«Ma mère m`a donné le goût de la déco»

Transcription

«Ma mère m`a donné le goût de la déco»
Art de vivre
Bien-être
Dans le jardin de la maison
de sa mère, à Confignon
(GE): «J’adore
le foisonnement de la nature».
Chloé Devinaz
«Ma mère m’a donné
le goût de la déco»
La plus belle des Romandes est une
passionnée de déco. La Genevoise
Chloé Devinaz, Miss Suisse Romande 2006,
aime créer des décors chaleureux teintés
d’exotisme.
N u m é r o
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Art de vivre
Chloé avec la girafe en bois
qu’elle a rapportée d’un voyage
à Madagascar.
U
ne jeune femme en jean
et en t-shirt en train de
repeindre les murs de sa
chambre. C’est Chloé Devinaz, la
Genevoise sacrée Miss Suisse Romande 2006. «Je m’étais renseignée
pour être décoratrice d’intérieur,
mais j’ai renoncé, car le choix de
places d’apprentissage était restreint, dit-elle. Je me suis tournée
vers l’immobilier et je travaille à
la Régie du Rhône. Mais je suis
toujours aussi passionnée. J’avais
entièrement repeint mon ancien
appartement, qui est actuellement
en travaux. En attendant de pouvoir réemménager cet hiver, je me
suis installée chez ma mère. J’en ai
profité pour refaire ma chambre. Je
me suis juste un peu ratée avec le
plafond. J’ai débordé à un ou deux
endroits»!
Le style de Chloé est à son image:
chaleureux, pétillant et ouvert sur le
monde. Les couleurs fortes – ocre,
safran, orange, ambre – ont sa préférence, de même que les meubles
en bois sculpté. «Je suis assez dans
l’esprit indien ou marocain avec, par
exemple, ces peintures mates sur
les murs». Mais aux décors orientaux souvent chargés, elle privilégie
la sobriété, mariant à un meuble en
fer forgé ou d’inspiration ethno des
Les bougies, petites
ou imposantes,
apportent une touche cosy
à la décoration.
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éléments au design épuré comme
un rail en métal surmonté de petits
halogènes, ou mélangeant de gros
cadres en bois à des modèles minimalistes. «Pour moi, l’important est
de trouver l’équilibre, note la jeune
femme. Il faut être original et cosy
sans tomber dans le kitch». Ni le
rustique. «Les grands fauteuils en
cuir avec des tissus quadrillés, les
casseroles en cuivre suspendues à
la cuisine et le tableau avec la jolie église et le petit chemin fleuri…
Tout ça n’est pas pour moi. Je ne me
reconnais pas là-dedans».
Ce qui ne l’empêche pas d’apprécier
les beaux meubles anciens. Un domaine où elle commence du reste
à avoir l’œil. Rien d’étonnant puisque la compagne de son grand-père
possède le magasin d’antiquités
«L’ange du bizarre», à Genève.
Pour Chloé, les voyages sont des
occasions uniques de chiner, et de
ramener toute sorte d’objets, plus
ou moins faciles à transporter en
avion. Surtout lorsqu’on part déjà
avec un excédent de bagages! Un
problème qui ne l’affecte nullement.
«Trimballer l’objet avec moi partout
ne me dérange pas. J’ai plutôt peur
qu’on me le casse ou qu’on me
l’égare. C’était arrivé avec une girafe
en bois et en paille que j’avais dé-
nichée à Madagascar. Elle mesure
1m20. Ce n’est tout de même pas
facile à perdre»!
Pour son appartement, qu’elle retrouvera bientôt, quelques idées
se dessinent, bien que rien ne soit
encore certain. Du verre, peut-être,
car le bois est déjà très présent avec
une charpente foncée, et du blanc,
légèrement gris, pour s’accorder
aux lambris clairs.
Une seule certitude: il y aura de
nombreuses expéditions en perspective! «D’autant plus que quand
je vais chez Ikea pour quelque chose de précis, je rapporte aussi plein
d’autres choses et je finis toujours
par y retourner plusieurs fois»,
avoue-t-elle en riant. n
Souvenir d’enfance
C’est sur ce petit secrétaire ancien
que Chloé faisait ses devoirs. A
l’époque, elle l’avait «customisé»
avec plein d’autocollants et
des clous où elle accrochait son
cartable et son sac de gym.
Wladimir Bianchi
S e p t e m b r e
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