L`autoproductionduCD deChloéPerrierapayé

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L`autoproductionduCD deChloéPerrierapayé
Jeudi 25 octobre 2012 page 19
Le Dauphiné Libéré
CHAMBÉRY
Une flashmob pour
mettre en valeur Octobre rose
Qui sont les vrais jeunes ?
n Dans le cadre d’”Octobre rose”, campagne de dépistage du
cancer du sein, les forces vives de l’association chambérienne “4
S” participeront à la flashmob impulsée par O2 fitness ce samedi
27 octobre sur le marches de l’Hôtel de ville de Chambéry à 11
heures. Les deux vice­présidentes Christine Aguettaz et Michèle
Berliat espèrent une forte mobilisation et que le soleil fera ainsi
étinceler les tee­shirt roses Odysséa, cette course en faveur de la
lutte contre le cancer qui a encore réuni plus de 4000 coureurs en
mai au parc du Verney. Un entraînement à la chorégraphie de la
flashmob de samedi matin est proposé aujourd’hui au gymnase
Vaugelas de 18 h 30 à 19 h 15 (RV dans le hall).
n Dans une lettre ouverte cosignée et adressée à la députée­
maire de Chambéry, la fédération des Jeunes Populaires et
les Jeunes Actifs de Savoie, s’insurgent contre la campagne
de communication célébrant le 20e anniversaire de la
médiathèque de Chambéry. “En tant que jeunes, nous ne
pouvons nous identifier à la représentation du jeune lecteur
tel qu’il a été choisi pour personnifier cette campagne en la
marquant politiquement à gauche”. Les Jeunes Populaires et
les Jeunes Actifs de Savoie reprochent au maire le choix de
la photo sur laquelle un jeune homme lit un journal qui, selon
eux, n’est pas représentatif de la jeunesse française.
SAMEDI
20 ANS DE LA MÉDIATHÈQUE
325981100
AGENDA
AUJOURD’HUI
n Spectacles
“Tryo” au Phare, à 20
heures.
“Voyages”, à 10 h 30, 14 h,
16 h et 19 h 30, au Carré
Curial (tout public, à partir
de 3 ans).
n Conférence
“L’émancipation par le
droit, entre utopie et
projet” au domaine
universitaire de Jacob­
Bellecombette. Contact :
www.fde.univ­savoie.fr
n Conseil de quartier
de Bissy
A 19 h 45, à la Bisseraine.
n Lecture à haute voix
et musique
“Fils unique” à 20 h 30, à
la médiathèque Jean­
Jacques Rousseau, au
Carré Curial.
DEMAIN
n Concert
“Barbaro fines &
Mayimbe”, à partir de 21
heures, au Scarabée.
n Soirée jeux
“Tryo” au PhA 20 heures,
au Bartem, à la MJC.
n Salon de la retraite
et du temps libre
“Agir et vieillir ensemble
en Savoie”, de 10 h à 18
heures, au Centre des
Congrès, le Manège.
n Association pentacle
et boule gnome – CJDRU
Portes ouvertes à partir
de 20 heures, à la maison
de l’enfance La Calamine.
UTILE
heures, à la médiathèque
Jean­Jacques Rousseau,
au Carré Curial.
DE GARDE
n Médecin
24 h/24, tél 15.
n Pharmacie
Pharmacie Charvet­
Chirpaz, centre
commercial Val Fleuri, La
Ravoire.
n Sos médecins 73
24 h/24, 7 j/7, tél 36 24.
n Centre hospitalier
Tél 04 79 96 50 50.
n Centre anti poison
Tél 04 79 11 69 11.
n Sos femmes violence
Tél 04 79 33 95 85
(répondeur 24 h/24).
n Service des eaux
Tél 04 79 96 86 70
(astreinte 24 h/24).
n Pompiers
Tél 18.
n Police secours
Tél 17.
LOISIRS
n Bibliothèque
Ouverture de 10 h à 18
n Piscine de Buisson Rond
Ouverte de 11 h 30 à 21
heures, rue Sainte Rose.
n Patinoire
Ouverte de 21 heures à 23
heures, rue Sainte Rose.
n Vélostation
Location et gardiennage
de vélos, de 8 h à 19
heures, devant la gare
SNCF.
Tél 04 79 96 34 13.
n Office de tourisme
5 bis, place du Palais de
Justice, de 9 h à 12 h 30
et de 14 h à 18 heures.
Tél 04 79 33 42 47.
