société rencesvals - Indiana University

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société rencesvals - Indiana University
BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE
de la
SOCIÉTÉ RENCESVALS
(pour l’étude des épopées romanes)
Fascicule n° 24
1992-1993
Université de Liège
BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE
de la
SOCIÉTÉ RENCESVALS
(pour l’étude des épopées romanes)
Fascicule n° 24
1992-1993
Université de Liège
INFORMATIONS DIVERSES
BUREAU INTERNATIONAL
Présidents d’honneur : M. Martín de Riquer, professeur à la
Faculté des Lettres de Barcelone, Rosario, 22-24, Barcelone,
Espagne.
M. Cesare Segre, professeur à l’Université
de Pavie, via Pietro Panzeri, 10, I-20123 Milano.
M. Gerard J. Brault, professeur à la Pennsylvania State University, 705 Westerly Parkway, State College,
Pennsylvania 16802, USA.
Mlle Madeleine Tyssens, professeur à la
Faculté de Philosophie et Lettres de Liège, boulevard FrèreOrban, 43/071, B - 4000 Liège.
Président : M. François Suard, professeur à l’Université de
Paris X-Nanterre, 40, rue de Fleurus, F-59000 Lille.
Vice-présidents : M. William W. Kibler, professeur à l’Université
du Texas, Austin, TX 78712, USA.
M. W. G. van Emden, professeur à l’Université
de Reading, Whiteknights, Reading RG6 2AA, GrandeBretagne.
Secrétaire : M. Jacques Horrent, chargé de cours à l’Université de
Liège, rue des Buissons, 63, B-4000 Liège.
—3—
MEMBRES FONDATEURS
Belgique : Mme Lejeune, MM. Jodogne et Horrent (†).
Espagne : MM. Menéndez Pidal (†), Lacarra et de Riquer.
France : MM. Frappier (†) et Louis (†).
Grande-Bretagne : M. McMillan.
Italie : MM. Monteverdi (†), Roncaglia et Ruggieri.
Suisse : M. Burger (†).
COMITÉ DE DIRECTION
Les membres fondateurs et les membres du Bureau International en font partie de droit. Chacune des Sections nationales y est
représentée par deux des membres de son bureau.
BUREAUX DES SECTIONS NATIONALES
Allemagne Fédérale : M. U. Mölk, professeur à l’Université de
Göttingen, président.
MM. G. Holtus, professeur à l’Université
de Mayence et P. Wunderli, professeur à l’Université de Düsseldorf.
Mme D. Blume, Institut für Lateinische und
Romanische Philologie des Mittelalters, Göttingen, secrétairebibliographe.
Belgique : M. Ph. Verelst, Université de Gand, président.
Mme M. Thiry-Stassin, chef de travaux à l’Université
de Liège, secrétaire-bibliographe.
Espagne : M. M. de Riquer, professeur à l’Université de Barcelone, président.
M. C. Alvar, professeur à l’Université d’Alcalá de
Henares, secrétaire-trésorier.
France : M. Cl. Régnier, professeur émérite à la Sorbonne, président d’honneur.
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M. J. Subrenat, professeur à l’Université de Provence,
président.
M. J. Grisward, professeur à l’Université de Tours,
vice-président.
M. Ph. Ménard, professeur à la Sorbonne, vice-président.
M. Fr. Suard, professeur à l’Université de Paris XNanterre, vice-président.
M. B. Guidot, professeur à l’Université des Sciences
Humaines de Strasbourg II, secrétaire général.
M. J. P. Martin, maître de conférences à l’Université
de Lille III, Centre d’Arras, trésorier.
M. J. Cl. Vallecalle, assistant agrégé à l’Université de
Besançon, secrétaire-bibliographe.
Grande-Bretagne : M. Ph. E. Bennett, University of Edinburgh,
président.
Dr J. Simpson, University of Cambridge,
secrétaire-trésorier.
Dr M. Ailes, University of Oxford, secrétairebibliographe.
Dr J. Everson, University of Leicester.
Dr S. Kay, University of Cambridge.
Prof. R. Walker, Birkbeck College, London.
Italie : M. R. Ruggieri, professeur à l’Université de Rome, président d’honneur.
M. E. Melli, professeur à l’Université de Bologne, président.
Mme G. Zaganelli, Université d’Urbino, secrétaire-trésorière.
Japon : M. T. Sato, professeur honoraire de l’Université de
Waseda, directeur.
M. Yorio Otaka, professeur à l’Université d’Osaka, secrétaire-trésorier.
Pays-Bas : M. H. van Dijk, Université de Groningue, président.
Mme M. Lens, Université de Groningue, secrétairetrésorière.
—5—
Mme C. Hogetoorn, Université d’Utrecht.
Scandinavie : M. E. F. Halvorsen, professeur à l’Université
d’Oslo, président.
M. P. Skårup, Université d’Aarhus, secrétaire.
Suisse : M. A. de Mandach, Université de Neuchâtel, président.
M. M. R. Jung, professeur à l’Université de Zurich, viceprésident.
U.S.A. et Canada : M. J. J. Duggan, Université de Californie
(Berkeley), président.
M. R. F. Cook, Université de Virginie, viceprésident.
Mme P. Black, Université de l’État de Californie (Chico), secrétaire-trésorière.
M. J. A. Nelson, Université de l’Alabama,
secrétaire-bibliographe.
VIE DE LA SOCIÉTÉ
Les cotisations doivent être versées globalement par Section.
L’ordre de paiement, rédigé si possible en F. Belges, doit être
adressé au compte de Jacques Horrent « Société Rencesvals »,
659-3675301-03.
La règle est que chaque section fixe le montant de ses cotisations. Nous insistons pour que ces cotisations s’élèvent à une
somme au moins équivalente à 350 FB.
Il reste établi que le Bulletin n’est pas mis en vente en librairie.
Il ne sera cédé aux personnes qui ne font pas partie de la Société
qu’au prix de 450 FB. Ces personnes sont priées de s’adresser aux
secrétaires-trésoriers nationaux.
Enfin, nous nous permettons de demander, dans l’intérêt commun, à tout membre de la Société qui aura publié un article ou un
ouvrage touchant de près ou de loin à l’épopée romane, de bien
vouloir, s’il veut être absolument sûr de voir son travail cité dans
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le prochain Bulletin bibliographique, le signaler au secrétaire de sa
section nationale et à la rédaction liégeoise du Bulletin.
*
**
Le XIIIe congrès de la Société aura lieu du lundi 22 au samedi
27 août 1994 à Groningue (Pays-Bas). Le Comité organisateur est
constitué de MM. Hans van Dijk, président, Edmé Smits, trésorier
et Willem Noomen, secrétaire. La section organisatrice a proposé
les thèmes suivants : 1) Présence de la matière épique dans les
genres littéraires médiévaux ; 2) Les héros chrétiens face au monde
sarrasin ; 3) Surnaturel et merveilleux dans les poèmes épiques ;
4) Les épopées de la croisade. Les bureaux des sections nationales
sont invités à proposer d’autres thèmes. Toute correspondance
concernant le Congrès doit être adressée à : Willem Noomen,
Faculteit der Letteren, Vakgroep Mediaevistiek, Postbus 716,
NL-9700 AS GRONINGEN.
*
**
La rédaction du Bulletin signale que l’Association Rencontres
européennes de Strasbourg, la section française de la Société Internationale Rencesvals et l’Université des Sciences humaines de
Strasbourg organiseront, les jeudi, vendredi et samedi 16, 17 et
18 septembre 1993 un colloque international sur : Burlesque et
dérision dans les épopées de l’Occident médiéval (Professeur
Bernard Guidot, Université des Sciences Humaines de Strasbourg,
2, Allée Pontus de Tyard, F-54600 Villers-lès-Nancy).
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IN MEMORIAM
Gianfranco CONTINI
(1912-1990)
Con Gianfranco Contini, deceduto dopo breve malattia il
1° febbraio 1990, è scomparso uno dei più insigni romanisti del
nostro secolo. Era nato a Domodossola (Novara) il 4 gennaio
1912.
Laureatosi in Lettere e Filosofia all’Università di Pavia nel
1933, l’anno successivo aveva conseguito il perfezionamento in
Filologia romanza con Santorre Debenedetti presso l’Università di
Torino. Negli anni 1935-1937 frequentò a Parigi (Collège de
France, École des Hautes Études, Sorbonne) i corsi di Joseph
Bédier, di Alfred Jeanroy e di Clovis Brunel. Dal 1938 al 1952 fu
titolare della cattedra di Filologia romanza nell’Università di Friburgo (Svizzera), quindi ordinario della stessa disciplina nell’Università di Firenze dal 1953 al 1972 e infine presso la Scuola Normale Superiore di Pisa.
Nell’ambito specialistico del suo settore disciplinare il magistero di Contini si esplicò in primo luogo nella filologia italiana ;
fra gli innumerevoli contributi, di eccezionale importanza furono
il commento alle Rime di Dante (1939), l’edizione critica delle
opere volgari di Bonvesin da la Riva (1941), l’edizione critica dei
Rerum vulgarium fragmenta del Petrarca (1949), la monumentale
antologia (allestita con la collaborazione di numerosi specialisti,
ma riservandosi la responsabilità della presentazione critica degli
autori e dei componimenti antologizzati, dei commenti e delle note
ai testi, della scelta definitiva delle lezioni controverse) dei Poeti
del Duecento (1960), l’edizione critica del Fiore e del Detto d’Amore
« attribuibili a Dante Alighieri » (1984).
Solo relativamente a tanto ragguardevole attività editoriale nel
campo dell’italianistica possono sembrare marginali gli apporti
continiani alle altre filologie nazionali del dominio romanzo : dei
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quali basti citare i due saggi sulla Vie de Saint Alexis (La « Vita »
francese « di sant’Alessio » e l’arte di pubblicare i testi antichi, 1953
[a stampa 1970] ; Scavi alessiani, 1968), che fra l’altro dimostrano
la tripartizione della tradizione manoscritta alla luce della testimonianza (parziale) del codice Vaticano studiato dal Rajna ; lo studio
testuale, in riferimento a un meglio definito contesto culturale (per
ciò che è, specificamente, delle pertinenti convenzioni stilistiche e
grafiche) della sequenza anticofrancese su Sant’Eulalia (La
posizione di Eulalia, 1966) ; l’edizione critica di alcune liriche di
Bertran Carbonel (1937), di Un poemetto provenzale di argomento
geomantico (1940), di alcuni sirventesi di Peire Cardinal (1955).
I lavori continiani sin qui ricordati sono soltanto i principali in
materia di critica del testo, la pratica della quale è stata costantemente assistita da una sagace riflessione teorica i cui risultati sono
consegnati agli scritti che formano il Breviario di ecdotica (1986) :
vi si trovano, ampiamente svolti ed argomentati, gli elementi costitutivi della linea « neolachmanniana » della filologia di Contini,
vale a dire di un lachmannismo rinnovato e perfezionato nel superamento concettuale delle « aporie » bédieriane, valorizzando pienamente anche in ambito neolatino (soprattutto per ciò che è dei
problemi relativi alla trasmissione orizzontale) la lezione di Giorgio Pasquali. Non a caso quella linea, già nettamente definita nella
prolusione alessiana de ’53, trova le sue remote premesse in una
recensione del ’35 alla Storia della tradizione e critica del testo.
L’ecdotica di Gianfranco Contini è d’altra parte, nel metodo di
analisi e d’interpretazione del dato espressivo, componente essenziale della sua critica letteraria da lui stesso infatti definita « critica
verbale » : sintesi originale a cui concorrono fecondamente le esperienze della stilistica e dello strutturalismo (Saussure, Spitzer,
Jakobson), che trova la sua più geniale e suggestiva attuazione
nella perizia attributiva del Fiore. I numerosissimi interventi critici
di Contini su testi e autori antichi e moderni sono confluiti soltanto in parte nelle celebri raccolte Esercizî di lettura (1939),
Varianti e altra linguistica (1970), Altri esercizî (1972), Ultimi esercizî ed elzeviri (1988).
Che tanto versatile generosità d’impegno, senza confini geografici e cronologici nella tradizione letteraria romanza, abbia raramente toccato il genere epico al quale pure Contini ha dedicato
memorabili corsi universitari, è un singolare dato di fatto : a parte
una breve recensione del’35 all’edizione rolandiana di Giulio Bertoni, all’epopea pertengono a rigore unicamente i due saggi sulla
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—
canzone francoitaliana della Mort Charlemagne, offerti il primo a
Maurice Delbouille e il secondo a René Louis. Saggi indubbiamente esemplari, anche nella persuasiva individuazione congetturale del probabile modello francese perduto, ascrivibile al ciclo di
Guglielmo d’Orange, di cui il testo del trecentesco manoscritto
Canonici 54 della Bodleiana di Oxford sarebbe un tardivo sottoprodotto provinciale non privo, nella sua sostanziale grossolanità,
di qualche suggestione, pallido riflesso intermittente (è da credere)
di ben altri pregi del presunto originale.
Non so se tanta « parsimonia » verso un tipo di letteratura che
pure Contini di certo amava grandemente, si possa attribuire a
una sorta d’inconscia interdizione legata alla venerata memoria di
quell’impareggiabile maestro che fu sempre per lui l’autore delle
Légendes épiques.
Giorgio CHIARINI
Gianfranco FOLENA
(1920-1992)
Gianfranco Folena è morto il 14 febbraio di questo triste e difficile 1992, ucciso dalla definitiva e più feroce delle malattie contro
le quali aveva leoninamente combattuto negli ultimi anni, senza
mai rinunciare alle sue proteiformi attività di filologo e di uomo
di cultura : al contrario, trovando in esse, come sempre, la forza
vitale che in fine l’ha abbandonato.
Era nato nella piemontese Savigliano il 9 aprile 1920, da famiglia toscana, e in Toscana aveva compiuto i primi studi — febbrili,
come risulta dalla testimonianza di un suo antico insegnante
ancora in vita — per poi entrare, giovanissimo, nella Scuola Normale Superiore di Pisa. Sotto la guida e l’impulso di maestri quali,
soprattutto, Luigi Russo e Giorgio Pasquali, si avvicinò, dopo
essere stato inizialmente tentato dalle lettere classiche, agli studî di
filologia e linguistica italiane, pur mantenendo intonsi i più vasti
interessi di storiografia e critica letterarie, e le più vivaci curiosità
culturali.
La guerra interruppe tragicamente questo periodo felice ; ma,
appena ritornato in patria dalla prigionia in India, Folena riprese
il lavoro e, nel giro di pochi mesi, si laureò a Firenze con Bruno
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Migliorini, in « Storia della lingua italiana », con una tesi che sarà
data alle stampe qualche anno dopo (La crisi linguistica del Quattrocento e l’Arcadia di I. Sannazaro, Firenze, Olschki, 1952).
