société rencesvals - Indiana University
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BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE de la SOCIÉTÉ RENCESVALS (pour l’étude des épopées romanes) Fascicule n° 24 1992-1993 Université de Liège BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE de la SOCIÉTÉ RENCESVALS (pour l’étude des épopées romanes) Fascicule n° 24 1992-1993 Université de Liège INFORMATIONS DIVERSES BUREAU INTERNATIONAL Présidents d’honneur : M. Martín de Riquer, professeur à la Faculté des Lettres de Barcelone, Rosario, 22-24, Barcelone, Espagne. M. Cesare Segre, professeur à l’Université de Pavie, via Pietro Panzeri, 10, I-20123 Milano. M. Gerard J. Brault, professeur à la Pennsylvania State University, 705 Westerly Parkway, State College, Pennsylvania 16802, USA. Mlle Madeleine Tyssens, professeur à la Faculté de Philosophie et Lettres de Liège, boulevard FrèreOrban, 43/071, B - 4000 Liège. Président : M. François Suard, professeur à l’Université de Paris X-Nanterre, 40, rue de Fleurus, F-59000 Lille. Vice-présidents : M. William W. Kibler, professeur à l’Université du Texas, Austin, TX 78712, USA. M. W. G. van Emden, professeur à l’Université de Reading, Whiteknights, Reading RG6 2AA, GrandeBretagne. Secrétaire : M. Jacques Horrent, chargé de cours à l’Université de Liège, rue des Buissons, 63, B-4000 Liège. —3— MEMBRES FONDATEURS Belgique : Mme Lejeune, MM. Jodogne et Horrent (†). Espagne : MM. Menéndez Pidal (†), Lacarra et de Riquer. France : MM. Frappier (†) et Louis (†). Grande-Bretagne : M. McMillan. Italie : MM. Monteverdi (†), Roncaglia et Ruggieri. Suisse : M. Burger (†). COMITÉ DE DIRECTION Les membres fondateurs et les membres du Bureau International en font partie de droit. Chacune des Sections nationales y est représentée par deux des membres de son bureau. BUREAUX DES SECTIONS NATIONALES Allemagne Fédérale : M. U. Mölk, professeur à l’Université de Göttingen, président. MM. G. Holtus, professeur à l’Université de Mayence et P. Wunderli, professeur à l’Université de Düsseldorf. Mme D. Blume, Institut für Lateinische und Romanische Philologie des Mittelalters, Göttingen, secrétairebibliographe. Belgique : M. Ph. Verelst, Université de Gand, président. Mme M. Thiry-Stassin, chef de travaux à l’Université de Liège, secrétaire-bibliographe. Espagne : M. M. de Riquer, professeur à l’Université de Barcelone, président. M. C. Alvar, professeur à l’Université d’Alcalá de Henares, secrétaire-trésorier. France : M. Cl. Régnier, professeur émérite à la Sorbonne, président d’honneur. —4— M. J. Subrenat, professeur à l’Université de Provence, président. M. J. Grisward, professeur à l’Université de Tours, vice-président. M. Ph. Ménard, professeur à la Sorbonne, vice-président. M. Fr. Suard, professeur à l’Université de Paris XNanterre, vice-président. M. B. Guidot, professeur à l’Université des Sciences Humaines de Strasbourg II, secrétaire général. M. J. P. Martin, maître de conférences à l’Université de Lille III, Centre d’Arras, trésorier. M. J. Cl. Vallecalle, assistant agrégé à l’Université de Besançon, secrétaire-bibliographe. Grande-Bretagne : M. Ph. E. Bennett, University of Edinburgh, président. Dr J. Simpson, University of Cambridge, secrétaire-trésorier. Dr M. Ailes, University of Oxford, secrétairebibliographe. Dr J. Everson, University of Leicester. Dr S. Kay, University of Cambridge. Prof. R. Walker, Birkbeck College, London. Italie : M. R. Ruggieri, professeur à l’Université de Rome, président d’honneur. M. E. Melli, professeur à l’Université de Bologne, président. Mme G. Zaganelli, Université d’Urbino, secrétaire-trésorière. Japon : M. T. Sato, professeur honoraire de l’Université de Waseda, directeur. M. Yorio Otaka, professeur à l’Université d’Osaka, secrétaire-trésorier. Pays-Bas : M. H. van Dijk, Université de Groningue, président. Mme M. Lens, Université de Groningue, secrétairetrésorière. —5— Mme C. Hogetoorn, Université d’Utrecht. Scandinavie : M. E. F. Halvorsen, professeur à l’Université d’Oslo, président. M. P. Skårup, Université d’Aarhus, secrétaire. Suisse : M. A. de Mandach, Université de Neuchâtel, président. M. M. R. Jung, professeur à l’Université de Zurich, viceprésident. U.S.A. et Canada : M. J. J. Duggan, Université de Californie (Berkeley), président. M. R. F. Cook, Université de Virginie, viceprésident. Mme P. Black, Université de l’État de Californie (Chico), secrétaire-trésorière. M. J. A. Nelson, Université de l’Alabama, secrétaire-bibliographe. VIE DE LA SOCIÉTÉ Les cotisations doivent être versées globalement par Section. L’ordre de paiement, rédigé si possible en F. Belges, doit être adressé au compte de Jacques Horrent « Société Rencesvals », 659-3675301-03. La règle est que chaque section fixe le montant de ses cotisations. Nous insistons pour que ces cotisations s’élèvent à une somme au moins équivalente à 350 FB. Il reste établi que le Bulletin n’est pas mis en vente en librairie. Il ne sera cédé aux personnes qui ne font pas partie de la Société qu’au prix de 450 FB. Ces personnes sont priées de s’adresser aux secrétaires-trésoriers nationaux. Enfin, nous nous permettons de demander, dans l’intérêt commun, à tout membre de la Société qui aura publié un article ou un ouvrage touchant de près ou de loin à l’épopée romane, de bien vouloir, s’il veut être absolument sûr de voir son travail cité dans —6— le prochain Bulletin bibliographique, le signaler au secrétaire de sa section nationale et à la rédaction liégeoise du Bulletin. * ** Le XIIIe congrès de la Société aura lieu du lundi 22 au samedi 27 août 1994 à Groningue (Pays-Bas). Le Comité organisateur est constitué de MM. Hans van Dijk, président, Edmé Smits, trésorier et Willem Noomen, secrétaire. La section organisatrice a proposé les thèmes suivants : 1) Présence de la matière épique dans les genres littéraires médiévaux ; 2) Les héros chrétiens face au monde sarrasin ; 3) Surnaturel et merveilleux dans les poèmes épiques ; 4) Les épopées de la croisade. Les bureaux des sections nationales sont invités à proposer d’autres thèmes. Toute correspondance concernant le Congrès doit être adressée à : Willem Noomen, Faculteit der Letteren, Vakgroep Mediaevistiek, Postbus 716, NL-9700 AS GRONINGEN. * ** La rédaction du Bulletin signale que l’Association Rencontres européennes de Strasbourg, la section française de la Société Internationale Rencesvals et l’Université des Sciences humaines de Strasbourg organiseront, les jeudi, vendredi et samedi 16, 17 et 18 septembre 1993 un colloque international sur : Burlesque et dérision dans les épopées de l’Occident médiéval (Professeur Bernard Guidot, Université des Sciences Humaines de Strasbourg, 2, Allée Pontus de Tyard, F-54600 Villers-lès-Nancy). —7— IN MEMORIAM Gianfranco CONTINI (1912-1990) Con Gianfranco Contini, deceduto dopo breve malattia il 1° febbraio 1990, è scomparso uno dei più insigni romanisti del nostro secolo. Era nato a Domodossola (Novara) il 4 gennaio 1912. Laureatosi in Lettere e Filosofia all’Università di Pavia nel 1933, l’anno successivo aveva conseguito il perfezionamento in Filologia romanza con Santorre Debenedetti presso l’Università di Torino. Negli anni 1935-1937 frequentò a Parigi (Collège de France, École des Hautes Études, Sorbonne) i corsi di Joseph Bédier, di Alfred Jeanroy e di Clovis Brunel. Dal 1938 al 1952 fu titolare della cattedra di Filologia romanza nell’Università di Friburgo (Svizzera), quindi ordinario della stessa disciplina nell’Università di Firenze dal 1953 al 1972 e infine presso la Scuola Normale Superiore di Pisa. Nell’ambito specialistico del suo settore disciplinare il magistero di Contini si esplicò in primo luogo nella filologia italiana ; fra gli innumerevoli contributi, di eccezionale importanza furono il commento alle Rime di Dante (1939), l’edizione critica delle opere volgari di Bonvesin da la Riva (1941), l’edizione critica dei Rerum vulgarium fragmenta del Petrarca (1949), la monumentale antologia (allestita con la collaborazione di numerosi specialisti, ma riservandosi la responsabilità della presentazione critica degli autori e dei componimenti antologizzati, dei commenti e delle note ai testi, della scelta definitiva delle lezioni controverse) dei Poeti del Duecento (1960), l’edizione critica del Fiore e del Detto d’Amore « attribuibili a Dante Alighieri » (1984). Solo relativamente a tanto ragguardevole attività editoriale nel campo dell’italianistica possono sembrare marginali gli apporti continiani alle altre filologie nazionali del dominio romanzo : dei —9— quali basti citare i due saggi sulla Vie de Saint Alexis (La « Vita » francese « di sant’Alessio » e l’arte di pubblicare i testi antichi, 1953 [a stampa 1970] ; Scavi alessiani, 1968), che fra l’altro dimostrano la tripartizione della tradizione manoscritta alla luce della testimonianza (parziale) del codice Vaticano studiato dal Rajna ; lo studio testuale, in riferimento a un meglio definito contesto culturale (per ciò che è, specificamente, delle pertinenti convenzioni stilistiche e grafiche) della sequenza anticofrancese su Sant’Eulalia (La posizione di Eulalia, 1966) ; l’edizione critica di alcune liriche di Bertran Carbonel (1937), di Un poemetto provenzale di argomento geomantico (1940), di alcuni sirventesi di Peire Cardinal (1955). I lavori continiani sin qui ricordati sono soltanto i principali in materia di critica del testo, la pratica della quale è stata costantemente assistita da una sagace riflessione teorica i cui risultati sono consegnati agli scritti che formano il Breviario di ecdotica (1986) : vi si trovano, ampiamente svolti ed argomentati, gli elementi costitutivi della linea « neolachmanniana » della filologia di Contini, vale a dire di un lachmannismo rinnovato e perfezionato nel superamento concettuale delle « aporie » bédieriane, valorizzando pienamente anche in ambito neolatino (soprattutto per ciò che è dei problemi relativi alla trasmissione orizzontale) la lezione di Giorgio Pasquali. Non a caso quella linea, già nettamente definita nella prolusione alessiana de ’53, trova le sue remote premesse in una recensione del ’35 alla Storia della tradizione e critica del testo. L’ecdotica di Gianfranco Contini è d’altra parte, nel metodo di analisi e d’interpretazione del dato espressivo, componente essenziale della sua critica letteraria da lui stesso infatti definita « critica verbale » : sintesi originale a cui concorrono fecondamente le esperienze della stilistica e dello strutturalismo (Saussure, Spitzer, Jakobson), che trova la sua più geniale e suggestiva attuazione nella perizia attributiva del Fiore. I numerosissimi interventi critici di Contini su testi e autori antichi e moderni sono confluiti soltanto in parte nelle celebri raccolte Esercizî di lettura (1939), Varianti e altra linguistica (1970), Altri esercizî (1972), Ultimi esercizî ed elzeviri (1988). Che tanto versatile generosità d’impegno, senza confini geografici e cronologici nella tradizione letteraria romanza, abbia raramente toccato il genere epico al quale pure Contini ha dedicato memorabili corsi universitari, è un singolare dato di fatto : a parte una breve recensione del’35 all’edizione rolandiana di Giulio Bertoni, all’epopea pertengono a rigore unicamente i due saggi sulla — 10 — canzone francoitaliana della Mort Charlemagne, offerti il primo a Maurice Delbouille e il secondo a René Louis. Saggi indubbiamente esemplari, anche nella persuasiva individuazione congetturale del probabile modello francese perduto, ascrivibile al ciclo di Guglielmo d’Orange, di cui il testo del trecentesco manoscritto Canonici 54 della Bodleiana di Oxford sarebbe un tardivo sottoprodotto provinciale non privo, nella sua sostanziale grossolanità, di qualche suggestione, pallido riflesso intermittente (è da credere) di ben altri pregi del presunto originale. Non so se tanta « parsimonia » verso un tipo di letteratura che pure Contini di certo amava grandemente, si possa attribuire a una sorta d’inconscia interdizione legata alla venerata memoria di quell’impareggiabile maestro che fu sempre per lui l’autore delle Légendes épiques. Giorgio CHIARINI Gianfranco FOLENA (1920-1992) Gianfranco Folena è morto il 14 febbraio di questo triste e difficile 1992, ucciso dalla definitiva e più feroce delle malattie contro le quali aveva leoninamente combattuto negli ultimi anni, senza mai rinunciare alle sue proteiformi attività di filologo e di uomo di cultura : al contrario, trovando in esse, come sempre, la forza vitale che in fine l’ha abbandonato. Era nato nella piemontese Savigliano il 9 aprile 1920, da famiglia toscana, e in Toscana aveva compiuto i primi studi — febbrili, come risulta dalla testimonianza di un suo antico insegnante ancora in vita — per poi entrare, giovanissimo, nella Scuola Normale Superiore di Pisa. Sotto la guida e l’impulso di maestri quali, soprattutto, Luigi Russo e Giorgio Pasquali, si avvicinò, dopo essere stato inizialmente tentato dalle lettere classiche, agli studî di filologia e linguistica italiane, pur mantenendo intonsi i più vasti interessi di storiografia e critica letterarie, e le più vivaci curiosità culturali. La guerra interruppe tragicamente questo periodo felice ; ma, appena ritornato in patria dalla prigionia in India, Folena riprese il lavoro e, nel giro di pochi mesi, si laureò a Firenze con Bruno — 11 — Migliorini, in « Storia della lingua italiana », con una tesi che sarà data alle stampe qualche anno dopo (La crisi linguistica del Quattrocento e l’Arcadia di I. Sannazaro, Firenze, Olschki, 1952). Subito assistente volontario presso la cattedra di Migliorini, e contemporaneamente insegnante nei Licei, dal 1950 svolse un periodo di ricerca presso l’Accademia della Crusca, e conseguì nel 1954 la libera docenza in « Storia della lingua italiana ». Nel frattempo aveva curato altri tre lavori importanti : l’edizione del Piovano Arlotto e, con Migliorini, le due raccolte di testi linguistici non toscani del ’300 e del ’400 (Arlotto Mainardi, Motti e facezie del piovano Arlotto, Milano, Napoli, Ricciardi, 1953 ; Testi non toscani del Trecento, Modena, S.T.E.M., 1952 ; Testi non toscani del Quattrocento, Modena, S.T.E.M., 1953). Alla fine del 1954 si trasferì, come incaricato di « Storia della lingua italiana », all’Università di Padova, diventando titolare di cattedra nel 1956 : vi insegnerà sino al 1990. Tra il 1957 e il 1978 ha anche tenuto, parallelamente, corsi di « Filologia romanza ». Nel 1963 ha fondato, e poi animato e presieduto fino alla morte, il « Circolo filologico-linguistico padovano », sul modello del « Circolo linguistico fiorentino » ; creatura a lui carissima, curata e seguita con passione anche nei più umili aspetti organizzativi, che, dal 1973, si è propagginata negli annuali Convegni estivi di Bressanone, dedicati soprattutto alla retorica, e destinati ad intrecciare — dominati dalla sua personalità affabile ed autorevole ad un tempo — proficue relazioni accademiche e personali tra lui e la sua scuola e altre sedi universitarie italiane, europee, americane. Nel 1970 è stato tra i fondatori, e poi sempre principale animatore, del « Premio Città di Monselice » per la traduzione letteraria ; ha diretto, sin dalla nascita, l’Istituto per le Lettere, la Musica e il Teatro della Fondazione « Giorgio Cini » di Venezia ; membro effettivo dell’Accademia Nazionale dei Lincei e di numerose altre Accademie, e Istituti culturali, ha svolto periodi di ricerca e insegnamento in diverse, prestigiose Università estere (All Souls College di Oxford, University of California, Princeton, Sorbonne). Folena ha ancora diretto (dal 1959) la collezione laterziana degli « Scrittori d’Italia », e altre importanti collane scientifiche ; ha condotto i lavori di allestimento del Vocabolario goldoniano di recente conclusi, e del Lessico pavano (ruzzantesco) ; ha progettato — e diretto nella prima fase dei lavori — la Storia della cultura veneta dell’editore Pozza. E’ infine stato condirettore di — 12 — numerose riviste, da « Lingua Nostra » al « Giornale storico della letteratura italiana », da « Medioevo romanzo » all’ultima sua creazione, « Filologia veneta ». Tanto è stato necessario elencare per rendere conto di una parte, e di una parte soltanto, dell’enorme attività esplicata dal Folena uomo di cultura e di scienza, in un’Accademia come quella italiana, che tanto facilmente induce alla pigrizia, se non si è sorretti, com’era il suo caso, da un amore inestinguibile per lo studio e da una ferrea volontà di fare. Più difficile risulta dar conto in misura appena sufficiente della sua trascinante e pervasiva attività di Maestro ed insegnante, il cui tempo sembrava spesso — forse troppo spesso — dedicato in modo esclusivo e totalitario agli allievi, dal più schivo degli studenti al più promettente degli scolari, poi destinato ad essergli collega e sodale. Folena in questo ignorava che cosa fosse l’economia delle sue forze, e la stessa fatica e passione dedicava a seguire la meno impegnativa delle tesi di laurea e la più prestigiosa e la più coinvolgente delle sue ricerche personali : tanto da suscitare in molti la sensazione che cadesse talvolta in un eccesso di generosità, che lo portava a spendersi nell’aiuto dei meno dotati, piuttosto che nella guida e nella direzione di coloro nei quali aveva fiutato il talento. Convinto, altrettanto generosamente, delle loro capacità, tendeva a pensare che, ben presto, costoro sarebbero potuti diventare maestri di se stessi. Il catalogo parziale delle pubblicazioni e delle attività di Folena è appena sufficiente a render conto della varietà e molteplicità dei suoi interessi, e dell’ampiezza di orizzonti dell’uomo di lettere e di scienza. Tanta vastità di interessi e studi lo ha felicemente preservato dall’attribuzione di etichette rigidamente definitorie al suo lavoro. Attentissimo al rigore del metodo — di edizione dei testi, di spoglio lessicale e di analisi linguistica, di valutazione storica e critica — non ha mai composto manuali, anche se molti suoi pezzi o excerpta o cappelli introduttivi, raccolti in antologia, potrebbero ricomporsi in una ideale « introduzione » alla filologia e alla linguistica italiana e romanza. Sempre ecletticamente in ascolto delle teorie e metodologie nuove — ma saldamente ancorato ai metodi della linguistica storica e della migliore tradizione lachmanniana — non se ne è mai lasciato imprigionare, distillandone di volta in volta il meglio, mai distratto dalle mode e con l’attenzione solo rivolta al contingente oggetto di studio, persuaso com’era della necessità di adattare i suoi strumenti di lavoro a ciascuno dei diversi argomenti. Alieno da qualsiasi generalizzazione affrettata, — 13 — dedicava piuttosto un’ attenzione microscopica ai singoli fatti linguistici, o a singoli testi — ogni volta filologicamente accertati — da cui partire per giungere, con una serie di successivi ingrandimenti, al grandangolo di vaste e al tempo stesso precise immagini d’insieme : si pensi a panorami ormai classici e imprescindibili quali la Überlieferung der altitalienischen Literatur, nel secondo volume della Geschichte der Textüberlieferung pubblicata da Atlantis (Zürich, 1964), o Cultura e poesia dei Siciliani, nel primo volume della Storia della letteratura italiana (Milano, Garzanti, 1965) ; a Cultura poetica dei primi Fiorentini, nel « Giornale storico della letteratura italiana » (CXLVII, 1970), a Tradizione e cultura trobadorica nelle corti e nelle città venete (1976, nel primo volume della Storia della cultura veneta, poi ristampato in Culture e lingue nel Veneto medievale, Padova, Editoriale Programma, 1990). Anche tra le righe dei saggi più specialistici, e apparentemente più limitati negli scopi e negli argomenti, si leggono in realtà pagine cristalline di storia della cultura, con novità metodologiche tanto più sorprendenti quanto meno esplicitamente dichiarate : basti pensare al saggio di storia delle idee che si legge in filigrana tra gli excursus semantici e lessicografici delle Prime immagini dell’America nel vocabolario italiano (1973), o agli approfondimenti di storia della cultura materiale e di storia delle scienze naturali in Nomi di pesci, tra cucina e zoologia (1964), o all' excursus di semiologia applicata (senza che, se ben ricordo, se ne citi il nome) di « Chiaroscuro » leonardesco (1951), fino a La scrittura di Tiziano e la terminologia pittorica rinascimentale (1983 ; tutti rivisti e ristampati nel Linguaggio del caos, Torino, Bollati Boringhieri, 1991). L’arte di Folena consisteva nell’adombrare problemi metodologici per exempla, e di verificare la bontà delle teorie in corpore vili, senza la pretesa di giungere prematuramente a sintesi poco o punto fondate : rispondeva alle mode con la pratica filologica, spesso precorritrice : non si devono allora dimenticare i lavori innovativi sulla poesia per musica, e sulla lingua del teatro, o sull’uso dell’italiano nell’epistolario di Mozart (in L’italiano in Europa, Torino, Einaudi, 1983). Irriducibile, come s’è detto, a qualsiasi etichetta — storico della lingua e della letteratura, filologo italiano e romanzo, « romanista » in quel senso pieno della parola che solo si attaglia a nomi quali quelli di Curtius, Auerbach, Spitzer — Folena ha mantenuto un singolare legame, fatto di amori e di contrasti, col « parlar materno ». Toscano nel volto e nello spirito, ma nato e per la gran — 14 — parte del suo tempo vissuto fuor di Toscana, ha spiato e notomizzato la sua lingua non soprattutto nei momenti di pienezza e classico nitore, ma particolarmente nel trauma della nascita e nelle crisi di crescenza, nei magmatici momenti di turgore espressivo, nell’incontro e nelle mescolanze con lingue altre, affini o lontane. L’ha sorpresa nelle periferie (siciliana, milanese, veneta) e alle frontiere, o nelle incursioni in territorî alloglotti (dall'Atlante linguistico mediterraneo all'Italiano in Europa) ; così come è stato particolarmente attento a studiare il plurilinguismo italiano sin dal medioevo. Non so se sia stato dionisottiano ante litteram : certo la sua strada ha fiancheggiato quella di Dionisotti, sull’altro argine di un corso d’acqua così stretto da consentire ai due studiosi di procedere sempre a reciproca portata di voce : e mai un filologo come Folena, così convinto della profonda unità culturale d’Europa, salda sul tronco latino, l’ha voluta paradossalmente, giocosamente sorprendere nell’intreccio complicato delle ramificazioni più eccentriche. E’ solo oggi, quando la morte ci costringe a trarre le fila di un lavoro durato cinquant’anni, che ci accorgiamo pienamente (e meravigliamo anche) della richezza dei suoi risultati : Folena infatti è stato gran signore, generoso e dispersivo seminatore di idee, anche nelle circostanze meno congrue ; e dove altri avrebbe dedicato ad una singola scoperta, intuizione o indicazione metodologica lavori più vasti dei suoi, e di superiore risonanza immediata, egli si è spesso dissimulato in sedi minori o minime (a partire dalle schede sul Duecento nella « Rassegna bibliografica della letteratura italiana », dalle prière d’insérer degli « Scrittori d’Italia », dagli articoli di quotidiano). Non era inconsapevole del valore del suo lavoro, praticava solo, in forma talvolta massiccia, quell’understatement, che è il volto forse più elegante e fine della — nel suo caso giustificatissima — presunzione. E le distribuiva, le idee, le « disperdeva » e « seminava » tra allievi e colleghi tanto che, alla fine, a lavoro compiuto, questi non erano spesso più in grado di decidere se il prodotto finito, a stampa, fosse nato da un’idea propria o da un impulso consapevole e determinato del Maestro, o da una sua battuta, lasciata scivolare — messaggio subliminale — in chissà quale occasione. Con l’effetto reciproco che Folena stesso, a distanza di tempo, faticava talvolta a riconoscere e distinguere l’apporto suo da quello originale degli allievi ; tanto più che di molti loro lavori aveva seguito, nei momenti più felici, ogni fase di elaborazione, sino a quella umile della correzione delle bozze di — 15 — stampa, in un singolare capovolgimento dei tradizionali ruoli accademici. Proprio nella didattica e nella promozione di ricerche si è esplicata buona parte del lavoro di Folena filologo medievale e francesista — come è giusto ricordare in questa sede —, a partire dall’impulso decisivo dato ad Alberto Limentani per i suoi studi sul francese nel Veneto, e sul francoveneto (ricordo la pubblicazione recente del volume postumo di Limentani su L’Entrée d’Espagne, Padova, Antenore, 1991), proseguendo con le tesi di laurea di tanti allievi, poi rifuse in volumi importanti : da menzionare, senza alcuna pretesa di esaustività, i lavori di Renzi su Gautier d’Arras, di Delcorno sui « Tristani » italiani, di Mancini sul Charroi de Nîmes, di Meneghetti sulle cronache anglonormanne. Ma anche una ricognizione dei lavori prodotti da altri, noti e meno noti scolari di Folena, in semplici ma per lui importantissime occasioni seminariali, porterebbe a riconoscere subito e facilmente il tocco della medesima bacchetta di direttore d’orchestra. Folena si è congedato nel ’90 dal’insegnamento ufficiale, con due grandi lezioni sull'Omelia volgare padovana (da lui édita e commentata, per il Circolo filologico-linguistico) e sull'Onomastica manzoniana (per il corso di « Storia della lingua italiana »). Il suo proverbiale ottimismo già forse intaccato dal male, aveva in quelle occasioni manifestato amarezza, per le sorti dell'Università italiana e del Paese nel suo complesso : nello stesso tempo però con la sua sola presenza, che superava l’umano dolore nell’adempimento del dovere e nell’etica del magistero, aveva saputo ancora una volta indicare i modi per uscire dal baratro. Noi però lo vogliamo ricordare altrimenti : sul letto d’ospedale, oppresso dalle difficoltà di respirazione e — lui, così forte — dalle debolezze dell’umana natura, aveva recuperato tratti giovanili e quasi infantili di entusiasmo disperato, e non si sottraeva ad alcun visitatore e ad alcun incontro, e per tutti si sforzava di trovare un consiglio e una citazione, o come nei momenti migliori una dissimulata autocitazione : è un incitamento al lavoro, a scrivere ... Giosuè LACHIN — 16 — Hirohito ARINAGA (1906-1992) Hirohito Arinaga, vice-président de la Section japonaise de la Société Rencesvals et professeur émérite de l’Université de Tohoku, est décédé le 8 avril 1992 à l’âge de 86 ans, à la suite d’ennuis respiratoires. Né à Fukuoka à Kyushu en 1906, il a étudié la langue et la littérature françaises à l’Université de Tokyo et enseigné le français à l’Université des Sciences et des Lettres de Hiroshima comme chargé de cours, ainsi qu’à l’École normale supérieure de Hiroshima comme professeur. Ensuite, après avoir occupé un poste d’assistant à la Faculté des Lettres de l’Université de Tokyo, il a poursuivi ses études littéraires et philologiques à l’Université de Paris, d’octobre 1935 à juin 1936, comme boursier du gouvernement français. Il a été nommé professeur de français au Lycée supérieur de Shizuoka en 1940, puis à la Chaire de Littérature française de la Faculté des Lettres de l’Université de Tohoku en 1949. Il a obtenu le doctorat ès lettres en 1962 avec une thèse sur les chansons de geste françaises. Il a pris sa retraite en 1970. Pendant ces longues années d’une activité infatigable, il s’est occupé de l’instruction de la jeune génération et de la formation de chercheurs et d’enseignants en langue et en littérature françaises, ainsi que de la propagation de la culture française au Japon. Il a publié un grand nombre de livres, d’articles et de comptes rendus sur différents thèmes concernant la langue et la littérature françaises du Moyen Âge, de l’époque classique ou de l’époque contemporaine. Entre autres, il a publié, en 1942, aux éditions Sogensha à Tokyo, une traduction partielle de l'Histoire de la Littérature française illustrée de J. Bédier et P. Hazard (Paris, Larousse, 2 vol., 1923-4), et en 1954, aux éditions Chuo-Koron à Tokyo, une traduction de tous les chapitres sur le Moyen Âge du Manuel illustré d’Histoire de la Littérature française (édition complétée pour la période 1919-1950) de G. Lanson et de P. Tuffrau (Paris, Hachette, 1953) en collaboration avec ses collègues. Et, excellent poète-traducteur, il a mis en japonais en 1965 la Chanson de Roland (Tokyo, Iwanami). C’est également à son dévouement à la littérature française que nous devons ses traductions japonaises de Molière, d’Edmond — 17 — Rostand, de Sainte-Beuve, d’Anatole France, de Mauriac et de Maupassant. Yorio OTAKA Takeshi SHIMMURA (1905-1992) Takeshi Shimmura, président de la Section japonaise de la Société Rencesvals et professeur émérite de l’Université de Nagoya, est décédé le 31 novembre 1992 à l’âge de 87 ans, à la suite de difficultés repiratoires. Né à Tokyo en 1905, il était le second fils d’Izuru Shimmura, professeur émérite de l’Université de Kyoto, philologue et linguiste célèbre de la langue japonaise et rédacteur de la première édition du grand dictionnaire japonais Kojien (Grand Jardin des Mots). Après avoir étudié la langue et la littérature françaises à l’Université de Kyoto, il a commencé sa carrière de professeur à l’Université Doshisha à Kyoto en 1927. Peu après, il a été obligé de donner sa démission, pour avoir dérogé à la fâcheuse loi de la Sécurité Nationale Japonaise promulguée en 1931 : il avait en effet publié un certain nombre d’articles dans divers périodiques et surtout dans la revue Sekai Bunka (« Culture Mondiale ») dont il était le directeur, articles qui ont mis le Japon militariste et impérialiste au courant de l’existence de mouvements pacifistes et antifascistes en Europe et du front populaire en Catalogne. Après la défaite du Japon dans la Deuxième Guerre Mondiale, il a été réintégré en 1946 dans son poste de l’Université Doshisha, mais il lui a préféré peu après la Chaire de Littérature française de la Faculté des Lettres de l’Université de Nagoya, où il s’est consacré à l’instruction des jeunes gens avec une grande passion pacifiste et démocratique jusqu’en 1967, année de sa retraite. Après celle-ci, il a été nommé directeur de l’Université Tachibana de Jeunes Filles à Kyoto et il a fondé le Centre d’Études médiévales et romanes à Nagoya à partir de sa propre bibliothèque d’environ 10.000 livres qui ne couvrent pas seulement la langue et la littérature françaises, mais encore l’histoire et les Beaux Arts du Moyen Âge. — 18 — Pendant toute sa vie, il n’a cessé d’encourager l’étude de la littérature française et surtout de la philologie romane. Il a publié une centaine d’articles et une dizaine de livres concernant Romain Rolland, Diderot et le Moyen Âge. En dehors de son enseignement et de ses recherches, il s’est consacré au développement du mouvement pour la paix mondiale et contre les bombes atomiques et à l’hydrogène, ainsi qu’à la consolidation de la démocratie au Japon. Les 2e, 3e et 4e éditions du dit grand dictionnaire japonais Kojien, publiées par la maison d’édition Iwanami à Tokyo, sont dues aux efforts de rédaction qu’il consentit après le décès de son père. Yorio OTAKA — 19 — LISTE DES ABRÉVIATIONS A.A. Bologna A.A. Verona A.B. A.Br. A.E. A.E.S.C. A.H.D.L. A.I.O.N. A.I.Ven. : Atti della Accademia delle Scienze dell’Istituto di Bologna, Classe di Scienze morali : Atti e Memorie della Accademia di agricoltura, scienze e lettere di Verona : Annales de Bourgogne : Annales de Bretagne : Annales de l’Est : Annales. Economies, Sociétés, Civilisations : Archives d’Histoire Doctrinale et Littéraire du Moyen Age : Annali dell’Istituto Orientale di Napoli (sezione romanza ) : Atti dell’Istituto Veneto di scienze, lettere ed arti, Classe di scienze morali, lettere ed arti : Annales du Midi A.M. Archiv ou A.S.N.S. B.B. B.B.S.R. B.E.C. B.F.R. : : : : : B.H. B.H.R. B.H.S. B.I.F.G. B.L.E. B.M.G.N. : : : : : : B.R.A.B.L.B. : Archiv für das Studium der Neueren Sprachen Bulletin du Bibliophile Bulletin Bibliographique de la Société Rencesvals Bibliothèque de l’Ecole des Chartes Biblioteca di Filologia romanza della Facoltà di Lettere e Filosofia dell’Università di Bologna Bulletin Hispanique Bibliothèque d’Humanisme et Renaissance Bulletin of Hispanic Studies Boletín de la Institución Fernán González Bulletin de Littérature Ecclésiastique Bijdragen en Mededelingen betreffende de geschiedenis der Nederlanden Boletín de la Real Academia de Buenas Letras de Barcelona — 21 — B.R.A.E. B.T.D. : : Boletín de la Real Academia Española Bulletin de la Commission royale de Toponymie et Dialectologie C.C.M. C.H.L.R. : : C.L. C.L.H.M. C.N. C.R.A. C.S. D.A.I. Est. Rom. Et. Et. Angl. Et. Celt. Et. Germ. Et. It. : : : : : : : : : : : : Cahiers de Civilisation Médiévale Cahiers d’Histoire des Littératures Romanes (voir R.Z.L.G.) Comparative Literature Cahiers de Linguistique Hispanique Médiévale Cultura Neolatina Comptes Rendus de l’Académie des Inscriptions Cultura e Scuola Dissertation Abstracts International Estudis Romanics Etudes Etudes Anglaises Etudes Celtiques Etudes Germaniques Etudes Italiennes FeL. F.M. F.S. : : : Filologia e Letteratura Filologia Moderna French Studies G.R.M. G.S.L.I. H. Rev. Hisp. : : : : Germanisch-Romanische Monatsschrift Giornale Storico della Letteratura Italiana Hispanic Review Hispania I.L. I.M.U. : : L’Information Littéraire Italia Medioevale e Umanistica J.S. Let. rom. L.I. Lit. L.L. L.N. : : : : : : Journal des Savants Lettres romanes Lettere Italiane Littérature Linguistica e Letteratura Lingua Nostra M.A. Med. Aev. : : Le Moyen Age Medium Aevum — 22 — M.I. Lomb. M.L.N. M.L.R. M.P. M.R. M.S. Neoph. N.M. N.R.F.H. N.tg. P. P.H. P.M. P.M.L.A. Po. P.Q. Q.F.R. Q.L.L. R.B.A.M. R.B.P.H. R.E.I. R.F. R.F.E. R.H. R.H.D. R.H.E. R.H.E.F. Rapports R.H.L.F. R.H.T. R.I.Lomb. R.J. R.L.C. R.L.R. R.Li.R. R.M.A.L. : Memorie dell’Istituto Lombardo di Science e Lettere : Modern Language Notes : Modern Language Review : Modern Philology : Medioevo Romanzo : Mediaeval Studies : Neophilologus : Neuphilologische Mitteilungen : Nueva Revista de Filología Hispánica (Méjico) : Nieuwe taalgids : Paidea : Provence Historique : Perspectives Médiévales : Publications of Modern Language Association : Poétique : Philological Quarterly : Quaderni di Filologia romanza della Facoltà di Lettere e Filosofia dell’Università di Bologna : Quaderni di Lingue e Letterature : Revista de Bibliotecas, Archivos y Museos : Revue Belge de Philologie et d’Histoire : Revue des Etudes Italiennes : Romanische Forschungen : Revista de Filología Española : Revue Historique : Revue d’Histoire Diplomatique : Revue d’Histoire Ecclésiastique : Revue d’Histoire de l’Eglise de France : Rapports. Het Franse Boek : Revue d’Histoire Littéraire de la France : Revue d’Histoire des Textes : Rendiconti dell’Istituto Lombardo, Classe di Lettere e Scienze Morali e Storiche : Romanistisches Jahrbuch : Revue de Littérature Comparée : Revue des Langues Romanes : Revue de Linguistique Romane : Revue du Moyen Age Latin — 23 — R.N. Rom. Rom. N. R. Phil. R.R. R.S.H. R.Z.L.G. : : : : : : : S.F. S.F.I. S.M. S.M.V. S.P.C.T. Spec. St. Neoph. T.L.S. T.N.T.L. : : : : : : : : : Tra Li : Travaux de Littérature Vox Rom. Z.F.S.L. : Vox Romanica : Zeitschrift für Französische Sprache und Literatur : Zeitschrift für Romanische Philologie Z.R.P. Revue du Nord Romania Romance Notes Romance Philology Romanic Review Revue des Sciences Humaines Romanistische Zeitschrift für Literaturgeschichte (voir C.H.L.R.) Studi Francesi Studi di Filologia Italiana Studi Medievali, 3a serie Studi Mediolatini e Volgari Studi e Problemi di Critica Testuale Speculum Studia Neophilologica The Times Literary Supplement Tijdschrift voor Nederlandse Taal- en Letterkunde — 24 — ALLEMAGNE (*) TEXTES, ÉDITIONS, MANUSCRITS, TRADUCTIONS 1. WUNDERLICH, Werner (éd.) : « Die Haymonskinder », hg. und mit einem Nachwort versehen von W.W., Hildesheim, Georg Olms Verlag, 1989, 374 pages. [Reproduction se basant sur une microfiche de l’imprimé Rar 2299 de la Bayerische Staatsbibliothek, suivie de remarques concernant la tradition de la matière, l’histoire des versions en langue allemande ainsi que d’une bibliographie (Manuscrits, Imprimés, Remaniements, Bibliographies, Études critiques).] 