DECHETTERIES
n Ouverture de 8 h 30 à 12
heures et de 14 h à 17 h 30
Bissy : 57, rue du Pré
Demaison, dans la ZI, près
de l’usine d’incinération.
Les Hauts de Chambéry :
avenue Pierre Mendès­
France.
La Ravoire : route
d’Apremont, ZA de
l’Albanne.
Saint­Alban­Leysse : route
de La Féclaz.
POUR NOUS JOINDRE
Le Dauphiné Libéré, 8 boulevard du Théâtre, 73 000 Chambéry.
Pour contacter la rédaction, composez le 04 79 33 46 18.
Fax rédaction : 04 79 33 86 80.
Nouvelle adresse mail : [email protected]
MUSIQUE Le premier album de la chanteuse de jazz locale est bien placé dans les Fnac parisiennes
L’autoproduction du CD
de Chloé Perrier a payé
E
lle n’entrera pas direc­
tement dans les bacs de
la Fnac… de Chambé­
ry. Peut­être en janvier,
« car pour l’instant, ils
ont arrêté les autoproduc­
tions ».
Mais Chloé Perrier est déjà
dans ceux de la plus grande
Fnac de Paris. Celle du Forum
des Halles La chanteuse de
jazz chambérienne à la trentai­
ne pleine de vie a même viré
en deuxième position des ven­
tes de jazz derrière la star amé­
ricaine Mélody Gardot, une se­
maine après la sortie de son
premier album le 17 septem­
bre dernier. « Elle en a vendu
18, et moi 15, tout près ! », sou­
rit­elle avec une certaine fierté.
Son premier concert
grâce à Mouss Diouf
En un mois, la comédienne
de formation y en a écoulé 53.
53 comme quasiment le nom­
bre de généreux donateurs
(63) qui ont cru à son projet
autoproduit et l’ont financé via
un appel lancé sur un site inter­
net (Ulule).
Elle ne le cache pas, cette
mobilisation a dépassé le cadre
de ses espérances les plus fol­
les…« En cinq jours, j’avais at­
teint les 1500 euros demandés
au départ pour payer le studio
d’enregistrement (sur un pro­
jet global de 5000 €, NDLR). Il
y a au moins 20 à 30 personnes
qui ont donné 10, 20, 50 € et
plus, que je ne connais pas ou
très peu. Ils m’ont donné con­
fiance ». Du metteur en scène
de théâtre qu’elle a croisé une
fois, à une fan qui ne rate
aucun de ses concerts, tous ont
rendu « son aventure » possi­
ble. Même si elle aussi a payé
de sa personne : loin des ambi­
tions artistiques, elle est encore
apparue dans une série de
France 3 en début d’après­mi­
di lundi dernier pour se payer
le pressage de ses CD. Loin de
La jaquette de son album autoproduit “Cœur de Française”, Chloé Perrier l’a voulue à l’image de son projet : certes pondu dans le système D
(«Ils l’ont tous fait pour rien ») mais très professionnel et “exigeant” : un photographe coté recontacté alors qu’elle ne l’avait pas vu depuis cinq ans,
une graphiste rencontrée au cours d’un dîner, et une grande maquilleuse de mode, copine depuis l’école de danse à 15ans ! Photo DL/Sylvain MUSCIO
la pièce “Display” de Jacques
Bonnaffé ou même d’une
phrase de texte à dire dans
l’oscarisé “La môme”. Ou d’un
concert jazz au Sunside dans la
mythique rue des Lombards à
Paris.
Ce CD, Chloé ne l’a pas fait
« pour gagner de l’argent »
mais pour pouvoir tourner
« dans les clubs de jazz du
monde entier ». Chloé veut
manger de la scène. Incroya­
ble à entendre. Elle a mis tant
de temps à passer à l’acte mu­
sicalement. « J’ai joué ma pre­
mière pièce de théâtre à 13
ans. La comédie, c’est presque
instinctif, comme sauter dans
une piscine et nager de suite.
Le chant, c’est plus intime, le
jazz, t’es un peu à poil, ça m’a
pris plus de temps. Je trempe
le pied d’abord ! »
Son premier concert, elle le
doit d’ailleurs à « un pari »
avec Mouss Diouf (le regretté
policier de “Julie Lescaut”).
« Il possédait le Réservoir à Pa­
ris. Lors d’un repas, “il m’a de­
mandé ce que je voulais faire”.