Subito assistente volontario presso la cattedra di Migliorini, e
contemporaneamente insegnante nei Licei, dal 1950 svolse un
periodo di ricerca presso l’Accademia della Crusca, e conseguì nel
1954 la libera docenza in « Storia della lingua italiana ». Nel frattempo aveva curato altri tre lavori importanti : l’edizione del Piovano Arlotto e, con Migliorini, le due raccolte di testi linguistici
non toscani del ’300 e del ’400 (Arlotto Mainardi, Motti e facezie
del piovano Arlotto, Milano, Napoli, Ricciardi, 1953 ; Testi non
toscani del Trecento, Modena, S.T.E.M., 1952 ; Testi non toscani
del Quattrocento, Modena, S.T.E.M., 1953). Alla fine del 1954 si
trasferì, come incaricato di « Storia della lingua italiana », all’Università di Padova, diventando titolare di cattedra nel 1956 : vi insegnerà sino al 1990. Tra il 1957 e il 1978 ha anche tenuto, parallelamente, corsi di « Filologia romanza ».
Nel 1963 ha fondato, e poi animato e presieduto fino alla
morte, il « Circolo filologico-linguistico padovano », sul modello
del « Circolo linguistico fiorentino » ; creatura a lui carissima,
curata e seguita con passione anche nei più umili aspetti organizzativi, che, dal 1973, si è propagginata negli annuali Convegni
estivi di Bressanone, dedicati soprattutto alla retorica, e destinati
ad intrecciare — dominati dalla sua personalità affabile ed autorevole ad un tempo — proficue relazioni accademiche e personali tra
lui e la sua scuola e altre sedi universitarie italiane, europee, americane. Nel 1970 è stato tra i fondatori, e poi sempre principale animatore, del « Premio Città di Monselice » per la traduzione letteraria ; ha diretto, sin dalla nascita, l’Istituto per le Lettere, la
Musica e il Teatro della Fondazione « Giorgio Cini » di Venezia ;
membro effettivo dell’Accademia Nazionale dei Lincei e di numerose altre Accademie, e Istituti culturali, ha svolto periodi di
ricerca e insegnamento in diverse, prestigiose Università estere (All
Souls College di Oxford, University of California, Princeton, Sorbonne).
Folena ha ancora diretto (dal 1959) la collezione laterziana
degli « Scrittori d’Italia », e altre importanti collane scientifiche ;
ha condotto i lavori di allestimento del Vocabolario goldoniano di
recente conclusi, e del Lessico pavano (ruzzantesco) ; ha progettato — e diretto nella prima fase dei lavori — la Storia della
cultura veneta dell’editore Pozza. E’ infine stato condirettore di
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numerose riviste, da « Lingua Nostra » al « Giornale storico della
letteratura italiana », da « Medioevo romanzo » all’ultima sua
creazione, « Filologia veneta ».
Tanto è stato necessario elencare per rendere conto di una
parte, e di una parte soltanto, dell’enorme attività esplicata dal
Folena uomo di cultura e di scienza, in un’Accademia come quella
italiana, che tanto facilmente induce alla pigrizia, se non si è sorretti, com’era il suo caso, da un amore inestinguibile per lo studio
e da una ferrea volontà di fare. Più difficile risulta dar conto in
misura appena sufficiente della sua trascinante e pervasiva attività
di Maestro ed insegnante, il cui tempo sembrava spesso — forse
troppo spesso — dedicato in modo esclusivo e totalitario agli
allievi, dal più schivo degli studenti al più promettente degli scolari, poi destinato ad essergli collega e sodale. Folena in questo
ignorava che cosa fosse l’economia delle sue forze, e la stessa
fatica e passione dedicava a seguire la meno impegnativa delle tesi
di laurea e la più prestigiosa e la più coinvolgente delle sue ricerche
personali : tanto da suscitare in molti la sensazione che cadesse
talvolta in un eccesso di generosità, che lo portava a spendersi
nell’aiuto dei meno dotati, piuttosto che nella guida e nella direzione di coloro nei quali aveva fiutato il talento. Convinto, altrettanto generosamente, delle loro capacità, tendeva a pensare che,
ben presto, costoro sarebbero potuti diventare maestri di se stessi.
Il catalogo parziale delle pubblicazioni e delle attività di Folena
è appena sufficiente a render conto della varietà e molteplicità dei
suoi interessi, e dell’ampiezza di orizzonti dell’uomo di lettere e di
scienza. Tanta vastità di interessi e studi lo ha felicemente preservato dall’attribuzione di etichette rigidamente definitorie al suo
lavoro. Attentissimo al rigore del metodo — di edizione dei testi,
di spoglio lessicale e di analisi linguistica, di valutazione storica e
critica — non ha mai composto manuali, anche se molti suoi pezzi
o excerpta o cappelli introduttivi, raccolti in antologia, potrebbero
ricomporsi in una ideale « introduzione » alla filologia e alla linguistica italiana e romanza. Sempre ecletticamente in ascolto delle
teorie e metodologie nuove — ma saldamente ancorato ai metodi
della linguistica storica e della migliore tradizione lachmanniana — non se ne è mai lasciato imprigionare, distillandone di
volta in volta il meglio, mai distratto dalle mode e con l’attenzione
solo rivolta al contingente oggetto di studio, persuaso com’era
della necessità di adattare i suoi strumenti di lavoro a ciascuno dei
diversi argomenti. Alieno da qualsiasi generalizzazione affrettata,
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dedicava piuttosto un’ attenzione microscopica ai singoli fatti linguistici, o a singoli testi — ogni volta filologicamente accertati —
da cui partire per giungere, con una serie di successivi ingrandimenti, al grandangolo di vaste e al tempo stesso precise immagini
d’insieme : si pensi a panorami ormai classici e imprescindibili
quali la Überlieferung der altitalienischen Literatur, nel secondo
volume della Geschichte der Textüberlieferung pubblicata da Atlantis (Zürich, 1964), o Cultura e poesia dei Siciliani, nel primo volume
della Storia della letteratura italiana (Milano, Garzanti, 1965) ; a
Cultura poetica dei primi Fiorentini, nel « Giornale storico della letteratura italiana » (CXLVII, 1970), a Tradizione e cultura trobadorica nelle corti e nelle città venete (1976, nel primo volume della
Storia della cultura veneta, poi ristampato in Culture e lingue nel
Veneto medievale, Padova, Editoriale Programma, 1990).
Anche tra le righe dei saggi più specialistici, e apparentemente
più limitati negli scopi e negli argomenti, si leggono in realtà
pagine cristalline di storia della cultura, con novità metodologiche
tanto più sorprendenti quanto meno esplicitamente dichiarate :
basti pensare al saggio di storia delle idee che si legge in filigrana
tra gli excursus semantici e lessicografici delle Prime immagini
dell’America nel vocabolario italiano (1973), o agli approfondimenti
di storia della cultura materiale e di storia delle scienze naturali in
Nomi di pesci, tra cucina e zoologia (1964), o all' excursus di semiologia applicata (senza che, se ben ricordo, se ne citi il nome) di
« Chiaroscuro » leonardesco (1951), fino a La scrittura di Tiziano e
la terminologia pittorica rinascimentale (1983 ; tutti rivisti e ristampati nel Linguaggio del caos, Torino, Bollati Boringhieri, 1991).
L’arte di Folena consisteva nell’adombrare problemi metodologici
per exempla, e di verificare la bontà delle teorie in corpore vili,
senza la pretesa di giungere prematuramente a sintesi poco o
punto fondate : rispondeva alle mode con la pratica filologica,
spesso precorritrice : non si devono allora dimenticare i lavori
innovativi sulla poesia per musica, e sulla lingua del teatro, o
sull’uso dell’italiano nell’epistolario di Mozart (in L’italiano in
Europa, Torino, Einaudi, 1983).
Irriducibile, come s’è detto, a qualsiasi etichetta — storico della
lingua e della letteratura, filologo italiano e romanzo, « romanista » in quel senso pieno della parola che solo si attaglia a nomi
quali quelli di Curtius, Auerbach, Spitzer — Folena ha mantenuto
un singolare legame, fatto di amori e di contrasti, col « parlar
materno ». Toscano nel volto e nello spirito, ma nato e per la gran
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parte del suo tempo vissuto fuor di Toscana, ha spiato e notomizzato la sua lingua non soprattutto nei momenti di pienezza e classico nitore, ma particolarmente nel trauma della nascita e nelle
crisi di crescenza, nei magmatici momenti di turgore espressivo,
nell’incontro e nelle mescolanze con lingue altre, affini o lontane.
L’ha sorpresa nelle periferie (siciliana, milanese, veneta) e alle
frontiere, o nelle incursioni in territorî alloglotti (dall'Atlante linguistico mediterraneo all'Italiano in Europa) ; così come è stato particolarmente attento a studiare il plurilinguismo italiano sin dal
medioevo. Non so se sia stato dionisottiano ante litteram : certo la
sua strada ha fiancheggiato quella di Dionisotti, sull’altro argine
di un corso d’acqua così stretto da consentire ai due studiosi di
procedere sempre a reciproca portata di voce : e mai un filologo
come Folena, così convinto della profonda unità culturale d’Europa, salda sul tronco latino, l’ha voluta paradossalmente, giocosamente sorprendere nell’intreccio complicato delle ramificazioni
più eccentriche.
E’ solo oggi, quando la morte ci costringe a trarre le fila di un
lavoro durato cinquant’anni, che ci accorgiamo pienamente (e
meravigliamo anche) della richezza dei suoi risultati : Folena
infatti è stato gran signore, generoso e dispersivo seminatore di
idee, anche nelle circostanze meno congrue ; e dove altri avrebbe
dedicato ad una singola scoperta, intuizione o indicazione metodologica lavori più vasti dei suoi, e di superiore risonanza immediata,
egli si è spesso dissimulato in sedi minori o minime (a partire dalle
schede sul Duecento nella « Rassegna bibliografica della letteratura italiana », dalle prière d’insérer degli « Scrittori d’Italia »,
dagli articoli di quotidiano). Non era inconsapevole del valore del
suo lavoro, praticava solo, in forma talvolta massiccia, quell’understatement, che è il volto forse più elegante e fine della — nel suo
caso giustificatissima — presunzione. E le distribuiva, le idee, le
« disperdeva » e « seminava » tra allievi e colleghi tanto che, alla
fine, a lavoro compiuto, questi non erano spesso più in grado di
decidere se il prodotto finito, a stampa, fosse nato da un’idea propria o da un impulso consapevole e determinato del Maestro, o da
una sua battuta, lasciata scivolare — messaggio subliminale — in
chissà quale occasione. Con l’effetto reciproco che Folena stesso,
a distanza di tempo, faticava talvolta a riconoscere e distinguere
l’apporto suo da quello originale degli allievi ; tanto più che di
molti loro lavori aveva seguito, nei momenti più felici, ogni fase
di elaborazione, sino a quella umile della correzione delle bozze di
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stampa, in un singolare capovolgimento dei tradizionali ruoli accademici.
Proprio nella didattica e nella promozione di ricerche si è
esplicata buona parte del lavoro di Folena filologo medievale e
francesista — come è giusto ricordare in questa sede —, a partire
dall’impulso decisivo dato ad Alberto Limentani per i suoi studi
sul francese nel Veneto, e sul francoveneto (ricordo la pubblicazione recente del volume postumo di Limentani su L’Entrée d’Espagne, Padova, Antenore, 1991), proseguendo con le tesi di laurea
di tanti allievi, poi rifuse in volumi importanti : da menzionare,
senza alcuna pretesa di esaustività, i lavori di Renzi su Gautier
d’Arras, di Delcorno sui « Tristani » italiani, di Mancini sul Charroi de Nîmes, di Meneghetti sulle cronache anglonormanne. Ma
anche una ricognizione dei lavori prodotti da altri, noti e meno
noti scolari di Folena, in semplici ma per lui importantissime occasioni seminariali, porterebbe a riconoscere subito e facilmente il
tocco della medesima bacchetta di direttore d’orchestra.
Folena si è congedato nel ’90 dal’insegnamento ufficiale, con
due grandi lezioni sull'Omelia volgare padovana (da lui édita e
commentata, per il Circolo filologico-linguistico) e sull'Onomastica
manzoniana (per il corso di « Storia della lingua italiana »). Il suo
proverbiale ottimismo già forse intaccato dal male, aveva in quelle
occasioni manifestato amarezza, per le sorti dell'Università italiana
e del Paese nel suo complesso : nello stesso tempo però con la sua
sola presenza, che superava l’umano dolore nell’adempimento del
dovere e nell’etica del magistero, aveva saputo ancora una volta
indicare i modi per uscire dal baratro.
Noi però lo vogliamo ricordare altrimenti : sul letto d’ospedale,
oppresso dalle difficoltà di respirazione e — lui, così forte — dalle
debolezze dell’umana natura, aveva recuperato tratti giovanili e
quasi infantili di entusiasmo disperato, e non si sottraeva ad alcun
visitatore e ad alcun incontro, e per tutti si sforzava di trovare un
consiglio e una citazione, o come nei momenti migliori una dissimulata autocitazione : è un incitamento al lavoro, a scrivere ...
Giosuè LACHIN
— 16 —
Hirohito ARINAGA
(1906-1992)
Hirohito Arinaga, vice-président de la Section japonaise de la
Société Rencesvals et professeur émérite de l’Université de
Tohoku, est décédé le 8 avril 1992 à l’âge de 86 ans, à la suite d’ennuis respiratoires.
Né à Fukuoka à Kyushu en 1906, il a étudié la langue et la littérature françaises à l’Université de Tokyo et enseigné le français
à l’Université des Sciences et des Lettres de Hiroshima comme
chargé de cours, ainsi qu’à l’École normale supérieure de Hiroshima comme professeur. Ensuite, après avoir occupé un poste
d’assistant à la Faculté des Lettres de l’Université de Tokyo, il a
poursuivi ses études littéraires et philologiques à l’Université de
Paris, d’octobre 1935 à juin 1936, comme boursier du gouvernement français. Il a été nommé professeur de français au Lycée
supérieur de Shizuoka en 1940, puis à la Chaire de Littérature
française de la Faculté des Lettres de l’Université de Tohoku en
1949. Il a obtenu le doctorat ès lettres en 1962 avec une thèse sur
les chansons de geste françaises. Il a pris sa retraite en 1970.
Pendant ces longues années d’une activité infatigable, il s’est
occupé de l’instruction de la jeune génération et de la formation
de chercheurs et d’enseignants en langue et en littérature françaises, ainsi que de la propagation de la culture française au
Japon.
Il a publié un grand nombre de livres, d’articles et de comptes
rendus sur différents thèmes concernant la langue et la littérature
françaises du Moyen Âge, de l’époque classique ou de l’époque
contemporaine.
Entre autres, il a publié, en 1942, aux éditions Sogensha à
Tokyo, une traduction partielle de l'Histoire de la Littérature française illustrée de J. Bédier et P. Hazard (Paris, Larousse, 2 vol.,
1923-4), et en 1954, aux éditions Chuo-Koron à Tokyo, une traduction de tous les chapitres sur le Moyen Âge du Manuel illustré
d’Histoire de la Littérature française (édition complétée pour la
période 1919-1950) de G. Lanson et de P. Tuffrau (Paris,
Hachette, 1953) en collaboration avec ses collègues. Et, excellent
poète-traducteur, il a mis en japonais en 1965 la Chanson de
Roland (Tokyo, Iwanami).
C’est également à son dévouement à la littérature française que
nous devons ses traductions japonaises de Molière, d’Edmond
— 17 —
Rostand, de Sainte-Beuve, d’Anatole France, de Mauriac et de
Maupassant.
