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La rhumatologie pédiatrique au
CHU Sainte-Justine à Montréal :
les New Kids on the Block
Par Marie-Paule Morin, M.D., FRCPC, Ph.D.(c) et Julie Barsalou, M.D., FRCPC, M.Sc.
C
prises avec diverses maladies auto’est certainement ce que
immunes complexes.
nous pourrions qualifier de
Concernant les projets à venir,
vent de renouveau qui soufnous travaillons activement avec nos
fle sur le service de rhumatologie
collègues au développement de clipédiatrique du Centre hospitalier
niques conjointes; des cliniques de
universitaire (CHU) Sainte-Justine à
néprite
lupique, avec l’équipe de
Montréal depuis trois ans. En effet,
néphrologie, et des cliniques de
notre service est maintenant commaladies auto-inflammatoires et de
posé de deux jeunes (nous aimons
fièvre récurrente, avec le service
encore nous qualifier de la sorte!)
d’infectiologie, seront mises sur
rhumatologues pédiatres. Nous
pied prochainement. Il s’agit d’exavons toutes deux terminé notre
Les New Kids on the Block : Dre Marie-Paule Morin
cellentes opportunités de collaboraformation spécialisée à l’Hôpital de
à gauche et Dre Julie Barsalou à droite.
tion et d’apprentissage.
Montréal pour enfants, et nous avons
Un
thème
récurrent
pour
les jeunes médecins qui débutent
complété une formation supplémentaire à l’Hôpital pour
leur carrière est celui de la conciliation travail-famille!
enfants de Toronto (SickKids).
Plus spécifiquement, la Dre Julie Barsalou a complété une En effet, nous pouvons nous vanter d’avoir été très « producformation complémentaire de trois ans en lupus pédiatrique tives » à ce point de vue. Nos premières semaines de gardes, le
ainsi qu’en lupus néonatal. Elle a aussi complété une maîtrise développement de nos cliniques et la mise en route de nos
en sciences biomédicales. Ses intérets de recherche sont axés activités académiques respectives ont donc rimé avec
sur le lupus néonatal, et elle travaille activement à la mise sur biberons, changements de couches et nuits écourtées. Mais
pied d’une clinique de suivi des enfants exposés aux anticorps bon, ça semble une sorte de passage obligé... Nous nous
maternels anti-Ro et anti-La. Quant à la Dre Marie-Paule souhaitons donc, pour les prochaines années, un peu plus de
Morin, c’est surtout sur le plan de la pédagogie médicale que sommeil afin d’avoir l’énergie pour réaliser pleinement les
porte son intérêt. Elle complète d’ailleurs un Ph.D. en édu- défis et les opportunités qui s’offrent à nous!
cation des sciences de la santé. Son thème de recherche est en
lien avec le partenariat de soin et, plus spécifiquement, l’engagement actif des patients adolescents (notamment atteints Marie-Paule Morin, M.D., FRCPC, Ph.D.(c)
Professeure adjointe de clinique,
d’arthrite juvénile) dans les programmes d’enseignement.
Une des forces de notre service est qu’il est combiné à celui Division de rhumatologie et d’immunologie, CHU Sainte-Justine
de l’immunologie pédiatrique, ce qui nous offre une perspec- Département de pédiatrie, Université de Montréal
tive approfondie de la physiopathologie des maladies auto- Montréal (Québec)
immunes. Lors de nos réunions hebdomadaires, l’interaction
avec nos collègues est hyper enrichissante! Ces derniers sont Julie Barsalou, M.D., FRCPC, M.Sc.
d’ailleurs responsables du laboratoire d’exploration immuno- Professeure adjointe de clinique,
logique du CHU Sainte-Justine, une référence nationale dans Division de rhumatologie et d’immunologie, CHU Sainte-Justine
ce domaine. Nous avons donc la chance d’investiguer de Département de pédiatrie, Université de Montréal
façon plus approfondie l’état de plusieurs de nos patients aux Montréal (Québec)
JSCR 2016 • Volume 26, numéro 3
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