Je lui ai répondu par boutade
“je rêve de jouer dans cette
grande salle”. Il m’a pris au
mot, m’a donné trois mois. Il a
dû me porter sur scène. Vu le
gabarit, y avait pas de mal ! »
Frédérik ROSIN
S
ur cet album de dix titres ne figure qu’une chanson de sa
composition (“Si”). Le reste, ce sont des reprises de chansons
françaises que Chloé Perrier aime (dont deux de Nougaro et trois
deGainsbourg”),qu’elleaarrangéàsasaucejazzteintédebossa­
nova….«maissansdénaturerlesmélodiescarlesauteurspeuvent
refuser. Tu ne peux pas faire du métal sur “Jardins d’hiver” ! (de
BenjaminBiollay) ».Elleaquandmêmeledondebriserlescodes,
l’ancienne élève de violon classique (six ans) qui a été bercé par
prince et Mickaël Jackson, et apprécie toutes les musiques “sauf
l’électronique” ! » Du jazz en trio sans le son d’une basse, c’est
comme marcher hors des sentiers battus. Son projet personnel l’a
exploré, privilégiant un piano (Élie Chemali, le pianiste de Grand
Corps Malade ou khaled), une batterie et des percussions (Félix
Sabal­Lecco, qui a joué pour Herbie Hancock ou Manu Dibango
entre autres), et sa divine voix qui fait du bien à nos oreilles. En un
mot : re­la­xant…
o
Ses “Quatre sans cul” à elle
Cœur de Chambérienne
L
e titre de son album c’est
“Cœur de Française”, en
référence aux chansons
qu’elle interprète. Mais Chloé
Perrier est une Chambérien­
ne de naissance et son cœur
transpire des souvenirs de son
enfance passée dans la cité
ducale. « Ce qui me manque­
rait le plus à New York (ville
dont elle est tombée amou­
reuse il y a deux ans et où elle
rêve de partir s’installer et
chanter, NDLR), c’est de man­
ger du saucisson. Là­bas, on
n’a pas le droit d’en emmener.
Je me rappelle les grelots aux
noix que je venais déguster
dans la charcuterie de la rue
Bonivard. »
À travers la ville
F Un atelier peinture de rue
tous les samedis
Tous les samedis après­mi­
di, à partir de 14 h 15 et jus­
qu’à 16 h 30 (sauf pendant
les vacances scolaires), le
centre socioculturel des
Moulins propose une activi­
té peinture dans le cadre
d’un atelier de rue. Comme
cela a été le cas samedi der­
nier, 20 octobre, sur la place
des Chasseurs­Alpins (de­
vant la palestre Jacques La­
peyre) à Joppet. Cette acti­
vité est gratuite et est ouver­
te à tous les enfants dès 3
ans (accompagnés par un
parent) ou de 6 à 99 ans.
Renseignements au cen­
Cœur de Française : jazz en tête
La petite-fille de Paul Perrier
À la fin de l’atelier samedi dernier.
Iil n’y en aura pas pendant ces
vacances de Toussaint. Photo DL/G.T.
tre socioculturel des Mou­
lins, tel : 04 79 85 30 34.
Chloé Perrier a posé avec son album devant la fontaine des Éléphants pour notre photographe Sylvain Muscio.
Si vous aussi, vous avez des photos originales ou insolites de la fontaine, envoyez-les nous en vous connectant
sur internet, ledauphine.com, rubrique “Savoie” ou par mail : [email protected]
Ses grands parents maternels
ont très longtemps tenu la
boutique “L’art de la table”
rue Jean­Pierre­Veyrat, avant
son rachat par la Ville qui va
réaliser en lieu et place un
passage direct vers les Halles.
Et lorsque Chloé pose avec
ses CD sous les Éléphants, el­
le les appelle tendrement les
“Quatre sans cul”…«Je les ai
admirés si souvent depuis
chez mes grands­parents, qui
habitaient juste à côté ».
Chloé Perrier est certes partie
vivre à Paris à l’âge de dix
ans, suivant sa maman, mais
elle revient très régulière­
ment auprès de son père
Alain, célèbre décorateur et
agencement d’intérieur, qui a
pris la suite de son père, Paul
Perrier. Paul Perrier, ce
grand­père ébéniste et aven­
turier que Chloé a perdu di­
manche.
o
OÙ TROUVER SON ALBUM
Chez “Free music”, rue croix
d’Or à chambéry, dans 3
Fnac de Paris (Forum,
Montparnasse et des Ternes)
ou sur internet (sites
Noomiz, Itunes ou du
Sunset­Sunside, etc.).
73A-1

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