2. WUNDERLICH, Werner (éd.) : Johann II. von Simmern. « Fierrabras », hrsg. und mit einem Nachwort versehen von W.W., Tübingen, Max Niemeyer Verlag, 1992, VIII215 pages. [Édition établie d’après l’imprimé 259.3 Hist 2° (1) de la Herzog August Bibliothek Wolfenbüttel et suivie de remarques sur l’impression elle-même, l’auteur, l’origine et la tradition de la matière ainsi que sur ses modèles français. Les derniers chapitres étudient le contenu et la forme du texte allemand ainsi que sa réception pendant les siècles suivants.] ÉTUDES CRITIQUES 3. AA.VV. : ALTENBURG, Detlef, JARNUT, Jörg, STEINHOFF, Hans-Hugo (éds) : Feste und Feiern im Mittelalter, Pader- (*) La bibliographie allemande a été établie par Dorothea Blume. — 25 — borner Symposion des Mediävistenverbandes, gen, Thorbecke Verlag, 1991, 551 pages. 4. Sigmarin- AA.VV. : BRÄUER, Rolf (éd.) : Geschichte der deutschen Literatur Mitte des 12. bis Mitte des 13. Jahrhunderts. Von einem Autorenkollektiv unter Leitung von R.B., Berlin, Verlag Volk und Wissen, 1990 (Geschichte der dt. Literatur von den Anfängen bis zur Gegenwart, Band 2), 921 pages. [Contient entre autres des articles sur les remaniements en moyen haut allemand de la matière française (Karl und Galie, Morant und Galie, le Willehalm de Wolfram von Eschenbach, le Rennewart d’Ulrich von Türheim, le Karl du Strieker).] 5. AA.VV. : BUSCHINGER, Danielle (éd.) : L’Idée de Bonheur au Moyen Âge. Actes du colloque d’Amiens de mars 1984, Göppingen, Kümmerle Verlag, 1990 (Göppinger Arbeiten zur Germanistik, 414), 456 pages. 6. AA.VV. : BUSCHINGER, Danielle (éd.) : Figures de l’écrivain au Moyen Âge. Actes du Colloque du Centre d’Études Médiévales de l’Université de Picardie, Amiens 18-20 mars 1988, Göppingen, Kümmerle Verlag, 1991 (Göppinger Arbeiten zur Germanistik, 510), 388 pages. 7. AA.VV. : BUSCHINGER, Danielle (éd.) : Histoire et Littérature au Moyen Âge. Actes du Colloque du Centre d’Études Médiévales de l’Université de Picardie, Amiens 20-24 mars 1985, Göppingen, Kümmerle Verlag, 1991 (Göppinger Arbeiten zur Germanistik, 546), 483 pages. 8. AA.VV. : ERNST, Ulrich, SOWINSKI, Bernhard (éds) : Architectura Poetica. Festschrift für Johannes Rathofer zum 65. Geburtstag, Köln, Wien, Böhlau Verlag, 1990 (Kölner Germanistische Studien, 30), XII-542 pages. 9. AA.VV. : GRIMM, Reinhold (éd.) : Mittelalter-Rezeption. Zur Rezeptionsgeschichte der romanischen Literaturen des Mittelalters und der Neuzeit, Heidelberg, Winter Verlag, 1991 (Grundriß der Rom. Literaturen des Mittelalters, Begleitreihe, Band 2), 410 pages. 10. BECKERS, Hartmut : « Zwene Grove Gebure ». Zum Handlungsbeginn des « Karl und Galie »-Romans, insbesondere — 26 — zur Charakterisierung der Thronusurpatoren Huderich und Hanfrait, dans Architectura Poetica, pp. 207-221. [En ce qui concerne le conflit initial, le roman Karl und Galie diffère de tous les autres textes relatant l’enfance de Charlemagne. Tandis que dans les autres versions Charles est chassé de la cour par des fils illégitimes de son père Pépin, dans ce roman, les usurpateurs sont des paysans (gebure) enrichis, ce qu’explique le motif du « rêve du trésor sur le pont », issu de la tradition des contes de fées. Ce motif a la fonction de mettre le public en garde contre les démons et il comporte par ailleurs des rapports avec le récit de Karl und Elegast. En soulignant la basse extraction des usurpateurs, l’auteur du roman exprime la peur qu’éprouvait la noblesse allemande face aux parvenus bourgeois qui, à l’époque, commençaient à s’emparer du pouvoir grâce à leur fortune. Citant des exemples puisés dans la littérature allemande du XIIIe siècle, l’A. montre que cette appréhension était répandue à l’époque. Deux raisons pourraient avoir incité l’auteur à introduire dans son roman le motif des usurpateurs bourgeois : ils sont appelés en français li serfs, leur mère ayant été serve (peut-être le poète de Karl und Galie avait-il même trouvé vilains dans son modèle français perdu), terme qu’il aurait traduit par gebure. En outre il ne voulait pas établir de liens familiaux entre les usurpateurs et la famille de l’empereur pour éviter de jeter la suspicion sur l’intégrité de ce dernier.] 11. BEHR, Hans-Joachim : Literatur als Machtlegitimation. Studien zur Funktion der deutschsprachigen Dichtung am böhmischen Königshof im 13. Jahrhundert, München, Fink Verlag, 1989 (Forschungen zur Geschichte der älteren deutschen Literatur, 9), 276 pages. [L’A. étudie différents textes allemands du XIIIe siècle en rapport avec la cour des Przemislides en Bohème, dans le but de déterminer si ces textes abordent le sujet de la politique expansionniste des rois de Bohême, soit sous la forme d’une sorte d’idéologie, soit sous la forme d’instructions concrètes. Dans le groupe des textes contenant une dédicace au roi bohémien, il étudie l’œuvre d’Ulrich von dem Türlin relatant l’enfance de Willehalm ainsi que les événements qui l’ont mené au mariage avec Guiburc ; c’est le premier texte épique — 27 — à être en relation directe avec la cour des Przemislides. Selon l’A., outre la dédicace, le seul rapport entre le texte même et la réalité historique consisterait dans le fait que les rois Przemislides, comme les héros de l’épopée, rehaussaient leur pouvoir et leur splendeur par des fêtes magnifiques. Ceci représentant le seul lien, l’A. en conclut que le texte n’a pas été un ouvrage de commande.] 12. BENDER, Karl-Heinz : La fin du premier cycle de la croisade ou le retour à l’histoire, dans Histoire et Littérature ..., pp. 29-38. [Mise à jour de la première partie de l’article Retour à l’histoire : les dernières épopées du premier cycle de la croisade du même auteur, cf. B.B.S.R., 19, 1986-1987, n° 3.] 13. CANISIUS-LOPPNOW, Petra : Recht und Religion im « Rolandslied » des Pfaff en Konrad, Frankfurt a.M., Bern, New York, Paris, Peter Lang Verlag, 1992 (Germanistische Arbeiten zu Sprache und Kulturgeschichte, 22), XI332 pages. [Comparant le Rolandslied avec la version d’Oxford et le Karl du Stricker, l’A. analyse la relation entre le droit et la religion dans l’œuvre du Pfaffe Konrad. Comme celui-ci prend toujours le parti de Charlemagne dans des passages abordant le conflit entre le pape et l’empereur, l’œuvre ne peut pas avoir été rédigée dans l’archidiocèse de Salzbourg, ce dernier soutenant constamment la cause du pape. Dans le Rolandslied, l’interpénétration entre le droit et la religion est telle que les hommes fondent toujours l’exécution des droits sur la volonté de Dieu, et que celle-ci finit par devenir un principe structurant. À cause de leur relation étroite avec Dieu, Roland et les Paladins veulent continuer la guerre contre les païens, tandis que Genelun, l’antagoniste de Dieu et des Chrétiens, méconnaissant l’importance typologique de cette guerre, veut s’arranger avec l’ennemi et finit par trahir les Chrétiens. Les mêmes principes sont valables pour le procès de Genelun, où l’aspect typologique l’emporte sur le droit. Comme de nombreux détails montrent que Konrad connaissait bien les pratiques juridiques de son époque et comme il représente celles-ci assez fidèlement, il est probable qu’il travaillait dans la chancellerie de Henri le Lion. Le — 28 — Rolandslied peut donc servir de source pour l’histoire du droit féodal.] 14. CZERWINSKI, Peter : Der Glanz der Abstraktion. Frühe Formen der Reflexivität im Mittelalter, Frankfurt, Campus Verlag, 1989, 500 pages. [Comme les formes de pensée se transforment à un point tel que les textes provenant d’autres époques ne sont que partiellement accessibles, toute recherche concernant ces textes doit tenir compte de cette évolution. C’est pourquoi l’A. se propose d’écrire une sorte d’histoire de la perception et de la réflexion, telles qu’on les trouve dans quelques épopées en moyen haut allemand du XIIe et du XIIIe siècle. Il analyse l’évolution de la faculté d’abstraction dont font preuve les personnages de ces œuvres. Le Willehalm de Wolfram von Eschenbach est le premier texte qu’il étudie. Il se penche sur trois passages différents : — Quand Willehalm arrive à la cour du roi français, il ne peut pas participer aux cérémonies célébrant la paix parce qu’il porte la guerre en lui au sens littéral, ceci étant pour lui la seule possibilité qu’il a de se souvenir de la situation qu’il a laissée à Orange. Il doit incarner la guerre pour ne pas oublier cette réalité et seule la belle Alyze, incarnation de la beauté, peut résoudre le conflit entre la cour et Willehalm. — Le personnage de Rennewart ne peut pas servir d’exemple de la différence faite aujourd’hui entre l’apparence et la substance d’un personnage, une telle abstraction étant impossible à concevoir pour un écrivain de l’époque. Bien que Rennewart soit d’origine hautement noble, il lui manque la zuht courtoise. Donc, d’un côté, on peut continuer à le traiter en marmiton, car personne n’est obligé d’oublier sa situation à cause de sa naissance. De l’autre, Rennewart lui-même n’a pas de faculté d’abstraction, ce qui est surtout manifeste dans la scène où il oublie trois fois sa lance. — Le fait que Willehalm enterre les princes arabes sans maltraiter leurs corps ne s’explique pas par une réflexion abstraite selon laquelle ces princes seraient des enfants de Dieu, mais uniquement parce qu’ils sont nobles et parents de sa femme Gyburc.] 15. GIER, Albert : Kenntnis und Beurteilung mittelalterlicher Literatur in Frankreich zwischen 1871 und 1914 : Einige Beispiele, dans Mittelalter-Rezeption, pp. 197-225. — 29 — [Après avoir exposé dans quelle mesure les textes médiévaux étaient connus à la fin du XIXe siècle et de quelle manière la littérature française, notamment les chansons de geste, était alors enseignée dans les écoles et dans les universités, l’A. présente quelques auteurs français de cette époque, dont les œuvres ont des rapports avec le Moyen Âge : Anatole France, érudit en Philologie romane, le connaissait bien ; pour lui « médiéval » est un synonyme de « populaire ». Mais il ne dédaigne pas le Moyen Âge, comme le fait Jules Lemaître, par ailleurs peu compétent en la matière. J.K. Huysmans, déçu par la France contemporaine, lui préfère le Moyen Âge tout en le méconnaissant et, de ce fait, l’idéalisant. Les symbolistes, comme par ex. Jean Lorrain ou Ephraïm Mikhaël, en font un décor leur permettant de mettre en scène les obsessions de leur propre époque.] 16. GREENFIELD, John : « Vivianz ». An analysis of the martyrfigure in Wolfram von Eschenbach’s « Willehalm» and his Old French source material, Erlangen, 1991 (Erlanger Studien, 95), 263 pages. [Après avoir montré que le personnage de Vivianz fait figure de martyr dans Aliscans et dans le Willehalm, et qu’il remonte aux personnages historiques du comte Vivien de Tours et de saint Vivien de Saintes, l’A. examine l’évolution du neveu de Guillaume dans les chansons du cycle (Chanson de Guillaume, Chevalerie Vivien, Aliscans). Dans les premiers textes il est représenté comme un chevalier adulte, alors que les textes plus tardifs mettent l’accent sur la jeunesse et la sainteté du héros. La source de Wolfram von Eschenbach était une chanson tardive, Aliscans, les autres textes du cycle de Guillaume n’ayant pas eu d’influence sur lui, contrairement à d’autres textes contemporains comme le Rolandslied ou l'Eneit. Ensuite l’A. présente de manière synoptique les vers relatifs à Vivianz dans Aliscans et dans le Willehalm. Dans son remaniement, Wolfram limite l’action de Vivianz à un seul lieu, Aliscanz, et à une seule journée, car le public allemand ne connaissait pas le reste du cycle. Ce faisant, il diminue le rôle guerrier du héros et il met en relief son existence de martyr, qui a beaucoup d’importance comme motivation des batailles suivantes. Quant à la technique narrative, pour rendre le texte plus accessible à son public courtois, il — 30 — omet les répétitions et les exagérations, et il insère certaines réflexions faites par les personnages. Vivianz lui-même est présenté comme un chevalier aussi bien que comme un martyr. Afin d’éviter des contradictions, Wolfram ne le fait parler que dans les scènes de son martyre et lui évite le péché de démesure. Alors que Willehalm ne se sent pas coupable de la mort de Vivianz dans Aliscans, il a des remords dès le moment de sa confession dans le Willehalm, ce qui renforce sa motivation de le venger. La relation entre Gyburc et Vivianz est devenue plus importante, car Wolfram voulait non seulement la mettre en lumière, mais aussi accorder un rôle général plus important à Gyburc. Il n’y a pas entre Vivianz et Rennewart de relation telle qu’elle en ferait des personnages opposés ou parallèles, ils sont simplement différents.] 17. GRENZLER, Thomas : Erotisierte Politik — Politisierte Erotik? Die politisch-ständische Begründung der Ehe-Minne in Wolframs « Willehalm », im « Nibelungenlied » und in der « Kudrun », Göppingen, Kümmerle Verlag, 1992 (Göppinger Arbeiten zur Germanistik, 552), XXVIII-669 pages. [En analysant trois épopées en moyen haut allemand Willehalm, Nibelungenlied et Kudrun), l’A. montre que la Eheminne de ces épopées n’a pas la structure de l’amour moderne fondé sur une séparation des affaires publiques et de la vie privée. Tout au contraire, l’union de la politique et du Minneaffekt, émotion se basant sur l’aptitude à régner, représente un principe important de la trame de ces œuvres. Dans le Willehalm, Heimrich crée un programme d’exogamie qui finit par unir les trois familles les plus puissantes du monde — celle de Narbonne avec celle de Terramer grâce au mariage de Willehalm et de Gyburg, et celle des rois de France avec celle de Terramer par le mariage à venir de Rennewart et d’Alyze. En montrant cela, l’A. corrige entre autres l’opinion que le mariage de Willehalm et de Gyburg se baserait sur l’amour individuel, et que la conversation entre Gyburg et Terramer tournerait autour de la question de savoir si le Christianisme est meilleur que l’Islam. Ayant étudié la Eheminne dans le Willehalm et dans les autres œuvres en tenant compte des lois concernant le mariage et des témoignages sur des mariages historiques, il constate que la Eheminne réalisée dans l’épopée correspond, par plusieurs traits importants, à la conception — 31 — qu’avaient du mariage les nobles de l’époque. Le Minneaffekt basé sur l’aptitude à régner et l’utilité politique d’un mariage ne s’excluent pas du tout, l’un étant la condition de l’autre.] 18. HARRIS STÄBLEIN, Patricia : La trace de l’envers : le bonheur, le carême et le carnaval dans la typologie d’Aliscans, dans L’idée de bonheur ..., pp. 225-233. [Essai d’analyse sémantique de l’épopée d’Aliscans se basant sur le concept bakhtinien du carnavalesque (ce que l’A. considère comme une notion opposée au sacré et au carême) ainsi que sur quelques oppositions traditionnelles de l’analyse structurale (par ex. extérieur-intérieur, féconditédestruction), auxquelles s’ajoute le thème du bonheur ou de la joie.] 19. HAUPT, Barbara : Das Fest in der Dichtung. Untersuchungen zur historischen Semantik eines literarischen Motivs in der mittelhochdeutschen Epik, Düsseldorf, Droste Verlag, 1989 (Studia humaniora, 14), 327 pages. [Supposant que c’est notamment par la description des fêtes que les auteurs médiévaux évoquent le sujet de la souveraineté, l’A. retrace la description de la fête dans des œuvres en moyen haut allemand du XIIe et du XIIIe siècle. Il montre qu’au début la fête a la fonction d’un Fürstenspiegel poétique. La description de la cour de Charlemagne (vv. 625-708) qui se trouve dans le Rolandslied du Pfaffe Konrad (examiné à côté du König Rother et de l'Eneide de Heinrich von Veldeke) met l’accent sur la souveraineté de l’empereur, réalisée dans les notions de phaht et gnade. L’A. étudie les relations entre cette présentation idéalisante et la réalité historique de la deuxième moitié du XIIe siècle en Bavière. Dans les œuvres plus tardives, parmi lesquelles il cite entre autres le Willehalm de Wolfram von Eschenbach, la situation est différente. À côté de la souveraineté, les descriptions abordent le sujet de la minne. De plus l’auteur du Willehalm transforme, le Fürstenspiegel en un miroir de la communauté courtoise. À la fête de Munleun, la paix de la société courtoise est troublée par Willehalm qui vient demander de l’aide, donc troublée par des émotions qui risquent de l’emporter sur les règles de la courtoisie. Ce conflit ne peut être résolu que par la relation — 32 — entre Willehalm et Alyze, déterminée par les règles de la minne, qui, de cette manière, remplit exactement la fonction qu’exerce l’amour dans le système social de la cour. La fête célébrée plus tard à Orange est opposée à cette première fête ; elle confirme la concorde atteinte à Munleun, mais elle montre aussi comment les malheurs et les peines de la guerre peuvent être surmontés par le comportement courtois.] 20. KREMERS, Dieter : Der Heros Redivivus in der nachmittelalterlichen Ritterepik Italiens, dans Mittelalter-Rezeption, pp. 25-34. [Les romanzi cavallereschi diffèrent des autres remaniements de chansons de geste, car ils se réfèrent aux valeurs originales de ce genre médiéval. Il a été souvent remarqué que dans leurs remaniements les auteurs des romanzi se servent de l’ironie, mais, comme le montre l’A., ils modifient aussi la structure de l’action. Par une analyse des éléments comiques et ironiques du Morgante de Pulci, l’A. démontre comment celui-ci remet en question la chanson de geste en multipliant les traits burlesques et ironiques. Dans l'Orlando innamorato, poème inachevé de Boiardo, Roland se trouve transformé en amant courtois, maladroit et malheureux, et l’action est décomposée en un grand nombre d’épisodes singuliers. C’est l’Arioste qui, avec son Orlando furioso, arrive à mener à un dénouement heureux les épisodes singuliers de l’action ; l’A. montre les changements auxquels ce dernier a soumis la matière pour arriver à son but. Ces œuvres ne répondant plus aux exigences de la poétique d’Aristote, on les a écartées du genre de l’épopée en les appellant romanzi. Toutefois le Tasse, dont la Gerusalemme liberata était à nouveau qualifiée d’épopée, n’a pas renoncé à l’avantage des romanzi, à savoir la pluralité des actions.] 21. KULLMANN, Dorothea : Verwandtschaft in epischer Dichtung. Untersuchungen zu den französischen « chansons de geste » und Romanen des 12. Jahrhunderts, Tübingen, Max Niemeyer Verlag, 1992 (Beihefte zur Zeitschrift für romanische Philologie, Band 242), IX-370 pages. [L’A. étudie la façon dont est traité le sujet de la parenté dans les deux grands genres narratifs de la littérature française, le roman et la chanson de geste. L’étude embrasse des — 33 — textes du XIIe siècle (Chanson de Roland) jusqu’au début du XIIIe siècle. Dans une première partie, l’A. examine la chanson de geste en général pour en dégager les principes de la représentation des liens de parenté. Il analyse la relation entre ces liens et la féodalité, le lignage, la filiation patrilinéaire et la famille nucléaire. Dans les trois parties suivantes, il décrit la façon dont les auteurs présentent les différentes relations de parenté, par ex. entre pères et fils, entre oncles et neveux, et entre frères et sœurs. Il commence par analyser les premières chansons de geste, pour se pencher ensuite sur les romans et finalement sur les chansons de geste du milieu du XIIe siècle jusqu’à 1200. L’A. propose une nouvelle explication de l’importance et de la fréquence de la relation oncleneveu, qui se base sur la technique narrative. Il retrace des traditions littéraires et il décrit les motifs typiques des différents genres. Partant de l’évolution de ces motifs, il conclut à des changements survenus dans la réalité de la société médiévale, par ex. à une importance croissante des liens de parenté ou un « culte de la jeunesse ». De plus l’A. dégage certaines différences dans l’arrière-plan social des deux genres littéraires.] 22. MARTIN, Jean-Pierre : Quelques observations sur l’expression du passé dans la chanson de geste, dans Histoire et Littérature au Moyen Âge, pp. 279-290. [L’A. compare l’expression du passé dans les chansons de geste et dans des œuvres historiographiques et hagiographiques des XIe et XIIe siècles sous différents aspects, comme la datation des événements, la référence à des témoignages (surtout le livre et les reliques) et le doute concernant les sources ou d’autres versions de la matière. Il conclut que la chanson de geste est plus proche du mythe que les deux autres genres, car, pareillement aux mythes, les chansons de geste fournissent des preuves de leur véracité et elles sont célébrées les grands jours de fêtes ; comme les mythes, elles se déroulent dans un temps fondateur, l’époque de Charlemagne étant en effet une sorte de temps fondateur pour le XIe et le XIIe siècle.] 23. MARTINET, Suzanne : Le grand duc Auctarius préfigure d'Ogier le Danois, dans Histoire et Littérature au Moyen Âge, pp. 291-300. — 34 — [L’A. détermine tout d’abord, d’après différentes sources, la provenance du grand duc Auctarius qui, selon elle, tirerait son origine de la Brie ou du Laonnais et non pas du Frioul. Il avait été conseiller de Carloman et, après la mort de ce dernier, il avait accompagné sa veuve et ses enfants en Italie. L’A. démontre que, contrairement à la tradition populaire, les sources carolingiennes taisent ou embellissent les événements relatifs à l’usurpation du royaume de Carloman par son frère Charlemagne. Par la suite, elle examine les informations dont nous disposons sur le séjour d’Auctarius en Italie, son retour en France et son arrestation après la prise de Pavie.] 24. 25. PICARD, Hans-Rudolf : Campeador und Hijodalgo im Zitat bei Manuel Machado und Azorín. Zur modernen Reprise traditioneller Motive, dans Mittelalter-Rezeption, pp. 275-298. [En citant deux exemples différents, l’A. analyse la manière dont des auteurs espagnols du XXe siècle se servent de motifs puisés dans des textes littéraires du Moyen Âge. Son premier exemple est le poème Castilla de Manuel Machado, qui a pour base une des premières scènes du Poema de Mío Cid, dans laquelle le Cid fait ses adieux à Burgos. Bien que cette scène nous montre le Cid dans une situation désespérée, elle est déterminée par le dénouement heureux de l’épopée où, finalement, il triomphera. Au niveau de l’idéologie, ce plan téléologique correspond aux intérêts de la petite noblesse castillane, qui s’identifiait avec le personnage du Cid. Manuel Machado pouvait être sûr que ses lecteurs connaissaient le modèle, mais comme il sépare la situation de son contexte téléologique, il transforme le bannissement transitoire en un éternel exil. Contrairement à l’épopée, qui n’avait pour seul but que de montrer le héros surmontant cet isolement initial, chez Machado, la scène entière devient une métaphore de l’isolement de l’homme, donc une des métaphores du poète maudit.] PICARD, Hans-Rudolf : Die Taten des Cid erzählt von seinem Enkel. Geschichtsmythos und emphatische Identijikation in Vicente Huidobros «Mío Cid Campeador» (1928). Zur jüngsten Reprise des Cid-Stoffes, dans Mittelalter-Rezeption, pp. 261-274. — 35 — [Partant des événements historiques, l'A. retrace l'évolution de la matière du Cid jusqu’au XIXe siècle ; tous les remaniements littéraires idéalisent le personnage afin d’en faire un héros répondant aux exigences de leur propre époque. Les auteurs modifient la matière pour des raisons esthétiques ou historiques et non pas pour des raisons personnelles ou subjectives. Vicente Huidobro met au contraire à l’origine de son roman Mío Cid Campeador le fait qu’il est concerné personnellement par la matière ; comme tout de même il choisit la forme du roman pour sa « biographie » du Cid, son œuvre doit unir des éléments incompatibles : la distance qu’exigent la narration et l’engagement personnel du narrateur. L’A. analyse comment, au niveau de la technique narrative, Huidobro essaie de combiner ces deux attitudes proprement contradictoires. Selon l’A., le résultat de son travail de romancier n’est pas satisfaisant, car la structure de l’épopée qui connaît son dénouement est incompatible avec les facultés narratives d’un auteur du XXe siècle, facultés dont Huidobro se sert abondamment ; ceci mène souvent à une ironie involontaire qui, elle aussi, ne convient pas du tout au pathos qui domine de larges parties du texte.] 26. RUSHING, James A. : « Er liez en wage iewedern tot ». A reconsideration of « Willehalm » 3,4f, dans Zeitschrift für deutsches Altertum und deutsche Literatur, 120, 1991, pp. 304-314. [Les vers 3,4-5 du Willehalm de Wolfram von Eschenbach sont l’objet d’interprétations différentes, car le sens de tot der sele und des libes est controversé. La notion peut désigner simplement l’âme et le corps, donc l’homme entier. Il est aussi fort possible que ces mots se réfèrent à la mort (des libes) et à la damnation éternelle (der sele). L’A. montre que les arguments invoqués à l’appui de la première interprétation sont peu convaincants, tandis que l’emploi des mots chez Wolfram, la syntaxe du passage même, le contexte des vers et des notions parallèles dans bon nombre d’œuvres contemporaines soutiennent la deuxième interprétation.] 27. SCHILLING, Michael : Der Stricker am Wiener Hof? Überlegungen zur historischen Situierung des «Daniel von dem blühenden Tal » (Mit einem Exkurs zum « Karl »), dans Euphorion, 85, 1991, pp. 273-291. — 36 — 28. 29. 30. [Analysant les questions et les exigences auxquelles répond le texte du Daniel von dem blühenden Tal, l’A. démontre que ce roman peut avoir été rédigé à la cour de Léopold IV à Vienne. Suit une digression soutenant la thèse selon laquelle le Karl du même auteur aurait été écrit à peu près en même temps à la même cour.] SPIEWOK, Wolfgang : Wolfram von Eschenbach — une anamorphose entre réalité et fiction, dans Figures de l’écrivain au Moyen Âge, pp. 255-273. [Version française de l’article Wolfram von Eschenbach : Vexierbild zwischen Realität und Fiktion du même auteur, cf. B.B.S.R., 23, 1991-1992, n° 22.] THOMASSET, Claude : La chevalerie et l’ostentation dans l’évocation de la fête, dans Feste und Feiern im Mittelalter, pp. 181-191. [Les mots joie, feste et noise, interchangeables dans les textes médiévaux, représentent tous des signifiants pour un seul signifié, que l’Â. traduit par « allégresse collective ». Dans les descriptions de fêtes, différents éléments jouent un grand rôle : la tenue de la cour est décrite aussi bien que l’assemblée des personnages (par les mots cort, barné, asanblé) et il est même parfois mentionné dans les textes que les participants à la fête doivent être rassemblés par des messagers. Des éléments hyperboliques soulignent l’importance de la fête et créent chez le lecteur un sentiment d’admiration. Ces éléments hyperboliques sont surtout des scènes organisées ou des événements ritualisés comme les repas, les jeux, les tournois et la danse. Ils ne sont jamais épuisés dans une seule description de fête, mais, par contre, la description d’une fête peut être limitée à la description d’un seul de ces éléments — même à l’évocation de la joie elle-même.] WUNDERLICH, Werner : Johann II. von Simmern. Autor und Gelehrter auf dem Fürstenthron, dans Euphorion, 85, 1991, pp. 1-37. [L’A. retrace la carrière du comte palatin Johann II von Simmern, qui était non seulement un souverain prudent et influent, mais aussi un protecteur des arts et des sciences, et décrit les livres sortis de l’imprimerie établie à la cour et parmi lesquels se trouvent deux remaniements en haut alle- — 37 — mand de chansons de geste (les Haymonskinder et le Fierrabras). Comme le montre l'A., c’est le comte palatin lui-même qui est le remanieur et le traducteur de ces deux textes.] COMPTES RENDUS 31. 32. 33. 34. 35. AA.VV. : BECKERS, H., TERVOOREEN, H. (éds) : Literatur und Sprache im rheinisch-maasländischen Raum zwischen 11001400, dans Sonderheft zur Zeitschrift für deutsche Philologie, 108, 1989, II-241 pages. C.R. de W. Sanders, dans Zeitschrift für deutsche Philologie, 110, 1991, pp. 431-433. AA.VV. : BENDER, Karl-Heinz (éd.) : Les épopées de la croisade. Premier colloque international (Trêves, 6-11 août 1984), publié par K.-H. B. avec la collaboration de H. KLEBER, Stuttgart, Franz Steiner Verlag, 1987 (Beihefte zur Zeitschrift für französische Sprache und Literatur, N.F., 11), VII-191 pages. C.R. de A. Fassò, dans Z.F.S.L., 101, 1991, Heft 3, pp. 185-189. AA.VV. : HEMPFER, Klaus W. : Ritterepik der Renaissance. Akten des deutsch-italienischen Kolloquiums Berlin 30.32.4.1987, Stuttgart, Franz Steiner Verlag, 1989 (Text und Kontext, 6), XIII-361 pages. C.R. de U. Schulz-Buschhaus, dans Z.R.P., 107, 1991, pp. 698-709. AA.VV. : HONEMANN, Volker, PALMER, Nigel F. (éds) : Deutsche Handschriften 1100-1400. Oxforder Kolloquium 1985, Tübingen, Max Niemeyer Verlag, 1988, VII622 pages. C.R. de J. Heinzle, dans Beiträge zur Geschichte der deutschen Sprache und Literatur, 113, 1991, pp. 451460. AA.VV. : KELLER., Hans-Erich (éd.) : Romance Epic. Essays on a Medieval Literary Genre (Studies in Medieval Culture, XXIV), Kalamazoo (Michigan), Medieval Institute Publications, Western Michigan University, 1987, XI-241 pages. — 38 — 36. C.R. de M. Heintze, dans Z.R.P., 107, 1991, pp. 619-627. ALEXANDRE-GRAS, Denise : L’Héroïsme chevaleresque dans le « Roland Amoureux » de Boiardo, Saint-Étienne, Institut d’Études de la Renaissance et de l’Âge Classique. Publications de l’Université de Saint-Étienne, 1988, 396 pages. C.R. de J. Gómez-Montero, dans R.J., 41, 1990, pp. 218223. 37. BOMBA, Andreas : Chanson de geste und französisches Nationalbewuβtsein im Mittelalter, Stuttgart, Franz Steiner Verlag, 1987 (Text und Kontext, 5), 330 pages. C.R. de M. Pfister, dans Z.R.P., 107, 1991, pp. 782-784. 38. BRASSEUR, Annette : Étude linguistique et littéraire de la « Chanson des Saisnes » de Jehan Bodel, Genève, Droz, 1990 (Publications romanes et françaises, 190), 345 pages. C.R. de G. Holtus, dans Z.R.P., 107, 1991, pp. 791-792. 39. CAZANAVE, Caroline : Du « Siège de Barbastre » à « Buevon de Conmarchis ». Une avancée dans le Cycle de Guillaume d’Orange, Aix-en-Provence, Thèse nouveau régime, 1991, 2 tomes, 1034 pages dactyl, et illustr. en couleurs. C.R. de B. Guidot, dans R.F., 103, 1991, pp. 479-482. KELLER, Hans-Erich : Autour de Roland. Recherches sur la chanson de geste, Paris, Champion, 1989 (Nouvelle Bibliothèque du Moyen Âge, 14), 378 pages. C.R. de B. Guidot, dans R.F., 103, 1991, pp. 95-98. KIENING, Christian : Reflexion-Narration. Wege zum « Willehalm » Wolframs von Eschenbach, Tübingen, Niemeyer Verlag, 1990 (Hermaea. Germanistische Forschungen. N.F. Band 63), VII-276 pages. C.R. de W. Schröder, dans Zeitschrift für deutsches Altertum und deutsche Literatur, 120, 1991, pp. 337-341. 