N° 21 - Ulr-Cfdt-Pgb

ULR CFDT Bourse du Travail
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Permanence retraités : tous les mardi après midi
LO CAMEL CFDT DE BEZIERS
Journal trimestriel des retraités du Biterrois
N°21
JANVIER/FEVRIER/MARS
EDITO
En
cette
période
d'élections
communales et européennes, il est bon de
se sentir concerné. Chaque élection a des
enjeux
différents,ne
mélangeons
pas
l'intérêt local et européen. Il nous faut
faire attention aux tentations de certaines
voix...
Restons mobilisé sur les problèmes
qui nous sont chers et urgent :
Dépendance,
Retraite,
Coût
de
la
santé....
Nous
comptons
vous
retrouver
nombreux à notre après-midi débat 17
avril 2014 qui aura pour thème : Le coût
de la santé pour les seniors...
SOMMAIRE
Page 2 :
* Le noël CFDT “Habitat partagé”
* A.G. de l’ULR
Page 3 :
Bugnes et Oreillettes
Recette : Oreillettes languedociennes
Page 4 :
CCAS : le quiz
Les capitelles
Page 5 :
Les capitelles (suite)
Page 6:
Réponses au quiz sur le CCAS
Décès de Nelson Mandela
« La voix de la conscience humaine »
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"Noël CFDT de l'Habitat Partagé et du Vivre Ensemble"
Le 17 décembre 2013 à la Bourse du travail de Béziers dans la salle
Raysséguié, bien décorée et offrant une documentation variée, a eu lieu le
noël de la CFDT, ayant pour thème «l’Habitat Partagé».
L’accueil personnalisé a permis de dénombrer une bonne trentaine de
personnes. Chaque participant en signant la feuille de présence a eu droit a
un petit cadeau un duo stylo et crayon, ce qui a permis à certain de remplir
sur place le questionnaire-enquête « Habiter Autrement ».
Ensuite un diaporama rétrospective, présenté par Michel GABAUDE, pour
l’ASSECO-CFDT, a retracé la démarche du « Mieux vivre ensemble » sur
Béziers mettant en évidence tout particulièrement l’action « Voisins solidaires ».
Puis un résumé de l’esprit du Projet sur Béziers du groupe « Habiter Autrement » a été fait par Jacqueline
ESPINACH sur le principe « Liberté – Egalité – Fraternité ».
La dimension internationale de la solidarité nous est venue par l’intervention de Guy GUYOT sur les
condition de travail indécente et les très faibles salaires versés aux ouvriers du textile notamment au
Bangladesh et au Cambodge : conséquences des pratiques d’achats des grandes marques et
multinationales.
L’action du collectif « Ethique sur l’étiquette » pour un salaire vital a été soulignée.
Des lots Macif ont été donné à chaque participants et un tirage au sort avec les bulletins réponses a permis
à une dizaine de personnes de repartir avec un grand parapluie Macif. Certaines personnes ont donné leur
parapluie à des personnes moins chanceuses.
La fin de la réunion s’est terminée autour d’un buffet partagé, MERCI à tous les donateurs, cela a permis
de nombreux échanges et même des prises de rendez-vous. Encore MERCI à toutes et à tout les
participant(e)s.
EN 2014 « NE PARLONS PAS… AGISSONS! »
L’Assemble Générale de l’ULR
Le mardi 21 janvier après-midi eu lieu l’Assemblée Générale de
l’ULR à la Bourse du Travail de Béziers.
Une trentaine de participants était présent. L’UTR était
représentée par son Secrétaire Général, Simon Sitbon et par son
Secrétaire Général Adjoint, Xavier Atamaniuk. L’UL des Pays du
Grand Biterrois était représentée par Evelyne Nardou. Après les
discours de Simon Sitbon, de Evelyne Nardou et du secrétaire de
l’ULR de Béziers, Jean Michel Chassagne, l’A.G. a commencé.