Yorio OTAKA
Takeshi SHIMMURA
(1905-1992)
Takeshi Shimmura, président de la Section japonaise de la
Société Rencesvals et professeur émérite de l’Université de
Nagoya, est décédé le 31 novembre 1992 à l’âge de 87 ans, à la
suite de difficultés repiratoires.
Né à Tokyo en 1905, il était le second fils d’Izuru Shimmura,
professeur émérite de l’Université de Kyoto, philologue et linguiste
célèbre de la langue japonaise et rédacteur de la première édition
du grand dictionnaire japonais Kojien (Grand Jardin des Mots).
Après avoir étudié la langue et la littérature françaises à
l’Université de Kyoto, il a commencé sa carrière de professeur à
l’Université Doshisha à Kyoto en 1927. Peu après, il a été obligé
de donner sa démission, pour avoir dérogé à la fâcheuse loi de la
Sécurité Nationale Japonaise promulguée en 1931 : il avait en effet
publié un certain nombre d’articles dans divers périodiques et surtout dans la revue Sekai Bunka (« Culture Mondiale ») dont il était
le directeur, articles qui ont mis le Japon militariste et impérialiste
au courant de l’existence de mouvements pacifistes et antifascistes
en Europe et du front populaire en Catalogne.
Après la défaite du Japon dans la Deuxième Guerre Mondiale,
il a été réintégré en 1946 dans son poste de l’Université Doshisha,
mais il lui a préféré peu après la Chaire de Littérature française de
la Faculté des Lettres de l’Université de Nagoya, où il s’est
consacré à l’instruction des jeunes gens avec une grande passion
pacifiste et démocratique jusqu’en 1967, année de sa retraite.
Après celle-ci, il a été nommé directeur de l’Université Tachibana de Jeunes Filles à Kyoto et il a fondé le Centre d’Études
médiévales et romanes à Nagoya à partir de sa propre bibliothèque d’environ 10.000 livres qui ne couvrent pas seulement la langue et la littérature françaises, mais encore l’histoire et les Beaux
Arts du Moyen Âge.
— 18 —
Pendant toute sa vie, il n’a cessé d’encourager l’étude de la littérature française et surtout de la philologie romane. Il a publié
une centaine d’articles et une dizaine de livres concernant Romain
Rolland, Diderot et le Moyen Âge.
En dehors de son enseignement et de ses recherches, il s’est
consacré au développement du mouvement pour la paix mondiale
et contre les bombes atomiques et à l’hydrogène, ainsi qu’à la
consolidation de la démocratie au Japon.
Les 2e, 3e et 4e éditions du dit grand dictionnaire japonais
Kojien, publiées par la maison d’édition Iwanami à Tokyo, sont
dues aux efforts de rédaction qu’il consentit après le décès de son
père.
Yorio OTAKA
— 19 —
LISTE DES ABRÉVIATIONS
A.A. Bologna
A.A. Verona
A.B.
A.Br.
A.E.
A.E.S.C.
A.H.D.L.
A.I.O.N.
A.I.Ven.
: Atti della Accademia delle Scienze dell’Istituto
di Bologna, Classe di Scienze morali
: Atti e Memorie della Accademia di agricoltura,
scienze e lettere di Verona
: Annales de Bourgogne
: Annales de Bretagne
: Annales de l’Est
: Annales. Economies, Sociétés, Civilisations
: Archives d’Histoire Doctrinale et Littéraire du
Moyen Age
: Annali dell’Istituto Orientale di Napoli (sezione
romanza )
: Atti dell’Istituto Veneto di scienze, lettere ed
arti, Classe di scienze morali, lettere ed arti
: Annales du Midi
A.M.
Archiv ou
A.S.N.S.
B.B.
B.B.S.R.
B.E.C.
B.F.R.
:
:
:
:
:
B.H.
B.H.R.
B.H.S.
B.I.F.G.
B.L.E.
B.M.G.N.
:
:
:
:
:
:
B.R.A.B.L.B.
:
Archiv für das Studium der Neueren Sprachen
Bulletin du Bibliophile
Bulletin Bibliographique de la Société Rencesvals
Bibliothèque de l’Ecole des Chartes
Biblioteca di Filologia romanza della Facoltà di
Lettere e Filosofia dell’Università di Bologna
Bulletin Hispanique
Bibliothèque d’Humanisme et Renaissance
Bulletin of Hispanic Studies
Boletín de la Institución Fernán González
Bulletin de Littérature Ecclésiastique
Bijdragen en Mededelingen betreffende de
geschiedenis der Nederlanden
Boletín de la Real Academia de Buenas Letras
de Barcelona
— 21 —
B.R.A.E.
B.T.D.
:
:
Boletín de la Real Academia Española
Bulletin de la Commission royale de Toponymie
et Dialectologie
C.C.M.
C.H.L.R.
:
:
C.L.
C.L.H.M.
C.N.
C.R.A.
C.S.
D.A.I.
Est. Rom.
Et.
Et. Angl.
Et. Celt.
Et. Germ.
Et. It.
:
:
:
:
:
:
:
:
:
:
:
:
Cahiers de Civilisation Médiévale
Cahiers d’Histoire des Littératures Romanes
(voir R.Z.L.G.)
Comparative Literature
Cahiers de Linguistique Hispanique Médiévale
Cultura Neolatina
Comptes Rendus de l’Académie des Inscriptions
Cultura e Scuola
Dissertation Abstracts International
Estudis Romanics
Etudes
Etudes Anglaises
Etudes Celtiques
Etudes Germaniques
Etudes Italiennes
FeL.
F.M.
F.S.
:
:
:
Filologia e Letteratura
Filologia Moderna
French Studies
G.R.M.
G.S.L.I.
H. Rev.
Hisp.
:
:
:
:
Germanisch-Romanische Monatsschrift
Giornale Storico della Letteratura Italiana
Hispanic Review
Hispania
I.L.
I.M.U.
:
:
L’Information Littéraire
Italia Medioevale e Umanistica
J.S.
Let. rom.
L.I.
Lit.
L.L.
L.N.
:
:
:
:
:
:
Journal des Savants
Lettres romanes
Lettere Italiane
Littérature
Linguistica e Letteratura
Lingua Nostra
M.A.
Med. Aev.
:
:
Le Moyen Age
Medium Aevum
— 22 —
M.I. Lomb.
M.L.N.
M.L.R.
M.P.
M.R.
M.S.
Neoph.
N.M.
N.R.F.H.
N.tg.
P.
P.H.
P.M.
P.M.L.A.
Po.
P.Q.
Q.F.R.
Q.L.L.
R.B.A.M.
R.B.P.H.
R.E.I.
R.F.
R.F.E.
R.H.
R.H.D.
R.H.E.
R.H.E.F.
Rapports
R.H.L.F.
R.H.T.
R.I.Lomb.
R.J.
R.L.C.
R.L.R.
R.Li.R.
R.M.A.L.
: Memorie dell’Istituto Lombardo di Science e
Lettere
: Modern Language Notes
: Modern Language Review
: Modern Philology
: Medioevo Romanzo
: Mediaeval Studies
: Neophilologus
: Neuphilologische Mitteilungen
: Nueva Revista de Filología Hispánica (Méjico)
: Nieuwe taalgids
: Paidea
: Provence Historique
: Perspectives Médiévales
: Publications of Modern Language Association
: Poétique
: Philological Quarterly
: Quaderni di Filologia romanza della Facoltà di
Lettere e Filosofia dell’Università di Bologna
: Quaderni di Lingue e Letterature
: Revista de Bibliotecas, Archivos y Museos
: Revue Belge de Philologie et d’Histoire
: Revue des Etudes Italiennes
: Romanische Forschungen
: Revista de Filología Española
: Revue Historique
: Revue d’Histoire Diplomatique
: Revue d’Histoire Ecclésiastique
: Revue d’Histoire de l’Eglise de France
: Rapports. Het Franse Boek
: Revue d’Histoire Littéraire de la France
: Revue d’Histoire des Textes
: Rendiconti dell’Istituto Lombardo, Classe di Lettere e Scienze Morali e Storiche
: Romanistisches Jahrbuch
: Revue de Littérature Comparée
: Revue des Langues Romanes
: Revue de Linguistique Romane
: Revue du Moyen Age Latin
— 23 —
R.N.
Rom.
Rom. N.
R. Phil.
R.R.
R.S.H.
R.Z.L.G.
:
:
:
:
:
:
:
S.F.
S.F.I.
S.M.
S.M.V.
S.P.C.T.
Spec.
St. Neoph.
T.L.S.
T.N.T.L.
:
:
:
:
:
:
:
:
:
Tra Li
: Travaux de Littérature
Vox Rom.
Z.F.S.L.
: Vox Romanica
: Zeitschrift für Französische Sprache und Literatur
: Zeitschrift für Romanische Philologie
Z.R.P.
Revue du Nord
Romania
Romance Notes
Romance Philology
Romanic Review
Revue des Sciences Humaines
Romanistische Zeitschrift für Literaturgeschichte
(voir C.H.L.R.)
Studi Francesi
Studi di Filologia Italiana
Studi Medievali, 3a serie
Studi Mediolatini e Volgari
Studi e Problemi di Critica Testuale
Speculum
Studia Neophilologica
The Times Literary Supplement
Tijdschrift voor Nederlandse Taal- en Letterkunde
— 24 —
ALLEMAGNE (*)
TEXTES, ÉDITIONS, MANUSCRITS, TRADUCTIONS
1.
WUNDERLICH, Werner (éd.) : « Die Haymonskinder », hg. und
mit einem Nachwort versehen von W.W., Hildesheim,
Georg Olms Verlag, 1989, 374 pages.
[Reproduction se basant sur une microfiche de l’imprimé
Rar 2299 de la Bayerische Staatsbibliothek, suivie de remarques concernant la tradition de la matière, l’histoire des versions en langue allemande ainsi que d’une bibliographie
(Manuscrits,
Imprimés,
Remaniements,
Bibliographies,
Études critiques).]
2.
WUNDERLICH, Werner (éd.) : Johann II. von Simmern. « Fierrabras », hrsg. und mit einem Nachwort versehen von
W.W., Tübingen, Max Niemeyer Verlag, 1992, VIII215 pages.
[Édition établie d’après l’imprimé 259.3 Hist 2° (1) de la
Herzog August Bibliothek Wolfenbüttel et suivie de remarques sur l’impression elle-même, l’auteur, l’origine et la tradition de la matière ainsi que sur ses modèles français. Les
derniers chapitres étudient le contenu et la forme du texte
allemand ainsi que sa réception pendant les siècles suivants.]
ÉTUDES CRITIQUES
3.
AA.VV. : ALTENBURG, Detlef, JARNUT, Jörg, STEINHOFF,
Hans-Hugo (éds) : Feste und Feiern im Mittelalter, Pader-
(*) La bibliographie allemande a été établie par Dorothea Blume.
— 25 —
borner Symposion des Mediävistenverbandes,
gen, Thorbecke Verlag, 1991, 551 pages.
4.
Sigmarin-
AA.VV. : BRÄUER, Rolf (éd.) : Geschichte der deutschen Literatur Mitte des 12. bis Mitte des 13. Jahrhunderts. Von
einem Autorenkollektiv unter Leitung von R.B., Berlin, Verlag Volk und Wissen, 1990 (Geschichte der dt. Literatur
von den Anfängen bis zur Gegenwart, Band 2), 921 pages.
[Contient entre autres des articles sur les remaniements en
moyen haut allemand de la matière française (Karl und Galie,
Morant und Galie, le Willehalm de Wolfram von Eschenbach,
le Rennewart d’Ulrich von Türheim, le Karl du Strieker).]
5.
AA.VV. : BUSCHINGER, Danielle (éd.) : L’Idée de Bonheur au
Moyen Âge. Actes du colloque d’Amiens de mars 1984,
Göppingen, Kümmerle Verlag, 1990 (Göppinger Arbeiten
zur Germanistik, 414), 456 pages.
6.
AA.VV. : BUSCHINGER, Danielle (éd.) : Figures de l’écrivain
au Moyen Âge. Actes du Colloque du Centre d’Études
Médiévales de l’Université de Picardie, Amiens 18-20 mars
1988, Göppingen, Kümmerle Verlag, 1991 (Göppinger
Arbeiten zur Germanistik, 510), 388 pages.
7.
AA.VV. : BUSCHINGER, Danielle (éd.) : Histoire et Littérature
au Moyen Âge. Actes du Colloque du Centre d’Études
Médiévales de l’Université de Picardie, Amiens 20-24 mars
1985, Göppingen, Kümmerle Verlag, 1991 (Göppinger
Arbeiten zur Germanistik, 546), 483 pages.
8.
AA.VV. : ERNST, Ulrich, SOWINSKI, Bernhard (éds) : Architectura Poetica. Festschrift für Johannes Rathofer zum
65. Geburtstag, Köln, Wien, Böhlau Verlag, 1990 (Kölner
Germanistische Studien, 30), XII-542 pages.
9.
AA.VV. : GRIMM, Reinhold (éd.) : Mittelalter-Rezeption. Zur
Rezeptionsgeschichte der romanischen Literaturen des Mittelalters und der Neuzeit, Heidelberg, Winter Verlag, 1991
(Grundriß der Rom. Literaturen des Mittelalters, Begleitreihe, Band 2), 410 pages.
10. BECKERS, Hartmut : « Zwene Grove Gebure ». Zum Handlungsbeginn des « Karl und Galie »-Romans, insbesondere
— 26 —
zur Charakterisierung der Thronusurpatoren Huderich und
Hanfrait, dans Architectura Poetica, pp. 207-221.
[En ce qui concerne le conflit initial, le roman Karl und
Galie diffère de tous les autres textes relatant l’enfance de
Charlemagne. Tandis que dans les autres versions Charles est
chassé de la cour par des fils illégitimes de son père Pépin,
dans ce roman, les usurpateurs sont des paysans (gebure)
enrichis, ce qu’explique le motif du « rêve du trésor sur le
pont », issu de la tradition des contes de fées. Ce motif a la
fonction de mettre le public en garde contre les démons et il
comporte par ailleurs des rapports avec le récit de Karl und
Elegast. En soulignant la basse extraction des usurpateurs,
l’auteur du roman exprime la peur qu’éprouvait la noblesse
allemande face aux parvenus bourgeois qui, à l’époque, commençaient à s’emparer du pouvoir grâce à leur fortune.
Citant des exemples puisés dans la littérature allemande du
XIIIe siècle, l’A. montre que cette appréhension était répandue à l’époque. Deux raisons pourraient avoir incité l’auteur
à introduire dans son roman le motif des usurpateurs bourgeois : ils sont appelés en français li serfs, leur mère ayant été
serve (peut-être le poète de Karl und Galie avait-il même
trouvé vilains dans son modèle français perdu), terme qu’il
aurait traduit par gebure. En outre il ne voulait pas établir de
liens familiaux entre les usurpateurs et la famille de l’empereur pour éviter de jeter la suspicion sur l’intégrité de ce dernier.]
11. BEHR, Hans-Joachim : Literatur als Machtlegitimation.
Studien zur Funktion der deutschsprachigen Dichtung am
böhmischen Königshof im 13. Jahrhundert, München, Fink
Verlag, 1989 (Forschungen zur Geschichte der älteren
deutschen Literatur, 9), 276 pages.