40. 41. 42. MANDACH, André de : Naissance et développement de la chanson de geste en Europe. V : La Geste de Fierabras, le jeu du réel et de l’invraisemblable, avec des textes inédits, Genève, Droz, 1987 (Publications romanes et françaises, 177), 241 pages. — 39 — C.R. de St. M. Cingolani, dans R.J., 41, 1990, pp. 197-204. 43. RÉGNIER, Claude (éd.) : « Aliscans », Tome I, Paris, Champion, 1990 (Les Classiques français du Moyen Âge, 110), 196 pages. C.R. de G. Holtus, dans Z.R.P., 107, 1991, pp. 786-787. 44. SEGRE, Cesare, TYSSENS, Madeleine (éds) : La « Chanson de Roland ». Édition critique par C.S., nouv. édition revue, traduite de l’italien par M.T., Genève, Droz, 1989 (Textes Littéraires Français, 369), 2 vol., 313 et 448 pages. C.R. de M. Pfister, dans Z.R.P., 108, 1992, pp. 208-210. 45. SHORT, Ian (éd.) : La « Chanson de Roland ». Édition critique et traduction, Paris, Librairie Générale Française, 1990 (Le Livre de Poche, « Lettres gothiques »), 283 pages. C.R. de G. Holtus, dans Z.R.P., 107, 1991, pp. 784-785. 46. SINCLAIR, Keith V. : « Tristan de Nanteuil ». Thematic Infrastructure and Literary Creation, Tübingen, Max Niemeyer Verlag, 1983 (Beihefte zur Zeitschrift für romanische Philologie, 195), XVII-1676 pages. C.R. de St. M. Cingolani, dans R.J., 41, 1990, pp. 197-204. 47. SPEICH, Johann Heinrich (éd.) : La « Destructioun de Rome » (d’après le ms. de Hanovre IV, 578), Berne, Francfort, New York, Paris, Peter Lang Verlag, 1988 (Publications universitaires européennes : Sér. 13, Langue et Littérature françaises : Vol. 135), 368 pages. C.R. de G. Roques, dans Z.R.P., 107, 1991, pp. 485-486. 48. SPEER, Mary B. (éd.) : Le « Roman des Sept Sages de Rome ». A Critical Edition of the Two Verse Redactions of a Twelfth-Century Romance. Prepared by M.B.Sp., Lexington, French Forum, 1989 (The Edward C. Armstrong Monographs on Medieval Literature, 4), 398 pages. C.R. de G. Roques, dans R.F., 102, 1990, pp. 461-463. 49. SPIJKER, Irene : Aymijns kinder en hoog te paard. Een studie over « Renout van Montalbaen » en de Franse « Renaut »traditie, Hilversum, Verloren, 1990 (Middeleeuwse studies en bronnen, 22), 317 pages. — 40 — 50. 51. 52. 53. 54. C.R. de G. Roques, dans Z.R.P., 107, 1991, p. 785. THOMAS, Jacques (éd.) : « Renaut de Montauban ». Édition critique du manuscrit Douce, Genève, Droz, 1989 (Textes Littéraires Français, 371), 807 pages. C.R. de St. Hartung, dans Z.F.S.L., 102, 1992, pp. 102106. VERELST, Philippe (éd.) : « Renaut de Montauban ». Deuxième fragment rimé du manuscrit de Londres, British Library, Royal 16 G II, édition critique, Rijksuniversiteit te Gent, Faculteit van de Letteren en Wijsbegeerte, 1988 (Romanica Gandensia, 21), 102 pages. C.R. de St. Hartung, dans Z.F.S.L., 102, 1992, pp. 102106. VERELST, Philippe (éd.) : « Renaut de Montauban ». Édition critique du ms. de Paris B.N. fr. 764 (R), Rijksuniversiteit te Gent, Faculteit van de Letteren en Wijsbegeerte, 175e Aflevering (Diffusion : Universa, Wetteren), 1988, 1057 pages. C.R. de St. Hartung, dans Z.F.S.L., 102, 1992, pp. 102106. ZAGOLLA, Rüdiger : Der « Karlmeinet » und seine Fassung vom « Rolandslied » des Pfaffen Konrad, Göppingen, Kümmerle Verlag, 1988 (Göppinger Arbeiten zur Germanistik, 497), 318 pages. C.R. de H. Beckers, dans Zeitschrift fur deutsche Philologie, 110, 1991, pp. 459-463. ZUMTHOR, Paul : La lettre et la voix. De la « littérature » médiévale, Paris, Éditions du Seuil, 1987 (Collection Poétique), 346 pages. C.R. de Chr. Kiening, dans Beiträge zur Geschichte der deutschen Sprache und Literatur, 113, 1991, pp. 113120. — 41 — BELGIQUE ÉTUDES CRITIQUES 55. DUFOURNET, Jean : Le fantastique dans la littérature médiévale, dans M.A., 98, 1992, pp. 97-104. [Article bibliographique consacré à la thèse — qui prend aussi pour objet la littérature épique française — de Francis Dubost, Aspects fantastiques de la littérature médiévale (XIIeXIIIe siècles). L’Autre, l’Ailleurs, l’Autrefois, Paris, Champion, 1991 (Nouvelle Bibliothèque du Moyen Age, 15), 1 vol. in 8°, 1062 pages.] 56. VAN DEN BERG, Evert et BERTELOOT, Amand : Taalgeografische Variabelen in Middelnederlandse Rijmen, dans Verslagen en Mededelingen van de Koninklijke Academie voor Nederlandse Taal- en Letterkunde, Nieuwe Reeks, 5, 1991, pp. 238-273. [Il s’agit d’une recherche de géographie linguistique (indices phonologiques, morphologiques, lexicaux, c’est-à-dire les informations données par les rimes) portant sur des textes littéraires en moyen néerlandais, datables et localisables. Parmi les douze textes retenus figure le Roman der Lorreinen II, écrit dans la deuxième moitié du XIIIe siècle pour la cour du Brabant.] COMPTES RENDUS 57. AA.VV. : Campus Stellae. Les chemins de Saint-Jacques et la culture européenne, Paris, Klincksiek, 1991. C.R. de Chartry, dans La Vie Wallonne, 65, 1991, pp. 223226. — 43 — 58. AA.VV. : Estudios románicos, vol. 6, 1987-88-89, Homenaje al profesor Luis Rubio, III, Murcia, Universidad de Murcia, 1987-1989, pp. 1505-1835. C.R. de J. Gautier-Dalché, dans M.A., 98, 1992, pp. 545546. 59. AA.VV. : Littérales, 6. Moyen Âge et XIXe siècle : le mirage des origines. Actes du colloque de Paris III-Sorbonne, Paris X-Nanterre, 5 et 6 mai 1988, réunis et présentés par E. BAUMGARTNER et J.-P. LEDUC-ADINE, Nanterre, Centre de recherches du Département de français de Paris X-Nanterre, 1990, 167 pages. C.R. de G. Cesbron, dans Let. rom., 46, 1992, pp. 149-150. AA.VV. : The Medieval Translator. The Poetry and Practical of Translation in the Middle Ages. Actes du colloque tenu à l’Université of Wales Conference (20-23 août 1987), éd. Roger ELLIS, Cambridge, D.J. Brewer, 1989, 202 pages. C.R. de J. Devaux, dans M.A., 98, 1992, pp. 538-539. AA.VV. : Modernité du Moyen Âge. Le défi du passé. Publié par Brigitte CAZELLES et Charles MELA, Genève, Droz, 1990 (Recherches et Rencontres. Publications de la Faculté des Lettres de Genève, Littérature, 1), 313 pages. C.R. de C. Van den Bergen-Pantens, dans Scriptorium, 46, 1992, pp. 37*-38*. 60. 61. 62. COOK, Robert Francis : The Sense of the Song of Roland, Ithaca, London, Cornell University Press, 1987, 266 pages. C.R. de K.N. Rüntgen, dans R.B.P.H., 68, 1990, pp. 767770. XIX- 63. DUINHOVEN, A.M. et VAN THIENEN, G.A. : Een onbekende druk van de « Karel ende Elegast » in Leningrad, dans T.N.T.L., 106, 1990, pp. 1-14. C.R. de E. Cockx-Indestege, dans Archives et Bibliothèques de Belgique, 62, 1991, p. 595. 64. JANSEN-SIEBEN, Ria : Repertorium van de Middelnederlandse Artesliteratuur, Utrecht, HES, 1989, XXV-533 pages. — 44 — C.R. de Br. Derendorf, dans Spiegel der Letteren, 34, 1992, pp. 191-196. 65. KARTSCHOKE, Dieter (éd.) : Wolfram von Eschenbach, « Willehalm ». Text der Ausgabe von Werner SCHRÖDER, völlig neubearbeitete Übersetzung, Vorwort und Register, Berlin, New York, Walter de Gruyter, 1989, 326 pages. C.R. de J. Carles, dans M.A., 98, 1992, pp. 130-131. 66. MANDACH, André de : Naissance et développement de la chanson de geste en Europe : V. La Geste de Fierabras, Genève, Droz, 1987 (Publications romanes et françaises, 177), 241 pages. C.R. de H.R. Runte, dans R.B.P.H., 69, 1991, pp. 727-729. 67. SPIJKER, Irene : Aymijns kinderen hoog te paard. Een studie over « Renout van Montalbaen » en de Franse « Renaut »traditie, Hilversum, Verloren, 1990 (Middeleeuwse studies en bronnen, 22), 318 pages. C.R. de Ph. Verelst, dans M.A., 98, 1992, pp. 299-300. — 45 — ESPAGNE (*) BIBLIOGRAPHIES 68. Boletín Bibliográfico de la Asociación Hispánica de Literatura Medieval, fasc., 5, 1991, coordinación y edición a cargo de V. BELTRÁN, Barcelona, PPU, 1992. [El presente fascículo está formado por la bibliografía de la Literatura Catalana (a cargo de L. BADIA y col.), de la Literatura Española (a cargo de G. ORDUNA, V. BERTOLUCCI PIZZORUSSO, V. BELTRÁN y col.) y de la Literatura Gallegoportuguesa (por M. BARBIERI). Se incluyen al final del volumen dos suplementos bibliográficos, uno dedicado a don Juan Manuel (F. GÓMEZ REDONDO y Ma J. LACARRA) y el otro a Alonso de Cartagena (M. MORRÁS). La bibliografía está ampliamente comentada.] ÉTUDES CRITIQUES 69. AA.VV : Actas. Il Congreso Internacional de la Asociación Hispánica de Literatura Medieval (Segovia, del 5 al 19 de Octubre de 1987). Editado por J. M. LUCÍA MEGÍAS. Paloma GRACIA ALONSO y C. MARTÍN DAZA, 2 vols., Alcalá de Henares, Universidad de Alcalá, 1992. [Se recoge la participación de estudiosos como A. Deyermond, I. Michael, A. Vàrvaro, etc. En total : 6 ponencias y 57 comunicaciones, entre las que hay algunas dedicadas a la épica, que son reseñadas en este mismo Bulletin bibliographique.] (* ) La bibliographie espagnole a été établie à l’Université d’Alcalá de Henares (Madrid) par Carlos Alvar et Joaquín Rubio Tovar. — 47 — 70. AA.VV. : El Cid en el Valle del Jalón. Simposio International, Calatayud, Centro de Estudios Bilbilitanos, 1991. [Actas de una reunión internacional que tuvo lugar en Calatayud y Ateca, en 1989 ; la publicación contiene 11 artículos.] 71. AA.VV. : Historias y Ficciones : Coloquio sobre la Literatura del siglo XVI. Editado por R. BELTRÁN, J.L. CANET y J.L. SIRERA, eds. Valencia, Universidad, 1992. [Colección de 26 articulos centrados en la literatura española de finales de la Edad Media, resultado de un encuentro de especialistas, que tuvo lugar en 1990. Los trabajos se agrupan en seis secciones : Prosa histórica, prosa de ficción y Romancero ; Prosa doctrinal ; Lírica cancioneril ; Ficción sentimental ; La Celestina ; Teatro y espectáculo.] 72. CACHO BLECUA, Juan Manuel : Los historiadores de la « Crónica sarracina », en Historias y Ficciones, pp. 37-55. [La importancia de la Crónica sarracina para la épica en general estriba en que suministra buena parte de los materiales reelaborados en el Romancero de don Rodrigo y sirve de inspiración para la revitalización romántica del tema. Pedro del Corral, su autor, amplificó unas crónicas preexistentes, incorporó nuevos materiales y los reestructuró, consiguiendo una mezcla de historia y ficción.] 73. CLAVERO, Dolores : Dona Lambra y Gonzalo González : análisis de su progresiva polarización en crónicas y romances, en Caligrama, 4, 1991, pp. 9-18. [A partir de la Primera Crónica General (PCG) y de la Crónica de 1344 (Cr. 1344) y de los dos romances viejos de Las bodas de doña Lambra (Primavera y flor de romances de Wolf y Hofmann, n° 19 y 25), la A. muestra la evolución diacrónica que sufre la caracterización de los personajes del titulo : la transmisión cronística introduce aclaraciones para evitar ambigüedades ; los romances toman su material probablemente de manuscritos poéticos o cronísticos continuadores de las innovaciones aportadas por Cr. 1344, difundidas gracias a la actividad juglaresca. Debe resaltarse la labor de refundición literaria llevada a cabo por los cronistas y que contribuyó a la transformación de los textos épicos.] — 48 — 74. CLAVERO, Dolores : El motivo de la bastardía en el material cidiano, en Dicenda, 9, 1990, pp. 49-58. [La A. estudia el motivo de la bastardía estableciendo una relación entre el poema de las Mocedades de Rodrigo (MR), las crónicas y el romance n° 28 de la Primavera y flor de romances de Wolf y Hofmann. La tradicionalidad de los temas épicos es susceptible de adoptar aspectos muy diversos según el autor que los trata y sus intenciones. En el caso de MR el material se adapta a un texto que refleja una ideología exaltadora de la pequeña nobleza guerrera ; el romancero extiende ese mensaje a capas de población todavía más amplias, en especial a una sociedad rural empobrecida, cuyo sueño de ascenso social está alimentado en una sobreestimación del valor personal como cualidad suficiente para franquear las barreras sociales. Al Cid mesurado y maduro del CMC sucede el adolescente arrogante de MR y, por último, el campesino indómito y pundonoroso del romance.] 75. COLLADO RODRÍGUEZ, Francisco : Realidad y fantasía en dos gestas medievales : del « Beowulf » al « Poema de Mío Cid», en El Cid ..., pp. 185-196. [En Beowulf el elemento fantástico de posible naturaleza mítica o psíquica aparece para resaltar la altura épica del protagonista ; en el PMC, son elementos mucho más reales los que convierten al héroe en un personaje nacional.] 76. CORRAL LAFUENTE, José Luis : Método arqueológico y cantares de gesta, en El Cid ..., pp. 33-48. [El A. examina el marco geográfico y la cultura material de algunos cantares de gesta, en especial el PMC y la Chanson de Roland, contrastándolos con los conocimientos actuales que hay de esa época, para comprobar las coincidencias o diferencias entre los textos literarios y los materiales arqueológicos.] 77. CRIADO DE VAL, Manuel : Tierra e itinerario del Cid en Aragón, en El Cid ..., pp. 127-136. [Exposición somera sobre las calzadas, campamentos, estrategia militar y distancias convencionales que aparecen en el PMC, para analizar a continuación el itinerario del Cid por el río Jalón (el campamento de Torrecid y la batalla de — 49 — Alcocer) y por el Jiloca. El PMC es de un extraordinario realismo geográfico.] 78. DEYERMOND, Alan D. : La literatura perdida en la Edad Media castellana : Problemas y métodos de la investigación, en Actas. II Congreso ..., pp. 11-32. [En esta ponencia, el A. presenta lo que será un inminente catálogo de textos perdidos ; en primer lugar, analiza las causas y las épocas en que se perdieron esas obras (incendios, guerras, desamortización, polilla, uso, censura y persecuciones, superación, descuidos de autores y propietarios, mal uso, olvido...) ; a continuación estudia las fuentes de información que suministran datos para confeccionar el catálogo (fragmentos, alusiones de los mismos autores o de otros, traducciones, catálogos, prosificaciones...) ; luego analiza los criterios para elaborar el catálogo y los problemas de redacción de las fichas. En total, son unas 600 obras castellanas medievales de las que hay constancia y que se han perdido ; varias de ellas son de carácter épico.] 79. DI STEFANO, Giuseppe : Estado actual de los estudios sobre el Romancero, en Actas. II Congreso..., pp. 33-52. [El A. reseña las tendencias de la crítica con respecte al romancero viejo : fuentes, oralidad-escritura, orígenes, relaciones con otros géneros, ideología, métrica. Abundantes referencias bibliográficas.] 80. EPALZA, Míkel de : El Cid y los musulmanes : el sistema de Parias-Pagas, la colaboración de Aben Galbón, el título de Cid-León, la posadita fortificada de Alcocer, en El Cid..., pp. 107-126. [El contenido de este artículo se puede resumir en los siguientes epígrafes : 1. Preámbulo sobre lo árabe en la historia y literatura del Cid ; 2. Parias en territorio actualmente aragonés, según el Cantar ; 3. Las parias : origen del nombre, definición e institución según los cristianos ; 4. Las parias o pagas militares según los musulmanes ; 5. Aben-Galbón y su colaboración en el sistema de parias ; 6. Probable origen del título militar árabe del Cid (« León », « Campeador » ) ; 7. Alcocer, « la posadita fortificada » en el paso del camino a través del río Jalón. El A. insiste en el verismo del episodio de Alcocer.] — 50 — 81. FUCELLI, Antonietta : Entre historia y mito : La España del « Cid» y del « Pseudo-Turpin », en Actas. II Congreso..., pp. 331-340. [En una Castilla bien situada desde el punto de vista económico y geográfico, surge al calor de los hechos una poesía esencialmente histórica, con una triple finalidad : informar, exaltar y propagar la causa de la reconquista.] 82. GARCIA, Michel : La crónica castellana en el siglo XV, en Actas. II Congreso..., pp. 53-70. [Las crónicas de los siglos XIII y XIV se basan en dos principios asentados ya por Alfonso X : el reconocimiento de un « continuum » que se manifiesta en la sucesión de los reyes, y la preeminencia del rey como cúspide de la jerarquía social y representante de la monarquía. Diferentes crisis a lo largo del siglo XIV llevaron a la creación del cargo de cronista real y se introdujeron importantes alteraciones en el género.] 83. GARRIDO, Rosa Ma : La aportación del profesor Richthofen a la crítica cidiana : el sincretismo crítico, en Dicendo, 9, 1990, pp. 99-111. [Extensa reseña sobre la obra épica del fallecido prof. Erich von Richthofen : fecha del PMC, fuentes, autor, y otros aspectos no menos importantes son revisados por la A. del artículo.] 84. GÓMEZ REDONDO, Fernando : Géneros literarios en la « Estoria de España» alfonsí, en Actas. II Congreso..., pp. 383393. [Análisis de las denominaciones de distintos géneros y actividades relacionadas con la actividad literaria en la Estoria de España de Alfonso X.] 85. GÓMEZ REDONDO, Fernando : La materia épica en la « Atalaya de las corónicas » del Arcipreste de Talavera : el caso de Fernán González, en Historias y Ficciones, pp. 57-71. [En la tradición de las crónicas generales, el Arcipreste de Talavera (Alfonso Martínez de Toledo) recrea los episodios al caracterizar de forma singular a sus personajes y al elaborar los diálogos ; la transformación es completa. Para llevar — 51 — a cabo su estudio, el A. se ha basado en la figura del conde Fernán González, como se indica en el título.] 86. HILTY, Gerold : El problema de la historicidad del Cantar Primero después del descubrimiento de Alcocer, en El Cid..., pp. 107-126. [El A. analiza tres cuestiones : 1. La importancia de Alcocer ; 2. El problema del corte de agua en la misma localidad ; 3. La táctica del Cid. En el episodio de Alcocer hay una extraordinaria fidelidad geográfica e histórica, pero también abundan los elementos ficticios, puramente literarios ; y, en todo caso, no puede servir para dar fecha o establecer hipótesis sobre el autor del PMC.] 87. LACARRA, María Eugenia : La representación de la mujer en algunos textos épicos castellanos, en Actas. II Congreso..., pp. 393-408. [Tomando como base las mujeres que aparecen en el Poema de Mío Cid, en el Poema de Fernán González y en las Mocedades de Rodrigo, la A. llega a la conclusión de que las mujeres de estos textos épicos representan un modelo ideal, centrado en el matrimonio y en la subordinación a la autoridad del marido. La importancia que adquieren en las obras radica, justamente, en lo que representan para una sociedad dirigida por los varones, y al servicio de sus intereses y ambiciones.] 88. LÓPEZ ESTRADA, Francisco : El « Poema del Cid » considerado desde la perspectiva literaria de las « Partidas » de Alfonso el Sabio, en El Cid..., pp. 169-184. [A partir del PMC y con el apoyo de las Partidas, el A. estudia algunos aspectos del cantar de gesta castellano : el entretenimiento del caballero, las historias y narraciones, la actividad de los juglares, el momento de esas diversiones o la función cortés de la literatura.] 89. MACKAY, Angus : Un Cid Ruy Diaz en el siglo XV : Rodrigo Ponce de León, Marqués de Cádiz, en El Cid..., pp. 197208. [A pesar de las escasas referencias acerca de la influencia que pudo tener la figura o la historia del Cid en la mentalidad del siglo XV, el comportamiento de algunos caballeros — 52 — no deja lugar a dudas sobre el modelo seguido : tal es el caso de Rodrigo Ponce de León, que sin duda conoció al héroe castellano a través de textos históricos (Primera Crónica General o alguno de sus derivados), y cuyo comportamiento le valió el titulo de segundo Cid y segundo Fernán González.] 90. MARTÍNEZ GARCÍA, Francisco J. : El Otero del Cid o Cerro Torrecid : enclave militar del Campeador en el Valle del Jalón, en El Cid..., pp. 49-96. [En los vv. 530 a 572 del PMC se cita el itinerario que sigue el Cid al abandonar Castejón, y entre otros topónimos, se cita un otero que le servirá de emboscada para la conquista de Alcocer : el A. localiza el asentamiento del campo del ejército cristiano, describe el otero y procede a redactar la memoria de una excavación arqueológica llevada a cabo en el lugar de los hechos en el verano de 1987 : en el lugar llamado cerro Torrecid se hallaron los restos de un campamento — presumiblemente el del Cid — desde el que se realizarían expediciones a los alrededores, y que finalmente sería incendiado antes de su abandono definitivo, según atestiguan los restos arqueológicos y el PMC.] 91. MENÉNDEZ PIDAL, Ramón : La épica medieval española. Desde sus orígenes hasta su disolución en el Romancero. Editada por Diego CATALÁN y Ma del MAR DE BUSTOS, Madrid, Espasa-Calpe (Obras Completas de R. Menéndez Pidal, XIII), 1992. [Obra póstuma del sabio Menéndez Pidal, elaborada a partir de los materiales recogidos a lo largo de los últimos cuarenta años de vida de su autor. En la advertencia inicial, D. Catalán explica varios aspectos relacionados con la edición de esta obra de Menéndez Pidal : la génesis de la obra, la historia de la edición y los criterios seguidos. El libro está dividido en doce capítulos : 1. Descubrimiento de la epopeya española (Opiniones sobre la épica románica ; el Romanticismo y sus derivaciones ; la reacción hispánica antirromántica ; orígenes germánicos ; triunfo general del individualismo ; se reafirma la tradicionalidad española ; reacción de tradicionalidad para la épica francesa) ; 2. Poesía heroica tra- — 53 — dicional (Poesía popular de tema histórico ; coetaneidad con los sucesos históricos ; tradicionalidad ; brillantez y ocultación de la épica de la edad heroica a la de la épica) ; 3. La épica española opuesta a la francesa (La forma épica en España y Francia ; verismo y verosimilismo ; el verismo y la tradicionalidad ; el escándalo de los textos perdidos y el milagro de los temas perdurables) ; 4. Orígenes de la épica española (Opiniones varias ; precedentes visigóticos de la epopeya española ; la épica goda en España, posible romanización ; la herencia de los godos, un género literario de espíritu germánico ; temas comunes a la épica visigoda y a la española) ; 5. Visigotismo mozárabe (Witiza y Rodrigo ; Teudemiro ; los hispanogodos arabizados ; visigotismo asturiano, Covadonga) ; 6. Poesía épica en la alta Edad Media (¿Por qué suponemos una épica románica en el siglo IX ? ¿Por qué suponemos una épica románica en el siglo X ?) ; 7. Visigotismo castellano. Castilla Rebelde (Origenes de Castilla ; La abdicación de Alfonso el Magno, leyenda leonesa ; Los condes de Castilla rebeldes, leyenda leonesa ; Los jueces de Castilla, leyenda castellana) ; 8. Fernán González (Gesta presumible entre el siglo X y el XI ; Las primeras noticias legendarias) ; 9. Córdoba, centro político de España (Los Infantes de Salas, su antigüedad ; núcleo noticiero primitivo ; novelización primera) ; 10. La Condesa Traidora (La historia y la leyenda primitiva ; el relato más antiguo conservado) ; 11. El último conde de Castilla (Los hechos históricos ; los primeros relatos poéticos) ; 12. Cantar de Sancho el Fuerte. Se acompaña el libro de ricos índices de personajes, autores y obras, y con una abundante bibliografía.] 92. MICHAEL, Ian : Orígenes de la epopeya en España : Reflexiones sobre las últimas teorías, en Actas. II Congreso..., pp. 71-88. [El A. toma como base los textos conservados en manuscrito (PMC, Roncesvalles y Mocedades de Rodrigo), aunque se detiene en especial en el Roncesvalles para criticar algunas conclusiones de los neotradicionalistas, que parecen ser resultado de manipulaciones de los textos. Según el A., la epopeya castellana floreció tarde, y fue resultado de la intervención de clérigos y del influjo épico francés. El estudio incluye una edición crítica del poema de Roncesvalles.] — 54 — 93. MONTANER FRUTOS, Alberto : Las quejas de doña Jimena : Formación y desarrollo de un tema en la épica y el Romancero, en Actas. II Congreso..., pp. 475-507. [Las abundantes recreaciones del episodio de las quejas de doña Jimena en el ciclo de las Mocedades del Cid están en relación con las posibilidades de desarrollo dramático, tanto por el componente patético de las peticiones de la joven huérfana, como por el modo de conjugar el deseo de venganza de ésta y sus pretensiones matrimoniales. Según las distintas versiones, el tema adquirirá un sentido u otro.] 94. MONTANER FRUTOS, Alberto : La toma de Alcocer en su tratamiento literario: un episodio del « Cantar del Cid », en El Cid..., pp. 137-168. [El episodio de la conquista de Alcocer, a pesar de las nuevas aportaciones de arqueólogos e historiadores, sigue resultando poco verosímil, a la vez que los paralelismos con la obra de Frontino hacen pensar más en el carácter meramente literario del episodio, en el que los referentes reales están subordinados a un objetivo poético e ideológico : el proceso de la recuperación de la honra del Cid mediante su propio esfuerzo.] 95. MORROS, Bienvenido : Problemas del « Cantar de Mío Cid » : el destierro y el episodio de Raquel y Vidas, en Actas. II Congreso..., pp. 527-548. [El A. intenta explicar los episodios citados en el título, que presentan ciertas dificultades de comprensión por estar sujetos a una realidad bien conocida por el público del CMC, y que al lector actual se le escapa.] 96. MURO, Miguel Ángel : Nuevos materiales filológicos para una edición del « Poema de Fernán González », en Actas. II Congreso..., pp. 563-568. [El A. plantea la necesidad de establecer unos paradigmas válidos para la métrica del PFG, a la vez que aconseja revisar algunos otros de los materiales básicos a la hora de editar el texto : la Primera Crónica General debe leerse a través de una version « vulgar », no « regia », y hay que depurar más aún el texto del poema de clerecía.] — 55 — 97. NODAR MANSO, Francisco : La parodia de la literatura heroica y hagiográfica en las cantigas de escarnio y mal decir, en Dicendo, 9, 1990, pp. 151-161. [En las cantigas de escarnio gallego-portuguesas se parodian los temas y la técnica de poemas épicos y hagiográficos, hecho que frecuentemente ha pasado inadvertido a los estudiosos de la literatura medieval.] 98. POPA-LISEANU, Dona : Las huellas de una peregrinación imaginaria : Carlomagno en Oriente, en Revista de Filología Románica, Anejo 1, 1991, pp. 39-53 [El viaje es el eje central que estructura la Peregrinación de Carlomagno ; la canción ofrece abundantes elementos para comprender el papel del viaje en la vida del hombre medieval y de cómo influía en su cosmovisión. El cantar es una prueba de la fascinación que ejercía el viaje sobre la sensibilidad medieval. El espacio en la Peregrinación se concentra en tres círculos perfectamente jerarquizados : Saint-Denis, Jerusalén y Constantinopla. En Jerusalén, la realidad es transfigurada según el código mítico-religioso ; en Constantinopla, se puebla de maravillas mecánicas y fastuosas según el código profano ; Saint-Denis es una mezcla de los anteriores. El cantar de gesta no se propone ofrecer una imagen nueva, sino una imagen que se pueda incorporar a las enciclopedias conocidas.] 99. RATCLIFFE, Maijorie : Diego, hijo del Cid, y la fecha de composición del « Cantar de Mío Cid », en Dicendo, 9,1990, pp. 163-169. [Algunos episodios del CMC (referentes al honor de las hijas, perdido y recobrado) podrían haber sido planteados de otra manera recurriendo al hijo del Cid, Diego, nacido en 1076, que sin duda estaba en la memoria de los castellanos en 1140. El último autor del CMC no pudo usar la imagen de Diego, pues en 1207 ya se habría olvidado la existencia de este personaje.] 100. RATCLIFFE, Marjorie : Jimena : Historia y fìcción, en Actas II Congreso..., pp. 673-682. [El balance entre las necesidades de la comunidad y las reacciones individuales de acuerdo con gustos literarios y — 56 — cambios sociales afecta a la representación de la figura de la esposa del Cid, Jimena. Las presentaciones de Jimena cambian con el paso del tiempo : la figura histórica deja paso al personaje literario, que se presta a todas las épocas, a todos los idéales, y responde a las necesidades del autor, de la época y del público.] 101. RICHTHOFEN, Erich von : Interdependencia épico-medieval : dos tangentes góticas, en Dicendo, 9, 1990, pp. 171-185. [El parentesco entre la leyenda de Rodrigo, o la de los Infantes de Lara y la leyenda de Ermanrico puede ser considerado una remota tangente de la civilización goda hallada en la periferia de la épica románica. La otra tangente a la que se refiere el autor es la representada por el pianto de Venancio Fortunato, titulado De Gelesuintha (de Toledo), que aflora en los varios plantos de personajes épicos. Estas relaciones se establecen a través del uso del latin como lengua de cultura.] 102. RÍO NOGUERAS, Alberto del : Leyendas épicas en el Aragón medieval : Sancho Abarca en los origenes del reino, en I Curso sobre Lengua y Literatura en Aragón, Zaragoza, Institución « Fernando el Católico », 1991, pp. 133-157. [Detallado análisis de las alusiones a Sancho Garcés II (970-994) que aparecen en las crónicas medievales y que reflejan, en definitiva, unas profundas raíces folclóricas : nacimiento extraordinario, crianza del niño en la montaña, entre pastores, fieras y ermitaños. Los distintos textos cronisticos manifiestan, a la vez, la existencia de algunas leyendas locales relacionadas con el mismo personaje y vinculadas posiblemente con su « initiación ritual », que culminaría en el retorno al territorio paterno y la ascensión al trono.] 103. SANMIGUEL MATEO, Agustín : Calatayud y su comarca en el siglo XI, en El Cid..., pp. 7-22. [Recreación de los hechos realizados por el Cid en Calatayud y su región y breve síntesis histórica de la comarca.] 104. TURK, Afif : Relación histórica entre el Cid y la dinastía Hudi, en El Cid..., pp. 23-32. — 57 — [Breve síntesis de las relaciones que mantuvo el Cid con el reino de Zaragoza, tomando como hilo conductor el relato del PMC.] 105. VAQUERO, Mercedes : Épica francesa y épica española en el « Romance del Conde Dirlos », en Historias y Ficciones pp. 93-108. [El texto estudiado se publicó hacia 1510, y presenta notables semejanzas con la Chanson de Roland y con el PMC. Según la A., el texto se basa en anteriores cantares épicos sobre Carlomagno y sobre el Cid, en un intento de creer una nueva historia de la corte del emperador Carlos, aunque siguiendo los modelos de las Mocedades de Rodrigo, pues presenta a un héroe joven, que reúne grandes cualidades que harán de él un personaje destacado.] 106. VÀRVARO, Alberto : Literatura medieval castellana y literaturas románicas : hechos y problemas, en Actas. II Congreso..., pp. 103-116. [Breve reseña de las relaciones existentes entre algunos textos castellanos y otros del resto de la Romania medieval.] 107. VRIES, Henk de : Estructuras literarias calculadas (once ejemplos), en Actas. II Congreso..., pp. 887-905. [El A. explica algunos de los principios que le llevaron a escribir el libro Materia mirable, Utrecht, 1972 (Tesis doctoral), basado en la numerología, a la vez que justifica algunos aspectos que le fueron criticados en reseñas. Tras la presentación, el A. revisa los estudios sobre numerología dedicados a obras españolas, entre las que se encuentra el PMC, aunque gran parte del estudio se centra en textos del siglo XV.] — 58 — ÉTATS-UNIS — CANADA (*) ÉTUDES CRITIQUES 108. DUGGAN, Joseph J. : « Elpha » and « Alamos » in the « Cantar de mío Cid, with Some Observations on « Tizon », dans Olifant, 17 (1-2), 1992, pp. 29-50. [Les deux toponymes n’apparaissent qu’une seule fois dans le Cantar de mío Cid et ne sont pas attestés dans d’autres sources péninsulaires. L’A. tente de trouver leur origine dans la mythologie gothique à travers les anciennes légendes norroises et islandaises. Il explore la possibilité qu’« Elpha » et « Alamos » aient leurs contreparties respectivement dans Alfhild et Starkad, personnages de la mythologie germanique. Il cite de nombreuses références concernant l’histoire d’Alfhild et son enlèvement par Starkad. Phonétiquement, le passage d’« Elpha » à « Alfhild » rencontre la difficulté du morphème -hild, mais l’A. pense qu’étant un élément étranger dans les langues hispaniques, celui-ci a été probablement remplacé par -a, la terminaison la plus commune des noms de femmes dans ces langues. Quant aux formes « Starkad » et « Alamos », il n’y a pas de lien étymologique entre elles. L’explication de la substitution de la première par la seconde est ailleurs : dans l’épithète « aludrengre » portée par Starkad qui, à cause de son sens obscur, a été remplacée plus tard par « alamods ». Comment le poète du Cantar de mío Cid a-t-il pu avoir connaissance de la légende de Starkad et Alfhild ? La réponse en est que les Goths se sont installés dans la péninsule ibérique au Ve siècle et y ont laissé leur mythologie. L’A. discute d’autres exemples d’influence gothique qui se trouvent dans le Cantar de mío Cid pour renforcer son explication.] (*) La bibliographie américaine a été établie par M. Xiaoming Zhang de l’Université d’Alabama. — 59 — 109. FEIN, David A. : « Que vous en mentiroie ? » : The Problem of Authorial Reliability in the Twelfth-Century French Narrative, dans P. Q., 71 (1), 1992, pp. 1-14. [Le narrateur a fréquemment recours à l’autorité extérieure pour établir le caractère authentique de son histoire. Il prend grand soin d’assurer sans équivoque la véracité de celle-ci. Mais il lui arrive aussi d’envisager la possibilité que le lecteur puisse prendre son récit pour une tromperie de jongleur : le narrateur affirme alors que son histoire n’est pas un mensonge, ce qui implique que celles des autres jongleurs peuvent en être. Le message de cette affirmation peut se réduire à cette tautologie : ou bien cette histoire est vraie ou bien elle ne l’est pas. L’A. examine les diverses formes de ce paradoxe dont la plus intéressante est celle où l’auditeur, croyant que le narrateur attend l’incrédulité au lieu de la crédulité, collabore avec lui pour créer l’illusion de la vérité et par conséquent les conditions de l’ironie.] 