Le secrétaire de l’ULR nous a présenté le rapport moral et
d’activité 2013 ainsi que les projets pour 2014. Le rapport a été
voté à bulletin secret et approuvé.
Le trésorier a présenté à son tour le rapport financier avec le compte de résultat et le bilan de l’ULR pour
2013. Le quitus a été voté moyennant l’approbation à venir des
comptes 2013 par la commission de contrôle financier mis en place par
cette AG.
Il y a eu ensuite le vote à bulletin secret des membres du bureau, 11
personnes se présentaient et toutes on été élues.
Un débat s’est instauré sur les Statuts de l’ULR du Biterrois et la place
des ULR dans l’organisation des retraités à la CFDT. Ce débat se
poursuivra dans les prochaines réunions de Bureau.
L’après midi s’est terminée par la dégustation de succulentes galettes
des rois, faites maison par Mme Chauveau, arrosées de cidre et de jus
de fruits.
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Bugnes et Oreillettes
Bugnes
Elles sont originellement une spécialité culinaire du duché de Savoie
qui a fini par s'étendre jusqu'au centre-est de la France. Il s'agit d'une
petite pâtisserie de la famille des beignets.
Aujourd'hui, en français régional, le mot bugne s'est spécialisé dans
ce type bien particulier de beignets tandis que le mot français beignet
désigne tous les autres types de beignets.
L'origine des bugnes est très ancienne : il s'agissait déjà d'une
spécialité dans la Rome antique qui se dégustait à l'époque du carnaval. En italien, on les appelle
chiacchiere.
Au XIXe siècle, à Lyon, les bugnes étaient également associées à la période du carême, le dimanche des
brandons y étant appelé « dimanche des bugnes ».
La recette des bugnes connaît un grand nombre de variantes, à la fleur d'oranger par exemple, ou au
citron. Il semblerait tout de même que la recette soit arrivée de Pologne au XVIe siècle et ait été dérivée
en la recette que l'on connait aujourd'hui.
Oreillette
L’oreillette est une variété de beignet, à pâte fine et croustillante, taillée en
longueur. On mange généralement les oreillettes saupoudrées de sucre.
L'oreillette est un dessert d'origine languedocienne, une douceur de carnaval, qui
représente le pain riche pour marquer la fin du carême. On la déguste, de toute
façon, tout au long de l'année.
RECETTE : Les Oreillettes Languedociennes
Préparation : 15 mn
Cuisson : 30 mn
Repos : 60 mn
Dégustation : quelques secondes
Ingrédients : (vous pouvez réduire les quantités pour moins d’oreillettes)
1 kg de farine
70 gr de sucre en poudre
8 œufs
1 cuillère à café de sel
2 cuillères à soupe de rhum
1 jus de citron ou un alcool de votre choix
Préparation :
1) Mélangez tous les ingrédients pour obtenir une grosse boule de pâte.
2) Laissez-la au réfrigérateur 1 h environ.
3) Prélevez des petites boules à étaler au rouleau, le plus fin possible, sur une table farinée
4) Faire frire le tout dans une poêle avec 2 ou 3 cm d’huile. Au fur et à mesure déposez-les sur un
papier absorbant puis saupoudrez de sucre glace.
5) Dégustez les tièdes ou froides accompagné d’un vin du pays genre Muscat de Frontignan
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Le C.C.A.S.
Une de nos adhérentes vous propose ce quiz, il ne vous prendra que quelques minutes pour y répondre. La
solution se trouve en page 6. Dans le prochain Lo Camel elle vous fera partager son implication dans le
CCAS de son village.
QUIZ
1) Connaissez- vous la date des élections municipales ?
2) Que veut dire le sigle C C A S ?
3) De qui dépend-il ?
4) La CFDT retraité y a-t-elle sa place ?
5) Dans quelles conditions?
Capitelle
Une capitelle (en occitan capitèla) est une cabane construite en pierre
sèche, dans les anciennes garrigues des villes du département du Gard.