[L’A. étudie différents textes allemands du XIIIe siècle en
rapport avec la cour des Przemislides en Bohème, dans le but
de déterminer si ces textes abordent le sujet de la politique
expansionniste des rois de Bohême, soit sous la forme d’une
sorte d’idéologie, soit sous la forme d’instructions concrètes.
Dans le groupe des textes contenant une dédicace au roi
bohémien, il étudie l’œuvre d’Ulrich von dem Türlin relatant
l’enfance de Willehalm ainsi que les événements qui l’ont
mené au mariage avec Guiburc ; c’est le premier texte épique
— 27 —
à être en relation directe avec la cour des Przemislides. Selon
l’A., outre la dédicace, le seul rapport entre le texte même et
la réalité historique consisterait dans le fait que les rois Przemislides, comme les héros de l’épopée, rehaussaient leur pouvoir et leur splendeur par des fêtes magnifiques. Ceci représentant le seul lien, l’A. en conclut que le texte n’a pas été un
ouvrage de commande.]
12. BENDER, Karl-Heinz : La fin du premier cycle de la croisade
ou le retour à l’histoire, dans Histoire et Littérature ...,
pp. 29-38.
[Mise à jour de la première partie de l’article Retour à l’histoire : les dernières épopées du premier cycle de la croisade du
même auteur, cf. B.B.S.R., 19, 1986-1987, n° 3.]
13.
CANISIUS-LOPPNOW, Petra : Recht und Religion im « Rolandslied » des Pfaff en Konrad, Frankfurt a.M., Bern, New
York, Paris, Peter Lang Verlag, 1992 (Germanistische
Arbeiten zu Sprache und Kulturgeschichte, 22), XI332 pages.
[Comparant le Rolandslied avec la version d’Oxford et le
Karl du Stricker, l’A. analyse la relation entre le droit et la
religion dans l’œuvre du Pfaffe Konrad. Comme celui-ci
prend toujours le parti de Charlemagne dans des passages
abordant le conflit entre le pape et l’empereur, l’œuvre ne
peut pas avoir été rédigée dans l’archidiocèse de Salzbourg,
ce dernier soutenant constamment la cause du pape. Dans le
Rolandslied, l’interpénétration entre le droit et la religion est
telle que les hommes fondent toujours l’exécution des droits
sur la volonté de Dieu, et que celle-ci finit par devenir un
principe structurant. À cause de leur relation étroite avec
Dieu, Roland et les Paladins veulent continuer la guerre
contre les païens, tandis que Genelun, l’antagoniste de Dieu
et des Chrétiens, méconnaissant l’importance typologique de
cette guerre, veut s’arranger avec l’ennemi et finit par trahir
les Chrétiens. Les mêmes principes sont valables pour le
procès de Genelun, où l’aspect typologique l’emporte sur le
droit. Comme de nombreux détails montrent que Konrad
connaissait bien les pratiques juridiques de son époque et
comme il représente celles-ci assez fidèlement, il est probable
qu’il travaillait dans la chancellerie de Henri le Lion. Le
— 28 —
Rolandslied peut donc servir de source pour l’histoire du droit
féodal.]
14. CZERWINSKI, Peter : Der Glanz der Abstraktion. Frühe Formen
der Reflexivität im Mittelalter, Frankfurt, Campus Verlag,
1989, 500 pages.
[Comme les formes de pensée se transforment à un point
tel que les textes provenant d’autres époques ne sont que partiellement accessibles, toute recherche concernant ces textes
doit tenir compte de cette évolution. C’est pourquoi l’A. se
propose d’écrire une sorte d’histoire de la perception et de la
réflexion, telles qu’on les trouve dans quelques épopées en
moyen haut allemand du XIIe et du XIIIe siècle. Il analyse
l’évolution de la faculté d’abstraction dont font preuve les
personnages de ces œuvres. Le Willehalm de Wolfram von
Eschenbach est le premier texte qu’il étudie. Il se penche sur
trois passages différents : — Quand Willehalm arrive à la
cour du roi français, il ne peut pas participer aux cérémonies
célébrant la paix parce qu’il porte la guerre en lui au sens littéral, ceci étant pour lui la seule possibilité qu’il a de se souvenir de la situation qu’il a laissée à Orange. Il doit incarner
la guerre pour ne pas oublier cette réalité et seule la belle
Alyze, incarnation de la beauté, peut résoudre le conflit entre
la cour et Willehalm. — Le personnage de Rennewart ne
peut pas servir d’exemple de la différence faite aujourd’hui
entre l’apparence et la substance d’un personnage, une telle
abstraction étant impossible à concevoir pour un écrivain de
l’époque. Bien que Rennewart soit d’origine hautement
noble, il lui manque la zuht courtoise. Donc, d’un côté, on
peut continuer à le traiter en marmiton, car personne n’est
obligé d’oublier sa situation à cause de sa naissance. De
l’autre, Rennewart lui-même n’a pas de faculté d’abstraction,
ce qui est surtout manifeste dans la scène où il oublie trois
fois sa lance. — Le fait que Willehalm enterre les princes
arabes sans maltraiter leurs corps ne s’explique pas par une
réflexion abstraite selon laquelle ces princes seraient des
enfants de Dieu, mais uniquement parce qu’ils sont nobles et
parents de sa femme Gyburc.]
15. GIER, Albert : Kenntnis und Beurteilung mittelalterlicher Literatur in Frankreich zwischen 1871 und 1914 : Einige Beispiele, dans Mittelalter-Rezeption, pp. 197-225.
— 29 —
[Après avoir exposé dans quelle mesure les textes médiévaux étaient connus à la fin du XIXe siècle et de quelle
manière la littérature française, notamment les chansons de
geste, était alors enseignée dans les écoles et dans les universités, l’A. présente quelques auteurs français de cette époque,
dont les œuvres ont des rapports avec le Moyen Âge : Anatole France, érudit en Philologie romane, le connaissait bien ;
pour lui « médiéval » est un synonyme de « populaire ». Mais
il ne dédaigne pas le Moyen Âge, comme le fait Jules
Lemaître, par ailleurs peu compétent en la matière.
J.K. Huysmans, déçu par la France contemporaine, lui préfère le Moyen Âge tout en le méconnaissant et, de ce fait,
l’idéalisant. Les symbolistes, comme par ex. Jean Lorrain ou
Ephraïm Mikhaël, en font un décor leur permettant de mettre
en scène les obsessions de leur propre époque.]
16. GREENFIELD, John : « Vivianz ». An analysis of the martyrfigure in Wolfram von Eschenbach’s « Willehalm» and his
Old French source material, Erlangen, 1991 (Erlanger Studien, 95), 263 pages.
[Après avoir montré que le personnage de Vivianz fait
figure de martyr dans Aliscans et dans le Willehalm, et qu’il
remonte aux personnages historiques du comte Vivien de
Tours et de saint Vivien de Saintes, l’A. examine l’évolution
du neveu de Guillaume dans les chansons du cycle (Chanson
de Guillaume, Chevalerie Vivien, Aliscans). Dans les premiers
textes il est représenté comme un chevalier adulte, alors que
les textes plus tardifs mettent l’accent sur la jeunesse et la
sainteté du héros. La source de Wolfram von Eschenbach
était une chanson tardive, Aliscans, les autres textes du cycle
de Guillaume n’ayant pas eu d’influence sur lui, contrairement à d’autres textes contemporains comme le Rolandslied
ou l'Eneit. Ensuite l’A. présente de manière synoptique les
vers relatifs à Vivianz dans Aliscans et dans le Willehalm.
Dans son remaniement, Wolfram limite l’action de Vivianz à
un seul lieu, Aliscanz, et à une seule journée, car le public
allemand ne connaissait pas le reste du cycle. Ce faisant, il
diminue le rôle guerrier du héros et il met en relief son existence de martyr, qui a beaucoup d’importance comme motivation des batailles suivantes. Quant à la technique narrative,
pour rendre le texte plus accessible à son public courtois, il
— 30 —
omet les répétitions et les exagérations, et il insère certaines
réflexions faites par les personnages. Vivianz lui-même est
présenté comme un chevalier aussi bien que comme un martyr. Afin d’éviter des contradictions, Wolfram ne le fait parler
que dans les scènes de son martyre et lui évite le péché de
démesure. Alors que Willehalm ne se sent pas coupable de la
mort de Vivianz dans Aliscans, il a des remords dès le
moment de sa confession dans le Willehalm, ce qui renforce
sa motivation de le venger. La relation entre Gyburc et
Vivianz est devenue plus importante, car Wolfram voulait non
seulement la mettre en lumière, mais aussi accorder un rôle
général plus important à Gyburc. Il n’y a pas entre Vivianz
et Rennewart de relation telle qu’elle en ferait des personnages opposés ou parallèles, ils sont simplement différents.]
17. GRENZLER, Thomas : Erotisierte Politik — Politisierte Erotik?
Die politisch-ständische Begründung der Ehe-Minne in Wolframs « Willehalm », im « Nibelungenlied » und in der
« Kudrun », Göppingen, Kümmerle Verlag, 1992 (Göppinger Arbeiten zur Germanistik, 552), XXVIII-669 pages.
[En analysant trois épopées en moyen haut allemand Willehalm, Nibelungenlied et Kudrun), l’A. montre que la Eheminne
de ces épopées n’a pas la structure de l’amour moderne fondé
sur une séparation des affaires publiques et de la vie privée.
Tout au contraire, l’union de la politique et du Minneaffekt,
émotion se basant sur l’aptitude à régner, représente un principe important de la trame de ces œuvres. Dans le Willehalm,
Heimrich crée un programme d’exogamie qui finit par unir
les trois familles les plus puissantes du monde — celle de
Narbonne avec celle de Terramer grâce au mariage de Willehalm et de Gyburg, et celle des rois de France avec celle de
Terramer par le mariage à venir de Rennewart et d’Alyze. En
montrant cela, l’A. corrige entre autres l’opinion que le
mariage de Willehalm et de Gyburg se baserait sur l’amour
individuel, et que la conversation entre Gyburg et Terramer
tournerait autour de la question de savoir si le Christianisme
est meilleur que l’Islam. Ayant étudié la Eheminne dans le
Willehalm et dans les autres œuvres en tenant compte des lois
concernant le mariage et des témoignages sur des mariages
historiques, il constate que la Eheminne réalisée dans l’épopée
correspond, par plusieurs traits importants, à la conception
— 31 —
qu’avaient du mariage les nobles de l’époque. Le Minneaffekt
basé sur l’aptitude à régner et l’utilité politique d’un mariage
ne s’excluent pas du tout, l’un étant la condition de l’autre.]
18.
HARRIS STÄBLEIN, Patricia : La trace de l’envers : le bonheur,
le carême et le carnaval dans la typologie d’Aliscans, dans
L’idée de bonheur ..., pp. 225-233.
[Essai d’analyse sémantique de l’épopée d’Aliscans se
basant sur le concept bakhtinien du carnavalesque (ce que
l’A. considère comme une notion opposée au sacré et au
carême) ainsi que sur quelques oppositions traditionnelles de
l’analyse structurale (par ex. extérieur-intérieur, féconditédestruction), auxquelles s’ajoute le thème du bonheur ou de
la joie.]
19.
HAUPT, Barbara : Das Fest in der Dichtung. Untersuchungen
zur historischen Semantik eines literarischen Motivs in der
mittelhochdeutschen Epik, Düsseldorf, Droste Verlag, 1989
(Studia humaniora, 14), 327 pages.
[Supposant que c’est notamment par la description des
fêtes que les auteurs médiévaux évoquent le sujet de la souveraineté, l’A. retrace la description de la fête dans des œuvres
en moyen haut allemand du XIIe et du XIIIe siècle. Il montre
qu’au début la fête a la fonction d’un Fürstenspiegel poétique.
La description de la cour de Charlemagne (vv. 625-708) qui
se trouve dans le Rolandslied du Pfaffe Konrad (examiné à
côté du König Rother et de l'Eneide de Heinrich von Veldeke)
met l’accent sur la souveraineté de l’empereur, réalisée dans
les notions de phaht et gnade. L’A. étudie les relations entre
cette présentation idéalisante et la réalité historique de la
deuxième moitié du XIIe siècle en Bavière. Dans les œuvres
plus tardives, parmi lesquelles il cite entre autres le Willehalm
de Wolfram von Eschenbach, la situation est différente. À
côté de la souveraineté, les descriptions abordent le sujet de
la minne. De plus l’auteur du Willehalm transforme, le
Fürstenspiegel en un miroir de la communauté courtoise. À la
fête de Munleun, la paix de la société courtoise est troublée
par Willehalm qui vient demander de l’aide, donc troublée
par des émotions qui risquent de l’emporter sur les règles de
la courtoisie. Ce conflit ne peut être résolu que par la relation
— 32 —
entre Willehalm et Alyze, déterminée par les règles de la
minne, qui, de cette manière, remplit exactement la fonction
qu’exerce l’amour dans le système social de la cour. La fête
célébrée plus tard à Orange est opposée à cette première fête ;
elle confirme la concorde atteinte à Munleun, mais elle
montre aussi comment les malheurs et les peines de la guerre
peuvent être surmontés par le comportement courtois.]
20. KREMERS, Dieter : Der Heros Redivivus in der nachmittelalterlichen Ritterepik Italiens, dans Mittelalter-Rezeption,
pp. 25-34.
[Les romanzi cavallereschi diffèrent des autres remaniements de chansons de geste, car ils se réfèrent aux valeurs originales de ce genre médiéval. Il a été souvent remarqué que
dans leurs remaniements les auteurs des romanzi se servent de
l’ironie, mais, comme le montre l’A., ils modifient aussi la
structure de l’action. Par une analyse des éléments comiques
et ironiques du Morgante de Pulci, l’A. démontre comment
celui-ci remet en question la chanson de geste en multipliant
les traits burlesques et ironiques. Dans l'Orlando innamorato,
poème inachevé de Boiardo, Roland se trouve transformé en
amant courtois, maladroit et malheureux, et l’action est
décomposée en un grand nombre d’épisodes singuliers. C’est
l’Arioste qui, avec son Orlando furioso, arrive à mener à un
dénouement heureux les épisodes singuliers de l’action ; l’A.
montre les changements auxquels ce dernier a soumis la
matière pour arriver à son but. Ces œuvres ne répondant plus
aux exigences de la poétique d’Aristote, on les a écartées du
genre de l’épopée en les appellant romanzi. Toutefois le
Tasse, dont la Gerusalemme liberata était à nouveau qualifiée
d’épopée, n’a pas renoncé à l’avantage des romanzi, à savoir
la pluralité des actions.]
21.
KULLMANN, Dorothea : Verwandtschaft in epischer Dichtung.
Untersuchungen zu den französischen « chansons de geste »
und Romanen des 12. Jahrhunderts, Tübingen, Max Niemeyer Verlag, 1992 (Beihefte zur Zeitschrift für romanische
Philologie, Band 242), IX-370 pages.
