagné la première spéciale de sa carrière. CLASSEMENTS 13e étape (Labé [GUI] - Tambacounda [SEN], 567 km dont 348 km de spéciale). AUTOS 1. Alphand-Picard (Mitsubishi), 4 h 30’15’’ 2. Sainz-Schulz (ESP-ALL, VW), à 0’50’’ 3. De Villiers-Thorner (AFS-SUE, VW), à 1’42’’ Général 1. Alphand-Picard, 50 h 56’7’’ 2. De Villiers-Thorner, à 22’13’’ 3. Roma-Magne (ESP, Mitsubishi), à 1 h 32’31’’ MOTOS 1. Sala (ITA, KTM), 5 h 3’49’’ 2. Street (USA, KTM), à 1’42’’ 3. Despres (KTM), à 3’12’’ Général 1. Coma (ESP, KTM), 52 h 9’45’’ 2. Despres, à 31’16’’ 3. Sala, à 1 h 40’40’’ Tambacounda - Dakar (SEN) 14e étape TAMBACOUNDA – (SEN) de notre envoyé spécial Malaga Portimao Nador 634 km TOTAL Er-Rachidia Ouarzazate Liaison Spéciale Liaison 107 km 254 km 273 km Tan Tan 1re moto 1re auto TAMBACOUNDA. - Le décès d’un enfant de dix ans hier est venu rappeler combien il était difficile de concilier sécurité et popularité du Dakar lors du passage des concurrents (ici Cyril Despres). (Photo Jérôme Prévost) '' Je n’aime pas le mot fatalité, mais je ne peux pas en trouver d’autre (Roger Kalmanovitz, responsable de la sécurité) '' Noir Jaune LE PARCOURS DU JOUR Atâr L’arrivée sur les bords du Lac rose se profile pour les concurrents encore en lice. Cette avant-dernière spéciale fait la part belle à la navigation, avec de nombreux changements de direction sur des routes plutôt roulantes. Nouakchott Kiffa Dakar Kayes Tambacounda Bamako Labéé CP1 Arrrivée CP2 Da Terre Latérite trole CP1 Controle de passage Départ Tambacoun nda Rouge Rouge sonnes tuées sur le Dakar depuis 1979, dont sept enfants. Ces tristes moments rejetèrent l’aspect sportif de la journée au deuxième plan. L’enseignement essentiel en fut la maîtrise de Luc Alphand qui, malgré la pression exercée par la VW de Giniel de Villiers, porta son avance à 22’13’’ sur le Sud-Africain au classement général et n’a plus que deux spéciales, de 254 km aujourd’hui et de 31 km demain, pour assurer son premier succès au Dakar. À moto, Giovanni Sala, une des gueules du rallye, signa sa première victoire d’étape, Marc Coma restant leader avec 31’16’’ d’avance sur Cyril Despres. Aujourd’hui, une manifestation en l’honneur de Fabrizio Meoni sera organisée sur la liaison vers Dakar. De quoi corser un peu plus l’éprouvant cocktail de joies et de tristesses qu’aura suscité ce Dakar 2006. 15h 45 17h 35 Bleu Bleu Du côté des organisateurs, la consternation régnait hier. « Les autorités guinéennes avaient fait le nécessaire en matière de sécurité, assurait Roger Kalmanovitz, directeur des relations extérieures et responsable de la sécurité du rallye. Elles étaient conscientes de l’engouement qu’allait susciter le passage du rallye et les risques encourus. La Guinée est LE pays où il y a le plus de spectateurs. Avant de donner le départ, nous avons attendu que les forces de police contrôlent la situation. J’ai été en contact avec les sept ministres guinéens présents hier. Il n’y a pas de ressentiment contre le rallye. Je n’aime pas le mot fatalité, mais je ne peux pas en trouver d’autre. » Étienne Lavigne, directeur du rallye, rappela de son côté qu’un « très gros travail de prévention avait été effectué en amont auprès des populations des pays traversés ». Le décès du petit Diallo porte à 46 le nombre de per- Arrivé vée é 8 h40 11h40 10h30 13h30 Jaune Jaune Rouge ment assez maîtrisée pour que le