Cette appellation, à l'origine strictement nîmoise, tend à prendre le
sens générique de « cabane en pierre sèche » et à gagner les
départements voisins (Ardèche, Hérault, Aude).
Le terme « capitelle » est la francisation du languedocien capitèlo, pris
dans le sens de couverture mobile de moulin à vent ou de grande tente
de cirque, ou encore du forézien chapitella, désignant une étable, une
cabane, un hangar. La Capitèlo n'était souvent autrefois qu'un
appentis, un petit toit, une sorte de chapiteau sous lequel on mettait à
l'abri la cuve « vinaire ».
Le terme le plus courant est cabane, et ses équivalents dans les parlers
régionaux.
Dans certaines régions, et selon un schéma récurrent, sous l'influence
d'érudits locaux, les appellations d'origine ont été escamotées aux
profit d'autres mieux sonnantes et plus valorisantes pour leurs
inventeurs : ainsi borie / bori dans le Vaucluse et les Bouches-duCapitelle à Aubais, Gard Rhône au lieu de cabano / cabane, ou encore capitelle dans les PyrénéesOrientales au lieu de barraca / barraque. Repris par la presse et des
officines touristiques soucieuses de valoriser des objets désormais promus au rang de « patrimoine », ces
termes inventés restent contestés dans les milieux scientifiques.
Construite sur un terrain souvent ingrat aux époques de grands défrichements (garrigue, maquis, taillis,
etc.), la capitelle emploie comme matériau de construction ce que livrent le défonçage et l'épierrement du
champ. Il s'agit très souvent de calcaire mais on trouve aussi, selon la géologie locale, du schiste, du grès,
du granit, ou même du basalte.
Les pierres extraites et ramassées pour rendre le lieu propre à la culture (vigne, oliviers, etc.) ou à
l'élevage, sont entassées aux abords du terrain en monticules parfois encore visibles aujourd'hui, que
l'occitan désigne sous le terme de « clapas ».
Certaines pierres sont sélectionnées et mises à part en vue de l'édification de murets de clôture, de
terrasses, ou d'abris.
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Toutes les pierres destinées à la construction de la cabane ne sont pas laissées à l'état brut : elles peuvent
être dégrossies dans un but fonctionnel ou esthétique, mais il ne s'agit pas d'une véritable maçonnerie de
pierres taillées.
Sur un sol éventuellement aménagé pour bien asseoir l'édifice, les murs sont montés en assemblant les
pierres sans aucun mortier, puis une voûte (qui peut parfois commencer dès le sol) est montée pour
couvrir le tout.
La cabane de pierre sèche offre peu de confort mais peut, selon le
savoir-faire de son constructeur, recevoir quelques aménagements :




quelques rares et étroites fenêtres (les « fenestrons » de l'aire
provençale et languedocienne),
des niches intérieures,
une banquette de pierre sèche accolée au mur ou solidaire de
celui-ci,
un porte-manteau sous la forme d'une pierre saillante, etc.
Les parois intérieures étaient parfois revêtues d'un enduit blanc. Une
citerne extérieure, creusée dans le roc, pouvait permettre de recueillir
l'eau collectée par la couverture.
On observe aussi des décorations sur les cabanes les plus élaborées :
une frise de pierres obliques courant en haut du corps de l'édifice
Capitelle dans l’hérault
(utilisée aussi pour les murailles), une couverture conique ou tourelle
exagérée sans fonction pratique évidente, voire plus rarement la date
de construction gravée sur le linteau ou sous la dalle terminale (dalle fermant la voûte).
Certaines possèdent une couverture d'iris, ainsi la « cabane du bleu » à Congénies, d'autres incorporent
des matériaux insolites – galets, marbre, culs de bouteilles – sur le dôme de toiture, comme la « cabane de
verre », également à Congénies (art populaire).