[L’A. étudie la façon dont est traité le sujet de la parenté
dans les deux grands genres narratifs de la littérature française, le roman et la chanson de geste. L’étude embrasse des
— 33 —
textes du XIIe siècle (Chanson de Roland) jusqu’au début du
XIIIe siècle. Dans une première partie, l’A. examine la chanson de geste en général pour en dégager les principes de la
représentation des liens de parenté. Il analyse la relation entre
ces liens et la féodalité, le lignage, la filiation patrilinéaire et
la famille nucléaire. Dans les trois parties suivantes, il décrit
la façon dont les auteurs présentent les différentes relations
de parenté, par ex. entre pères et fils, entre oncles et neveux,
et entre frères et sœurs. Il commence par analyser les premières chansons de geste, pour se pencher ensuite sur les
romans et finalement sur les chansons de geste du milieu du
XIIe siècle jusqu’à 1200. L’A. propose une nouvelle explication de l’importance et de la fréquence de la relation oncleneveu, qui se base sur la technique narrative. Il retrace des
traditions littéraires et il décrit les motifs typiques des différents genres. Partant de l’évolution de ces motifs, il conclut
à des changements survenus dans la réalité de la société
médiévale, par ex. à une importance croissante des liens de
parenté ou un « culte de la jeunesse ». De plus l’A. dégage
certaines différences dans l’arrière-plan social des deux genres
littéraires.]
22. MARTIN, Jean-Pierre : Quelques observations sur l’expression
du passé dans la chanson de geste, dans Histoire et Littérature au Moyen Âge, pp. 279-290.
[L’A. compare l’expression du passé dans les chansons de
geste et dans des œuvres historiographiques et hagiographiques des XIe et XIIe siècles sous différents aspects, comme la
datation des événements, la référence à des témoignages (surtout le livre et les reliques) et le doute concernant les sources
ou d’autres versions de la matière. Il conclut que la chanson
de geste est plus proche du mythe que les deux autres genres,
car, pareillement aux mythes, les chansons de geste fournissent des preuves de leur véracité et elles sont célébrées les
grands jours de fêtes ; comme les mythes, elles se déroulent
dans un temps fondateur, l’époque de Charlemagne étant en
effet une sorte de temps fondateur pour le XIe et le
XIIe siècle.]
23. MARTINET, Suzanne : Le grand duc Auctarius préfigure
d'Ogier le Danois, dans Histoire et Littérature au Moyen
Âge, pp. 291-300.
— 34 —
[L’A. détermine tout d’abord, d’après différentes sources,
la provenance du grand duc Auctarius qui, selon elle, tirerait
son origine de la Brie ou du Laonnais et non pas du Frioul.
Il avait été conseiller de Carloman et, après la mort de ce dernier, il avait accompagné sa veuve et ses enfants en Italie.
L’A. démontre que, contrairement à la tradition populaire,
les sources carolingiennes taisent ou embellissent les événements relatifs à l’usurpation du royaume de Carloman par
son frère Charlemagne. Par la suite, elle examine les informations dont nous disposons sur le séjour d’Auctarius en Italie,
son retour en France et son arrestation après la prise de
Pavie.]
24.
25.
PICARD, Hans-Rudolf : Campeador und Hijodalgo im Zitat bei
Manuel Machado und Azorín. Zur modernen Reprise traditioneller Motive, dans Mittelalter-Rezeption, pp. 275-298.
[En citant deux exemples différents, l’A. analyse la manière
dont des auteurs espagnols du XXe siècle se servent de motifs
puisés dans des textes littéraires du Moyen Âge. Son premier
exemple est le poème Castilla de Manuel Machado, qui a
pour base une des premières scènes du Poema de Mío Cid,
dans laquelle le Cid fait ses adieux à Burgos. Bien que cette
scène nous montre le Cid dans une situation désespérée, elle
est déterminée par le dénouement heureux de l’épopée où,
finalement, il triomphera. Au niveau de l’idéologie, ce plan
téléologique correspond aux intérêts de la petite noblesse castillane, qui s’identifiait avec le personnage du Cid. Manuel
Machado pouvait être sûr que ses lecteurs connaissaient le
modèle, mais comme il sépare la situation de son contexte
téléologique, il transforme le bannissement transitoire en un
éternel exil. Contrairement à l’épopée, qui n’avait pour seul
but que de montrer le héros surmontant cet isolement initial,
chez Machado, la scène entière devient une métaphore de
l’isolement de l’homme, donc une des métaphores du poète
maudit.]
PICARD, Hans-Rudolf : Die Taten des Cid erzählt von seinem
Enkel. Geschichtsmythos und emphatische Identijikation in
Vicente Huidobros «Mío Cid Campeador» (1928). Zur
jüngsten Reprise des Cid-Stoffes, dans Mittelalter-Rezeption, pp. 261-274.
— 35 —
[Partant des événements historiques, l'A. retrace l'évolution
de la matière du Cid jusqu’au XIXe siècle ; tous les remaniements littéraires idéalisent le personnage afin d’en faire un
héros répondant aux exigences de leur propre époque. Les
auteurs modifient la matière pour des raisons esthétiques ou
historiques et non pas pour des raisons personnelles ou subjectives. Vicente Huidobro met au contraire à l’origine de son
roman Mío Cid Campeador le fait qu’il est concerné personnellement par la matière ; comme tout de même il choisit la
forme du roman pour sa « biographie » du Cid, son œuvre
doit unir des éléments incompatibles : la distance qu’exigent
la narration et l’engagement personnel du narrateur. L’A.
analyse comment, au niveau de la technique narrative, Huidobro essaie de combiner ces deux attitudes proprement
contradictoires. Selon l’A., le résultat de son travail de
romancier n’est pas satisfaisant, car la structure de l’épopée
qui connaît son dénouement est incompatible avec les
facultés narratives d’un auteur du XXe siècle, facultés dont
Huidobro se sert abondamment ; ceci mène souvent à une
ironie involontaire qui, elle aussi, ne convient pas du tout au
pathos qui domine de larges parties du texte.]
26. RUSHING, James A. : « Er liez en wage iewedern tot ». A
reconsideration of « Willehalm » 3,4f, dans Zeitschrift für
deutsches Altertum und deutsche Literatur, 120, 1991,
pp. 304-314.
[Les vers 3,4-5 du Willehalm de Wolfram von Eschenbach
sont l’objet d’interprétations différentes, car le sens de tot der
sele und des libes est controversé. La notion peut désigner
simplement l’âme et le corps, donc l’homme entier. Il est
aussi fort possible que ces mots se réfèrent à la mort (des
libes) et à la damnation éternelle (der sele). L’A. montre que
les arguments invoqués à l’appui de la première interprétation sont peu convaincants, tandis que l’emploi des mots chez
Wolfram, la syntaxe du passage même, le contexte des vers
et des notions parallèles dans bon nombre d’œuvres contemporaines soutiennent la deuxième interprétation.]
27. SCHILLING, Michael : Der Stricker am Wiener Hof? Überlegungen zur historischen Situierung des «Daniel von dem
blühenden Tal » (Mit einem Exkurs zum « Karl »), dans
Euphorion, 85, 1991, pp. 273-291.
— 36 —
28.
29.
30.
[Analysant les questions et les exigences auxquelles répond
le texte du Daniel von dem blühenden Tal, l’A. démontre que
ce roman peut avoir été rédigé à la cour de Léopold IV à
Vienne. Suit une digression soutenant la thèse selon laquelle
le Karl du même auteur aurait été écrit à peu près en même
temps à la même cour.]
SPIEWOK, Wolfgang : Wolfram von Eschenbach — une anamorphose entre réalité et fiction, dans Figures de l’écrivain
au Moyen Âge, pp. 255-273.
[Version française de l’article Wolfram von Eschenbach :
Vexierbild zwischen Realität und Fiktion du même auteur, cf.
B.B.S.R., 23, 1991-1992, n° 22.]
THOMASSET, Claude : La chevalerie et l’ostentation dans l’évocation de la fête, dans Feste und Feiern im Mittelalter,
pp. 181-191.
[Les mots joie, feste et noise, interchangeables dans les
textes médiévaux, représentent tous des signifiants pour un
seul signifié, que l’Â. traduit par « allégresse collective ».
Dans les descriptions de fêtes, différents éléments jouent un
grand rôle : la tenue de la cour est décrite aussi bien que l’assemblée des personnages (par les mots cort, barné, asanblé) et
il est même parfois mentionné dans les textes que les participants à la fête doivent être rassemblés par des messagers. Des
éléments hyperboliques soulignent l’importance de la fête et
créent chez le lecteur un sentiment d’admiration. Ces éléments hyperboliques sont surtout des scènes organisées ou
des événements ritualisés comme les repas, les jeux, les tournois et la danse. Ils ne sont jamais épuisés dans une seule description de fête, mais, par contre, la description d’une fête
peut être limitée à la description d’un seul de ces éléments —
même à l’évocation de la joie elle-même.]
WUNDERLICH, Werner : Johann II. von Simmern. Autor und
Gelehrter auf dem Fürstenthron, dans Euphorion, 85, 1991,
pp. 1-37.
[L’A. retrace la carrière du comte palatin Johann II von
Simmern, qui était non seulement un souverain prudent et
influent, mais aussi un protecteur des arts et des sciences, et
décrit les livres sortis de l’imprimerie établie à la cour et
parmi lesquels se trouvent deux remaniements en haut alle-
— 37 —
mand de chansons de geste (les Haymonskinder et le Fierrabras). Comme le montre l'A., c’est le comte palatin lui-même
qui est le remanieur et le traducteur de ces deux textes.]
COMPTES RENDUS
31.
32.
33.
34.
35.
AA.VV. : BECKERS, H., TERVOOREEN, H. (éds) : Literatur und
Sprache im rheinisch-maasländischen Raum zwischen 11001400, dans Sonderheft zur Zeitschrift für deutsche Philologie, 108, 1989, II-241 pages.
C.R. de W. Sanders, dans Zeitschrift für deutsche Philologie, 110, 1991, pp. 431-433.
AA.VV. : BENDER, Karl-Heinz (éd.) : Les épopées de la croisade. Premier colloque international (Trêves, 6-11 août
1984), publié par K.-H. B. avec la collaboration de
H. KLEBER, Stuttgart, Franz Steiner Verlag, 1987 (Beihefte
zur Zeitschrift für französische Sprache und Literatur,
N.F., 11), VII-191 pages.
C.R. de A. Fassò, dans Z.F.S.L., 101, 1991, Heft 3,
pp. 185-189.
AA.VV. : HEMPFER, Klaus W. : Ritterepik der Renaissance.
Akten des deutsch-italienischen Kolloquiums Berlin 30.32.4.1987, Stuttgart, Franz Steiner Verlag, 1989 (Text und
Kontext, 6), XIII-361 pages.
C.R. de U. Schulz-Buschhaus, dans Z.R.P., 107, 1991,
pp. 698-709.
AA.VV. : HONEMANN, Volker, PALMER, Nigel F. (éds) :
Deutsche Handschriften 1100-1400. Oxforder Kolloquium
1985, Tübingen, Max Niemeyer Verlag, 1988, VII622 pages.
C.R. de J. Heinzle, dans Beiträge zur Geschichte der
deutschen Sprache und Literatur, 113, 1991, pp. 451460.
AA.VV. : KELLER., Hans-Erich (éd.) : Romance Epic. Essays
on a Medieval Literary Genre (Studies in Medieval Culture,
XXIV), Kalamazoo (Michigan), Medieval Institute Publications, Western Michigan University, 1987, XI-241 pages.
— 38 —
36.
C.R. de M. Heintze, dans Z.R.P., 107, 1991, pp. 619-627.
ALEXANDRE-GRAS, Denise : L’Héroïsme chevaleresque dans le
« Roland Amoureux » de Boiardo, Saint-Étienne, Institut
d’Études de la Renaissance et de l’Âge Classique. Publications de l’Université de Saint-Étienne, 1988, 396 pages.
C.R. de J. Gómez-Montero, dans R.J., 41, 1990, pp. 218223.
37.
BOMBA, Andreas : Chanson de geste und französisches Nationalbewuβtsein im Mittelalter, Stuttgart, Franz Steiner Verlag, 1987 (Text und Kontext, 5), 330 pages.
C.R. de M. Pfister, dans Z.R.P., 107, 1991, pp. 782-784.
38.
BRASSEUR, Annette : Étude linguistique et littéraire de la
« Chanson des Saisnes » de Jehan Bodel, Genève, Droz,
1990 (Publications romanes et françaises, 190), 345 pages.
C.R. de G. Holtus, dans Z.R.P., 107, 1991, pp. 791-792.
39.
CAZANAVE, Caroline : Du « Siège de Barbastre » à « Buevon
de Conmarchis ». Une avancée dans le Cycle de Guillaume
d’Orange, Aix-en-Provence, Thèse nouveau régime, 1991,
2 tomes, 1034 pages dactyl, et illustr. en couleurs.
C.R. de B. Guidot, dans R.F., 103, 1991, pp. 479-482.
KELLER, Hans-Erich : Autour de Roland. Recherches sur la
chanson de geste, Paris, Champion, 1989 (Nouvelle Bibliothèque du Moyen Âge, 14), 378 pages.
C.R. de B. Guidot, dans R.F., 103, 1991, pp. 95-98.
KIENING, Christian : Reflexion-Narration. Wege zum « Willehalm » Wolframs von Eschenbach, Tübingen, Niemeyer
Verlag, 1990 (Hermaea. Germanistische Forschungen. N.F.
Band 63), VII-276 pages.
C.R. de W. Schröder, dans Zeitschrift für deutsches Altertum und deutsche Literatur, 120, 1991, pp. 337-341.
40.
41.
42.
MANDACH, André de : Naissance et développement de la chanson de geste en Europe. V : La Geste de Fierabras, le jeu du
réel et de l’invraisemblable, avec des textes inédits, Genève,
Droz, 1987 (Publications romanes et françaises, 177),
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— 39 —
C.R. de St. M. Cingolani, dans R.J., 41, 1990, pp. 197-204.
43. RÉGNIER, Claude (éd.) : « Aliscans », Tome I, Paris, Champion, 1990 (Les Classiques français du Moyen Âge, 110),
196 pages.
C.R. de G. Holtus, dans Z.R.P., 107, 1991, pp. 786-787.
44. SEGRE, Cesare, TYSSENS, Madeleine (éds) : La « Chanson de
Roland ». Édition critique par C.S., nouv. édition revue, traduite de l’italien par M.T., Genève, Droz, 1989 (Textes Littéraires Français, 369), 2 vol., 313 et 448 pages.
C.R. de M. Pfister, dans Z.R.P., 108, 1992, pp. 208-210.
45. SHORT, Ian (éd.) : La « Chanson de Roland ». Édition critique
et traduction, Paris, Librairie Générale Française, 1990 (Le
Livre de Poche, « Lettres gothiques »), 283 pages.
C.R. de G. Holtus, dans Z.R.P., 107, 1991, pp. 784-785.
46. SINCLAIR, Keith V. : « Tristan de Nanteuil ». Thematic Infrastructure and Literary Creation, Tübingen, Max Niemeyer
Verlag, 1983 (Beihefte zur Zeitschrift für romanische Philologie, 195), XVII-1676 pages.
C.R. de St. M. Cingolani, dans R.J., 41, 1990, pp. 197-204.