110. GAUNT, Simon : From Epic to Romance : Gender and Sexuality in the « Roman d’Énéas », dans R.R., 83 (1), 1992, pp. 1-27. [Cet article explore les forces sociales et littéraires qui ont contribué à la formation du Roman d’Énéas à l’aide d’une théorie féministe pour expliquer la formation du genre du roman. L’épopée est caractérisée par le « vir » social où les hommes se lient à l’exclusion de toute femme, alors que, dans les romans, le lien entre les hommes, toujours prédominant, s’établit néanmoins par l’intermédiaire des femmes. L’idéologie de l’épopée, qui exclut complètement les femmes, présente une menace pour la nouvelle mise en relief de l’individu aux dépens du groupe. Ce changement littéraire résulte du fait qu’au XIIe siècle, la société structurée autour de clans féodaux est remplacée par une monarchie qui agit comme symbole d’une société d’individus qui se gouvernent. La mise en relief de l’individu est certainement représentative de cette transition. Énéas fournit un pont entre l’épopée et le roman, engendre un mouvement conscient vers une idéologie où l’amour et la sexualité règlent les tendances belliqueuses de l’homme aristocratique médiéval.] — 60 — 111. HEINEMANN, Edward A. : Line-Opening Tool Words in the « Charroi de Nîmes », dans Olifant, 17 (1-2), 1992, pp. 5164. [Dans les chansons de geste, ce sont les relations grammaticales qui sont exprimées, tandis que les relations lexicales telles que cause et conséquence demeurent en général implicites. Parmi tous les éléments exprimant les relations grammaticales et les relations lexicales implicites, l’A. examine les mots-outils qui, ouvrant un vers, forment explicitement les connexions grammaticales et lexicales entre les vers successifs. Il rassemble tous les premiers mots du Charroi de Nîmes (édition McMillan) et choisit entre eux tous ceux qui sont des mots-outils exprimant une sorte de relation avec le vers précédent ou plus rarement avec le vers suivant. Il analyse quelques-uns de ces mots-outils afin de montrer la variété des poussées sémantiques implicites d’un vers à l’autre ainsi que les fines nuances par lesquelles ces poussées diffèrent les unes des autres. L’A. conclut que l’examen des poussées sémantiques auxquelles les mots-outils prêtent l’expression illustre un élément réel de l’effet lyrique inhérent à la nature de la versification des chansons de geste et que ces poussées peuvent produire des effets hypnotiques.] 112. KELLER, Hans-Erich : La technique des mises en prose des chansons de geste, dans Olifant, 7 (1-2), 1992, pp. 5-28. [Partant des recherches de Georges Doutrepont et de Henry John Chaytor qui visent à expliquer la mise en prose des chansons de geste, soit par une intention historique, soit par une tendance naturelle, l’A. essaie d’apporter plus de précision à la démarche du metteur en prose. Il compare de près trois épisodes tirés au hasard de trois mises en prose différentes et d’une version en vers de la chanson de geste Fierabras pour voir comment les metteurs en prose traitent leurs sources en vers et conclut : « un metteur en prose peut être dérimeur s’il veut s’identifier avec le message de l’auteur d’une chanson de geste ou d’un roman en rimes plates, et il se fait remanieur s’il juge l’épisode nécessaire au développement de l’intrigue, mais ne lui attache pas une importance personnelle, voire capitale, pour le public visé, ou qu’il veuille lui donner une autre signification, généralement une signification reflétant les intérêts du jour ou du patron individuel ».] — 61 — 113. MONTGOMERY, Thomas : Narrative Correspondances between a Tristan Texte and Two Old Spanish Epics, dans Revista de Estudios Hispánicos, 23 (1), 1989, pp. 31-40. [« La partie ancienne » du Tristan en prose du ms. 103 du Fonds français de la Bibliothèque Nationale est unique en ce qu’elle révèle, dans sa partie initiale, la qualité primitive de l’archétype et la « façon » narrative directe de la littérature folklorique. L’A. relève de nombreuses similitudes dans les entrées en matière du Tristan, des Mocedades de Rodrigo (c. 1360) et de la Leyenda de los siete infantes de Lara (c. 1272). Apparemment, dans les œuvres espagnoles, ces éléments similaires proviennent d’une tradition extérieure : ce sont les conteurs bretons qui ont apporté l’histoire de Tristan en Espagne. L’A. signale finalement que la tendance xénophobe anti-française dans les deux épopées espagnoles résulte de la compétition entre les conteurs des deux pays.] 114. PEARSON, Mark T. : « Kudrun » : The Uses of Narrative Schématisme, Dissertation, University of Kansas, 1991, 444 pages. [Présentation dans D.A.I., Series A : Humanities and Social Sciences, 52 (11), 1992, p. 3921.] 115. SHAMKOVICH, Tatyana Ivanovna : Saintly Hero : Mythology, Epic and Ecclesiastical Perspectives on the Image of the Saint in Medieval Hagiography, Dissertation, State University of New York at Stony Brook, 1991, 308 pages. [Présentation dans D.A.I., Series A : Humanities and Social Sciences, 53 (2), 1992, p. 493.] 116. SMITH, Colin : The Variant Version of the Start of the « Poema de Mío Cid», dans La Corónica, 20 (2), 1992, pp. 32-41. [Dans son analyse de la logique interne du début de la Crónica particular del Cid dans la Crónica de Castilla, l’A. trouve sept singularités. Ayant exclu la possibilité que ce fragment ait son origine dans une partie d’épopée ou un poème antérieur, il prend en considération trois exemples de références pieuses et montre leur caractère nécessairement ecclésiastique. Ce dernier, associé à certaines erreurs de scribe qui expliquent quelques-unes des sept singularités, — 62 — amène l’A. à conclure qu’un texte de provenance ecclésiastique a été inséré entre le poème original et la Crónica particular del Cid.] 117. STEIDLE, Edward : « Meilz valt mesure» : Olivier, the Normand Chroniclers and the Model Commander, dans R. Phil., 65 (2), 1991, pp. 251-268. [La faute de Roland résulte de sa compréhension désuète de ses devoirs en tant que commandant de l’arrière-garde. Roland est enraciné dans une société du passé centrifuge et fragmentée, où les actions héroïques solitaires et spontanées provoquent l’admiration des pairs et inspirent les chansons des jongleurs. Par contre, Olivier représente « la sagesse tactique » qui prend en considération les intérêts militaires et politiques de Charlemagne, chef d’un état national naissant. Le commandant modèle, selon les chroniqueurs normands du XIIe siècle, doit décourager l’audace excessive, évaluer la situation, préparer un bon plan, et être économe de ses hommes. Sa fonction propre est de délibérer et non de combattre. L’A. pense que le terme « mesure » est plus compréhensible pris littéralement qu’avec le sens de « modération ». Olivier est celui qui mesure le nombre des ennemis et la distance à laquelle se trouvent ceux-ci. Roland, par contre, est incapable d’agir ainsi ou refuse de le faire. L’auteur de la chanson, comme les chroniqueurs, conclut que le type de commandant figuré par Roland, quelque héroïque qu’il soit, n’est plus acceptable dans l’ère nouvelle où l’essentiel est de préserver et de stabiliser les états nationaux naissants.] 117bis. VITULLO, Julian Marie : The Medieval Epic Romance and a New Urban Order, Dissertation, Indiana University, 1991, 188 pages. [Présentation dans D.A.I., 53 (1), 1992, p. 146.] COMPTES RENDUS 118. AA.VV. : LACY, Norris J. et TORRINI-ROBLIN, Gloria (éds) : Continuations : Essays on Medieval French Literature and Language in Honor of John L. Grigsby, Birmingham (Alabama), Summa Publications, 1989, IX-328 pages. — 63 — 119. 120. C.R. d’A.H. Diverres, dans R. Phil., 45, 1991, pp. 332333. ÂLVAREZ-HESSE, Gloria : La « Crónica sarracina» : Estudio de elementos novelescos y caballerescos, New York, Peter Lang, 1989, 192 pages. C.R. de R. Ianes, dans H. Rev., 60, 1992, pp. 352-354. CAMPBELL, Kimberlee Ann : The Protean Text : A Study of Versions of the Medieval French Legend of « Doon and Olive », New York, Garland, 1988 (Garland Monographs in Medieval Literature, 1), IX-129 pages. C.R. de D.P. Schenck, dans Olifant, 17 (1-2), 1992, pp. 83-88. 121. CRIADO DE VAL, Manuel (éd.) : Actas del I Congreso sobre la Juglaresca, Madrid, EDI-6, 1986, X-759 pages. C.R. de M. da Costa Fontes, dans Olifant, 17 (1-2), 1992, pp. 65-73. 122. HECHT, Michael : La Chanson de Turold : Essai de déchiffrement de la « Chanson de Roland », Paris, Bailly, 1988, 206 pages. C.R. d’E.J. Michel, dans Olifant, 17 (1-2), 1992, pp. 8083. 123. KELLER, Hans-Erich : Autour de Roland : recherches sur la chanson de geste, Paris, Champion, 1989 (Nouvelle Bibliothèque du Moyen Âge, 14), 378 pages. C.R. de W.W. Kibler, dans Olifant, 17 (1-2), 1992, pp. 7780. 124. 125. KELLER, Jean Paul : The Poet’s Myth of « Fernán González », Potomac (Maryland), Scripta Humanistica, 1990, III-168 pages. C.R. d’A.J. Cárdenas, dans Hisp., 75, 1992, pp. 317-318. KELLOGG, Judith : Medieval Artistry and Exchange : Economic Institutions, Society and Literary Form in Old French Narrative, New York, Peter Lang, 1989 (American University Studies II, Romance Languages and Literature, 123), X-198 pages. — 64 — C.R. de J. Hall McCash, dans Olifant, 17 (1-2), 1992, pp. 74-77. 126. LABBÉ, Alain : L’architecture des palais et des jardins dans les chansons de geste : Essai sur le thème du roi en majesté, Paris, Genève, Champion-Slatkine, 1987, 608 pages + 40 pages d’illustrations. C.R. de Sh. Sewall, dans Spec., 67, 1992, pp. 174-176. — 65 — I FRANCE (*) TEXTES, ÉDITIONS, MANUSCRITS, TRADUCTIONS 127. BRASSEUR, Annette (trad.) : La « Chanson des Saxons », Paris, Champion, 1992 (Traductions des C.F.M.A., 50), 301 pages. [Se fondant sur l’édition critique qu’elle a publiée chez Droz en 1989 (cf. B.B.S.R., 21, 1989-1990, n° 129), A.B. offre ici la traduction de la rédaction A, dont les 3307 premiers vers portent « l’empreinte du talent exceptionnel de Jean Bodel ». Elle traduit ensuite intégralement la version L, (avec, pour la lacune des vv. 1646-1 à 1646-134, un emprunt à T). Le public moderne pourra ainsi découvrir dans ces traductions, la manière particulière de chacun des rédacteurs, car le souci de présenter un texte « lisible pour un lecteur de notre temps » n’exclut pas une fidélité scrupuleuse au ton et à l’inspiration des auteurs successifs.] (J.C.V.) 128. DEMBOWSKI, Peter (éd.) : « Jourdain de Blaye » (« Jourdains de Blavies»), chanson de geste. Nouvelle édition entièrement revue et corrigée, Paris, Champion, 1991 (C.F.M.A., 112), 163 pages. [Remaniement de l’édition de 1969 (Chicago University Press), à la lumière des C.R. et des études parus depuis cette date.] (J.C.V.) 129. LABORDERIE, Noëlle (éd.) : « Florent et Octavien ». Chanson de geste du XIVe siècle, Paris, Champion, 1991 (Nouvelle Bibliothèque du Moyen Âge), 2 vol., 993 pages. (*) La bibliographie française a été établie par Régine Colliot, Ernst-Ulrich Grosse, Alain Labbé, Jean-Pierre Martin, Jean-Claude Vallecalle. — 67 — [Cette chanson de geste tardive, qui compte plus de dixhuit mille alexandrins et date de la deuxième moitié du XIVe siècle, n’avait jamais été éditée. Elle est publiée ici d’après le ms. fr. 1452 de la B.N., avec un riche appareil de variantes qui rend compte en bonne partie des deux autres ms. conservés, et avec une importante introduction, des notes, un index et un glossaire. Cette édition rend accessible une œuvre qui est au cœur du « cycle mérovingien » auquel appartient également Charles le Chauve, Theséus de Cologne, Ciperis de Vignevaux, et qui entretient aussi des rapports avec le cycle de la croisade. En mettant à la disposition des chercheurs un texte important, elle permettra une meilleure connaissance de ces chansons de geste tardives qui suscitent, depuis quelques années, un intérêt croissant.] (J.C.V.) 130. SUARD, François (éd. et trad.) : La « Chanson de Guillaume ». Texte établi, traduit et annoté par F.S., Paris, Classiques Garnier, Bordas, 1991 (Les Classiques Médiévaux), XLIV-307 pages. [Présentant un texte accompagné de sa traduction, l’Éd. a su allier une grande fidélité aux leçons du ms. et un souci constant de rendre le poème clair pour le lecteur moderne. Dans l’édition de la chanson, il a choisi non point d’établir un texte reconstitué mais de suivre, partout où c’était possible, le texte du ms. de Londres, tel que l’a établi D. McMillan, en lui apportant seulement les corrections indispensables pour le rendre intelligible. Dans la traduction, en revanche, il a préféré éviter les archaïsmes et proposer, pour le vocabulaire comme pour la syntaxe du texte médiéval, des équivalents modernes. L’ouvrage, qui comporte en outre une introduction importante, des notes et un glossaire, rend accessible, sous une forme maniable, une édition à la fois sûre et claire de la chanson.] (J.C.V.) (Cf. B.B.S.R., 23, 1991-1992, n° 113.) ÉTUDES CRITIQUES 131. AA.VV. : Le « Cuer » au Moyen Âge (Réalité et « Senefiance»), Aix-en-Provence, Publications du CUER MA, Université de Provence, 1991 (Senefiance, 30), 472 pages. — 68 — 132. AA.VV. : La Geste des Lorrains. Études réunies et présentées par F. SUARD, Université de Paris X, 1992 (Littérales, 10), 275 pages. [Ce volume réunit les communications présentées lors du colloque organisé à l’Université de Paris X-Nanterre, les 16 et 17 novembre 1992, et recensées ci-dessous. Elles sont précédées d’une introduction dans laquelle F. Suard donne une vision d’ensemble des chansons qui composent le cycle des Lorrains, et en souligne notamment le caractère tragique, la diversité pittoresque et la richesse thématique. L’ensemble est complété par une bibliographie des éditions, traductions, ouvrages et articles concernant le Cycle des Lorrains publiés jusqu’à 1990, qui a été établie par B. Guidot.] (J.C.V.) 133. AA.VV. : L’Univers épique. Rencontres avec l’Antiquité classique, II, éd. par Michel WORONOFF, Besançon, Annales littéraires de l’Université de Besançon, Paris, Les Belles Lettres, 1992, 245 pages. [Cet ouvrage réunit, après une introduction de M. Woronoff, treize contributions de spécialistes de l’Antiquité grecque et romaine, présentées d’abord au XXe congrès de l’APLAES (Besançon, mai 1987) et au colloque sur la poésie antique (Paris, octobre 1987). Il ne traite donc pas directement de la littérature médiévale, mais ces travaux stimulants sur la création épique ancienne, d’Homère jusqu’à Stace, ne peuvent manquer d’intéresser les spécialistes de l’épopée romane. C’est le cas en particulier de la communication sur «Homère et l’écriture» (pp. 11-18), où F. Chamoux, insistant sur la distinction entre style oral et composition orale, s’oppose aux conceptions de Parry et Lord, et conclut que « l’Iliade et l’Odyssée s’expliquent par la rencontre du génie et de l’écriture ». De même, dans son étude sur « la gloire de l’aède » (pp. 19-32), M. Woronoff met en évidence l’importance et le prestige accordés au personnage du chanteur dans l’Odyssée, et, réfléchissant aux intentions du poète, montre « qu’il se livre sous nos yeux à une véritable réflexion sur son métier et sur son art » et que l’Odyssée, à la différence de l’Iliade, « met en avant la valeur fondamentale du Muthos » et non plus du combat. Sans doute faut-il signaler aussi la double communication de F. Letoublon et G. Devallet qui, sous le titre commun « Boucliers palimp- — 69 — sestes » (pp. 173-179), observent chez Virgile et chez Silvius Italicus le fonctionnement et la réécriture d’un motif : celui de la description du bouclier. Mais toutes les études qui constituent ce recueil, même si on y perçoit plus nettement l’altérité du monde antique, peuvent fournir au romaniste d’utiles sujets de comparaison et de réflexion.] (J.C.V.) 134. ANDRIEUX-REIX, Nelly : Écriture d’un cycle, écriture de geste. L’exemplarité d’un corpus, dans Rom., 108, 1987, pp. 146164. [L’étude du réseau du lexème « joi- » dans le petit cycle de Guillaume d’Orange montre que les commutations et les collocations régulières ne sont pas l’effet du hasard ou de commodités purement formelles. Elle permet de découvrir des « groupes sémantiques qui deviennent caractéristiques de telle ou telle unité ». Dans le corpus, ce sont La Prise d’Orange et Le Moniage Guillaume qui présentent la plus grande richesse lexicale, en même temps que la plus grande ouverture à d’autres vocabulaires. Mais, en raison des différences de fréquence qui distinguent les lexèmes les plus répandus dans la tradition et les éléments étrangers ou marginaux, ce corpus reste représentatif de l’écriture épique. Et « la spécificité du vocabulaire qui s’y élabore du fait de l’écriture cyclique ne trace pas de différence avec d’autres vocabulaires de geste, elle représente au contraire l’aboutissement, raffiné, des tendances largement attestées dans ce type de texte. »] (J.C.V.) 135. BERRUYER-PICHON, Geneviève : La mutité, la surdité, la claudication, la cécité et la lèpre. Étude de représentations médiévales, thèse de Doctorat d’État soutenue le 21 mars 1992 à l’Université de Paris III. [Présentation dans P.M., 18, 1992, pp. 115-117.] BONNAFÉ, Annie : Texte, carte et territoire : autour de l’itinéraire d’Io dans le Prométhée, (première partie), dans J.S., juillet-décembre 1991, pp. 133-193 (suite à paraître dans le prochain numéro de la revue). [Si par son sujet cet important essai semble a priori étranger aux préoccupations des médiévistes, il ne l’est pas quant à sa démarche méthodologique, à tous égards exemplaire et stimulante pour l’approche du cadre spatio-temporel de tout 136. — 70 — texte de haute époque. L’A. pose le principe de l’altérité, irréductible à nos propres critères, de la représentation de l’espace des civilisations anciennes et, comme préalable à l’examen du récit des pérégrinations d’Io, invite à n’en pas « oublier la spécificité, l’étrangeté essentielle ». Mutatis mutandis, les méthodes d’approche ici définies pour le déchiffrement de la carte mentale qui sous-tend l’image du monde reflétée par le Prométhée et la tentative de restitution des « conventions cartographiques implicites dans le texte » valent aussi pour la compréhension de la géographie des chansons de geste, si souvent déroutante à nos yeux de modernes, tant du moins que nous cherchons à l’inscrire arbitrairement dans la grille de nos schémas d’organisation spatiale.] (A.L.) 137. 138. 139. BOUTET, Dominique : Mythes et idéologies de la royauté dans la littérature française (1100-1250) : Charlemagne et Arthur, thèse de Doctorat d’État soutenue le 21 juin 1991 à l’Université de Paris III. [Présentation dans P.M., 18, 1992, pp. 118-119.] CAZANAVE, Caroline : Du « Siège de Barbastre » à « Buevon de Conmarchis » : une avancée dans le cycle de Guillaume d’Orange, thèse de Doctorat (nouveau régime) soutenue le 6 avril 1991 à l’Université de Provence. [Présentation dans P.M., 18, 1992, pp. 100-104.] CAZAURAN, Nicole : Duels judiciaires dans deux «proses» : le triomphe des parjures dans « Ogier le Danois » et « Meurvin », dans Rom., 108, 1987, pp. 79-96. [Alors que dans les chansons de geste anciennes le duel judiciaire permet à coup sûr de distinguer le bon droit et le tort, les subtilités du langage et les serments ambigus permettent, dans les romans, de donner une vision plus complexe du monde. Il arrive que l’on aille plus loin, dans les proses tardives, et que le bien et le mal s’y brouillent suffisamment pour que Dieu donne la victoire aux champions du mensonge. C’est le cas dans deux duels judiciaires que présentent l’histoire en prose d’Ogier le Danois et celle de son fils Meurvin, et que l’A. étudie, montrant que le motif « servait bien trop commodément le déroulement d’une intrigue pour disparaître des ‘romans’, mais (qu’) il n’y ser- — 71 — vait pas, en toute occasion, le triomphe de la vérité ».] (J.C.V.) 140. COMBARIEU, Micheline de : Bégon le guerrier, dans La Geste des Lorrains, pp. 161-188. [Malgré quelques traits inhabituels chez les héros des chansons de geste, Bégon est avant tout un guerrier, « représentant privilégié de la deuxième fonction dumézilienne ». Alors même qu’il entretient des rapports particuliers avec le monde des vilains, en particulier avec Hervil, c’est « sous l’aspect le plus habituel, celui de l’attaque et de la prouesse personnelle, — celui du menos et du furor — qui l’apparente à Achille plus qu’à Ulysse, que se manifeste la ‘vaillance’, la hardiesse chevaleresque de Bégon ». Le trouvère accentue peu à peu les aspects individuels de sa démarche : plutôt qu’un chef de guerre, Bégon est un combattant «dont la présence est un gage de victoire ». Mais si « le jeune homme ardent au combat et qui s’y plaît se transforme en adulte emporté qui s’y complaît, il ne tombe jamais dans une démesure coupable ».] (J.C.V.) 141. DUBOST, Francis : Aspects fantastiques de la littérature narrative médiévale. L’Autre, l’Ailleurs, l’Autrefois, Paris, Genève, Champion, 1991 (Nouvelle Bibliothèque du Moyen Âge, 15), 2 vol., 1088 pages [Dans cet important ouvrage, qui constitue la publication intégrale d’une thèse d’État soutenue en 1989 (cf. B.B.S.R., 22, 1990-1991, n° 224), l’A. délimite et observe un domaine particulier à l’intérieur du vaste champ de la merveille médiévale : celui du fantastique. Celui-ci, qui implique « un déplacement référentiel dans l’ailleurs et dans l’autrefois des croyances, (...) se fixe autour des manifestations surnaturelles terrifiantes ou ambiguës qui se cristallisent sur l’autre, sur les diverses figures de l’étrangeté qui hantent l’imaginaire médiéval, sur le bestiaire de l’effroi, les monstres, les hybrides, sur les êtres en situation de perpétuelle muance, sur les acteurs de la deablie. » Le fantastique médiéval, en effet, se construit moins « sur le plan du faire » que sur « le mode de l’être » : « c’est pourquoi cette littérature est plus riche, infiniment, en créatures fantastiques qu’en situations fantastiques. » Ces créatures, l’A. les débusque dans des — 72 — espaces particuliers, « espaces de la peur », dont l’organisation, d’abord, « ne prend sens et valeur que par rapport à la divinité », avant que la littérature romanesque ne place l’homme au centre de la structure. Il en observe ensuite les différentes sortes, animaux plus ou moins monstrueux, en particulier le cheval Bayart, êtres doubles, géants, avant d’étudier dans les figures de la deablie un système « dominé et animé par la présence de l’Autre ».] (J.C.V.) 142. DUFOUR, Louis : Louis VI, roi de France (1108-1137), à la lumière des actes royaux et des sources narratives, dans C.R.A., avril-juin 1990, pp. 456-482. [Reprenant l’examen de l’ensemble des sources, l’A. trace un portrait très complet, tant au physique qu’au moral, de celui qui fut avec Suger, son ami, confident et omniprésent conseiller, le grand artisan de la décisive consolidation du pouvoir capétien. Le bilan de l’action politique, portée par une conjoncture démographique et économique favorable, est à cet égard éloquent ; l’A. y voit « en quelque sorte le ‘frémissement’ de la France moderne». Bien que située dans une perspective strictement historique, l’étude incite à la prolonger en des réflexions d’ordre littéraire : à l’évidence, ce règne importe à la connaissance du paysage social et idéologique où situer l’évolution de la chanson de geste, au temps où il paraît raisonnable de situer la profonde mutation qu’exprime son passage à l’écrit, et à l’heure où la montée en puissance du pouvoir central renforcé suscite d’abord un renouveau littéraire du mythe carolingien perçu comme préfiguration du jeune prestige capétien — on rappellera à ce propos les travaux de Hans-Erich Keller récemment réunis dans son Autour de Roland. Recherches sur la chanson de geste (Paris, Champion, 1989) — qui situent à Saint-Denis et sous l’influence de Suger la composition du poème perdu dont dériveraient tant le Roland d’Oxford que le Ruolantes Liet. Cette naissante centralisation devait déterminer plus tardivement et par une pulsion inverse la veine purement féodale et toute de violence compensatoire de Raoul de Cambrai et des poèmes du Cycle des Lorrains. On trouvera en cet article dense une analyse très fouillée, des cartes soulignant notamment l’émergence d’une géopolitique nouvelle, où se dessine la définitive prééminence de Paris au — 73 — détriment d’Orléans, séjour de prédilection des premiers capétiens, et une importante bibliographie.] (A.L.) 143. ESKENAZI, André : Cheval et destrier dans « Gerbert de Metz», dans La Geste des Lorrains, pp. 115-136. [L’A. examine l’emploi, dans Gerbert de Metz, de « cheval » et « destrier », qu’il avait déjà étudiés dans les romans de Chrétien de Troyes (R.Li.R., 53, 1989, pp. 397-433). En prenant comme critère le maintien ou l’alternance des désignations dans une même collocation et la récurrence de certains types d’énoncés, il montre en particulier que « destrier désignait l’animal saisi intrinsèquement et cheval la monture engagée dans un système institué ».] (J.C.V.) 144. FAUCON, Jean-Claude : Scènes de guerre au Moyen Âge, dans Textes. Images. Musique, Les Cahiers de « Littératures », Toulouse, Presses Universitaires du Mirail, 1990, pp. 7-17. [L’A. présente douze des soixante-dix sept miniatures du ms. A (Paris, Arsenal, ms. 3141, début du XVe siècle) de la Chanson de Bertrand du Guesclin, qu’il a publiée récemment d’après le ms. B, proche mais dépourvu d’enluminures (cf. B.B.S.R., 22, 1990-1991, n° 206, et 23, 1991-1992, n° 106). Il note que, dans ce ms., seules les scènes à caractère guerrier ont été traitées par le miniaturiste, puis étudie une série d’images illustrant l’épisode du pont de Lussac : programme iconographique cohérent, qui « établit manifestement des relations de redondance, de complémentarité avec le texte », et « traduit bien les mentalités d’une guerre qui est encore marquée par les usages féodaux ».] (J.C.V.) 145. FAVREAU, Robert : L’iconographie médiévale : naissance et développement d’une discipline, dans C.R.A., avril-juin 1989, pp. 328-363. [Dressant le bilan de la recherche dans un domaine qui fut longtemps comparativement négligé au profit de l’épigraphie antique, l’À. retrace l’histoire d’une discipline en plein essor et en définit les méthodes comme les enjeux. On trouvera en ces pages et dans la très importante bibliographie qui les sous-tend ample matière à réflexion quant à la compréhension des mentalités, notamment en ce qui concerne l’attitude devant la mort, telle que la révèlent les — 74 — épitaphes, qui constituent la part majoritaire du matériel épigraphique, mais aussi en ce qui concerne la fonction de l’écrit dans la société médiévale.] (A.L.) 146. 147. FAVREAU, Robert : Fonctions des inscriptions au Moyen Âge, dans C.C.M., 32, 1989, pp. 203-232. FAVREAU, Robert : Le thème iconographique du lion dans les inscriptions médiévales, dans C.R.A., juillet-octobre 1991, pp. 613-636. [L’A. éclaire, par la confrontation des données iconographiques et épigraphiques, les valeurs contrastées qu’a simultanément revêtues le lion dans la pensée théologique et l’art religieux du Moyen Âge. Le lion qu’affronte Samson au tympan de Mauriac comme sur le retable de Klosterneuburg est tour à tour figure du diable et de la mort, pareillement vaincus par le Christ dont le héros est interprété comme la préfiguration vétéro-testamentaire. Non moins négative et plus encore répandue, l’image du fauve dans l’épisode de Daniel dans la fosse aux lions, qui fut très tôt compris comme symbole de la Résurrection et comme l’éclatant témoignage de la protection divine contre les forces du mal. Mais une tradition parallèle, fondée sur le Physiologus, source de tous les bestiaires médiévaux, valorise au contraire le lion comme la figure du Christ. Le Physiologus prêtait en effet au lion trois traits caractéristiques : sa vigilance sans faille, sa clémence pour ceux qui sont abattus, et enfin la singulière croyance qui voulait que les lionceaux, à leur naissance, demeurassent sans vie durant trois jours et trois nuits jusqu’à ce que leur père les vînt ranimer de son souffle ou par son rugissement. Ces trois traits étaient porteurs d’évidentes résonances christologiques qui rejoignaient aussi la vision du lion de Juda d'Apocalypse, V, 5, Christ vainqueur et ressuscité. Ainsi s’expliquent les images positives du lion et les inscriptions qui les commentent, tel le lion gardien de l’inscription de Verdun, le lion clément et le lion victorieux du tympan de Jaca, le lion de Résurrection du flabellum de Kremsmünster : Mysticus ecce leo surgit baratro populato, «Voici que le lion mystique se lève de l’abîme qu’il a détruit ». Cet article, étayé par une riche bibliographie, offre un précieux point de comparaison pour la compréhension des multiples occurrences épiques du lion, et en particulier — 75 — de la significative association textuelle et iconographique qui l’unit à Roland, telle que l’ont soulignée les analyses de Rita Lejeune et Jacques Stiennon.] (A.L.) 148. FERLAMPIN-ACHER, Christine : A propos de « Jourdain de Blaye » : le genre épique et les personnages féminins, dans I.L., 44/3, mai-juin 1992, pp. 42-45. [Rendant compte de la nouvelle édition de Jourdain de Blaye par P. Dembowski (cf. supra), l’A. entreprend une relecture de la chanson. Si la trame du récit reste d’abord épique, « à la fois geste d’un baron repoussé par son seigneur (...) et geste d’une trahison vengée », une déviation de l’esprit épique se marque dans le développement de l’errance romanesque et dans le rôle considérable attribué aux personnages féminins. Mais le poème se termine par un « retour à un monde féodal où la femme n’est que l’ombre discrète de son époux », et il « exorcise donc la séduction des genres littéraires hétérogènes en narrant la victoire de l’épique sur le romanesque et l’hagiographique ».] (J.C.V.) 149. FERLAMPIN-ACHER, Christine : Magie et surnaturel dans les romans de chevalerie français en prose au XIIIe et au XIVe siècles, thèse de Doctorat (nouveau régime) soutenue le 20 décembre 1989 à l’Université de Paris IV. [Présentation dans P.M., 18, 1992, pp. 104-108.] 150. FLORI, Jean : Le chevalier, la femme et l’amour dans les pastourelles anonymes des XIIe et XIIIe siècles, dans AA.VV. : Hommage à Jean-Charles Payen. « Farai chansoneta novele ». Essais sur la liberté créatrice au Moyen Âge, Caen, Centre de publications de l’Université de Caen, 1989 (cf. B.B.S.R., 22, 1990-1991, n° 210), pp. 175185. [Étudiant les pastourelles anonymes, l’A. classe les différentes situations possibles et montre que la supériorité sociale du chevalier par rapport à la bergère ne lui confère aucun prestige particulier.] (J.C.V.) 151. FLORI, Jean : Une ou plusieurs « première croisade » ? Le message d’Urbain II et les plus anciens pogroms d’Occident, dans R.H., 577, 1991, pp. 3-27. — 76 — [Les persécutions infligées aux Juifs au moment de la première croisade furent principalement, mais non uniquement, le fait des croisés, et ne furent pas des « dérapages non contrôlés de masses sans véritables chefs », mais « des mouvements dirigés, et non pas spontanés ou fortuits ». Elles résultèrent moins d’une cupide volonté de spoliation que de préoccupations plus radicales et d’ordre religieux : d’une part, le désir de venger le Christ de ses ennemis, juifs aussi bien que musulmans, qui « témoigne de la substitution des valeurs guerrières et féodales aux valeurs pacifiques du christianisme primitif », d’autre part l’idée de la conversion finale des Juifs, souvent associée aux autres thèmes eschatologiques répandus dans la mentalité du temps. Mais il est probable que ces thèmes ne figuraient pas de manière aussi explicite et incitative dans le discours d’Urbain II à Clermont, et que ce sont les prédicateurs populaires qui orientèrent dans ce sens l’idéologie de la croisade. Et cela amène à reconsidérer le rôle de ces hommes, notamment de Pierre l’Ermite, et à envisager la possibilité de deux prédications distinctes : « celle d’Urbain II, plus aristocratique et plus politique, dans la lignée de la guerre sainte et de la Reconquista, celle de Pierre l’Ermite et de ses émules, plus populaire, plus proche des mobiles enracinés dans les mentalités. »] (J.C.V.) 152. GROSSEL, Marie-Geneviève : Le Même et l'Autre : la croisade dans les « Récits d’un Ménestrel de Reims », dans La Méditerranée et ses cultures. Études réunies par Évelyne BERRIOT-SALVADORE, Paris, Éd. du Cerf, 1992 (Publications du Centre des Langues et de la Communication de l’Université de Corse), pp. 31-42. [Le ménestrel champenois anonyme qui a écrit, dans la deuxième moitié du XIIIe siècle, la Cronique de Rains, se souciait moins d’être exact que de plaire à son public, et il donne de l’Outremer une vision soigneusement reconstruite. C’est un lieu où s’éprouvent et se révèlent les traits de caractère essentiels des princes croisés qui s’y aventurent. C’est aussi une contrée surprenante, où les apparences sont trompeuses, et où l’auteur se plaît à subvertir les images traditionnelles, notamment celles des Sarrasins et de leur chef Saladin.] (J.C.V.) — 77 — 153. GROSSEL, Marie-Geneviève : Le milieu littéraire en Champagne sous les Thibaudiens (1200-1270), thèse de Doctorat d’État soutenue le 20 décembre 1991 à l’Université de Paris IV. [Présentation dans P.M., 18, 1992, pp. 125-129.] 