Une histoire du papier 5 commentaires

Une histoire du papier / France Inter
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du lundi au vendredi de 7h à … par Patrick Cohen
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l'émission du lundi 26 mars 2012
Une histoire du papier
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disponible jusqu’au 20/12/2014 13h28
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Le livre-papier, c'était un miracle toujours renouvelé. Aujourd'hui, il est comme nimbé d'une certaine
tristesse, d'une lumière d'ombre. On s'interroge : dans le grand combat qui s'engage avec le livre
numérique, que va-t-il perdre ?
Dans l'histoire, le mariage entre le papier et l'écrit, indissoluble pendant des siècles, a en réalité
commencé à se dénouer bien avant que le livre numérique ne pointe le nez. Dès aujourd'hui, plus de
la moitié de la production mondiale est constituée par les papiers d'hygiène et d'emballage. Et ce sont
ces papiers qui entrainent l'essentiel de la croissance : 3% par an !
Et la recherche ne les abandonne pas sous prétexte qu'ils seraient devenus des objets triviaux. Un
exemple tout récent : on vient d'inventer à Grenoble un papier peint qui filtre 99% des ondes
électromagnétiques. Et empêche-t-il d'écouter la radio ? Pas du tout. Le papier est toujours aussi
intelligent...
http://www.franceinter.fr/emission-la-marche-de-l-histoire-une-histoire-... 28/03/2012
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Etape de la fabrication du papier - gravure chinoise © Michael Frey - 2012
invité(s)
Erik Orsenna
Romancier, membre de l'Académie
française
en savoir plus >
programmation musicale
Felix Leclerc
Jacques Brel
La Drave
Chanson sans paroles
parution : 1957
parution : 1962
Billy Ze Kick
O.C.B.
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label : Interscope Records
parution : 1993
par Jean Lebrun
du lundi au vendredi de 13h30 à 14h
bibliographie
Sur la route du
papier - Petit
précis de
mondialisation III
L'Avenir de l'eau
- Petit précis de
mondialisation II
de Erik Orsenna
éditeur : Le Livre de poche
éditeur : Stock
parution : 2010
de Erik Orsenna
parution : 2012
Le papier, une
aventure au
quotidien
de Pierre-Marc de Biasi
éditeur : Découvertes Gallimard
parution : 1999
La saga du
papier
de Pierre-Marc de Biasi et
Karine Douplitzky
éditeur : Adam Biro
parution : 2002
La querelle des
livres - Petit essai
sur le livre à l'âge
numérique
de Olivier Larizza
éditeur : Buchet-Chastel
parution : 2012
revue
Cahiers de
médiologie n°4 -
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Pouvoirs du
papier
éditeur : Gallimard
parution : 1997
les liens
L'Association Française pour l’Histoire et l’Étude du
Papier et des Papeteries
L’association a pour objet : ➢ d’encourager toute initiative utile à la recherche
scientifique et à la diffusion des connaissances sur l’histoire du papier et des
papeteries, ➢ d’encourager les contacts personnels et les échanges d’idées sur
des bases internationales, nationales ou régionales, ➢ de contribuer à
sauvegarder les monuments et documents historiques concernant le papier,
d’encourager l’inventaire scientifique des monuments, des documents et de la
littérature historique du papier et des papeteries, ➢ d’accroître le prestige de la
recherche scientif
5 commentaires à propos de l'émission
toutes les réactions
les mieux notées
TB (anonyme),
mardi 27 mars 2012 à 15:29
En 1996, les éditions Hazan publièrent un “Dictionnaire de l’art moderne et contemporain” sous forme de livre
papier classique et sous forme de CD-Rom. Pour le Mac, ce dernier était lisible sous le système d’exploitation
Mac OS Classic qui n’est plus disponible depuis la version 10.5 du système d’exploitation des Mac soit 2007.
Par contre la version papier reste toujours opérationnelle.
Avec le papier, les ouvrages que vous avez appréciés étudiant peuvent être redécouverts avec nostalgie et plaisir
au moment de la retraite. Avec le livre électronique, vous utiliserez au cours d’une d’une vie au moins quatre à
cinq versions des ouvrages - avec les lecteurs et logiciels correspondants - que vous estimez essentiels pour
vous.
répondre
Anonyme (anonyme),
lundi 26 mars 2012 à 23:42
Bonjour,
je n'arrive plus à réécouter vos émissions. L'écoute se bloque au bout d'une dizaine à une quinzaine de minutes.
D'autres personnes ont rencontré le même problème voilà quelques jours. Est-il réglé? Dans ce cas,mon
ordinateur serait seul fautif. Que faire?
répondre
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GILET VINCENT (anonyme),
lundi 26 mars 2012 à 16:12
Je souhaite réagir à certains des propos d’Erik Orsenna dans l’émission du lundi 26 Mar consacrée au papier.