47. SPEICH, Johann Heinrich (éd.) : La « Destructioun de Rome »
(d’après le ms. de Hanovre IV, 578), Berne, Francfort,
New York, Paris, Peter Lang Verlag, 1988 (Publications
universitaires européennes : Sér. 13, Langue et Littérature
françaises : Vol. 135), 368 pages.
C.R. de G. Roques, dans Z.R.P., 107, 1991, pp. 485-486.
48. SPEER, Mary B. (éd.) : Le « Roman des Sept Sages de Rome ».
A Critical Edition of the Two Verse Redactions of a
Twelfth-Century Romance. Prepared by M.B.Sp., Lexington, French Forum, 1989 (The Edward C. Armstrong
Monographs on Medieval Literature, 4), 398 pages.
C.R. de G. Roques, dans R.F., 102, 1990, pp. 461-463.
49. SPIJKER, Irene : Aymijns kinder en hoog te paard. Een studie
over « Renout van Montalbaen » en de Franse « Renaut »traditie, Hilversum, Verloren, 1990 (Middeleeuwse studies
en bronnen, 22), 317 pages.
— 40 —
50.
51.
52.
53.
54.
C.R. de G. Roques, dans Z.R.P., 107, 1991, p. 785.
THOMAS, Jacques (éd.) : « Renaut de Montauban ». Édition critique du manuscrit Douce, Genève, Droz, 1989 (Textes Littéraires Français, 371), 807 pages.
C.R. de St. Hartung, dans Z.F.S.L., 102, 1992, pp. 102106.
VERELST, Philippe (éd.) : « Renaut de Montauban ». Deuxième
fragment rimé du manuscrit de Londres, British Library,
Royal 16 G II, édition critique, Rijksuniversiteit te Gent,
Faculteit van de Letteren en Wijsbegeerte, 1988 (Romanica
Gandensia, 21), 102 pages.
C.R. de St. Hartung, dans Z.F.S.L., 102, 1992, pp. 102106.
VERELST, Philippe (éd.) : « Renaut de Montauban ». Édition
critique du ms. de Paris B.N. fr. 764 (R), Rijksuniversiteit
te Gent, Faculteit van de Letteren en Wijsbegeerte,
175e Aflevering (Diffusion : Universa, Wetteren), 1988,
1057 pages.
C.R. de St. Hartung, dans Z.F.S.L., 102, 1992, pp. 102106.
ZAGOLLA, Rüdiger : Der « Karlmeinet » und seine Fassung
vom « Rolandslied » des Pfaffen Konrad, Göppingen, Kümmerle Verlag, 1988 (Göppinger Arbeiten zur Germanistik,
497), 318 pages.
C.R. de H. Beckers, dans Zeitschrift fur deutsche Philologie, 110, 1991, pp. 459-463.
ZUMTHOR, Paul : La lettre et la voix. De la « littérature »
médiévale, Paris, Éditions du Seuil, 1987 (Collection Poétique), 346 pages.
C.R. de Chr. Kiening, dans Beiträge zur Geschichte der
deutschen Sprache und Literatur, 113, 1991, pp. 113120.
— 41 —
BELGIQUE
ÉTUDES CRITIQUES
55. DUFOURNET, Jean : Le fantastique dans la littérature médiévale, dans M.A., 98, 1992, pp. 97-104.
[Article bibliographique consacré à la thèse — qui prend
aussi pour objet la littérature épique française — de Francis
Dubost, Aspects fantastiques de la littérature médiévale (XIIeXIIIe siècles). L’Autre, l’Ailleurs, l’Autrefois, Paris, Champion, 1991 (Nouvelle Bibliothèque du Moyen Age, 15), 1 vol.
in 8°, 1062 pages.]
56. VAN DEN BERG, Evert et BERTELOOT, Amand : Taalgeografische Variabelen in Middelnederlandse Rijmen, dans Verslagen en Mededelingen van de Koninklijke Academie voor
Nederlandse Taal- en Letterkunde, Nieuwe Reeks, 5, 1991,
pp. 238-273.
[Il s’agit d’une recherche de géographie linguistique (indices
phonologiques, morphologiques, lexicaux, c’est-à-dire les
informations données par les rimes) portant sur des textes littéraires en moyen néerlandais, datables et localisables. Parmi
les douze textes retenus figure le Roman der Lorreinen II,
écrit dans la deuxième moitié du XIIIe siècle pour la cour du
Brabant.]
COMPTES RENDUS
57. AA.VV. : Campus Stellae. Les chemins de Saint-Jacques et la
culture européenne, Paris, Klincksiek, 1991.
C.R. de Chartry, dans La Vie Wallonne, 65, 1991, pp. 223226.
— 43 —
58.
AA.VV. : Estudios románicos, vol. 6, 1987-88-89, Homenaje al
profesor Luis Rubio, III, Murcia, Universidad de Murcia,
1987-1989, pp. 1505-1835.
C.R. de J. Gautier-Dalché, dans M.A., 98, 1992, pp. 545546.
59.
AA.VV. : Littérales, 6. Moyen Âge et XIXe siècle : le mirage
des origines. Actes du colloque de Paris III-Sorbonne,
Paris X-Nanterre, 5 et 6 mai 1988, réunis et présentés par
E. BAUMGARTNER et J.-P. LEDUC-ADINE, Nanterre, Centre
de recherches du Département de français de Paris X-Nanterre, 1990, 167 pages.
C.R. de G. Cesbron, dans Let. rom., 46, 1992, pp. 149-150.
AA.VV. : The Medieval Translator. The Poetry and Practical
of Translation in the Middle Ages. Actes du colloque tenu
à l’Université of Wales Conference (20-23 août 1987), éd.
Roger ELLIS, Cambridge, D.J. Brewer, 1989, 202 pages.
C.R. de J. Devaux, dans M.A., 98, 1992, pp. 538-539.
AA.VV. : Modernité du Moyen Âge. Le défi du passé. Publié
par Brigitte CAZELLES et Charles MELA, Genève, Droz,
1990 (Recherches et Rencontres. Publications de la Faculté
des Lettres de Genève, Littérature, 1), 313 pages.
C.R. de C. Van den Bergen-Pantens, dans Scriptorium, 46,
1992, pp. 37*-38*.
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62. COOK, Robert Francis : The Sense of the Song of Roland,
Ithaca, London, Cornell University Press, 1987,
266 pages.
C.R. de K.N. Rüntgen, dans R.B.P.H., 68, 1990, pp. 767770.
XIX-
63. DUINHOVEN, A.M. et VAN THIENEN, G.A. : Een onbekende
druk van de « Karel ende Elegast » in Leningrad, dans
T.N.T.L., 106, 1990, pp. 1-14.
C.R. de E. Cockx-Indestege, dans Archives et Bibliothèques
de Belgique, 62, 1991, p. 595.
64. JANSEN-SIEBEN, Ria : Repertorium van de Middelnederlandse
Artesliteratuur, Utrecht, HES, 1989, XXV-533 pages.
— 44 —
C.R. de Br. Derendorf, dans Spiegel der Letteren, 34, 1992,
pp. 191-196.
65. KARTSCHOKE, Dieter (éd.) : Wolfram von Eschenbach, « Willehalm ». Text der Ausgabe von Werner SCHRÖDER, völlig
neubearbeitete Übersetzung, Vorwort und Register, Berlin,
New York, Walter de Gruyter, 1989, 326 pages.
C.R. de J. Carles, dans M.A., 98, 1992, pp. 130-131.
66. MANDACH, André de : Naissance et développement de la chanson de geste en Europe : V. La Geste de Fierabras, Genève,
Droz, 1987 (Publications romanes et françaises, 177),
241 pages.
C.R. de H.R. Runte, dans R.B.P.H., 69, 1991, pp. 727-729.
67. SPIJKER, Irene : Aymijns kinderen hoog te paard. Een studie
over « Renout van Montalbaen » en de Franse « Renaut »traditie, Hilversum, Verloren, 1990 (Middeleeuwse studies
en bronnen, 22), 318 pages.
C.R. de Ph. Verelst, dans M.A., 98, 1992, pp. 299-300.
— 45 —
ESPAGNE (*)
BIBLIOGRAPHIES
68. Boletín Bibliográfico de la Asociación Hispánica de Literatura
Medieval, fasc., 5, 1991, coordinación y edición a cargo de
V. BELTRÁN, Barcelona, PPU, 1992.
[El presente fascículo está formado por la bibliografía de la
Literatura Catalana (a cargo de L. BADIA y col.), de la Literatura Española (a cargo de G. ORDUNA, V. BERTOLUCCI
PIZZORUSSO, V. BELTRÁN y col.) y de la Literatura Gallegoportuguesa (por M. BARBIERI). Se incluyen al final del volumen dos suplementos bibliográficos, uno dedicado a don
Juan Manuel (F. GÓMEZ REDONDO y Ma J. LACARRA) y el
otro a Alonso de Cartagena (M. MORRÁS). La bibliografía
está ampliamente comentada.]
ÉTUDES CRITIQUES
69.
AA.VV : Actas. Il Congreso Internacional de la Asociación
Hispánica de Literatura Medieval (Segovia, del 5 al 19 de
Octubre de 1987). Editado por J. M. LUCÍA MEGÍAS.
Paloma GRACIA ALONSO y C. MARTÍN DAZA, 2 vols.,
Alcalá de Henares, Universidad de Alcalá, 1992.
[Se recoge la participación de estudiosos como A. Deyermond, I. Michael, A. Vàrvaro, etc. En total : 6 ponencias y
57 comunicaciones, entre las que hay algunas dedicadas a la
épica, que son reseñadas en este mismo Bulletin bibliographique.]
(* ) La bibliographie espagnole a été établie à l’Université d’Alcalá de Henares
(Madrid) par Carlos Alvar et Joaquín Rubio Tovar.
— 47 —
70.
AA.VV. : El Cid en el Valle del Jalón. Simposio International, Calatayud, Centro de Estudios Bilbilitanos, 1991.
[Actas de una reunión internacional que tuvo lugar en
Calatayud y Ateca, en 1989 ; la publicación contiene 11 artículos.]
71.
AA.VV. : Historias y Ficciones : Coloquio sobre la Literatura
del siglo XVI. Editado por R. BELTRÁN, J.L. CANET y
J.L. SIRERA, eds. Valencia, Universidad, 1992.
[Colección de 26 articulos centrados en la literatura española de finales de la Edad Media, resultado de un encuentro
de especialistas, que tuvo lugar en 1990. Los trabajos se agrupan en seis secciones : Prosa histórica, prosa de ficción y
Romancero ; Prosa doctrinal ; Lírica cancioneril ; Ficción
sentimental ; La Celestina ; Teatro y espectáculo.]
72.
CACHO BLECUA, Juan Manuel : Los historiadores de la « Crónica sarracina », en Historias y Ficciones, pp. 37-55.
[La importancia de la Crónica sarracina para la épica en
general estriba en que suministra buena parte de los materiales reelaborados en el Romancero de don Rodrigo y sirve
de inspiración para la revitalización romántica del tema.
Pedro del Corral, su autor, amplificó unas crónicas preexistentes, incorporó nuevos materiales y los reestructuró, consiguiendo una mezcla de historia y ficción.]
73.
CLAVERO, Dolores : Dona Lambra y Gonzalo González : análisis de su progresiva polarización en crónicas y romances, en
Caligrama, 4, 1991, pp. 9-18.
[A partir de la Primera Crónica General (PCG) y de la
Crónica de 1344 (Cr. 1344) y de los dos romances viejos de
Las bodas de doña Lambra (Primavera y flor de romances de
Wolf y Hofmann, n° 19 y 25), la A. muestra la evolución diacrónica que sufre la caracterización de los personajes del
titulo : la transmisión cronística introduce aclaraciones para
evitar ambigüedades ; los romances toman su material probablemente de manuscritos poéticos o cronísticos continuadores
de las innovaciones aportadas por Cr. 1344, difundidas gracias a la actividad juglaresca. Debe resaltarse la labor de
refundición literaria llevada a cabo por los cronistas y que
contribuyó a la transformación de los textos épicos.]
— 48 —
74.
CLAVERO, Dolores : El motivo de la bastardía en el material cidiano, en Dicenda, 9, 1990, pp. 49-58.
[La A. estudia el motivo de la bastardía estableciendo una
relación entre el poema de las Mocedades de Rodrigo (MR),
las crónicas y el romance n° 28 de la Primavera y flor de
romances de Wolf y Hofmann. La tradicionalidad de los
temas épicos es susceptible de adoptar aspectos muy diversos
según el autor que los trata y sus intenciones. En el caso de
MR el material se adapta a un texto que refleja una ideología
exaltadora de la pequeña nobleza guerrera ; el romancero
extiende ese mensaje a capas de población todavía más
amplias, en especial a una sociedad rural empobrecida, cuyo
sueño de ascenso social está alimentado en una sobreestimación del valor personal como cualidad suficiente para franquear las barreras sociales. Al Cid mesurado y maduro del
CMC sucede el adolescente arrogante de MR y, por último,
el campesino indómito y pundonoroso del romance.]
75.
COLLADO RODRÍGUEZ, Francisco : Realidad y fantasía en dos
gestas medievales : del « Beowulf » al « Poema de Mío
Cid», en El Cid ..., pp. 185-196.
[En Beowulf el elemento fantástico de posible naturaleza
mítica o psíquica aparece para resaltar la altura épica del
protagonista ; en el PMC, son elementos mucho más reales
los que convierten al héroe en un personaje nacional.]
76.
CORRAL LAFUENTE, José Luis : Método arqueológico y cantares de gesta, en El Cid ..., pp. 33-48.
[El A. examina el marco geográfico y la cultura material de
algunos cantares de gesta, en especial el PMC y la Chanson
de Roland, contrastándolos con los conocimientos actuales
que hay de esa época, para comprobar las coincidencias o
diferencias entre los textos literarios y los materiales arqueológicos.]
77.
CRIADO DE VAL, Manuel : Tierra e itinerario del Cid en Aragón, en El Cid ..., pp. 127-136.
[Exposición
somera
sobre
las
calzadas,
campamentos,
estrategia militar y distancias convencionales que aparecen en
el PMC, para analizar a continuación el itinerario del Cid
por el río Jalón (el campamento de Torrecid y la batalla de
— 49 —
Alcocer) y por el Jiloca. El PMC es de un extraordinario realismo geográfico.]
78. DEYERMOND, Alan D. : La literatura perdida en la Edad
Media castellana : Problemas y métodos de la investigación,
en Actas. II Congreso ..., pp. 11-32.
[En esta ponencia, el A. presenta lo que será un inminente
catálogo de textos perdidos ; en primer lugar, analiza las causas y las épocas en que se perdieron esas obras (incendios,
guerras, desamortización, polilla, uso, censura y persecuciones, superación, descuidos de autores y propietarios, mal
uso, olvido...) ; a continuación estudia las fuentes de información que suministran datos para confeccionar el catálogo
(fragmentos, alusiones de los mismos autores o de otros, traducciones, catálogos, prosificaciones...) ; luego analiza los criterios para elaborar el catálogo y los problemas de redacción
de las fichas. En total, son unas 600 obras castellanas medievales de las que hay constancia y que se han perdido ; varias
de ellas son de carácter épico.]