154. GUENÉE, Bernard : « Non perjurabis ». Serment et parjure en France sous Charles VI, dans J.S., juillet-septembre 1989, pp. 241-257. [À partir du cas célèbre du meurtre du duc Louis d’Orléans sur l’ordre de Jean sans Peur, l’A. s’attache à l’examen du rôle dévalué du serment dans la vie politique du début du XVe siècle. Bien que fondée sur une documentation très tardive par rapport aux textes épiques, cette analyse éclaire rétrospectivement et par contraste l’importance qu’eut le serment dans la société féodale avant que, se multipliant à l’excès et perdant par là même toute efficacité, il n’en vienne à être contesté puis progressivement écarté.] (A.L.) 155. GUIDOT, Bernard : L’extension cyclique de la Geste des Lorrains : abandons, résurgences, irradiations. Rapport général présenté au colloque de Nanterre, dans La Geste des Lorrains, pp. 15-47. [L’A. examine d’abord les questions relatives à la tradition manuscrite, notamment celle de la délimitation entre les textes de Garin et de Gerbert, et il se montre, sur ce point, assez favorable au ms. A. Il examine ensuite le processus de cyclisation et les problèmes de datation des poèmes de la Geste, avant de dégager, à travers la variété des chansons et l’évolution du genre, quelques-unes de ses constantes : « La ‘manière’ de la Geste, de Garin à Anseÿs, reste tributaire de la tradition, avec une continuité frappante concernant le thème de la guerre éternelle, la plurilinéarité et la représentation de l’espace, mais Gerbert, Hervis, Anseÿs montrent une prédilection accrue pour la progression sinueuse, les points d’orgue émotionnels qui succèdent aux déferlements épiques de Garin. » Dans l’ensemble du cycle, le rôle du lignage, tour à tour protecteur et nuisible, reste essentiel, sans que les individus soient privés de leurs particularités et de leur liberté.] (J.C.V.) — 78 — 156. HERBIN, Jean-Charles : Le tournoi de Senlis dans « Hervis de Metz », dans La Geste des Lorrains, pp. 71-85. [Le récit en alexandrins du tournoi de Senlis, dans Hervis de Metz (vv. 2335-2904), a sans doute été l’objet d’un remaniement, mais s’inscrit fort bien dans la perspective d’ensemble du poème. La représentation du tournoi est conforme aux usages de la fin du XIIe et du début du XIIIe siècle, et « ne présente aucun des caractères qui seront ceux des tournois du XIIIe siècle avancé ». Il apparaît en outre, si on confronte les données du poème à l’évolution des relations entre la Lorraine et le Brabant, que c’est entre 1211 et 1223 qu’«un premier remanieur a eu largement le temps d’ajouter, de développer ou de réécrire en alexandrins l’épisode du tournoi de Senlis, épisode qu’un second remanieur est venu retoucher pour mettre le passage (...) en accord avec la réalité connue des contemporains. »] (J.C.V.) 157. HIGOUNET, Charles : À propos de la perception de l’espace au Moyen Âge, dans Media in Francia... Recueil de mélanges offerts à Karl Ferdinand Werner à l’occasion de son 65e anniversaire par ses amis et ses collègues français, Maulévrier, Éditions Hérault, 1989, pp. 257-268. [En cet article posthume qui est un des derniers témoins de l’acuité de sa pensée, le regretté Charles Higounet interroge un corpus de sources volontairement diversifiées pour tenter de restituer « quelle vision, quelle conscience les princes, leurs agents, les clercs, les marchands du haut Moyen Âge pouvaient (...) avoir du territoire où ils exerçaient leur autorité ou leurs activités ». De cette perception du monde vécue au quotidien par les hommes d’Occident entre le IXe et le XIIe siècle, il apparaît d’emblée qu’elle fut très différente de la nôtre, mais aussi qu’un semblable hiatus la séparait de la tradition lettrée de l’Antiquité et de la renaissance carolingienne. C’est un espace sans épaisseur, perçu de façon toute linéaire, que permet ainsi de lire l’itinéraire des courriers porteurs de l’annonce de la mort de Charles le Chauve en octobre 877 : le même encore, tout aussi vectoriel, que livre le Guide du Pèlerin de Saint-Jacques pour les années 1135-1140. Pourtant, au XIIe siècle, avec l’apparition de frontières formant autant de franges d’affrontement durable sans le support d’obstacles naturels — 79 — majeurs, tels la ligne de l’Epte et de l’Avre entre duché de Normandie et domaine capétien ou les confins de la Brie et du Sénonais dans la «concurrence ‘frontalière’ francochampenoise » sous Philippe-Auguste, se dégage « le sentiment (...) que les protagonistes percevaient, confusément sans doute, que leur domination constituait un espace clos à deux dimensions ». L’A. souligne à cet égard l’importance du célèbre passage de la Chanson d’Oxford inscrivant entre Saint-Michel du péril, Xanten, Besançon et Wissant «la grande douleur pour la mort de Roland » dans la lente émergence d’une claire et globale appréhension de l’espace géographique. Cette « vaste perception intellectuelle de l’espace ‘franc’ atteste que le poète « pouvait embrasser mentalement un espace à deux dimensions, aux contours sans doute imparfaitement définis, mais justiciable d’une éventuelle cartographie ». À la différence de la majorité des chansons de geste, où ce que l’on pourrait appeler le vécu spatial demeure régi par une pure linéarité, la Chanson de Roland témoigne ainsi d’une remarquable précocité dans la définition « moderne » du rapport à l’espace.] (A.L.) 158. HUGEUX, Xavier : La caractérisation des personnages secondaires dans « Gerbert de Metz », dans La Geste des Lorrains, pp. 201-216. [L’A. étudie deux personnages de Gerbert de Metz qui, malgré leur rôle secondaire, sont présentés d’une manière originale dans la première partie du poème. C’est d’abord la reine Biautris, « vigoureuse et partisane », qui « traduit ses engagements en actes » et apparaît parfois comme « une sorte de conscience morale, une voix de l’auteur dont elle partage et exprime les points de vue ». C’est ensuite Girart de Senlis qui, en même temps qu’il est chevalier, exerce la fonction de messager. Et les distorsions que l’on peut découvrir entre ses déclarations et les instructions ou les réponses qu’il a reçues le montrent plus fidèle aux suggestions de la reine qu’aux décisions ou aux intentions du roi. Girart, ainsi, « est plus qu’un relais : il est un rouage narratif qui permet à l’action d’évoluer ».] (J.C.V.) 159. LABBÉ, Alain : Le cadre architectural de « Garin le Lorrain » : régression du modèle palatin et prédominance du décor castrai, dans La Geste des Lorrains, pp. 217-242. — 80 — [L’architecture profane, dans la rédaction de Garin le Lorrain, se découvre à travers l’image contrastée de deux sortes d’édifices : le palais et la forteresse. Le premier, qui est associé de façon systématique à la présence royale, reste souvent abstrait et se caractérise principalement par la présence de la voûte et du marbre, et par son antique origine : ces traits, « signes extérieurs de romanité » dépourvus de réalisme, apparaissent « comme les insignes d’un prestige royal d’autant plus fidèlement affirmé sur le plan théorique qu’il ne cesse de se désagréger dans les faits ». Le « chastel », au contraire, apparaît à travers de nombreuses indications concrètes, constamment mêlées au récit de l’action guerrière. Ainsi s’opposent le cadre architectural réservé à la souveraineté et celui qui convient aux bellatores, « un palais essentiellement symbolique et une forteresse avant tout fonctionnelle, l’un tissé d’archétypes, l’autre nourrie de réalité ». Et alors que le chastel, « tout entier conçu pour la guerre, fonctionne sous nos yeux avec une parfaite efficacité », l’ordre palatin est constamment troublé par « l’irruption du furor guerrier incontrôlé » qui en détourne ou en détruit les valeurs : « le palais n’est plus qu’une forme noble et vide, certes pérenne mais éclipsée par l’active puissance guerrière du chastel.] (J.C.V.) 160. LABBÉ, Alain : Corps et Cœur dans « Girart de Roussillon », dans Le « Cuer » au Moyen Âge, pp. 161-186. [Examen, dans cette œuvre aspirant à l’unité, du champ lexical où apparaissent les emplois de « corps » et de « cœur ». Dans un certain nombre d’occurrences, les mots sont synonymes (le cœur médiéval est plus corporel que le nôtre). Ils sont mots du « discours », revêtus d’un sens fort. Corps signifie « la personne » : parfois il est porteur d’une dimension physique même dans cet emploi. S’il n’y a pas, dans Girart de Roussillon, démarcation nette entre corps et intellect, en revanche le dualisme existe entre le cœur et l’âme, entière abstraction. Dans les dernières laisses (la montée vers Dieu) le cœur, lié au corps, occupe la place de l’âme. « Le cœur assume à lui seul toutes les fonctions de la vie affective, psychologique, intellectuelle » et par ambiguïté de sens, « cors » se substitue souvent à « cor ». Le dossier lexical du cœur-sentiment est plus mince que celui du cœur- — 81 — émotion ou celui du cœur-pensée. Dans le final le cœur d’humilité triomphe : ainsi se dessine un véritable itinéraire des cœurs (cf. le Prologue du poème).] (R.C.) 161. LABBÉ, Alain : La topographie et les monuments d’Orléans dans « Girart de Roussillon », dans P.M., 18, 1992, pp. 7791. [Dans Girart de Roussillon le poète accorde à Orléans, que sans doute il connaît bien, une place importante. La cathédrale Sainte-Croix, parfois résumée en un « arvol » « qui en dessine non pas tant le couvrement effectif que l’essentielle fonction symbolique », les remparts dont l’image est « à la fois nettement topique et directement fondée sur l’expérience visuelle », le pont sur la Loire évoquent d’une manière aisément reconnaissable les aspects les plus marquants de la ville médiévale. En revanche, à l’intérieur de l’enceinte, l’implantation du palais de Fouque, Klosterpfalz étroitement associé au « moster Sainte Lei » (Saint-Pierre-du-Martroy), celle de la résidence royale voisine de la cathédrale, la localisation aussi du quartier juif dessinent une topographie imaginaire. Car le poète, en même temps qu’il trace l’image d’une ville royale où se superposent le souvenir de la place carolingienne et des traits contemporains des premiers capétiens, marque « la double distanciation du passé et de l’imaginaire » et témoigne « de la diffuse conscience du passé comme nécessaire altérité, et de l’écoulement du temps comme nécessaire altération. »] (J.C.V.) 162. LE VOT, Gérard, et ZUMTHOR, Paul : Entretien avec Paul Zumthor, (interview de G. Le Vot), dans Heresis, 15, 1990, pp. 63-78. [Dans cet entretien, Paul Zumthor s’explique sur la « théorie formulaire » issue des travaux de M. Parry et de A. B. Lord, sur les indices d’oralité qui subsistent dans les textes médiévaux (chansons de geste, romans, poésie lyrique), et sur son expérience-clef : la rencontre de la dite « littérature » de cordel, littérature populaire de transmission principalement orale, lors de son voyage au Brésil en 1977 : « Tel a été pour moi le point de départ. Je me suis rendu compte que ce que j’avais à dire dans ce domaine devait comporter une interrogation, non pas sur l'oralité, mais bien — 82 — sur la vocalité. Dans quelle mesure le passage par la voix humaine tranforme-t-il, altère-t-il, transmue-t-il (dirais-je en employant à dessein le terme alchimique) le texte qui en est l’objet ? »] (E.U.G.) 163. MANE, Perrine : Images médiévales de la pêche en eau douce, dans J.S., juillet-décembre 1991, pp. 227-261. [Attentive et appuyée sur une importante documentation bibliographique et iconographique, cette étude est une précieuse contribution à la connaissance des realia de l’Occident médiéval. Elle apporte aux littéraires, dans un domaine jusqu’ici peu exploré, un utile éclairage sur les savoir faire et les manières de table du quotidien.] (A.L.) 164. MARTIN, Jean-Pierre : Lire « Garin le Loherain » hors du manuscrit A, dans La Geste des Lorrains, pp. 89-114. [Les particularités du ms. A de Garin lui confèrent une place à part, et justifient que l’on observe le reste de la tradition manuscrite. Cela conduit l’A. non seulement à placer, avec de nouveaux arguments, la séparation de Garin et de Gerbert après le v. 2470 de l’édition P. Taylor, mais aussi à envisager séparément la tradition manuscrite des deux chansons. L’examen, sur trois passages d’un millier de vers, de la majorité des ms. incite à voir « dans J le représentant d’une tradition très ancienne, d’où serait issu le groupe ‘lorrain’, et assez voisine du groupe ‘ancien’. De celui-ci, B et plus encore A donnent une version déjà évoluée, alors que CO paraît plus fidèle à la tradition commune, mais peut-être au prix d’une contamination de la part du groupe ‘français’, dont, en revanche, aucun membre ne permet une connaissance sûre du texte dans son ensemble. » En outre, la comparaison du texte édité à celui de la plupart des manuscrits permet de relever dans le ms. A des « marques soulignées de l’unité de l’œuvre », une « accentuation des traits négatifs des Bordelais », une « atténuation des oppositions structurant le groupe des frères ». Le travail du remanieur donne le sentiment qu’il « s’est trouvé devant un modèle très détérioré et s’est senti dans l’obligation d’en compenser les insuffisances ».] (J.C.V.) 165. MÉNARD, Philippe : Le rire et le sourire dans les premières chansons de geste des « Lorrains » (« Garin le Lorrain » et — 83 — « Gerbert de Metz »), dans La Geste des Lorrain, pp. 139159. [Le rire et le sourire ne sont pas absents des premières chansons de geste des Lorrains. L’évocation des rixes et des échanges de coups, en particulier dans Garin, suscitait certainement la joie du public médiéval, mais sans doute pour des raisons différentes de celles qui font sourire le lecteur moderne en présence d’un manque de retenue qu’il perçoit comme une dissonance. La satisfaction de l’auditeur du XIIe siècle naissait de son sentiment d’identification avec les protagonistes, qui provoquait « une libération imaginaire de l’instinct». Cependant l’amusement pouvait aussi résulter d’une dissonance, devant des scènes ou des personnages plus pacifiques : Galopin à la taverne, Rigaut, certains personnages féminins qui donnent l’impression, surtout dans Gerbert, d’avoir « un rapport consubstantiel avec le divertissement, le loisir, l’amour et donc le sourire », l’épisode du Moniage Fromondin où « le comique du désordre et du scandale » s’associe à la « raillerie du monde monastique ». L’art du conteur, enfin, pouvait égayer le récit, non point par la rhétorique piquante ou maniérée que l’on observe plutôt dans le roman, mais par des interventions dans le récit, de brèves notations ou expressions pittoresques, parfois allusives, parfois familières, des contrastes de ton dans le style parlé ou même des injures. Le rire de ces chansons manque certes souvent de légèreté, mais « de même que l’impulsivité et l’emportement sont peut-être les traits essentiels de tous les personnages (...), de même l’ardeur impétueuse et les sarcasmes virulents semblent au cœur de la vis comica de la geste des Lorrains. »] (J.C.V.) 166. MORA-LEBRUN, Francine : Lire, écouter et récrire l’« Enéide ». Réceptions de l’épopée virgilienne du IXe au XIIe siècles, thèse de Doctorat d’État soutenue le 6 janvier 1992 à l’Université de Paris IV. [Présentation dans P.M., 18, 1992, pp. 131-136.] 167. PARISSE, Michel : « Garin le Loherain » dans l’histoire de son temps, dans La Geste des Lorrains, pp. 51-63. [Les indications géographiques fournies par Garin le Lorrain montrent que le poète connaissait mieux la Champagne — 84 — comtale et l’espace capétien que la Lorraine du XIIe siècle, et qu’il a fait « un tri sélectif qui a été néfaste à la majeure partie de la noblesse lorraine ». Le cadre où se développe l’action n’est pas un cadre seigneurial ou princier, à la manière du XIIe siècle, mais celui, beaucoup plus vaste, du monde franc. Les personnages portent cependant assez souvent des titres et respectent des usages, notamment en matière de tournois, qui sont ceux du XIIe siècle, ce qui permet à l’A. d’envisager, pour la composition de la chanson, la période comprise entre 1190 et 1215-1220.] (J.C.V.) 168. PAULMIER-FOUCART, Monique, et LUSIGNAN, Serge : Vincent de Beauvais et l’histoire du « Speculum maius », dans J.S., janvier-juin 1990, pp. 97-124. [En une très claire synthèse qui ouvre d’amples perpectives sur la formation et la transmission de la culture médiévale, les A. font le point des recherches récentes sur l’œuvre la plus représentative du courant encyclopédique. S’attachant d’abord à la lente constitution du texte — jalonnée par quelques dates assurées : 1244-46, 1250, 1257-58 —, à son caractère de compilation et à ses sources, à son organisation interne complexe et plusieurs fois remaniée, à la place éminente qu’y occupe l’histoire, ils situent ensuite l’œuvre par rapport à son contexte social, tant du point de vue de son élaboration que de sa réception. Sont ainsi successivement étudiés les rapports de Vincent de Beauvais et de son livre avec les milieux dominicains — ordre auquel il appartenait — et cisterciens, enfin avec ceux de la cour où son œuvre suscita l’intérêt de Louis IX. Même si l’influence réelle du Speculum maius reste encore à étudier en profondeur, il est clair que son importance comme ouvrage de référence — surtout quant au Speculum historiale, partie de loin la plus largement diffusée dans les bibliothèques médiévales — fut considérable, et ce jusqu’au XVIIe siècle. Il est l’un des éléments majeurs de l’horizon culturel où s’inscrit la littérature épique et romanesque de la fin du XIIIe et du XIVe siècle.] (A.L.) 169. RICHARD, Jean : La croisade de 1270 : premier « passage général»?, dans C.R.A., avril-juin 1989, pp. 510-523. — 85 — [Une synthèse aux vues amples sur l’idée, les moyens et les objectifs de la croisade au XIIIe siècle, autour de la notion de passagium generale faisant théoriquement « appel à l'ensemble des princes chrétiens et au financement par les bénéficiers et dignitaires de l’Église ». À la lumière de documents récemment découverts, l’A. analyse les projets d’alliance entre les princes d’Occident, l’empereur byzantin et les Mongols ; il souligne le caractère singulier de cette association d’intérêts fort divers tendant à faire concourir à la reconquête de la Terre Sainte « ceux-là même (...) qui au départ (...) paraissaient plutôt devoir servir d’adversaires à cette même croisade dont ils furent les participants, sinon les initiateurs ...» On trouvera ainsi en ces pages riche matière à réflexion sur l’évolution et les nuances du regard médiéval sur l’autre-étranger, que l’on peut prolonger notamment par l’examen du volumineux dossier consacré aux Tartares et aux Mongols au livre XXXI du Speculum historiale de Vincent de Beauvais, chapitre rédigé dans une perspective proche des préoccupations diplomatiques et religieuses de Louis IX et vraisemblablement à la demande de celui-ci. (Voir à ce propos l’article de Monique Paulmier-Foucart et Serge Lusignan recensé supra).] (A.L.) 170. SUBRENAT, Jean : Bauche li cors comte, ermite et martyr, dans La Geste des Lorrains, pp. 189-200. [Lorsque, dans Gerbert de Mez, Fromondin devient moine puis, plus tard et avec plus de sincérité, ermite, cela n’efface pas en lui la haine et le désir de vengeance. Bauche li cors, au contraire, apparaît dans Anseÿs de Mes comme un chevalier conscient de ses responsabilités chrétiennes ». D’abord pèlerin en Terre Sainte, il se montre dès son retour un chef de guerre redoutable dans la lutte contre les Lorrains, mais reste « bien conscient de l’absurdité de cette guerre et fait tout pour la paix». Retiré enfin dans une forêt, il devient un ermite dont le poète souligne le caractère ascétique, visible dans son aspect physique même, et la sainteté, assurée par ses miracles. En même temps qu’il se conforme au modèle traditionnel de l’ermite épique, il demeure « un personnage tout à fait atypique (...), le témoin dont la présence souligne l’absurdité de ces luttes féodales où chaque meurtre entraîne le meurtre suivant. »] (J.C.V.) — 86 — 171. VALLECALLE, Jean-Claude : Messages et messagers dans les chansons de geste françaises, thèse de Doctorat d’État soutenue le 11 janvier 1992 à l’Université de Provence. [Présentation dans P.M., 18, 1992, pp. 136-138.] 172. VAN DER HAVE, Ben : Les Lorrains néerlandais : continuation ou innovation ?, dans La Geste des Lorrains, pp. 6570. [Les quelque onze mille vers conservés des Lorreinen néerlandais ne sont qu’un fragment d’un ensemble qui a dû être beaucoup plus vaste, et où l’A. décèle deux éléments : d’une part une traduction, parfois assez libre, de Garin et Gerbert, d’autre part une immense compilation cyclique en trois livres, où s’ajoutait, à une version de Garin et Gerbert, une continuation brabançonne. Celle-ci présente nombre d’innovations remarquables, en particulier l’élargissement du cadre géographique, de la Scandinavie à Jérusalem, et l’introduction de Ganelon — père non seulement de Fromondin, mais aussi de Marsile et de Baligant ... — et de Charlemagne, souverain modèle dont les ducs de Brabant, « mécène(s) des Lorrains » aimaient à se réclamer.] (J.C.V.) 173. WEILL, Isabelle : Les structures de parenté dans « Garin et Gerbert », dans La Geste des Lorrains, pp. 243-253. [Dans une société où les échanges entre lignages sont un élément d’équilibre, la ferme cohésion qui unit les membres de la famille des Lorrains, cette « solidarité purement interne », peut apparaître comme une source de tension. Si, au début de Garin, les deux structures familiales des Bordelais (sept fils et deux filles) et des Lorrains (sept filles et deux fils) semblent « idéalement complémentaires », l’équilibre va être bientôt rompu, et les Lorrains, malgré une politique matrimoniale «en circuit fermé», établiront des alliances matrimoniales beaucoup plus profitables que celles des Bordelais. Et alors que ceux-ci entretiennent, à l’intérieur de leur propre lignage, des relations où l’amitié et la haine « semblent s’équilibrer et assurer la stabilité du système », il n’en va pas de même chez les Lorrains, que caractérise une entente exceptionnelle : « la trop grande cohésion du groupe aboutit à un déséquilibre du corps social. »] (J.C.V.) — 87 — 174. WEILL, Isabelle : Les syntagmes du cœur dans la geste des « Lorrains », dans Le « Cuer » au Moyen Âge, pp. 461470. [Le choix des chansons de Garin, Gerbert et Anseïs pour étudier le mot «cuer» et son fonctionnement dans le texte est lié à la charge émotionnelle de ces chansons. L’examen portera sur la qualité d’intériorité du terme, sa place dans la phrase et le vers, sa fonction grammaticale, son environnement lexical. L’emploi du mot « cuer » dans les scènes de mort apporte une dimension dramatique supplémentaire, surtout avec le motif du cœur arraché, offert en présent insultant (le cœur-viscère est utilisé dans ces scènes de transgression). Il existe peu d’exemples du cœur-sentiment, sauf pour la douleur, la souffrance, et « le cœur le plus fort peut céder sous l’emprise de la douleur ». Les séquences attestent que le cœur présente une similitude de comportement avec son propriétaire. « Dans la Geste des Lorrains on trouve un cœur-viscère, mais aussitôt transformé en symbole de la personne humaine », selon une étude anthropologique et linguistique.] (R.C.) 175. ZINK, Michel : Littérature française du Moyen Âge, Paris, Presses Universitaires de France, 1992 (Collection Premier Cycle). [Dans ce livre, publié dans une collection destinée aux étudiants du premier cycle des Universités, l’A. reprend sous une forme considérablement augmentée mais toujours fort claire, la perpective et certains développements de l’ouvrage qu’il avait publié en 1990 aux Presses Universitaires de Nancy, sous le titre Le Moyen Âge, Littérature Française (cf. B.B.S.R., 22, 1990-1991, n° 244).] (J.C.V.) COMPTES RENDUS 176. AA.VV. : L’Histoire médiévale en France. Bilan et perspectives, Paris, Seuil, 1991 (L’univers historique), 572 pages. C.R. d’A. Derville, dans R.N., 74, 1992, pp. 180-183. — 88 — 177. AA.VV. ; Métamorphose et bestiaire fantastique au Moyen Âge. Études rassemblées par Laurence HARF-LANCNER, Paris, Presses de l’ENSJF, 1985, 333 pages. C.R. de M. Zink, dans Rom., 108, 1987, pp. 429-431. 178. BRASSEUR, Annette (éd.) : La «Chanson des Saisnes » de Jehan Bodel, éd. critique par A.B., Genève, Droz, 1989 (Textes Littéraires Français, 369), XII-1147 pages en 2 volumes. C.R. de C. Buridant, dans Bien dire et bien aprandre. Revue de Médiévistique, 9, 1991, pp. 163-172. 179. BRASSEUR, Annette : Étude linguistique et littéraire de la « Chanson des Saisnes » de Jehan Bodel, Genève, Droz, 1990 (Publications romanes et françaises, 190), 346 pages. C.R. de C. Buridant, dans Bien dire et bien aprandre. Revue de Médiévistique, 9, 1991, pp. 163-172. 180. CONTAMINE, Ph., GIRY-DELOISON, Ch., KEEN, M. : Guerre et société en France, en Angleterre et en Bourgogne, XIVeXVe siècles, Lille, Centre d’histoire de la région du Nord, 1991 (Histoire et littérature régionales), 360 pages. C.R. de M. Th. Caron, dans R.N., 74, 1992, pp. 405-406. 181. DAVIS, R.H.C. : The Medieval Warhorse. Origin, Development and Redevelopment, London, Thames and Huston, 1989, 144 pages. C.R. de R. Fossier, dans R.H., 579, 1991, p. 233. 182. DENIS, Françoise : Barons et chevaliers dans « Raoul de Cambrai». Autopsie d’un phénomène de glissement, New York, Berne, Francfort sur Main, Paris, Peter Lang, 1989 (American University Studies, II, 114), 267 pages. C.R. de J. Flori, dans C.C.M., 35, 1992, pp. 166-168. — M. de Combarieu, dans R.L.R., 93, 1989, pp. 472476. 183. ENNEN, Edith : The Medieval Woman, Oxford, Blackwell, 1989, 327 pages. C.R. de P. L’Hermitte-Leclercq, dans C.C.M., 35, 1992, pp. 169-170. — 89 — — D. Barthélémy, dans R.H., 578, 1991, pp. 412-413. 184. GUICHARD, Pierre : L’Espagne et la Sicile musulmanes aux XIe et XIIe siècles, Lyon, Presses Universitaires, 232 pages. C.R. de V. Lagardère, dans C.C.M., 35, 1992, pp. 172174. 185. LEWIS, Archibald R. : Nomads and Crusaders. A.D. 10001368, Bloomington, Indianapolis, Indiana University Press, 1988, X-214 pages. C.R. d’A. Demurger, dans R.H., 579, 1991, pp. 232-233. 186. LIBERA, Alain de : Penser au Moyen Âge, Paris, Seuil, 1991, 414 pages. C.R. d’O. Boulnois, dans Critique, 535, décembre 1991, pp. 979-987. 187. LÓPEZ-ALSINA, Fernando : La ciudad de Santiago de Compostela en la Edad Media, Saint-Jacques de Compostelle, Museo Nacional de las Peregrinaciones, 1988, 412 pages. C.R. de J.G. Dalché, dans C.C.M., 35, 1992, pp. 179-181. 188. MEHL, Jean-Michel : Les Jeux au royaume de France du XIIIe au début du XVIe siècle, Paris, Fayard, 1990, 632 pages. C.R. de S. Roux, dans R.H., 578, 1991, pp. 408-412. — M. Th. Caron, dans R.N., 74, 1992, pp. 405-406. 189. PARISSE, Michel : Austrasie. Lotharingie. Lorraine. Encyclopédie illustrée de la Lorraine. Histoire de la Lorraine. L’époque médiévale, Nancy, Metz, 1990, 256 pages. C.R. de P. Pégeot, dans A.E., 42, 1990, pp. 311-313. 190. SCHULZE-BUSACKER, Elisabeth : Proverbes et expressions proverbiales dans la littérature narrative du Moyen Âge français. Recueil et analyse, Paris, Champion, 1985. C.R. de F. Suard, dans Rom., 108, 1987, pp. 425-427. — 90 — 191. ZUMTHOR, Paul : La Lettre et la Voix. De la «littérature» médiévale, Paris, Seuil, 1987 (Collection Poétique), 350 pages. C.R. de E.U. Grosse, dans Heresis, 10, 1988, pp. 95-96. — 91 — GRANDE BRETAGNE TEXTES, ÉDITIONS, MANUSCRITS, TRADUCTIONS 192. KAY, Sarah (éd.) : « Raoul de Cambrai », Oxford, Clarendon Press, 1992, 560 pages. [On attendait depuis longtemps une nouvelle édition de Raoul de Cambrai. Celle-ci est accompagnée d’une traduction anglaise qui se trouve en regard du texte français. L’introduction présente les rubriques habituelles : description des manuscrits, langue, etc. Il y a aussi un sommaire très clair de la matière si complexe de la chanson. L’Éd. analyse de surcroît la question des origines probables de la chanson et retrace son développement jusqu’à sa forme actuelle.] ÉTUDES CRITIQUES 193. BRYCE, J. : Gender and Mythe in the «Orlando Furioso», dans Italian Studies, 47, 1992, pp. 41-51. [Étude des chants III-XII.] 194. REED, J. : The passage of Time in « La Chanson de Roland», dans M.L.R, 87, 1992, pp. 555-566. [Après avoir fait un résumé des études sur le sujet, l’A. veut nous démontrer que le poète est beaucoup plus réaliste dans ses structures temporelles qu’on ne l’a cru jusqu’à présent.] 195. VAN EMDEN, Wolfgang G. : La « Chanson d’Aspremont » and the Third Crusade, dans Reading Medieval Studies, 18, 1992, pp. 57-80. — 93 — [L’A. examine les liens entre Aspremont et la troisième croisade. Son article répond partiellement à l’étude de M. A. de Mandach.] COMPTES RENDUS 196. AA.VV. : BENNETT, Philip E. et RUNNALS, Graham A. : The Editor and the Text : in Honour of Professor Anthony Holden, Edinburgh, E.U.P., 1990, XIV-175 pages. C.R. de St. Gregory, dans F.S., 46, 1992, pp. 437-438. 197. ACKERLIND, Sheilah R. : Pattern of Conflict : the individual and Society in Spanish Literature to 1700, New York, Peter Lang, 1989 (Romance Languages and Literature, 105). C.R. de A.J. Cárdenas, dans B.H.S., 69, 1992, p. 180. 198. BRASSEUR, Annette : Étude linguistique et littéraire de la « Chanson des Saisnes » de Jehan Bodel, Genève, Droz, 1990 (Publications romanes et françaises, 190), 346 pages. C.R. de S. Kay, dans F.S., 46, 1992, p. 306. 199. DEMBOWSKI, Peter F. (éd.) : «Jourdain de Blaye » («Jourdains de Blavies»), chanson de geste : nouvelle édition entièrement revue et corrigée, Paris, Champion, 1991, XXVI-164 pages. C.R. de A.E. Cobby, dans Med. Aev., 61, 1992, pp. 331332. 200. KAY, Sarah (éd.) : « Raoul de Cambrai », Oxford, Clarendon Press, 1992, 560 pages. C.R. de M. Jones, dans Times Literary Supplement, 22/05/92. 201. KELLER, Hans-Erich : Autour de Roland : recherches sur la chanson de geste, Paris, Champion, 1989 (Nouvelle bibliothèque du Moyen Âge, 14), 378 pages. C.R. de W.G. van Emden, dans Med. Aev., 60, 1991, pp. 311-312. — 94 — 202. MICKEL, Emmanuel J. : Ganelon, Treason and the « Chanson de Roland», Pennsylvania, The Pennsylvania State University Press, 1989, 184 pages. C.R. de T.D. Hemming, dans F.S., 45, 1991, pp. 450-451. 203. NEWTH, Michael A. (trad.) : The Song of Aspremont (La « Chanson d’Aspremont »), New York, London, Garland, 1989 (Garland Library of Medieval Literature, 61), XXX271 pages. C.R. de M. Burrell, dans Parergon, n.s. 9(1), 1991, pp. 171-172. 204. RÉGNIER, Claude (éd.) : « Aliscans », vol. 1, Paris, Champion, 1990 (Classiques français du Moyen 198 pages. C.R. de W.G. van Emden, dans Med. Aev., 61, 1992, pp. 141-142. Âge), 205. RYCHNER, Jean : La Narration des sentiments, des pensées et des discours dans quelques œuvres des XIIe et XIIIe siècles, Genève, Droz, 1990 (Publications romanes et françaises, 192), 472 pages. C.R. de St. Gregory, dans Med. Aev., 61, 1992, p. 338. 206. SHORT, Ian (éd.) : La « Chanson de Roland ». Édition critique et traduction, Paris, Librairie Générale Française, 1990 (Le Livre de Poche, « Lettres gothiques »), 283 pages. C.R. de L.C. Brook, dans F.S., 45, 1991, p. 450. 207. ZINK, Michel : Le Moyen Âge : littérature française, Nancy, Presses Universitaires de Nancy, 1990, 168 pages. C.R. de St. Gregory, dans F.S., 46, 1992, p. 438. — 95 — ITALIE (*) TEXTES, ÉDITIONS, MANUSCRITS, TRADUCTIONS 208. FORNI MARMOCCHI, Aurelia : Romanzo cavalleresco inedito (British Library Add. MS 10808). Edizione critica, Bologna, Patron, 1989 (B.F.R., 6), 333 pages. [L’édition critique du roman chevaleresque anonyme conservé dans la deuxième partie du ms. Add. 10808 de la British Library porte à la lumière un texte intéressant que l’on peut dater de la fin du XIVe siècle ou aux environs des vingt, premières années du XVe siècle. L’Éd. fait précéder le texte critique d’une introduction où elle met en évidence l’importance du texte. En effet, cette œuvre a été composée durant une période de transition linguistique à cheval sur deux siècles, ce qui fait que la langue (à laquelle est consacrée un long chapitre où sont étudiées les caractéristiques graphiques, phonétiques et morpho-syntaxiques) présente d’intéressants phénomènes dialectaux, typiques du toscan ancien et plus particulièrement du florentin. Les critères d’édition rendent compte des choix opérés et des normalisations effectuées. La conscience d’être en présence d’un codex unicus appartenant à une période linguistiquement importante a déterminé l’Éd. à mettre en appendice une « Table des formes graphiques du manuscrit non transmises dans l’édition ». Grâce à cette table et aux notes de l’apparat critique, on pourrait, de manière hypothétique, reconstruire le codex de façon très approximative. La lecture du texte est facile. Le volume est complété par un ample glossaire qui contient de nombreux termes, le texte (*) La bibliographie italienne a été établie à l’Université de Bologne par Roberta Mori (R.M.), Emilia Muratori (E.Mu.), Antonella Negri (A.N.), Elena Pezzi (E.P.), Laura Ramello (L.R.), Giovanna Barbara Rosiello (G.B.R.). — 97 — étant absolument inédit. Le volume est complété par un index des noms propres et par une bibliographie exhaustive.] (R.M.) ÉTUDES CRITIQUES 209. BELLETTI, Gian Carlo : Rolando e i mercanti. Comico e ideologia nel « Roland à Saragosse », dans L’immagine riflessa, 13, 1990, pp. 3-54. [En brossant le tableau de l’état des études sur le Roland à Saragosse — études qui, consacrées pour la plupart à la découverte des sources de l’œuvre, ont de temps en temps fait oublier l’originalité de celle-ci — l’A. se donne un objectif précis : d’abord, entreprendre l’analyse de l’ouvrage dans une perspective nouvelle qui, loin de découper le texte considéré comme s’il était un simple assemblage de thèmes, mette en relief sa nouveauté structurelle et la signification particulière que lui confèrent les éléments constitutifs de l'action; ensuite, confirmer, à l’aide de données exactes, la définition de « poème héroï-comique », due à M. Roques et parfois hâtivement appliquée au Roland à Saragosse. Moyennant un examen détaillé, l’A. démontre que l’œuvre ne se borne pas seulement à renvoyer à des épisodes ou à des personnages déjà connus et néanmoins remodelés de façon tout à fait nouvelle, mais qu’elle poursuit un but défini : attaquer le code épique en brisant la cohérence des situations et des héros. La gestion consciente des composants de l’œuvre sous l’aspect de la structure — qui adopte un schéma binaire, générateur d’un processus de dilatation — et surtout du point de vue d’un dense réseau de références et de renvois à des apports de toutes provenances permet d’atteindre l’objectif susdit. À l’appui de cette thèse, l’A. fournit plusieurs exemples au moyen desquels il arrive également à mettre en évidence la nature essentiellement « comique » du texte. Au delà des effets obtenus au niveau stylistique, l’élément comique devient l’indice d’une dévaluation du modèle idéologique conforme à la société féodale : par une analyse fouillée de l’épisode des marchands, l’A. rend manifeste un projet de nouvelle définition des rôles concernant toutes les — 98 — 210. 