premier départ soit donné peu avant 8 heures. Les événements se précipitèrent alors. Parti en quatrième position, le Brésilien Jean De Azevedo, septième au général, s’élança avec tant de fougue qu’il chuta dans une saignée après avoir parcouru moins d’un kilomètre et abandonna, victime d’une fracture bénigne au niveau du fessier. L’hélicoptère Direction de course venait hanche droite soit touchée, et traumatisme crânien bénin sans perte de connaissance. Le pire restait à venir. On apprit un peu plus tard qu’un enfant traversant la piste avait été heurté par le prototype 4 × 4 OSC de l’équipage letton Saukans-Dambis. Hier soir, les circonstances de l’accident restaient mal définies, l’endroit, au km 26 de la spéciale, étant décrit par les occupants d’un hélicoptère survolant les lieux à cet instant comme « une piste montante, large, avec une bonne visibilité » et en dehors d’un village, donc dans une zone où la vitesse n’était pas limitée. Selon un membre de l’organisation présent sur les lieux, « des militaires étaient là depuis 4 heures du matin pour assurer l’ordre et s’excusaient presque de n’avoir pu empêcher l’accident ». Boubacar Diallo décéda dans l’hélicoptère qui l’emmenait avec son père vers l’hôpital de Labé. Départ Dé ép Arrivé vée é 6 h50 8 h40 (heure franç nçaise, ça heure locale enlever 1 heure) Zouérat juste de décoller qu ’ u n e a l a r m e retentit : la moto no 30 avait été victime d’un accident au km 16. La vue de Ludivine Puy, allongée en travers de la piste, ses cheveux blonds souillés de latéri te rouge, avait de quoi glacer le sang. « Un petit gamin a voulu traverser la piste, raconta-t-elle plus tard au centre médical du bivouac de Tambacounda. En me voyant arriver, il s’est figé au milieu de la route, ne sachant s’il devait aller à droite ou à gauche. Moi, j’ai choisi la droite. Mais il y avait une saignée dans laquelle je suis tombée. » Vision impressionnante mais bilan tout de même rassurant : fracture du bassin sans que l’articulation de la Départ Dé ép Noir Bleu Noir LE SOUS-PRÉFET de Termessé, la dernière localité guinéenne importante avant le passage au Sénégal, avait belle allure avec son costume beige sans chemise et l’écharpe de ses fonctions, verte, jaune et rouge, barrée de la mention « S.P.-Termessé ». Ses mots d’accueil au CP 1, situé au km 209 de la spéciale Labé-Tambacounda, furent chaleureux : « Vous avez fait une bonne traversée ? Oui ? Dieu merci ! Dieu merci ! » De prime abord, ce mot de « traversée » fit sourire. A posteriori, il prit une connotation sinistre. Car c’est en traversant la piste sans prévenir que deux enfants furent impliqués de façon dramatique, l’un, le petit Boubacar Diallo, âgé de dix ans, y laissant la vie, l’autre provoquant la chute de Ludivine Puy, une des huit motardes engagées dans ce Dakar. La journée avait pourtant commencé de façon joyeuse, avec ces centaines de spectateurs se précipitant, à pied, à vélo, à moto vers la ligne de départ, située à proximité de Labé, et s’alignant le long de la piste. Joyeuse mais en même temps inquiétante, comme le signalait par radio un commissaire du CH de départ à David Castéra, directeur sportif du rallye : « On ne peut pas envoyer les motos comme ça, il y a trop de monde. » L’organisation ayant demandé des renforts aux autorités guinéennes, la situation parut finale- Lisbonne ANDRÉ-JACQUES DEREIX