79. DI STEFANO, Giuseppe : Estado actual de los estudios sobre el
Romancero, en Actas. II Congreso..., pp. 33-52.
[El A. reseña las tendencias de la crítica con respecte al
romancero viejo : fuentes, oralidad-escritura, orígenes, relaciones con otros géneros, ideología, métrica. Abundantes
referencias bibliográficas.]
80. EPALZA, Míkel de : El Cid y los musulmanes : el sistema de
Parias-Pagas, la colaboración de Aben Galbón, el título de
Cid-León, la posadita fortificada de Alcocer, en El Cid...,
pp. 107-126.
[El contenido de este artículo se puede resumir en los siguientes epígrafes : 1. Preámbulo sobre lo árabe en la historia
y literatura del Cid ; 2. Parias en territorio actualmente aragonés, según el Cantar ; 3. Las parias : origen del nombre,
definición e institución según los cristianos ; 4. Las parias o
pagas militares según los musulmanes ; 5. Aben-Galbón y su
colaboración en el sistema de parias ; 6. Probable origen del
título militar árabe del Cid (« León », « Campeador » ) ;
7. Alcocer, « la posadita fortificada » en el paso del camino
a través del río Jalón. El A. insiste en el verismo del episodio
de Alcocer.]
— 50 —
81. FUCELLI, Antonietta : Entre historia y mito : La España del
« Cid» y del « Pseudo-Turpin », en Actas. II Congreso...,
pp. 331-340.
[En una Castilla bien situada desde el punto de vista
económico y geográfico, surge al calor de los hechos una
poesía esencialmente histórica, con una triple finalidad :
informar, exaltar y propagar la causa de la reconquista.]
82. GARCIA, Michel : La crónica castellana en el siglo XV, en Actas. II Congreso..., pp. 53-70.
[Las crónicas de los siglos XIII y XIV se basan en dos
principios asentados ya por Alfonso X : el reconocimiento de
un « continuum » que se manifiesta en la sucesión de los
reyes, y la preeminencia del rey como cúspide de la jerarquía
social y representante de la monarquía. Diferentes crisis a lo
largo del siglo XIV llevaron a la creación del cargo de cronista real y se introdujeron importantes alteraciones en el
género.]
83.
GARRIDO, Rosa Ma : La aportación del profesor Richthofen a
la crítica cidiana : el sincretismo crítico, en Dicendo, 9,
1990, pp. 99-111.
[Extensa reseña sobre la obra épica del fallecido prof. Erich
von Richthofen : fecha del PMC, fuentes, autor, y otros
aspectos no menos importantes son revisados por la A. del
artículo.]
84.
GÓMEZ REDONDO, Fernando : Géneros literarios en la « Estoria de España» alfonsí, en Actas. II Congreso..., pp. 383393.
[Análisis de las denominaciones de distintos géneros y
actividades relacionadas con la actividad literaria en la Estoria de España de Alfonso X.]
85.
GÓMEZ REDONDO, Fernando : La materia épica en la « Atalaya de las corónicas » del Arcipreste de Talavera : el caso
de Fernán González, en Historias y Ficciones, pp. 57-71.
[En la tradición de las crónicas generales, el Arcipreste de
Talavera (Alfonso Martínez de Toledo) recrea los episodios
al caracterizar de forma singular a sus personajes y al elaborar los diálogos ; la transformación es completa. Para llevar
— 51 —
a cabo su estudio, el A. se ha basado en la figura del conde
Fernán González, como se indica en el título.]
86. HILTY, Gerold : El problema de la historicidad del Cantar Primero después del descubrimiento de Alcocer, en El Cid...,
pp. 107-126.
[El A. analiza tres cuestiones : 1. La importancia de Alcocer ; 2. El problema del corte de agua en la misma localidad ;
3. La táctica del Cid. En el episodio de Alcocer hay una
extraordinaria fidelidad geográfica e histórica, pero también
abundan los elementos ficticios, puramente literarios ; y, en
todo caso, no puede servir para dar fecha o establecer hipótesis sobre el autor del PMC.]
87. LACARRA, María Eugenia : La representación de la mujer en
algunos textos épicos castellanos, en Actas. II Congreso...,
pp. 393-408.
[Tomando como base las mujeres que aparecen en el
Poema de Mío Cid, en el Poema de Fernán González y en las
Mocedades de Rodrigo, la A. llega a la conclusión de que las
mujeres de estos textos épicos representan un modelo ideal,
centrado en el matrimonio y en la subordinación a la autoridad del marido. La importancia que adquieren en las obras
radica, justamente, en lo que representan para una sociedad
dirigida por los varones, y al servicio de sus intereses y ambiciones.]
88. LÓPEZ ESTRADA, Francisco : El « Poema del Cid » considerado
desde la perspectiva literaria de las « Partidas » de Alfonso
el Sabio, en El Cid..., pp. 169-184.
[A partir del PMC y con el apoyo de las Partidas, el A.
estudia algunos aspectos del cantar de gesta castellano : el
entretenimiento del caballero, las historias y narraciones, la
actividad de los juglares, el momento de esas diversiones o la
función cortés de la literatura.]
89. MACKAY, Angus : Un Cid Ruy Diaz en el siglo XV : Rodrigo
Ponce de León, Marqués de Cádiz, en El Cid..., pp. 197208.
[A pesar de las escasas referencias acerca de la influencia
que pudo tener la figura o la historia del Cid en la mentalidad del siglo XV, el comportamiento de algunos caballeros
— 52 —
no deja lugar a dudas sobre el modelo seguido : tal es el caso
de Rodrigo Ponce de León, que sin duda conoció al héroe
castellano a través de textos históricos (Primera Crónica
General o alguno de sus derivados), y cuyo comportamiento
le valió el titulo de segundo Cid y segundo Fernán González.]
90.
MARTÍNEZ GARCÍA, Francisco J. : El Otero del Cid o Cerro
Torrecid : enclave militar del Campeador en el Valle del
Jalón, en El Cid..., pp. 49-96.
[En los vv. 530 a 572 del PMC se cita el itinerario que
sigue el Cid al abandonar Castejón, y entre otros topónimos,
se cita un otero que le servirá de emboscada para la
conquista de Alcocer : el A. localiza el asentamiento del
campo del ejército cristiano, describe el otero y procede a
redactar la memoria de una excavación arqueológica llevada
a cabo en el lugar de los hechos en el verano de 1987 : en el
lugar llamado cerro Torrecid se hallaron los restos de un
campamento — presumiblemente el del Cid — desde el que
se realizarían expediciones a los alrededores, y que finalmente
sería incendiado antes de su abandono definitivo, según atestiguan los restos arqueológicos y el PMC.]
91.
MENÉNDEZ PIDAL, Ramón : La épica medieval española.
Desde sus orígenes hasta su disolución en el Romancero.
Editada por Diego CATALÁN y Ma del MAR DE BUSTOS,
Madrid, Espasa-Calpe (Obras Completas de R. Menéndez
Pidal, XIII), 1992.
[Obra póstuma del sabio Menéndez Pidal, elaborada a partir de los materiales recogidos a lo largo de los últimos cuarenta años de vida de su autor. En la advertencia inicial,
D. Catalán explica varios aspectos relacionados con la edición de esta obra de Menéndez Pidal : la génesis de la obra,
la historia de la edición y los criterios seguidos. El libro está
dividido en doce capítulos : 1. Descubrimiento de la epopeya
española (Opiniones sobre la épica románica ; el Romanticismo y sus derivaciones ; la reacción hispánica antirromántica ; orígenes germánicos ; triunfo general del individualismo ; se reafirma la tradicionalidad española ; reacción de
tradicionalidad para la épica francesa) ; 2. Poesía heroica tra-
— 53 —
dicional (Poesía popular de tema histórico ; coetaneidad con
los sucesos históricos ; tradicionalidad ; brillantez y ocultación de la épica de la edad heroica a la de la épica) ; 3. La
épica española opuesta a la francesa (La forma épica en
España y Francia ; verismo y verosimilismo ; el verismo y la
tradicionalidad ; el escándalo de los textos perdidos y el milagro de los temas perdurables) ; 4. Orígenes de la épica española (Opiniones varias ; precedentes visigóticos de la epopeya
española ; la épica goda en España, posible romanización ; la
herencia de los godos, un género literario de espíritu germánico ; temas comunes a la épica visigoda y a la española) ;
5. Visigotismo mozárabe (Witiza y Rodrigo ; Teudemiro ; los
hispanogodos
arabizados
;
visigotismo
asturiano,
Covadonga) ; 6. Poesía épica en la alta Edad Media (¿Por qué
suponemos una épica románica en el siglo IX ? ¿Por qué
suponemos una épica románica en el siglo X ?) ; 7. Visigotismo castellano. Castilla Rebelde (Origenes de Castilla ; La
abdicación de Alfonso el Magno, leyenda leonesa ; Los
condes de Castilla rebeldes, leyenda leonesa ; Los jueces de
Castilla, leyenda castellana) ; 8. Fernán González (Gesta presumible entre el siglo X y el XI ; Las primeras noticias legendarias) ; 9. Córdoba, centro político de España (Los Infantes
de Salas, su antigüedad ; núcleo noticiero primitivo ; novelización primera) ; 10. La Condesa Traidora (La historia y la
leyenda primitiva ; el relato más antiguo conservado) ; 11. El
último conde de Castilla (Los hechos históricos ; los primeros
relatos poéticos) ; 12. Cantar de Sancho el Fuerte. Se acompaña el libro de ricos índices de personajes, autores y obras,
y con una abundante bibliografía.]
92.
MICHAEL, Ian : Orígenes de la epopeya en España :
Reflexiones sobre las últimas teorías, en Actas. II Congreso..., pp. 71-88.
[El A. toma como base los textos conservados en manuscrito (PMC, Roncesvalles y Mocedades de Rodrigo), aunque
se detiene en especial en el Roncesvalles para criticar algunas
conclusiones de los neotradicionalistas, que parecen ser resultado de manipulaciones de los textos. Según el A., la epopeya
castellana floreció tarde, y fue resultado de la intervención de
clérigos y del influjo épico francés. El estudio incluye una edición crítica del poema de Roncesvalles.]
— 54 —
93.
MONTANER FRUTOS, Alberto : Las quejas de doña Jimena :
Formación y desarrollo de un tema en la épica y el Romancero, en Actas. II Congreso..., pp. 475-507.
[Las abundantes recreaciones del episodio de las quejas de
doña Jimena en el ciclo de las Mocedades del Cid están en
relación con las posibilidades de desarrollo dramático, tanto
por el componente patético de las peticiones de la joven huérfana, como por el modo de conjugar el deseo de venganza de
ésta y sus pretensiones matrimoniales. Según las distintas versiones, el tema adquirirá un sentido u otro.]
94.
MONTANER FRUTOS, Alberto : La toma de Alcocer en su tratamiento literario: un episodio del « Cantar del Cid », en El
Cid..., pp. 137-168.
[El episodio de la conquista de Alcocer, a pesar de las nuevas aportaciones de arqueólogos e historiadores, sigue resultando poco verosímil, a la vez que los paralelismos con la
obra de Frontino hacen pensar más en el carácter meramente
literario del episodio, en el que los referentes reales están
subordinados a un objetivo poético e ideológico : el proceso
de la recuperación de la honra del Cid mediante su propio
esfuerzo.]
95.
MORROS, Bienvenido : Problemas del « Cantar de Mío Cid » :
el destierro y el episodio de Raquel y Vidas, en Actas.
II Congreso..., pp. 527-548.
[El A. intenta explicar los episodios citados en el título, que
presentan ciertas dificultades de comprensión por estar sujetos a una realidad bien conocida por el público del CMC,
y que al lector actual se le escapa.]
96.
MURO, Miguel Ángel : Nuevos materiales filológicos para una
edición del « Poema de Fernán González », en Actas. II Congreso..., pp. 563-568.
[El A. plantea la necesidad de establecer unos paradigmas
válidos para la métrica del PFG, a la vez que aconseja revisar
algunos otros de los materiales básicos a la hora de editar el
texto : la Primera Crónica General debe leerse a través de una
version « vulgar », no « regia », y hay que depurar más aún
el texto del poema de clerecía.]
— 55 —
97.
NODAR MANSO, Francisco : La parodia de la literatura heroica
y hagiográfica en las cantigas de escarnio y mal decir, en Dicendo, 9, 1990, pp. 151-161.
[En las cantigas de escarnio gallego-portuguesas se parodian los temas y la técnica de poemas épicos y hagiográficos,
hecho que frecuentemente ha pasado inadvertido a los estudiosos de la literatura medieval.]
98.
POPA-LISEANU, Dona : Las huellas de una peregrinación imaginaria : Carlomagno en Oriente, en Revista de Filología
Románica, Anejo 1, 1991, pp. 39-53
[El viaje es el eje central que estructura la Peregrinación de
Carlomagno ; la canción ofrece abundantes elementos para
comprender el papel del viaje en la vida del hombre medieval
y de cómo influía en su cosmovisión. El cantar es una prueba
de la fascinación que ejercía el viaje sobre la sensibilidad
medieval. El espacio en la Peregrinación se concentra en tres
círculos perfectamente jerarquizados : Saint-Denis, Jerusalén
y Constantinopla. En Jerusalén, la realidad es transfigurada
según el código mítico-religioso ; en Constantinopla, se puebla de maravillas mecánicas y fastuosas según el código profano ; Saint-Denis es una mezcla de los anteriores. El cantar
de gesta no se propone ofrecer una imagen nueva, sino una
imagen que se pueda incorporar a las enciclopedias conocidas.]
99.
RATCLIFFE, Maijorie : Diego, hijo del Cid, y la fecha de
composición del « Cantar de Mío Cid », en Dicendo, 9,1990,
pp. 163-169.
[Algunos episodios del CMC (referentes al honor de las
hijas, perdido y recobrado) podrían haber sido planteados de
otra manera recurriendo al hijo del Cid, Diego, nacido en
1076, que sin duda estaba en la memoria de los castellanos
en 1140. El último autor del CMC no pudo usar la imagen
de Diego, pues en 1207 ya se habría olvidado la existencia de
este personaje.]
100. RATCLIFFE, Marjorie : Jimena : Historia y fìcción, en Actas
II Congreso..., pp. 673-682.
[El balance entre las necesidades de la comunidad y las
reacciones individuales de acuerdo con gustos literarios y
— 56 —
cambios sociales afecta a la representación de la figura de la
esposa del Cid, Jimena. Las presentaciones de Jimena cambian con el paso del tiempo : la figura histórica deja paso
al personaje literario, que se presta a todas las épocas, a
todos los idéales, y responde a las necesidades del autor, de
la época y del público.]
101. RICHTHOFEN, Erich von : Interdependencia épico-medieval :
dos tangentes góticas, en Dicendo, 9, 1990, pp. 171-185.
[El parentesco entre la leyenda de Rodrigo, o la de los Infantes de Lara y la leyenda de Ermanrico puede ser considerado una remota tangente de la civilización goda hallada en
la periferia de la épica románica. La otra tangente a la que
se refiere el autor es la representada por el pianto de Venancio Fortunato, titulado De Gelesuintha (de Toledo), que
aflora en los varios plantos de personajes épicos. Estas relaciones se establecen a través del uso del latin como lengua
de cultura.]