211. catégories sociales, qui est gros de conséquences : le fait de permettre à une classe d’exprimer des critères de valeur qui entrent en concurrence avec le système d’idées dominant révèle en effet la fêlure qui mine un édifice social chrétien, compact seulement en apparence.] (L.R.) CASADEI, Alberto : Brevi analisi sul finale del primo «Furioso», dans S.P.C.T., 44, 1992, pp. 87-100. [La conclusion du premier Furioso (1516), qui fait l’objet de cette analyse, change complètement en raison de l’introduction, dans la troisième version (1532), de l’épisode de Ruggero et Leone entre les fins romanesque et épique. La variété du ton qui caractérise cette conclusion est liée à la condition du narrateur qui, pareil à un homme « presque » fou (comme il aime s’appeler dès le début), adopte des attitudes et des masques tout à fait différents. Toutefois, selon l’A., dans l’édition de 1516, l’emporte le « facies » du moraliste ironique, qui a compris que, pour ne pas se mêler à la folie du monde, on ne doit pas risquer le tout pour le tout. De cette façon, le personnage principal, Rinaldo, adopte cette « philosophie du minimum » pour manifester son détachement ironique qui devient alors la seule sagesse possible parmi la folie universelle. Cette ironie domine la conclusion romanesque où l’Arioste renvoie ses créations extraordinaires et réserve les thèmes de fond à la fin canonique pour étaler, grâce à la « summa » des sujets abordés, sa connaissance du réel. La fin épique donc, le duel entre Ruggero et Rodomonte, est inattendue et introduit au niveau de la composition un élément violent et inquiet qui rend le premier Furioso atypique par rapport au poème chevaleresque tout court. En 1532, l’introduction de l’épisode de Ruggero et Leone entre ces deux conclusions suggère son lien avec la façon romanesque dont elle ne se différencie que par le ton plus élevé. Selon l’A., l’Arioste a voulu rendre classique le poème, même au détriment de l’équilibre ironique de la première rédaction : ce changement démontre que le troisième Furioso est le fruit d’un projet nouveau.] (R.M.) FLÖSS, Lidia : Dall’epica al romanzo. Tecniche narrative e personaggi nei « Fatti di Spagna», dans M.R., 17, 1992, pp. 61-97. — 99 — [Les Fatti di Spagna n’ont pas bénéficié jusqu’à présent d’une analyse spécifique, n’étant utilisés que comme point de comparaison pour mettre en valeur d’autres oeuvres. Le texte est une réélaboration en prose de la matière carolingienne où se mêlent des éléments narratifs de type romanesque (arthuriens notamment). L’auteur des Fatti suit un projet organisateur précis et donne à son œuvre un cachet stylistique personnel. Il destine son texte à un public déterminé, moins cultivé que celui qui lisait les romans arthuriens et donc moins attentif à des digressions riches en détails érudits. L’œuvre s’organise par conséquent autour de descriptions d’aventures merveilleuses, où le caractère épique traditionnel tend à s’estomper pour se combiner avec des éléments narratifs divers (merveilleux surnaturel ou exotique, mélange d’éléments sacrés et quotidiens). Les personnages aussi sont transformés et rabaissés, surtout celui de Charles Magne, réduit au rang de « homo physiologicus ». Par contre, l’intérêt pour les femmes et les marchands s’accroît, démontrant, en ce dernier cas, l’importance des valeurs bourgeoises, même dans une œuvre littéraire.] (E.P.) 212. LUONGO, Salvatore : Il «Charroi de Nîmes» nel ms. fr. 1448 : un caso di restituzione memoriale ?, dans M.R., 16, 1991, pp. 285-321. [L’A. se propose de vérifier si, pour la version du Charroi de Nîmes transmise par le ms. fr. 1448 de la B.N. de Paris, l’hypothèse d’une restitution mnémonique peut être confirmée (ainsi que l’affirment Delbouille, Tyssens, Régnier pour le Couronnement de Louis et la Prise d’Orange inclus dans le même manuscrit), ou s’il s’agit du résultat d’une tradition manuscrite fortuite (D. McMillan). L’analyse met en relief avant tout les « discrepanze macroscopiche » du texte, à savoir les omissions, les additions et les déplacements qu’on relève au début, à la fin et même dans les parties centrales du Charroi de Nîmes ; ensuite, l’A. analyse les « discrepanze microscopiche », c’est-à-dire les variations plus particulières qui concernent chaque passage. Les éléments qu’apporte cette étude, ainsi que la présence de nombreuses inexactitudes dans le texte du Charroi de Nîmes, font qu’il est difficile d’admettre que ce texte provienne du remaniement d’une tradition manuscrite, même pleine de lacunes. Par — 100 — conséquent, l’A. suppose l’intervention d’un remanieur qui travaillait de mémoire et qui réalisait, volontairement ou non, des associations et des élaborations sur la base de son propre « repertorio professionale ».] (E.Mu.) 213. MORABITO, Raffaele : Spigolature tra Boiardo e Ariosto, dans S.P.C.T., 43, 1991, pp. 95-102. [L’A. a relevé, après une étude et une analyse attentives de certains passages de l'Orlando furioso, une série de renvois lexicaux, nombreux et ponctuels, à l'Innamorato et à d’autres textes narratifs, dont le Morgante. L’Arioste reprend aussi des éléments déjà présents dans les poèmes de Boiardo (lequel reste le point de référence principal) et de Pulci, en en renversant ironiquement le sens. Prenons un exemple dans l'Innamorato. Orlando n’y est jamais défini comme « furieux », mais on y trouve cependant des vers tels que : «E verso Orlando furïoso venne» (II, iv, 18, v. 2). Dans ce passage, l’adjectif se réfère au serpent contre lequel combat le paladin. Le voisinage lexical entre « Orlando » et l’adjectif « furieux » est chez Boiardo tout à fait fortuit, alors qu’il aura un sens bien précis et une importance fondamentale chez l’Arioste. C’est pourquoi, même si l’auteur de l'Orlando furioso reprend et renverse « il punto di partenza», c’est-à-dire l'Innamorato «con l’arma congeniale dell’ironia » (p. 102), cela ne fait que confirmer l’intimité qui l’unissait à son modèle principal.] (G.B.R.) 214. PAGANO, Mario : Noterelle su due versioni del « Renaut de Montauban», dans Messana, 6, 1991, pp. 31-40. [L’étude commence par différentes considérations sur la tradition manuscrite de Renaut de Montauban. L’A. croit en particulier qu’il est enfin temps de reconsidérer la tradition manuscrite tout entière. En effet, nous disposons à présent de deux rédactions différentes de Renaut, celle du ms. L, publiée par Michelant et Castets et celle du ms. D, que nous devons à Thomas. Selon l'A., l’étude de certains passages confrontés dans leurs deux rédactions pourrait mettre en cause l’antériorité de D par rapport à L.] (A.N.) 215. PASQUALINO, Antonio : Le vie del cavaliere dall’epica medievale alla cultura popolare, Milano, Bompiani, 1992, 321 pages. — 101 — [Pour retracer la transformation de certains thèmes — naissance et initiation du héros, voyages, amours, révoltes, mort du héros — l’A. part de l’épopée française ancienne, traverse les chants et les poèmes chevaleresques des XVe et XVIe siècles, et arrive enfin aux expressions du monde populaire actualisé dans le théâtre des Pupi, les marionnettes siciliennes. Dans la deuxième partie de l’essai, l’A. centre ses recherches, dans la ligne de Rank et de Propp, sur des thèmes spécifiques, par exemple : du mensonge à l’amitié, du monde féminin aux conceptions magiques. Il montre que la continuité entre les modèles de référence n’empêche pas que ces thèmes se réalisent dans des expressions artistiques différentes en ce qui concerne le profil chronologique et le type de public.] Dans la dernière partie, il analyse les formes et les modes d’une transmission et d’une représentation concrète de la scène théâtrale dans « l’opera dei Pupi ». (A.N.) 216. PIOLETTI, Antonio : Carlo-Ugo e la parodia nel « Voyage de Charlemagne», dans Messana, 6, 1991, pp. 5-29. [L’A., tout en développant les argumentations déjà proposées pour les motifs centraux du Voyage, souligne que la finalité du gab est de ridiculiser Hugon et d’affirmer la supériorité de Charlemagne, mais il insiste surtout sur le fait que la parodie transmet une vision du monde et une idéologie qui ne se réfèrent pas exclusivement à une conception politique organique. Ainsi, du sentiment d’émerveillement suscité initialement par les représentations du monde d’Hugon chez les Français et chez Charles, il ne subsiste, après que ceux-ci les eurent démasqués par leurs railleries, que de vaines formes inconsistantes.] (A.N.) 217. ROSSELL, Antoni : Canción de gesta y música. Hipótesis para una interpretación prâ[c]tica : cantar épica románica hoy, dans C.N., 51, 1991, pp. 207-221. [Dans cet article, l’A. propose d’appliquer, avec les adaptations nécessaires, les structures psalmodiques des chants grégoriens aux chansons de geste médiévales afin d’en revendiquer la légitime dimension musicale de poème psalmodié. En l’absence de documents significatifs en mesure d’illustrer — 102 — la musique des poèmes épiques, l’A. a recours au patrimoine musical des chants grégoriens, car ceux-ci constituent un système cohérent, contemporain des textes étudiés.] (G.B.R.) 218. SCARANO, Emmanuella : Il lamento di Orlando («Orlando furioso», XXIII, 126-128), dans L.L., 13-14, 1988-1989, pp. 163-211. [L’A. étudie la plainte d’Orlando pour analyser l’effet de discordance causée par la coutume de réécrire certaines expressions codifiées. Cette déformation permet d’un côté de reconnaître le matériel lyrique (Marulle et Pétrarque), même si on force sa nature topique, et de l’autre elle empêche la lisibilité du texte à cause de l’interprétation exagérée des expressions traditionnelles. Selon l’A., les deux lectures possibles, métaphorique et littérale, créent chez le lecteur une perception ambiguë. Cette ambiguïté qui caractérise la plainte d’Orlando suggère une sorte de parodie concernant les excès du langage lyrique et les dangers de la poésie, quand cette dernière perd son altérité, altérité étroitement liée à la vision normale des choses. Cette connotation parodique est due à l’importance du langage, ou mieux au rapport entre les mots et les choses. En effet, dans la plainte d’Orlando confluent différents langages, et leur rencontre est comparable, en termes métonymiques et hyperboliques, au processus de contamination et d’homologation entre les différentes formes qui règlent la rédaction du poème. Le penchant d’Orlando à confondre les mots et les choses évoque donc le risque de mêler les langages. Selon l’A., cette tendance suggère au lecteur « le danger babélique », problème posé par l’Arioste dans sa tentative de réunir dans un seul corps des histoires différentes, ainsi que plusieurs langages et formes de discours.] (R.M.) COMPTES RENDUS 219. FORNI MARMOCCHI, Aurelia : Romanzo cavalleresco inedito (British Library Add. MS 10808). Edizione critica a cura di A.F.M., Bologna, Patron, 1989 (B.F.R., 6), 333 pages. C.R. de F. Troise, dans Esperienze letterarie, 16, 1991, pp. 131-132. — 103 — 220. MANCINI, A. N. : I « capitoli » letterari di Francesco Bolognetti. Tempi e modi della letteratura epica fra l’Ariosto e il Tasso, Napoli, Federico & Ardia, 1989 (Studi e testi di letteratura italiana), 213 pages. C.R. de R. Ceserani, dans G.S.L.I., 168, 1991, pp. 472475. — 104 — PAYS-BAS TEXTES, ÉDITIONS, MANUSCRITS, TRADUCTIONS 221. AA.VV. : STUIP, R.E.V. (éd.) : Franse teksten uit de Middeleeuwen, Muiderberg, Coutinho, 1991, 235 pages. [Après leur histoire de la littérature française du Moyen Âge, Franse Literatuur van de Middeleeuwen (cf. B.B.S.R., 21, 1989-1990, n° 283), les A. présentent une anthologie qui réunit des textes correspondant aux différents genres abordés dans cette histoire littéraire. Chaque chapitre commence par une brève introduction et présente les textes avec une traduction ou avec des annotations. Le chapitre 2 (par M. Rus) contient des extraits de textes historiques (par ex. La Conquête de Constantinople de Robert de Clari). Dans le chapitre 3 (par R.E.V. Stuip), on trouve des extraits de chansons de geste (entre autres, de Girart de Vienne). Le dernier chapitre (par P. Linthorst) donne une brève caractérisation de l’ancien et du moyen français.] ÉTUDES CRITIQUES 222. AA.VV. : VAN DEN BERG, Evert, BESAMUSCA, B. (éds) : De epische wereld. Middelnederlandse Karelromans in wisselend perspectief, Muiderberg, Coutinho, 1992, 141 pages. [On trouve dans ce livre des études thématiques sur des textes épiques en moyen néerlandais mettant en scène Charlemagne. Ces textes sont, pour la plupart, des traductions ou adaptations libres de chansons de geste françaises. On traite des thèmes suivants : l’image de Charlemagne, la fidélité au lignage, les traîtres, les chrétiens et les Sarrasins, le rôle de la femme, le merveilleux et finalement la vérité histo- — 105 — 223. 224. 225. 226. rique des textes épiques. Chaque chapitre est consacré à un de ces thèmes. Dans l’introduction, les A. donnent une vue générale de la naissance, du développement et du contexte culturel des chansons de geste en moyen néerlandais.] BERENDRECHT, Petra, MEUWSE, M. : Erop of eronder ? Een afbeelding van een dode keizer in Maerlants « Spiegel Historiael », dans Literatuur, 9, 1992, 2, pp. 105-106. [Les A. discutent un passage du Spiegel Historiael où Maerlant décrit la mort de Charlemagne, comment et où il fut enterré (p. IV, livre 1, ch. 32, vv. 45-86). Dans le seul manuscrit complet, ce passage est illustré par une miniature.] voor BESAMUSCA, Bart : Guwelloen en Macharijs : verraders eens en altijd, dans De epische wereld, pp. 54-68. [Cet article traite du rôle des traîtres Guwelloen (Ganelon) et Macharijs (Macaire). L’A. étudie, entre autres œuvres, le roman en prose de Sibilla (ca. 1538), le Roelantslied dans le Droefliken strijt (des traductions de la Chanson de Roland) et conclut que les traîtres, tout en étant d’une grande importance pour le récit, sont, dans les textes en moyen néerlandais, des personnages stéréotypés.] CLAASSENS, Geert H.M. : « Die kerstenwet stercken », dans T.N.T.L., 107, 1991, 3/4, pp. 235-273. [Dans cet article, l’A. propose une interprétation de Seghelijn van Jherusalem, un texte néerlandais du XIVe siècle. Il veut démontrer que l’idéologie de la croisade y joue un rôle important et le lire comme un miroir du chevalier. Dans ce roman, on exprime, dans la langue de la littérature épique, une réflexion sur le phénomène de la croisade. L’A. pense que son interprétation pourrait être un point de départ pour la compréhension des autres chansons de geste tardives en moyen néerlandais qui contiennent des thèmes de croisade.] DUIJVESTIJN, Bob : Elegast, Madelgijs en Obroen : bovennatuurlifke wezens in een feodale wereld, dans De epische wereld, pp. 99-112. [L’A. étudie le rôle des êtres surnaturels tels que les enchanteurs, les sorciers et les fées, dans le monde féodal. — 106 — Dans la littérature en moyen néerlandais, on rencontre dans les textes épiques le roi féérique Obroen (Auberon) et les enchanteurs Madelgijs (Maugis) et Elegast. L’A. examine les trois manifestations du surnaturel suivantes : le miraculeux, le magique ou le féérique et le fabuleux.] 227. DUINHOVEN, A.M. : Bokken en sprongen in de Gentse « Karel ende Elegast», dans T.N.T.L., 107, 1991, 3/4, pp. 182207. [Il y a quelques années, J.W. Klein a retrouvé dans la bibliothèque universitaire de Gand des fragments (GE) de Karel ende Elegast. Il s’agit de 17 bandes de parchemin contenant 618 vers et appartenant à un ms. qui présente un texte différent de celui des autres manuscrits néerlandais contenant ce passage (ces vers correspondent aux vers 12841302 de la rédaction rhénanne K). L’A. montre l’importance de cette source pour la connaissance philologique de Karel ende Elegast. Il discute les fautes et les corrections du copiste et il essaie, en se fondant sur les variantes, de situer GE dans le stemma.] 228. FRANSSEN, Piet : Ronde-tafelgesprek over ridderromans : hun intertekstualiteit, hun ironie en interpretatie, dans Literatuur, 9, 1992, 2, pp. 97-104. [L’A. nous présente un rapport sur le débat qui eut lieu entre J. Janssens et quelques uns de ses collèques à propos du livre de celui-ci Creatief Spel (cf. B.B.S.R., 21, 19891990, n° 41). Ce débat porte, entre autres, sur la question du sens des textes médiévaux, comme par ex. Karel ende Elegast, ainsi que sur la méthode suivie par A.M. Duinhoven pour reconstruire le texte original.] 229. HAGE, Tom : « Vraie historie ende al waer »: middeleeuwse noties over de Karelroman als historisch verhaal, dans De epische wereld, pp. 113-128. [Les chansons de geste et les traductions et adaptations en moyen néerlandais sont-elles des récits historiques ou des textes de fiction? L’A. examine d’abord les avis de poètes médiévaux tels que Jacob van Maerlant, Jan van Boendale ou Jean Bodel. Ensuite, il discute la vérité historique de la Chanson de Roland, et finalement il étudie trois textes où la tradition scientifique et la tradition épique se confondent. Il — 107 — 230. 231. 232. s’agit du Panthéon de Godefroid de Viterbe (écrit en latin), de la Chronique de David Aubert et d’un roman en prose néerlandais Den droefliken strijt van Roncevale. L’A. conclut que les auteurs de ces œuvres considéraient certaines chansons de geste commes des récits historiques authentiques.] LENS, Mieke : De superioriteit van de christelijke ridder of waarom Saracenen gedoemd zijn te verliezen, dans De epische wereld, pp. 69-85. [Un des thèmes les plus importants dans les chansons de geste, c’est la guerre que font les chevaliers chrétiens aux Sarrasins. C’est pourquoi il est évident que nous rencontrons aussi ce thème dans les textes épiques en moyen néerlandais. Après une introduction sur la foi des Sarrasins, la cause du conflit entre les deux groupes, l’A. décrit la guerre et, particulièrement, les duels dans lesquels s’affrontent chrétiens et Sarrasins dans les chansons de geste néerlandaises. Généralement les chrétiens sortent vainqueurs de ces rencontres parce qu’ils ont la seule vraie foi. Ce thème est illustré par des textes néerlandais comme Huyge van Bordeus, Madelgijs et le Roelantslied.] PEETERS, J. : Diederic vanden Berne en Ettels Orloghe. Verwijst Maerlant naar de Duitse heldenepiek ?, dans T.N.T.L., 108, 1992, 2, pp. 129-142. [Dans le Spiegel Historiael et Alexanders Geesten de Jacob van Maerlant se trouvent des passages où sont nommés Diederic van den Berne et Ettels Orloghe, personnages qui ont été généralement considérés comme des références à l’épopée germanique du Moyen Âge. L’A. discute l’interprétation de ces passages et les problèmes qu’ils posent, et fait des propositions nouvelles. Pour lui, il n’est pas évident qu’ils doivent être mis en relation avec le Nibelungenlied et le Dietrich von Bern allemand.] SPIJKER, Irene : Koning Karel : edele vorst of halsstarrige dwingeland ?, dans De epische wereld, pp. 24-40. [L’A. décrit l’image de Charlemagne dans les chansons de geste néerlandaises. Il existait deux traditions : Charlemagne, le noble roi du Roelantslied et Charlemagne, le tyran du Renout van Montalbaen. L’A. compare ces deux extrêmes.] — 108 — 233. SPIJKER, Irene : « Wi hebben onse gheslachte lief! » : de trouw aan de familie en de eer van het geslacht, dans De epische wereld, pp. 41-53. [Du Girart de Vienne néerlandais (Gheraert van Viane), il ne nous reste que deux fragments. Dans le premier, la scène est située à Viane (Vienne), la ville de Gheraert, où celui-ci et sa famille sont assiégés par l’armée de Charlemagne. Dans le deuxième, un cousin de Gheraert visite en messager le camp de Charlemagne. Se fondant sur ces fragments et le texte français de Girart de Vienne, l’A. étudie le thème de la fidélité, ainsi que des textes comme le Roman der Lorreinen, Renout van Montalbaen et la Historie vander vier Heemskinderen.] 234. STANESCO, Michel : Jeux d’errance du chevalier médiéval. Aspects ludiques de la fonction guerrière dans la littérature du moyen âge flamboyant, Leiden, New York, Kobenhavn, Köln, Brill, 1988 (Brill’s studies in intellectual history, 9), 248 pages. [Le but de ce livre est d’étudier la chevalerie dans la littérature, particulièrement dans le roman courtois, en relation avec la réalité. L’A. procède à une analyse scientifique de l’état de la société qui est reflété. Il étudie le thème dans une perspective socio-historique parce que, pour lui, l’intentionnalité de l’œuvre d’art n’est plus artistique et spirituelle, mais sociologique. Et c’est pourquoi il conclut que la chevalerie ne constituait pas une classe sociale, mais un ordre ; qu’elle formait un vécu et non une idéologie. Cette étude est intéressante pour les médiévistes qui s’intéressent à la matière de France, où la plupart des héros sont des chevaliers, même si elle traite principalement des romans courtois. Divers aspects de la chevalerie sont abordés, comme la guerre (ch. II) et l’adoubement (ch. III) ; cependant c’est surtout le motif du tournoi qui est l’objet de l’étude.] 235. VAN DEN BERG, Evert : Nadrukformules in Middelnederlandse ridderepiek, dans N.tg., 85, 1992, 3, pp. 205-214. [L’A. analyse la langue formulaire des textes épiques néerlandais. Il étudie la fréquence et l’utilisation, d’une part des formules qui expriment l’emphase, et d’autre part de celles qui proclament la véracité du récit. Pour cette recherche, il — 109 — a examiné des textes appartenant à des genres divers, dont des chansons de geste.] 236. VAN DER HAVE, Ben : Vrouwen in een mannenwereld, dans De epische wereld, pp. 86-98. [Les femmes occupent une position inférieure dans les chansons de geste, qui décrivent un monde masculin. Mais cela ne signifie pas que les femmes et l’amour ne jouent aucun rôle dans ces récits. Dans cet article, l’A. introduit entre autres Helene, Yrene et Judit qui figurent dans les Lorreinen et discute le rôle des femmes dans Renout van Montalbaen, Aiol et Loyhier ende Malaert.] 237. VAN OOSTROM, Frits P. : Geschiedenis als « Spiegel Historiael », dans Spiegel Historiael, 26, 1991, 11/12, pp. 472480. [Jacob van Maerlant écrivit, sur l’ordre du comte Floris V, le Spiegel Historiael, une encyclopédie pour les laïcs. La source principale de cet ouvrage était le Speculum Historiale de Vincent de Beauvais. L’A. discute de problèmes concernant l’organisation et l’intention du Spiegel Historiael (l’ouvrage reste inachevé) et de la destinée de cet ouvrage volumineux. La vie et les hauts faits de Charlemagne y occupent une place considérable. Maerlant essayait de faire un portrait historiquement fondé du roi. Aussi critique-t-il les récits légendaires sur Charlemagne qui, de son point de vue, sont des mensonges. Le Spiegel Historiael est dédicacé à Floris V : c’est pourquoi il est possible que le roi carolingien ait été un exemple à suivre pour le comte hollandais.] 238. ZANDT, Gertrud : Bemerkungen zu einer Neuausgabe einiger Abschnitte des Rolandsteils aus der Karlmeinet-Kompilation, dans Amsterdamer Beiträge, 30, 1990, pp. 151-158. [L’A. donne une critique de l’étude de R. Zagolla, Der « Karlmeinet » und seine Fassung vom « Rolandslied » des Pfaffen Konrad. Ce livre est la première monographie qui s’occupe entièrement de la partie concernant Roland dans la compilation du Karlmeinet. L’A. discute quelques passages de cette étude et de l’édition du texte, et montre les points faibles du livre de Zagolla.] — 110 — COMPTES RENDUS 239. 240. 241. BESAMUSCA, B., KUIPER, W. et RESOORT, R. (éds) : « Sibilla », een zestiende-eeuwse Karelroman in proza. Voor het eerst uitgeg. en van commentaar voorzien, Muiderberg, Coutinho, 1988 (Populaire literatuur, 5), 102 pages. C.R. de R. van Daele, dans Spiegel der Letteren, 31, 1989, 4, pp. 333-336. [Cf. B.B.S.R., 22, 1990-1991, n° 55]. CERQUIGLINI, B. : L’éloge de la variante. Histoire critique de la philologie, Paris, Seuil, 1989 (Des Travaux), 128 pages. C.R. de M. van Mulken, dans Rapports, 61, 1991, 4, pp. 187-188 (note brève). DUIJVESTUN, B.W.Th. : « Madelgijs ». De Middelnederlandse fragmenten in de overeenkomstige Hoogduitse verzen. Ingeleid en uitgegeven, Bruxelles, 1989 (Verhandelingen van Koninklijke Akademie voor Wetenschappen, Letteren en Schone Kunsten van België, Klasse der Letteren, Jaargang 51, nr. 130), 201 pages + planches. C.R. de B. Besamusca, dans T.N.T.L., 108, 1992, 1, pp. 78-83. 242. HAGE, A.L.H. : « Sonder favele, sonder lieghen ». Onderzoek naar vorm en functie van de Middelnederlandse rijmkroniek als historiografisch genre, Groningen, Wolters-Noordhoff/ Forsten, 1989 (Historische studies, 48). C.R. de K. Tilmans, dans B.M.G.N., 106, 1991, 3, pp. 490-492. 243. KIENHORST, H. : De handschriften van de Middelnederlandse ridderepiek. Een codicologische beschrijving, Deventer, Sub Rosa, 1988 (Deventer Studiën, 9), 2 vols, XII-283 et 163 pages, ills. C.R. de F. Brandsma, dans Dokumentaal, 18, 1989, 4, pp. 150-151. 244. SEMMLER, J., e.a. : Das Ritterbild im Mittelalter und Renaissance, Düsseldorf, Droste Verlag, 1985 (Studia Humanoria, 1). C.R. de A. Classen, dans Amsterdamer Beiträge, 35, 1992, pp. 208-209. — 111 — 245. SPIJKER, I. : Aymijns kinderen hoog te paard. Een studie over « Renout van Montalbaen » en de Franse « Renaut »-traditie, Hilversum, Verloren, 1990 (Middeleeuwse studies en bronnen, 22). C.R. de G.C. Zieleman, dans T.N.T.L., 107, 1991, 3-4, pp. 324-328. — M. de Roos, dans Spiegel Historiael, 26, 1991, 7-8, p. 356. 246. STANESCO, M. : Jeux d’errance du chevalier médiéval. Aspects ludiques de la fonction guerrière dans la littérature du moyen âge flamboyant, Leiden, Brill, 1988 (Brill’s studies in intellectual history, 9). C.R. de A.J. Vander Jagt, dans B.M.G.N., 105, 1990, pp. 378-393. 247. STUIP, R.E.V. : Franse teksten uit de middeleeuwen, Muiderberg, Coutinho, 1991. C.R. de A.Th. Bouwman, dans Dokumentaal, 21, 1992, p. 74. — I. Spijker, dans N.tg., 85, 1992, 3, p. 276. 248. VAN GESTEL, J. (éd.) : De Kruistochten : 1100-1200, trad. anglaise par W. WITTEVEEN, Amsterdam, 1989 (Time-Life boeken). C.R. de M. de Roos, dans Spiegel Historiael, 25, 1990, 3, p. 156. 249. ZUMTHOR, P. : La lettre et la voix. De la « littérature » médiévale, Paris, Seuil, 1987, 350 pages. C.R. de R.E.V. Stuip, dans Rapports, 61, 1991, 4, pp. 188-189 (note brève). — 112 — ROUMANIE ÉTUDES CRITIQUES 249bis. TALOŞ, Ion : « Miorița » şi epica medievalǎ francezǎ / « La Petite brebis » et l’épique médiévale française, dans România literarǎ (Bucarest), 24, 1992, n° 18, p. 7. [Dans les rédactions V4, V7, Châteauroux, Paris, Cambridge et Lyon de la Chanson de Roland, l’Empereur envoie de Blaye un messager à Aude et à la mère de Roland, disant qu’il désire unir Roland et la jeune fille en présence d’Olivier à Blaye. Dames, enfants et jeunes gens se réjouissent déjà dans les rues pour célébrer les noces. Arrivée à Blaye, Aude demande à l’Émpereur où sont Roland et Olivier. Il invente alors l’histoire suivante : Roland et Olivier l’auraient abandonné durant le mois de mai ; Olivier aurait épousé la fille de l’Émir et Roland celle de l’empereur du Val Dormant (Val Serie). Le toponyme Val Dormant ne peut que désigner le pays du sommeil éternel, c’est-à-dire celui de la Mort. Par conséquent, Roland a épousé la fille de la Mort. Ce motif est, à la base, en relation avec la légende du mariage avec la Mort, bien connue dans toute l’Europe. Dans la tradition orale, elle fait l’objet d’une ballade populaire roumaine Miorița (« La Petite brebis »), où le héros voit sa propre mort transformée en noces. Le motif a peut-être été importé en Dacie par les Romains au début du IIe siècle.] — 113 — SCANDINAVIE ÉTUDES CRITIQUES 250. AA.VV. : Eyvindarbók. Festskrift til Eyvind Fjeld Halvorsen 4. mai 1992. Redigert av Finn HØDNEBØ, Jon Gunnar JØRGENSEN, Else MUNDAL, Magnus RINDAL, Vésteinn ÓLASON, Oslo, 1992. 251. KARLSSON, Stefán : Elsta brot Karlamagnús sögu og Rekapáttur pingeyrabókar, dans Eyvindarbók, pp. 302-318. [Le plus ancien fragment de la Karlamagnús saga est souvent attribué à un scribe norvégien. L’A. avait déjà dit que le scribe était islandais. Ici, il donne ses preuves. Sa conclusion affaiblit l’hypothèse de l’origine norvégienne, plutôt qu’islandaise, de la saga.] 252. LOUIS-JENSEN, Jonna : Om Ólif og Landrés, vers og prosa samt kvinder og poeter, dans Eyvindarbók, pp. 217-230. [L’A. donne de nouveaux arguments pour prouver que le texte conservé dans la Karlamagnús saga, rédaction β, branche II (traduction norroise d’un roman en vers anglais, lui-même une version de Doon de la Roche), est un remaniement par rapport à celui qui a servi de source aux Landrés rímur islandaises et à la ballade féroïenne Óluvu kvӕði, lesquelles ont conservé des traits originaux perdus dans la version conservée de la saga. Elle montre en outre que les Landrés rímur ont été composées par une femme.] 253. SKåRUP, Povl : Jehan Bodel et les autres auteurs de la «Chanson des Saisnes », dans Revue Romane, 26, 1991, pp. 206-218. [Annette Brasseur (cf. B.B.S.R., 22, 1990-1991, n° 330) avait donné des arguments linguistiques pour prouver que la — 115 — Chanson des Saisnes, telle qu’elle se lit dans le ms. principal, a dû être composée par deux auteurs, Jehan Bodel et un autre. L’A. montre que ces arguments ne sont pas valables. Il rappelle en outre que cette chanson conservée a été inspirée par une chanson perdue en français, mais dont la traduction norroise est conservée dans la Karlamagnús saga.] — 116 — SUISSE TEXTES, ÉDITIONS, MANUSCRITS, TRADUCTIONS 254. HERBIN, Jean-Charles (éd.) : « Hervis de Mes ». Chanson de geste anonyme (début du XIIIe siècle). Édition d’après le manuscrit Paris B.N. fr. 19160, avec Introduction, Notes, Variantes de tous les témoins, Genève, Droz, 1992, XCI848 pages. [Première édition critique intégrale de ce poème de 10.520 vers, composé dans une curieuse scripta émaillée d’éléments lorrains et parfois messins. À la suite de l’élaboration des deux chansons aux multiples couches chronologiques sur le père, « Garin le Loherain », et le fils, « Girbert de Mez », se rapportant aux luttes entre les Francs lotharingiens du nord-est et les Aquitains gascons du sud-est de la France, on s’aperçoit qu’on ne sait rien du père de Garin. En tête des deux chansons de geste aux couches séculaires diverses, on place un nouveau monde de l’imaginaire avec au centre Hervis de Mes, le père de Garin. Les Flamands et les Brabançons, les rois d’Espagne et de Navarre accourent pour investir Metz, mais cette ville réussit toujours à survivre, rappelant ainsi le cheval Bayard qui survit toujours à la famine. Un élément du Proche-Orient est nécessaire dans ce monde cosmique, Tyr en Syrie fait l’affaire. Un clerc messin du début du XIIIe siècle, favorable aux seigneurs de Bar/ Montbéliard, se charge de coucher la belle histoire sur parchemin. Dans la suite, cependant, sans doute par transmission orale, la chanson s’étend et se rétrécit, s’adapte et change de couleur, tel un caméléon. Il fallait beaucoup de courage pour s’attaquer à un tel texte. Depuis la transcription de Stengel en 1873, le silence règne autour du poème. Récemment cependant, Michel Parisse a attiré l’attention — 117 — sur cette œuvre multiforme. Un Messin, Philippe Walter, a traduit le poème en français moderne et sorti trois études sur le sujet. Mais l’édition de base faisait toujours défaut. Alors, Herbin prend le taureau par les cornes et publie le ms. fr. 19160, texte difficile et souvent vicié. Dans les notes de bas de page, il indique les leçons rejetées et les variantes des autres témoins (pp. 3-443). Les autres notes, aux pages 537-687, sont fort abondantes. Pour offrir une image des traditions, l’Éd. publie non moins de 26 annexes aux pages 445-535. Un index des noms propres sophistiqué (pp. 637-746), un riche glossaire (pp. 747-836) et une bibliographie (pp. 837-848) terminent cet ouvrage monumental. Le tout est présenté dans les dix chapitres fort denses de l’introduction (pp. IX-XCI).] (A. de M.) 255. KELLER, Hans-Erich : L’« Histoire de Charlemagne» (parfois dite «Roman de Fierabras »), Genève, Droz, 1992 (Textes Littéraires Français, 413), XLIX-327 pages. [Cet ouvrage nous offre ce qui constitue pour la Suisse Romande le plus ancien monument de son histoire littéraire. L’Éd. nous gratifie de l’édition princeps du manuscrit fr. 188 de la Bibliothèque Publique et Universitaire de Genève, copié en 1465-70 à Lausanne. Une rédaction manuscrite plus brève, mais mieux structurée, naît par la suite, le ms. 15 de la Bibliotheca Bodmeriana à ColognyGenève. Une autre rédaction est imprimée à Genève en 1478 par Adam Steinschaber — c’est la première impression profane de la Suisse Romande. De nombreuses impressions, traductions et adaptations suivent en Europe et notamment en Amérique latine. L’Éd. suit le ms. de Genève 188 et ajoute les variantes de Bodmer 15 et de Steinschaber. L’Éd. se fonde sur A. de Mandach, Naissance et développement de la chanson de geste en Europe : V. La Geste de Fierabras. Le jeu du réel et de l’invraisemblable (cf. B.B.S.R., 19, 1987-1988, n° 331), pp. 147-162, 174-185, le premier panorama sur le Baygnon et ses suites. Il apporte de nombreuses nouveautés tant du point de vue psychologique que littéraire et particulièrement linguistique. Linguiste et franco-provençaliste réputé, l’Éd. démontre entre autres choses que le scribe du ms. Genève 188 provient du Chablais (entre Martigny et le lac Léman). — 118 — L’ouvrage compte trois parties : 1) Avant-Propos, Introduction et Bibliographie (pp. I-XIXL) ; 2) le texte : Prologue et Premier livre (pp. 1-26) ; Second Livre (la mise en prose de la Chanson de Fierabras, qui constitue la part du lion de l’ouvrage, pp. 27-173) et Tiers Livre (selon Turpin, pp. 175221) ; 3) Notes abondantes, riche Glossaire, Table des noms propres, Table des Matières (pp. 223-327). L’Éd. met à notre disposition le texte inédit, fortement structuré, plein de vie et de ferveur, de ce qui deviendra, pendant plus de quatre siècles, un best-seller.] ÉTUDES CRITIQUES 256. MANDACH, André de : Naissance et développement de la Chanson de geste en Europe : VI. « Chanson de Roland », transferts de mythe dans le monde occidental et oriental, Genève, Droz, 1993 (Publications romanes et française, 203), 401 pages, ill. [Cf. B.B.S.R., 23, 1991-1992, n° 248.] 