Les cabanes de pierre sèche actuellement debout ne sont pas d'époque préhistorique, ni attribuables aux
Gaulois, aux Romains ou aux hommes du Moyen Âge. Elles datent d'une période qui s'étend à peu près
du XVIIe siècle au début du XXe siècle.
Elles sont l'œuvre de paysans, vignerons, cultivateurs, charbonniers, voire simples ouvriers accédant à la
propriété de quelques arpents d'une pauvre terre à défricher. Certains sont devenus des spécialistes connus
et sollicités, des sortes de maçons à pierre sèche, et ont pu user de ce savoir-faire comme activité
secondaire.
Cette architecture populaire, œuvre de bâtisseurs sans diplôme, n'est pas une architecture improvisée ni
approximative. Elle est le témoin d'une maîtrise technique très précise.
Actuellement, en France comme dans d'autres pays d'Europe, s'affirme de plus en plus la volonté de
conserver, restaurer, en un mot sauvegarder ce patrimoine fragile. Des associations, en général issues du
monde rural, naissent et mènent une action pédagogique en direction du grand public.
Capitelle dans l’Hérault
Capitelle à Saint-Jean-de-la-Blaquière, Hérault 5
Réponses aux questions du quiz
1) Les élections Municipales dans toute la France auront lieu le 23 mars (pour le 1 er tour) et 30
mars 2014 (s’il y a un second tour).
Ces élections nous donnent l’occasion de peser sur la gestion communale.
2) CCAS signifie (au sein d’une commune) Centre Communal d’Action Sociale.
Le CCAS anime une action générale de prévention et de développement social dans la
Commune, en liaison étroite avec les institutions publiques et privées.
3) De qui dépend-il ?
Il dépend de la Commune et donc du Maire et du Conseil Municipal.
4) La CFDT retraité y a-t-elle sa place ?
Le CCAS est l’un des lieux stratégiques où notre présence est nécessaire si nous voulons peser
sur le choix et infléchir les politiques mises en place. C’est un lieu où faire passer les valeurs
de la CFDT et permettre de prendre en compte les revendications spécifiques des retraités,
accompagner les personnes en difficulté par l’isolement, la pauvreté ou la perte d’autonomie.
La CFDT retraités a la capacité juridique de postuler et de participer au CCAS en tant
qu’association représentant les personnes âgées.
5) Dans quelles conditions ?
Plusieurs écueils peuvent s’opposer à l’entrée de représentants de la CFDT dans les CCAS.
Cette entrée dépend uniquement de la volonté du maire. Son choix pourra être guidé par
plusieurs considérations : renouvellement de membres déjà installés, choix de personnes ou
associations amies ou conciliantes, défiance à l’égard d’une association affiliée à une
confédération syndicale, etc …
La candidature CFDT spontanée risque de surprendre et il est préférable de la préparer par un
contact préalable à adapter en fonction de la situation locale.
Décès :
Nelson Mandela la voix de la conscience humaine
C’est avec une grande tristesse que nous avons appris la Mort de Nelson Mandela. Il y a 23 ans, lors de sa
libération, la CFDT disait qu’il était « la voix de la conscience humaine ». Cette voix s’est éteinte. Nous
nous inclinons avec respect devant l’homme et son combat contre l’apartheid et pour la réconciliation.
Peu d’homme ont si profondément et si universellement marqué notre monde contemporain.
L’engagement qu’a pris la CFDT de poursuivre le combat pour le respect de la personne humaine et pour
la solidarité est le moyen de lui rendre dignement hommage. (source : communiqué du 6 décembre 2013)
«Tant que l’injustice et l’inégalité perdureront, aucun d’entre nous ne pourra prendre de repos. Comme
l’esclavage ou l’apartheid, la pauvreté n’est pas naturelle. Ce sont les hommes qui créent la pauvreté et la
tolèrent, et ce sont les hommes qui la vaincront. Vaincre la pauvreté n’est pas un geste de charité. C’est
un acte de Justice». Nelson Mandela
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