M. Orsenna affirme que : « Il y a un lieu commun, c’est que la planète irait beaucoup mieux s’il n’y avait pas
d’humains et que les forêts iraient beaucoup mieux si personne ne s’en occupait. »
En ce qui concerne le fait que la planète irait beaucoup mieux sans êtres humains, on ne peut que s’inscrire en
faux contre les propos de M.Orsenna. Rappelons que la planète enregistre depuis un siècle et demi une perte de
biodiversité absolument inconnue dans un passé récent . Cet état de fait a conduit certains paléontologues à
parler de « Sixième extinction » en référence aux extinctions massives que la Terre a connu dans le passé
géologique, la dernière en date remontant à 65 millions d’années. A la différence de ces extinctions qui ont eu
des causes naturelles (changements climatiques, météorites,…) l’extinction actuelle est quasi uniquement
d’origine anthropique. Donc, oui, sans êtres humains, la planète irait beaucoup mieux. Evidemment, nous ne
serions pas là pour mettre des mots sur cette réalité.
Revenons sur la deuxième partie de la phrase : «il y a un lieu commun, c’est que les forêts iraient beaucoup
mieux si personne ne s’en occupait. » C’est encore une contre-vérité : les inventaires biologiques réalisés
comparativement dans une forêt « naturelle » et dans une forêt aménagée (type forêt domaniale française)
montrent que le nombre d’espèces rencontrées est beaucoup plus important dans une forêt « naturelles »
L’une des raisons principales de cette plus grande richesse réside dans l’abondance du bois mort qu’il s’agisse
de bois mort présent au sol ou de chandelles (arbres morts et pourrissants restant sur pied). Ce bois mort
fournit abri et nourriture à de nombreux insectes xylophages qui connaissent un déclin important dans nos
forêts aménagés. Il en va de même pour les oiseaux et mammifères qui trouvent dans ces vieux arbres de
nombreux abris pour nicher. Par ailleurs, les forêts naturelles possèdent des arbres d’âge très différent (des
jeunes pousses aux très vieux arbres) alors que dans les forêts aménagées, on met en place des peuplements
avec des arbres qui sont tous du même âge, ce qui réduit d’autant la diversité des milieux rencontrés. Enfin,
nos forestiers font en sorte de créer des forêts qui contiennent une seule espèce d’arbre dominante alors qu
forêt naturelle (y compris sous nos latitudes) compte en général plusieurs espèces d’arbres. C’est d’ailleurs ce
que reconnaît implicitement M. Orsenna quand il affirme que dans les zones tropicales « on pourrait conserver
une part importante à la forêt primaire qui est une réserve pour la biodiversité, pour les animaux et pour des
plantes inouïes ». Il y a donc une certaine contradiction dans ses propos. A moins que M. Orsenna ne considère
qu’il faille garder des forêts primaires ou peu aménagées sous les Tropiques mais surtout pas sous nos
latitudes.
répondre
Sophie LEBLANC (anonyme) @ GILET VINCENT (anonyme),
lundi 26 mars 2012 à 19:32
Merci M. Gilet pour votre réponse; j'ai moi aussi été surprise par les propos de M. Orsena sur les
forêts. Car il y a forêt et forêt : le même mot dans la langue française alors que ce ne sont pas des
mêmes forêts dont il est question dans le propos. Il y a les forêts primaires, et, il y a les forêts
secondaires. M. Orsena dit que la fabrication du papier ne met pas en péril les forêts car "les forêts
ont les replante". Ce que l'on replante, ce sont les forêts secondaires au détriment des forêts primaires.
Les forêts primaires détruites sont perdues à jamais. Ce que l'on replante, ce sont les forêts
secondaires, celles qui sont cultivées par l'homme dans le but de service ses activités. La forêt
primaire, elle, n'a aucunement besoin de la main humaine. Elle vit, évolue et se régénère absolument
toute seule et sans limite dans le temps. En conséquence, dire, je site les propos de M. Orsena, qu"une
forêt bien gérée a beaucoup plus de chance de vivre longtemps qu'une forêt complètement abandonné
notamment du fait des incendies", dire cela est faux. De plus, la plupart du temps, les incendies sont
des catastrophes causées par l'activité humaine et ne font aucun distinguo entre les types de forêts.
Précisons que ce qui prévenait autrefois les incendies dans nos forêts cultivées, c'était le pastoralisme,
activité humaine d'entretien quasi disparue. Nous, européens, avions une forêt primaire que nous
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avons détruite jusqu'à la fin du Moyen Age. Il est resterait des lambeaux quelque part dans le fin fond
de la Hongrie. Ainsi, pour conclure, il convient de ne pas faire de raccourcis en matière de forêt.
jyp54 (anonyme) @ GILET VINCENT (anonyme),
lundi 26 mars 2012 à 18:08
L'auteur du commentaire affirme que Eric Orsenna se contredit alors que son texte est un tissu de
contradictions d'une phrase à l'autre ! Etrange logique...
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