256bis.MOISAN, André : Le Livre de saint Jacques ou « Codex Calixtinus » de Compostelle. Étude critique et littéraire, Slatkine, Genève, Champion, Paris, 1992, 269 pages, 21 ill. hors texte. [Sera recensé.] COMPTES RENDUS 257. FORNI MARMOCCHI, Aurelia : Romanzo cavalleresco inedito (British Library Add. MS 10808). Edizione critica a cura di A.F.M., Bologna, Patron, 1989 (B.F.R., 6), 333 pages. C.R. de B. Ferraro, dans B.H.R., 44, 1992, pp. 272-273. — 119 — SOCIÉTÉ INTERNATIONALE RENCESVALS LISTE DES MEMBRES AILES, Marianne, 24 Donnington Gardens, Reading, Berkshire RG1 5ZY, Grande-Bretagne. AKEHURST, Prof. F. R. P., Department of French and Italian, University of Minnesota, 200 Folwell Hall, 9 Pleasant St., S.E. Minneapolis, MN 55455, USA. ALLAIRE, MS. Gloria, University of Wisconsin, Dept. of French and Italian, 618 Van Hise Hall, 1200 Linden Dr., Madison, WI 53706, USA. ALLEN, Prof. John Robin, Saint John’s College, 400 Dysart Rd., University of Manitoba, Winnipeg, MB R3T 2M5 Canada. ALMEIDA RIBEIRO, Cristina, Urbanização da Portela, lote 120, 1° esq. 2685 Sacavem, Portugal. ALVAR EZQUERRA, Carlos, Professeur à l’Université d’Alcalá de Henares (Madrid), Zurbano, 80, E-28010 Madrid. ALVAR, Manuel, Catedrático de Universidad, Ministro Ibáñez Martin, 3, E-28015 Madrid. ANDRIEUX, Nelly, Professeur à l’Université de Picardie, 19, rue des Trois Moulins, F-77000 Melun. ANGELI ORVIETO, Prof. Giovanna, Università di Firenze, Via Foscolo, 32, I-50100 Firenze. ARDEN, Prof. Heather, Department of Romance Languages and Literatures, University of Cincinnati, Mail Location 377, Cincinnati, OH 45221, USA. ARENAS, Vicente, Profesor, Marqués de Casa Valdés, 76, 11°, Gijôn (Asturias), Espagne. ARMISTEAD, Prof. S. G., Department of Spanish and Classics, 616 Sproul Hall, University of California, Davis, CA 95816, USA. — 121 — ARNALDI, Prof. Girolamo, Università di Roma, piazza Sforza Cesarini 30, I-00186 Roma. ARVEILLER, Raymond, Professeur honoraire à l’Université de Paris IV-Sorbonne, 15, boulevard Saint-Germain, F-75005 Paris. BABBI, Dott. Anna Maria, Università di Verona, via Carinelli 5, I-37131 Verona. BADEL, Pierre-Yves, Professeur à l’Université de Paris VIII, 51, rue de Passy, 75016 Paris. BADLA, Lola, Professeur à l’Université de Barcelone, Llança, 46, 5°, 3°, E-08015 Barcelona. BAILEY, Prof. Matthew, Department of Modern Languages, College of the Holy Cross, Worcester, MA 06010, USA. BANASEVIC, Prof., Faculté de Philologie, Studentski trg 3, Belgrade. BANCOURT, Paul, Maître de conférences à l’Université de Provence I, 4, avenue Saint-Eloi, F-13100 Aix-en-Provence. BANFI, Prof. Luigi, Università di Milano, via Calzecchi 6, I-20133 Milano. BARNETT, Dr. M. J., 40, York Terrace West, London NW1 4QA, Grande-Bretagne. BAROIN, Jeanne, Professeur émérite à l’Université de FrancheComté, 4, rue Charles-Péguy, F-68100 Mulhouse. BARONE, Prof. Giulia, Università di Roma, viale Regina Margherita 290, I-00198 Roma. BARRETTE, Prof. Paul, Department of Romance Languages, University of Tennessee, Knoxville, TN 37916-0460, USA. BARTOLUCCI CHIECCHI, Dott. Lidia, Università di Verona, viale Spolverini 138, I-37100 Verona. BART-ROSSEBASTIANO, Prof. Alda, Università di Torino, via Fiume 21/B, I-10080 Oglianico (Torino). BAUMGARTNER, Emmanuèle, Professeur à l’Université de Paris III, 15, rue Vauquelin, F-75005 Paris. BAYARD, Marie-José, Maître de conférences à l’Université de Lyon II-Louis Lumière, 12, me Robert Cluzan, F-69007 Lyon. — 122 — BAZIN, Sylvie, Professeur agrégé de Lettres modernes, 2, rue de Metz, F-54110 Rosières-aux-Salines. BEARDSMORE, Prof. Barry, Dept. of French Language and Literature, University of Victoria, P.O. Box 3045, Victoria, B.C., V8W 3P4, Canada. BECKERS, Hartmut, Prof. à l’Université de Münster, Teltheide 10, D-4409 Hohenlohe. BEER, Prof. Jeanette, M. A., Dept. of Foreign Languages and Literatures, Stanley Coulter Hall, Purdue University, West Lafayette, IN 47907, USA. BEGGLATO, Prof. Fabrizio, IIa Università di Roma, Tor Vergata, Via dei Cappellari 81, I-00186 Roma. BÉLANGER, Dr. Joseph L.R., Marist College, North Road Poughkeepsie, NY 12601, USA. BELLON, Roger, Professeur à l’Université Stendhal-Grenoble III, 5, place Déagent, F-38160 Saint-Marcelin. BELTRAMI, Prof. Pietro, Università di Pisa, via Randaccio 61, I-56123 Pisa. BELTRAN, Vicente, Catedrático de Universidad, Angel Guimerá, 110-112, 2°, Espluges de Llobregat (Barcelona), Espagne. BENDER, Karl Heinz, Prof. à l’Université de Trèves, Fachbereich Sprach- und Literaturwissenschaften der Universität, Schneidershof, D-5500 Trier. BENNETT, P. E., Department of French, University of Edinburgh, 60 George Square, Edinburgh EH8 9JU, Grande-Bretagne. BERETTA, Dott. Carlo, Università di Pavia, via Certosa, 23, I-27010 S. Genesio e Uniti (Pavia). BERG, Dr. E. VAN DEN, Hezenberg 5, 8051 CB Hattem, Pays-Bas. BERMEJO LARREA, Esperanza, Profesora de Universidad, Océano Atlántico, 4, 3°, 2a, E-50012 Zaragoza. BERRIOT, François, Professeur à l’Université de Corse, 46, av. Commandant Bret, F-06400 Cannes. BERTHELOT, Prof. Anne, Department of Modern and Classical Languages, Box U-57, University of Connecticut, Storrs, CT 06269-1057, USA. BERTIN, Prof. Gerald A., 1050 George Street, 8D, New Brunswick, NJ 08901, USA. — 123 — BERTOLINI, Prof. Virginio, Università di Verona, viale Sicilia 16, I-37138 Verona. BERTOLUCCI-PIZZORUSSO, Prof. Valeria, Università di Pisa, piazza S. Martino 3, I-56100 Pisa. BESAMUSCA, Dr. A.A.M., Van Swindenstraat 86, 3514 XW Utrecht, Pays-Bas. BIANCHI de VECCHI, Prof. Paola, Università di Perugia, via F. Magellano 90, I-06100 Perugia. BIANCIOTTO, Gabriel, Professeur à l’Université de Poitiers, rue de la Comberie, F-86440 Migné-Auxances. BIEBER, Erich, Kunst und Wissen, Postfach 102844, D-7000 Stuttgart 10. BLACK, Prof. Patricia E., Department of Foreign Languages and Literatures, California State University, Chico, CA 95929-0825, USA. BLAESS, M., 32 Brooklands Avenue, Fulwood, Sheffield, S10 4GD, Grande-Bretagne. BLANC, Gérald, Séminaire des langues et littératures romanes, Université de Genève, 3, pl. de l’Université, CH-1205 Genève. BLOEM, Drs. Peter, Gevers Deynootweg 1038A, 2586 BX ’s-Gravenhage, Pays-Bas. BLONS-PIERRE, Catherine, 4, rue du Pâquier, F-74000 Annecy. BLUESTINE, Dr. Carolyn, 1134 Lombard Street, Philadelphia, PA 19147, USA. BLUM, Prof. Cinzia, Department of French and Italian, 31 Schaeffer Hall, University of Iowa, Iowa City, IA 52242, USA. BLUME, Dorothea, Wasser West 1, D-2160 Stade. BOEGLIN, Dominique, 10, rue Sommeiller, F-73000 Chambéry. BOGDANOW, Prof. F., 76 Eastleigh Road, Heald Green, Cheadle, Cheshire, SK8 3EJ, Grande-Bretagne. BOHIGAS, Pere, Institut d’Estudis Catalans et Real Academia de Buenas Letras de Barcelona, Enrique Granados, 57, 5°, E-08008 Barcelona. BOMBA, Dr. Andreas, Gelastrasse 57, D-6000 Frankfurt 60. BONNET, Marie Rose, Enseignante, 12, rue Bibion, F-13200 Arles. BORDIER, Jean-Pierre, Maître de conférences à l’Université de Tours, 68, allée des Pommiers, F-37300 Joué-lès-Tours. — 124 — BORSARI, Prof. Anna Valeria, Università di Bologna, Via Corsica 20/2, I-40135 Bologna. BOUSSARD, Corinne, 12, Bd Valonnière, F-54600 Villers-lès-Nancy. BOUTET, Dominique, Maître de conférences, 20bis, avenue du Maréchal Foch, F-92210 Saint-Cloud. BRANDSMA, Dr. F.P.C., Université d’Utrecht, Barbarakruid 24, 4102 KX Culemborg, Pays-Bas. BRASSEUR, Annette, Professeur à l’Université de Lille III-Charles De Gaulle, Résidence Compiègne E, 131, rue Ma Campagne, F-59200 Tourcoing. BRAULT, Prof. Gerard J., Department of French, Pennsylvania State University, University Park, PA 16802, USA. BRESCHI, Prof. Giancarlo, Università di Urbino, Facoltà di Lingue, via Giovanni dalle Bande Nere 26, I-50126 Firenze. BROERS, Drs T. J. A., Minnaertweg 82, 3328 HN Dordrecht, PaysBas. BROOK, Dr. L.C., Department of French Studies, University of Birmingham, Edgbaston, Birmingham, B15 2TT, Grande-Bretagne. BRUCKER, Ch., Professeur à l’Université de Nancy II, 19, avenue du Général Leclerc, F-54600 Villers-lès-Nancy. BRUGNOLO, Prof. Furio, Università di Verona, via della Resistenza 20, I-35027 Noventa Padovana (Padova). BRUNEAU, Prof. Michel, Université Jochi, 5-34-2, Naritahigasshi, Suginami, Tokyo, 166 Japon. BURGER, Prof. Michel, Université de Genève, Route Cugny, 29, Bardonnex, CH-1257 Croix-de-Rozon. BURGESS, Dr. G. 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FERLAMPIN-ACHER, Christine, Maître de conférences à l’Université de Reims, Résidence Petit Chambord-16, 41, rue de la Fontaine Grelot, F-92340 Bourg-la-Reine. FERRER, Immaculada, Rosellôn, 302, 2° izda, Barcelona (19), Espagne. FINET-VAN DER SCHAAF, Baukje, Maître de conférences de Néerlandais à l’Université de Metz, 19, allée du Tertre, F-92000 Nanterre. FINOLI, Prof. Anna Maria, Università di Milano, via Sismondi 53, Milano. FLORI, Jean, Directeur de Recherche au C.N.R.S., CESCM, « Pocé », F-49680 Vivy. FOLCH-PI, Dr. Willa B., P.O. Box 79, Center Sandwich, N.H. 03227, USA. — 130 — FOOTE, Prof. Peter G., Department of Scandinavian Studies, University College London, Gower Street, London WCIE 6BT, Grande-Bretagne. FORMISANO, Prof. Luciano, Università di Salerno, Borgo La Croce 35, I-50121 Firenze. FORNI MARMOCCHI, Dott. Aurelia, Università di Bologna, Istituto di Filologia Romanza, via Zamboni 38, I-40126 Bologna. 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GOOSSE, André, Prof. à l’Université de Louvain, 41, Chaussée de Louvain, B-5990 Hamme-Mille. GOSMAN, Prof. Dr. M., Université de Groningue, Vakgroep Frans, Fac. der Letteren, Grote Kruisstraat 2-1, 9712 TS Groningen, Pays-Bas. GOTTLIEB, Rebecca, Department of Modern Languages, Kansas State University, Manhattan, KA 66506, USA. GREGORY, Dr. Stewart, Department of French, University of Leicester, University Road, Leicester LE1 7RH, Grande-Bretagne. GREENLA, Prof. George D., Department of Modern Languages and Literatures, College of William and Mary, P.O. Box 8795, Williamsburg, VA 23187-8795, USA. GRILLO, Prof. Peter R., Department of French, Saint Michael’s College, University of Toronto, 81 Saint Mary Street, Toronto, ONT M5S 1J4, Canada. GRIMM, Reinhold, Prof. à l’Université de Hanovre, Romanisches Seminar der Universität, Welfengarten 1, D-3000 Hannover 1. GRISWARD, Joël, Professeur à l’Université de Tours, Le Clos des Graviers, 10, me des Eglantiers, F-37300 Joué-lès-Tours. GROS, Gérard, Professeur à l’Université de Saint-Étienne-Jean Monnet, U.F.R. Lettres, 7, rue Maurice Berteaux, F95260 Beaumont-sur-Oise. — 132 — GROSSE, Ernst Ulrich, Prof. à l’Université de Fribourg en Br., Alemannenstrasse 2, D-7801 Schallstadt 2. GROSSEL, Marie-Geneviève, 20, rue de la Ménonnerie, F-02400 Château-Thierry. GUIDOT, Bernard, Professeur à l’Université de Strasbourg II, 2, Allée Pontus de Tyard, F-54600 Villers-lès-Nancy. GUNNLAUGSDÓTTIR, Dr., Álfrún, Skerjabraut 9, 170 Seltjarnarnesi, Islande. HACKETT, Dr. E., 27, Larkspur Terrace, Jesmond, Newcastleupon-Tyne, NE2 2DT, Grande-Bretagne. HAGE, Dr. A. L. H., Van Swietenstraat 1, 2801 AH Gouda, PaysBas. HALL, Prof. Robert A., Jr., 308 Cayuga Heights Road, Ithaca, NY 14850, USA. HALVORSEN, Prof. Eyvind Fjeld, Université d’Oslo, Skiferlia 23, 1352 Kolsås, Norvège. HARANO, Prof. Noboru, Département de Littérature française, Faculté des Lettres, Université de Hiroshima, 1-1-89 Higashisenda, Naka-ku, Hiroshima (730), Japon. HARF, Laurence, Professeur à l’Université de Paris XII, 23, avenue de la Dame Blanche, F-94120 Fontenay-sous-Bois. HARTMAN, Dr. Richard, 819 West Knapp Avenue, Stillwater, OK 74075, USA. HARVEY, Dr. Ruth, 15 Cusack Close, Twickenham, Middlesex, TW1 4TB, Grande-Bretagne. HASEGAWA, Tarô, Professeur à l’Université préfectorale d’Aichi, 34 Dôroji, Satokomaki, Kisogawa, 493 Japon. HASOKAWA, Satoshi, Prof. à l’Université Rikkyo, 2, Nishiasakawa, Hachiooji, Tokyo, 193 Japon. HAVE, Dr. J. B. VAN DER, Grutto 49, 2411 LR Bodegraven, PaysBas. HEGER, Henrik, Maître de conférences à l’Université de Paris-Sorbonne, 1, rue Victor Cousin, F-75230 Paris. HEIM, Dr. Wolf-Dieter, Rosenstr. 39 a, D-4000 Düsseldorf 30. HEINEMANN, Prof. Edward A., Dept. of French, University of Toronto, Toronto, ONT M5S 1A1, Canada. — 133 — HEINIMANN, Siegfried, Prof. émérite à l’Université de Berne, Falkenweg 9, CH-3012 Berne. HEINTZE, Dr. Michael, Université de Gießen, Gartenstr. 28, D6300 Giessen. HEITMANN, Klaus, Prof. à l’Université de Heidelberg, Hausackerweg 3 b, D-6900 Heidelberg 1. HEMPFER, Klaus, Prof. à la Freie Universität Berlin, Institut für Romanische Philologie, Habelschwerdter Allee 45, D-1000 Berlin 33. HENDRICKSON, Prof. William Lee, Department of Foreign Languages, College of Liberal Arts and Sciences, Arizona State University, Tempe, AZ 85287-0202, USA. HENRARD, Nadine, Aspirant au F.N.R.S., Université de Liège, 2, rue de Wandre, B-4610 Bellaire. HENRY, Albert, Prof. à l’Université de Bruxelles, 7, Square Coghen, B-1180 Bruxelles. HERBIN, Jean-Charles, Professeur à l’Université de Valencienne et du Hainaut-Cambrésis, 13, chemin des Wardes, Saint-Thierry, F-51220 Hermonville. HICKS, Eric, Prof. au Département des Langues et Littératures romanes de l’Université de Lausanne, Avenue C.F. Ramuz, 96, CH-1009 Pully (Vaud). HOGETOORN, Drs. C., Byronstraat 16, 3533 VX Utrecht, Pays-Bas. HOLDEN, Prof. A. J., 1 Scotland Street, Edinburgh EH3 6PP, Grande-Bretagne. HOLTUS, Günter, Prof. à l’Université de Trèves, Fachbereich II Romanistik, Postfach 3825, D-5500 Trier. HORRENT, Jacques, Chargé de cours à l’Université de Liège, 63, rue des Buissons, B-4000 Liège. HOUDEVILLE-AUGIER, Michelle, Maître de conférences à l’Université de Provence I, 287, avenue du Prado, F-13008 Marseille. HOYER-POULAIN, Emmanuelle, Professeur agrégé des Lettres Modernes, Chargée de cours à l’Université de Lille III, 79/5, Avenue Marx Dormoy, F-59000 Lille. HUCHET, Jean-Charles, Inspecteur d’Académie, Résidence du Centre, 21, rue François Villon, F-93190 Livry-Gargan. HUGEUX, Xavier, Professeur agrégé, Docteur de 3e cycle, 48, route d’Aubers, F-59134 Herlies. — 134 — HULT, David F., Department of French, 302 Cabell Hall, University of Virginia, Charlottesville, VA 22903, USA. HUNT, Mr. Tony, St Peter’s College, Oxford 0X1 2DL, GrandeBretagne. HYUN, Prof. Theresa M., 160-3, Woo-Yi Dong, Do-Bong Ku, Séoul 132 Corée. IMPEY, Prof. Olga, Department of Spanish and Indiana University, Bloomington, IN 47401, USA. Portuguese, JACKSON, Prof. Barry B., Modern Languages Dept., Rivier College, Nashua, NH 03060, USA. JACQUIN, Gérard, Professeur à l’Université d’Angers, 42bis, Chemin de la Brosse, F-49130 Les Ponts de Cé. JODOGNE, Omer, Prof. émérite de l’Université de Louvain, 24, rue J.-B. Brabant, B-5000 Namur. JONES, Prof. Catherine M., Department of Romance Languages, University of Georgia, Athens, GA 30602, USA. JONGEN, Dr. L., Université de Leyde, Aïdastraat 14, 3816 TM Amersfoort, Pays-Bas. JONIN, Pierre, Président honoraire de l’Université d’Avignon, 25, boulevard Bruno de Maréchal, F-13090 Aix-en-Provence. JUBB, Dr M.A., Department of French, Taylor Building, King’s College, Aberdeen AB9 2UB, Grande-Bretagne. JUNG, Marc-René, Professeur au Séminaire de Langues et Littératures romanes de l’Université de Zurich, Klosbachstrasse 139, CH-8032 Zurich. KAMIZAWA, Eizô, Professeur à l’Université de Nagoya, C-3, 320, Yagototendo, Nagoya, 468 Japon. KASPER, Jaye E., 3344 Carlisle St. NE, Cedar Rapids, IA 52502, USA. KAY, Dr. H. S., Girton College, Cambridge, CB3 0JG, GrandeBretagne. KELLER, Barbara G., Department of Romance Languages, The Ohio State University, 1841 Millikin Road, Columbus, OH 43210, USA. — 135 — KELLER, Prof. Hans-Erich, Department of Romance Languages, The Ohio State University, 1841 Millikin Road, Columbus, OH 43210, USA. KELLOGG, Prof. Judith L., Dept. of English, University of Hawaii at Manoa, 1733 Donaghho Road, Honolulu, HI 96822, USA. KENNEDY, Dr. E. M., White Cottage, Byles Green, Upper Bucklebury, Reading, Berkshire RG7 6SG, Grande-Bretagne. KERR, Alexander, Buckland University College, Ewert Place, Oxford 0X2 7YT, Grande-Bretagne. KIBLER, Prof. William W., Department of French and Italian, University of Texas, Austin, TX 78712, USA. 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MALFAIT-DOHET, Monique, rue des Griottes, 7, B-1180 Bruxelles. — 138 — MANCINI, Prof. Mario, Università di Bologna, Istituto di Lingue e Letterature straniere, vicolo Viazzolo 2, I-40125 Bologna. MANDACH, A. DE, Université de Neuchâtel, CH-3065 Habstetten (Berne). MANTOU, Reine, Chargée de cours à l’Université de Bruxelles, 30, avenue d’Italie, Bte 10, B-1050 Bruxelles. MARGOLIS, Prof. Nadia, 75 Amherst Rd., Leverett, MA 01054, USA. MARINONI, Dott. Maria Carla, Università di Milano, via C. Troya 6, I-20144 Milano. MARTIN, Jean-Pierre, Maître de conférences à l’Université d’Artois, Pôle d’Arras, 20, rue Paringault, F-02100 Saint-Quentin. MARTÍNEZ PÉREZ, Antonia, Depto Filología Románica, Fac. Letras, E-30071 Murcia. MASSART, Robert, Prof. à l’Ecole des Hautes Etudes commerciales et consulaires de Liège, rue Etienne-Soubre, 39, B-4000 Liège. MATSUBARA, Hideichi, Professeur à l’Université Keiô, 4-4-5, Meguro, Tokyo, 153 Japon. 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PAREDES, Juan, Professeur à l’Université de Grenade, Avda de la Constitución, 29-31, 10E, E-18014 Granada. PASERO, Prof. Nicolò, Università di Genova, Facoltà di Lettere, Istituto di Filologia Romanza e Ispanistica, via d’Erasmo, 12/5 I-16124 Genova. PASQUALINO, Prof. Antonio, via Dante 322, I-90141 Palermo. — 142 — PATERSON, Dr L. M., Department of French Studies, University of Warwick, Coventry, CV4 7AL, Grande-Bretagne. PATTISON, Dr D. G., Magdalen College, Oxford OX1 4AU, Grande-Bretagne. PAUPERT-BOUCHEZ, Anne, Maître de conférences à l’Université de Paris VII, 7, square Saint-Germain, Bd Hector Berlioz, F-78100 Saint-Germain en Laye. PELLEN, René, Professeur à l’Université de Poitiers, 8, rue des Mélusines, F-86280 Saint-Benoît. PERENNEC, René, Professeur à l’Université de Tours, 21, Plateau de la Ravinière, F-95520 Osny. PERON, Dott. Gianfelice, Università di Padova, via I. Newton 36, I-35100 Padova. PETIT, Aimé, Professeur à l’Université Lille III, 1, rue de la Broderie, F-59235 Bersée. PFEIJFFER, Drs L. F., Breebaartlaan 4, 2286 RN Rijswijk, PaysBas. PFISTER, Max, Prof. à l’Université de Sarrebruck, Romanistisches Institut, D-6600 Saarbrücken 15. PICKENS, Prof. Rupert, Department of French, University of Kentucky, Lexington, KY 40506, USA. PINVIDIC, Mme J., La Riante, Chemin de la Jouque, F-13090 Aixen-Provence. PIOLETTI, Prof. Antonio, Università di Verona, Viale A. Doria 2, I-95100 Catania. PIROT, François, Chargé de cours à l’Université de Liège, 15, place Henri Simon, B-4000 Liège. PLEIJ, Prof. Dr. H., Université d’Amsterdam, Van Ostadelaan 40, 1412 JK Naarden, Pays-Bas. PLOUZEAU, May, Professeur à l’Université de Provence I, U.F.R. LACS, 29, avenue Robert Schuman, F-13261 Aix-en-Provence Cedex 1. POCHA, B., 17 Berry Hill, Eltham Park, London SE9 1QP, Grande-Bretagne. POE, Prof. Elizabeth Wilson, Department of French and Italian, Tulane University, New Orleans, LA 70118, USA. POPPEL, N. J. M. VAN, Anke Servaeshof 33, 5044 MJ Tilburg, Pays-Bas. — 143 — POWELL, Dr. B., Department of Hispanic Studies, University of Hull, Hull, HU6 7RX, Grande-Bretagne. PRATT, Dr K., Department of European Languages, Goldsmiths’ College, New Cross, London SE14 6NW, Grande-Bretagne. PULEGA, Prof. Andrea, Istituto Univ. di Bergamo, viale Vittorio Veneto 28, I-20124 Milano. QUERUEL, Danielle, Professeur à l’Université de Reims, U.F.R. des Lettres, Département de Français, 7, rue des Fossés-SaintJacques, F-75005 Paris. RANDOLPH, Prof. Julian F., Department of Spanish, San Francisco State University, 1600 Holloway, San Francisco, CA 94132, USA. RAUGEI, Prof. Anna Maria, Università di Milano, Via di Valgiano 38, 55010 San Colombano (Lucca), Italie. REESE, Prof. Mary Virginia, Box 2660, Grove City College, 100 Campus Dr., Grove City, PA 16127-2104, USA. RÉGNIER, Claude, Professeur émerite de la Sorbonne, 35, route de Saint-Denis, F-71400 Autun. REJHON, Dr. Annalee, Department of Celtic Studies, University of California, Berkeley, CA 94720, USA. RENZI, Prof. Lorenzo, Università di Padova, via C. Moro 11, I-35100 Padova. RESOORT, Dr. R.J., Drieboomlaan 273, 1624 BJ Hoorn, Pays-Bas. RIBARD, Jacques, Professeur à l’Université de Picardie, 7, rue du Congrès d’Amiens, F-80000 Amiens. RIBEMONT, Bernard, Maître de conférences à l’Université d’Orléans, Centre d’Études Médiévales, 60bis, Bd de Châteaudun, F-45000 Orléans. RICHARD, Jean-Claude, Directeur de Recherche au C.N.R.S., 1, place de la Liberté, F-34150 St-Guilhem-le-Désert. RIDOUX, Charles, Maître de conférences à l’Université de Valenciennes, Château de Bellignies, F-59570 Bavay. RIQUER, Isabel DE, Ganduxer 28, 2° 2a, E-08008 Barcelona. RIQUER, Martín DE, Professeur à l’Université de Barcelone, Rosario, 22-24, E-08017 Barcelona. — 144 — RIZZATO, Dott. Maria, via Villapaiera 48, I-32030 VillapaieraFeltre (Belluno). ROBERTSON-MELLOR, Prof. G., 24, Pennygate Drive, Lowestoft, Suffolk, NR33 9HJ, Grande-Bretagne. RODENBOSTEL, Françoise, D-3002 Wedemark 14. ROGERS, Prof. Kenneth H., Department of Languages, University of Rhode Island, Kingston, RI 02881-0812, USA. ROHR, Rupprecht, Prof. à l’Université de Mannheim, Pfalzring 135, D-6704 Mutterstadt. RONCAGLIA, Prof. Aurelio, Università di Roma, via Annia Faustina 19, I-00153 Roma. ROQUES, Gilles, Chargé de Recherches au CNRS, INaLF, 29, rue des Gravières, F-54180 Heillecourt. ROSIELLO, Giovanna Barbara, piazza de’ Celestini 4/2, I-40123 Bologna. ROSSELL, Antoni, Ronda Sant Pere, 72, 1er, E-08010 Barcelona. Rossi, Luciano, Professeur au Séminaire de Langues et Littératures romanes, Université de Zurich, Naglerwiesenstrasse 10, CH-8049 Zurich. ROSTAING, Charles, Prof. honoraire à la Sorbonne, 21, rue Charles de Gaulle, F-13920 Saint-Mitre-les-Remparts. ROTH, Eve-Marie, Nesslerenweg 66, CH-3084 Wabern-Berne. Jean, Ingénieur, 68, rue Champ-Lagarde, ROUMAILHAC, F-78000 Versailles. ROUSSEL, Claude, Maître de conférences à l’Université de Clermont-Ferrand, 29, boulevard Gergovia, F-63037 ClermontFerrand. ROUSSINEAU, Gilles, Professeur à l’Université de Paris IV, U.F.R. de Langue française, 1, rue Victor Cousin, F-75230 Paris. RUGGIERI, Prof. Ruggero M., Università di Roma, Piazza di Spagna 3, Roma, Italie. RUHE, Ernstpeter, Prof. à l’Université de Würzburg, Seminar für Romanische Philologie, Am Hubland, D-8700 Würzburg. RUITER, Drs. J. DE, Zandhofsestraat 127, 3572 GE Utrecht, PaysBas. — 145 — RUNNALLS, Dr G. A., Department of French, University of Edinburgh, 60 George Square, Edinburgh EH8 9JU, Grande-Bretagne. RUNTE, Dr. Hans R., Department of French, Dalhousie University, Halifax, Nova Scotia B3H 3J5, Canada. RYDELL, Prof. Mireille, 16856 Mitchell Circle, Riverside, CA 92518, USA. SAKARI, Aimo, Professeur, Päkärintie 4, SF-42700 Keuru. SALVADOR MIGUEL, Nicasio, Professeur à l’Université de Madrid, Avda Cardenal Herrera Oria, 169, 6° B, E-28034 Madrid. SANSONE, Prof. Giuseppe Edoardo, Università di Roma, via del Pozzetto 117, I-00187 Roma. SANTUCCI, Monique, Maître de conférences à l’Université de Paris III-Sorbonne Nouvelle, 94, rue de Clignancourt, F-75018 Paris. SARGENT-BAUR, Prof. Barbara Nelson, Department of French and Italian, 1328 Cathedral of Learning, University of Pittsburgh, Pittsburgh, PA 15232, USA. SASAKI, Shigemi, Professeur à l’Université Meisei (Tokyo), 1-1131, Teraya, Tsurumi, Yokohama, 230 Japon. SATO, Teruo, Prof. honoraire de l’Université Waseda, 1-616, Sakurajosui, Setagaya, Tokyo, 156 Japon. SCHENCK, Dr. David P., Dean, Office of the Dean, University of South Florida, Sarasota Campus, 5700 N. Tamiami Trail, Sarasota, FL 34243-2791, USA. SCHENCK, Dr. Mary Jane, University of Tampa, Tampa, FL 33606, USA. 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Claudia, Università di Bologna, Via Marsala 26, I-40126 Bologna. SETO, Naohiko, Assistant à l’Université Waseda, 5-6-20-504, Honmachi, Tanashi, Tokyo, 188 Japon. SEVERIN, Prof. D. S., Department of Spanish, University of Liverpool, Modern Language Building, P.O. Box 147, Liverpool, L69 3BX, Grande-Bretagne. SHARRER, Prof. Harvey L., Department of Spanish and Portuguese, Phelps Hall, University of California, Santa Barbara, CA 93106-4150, USA. SHINODA, Katsuhide, Prof. adjoint à l’Université de Jeunes Filles Shirayuri, 4-11-203, 4 Shin Ishikawa, Midori, Yokohama, 225 Japon. SHIRRA, Janet M., 12 Easton Drive, Shieldhill, Falkirk FK1 2DR, Grande-Bretagne. SHOLOD, Prof. Barton, 1520 York Avenue, Apt. 3J, New York, NY 10028, USA. SHORT, Prof. Ian, Birkbeck College, Malet Street, London, WC IE 7HX, Grande-Bretagne. SIMONI, Prof. Fiorella, Università di Roma, viale Regina Margherita 140, I-00198 Roma. SIMPSON, Dr. Jim, Robinson College, Cambridge, CB3 9AN, Grande-Bretagne. SINCLAIR, Finn, 1 Braid Hills Crescent, Edinburgh, EH10 6EL, Grande-Bretagne. SINCLAIR, Dr. K. V., Professor of Medieval French and Chairman of the Department of Modern Languages, James Cook University, Townsville, Australie 4811. — 147 — SKÅNLAND, Prof. Dr. Phil. Vegard, Universitetet i Bergen, Klassisk Institutt, Box 23, N-5014 Bergen, Norvège. SKÅRUP, Povl. Lektor, dr. phil., Brunbakkevej 1, Tillerup, DK-8420 Knebel. SMEETS, Prof. Dr. J. R., Jonge Hagen 13, 6261 NM Mheer, Limburg, Pays-Bas. SMITH, Prof. C. C., St Catharine’s College, Cambridge CB2 1RL, Grande-Bretagne. SNEDDON, Dr. C. R., Department of French, Buchanan Building, Union Street, St. Andrews, Fife, Scotland KYI6 9PH, Grande-Bretagne. SODIGNE-COSTES, Geneviève, Centre d’Études Médiévales de l’Université d’Orléans, 73, route d’Olivet, F-45100 Orléans. SPECHT, René, Docteur ès Lettres, Fischerhäuserstrasse 18, CH-8200 Schaffhausen. 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STÖRING, Dr. Heinrich, Akademischer Oberrat à l’Université de Münster, Am Buchenberg 17, D-4433 Borghorst. — 148 — STUIP, Dr. R. E. V., Université d’Utrecht, Evert Cornelislaan 11, 3723 LD Bilthoven, Pays-Bas. STURM-MADDOX, Prof. Sara, Department of French and Italian, University of Massachusetts, Amherst, MA 01003, USA. SUARD, François, Professeur à l’Université de Paris X, 40, rue de Fleurus, F-59000 Lille. SUBRENAT, Jean, Professeur à l’Université de Provence I, 2, rue de Provence, Les Fenouillères, F-13090 Aix-en-Provence. SUGAWARA, Kunishiro, Prof. à l’Université de langues étrangères d’Osaka, Nishimidorigaoka, 2-2-236, Toyonaka, 560 Japon. SUOMELA-HARMA, Elina, Professeur adjoint à l’Université d’Helsinki, 15, rue Bonaparte, F-75006 Paris. SZKILNIK, Prof. Michelle, Department of French and Italian, University of Wisconsin-Milwaukee, Curtin Hall — P.O. Box 413, Milwaukee, WI 53201, USA. TARAVACCI, Dott. Pietro, Università di Trento, Via Terzi 32, I-19038 Sarzana (La Spezia). TAKAHASHI, Hideo, Prof. adjoint à l’Université d’Aichi, 1-78, Uehara, Ogasaki, Toyohashi, 440 Japon. TAYLOR, Prof. Steven M., Dept. of Foreign Languages and Literatures, Marquette University, 526 North Fourteenth Street, Milwaukee, WI 53233, USA. TENSCHERT, Heribert, Molkereistrasse 19, D-8399 Rotthalmünster. TERRY, MS. Patricia, 14868 High Valley Road, Poway, CA 92064, USA. THIRY, Claude, Professeur à l’Université Catholique de Louvain et à l’Université de Liège, allée Biètlîmé, 5, B-4000 LiègeRocourt. THIRY-STASSIN, Martine, Université de Liège, allée Biètlîmé, 5, B-4000 Liège-Rocourt. THOMAS, J., Professeur à l’Université de Gand, avenue des Muguets, 21, B-1420 Braine-l’Alleud. THORP, Dr. N. R., Glasgow University Library, Hillhead Street, Glasgow, G12 8QE, Grande-Bretagne. TORRANCE, M. James G., Dept. of Germanie Languages, 405 Hilgard Ave., University of California, Los Angeles, CA 90024-1539, USA. — 149 — TORRINGTON, M. Douglas W., 3623 Moonlight Drive, Chapel Hill, NC 27516, USA. TOURY, Marie-Noëlle, Professeur à l’Université de Nancy II, 61, rue de Dunkerque, F-75009 Paris. TRIAUD, Annie, Enseignante à la Faculté des Lettres de Maputo, Mozambique, 11, place des Dominos, Appt 301, Défense 1, F-92400 Courbevoie. TROTTER, Dr. D. A., Department of French and Italian, University of Exeter, Queen’s Building, The Queen’s Drive, Exeter EX4 4QH, Grande-Bretagne. TYSSENS, Madeleine, Professeur à l’Université de Liège, boulevard Frère-Orban, 43/071, B-4000 Liège. VALLECALLE, J. Cl., Professeur à l’Université de Franche-Comté (Besançon) Buellas, F-01310 Polliat. VAN COOLPUT-STORMS, Colette, Professeur à la Vlaamse Economische Hogeschool et Chargé de cours invité à l’U.C.L., 24, avenue Guillaume Keyen, B-1160 Bruxelles. VAN D’ELDEN, Dr. Stephanie C., 1920 South 1st Street, Apt. 2304, Minneapolis, MN 55454, USA. VAN DER MEULEN, Drs J. F., Université de Leyde, P.N. van Eyckhof 1-2, 2300 RA, Leyde. VAN EMDEN, Prof. W. G., Department of French Studies, University of Reading, Whiteknights, Reading RG6 2AA, GrandeBretagne. VAN HOECKE, Prof. Willy, Katholieke Universiteit Leuven, Beatrijslaan 72, B-3110 Rotselaar. VAN VLECK, Prof. Amy, Department of French and Italian, University of Texas, Austin, TX 78712, USA. VAQUERO, Prof. Mercedes, Dept. of Hispanic Studies, Brown University, Providence, RI 02912, USA. VARTY, Prof. K., 4 Dundonald Road, Glasgow G12 9LJ, GrandeBretagne. VARVARO, Prof. Alberto, Università di Napoli, Via Porta di Massa 1, I-80133 Napoli. VAUTHIER, Michèle, Chercheur à l’Université de Paris III, 226, rue Lecourbe, F-75015 Paris. — 150 — VENCKELEER, Theo, Professeur à l’Université d’Anvers (UFSIA), Kleine Doornstraat 19, B-2610 Wilrijk. VERELST, Philippe, Chargé de cours à l’Université de Gand, Muinkkai 72, B-9000 Gent. VERNAY, Philippe, Professeur de Philologie romane, Université de Fribourg, Chemin des Rosiers, 14, CH-1720 Corminbœuf/Fribourg. VERNEY, Didier, Professeur en classes préparatoires au Lycée des Chartreux de Lyon, Chargé de cours à l’Université de Lyon III, 19, rue Philippe de Lassalle, F-69004 Lyon. VIELLIARD, Françoise, Professeur à l’École Nationale des Chartes, 19, rue de la Sorbonne, F-75005 Paris. VITALE-BROVARONE, Prof. Alessandro, Università di Salerno, Strada Tetti Bertoglio 148, I-10100 Torino. VITZ, Prof. Evelyn Birge, Medieval and Renaissance Studies, New York University, 19 University Place, Room 424, New York, NY 10003, USA. Vos, Prof. Marianne C., Advisor, Foreign Languages, Alabama State University, Montgomery, AL 36195-0301, USA. WAIS, Kurt, Professeur émérite de l’Université de Tübingen, Melanchthonstrasse 38, D-7400 Tübingen. WALKER, Prof. R. M., Department of Spanish, Birkbeck College, Malet St., London WC1E 7HX, Grande-Bretagne. WALTZ, Mathias, Prof. à l’Université de Brème, Mühlenweg 36, D-2800 Bremen 33. WASHIDA, Tetuo, Professeur à l’Université Waseda, 3-129, Horinouchi, Oomiya, 330 Japon. WEBBER, Prof. Ruth H., Emerita, The University of Chicago, 2991 Shasta Road, Berkeley, CA 94708, USA. WEBER, Prof. Dr. Phil. Gerd Wolfgang, Im Herrnwald 11 A, D-6233 Kelkheim (Taunus). WEILL, Isabelle, Maître de conférences à l’Université de Paris X, 18, rue Louis Masson, F-95600 Eaubonne. WIELAARD, Drs. R., Mauvestraat 22, 2596 XR ’s-Gravenhage, Pays-Bas. WILD, Dr. Gerhard, Robert Schumanstraße 5, D-8044 Unterscheißheim. — 151 — WILLARD, Prof. Charity C., 11 Prospect Street, Cornwall-on-Hudson, NY 12520, USA. WILLIAMSON, Dr. Joan B., 3 Washington Square Village, Apt. 7-I, New York, NY 10012, USA. WILSON-DAVIS, Dr. Suzanne, Marquette University, Milwaukee, WI 53233, USA. WINTER, Prof. Dr. J. M. VAN, Brigittenstraat 20, 3512 KM Utrecht, Pays-Bas. WISOTZKA, Prof. E. Paige, Department of French, College of Charleston, Charleston, SC 29424, USA. WOLFGANG, Prof. Lenora D., Department of Modern Foreign Languages, Lehigh University, Bethlehem, PA 18015, USA. WOLFZETTEL, Friedrich, Prof. à l’Université de Giessen, Burgstrasse 23, D-6301 Wettenberg 1. WUNDERLI, Peter, Prof. à l’Université de Düsseldorf, Feuerbachstrasse 38, D-4000 Düsseldorf 1. YAMAMOTO, Junichi, Professeur à l’Université de Kyoto, 4-5 Kyûdoi, Takagamine, Kita, Kyoto, 603 Japon. YAMASHITA, Hiroaki, Professeur à l’Université de Nagoya, 162, Kannokura, Midori, Nagoya, 458 Japon. YLLERA, Alicia, Professeur à l’U.N.E.D., Vallehermoso, 20, E-28015 Madrid. ZADDY, Dr. Zara P., « Woodlands », Denny Beck, Lancaster, LA2 9HH, Grande-Bretagne. ZAGANELLI, Prof. Gioia, Università di Urbino, Facoltà di Lettere e Filosofia, Via Rialto 4, I-40124 Bologna. ZAMBON, Prof. Francesco, Università di Trento, via delle Felci 44/3, I-30030 Campalto (Venezia). ZANDT, Dr. Gertrud J., Keverberg 55, 1082 BD Amsterdam, PaysBas. ZARRI, Dott. Gian Piero, via Ausonio 26, Milano, Italie. ZEMEL, Drs. R. M. T., Université libre d’Amsterdam, Curaçaostraat 119II, 1058 BT Amsterdam, Pays-Bas. ZEMKE, Prof. John, Department of Foreign Languages, 8030 Haley Center, Auburn University, Auburn, AL 36849-5204, USA. — 152 — ZINK, Gaston, Professeur émérite de l’Université de Paris IV, 14, Parc Elisabeth, F-91000 Evry. ZINK, Michel, Professeur à l’Université de Paris-Sorbonne (Paris IV), 11 rue Rémilly, F-78000 Versailles. ZUMTHOR, Prof. Paul, Professeur émérite de l’Université de Montréal, 4874 Avenue Victoria, Montréal, Québec H3W 2N1, Canada. — 153 — INSTITUTS, UNIVERSITÉS, BIBLIOTHÈQUES Aberystwyth, Centre for Advanced Welsh and Celtic Studies, University of Wales, The Old College, Aberystwyth SY23 2AX, Grande-Bretagne. Aix-Marseille, Bibliothèque interuniversitaire, section Lettres, chemin du Moulin de Testas, F-13626 Aix. Amherst, University of Massachussetts, University Library, Serials Department, MA 01003 USA. Amiens, Bibliothèque de l’Université de Picardie, rue Salomon Malhangu. Amsterdam, Frans-Roemeens Seminarium der Gemeentelijke Universiteit, Spuistraat 134, 1012 VB Amsterdam. — Universiteitsbibliotheek, Singel 423, 1012 WP Amsterdam. Angers, Bibliothèque Universitaire, Section Lettres, 5, rue Le Nôtre. Anvers, Bibliothèque des Facultés Universitaires Saint-Ignace. — Bibliotheek Universitaire Instelling. Arras, Bibliothèque de l’Université d’Artois, 9, rue du Temple. Bamberg, Gesamthochschule-Bibliothek, Postfach 1549, D-8600 Bamberg. Barcelone, Archivo de la Corona de Aragón. — Departamento de Filología Románica. — Universidad Autónoma, Departamento de Literaturas Románicas. Basel, Öffentliche Bibliothek der Universität, CH-4000 Basel. Bergen, Universitetsbiblioteket i Bergen, Tidsskriftkontoret, Haakon Sheteligs plass 1, 5007 Bergen, Norvège. — 155 — Berlin, Institut für Französische Literaturwissenschaft der Technischen Universität, Straße des 17. Juni 139, D-1000 Berlin 12. — Institut für Romanische Philologie der Freien Universität, Habelschwerdter Allee 45, D-1000 Berlin 33. — Staatsbibliothek, Postfach 1407, D-1000 Berlin 33. Bern, Stadt- und Hochschulbibliothek Bern, Münstergasse 61, CH-3011 Bern. Besançon, Bibliothèque de l’Université de Franche-Comtè, Section Lettres, 30-32, rue Mégévand. Birmingham, University Library. Blaine, University of British Columbia, Library Serials, P.O. Box 8076, WA 98230-8076 USA. Bloomington, Indiana University Libraries, Serials Department, IN 47401 USA. Bochum, Universitätsbibliothek, Universitätstrasse 150, Postfach 102148, D-4630 Bochum-Querenburg. Bologna, Dipartimento di Lingue e Letterature straniere moderne, via Zamboni 38, I-40100 Bologna. — Biblioteca di discipline umanistiche, via Zamboni 36, I-40100 Bologna. Bonn, Romanisches Seminar der Universität, Am Hof, D-5300 Bonn 1. — Universitätsbibliothek, Adenauerallee 39-41, D-5300 Bonn. Bordeaux, Bibliothèque interuniversitaire, Section Lettres, avenue des Arts, F-33405 Talence-Cedex. Bruxelles, Bibliothèque de l’Université libre. Budapest, Chaire de français. Cagliari, Dipartimento di Filologia e Letterature moderne, Facoltà di Lettere, I-09100. Cambridge, University Library. Cambridge, Harvard College Library, Serial Records Division, MA 02138 USA. Carcassonne, Groupe Audois de Recherche et d’Animation Ethnographique (GARAE). Cardiff, University Library. — 156 — Catania, Istituto di Filologia Romanza, Facoltà di Lettere e Filosofia. Charlottesville, Alderman Library, University of Virginia, SerialsPeriodicals, VA 22903 USA. Chicago, University of Chicago Library, Serial Records Department, 1100 East 57th Street, IL 60637 USA. Clermont-Ferrand, Bibliothèque municipale et universitaire. Contoocook, Yankee Book Peddler, Serial -- -- Standing Orders, Maple Street, NH 03229, USA. Davis, University Library, University of California, Acquisitions Department, CA 95616 USA. Durham, University Library, Palace Green, Grande-Bretagne. Edinburgh, University Library. Eichstätt, Katholische Universität, Universitätsbibliothek, Am Hofgarten 1, D-8078 Eichstätt. Erlangen-Nürnberg, Institut für Romanistik der Universität, Bismarckstrasse 1, D-8520 Erlangen. Eugene, University of Oregon Library, Serials Section, OR. 97403 USA. Frankfurt a. M., Romanisches Seminar der Universität, Gräfstrasse 74, D-6000 Frankfurt a. M. — Stadt- und Universitätsbibliothek, Bockenheimer Landstraße, D-6000 Frankfurt a. M. Freiburg i. Br., Romanisches Seminar der Universität, Werthmannplatz, D-7800 Freiburg i. Br. Fribourg, Bibliothèque cantonale et universitaire, CH-1700 Fribourg. Genève, Bibliothèque Publique et Universitaire, CH-1211 Genève 4. Gent, Seminarie voor Oudfrans. Giessen, Institut für Romanische Philologie der Universität, KarlGlöcknerr-Strasse 21, D-6300 Giessen. Göttingen, Institut für Lateinische und Romanische Philologie des Mittelalters, Platz der Göttinger Sieben 5, D-3400 Göttingen. — 157 — Grenoble, Bibliothèque interuniversitaire, Section Lettres. Groningen, Bibliotheek der Rijksuniversiteit, Zwanestraat 9712 CK. 33, Hamburg, Staats- und Universitätsbibliothek, Moorweidenstrasse, D-2000 Hamburg 13. — Romanisches Seminar der Universität, Von-Melle-Park 6, D-2000 Hamburg 13. Hamilton, McMaster University Library, Technical Service, Serials Section, 1280 Main Street West, ONT L8S 4P5 Canada. Heidelberg, Romanisches Seminar der Universität, Seminarstrasse 3, D-6900 Heidelberg 1. Ithaca, Cornell University Library, Serials Department, NY 14853 USA. Kiel, Romanisches Seminar der Universität, Olshausenstrasse 40-60, D-2300 Kiel. Knoxville, University of Tennessee, Library, Serials Department, TN 37996 USA. København, Det Arnamagnœanske Institut, Københavns Universitet, Njalsgade 78, DK-2300 København S. Köln, Romanisches Seminar der Universität, Albertus-MagnusPlatz, D-5000 Köln. Krakow, Instytut Filologii Románskiej, UJ, Al. Mickiewicza 9/11, 31-120 Krakow. La Haye, Koninklijke Bibliotheek, Prins Willem-Alexanderhof 5, 2595 BE ’s-Gravenhage, Pays-Bas. La Jolla, University of California at San Diego, Serials Acquisitions, Acquisitions Dept., Library 0175A CA 92093-0175 USA. Lausanne, Bibliothèque Cantonale et Universitaire, CH-1015 Lausanne-Dorigny. — Faculté des Lettres, Bibliothèque, Ancienne Académie, rue CitéDevant 1, CH-1005 Lausanne. — 158 — Lewiston, Coutts Library Services, 736 Cayuga Street, NY 14092-1797 USA. Liège, Unité de documentation du Département d’Études romanes de l’Université. — Institut Provincial d’Etudes et de Recherches Bibliothéconomiques. Leeds, Brotherton Library. Leuven, Bibliotheek, Mgr Ladeuzeplein 21. Limoges, Bibliothèque interuniversitaire des Lettres, « Fonds Troubadours limousins ». London, The University Library, Senate House, Malet Street, London W.C.1. — The Warburg Institute, Woburn Square, London W.C.1. London, Ont., University of Western Ontario, D.B. Weldon Library, Acquisitions Department, ONT N6A 3K7 Canada. Louvain-la-Neuve, Bibliothèque FLTR, Place Blaise Pascal 1 B-1348. Lyon, Bibliothèque Universitaire, Service Droit-Lettres, 18, Quai Claude-Bernard. Madrid, Facultad de Letras, Cátedra de Lengua Española. — Departamento de Filología Lingüística. — Departamento de Geografía Lingüística. — Casa de Velázquez, Bibliothèque, Ciudad Universitaria 20, E-28071 Madrid. — Consejo Superior de Investigaciones Científicas, Biblioteca del « Instituto Miguel de Cervantes », Duque de Medinaceli, 4, 28014 Madrid. — Alcalá de Henares, Universidad, Facultad de Filosofîa y Letras, Departamento de Filología. Mainz, Romanisches Seminar der Universität, Jakob-WelderWeg 18, D-6500 Mainz. Marburg, Romanisches Seminar der Universität, Krummbogen 28, Block D, D-3550 Marburg. — Universitätsbibliothek, Wilhelm-Röpke-Str. 4, D-3550 Marburg. Mississippi, University Library, MS 38677 USA. — 159 — Montréal, Institut d’Études médiévales, Bibliothèque, 2715 Côte Sainte-Catherine, QUE H3T 1B6 Canada. München, Romanisches Seminar der Universität, GeschwisterScholl-Platz 1, D-8000 München 22. — Institut für Nordische Philologie und Germanische Altertumskunde, Universität München, Geschwister-Scholl-Platz 1, D-8000 München 22. Münster, Romanisches Seminar der Universität, Bispinghof 3/A, D-4400 Münster. Nancy, Bibliothèque Interuniversitaire, Section Lettres. Nantes, Bibliothèque Universitaire, Lettres Modernes et Classiques, Chemin de la Censive. Nashville, Jean and Alexander Heard Library, Serial Receiving, 419 21st Avenue South, TN 37240-0007 USA. Neuchâtel, Séminaire de Langue et Littérature Françaises de l’Université, Avenue du 1er mars, CH-2000 Neuchâtel. Newark, University of Delaware Library, Serials Department, DE 19711 USA. New Brunswick, Alexander Library, Rutgers University, Serials Department, NJ 08903 USA. New Haven, Yale University Library, Acquisitions Department, Box 1603A Yale Station, CT 06520 USA. Norman, University of Oklahoma Library, Serials Department, 401 West Brooks St., No. LL211, OK 73019-0528 USA. Ottawa, Carleton University Library, Serials Department, Colonel By Drive, ONT K1S 5J7 Canada. — University of Ottawa, Library System, Acquisitions Dept. 65 University, ONT K1N 9A5 Canada. Oxford, Library of the Taylor Institution, Oxford OX1 3NA. Paderborn, Universitätsbibliothek, Warburger Strasse 100, Postfach 1621, D-4790 Paderborn. Padova, Istituto di Filologia Neolatina, Facoltà di Lettere e Filosofia, via Beato Pellegrino 1, I-35100 Padova. — 160 — Paris, Bibliothèque Nationale, Département des Périodiques 58, rue de Richelieu. — Bibliothèque de l’Université de Paris Sorbonne, Service des Périodiques, 47, rue des Ecoles, 75230 Paris. — Bibliothèque de l’Ecole Normale Supérieure, 45, rue d’Ulm, 75230 Paris. — Bibliothèque Sainte-Geneviève, Service des Périodiques 10, place du Panthéon. — Institut de Recherche et d’Histoire des Textes, 40, avenue d’Iéna. — Aux Amateurs de Livres, International, 62, avenue de Suffren. — Guy Boussac, Libraire, Commission-Exportation, 46, rue de Babylone. — Librairie Jean Touzot, 38, rue Saint-Sulpice. — Library Service Association, 46, rue de Babylone. Parma, Istituto di Filologia Moderna, Facoltà di Magistero, via M. d’Azeglio 85, I-43100. Pavia, Dipartimento di Scienze della Letteratura e dell’Arte medievale e moderna, Facoltà di Lettere. Philadelphia, University of Pennsylvania Library, Serials Department, 3420 Walnut Street, PA 19174 USA. — Temple University Library, Serials Department-Periodicals, PA 19122 USA. Pisa, Dipartimento di Lingue e Letterature romanze, Facoltà di Lettere, via Colligio Ricci, I-56100 Pisa. Poitiers, Centre d’Etudes Supérieures de Civilisation Médiévale, 24, rue de la Chaîne. Providence, Rockefeller Library, Serials Division, Box A, Brown University, PÂ 19174 USA. Pullman, Washington State University Library, Holland Serial Records, WA 99164-5610 USA. Québec, Université Laval, Section des Acquisitions, Bibliothèque Pavillon Jean-Charles Bonenfant, QUE G1K 7P4 Canada. Rennes, Bibliothèque interuniversitaire, Section Lettres, Service Périodiques. Reykjavik, Stofnun Árna Magnússonar, Árnagarði Suðurgötu. — 161 — Riverside, University of California, University Library, P.O. Box 5900, CA 92517 USA. Rochester, University of Rochester Library, Serial and Binding Department, NY 14627-1001 USA. Roma, Istituto di Filologia romanza, Facoltà di Lettere e Filosofia. Saarbrücken, Universitätsbibliothek, St.-Johanner-Stadtwald, D-6600 Saarbrücken 11. Saint-Étienne, Bibliothèque de l’Université, Service Périodiques Lettres. Salzburg, Institut für Romanische Philologie der Universität, Akademiestrasse 24, A-5020 Salzburg. — Universitätsbibliothek, Hofstallgasse 2-4, A-5020 Salzburg. Santa Barbara, University of California, Library, Cal. 93106 USA. St. Andrews, Bibliothèque Universitaire, Grande-Bretagne. Stockholm, Kungliga Biblioteket, Förvärvssektionen, Box 5039, S-102 41 Stockholm, Suède. Strasbourg, Université des Sciences Humaines, Faculté des Lettres Modernes, 22, rue Descartes. Stuttgart, Württembergische Landesbibliothek, Konrad-AdenauerStrasse 8, D-7000 Stuttgart 1. Tallahassee, Robert Manning Strozier Library, Florida State University, FL 32306-2047 USA. Toronto, The University of Toronto, The Library, Serials Department, ONT M5S 1A5 Canada. Toulouse, Bibliothèque interuniversitaire, Section Lettres, Mirail, 12, rue de l’Université du Mirail. Tours, Service documentaire de l’Université. Trier, Universitätsbibliothek, Postfach 3825, D-5500 Trier. Tübingen, Bibliothek der Neuphilologischen Fakultät der Universität, Wilhelmstrasse 50, D-7400 Tübingen. Tuscaloosa, University of Alabama Library, Serials, P.O. Box 870266, AL 35487 USA. University Park, Pattee Library, Pennsylvania State University, PA 16802 USA. — 162 — Urbana, University of Illinois Library, 1408 W. Gregory Drive, IL 61801 USA. Utrecht, Letterenbibliotheek, Drift 27, 3512 BR Utrecht. Venezia, Biblioteca Nazionale Marciana, Piazza S. Marco 7, I-30124 Venezia. Waterloo, Wilfried Laurier University, The Library, Periodicals Department, ONT N2L 3C5 Canada. — The Library, University of Waterloo, ONT N2L 3G1 Canada. Wuppertal, Gesamthochschulbibliothek, Gaußstrasse 20, D-5600 Wuppertal 1. Würzburg, Seminär für Romanische Philologie der Universität, Am Hubland, D-8700 Würzburg. York, York University, Scott Library-Central Serials Records, 4700 Keele Street, North York, ONT M3J 1P3 Canada. Zurich, Romanisches Seminar der Universität, Plattenstrasse, 32, CH-8032 Zurich. — Romanica, Librairie, Case Postale, CH-8025 Zurich. — Deutsches Seminar der Universität, Abt. für Nordische Philologie, Rämistrasse 50, CH-8001 Zürich. — 163 — INDEX DES AUTEURS Les noms des auteurs anciens (et à l’occasion modernes) sont en italique. Les noms des critiques modernes sont en romain. Les chiffres renvoient aux numéros d’ordre. Bertolucci Pizzorusso, 68. Besamusca, 222, 224, 239, 241. Boiardo, 20, 36, 213. Bolognetti, 220. Bomba, 37. Bonnafé, 136. Boulnois, 186. Boutet, 137. Bouwman, 247. Brandsma, 243. Brasseur, 38, 127, 178, 179, 198, 253. Bräuer, 4. Brook, 206. Bryce, 193. Buridant, 178, 179. Burrell, 203. Buschinger, 5, 6, 7. Ackerlind, 197. Alexandre-Gras, 36. Alfonso Martínez de Todedo, 85. Alfonso X el Sabio, 82, 84, 88. Alonso de Cartagena, 68. Altenburg, 3. Álvarez-Hesse, 119. Andrieux-Reix, 134. Arcipreste de Talavera, voir Alfonso Martínez de Toledo. Arioste, 20, 210, 213, 218, 220. Aristote, 20. Azorín, 24. Badia, 68. Barbieri, 68. Barthélémy, 183. Baumgartner, 59. Baygnon, 255. Beckers, 10, 31, 53. Behr, 11. Belletti, 209. Beltrán, 68, 71. Bender, 12, 32. Bennett, 196. Berendrecht, 223. Berriot-Salvadore, 152. Berruyer-Pichon, 135. Berteloot, 56. Cacho Blecua, 72. Campbell, 120. Canet, 71. Canisius-Loppnow, 13. Cárdenas, 124, 197. Carles, 65. Caron, 180, 188. Casadei, 210. Castets, 214. Catalán, 91. Cazanave, 39, 138. — 165 Cazauran, 139. Cazelles, 61. Cerquiglini, 240. Cesbron, 59. Ceserani, 220. Chamoux, 133. Chartry, 57. Chaytor, 112. Chrétien de Troyes, 143. Cingolani, 42, 46. Claassens, 225. Classen, 244. Clavero, 74. Cobby, 199. Cockx-Indestege, 63. Collado Rodríguez, 75. Combarieu (de), 140, 182. Contamine, 180. Cook, 62. Corral Lafuente, 76. Costa Fontes (da), 121. Criado de Val, 77, 121. Czerwinski, 14. Dalché, 187. David Aubert, 229. Davis, 181. Delbouille, 212. Dembowski, 128, 148, 199. Demurger, 185. Denis, 182. Derendorf, 64. De Roos, 245, 248. Derville, 176. Devallet, 133. Devaux, 60. Deyermond, 69, 78. Di Stefano, 79. Diverres, 118. Doutrepont, 112. Dubost, 55, 141. Dufour, 142. Dufournet, 55. Duggan, 108. Duijvestijn, 226, 241. Duinhoven, 63, 227, 228. Dumézil, 140. Ellis, 60. Ennen, 183. Epalza, 80. Ernst, 8. Eskenazi, 143. Fassò, 32. Faucon, 144. Favreau, 145, 146, 147. Fein, 109. Ferlampin-Acher, 148, 149. Ferraro, 257. Flori, 150, 151, 182. Flöss, 211. Forni Marmocchi, 208, 219, 257. Fossier, 181 France, 15. Franssen, 228. Frontin, 94. Fucelli, 81. Garcia, 82. Garrido, 83. Gaunt, 110. Gautier-Dalché, 58. Gier, 15. Giry-Deloison, 180. Godefroid de Viterbe, 229. Gómez Redondo, 68, 84, 85. Gómez-Montero, 36. Gracia Alonso, 69. Greenfield, 16. Gregory, 196, 205, 207. Grenzler, 17. Grimm, 9. — 166 — Grosse, 191. Grossel, 152, 153. Guenée, 154. Guichard, 184. Guidot, 39, 40, 132, 155. Hage, 229, 242. Hall McCash, 125. Harf-Lancner, 177. Harris Stäblein, 18. Hartung, 50, 51, 52. Haupt, 19. Hecht, 122. Heinemann, 111. Heinrich von Veldeke, 19. Heintze, 35. Heinzle, 34. Hemming, 202. Hempfer, 33. Herbin, 156, 254. Higounet, 157. Hilty, 86. Hofmann, 73, 74. Holtus, 38, 43, 45. Homère, 133. Honemann, 34. Hugeux, 158. Huidobro, 25. Huysmans, 15. Hødnebø, 250. Ianes, 119. Jacob van Maerlant, 223, 229, 231, 237. Jan van Boendale, 229. Jansen-Sieben, 64. Janssens, 228. Jarnut, 3. Jehan Bodel, 38, 127, 178, 179, 198, 229, 253. Johann II von Simmern, 2, 30. Jones, 200. Juan Manuel, 68. Jørgensen, 250. Karlsson, 251. Kartschoke, 65. Kay, 192, 198, 200. Keen, 180. Keller, H.-E., 35, 40, 112, 123, 142, 201, 255. Keller, J.P., 124. Kellogg, 125. Kibler, 123. Kienhorst, 243. Kiening, 41, 54. Kleber, 32. Klein, 227. Konrad, 13, 19, 53, 238. Kremers, 20. Kuiper, 239. Kullmann, 21. L’Hermitte-Leclercq, 183. Labbé, 126, 159, 160, 161. Laborderie, 129. Lacarra, 68, 87. Lacy, 118. Lagardère, 184. Leduc-Adine, 59. Lejeune, 147. Lemaître, 15. Lens, 230. Letoublon, 133. Le Vot, 162. Lewis, 185. Libera, 186. Linthorst, 221. López Estrada, 88. López-Alsina, 187. Lord, 133, 162. — 167 — Lorrain, 15. Louis-Jensen, 252. Lucia Megías, 69. Luongo, 212. Lusignan, 168. Machado, 24. MacKay, 89. Mancini, 220. Mandach (de), 42, 66, 195, 255, 256. Mane, 163. Mar de Bustos, 91. Martin, 22, 164. Martín Daza, 69. Martinet, 23. Martínez García, 90. Marulle, 218. McMillan, 111, 130, 212. Mehl, 188. Mela, 61. Ménard, 165. Menéndez Pidal, 91. Meuwse, 223. Michael, 69, 92. Michel, 122. Michelant, 214. Mickel, 202. Mikhaël, 15. Moisan, 256bis. Montaner Frutos, 93, 94. Montgomery, 113. Mora-Lebrun, 166. Morabito, 213. Morrás, 68. Morros, 95. Mundal, 250. Muro, 96. Newth, 203. Nodar Manso, 97. Orduna, 68. Pagano, 214. Palmer, 34. Parisse, 167, 189, 254. Parry, 133, 162. Pasqualino, 215. Paulmier-Foucart, 168. Pearson, 114. Pedro del Corral, 72. Peeters, 231. Pégeot, 189. Pétrarque, 218. Pfister, 37, 44. Picard, 24, 25. Pioletti, 216. Popa-Liseanu, 98. Propp, 215. Pulci, 20, 213. Rank, 215. Ratcliffe, 99, 100. Reed, 194. Régnier, 43, 204, 212. Resoort, 239. Richard, 169. Richthofen (von), 83, 101. Rindal, 250. Río Nogueras, 102. Robert de Clari, 221. Roques, 47, 48, 49, 209. Rossell, 217. Roux, 188. Runnals, 196. Runte, 66. Rüntgen, 62. Rus, 221. Rushing, 26. Rychner, 205. Sanders, 31. Sanmiguel Mateo, 103. Scarano, 218. — 168 — Schenck, 120. Schilling, 27. Schröder, 41, 65. Schulze-Busacker, 190. Schulz-Buschhaus, 33. Segre, 44. Semmler, 244. Sewall, 126. Shamkovich, 115. Short, 45, 206. Silvius Italicus, 133. Sinclair, 46. Sirera, 71. Skårup, 253. Smith, 116. Sowinski, 8. Speer, 48. Speich, 47. Spiewok, 28. Spijker, 49, 67, 232, 233, 245. Stace, 133. Stanesco, 234, 246. Steidle, 117. Steinhof, 3. Steinschaber, 255 Stengel, 254. Stiennon, 147. Stricker, 4, 13, 27. Stuip, 221, 247, 249. Suard, 130, 132, 190. Subrenat, 170. Taloş, 249bis. Tasse, 20, 220. Taylor, 164. Tervooreen, 31. Thomas, 50, 214. Thomasset, 29. Tilmans, 242. Torrini-Roblin, 118. Troise, 219. Turk, 104. Turold, 122. Tyssens, 44, 212. Ulrich vort dem Türlin, 11. Ulrich von Türheim, 4. Vallecalle, 171. Van Daele, 239. Van den Berg, 56, 222, 235. Van den Bergen-Pantens, 61. Van der Have, 172, 236. Vander Jagt, 246. van Emden, 195, 201, 204. Van Gestel, 248. Van Mulken, 240. Van Oostrom, 237. Van Thienen, 63. Vaquero, 105. Vàrvaro, 69, 106. Venancio Fortunato, 101. Verelst, 51, 52, 67. Vincent de Beauvais, 168, 169, 237. Virgile, 133. Vitullo, 117bis. Vries, 107. Walter, 254. Weill, 173, 174. Wolf, 73, 74. Wolfram von Eschenbach, 4, 14, 16, 17, 19, 26, 28, 41, 65. Woronoff, 133. Wunderlich, 1, 2, 30. Zagolla, 53, 238. Zandt, 238. Zieleman, 245. Zink, 175, 177, 207. Zumthor, 54, 162, 191, 249. — 169 — INDEX DES MATIÈRES ET DES ŒUVRES Les titres d’ouvrages sont en italique. Il va de soi que lorsqu’une notion est mentionnée sans autre précision, il faut comprendre : rôle de cette notion par rapport à l’épopée ancienne. Abdicación de Alfonso el Magno (légende de la), 91. Aben Galbón, 80. abstraction, 14. Achille, 140. adoubement, 234. Aiol, 236. alamods, 108. Alamos, 108. Alcocer, 77, 80, 86, 90, 94. Alexanders Geesten, 231. Alfhild, 108. Aliscans, 16, 18, 43, 204. Aliscanz, 16. aludrengre, 108. Alyze, 14, 17, 19. amour, 150. Angleterre, 180. Anseÿs de Mes, 155, 170, 174. Apocalypse, 147. archéologie, 76, 90. Arthur, 137. asanblé, 29. Aspremont (Chanson d'), 195, 203. Atalaya de las corónicas, 85. Auberon, voir Obroen. Auctarius, 23. Aude, 249bis. Austrasie, 189. Avre, 157. Baligant, 172. Bar (seigneurs de), 254. barné, 29. baron, 182. bâtardise, 74. Bauche li cors, 170. Bayard (cheval), 254. Bégon le guerrier, 140. bellatores, 159. Beowulf, 75. bergère, 150. Bertrand du Guesclin (Chanson de), 144. Besançon, 157. bestiaire, 177. Biautris, 158. bibliographie, 68. Blaye, 249bis. Bodas de doña Lambra (Romances de las), 73. Bohême, 11. bonheur, 7, 18. Bourgogne, 180. Brabant, 56, 156, 172. — 171 — Brie, 23, 157. Buevon de Conmarchis, 39, 138. Calatayud, 103. Campeador, 80. Cantigas de escarnio y mal decir, 97. carême, 18. Carloman, 23. carnaval, 18. Castejón, 90. Castilla, 24. Castilla rebelde (légende de), 91. Celestina, 71. Chablais, 255. Champagne, 167. chant grégorien, 217. Charlemagne, 23, 105, 117, 137, 172, 222, 223, 232, 237, 249bis. Charlemagne (histoire de), 255. Charles le Chauve, 157. Charles le Chauve, 129. Charles VI, 154. Charroi de Nîmes, 111, 212. chastel, 159. cheval, 143. chevalerie, 29, 234, 244. Chevalerie Vivien, 16. chevalier, 150, 182, 225, 234, 244, 246. chronique, 117, 229. chronique rimée, 242. chroniques espagnoles, 71, 74, 82, 85, 91, 101, 102. Cid, 24, 25, 70, 80, 89, 90, 103, 104. Cid (Cantar ou Poema de Mio), 24, 74, 75, 76, 77, 81, 83, 86, 87, 88, 90, 92, 94, 95, 99, 104, 105, 107, 108, 116. Cid (Romance del), 74. Ciperis de Vignevaux, 129. Clermont, 151. Codex Calixtinus, 256bis. codicologie, 243. cœur, 131, 160, 174. Conde Dirlos (Romance del), 105. Condes de Castilla rebeldes (légende des), 91. Condesa traidora (légende de la), 91. Conquête de Constantinople, 221. cordel (littérature de), 162. corps, 160. cort, 29. Couronnement de Louis, 212. courtoisie, 19. Covadonga (légende de), 91. croisade, 151, 152, 169, 195, 225. Croisade (Cycle de la), 12, 129. croisé, 185. Crónica General de 1344, 73. Crónica de Castilla, 116. Crónica Particular del Cid, 116. Crónica sarracina, 72, 119. Cronique de Rains, 152. Dacie, 249bis. Daniel, 147. Daniel von dem blühenden Tal, 27. De Gelesuintha, 101. Den droefliken strijt van Roncevale, 224, 229. destrier, 143. Destruction de Rome, 47. Diederic van den Berne, 231. Diego (fils du Cid), 99. Dietrich von Bern, 231. discours, 205. Doon de la Roche, 252. Doon et Olive (légende de), 120. droit, 13. écrivain, 5. édition de textes, 196, 240 — 172 — Eheminne, 17. Elegast, 226. Elpha, 108. Énéas (Roman d'), 110. Énéide, 166. Eneide, 19. Eneit, 16. épigraphie, 146, 147. épopée castillane, 92. épopée romane, 91, 117bis. Epte, 157. Ermanric (légende de), 101. Espagne, 184. Estoria de España, 84. Ettels Orloghe, 231. fantastique, 55, 141, 177. Fatti di Spagna, 211. femme, 87, 148, 150, 183, 222, 236. Fernán González, 85, 87, 89, 96. Fernán González (légende de), 91. Fernán González (Poema de), 124. feste, 29. fête, 3, 19, 29. Fierabras, 112. Fierabras (Chanson de), 255. Fierabras (Geste de), 42, 66. Fierabras (Roman de), 255. Fierrabras (en haut allemand), 2, 30. Florent et Octavien, 129. Floris V, 237. formule, 235. forteresse, 159. Fouque, 161. France, 180. Frioul, 23. Fromondin, 170, 172. furor, 159. gab, 216. Galopin, 165. Ganelon, Genelun, Guwelloen, 13, 172, 202, 224. Garin le Loherain, 254. Garin le Loherain, ou Garin le Lorrain, 155, 159, 164, 165, 167, 172, 173, 174. géographie, 136, 157. Gerbert de Metz, Gerbert de Mez, Girbert de Mez, 143, 155, 158, 164, 165, 170, 172, 173, 174, 254. Gerusalemme liberata, 20. Gheraert van Viane, 233. Girart de Roussillon, 160, 161 Girart de Senlis, 158. Girart de Vienne, 221, 233 gnade, 19. Gonzalo González, 73. guerre, 180. guerre (scènes de), 144. Guibourc, Guiburc, Gyburc, Gyburg, 11, 14, 16, 17. Guide du Pèlerin, 157. Guillaume, 16. Guillaume (Chanson de), 16, 130. Guillaume (Cycle de), 39, 138. hagiographie, 22, 115. Hanfrait, 10. Haymonskinder, 1, 30. Heemskinderen ( Historie vander vier), 233. Heimrich, 17. Helene, 236. Henri le Lion, 13. Hervil, 140. Hervis de Metz, Hervis de Mes, 155, 156, 254. Heudri, voir Huderich. Histoire de Charlemagne, voir Charlemagne (Histoire de). — 173 — historiographie, 22. Huderich, 10. Hudi (dynastie), 104. Huyge van Bordeus, 230. iconographie, 126, 144, 145, 147. Iliade, 133. individualisme, 91. Infante García (légende de 1’), 91. Infantes de Lara ou de Salas (légende des), 91, 101, 113. Io, 136. Jaca (tympan de), 147. Jalón, 77, 80. jardin, 126. Jean sans Peur, 154. jeu, 188. Jimena, 93, 100. joie, 29. Jourdain de Blavies, 199. Jourdain de Blaye, 128, 148, 199. Juda, 147. Judit, 236. Jueces de Castilla (légende des), 91. Karel ende Elegast, 63, 227, 228. Karl, 4, 13, 27. Karl und Elegast, 10. Karl und Galie, 4, 10. Karlamagnús saga, 251, 252, 253. Karlmeinet, 53, 238. Klostemeuburg (retable de), 147. König Rother, 19. Kremsmünster (flabellum de), 147. Kudrun, 17, 114. Lambra, 73. Landrés rímur, 252. Laonnais, 23. Léman (lac), 255. león, 80. Léopold IV, 27. libes, 26. lion (figure du), 147. Loire, 161. Lorraine, 156, 167, 189. Lorrains (Cycle des), 132, 142. Lorrains (Geste des), 140, 143, 155, 165. Lorreinen (Roman der), 56, 172, 233, 236. Lotharingie, 189. Louis d’Orléans, 154. Louis VI, 142. Louis IX, 168, 169. Loyhier ende Malaert, 236. Lussac (pont de), 144. Macaire, 224. Macharijs, 224. Madelgijs, 226, 230, 241. magie, 149. manuscrits, 243. manuscrits allemands, 34. marionnette sicilienne, 215. Marsile, 172. Martigny, 255. Maugis, voir Madelgijs. Mauriac (tympan de), 147. merveille, 141. merveilleux, 222, 226. mesure, 117. métamorphose, 177. Meurvin (Histoire en prose de), 139. miniature, 144. minne, 19. Minneaffekt, 17. Mío Cid Campeador, 25. Mioriţa, 249bis. mise en prose, 112. Mocedades de Rodrigo, 74, 87, 92, 93, 105, 113. — 174 — Mocedades del Cid (Cycle des), 93. Moniage Fromondin, 165. Moniage Guillaume, 134. Montbéliard (seigneurs de), 254. Morant und Galie, 4. Morgante, 20, 213. Moster Sainte Lei, 161. moyen néerlandais, 56, 64, 222, 224, 225, 226, 229, 230, 235, 243. Munleun, 19. musique, 217. mythe, 22, 256. néotraditionalisme, 91, 92. Nibelungenlied, 17, 231. noise, 29. nomade, 185. Normandie, 157. numérologie, 107. Obroen, 226. Odyssée, 133. Ogier le Danois (Histoire en prose de), 139. Olivier, 117, 249bis. Oluvu kvæði, 252. oralité, 54, 133, 162, 191, 249. Orange, 19. origines, 91, 92. Orlando furioso, 20, 210, 213, 218. Orlando innamorato, 20, 36, 213. Orléans, 142, 161. pairs, 13. palais, 126, 159. Panthéon, 229. parenté, 21, 173. parias, 80. Paris, 142. parjure, 154. Partidas, 88. passé (expression du), 22. pastourelle, 150. Pavie (prise de), 23. pêche, 163. Pèlerinage de Charlemagne, voir Voyage de Charlemagne. pensées, 205. phaht, 19. Philippe-Auguste, 157. Physiologus, 147. Pierre l’Ermite, 151. pogrom, 151. Primavera y flor de romances, 73, 74. Primera Crónica General, 73, 89, 96. Prise d’Orange, 134, 212. Prométhée, 136. proverbe, 190. Przemislides (famille des), 11. Pseudo-Turpin, 81, 255. Quatre fils Aimon, 1, 30, 233. Rainfroi, voir Hanfroit. Raoul de Cambrai, 142, 182, 192, 200. Raquel, 95. Reconquista, 81. Renaissance, 33. Renaut de Montauban, 49, 50, 51, 52, 67, 214, 245. Renaut de Montauban (Tradition de), 49, 67, 245. Rennewart, 4. Rennewart, 14, 16, 17. Renout van Montalbaen, 49, 67, 232, 233, 236, 245. Rigaut, 165. rire, 165. Rodrigo (légende de), 91, 101. Rodrigo (Romancero de don), 72. Rodrigo Ponce de León, 89. — 175 — Roelantslied, 224, 230, 232. roi en majesté, 126. Roland, 13, 117, 147, 201, 238, 249bis. Roland (Chanson de), 13, 21, 40, 44, 45, 62, 76, 105, 117, 122, 123, 157, 194, 201, 202, 206, 224, 229, 249bis, 256. Roland à Saragosse, 209. Roland Amoureux, voir Orlando innamorato. Rolandslied, 13, 16, 19, 53, 238. roman de chevalerie, 149. Romancero, 72, 73, 74, 79, 91, 93. romanzi cavallereschi, 20. Roncesvalles, 92. Ruolantes Liet, 142. saint (image du), 115. Saint-Denis, 142. Sainte-Croix (cathédrale), 161. Saint-Jacques-de-Compostelle, 57, 187, 256bis. Saint-Pierre-du-Martroy, 161. Saisnes (Chanson des), 38, 127, 178, 179, 198, 253. Saladin, 152. Salzbourg, 13. Samson, 147. Sancho Abarca (légende de), 102. Sancho el Fuerte (Cantar de), 91. Sancho Garcés II, 102. Sarrasins, 222, 230. Saxons (Chanson des), voir Saisnes (Chanson des). Seghelijn van Jherusalem, 225. sele, 26. Senlis (tournoi de), 156. Sénonais, 157. sentiments, 205. Sept Sages de Rome (Roman des), 48. serment, 154. Sibilla, 224, 239. Sicile, 184. Siège de Barbastre, 39, 138. société, 125, 180, 209. sourire, 165. souveraineté, 19. Speculum historiale, 168, 169, 237. Speculum maius, 168. Spiegel Historiael, 223, 231, 237. Starkad, 108. Suger, 142. surnaturel, 149. temps, 194. Terramer, 17. textes perdus, 78. Theséus de Cologne, 129. Thibaud de Champagne, 153. Tizón, 108. Torrecid, 77, 90. tournoi, 234. traditionalisme, 91. traduction, 60. trahison, 202, 222, 224. Tristan de Nanteuil, 46. Tristan en prose, 113. Tyr, 254. Ulysse, 140. Urbain II, 151. vaillance, 140. Val Dormant, 249bis. Val Serie, 249bis. variante, 240. Verdun (inscription de), 147. Vidas, 95. Vienne, 27. — 176 — Vivianz, 16. Vivien, 16. Vivien de Saintes, 16. Vivien de Tours, 16. vocalité, 162. Voyage de Charlemagne à Jérusalem et à Constantinople, 98, 216. Willehalm, 4, 11, 14, 16, 17, 19, 26, 41, 65. Wissant, 157. Witiza (légende de), 91. Xanten, 157. Yrene, 236. — 177 — TABLE DES MATIÈRES Informations diverses ....................................................................................................... 3 In memoriam .................................................................................................................... 9 Liste des abréviations ..................................................................................................... 21 Allemagne ..................................................................................................................... 25 Belgique ........................................................................................................................ 43 Espagne ......................................................................................................................... 47 États-Unis — Canada .................................................................................................... 59 France ............................................................................................................................ 67 Grande-Bretagne ............................................................................................................ 93 Italie .............................................................................................................................. 97 Pays-Bas....................................................................................................................... 105 Roumanie .................................................................................................................... 113 Scandinavie ................................................................................................................. 115 Suisse .......................................................................................................................... 117 Liste des membres ........................................................................................................ 121 Index des auteurs ......................................................................................................... 165 Index des matières et des œuvres ................................................................................ 171 — 179 — ISSN 0583-8797