102. RÍO NOGUERAS, Alberto del : Leyendas épicas en el Aragón
medieval : Sancho Abarca en los origenes del reino, en I
Curso sobre Lengua y Literatura en Aragón, Zaragoza,
Institución « Fernando el Católico », 1991, pp. 133-157.
[Detallado análisis de las alusiones a Sancho Garcés II
(970-994) que aparecen en las crónicas medievales y que
reflejan, en definitiva, unas profundas raíces folclóricas :
nacimiento extraordinario, crianza del niño en la montaña,
entre pastores, fieras y ermitaños. Los distintos textos cronisticos manifiestan, a la vez, la existencia de algunas leyendas locales relacionadas con el mismo personaje y vinculadas posiblemente con su « initiación ritual », que culminaría
en el retorno al territorio paterno y la ascensión al trono.]
103. SANMIGUEL MATEO, Agustín : Calatayud y su comarca en el
siglo XI, en El Cid..., pp. 7-22.
[Recreación de los hechos realizados por el Cid en Calatayud y su región y breve síntesis histórica de la comarca.]
104. TURK, Afif : Relación histórica entre el Cid y la dinastía
Hudi, en El Cid..., pp. 23-32.
— 57 —
[Breve síntesis de las relaciones que mantuvo el Cid con
el reino de Zaragoza, tomando como hilo conductor el
relato del PMC.]
105. VAQUERO, Mercedes : Épica francesa y épica española en el
« Romance del Conde Dirlos », en Historias y Ficciones
pp. 93-108.
[El texto estudiado se publicó hacia 1510, y presenta
notables semejanzas con la Chanson de Roland y con el
PMC. Según la A., el texto se basa en anteriores cantares
épicos sobre Carlomagno y sobre el Cid, en un intento de
creer una nueva historia de la corte del emperador Carlos,
aunque siguiendo los modelos de las Mocedades de Rodrigo,
pues presenta a un héroe joven, que reúne grandes cualidades que harán de él un personaje destacado.]
106. VÀRVARO, Alberto : Literatura medieval castellana y literaturas románicas : hechos y problemas, en Actas. II Congreso..., pp. 103-116.
[Breve reseña de las relaciones existentes entre algunos
textos castellanos y otros del resto de la Romania medieval.]
107. VRIES, Henk de : Estructuras literarias calculadas (once
ejemplos), en Actas. II Congreso..., pp. 887-905.
[El A. explica algunos de los principios que le llevaron a
escribir el libro Materia mirable, Utrecht, 1972 (Tesis doctoral), basado en la numerología, a la vez que justifica algunos
aspectos que le fueron criticados en reseñas. Tras la presentación, el A. revisa los estudios sobre numerología dedicados a obras españolas, entre las que se encuentra el PMC,
aunque gran parte del estudio se centra en textos del
siglo XV.]
— 58 —
ÉTATS-UNIS — CANADA (*)
ÉTUDES CRITIQUES
108. DUGGAN, Joseph J. : « Elpha » and « Alamos » in the « Cantar de mío Cid, with Some Observations on « Tizon », dans
Olifant, 17 (1-2), 1992, pp. 29-50.
[Les deux toponymes n’apparaissent qu’une seule fois dans
le Cantar de mío Cid et ne sont pas attestés dans d’autres
sources péninsulaires. L’A. tente de trouver leur origine dans
la mythologie gothique à travers les anciennes légendes norroises et islandaises. Il explore la possibilité qu’« Elpha » et
« Alamos » aient leurs contreparties respectivement dans
Alfhild et Starkad, personnages de la mythologie germanique.
Il
cite
de
nombreuses
références
concernant
l’histoire
d’Alfhild et son enlèvement par Starkad. Phonétiquement, le
passage d’« Elpha » à « Alfhild » rencontre la difficulté du
morphème -hild, mais l’A. pense qu’étant un élément étranger
dans les langues hispaniques, celui-ci a été probablement remplacé par -a, la terminaison la plus commune des noms de
femmes dans ces langues. Quant aux formes « Starkad » et
« Alamos », il n’y a pas de lien étymologique entre elles. L’explication de la substitution de la première par la seconde est
ailleurs : dans l’épithète « aludrengre » portée par Starkad qui,
à cause de son sens obscur, a été remplacée plus tard par « alamods ». Comment le poète du Cantar de mío Cid a-t-il pu avoir
connaissance de la légende de Starkad et Alfhild ? La réponse
en est que les Goths se sont installés dans la péninsule ibérique
au Ve siècle et y ont laissé leur mythologie. L’A. discute
d’autres exemples d’influence gothique qui se trouvent dans le
Cantar de mío Cid pour renforcer son explication.]
(*) La bibliographie américaine a été établie par M. Xiaoming Zhang de l’Université d’Alabama.
— 59 —
109. FEIN, David A. : « Que vous en mentiroie ? » : The Problem
of Authorial Reliability in the Twelfth-Century French Narrative, dans P. Q., 71 (1), 1992, pp. 1-14.
[Le narrateur a fréquemment recours à l’autorité extérieure pour établir le caractère authentique de son histoire.
Il prend grand soin d’assurer sans équivoque la véracité de
celle-ci. Mais il lui arrive aussi d’envisager la possibilité que
le lecteur puisse prendre son récit pour une tromperie de
jongleur : le narrateur affirme alors que son histoire n’est
pas un mensonge, ce qui implique que celles des autres jongleurs peuvent en être. Le message de cette affirmation peut
se réduire à cette tautologie : ou bien cette histoire est vraie
ou bien elle ne l’est pas. L’A. examine les diverses formes de
ce paradoxe dont la plus intéressante est celle où l’auditeur,
croyant que le narrateur attend l’incrédulité au lieu de la
crédulité, collabore avec lui pour créer l’illusion de la vérité
et par conséquent les conditions de l’ironie.]
110. GAUNT, Simon : From Epic to Romance : Gender and
Sexuality in the « Roman d’Énéas », dans R.R., 83 (1),
1992, pp. 1-27.
[Cet article explore les forces sociales et littéraires qui ont
contribué à la formation du Roman d’Énéas à l’aide d’une
théorie féministe pour expliquer la formation du genre du
roman. L’épopée est caractérisée par le « vir » social où les
hommes se lient à l’exclusion de toute femme, alors que,
dans les romans, le lien entre les hommes, toujours prédominant, s’établit néanmoins par l’intermédiaire des femmes.
L’idéologie
de
l’épopée,
qui
exclut
complètement
les
femmes, présente une menace pour la nouvelle mise en relief
de l’individu aux dépens du groupe. Ce changement littéraire résulte du fait qu’au XIIe siècle, la société structurée
autour de clans féodaux est remplacée par une monarchie
qui agit comme symbole d’une société d’individus qui se
gouvernent. La mise en relief de l’individu est certainement
représentative de cette transition. Énéas fournit un pont
entre
l’épopée
et
le
roman,
engendre
un
mouvement
conscient vers une idéologie où l’amour et la sexualité
règlent les tendances belliqueuses de l’homme aristocratique
médiéval.]
— 60 —
111. HEINEMANN, Edward A. : Line-Opening Tool Words in the
« Charroi de Nîmes », dans Olifant, 17 (1-2), 1992, pp. 5164.
[Dans les chansons de geste, ce sont les relations grammaticales qui sont exprimées, tandis que les relations lexicales
telles que cause et conséquence demeurent en général implicites. Parmi tous les éléments exprimant les relations grammaticales et les relations lexicales implicites, l’A. examine les
mots-outils qui, ouvrant un vers, forment explicitement les
connexions grammaticales et lexicales entre les vers successifs. Il rassemble tous les premiers mots du Charroi de Nîmes
(édition McMillan) et choisit entre eux tous ceux qui sont
des mots-outils exprimant une sorte de relation avec le vers
précédent ou plus rarement avec le vers suivant. Il analyse
quelques-uns de ces mots-outils afin de montrer la variété
des poussées sémantiques implicites d’un vers à l’autre ainsi
que les fines nuances par lesquelles ces poussées diffèrent les
unes des autres. L’A. conclut que l’examen des poussées
sémantiques auxquelles les mots-outils prêtent l’expression
illustre un élément réel de l’effet lyrique inhérent à la nature
de la versification des chansons de geste et que ces poussées
peuvent produire des effets hypnotiques.]
112. KELLER, Hans-Erich : La technique des mises en prose des
chansons de geste, dans Olifant, 7 (1-2), 1992, pp. 5-28.
[Partant des recherches de Georges Doutrepont et de
Henry John Chaytor qui visent à expliquer la mise en prose
des chansons de geste, soit par une intention historique, soit
par une tendance naturelle, l’A. essaie d’apporter plus de
précision à la démarche du metteur en prose. Il compare de
près trois épisodes tirés au hasard de trois mises en prose
différentes et d’une version en vers de la chanson de geste
Fierabras pour voir comment les metteurs en prose traitent
leurs sources en vers et conclut : « un metteur en prose peut
être dérimeur s’il veut s’identifier avec le message de l’auteur
d’une chanson de geste ou d’un roman en rimes plates, et il
se fait remanieur s’il juge l’épisode nécessaire au développement de l’intrigue, mais ne lui attache pas une importance personnelle, voire capitale, pour le public visé, ou qu’il veuille lui
donner une autre signification, généralement une signification
reflétant les intérêts du jour ou du patron individuel ».]
— 61 —
113. MONTGOMERY, Thomas : Narrative Correspondances between
a Tristan Texte and Two Old Spanish Epics, dans Revista
de Estudios Hispánicos, 23 (1), 1989, pp. 31-40.
[« La partie ancienne » du Tristan en prose du ms. 103 du
Fonds français de la Bibliothèque Nationale est unique en
ce qu’elle révèle, dans sa partie initiale, la qualité primitive
de l’archétype et la « façon » narrative directe de la littérature folklorique. L’A. relève de nombreuses similitudes dans
les entrées en matière du Tristan, des Mocedades de Rodrigo
(c. 1360) et de la Leyenda de los siete infantes de Lara
(c. 1272). Apparemment, dans les œuvres espagnoles, ces
éléments similaires proviennent d’une tradition extérieure :
ce sont les conteurs bretons qui ont apporté l’histoire de
Tristan en Espagne. L’A. signale finalement que la tendance
xénophobe anti-française dans les deux épopées espagnoles
résulte de la compétition entre les conteurs des deux pays.]
114. PEARSON, Mark T. : « Kudrun » : The Uses of Narrative
Schématisme,
Dissertation,
University
of
Kansas,
1991,
444 pages.
[Présentation dans D.A.I., Series A : Humanities and
Social Sciences, 52 (11), 1992, p. 3921.]
115. SHAMKOVICH, Tatyana Ivanovna : Saintly Hero : Mythology,
Epic and Ecclesiastical Perspectives on the Image of the
Saint in Medieval Hagiography, Dissertation, State University of New York at Stony Brook, 1991, 308 pages.
[Présentation dans D.A.I., Series A : Humanities and
Social Sciences, 53 (2), 1992, p. 493.]
116. SMITH, Colin : The Variant Version of the Start of the
« Poema de Mío Cid», dans La Corónica, 20 (2), 1992,
pp. 32-41.
[Dans son analyse de la logique interne du début de la
Crónica particular del Cid dans la Crónica de Castilla, l’A.
trouve sept singularités. Ayant exclu la possibilité que ce
fragment ait son origine dans une partie d’épopée ou un
poème antérieur, il prend en considération trois exemples de
références pieuses et montre leur caractère nécessairement
ecclésiastique. Ce dernier, associé à certaines erreurs de
scribe qui expliquent quelques-unes des sept singularités,
— 62 —
amène l’A. à conclure qu’un texte de provenance ecclésiastique a été inséré entre le poème original et la Crónica particular del Cid.]
117. STEIDLE, Edward : « Meilz valt mesure» : Olivier, the Normand
Chroniclers
and
the
Model
Commander,
dans
R. Phil., 65 (2), 1991, pp. 251-268.
[La faute de Roland résulte de sa compréhension désuète
de ses devoirs en tant que commandant de l’arrière-garde.
Roland est enraciné dans une société du passé centrifuge et
fragmentée, où les actions héroïques solitaires et spontanées
provoquent l’admiration des pairs et inspirent les chansons
des jongleurs. Par contre, Olivier représente « la sagesse tactique » qui prend en considération les intérêts militaires et
politiques de Charlemagne, chef d’un état national naissant.
Le commandant modèle, selon les chroniqueurs normands
du XIIe siècle, doit décourager l’audace excessive, évaluer la
situation, préparer un bon plan, et être économe de ses
hommes. Sa fonction propre est de délibérer et non de combattre. L’A. pense que le terme « mesure » est plus compréhensible pris littéralement qu’avec le sens de « modération ».
Olivier est celui qui mesure le nombre des ennemis et la distance à laquelle se trouvent ceux-ci. Roland, par contre, est
incapable d’agir ainsi ou refuse de le faire. L’auteur de la
chanson, comme les chroniqueurs, conclut que le type de
commandant figuré par Roland, quelque héroïque qu’il soit,
n’est plus acceptable dans l’ère nouvelle où l’essentiel est de
préserver et de stabiliser les états nationaux naissants.]
117bis. VITULLO, Julian Marie : The Medieval Epic Romance and
a New Urban Order, Dissertation, Indiana University,
1991, 188 pages.
[Présentation dans D.A.I., 53 (1), 1992, p. 146.]
COMPTES RENDUS
118.
AA.VV. : LACY, Norris J. et TORRINI-ROBLIN, Gloria (éds) :
Continuations : Essays on Medieval French Literature and
Language in Honor of John L. Grigsby, Birmingham (Alabama), Summa Publications, 1989, IX-328 pages.
— 63 —
119.
120.
C.R. d’A.H. Diverres, dans R. Phil., 45, 1991, pp. 332333.
ÂLVAREZ-HESSE, Gloria : La « Crónica sarracina» : Estudio
de elementos novelescos y caballerescos, New York, Peter
Lang, 1989, 192 pages.
C.R. de R. Ianes, dans H. Rev., 60, 1992, pp. 352-354.
CAMPBELL, Kimberlee Ann : The Protean Text : A Study of
Versions of the Medieval French Legend of « Doon and
Olive », New York, Garland, 1988 (Garland Monographs
in Medieval Literature, 1), IX-129 pages.
C.R. de D.P. Schenck, dans Olifant, 17 (1-2), 1992,
pp. 83-88.
121.
CRIADO DE VAL, Manuel (éd.) : Actas del I Congreso sobre
la Juglaresca, Madrid, EDI-6, 1986, X-759 pages.
C.R. de M. da Costa Fontes, dans Olifant, 17 (1-2), 1992,
pp. 65-73.
122.
HECHT, Michael : La Chanson de Turold : Essai de déchiffrement de la « Chanson de Roland », Paris, Bailly, 1988,
206 pages.
C.R. d’E.J. Michel, dans Olifant, 17 (1-2), 1992, pp. 8083.
123.
KELLER, Hans-Erich : Autour de Roland : recherches sur la
chanson de geste, Paris, Champion, 1989 (Nouvelle Bibliothèque du Moyen Âge, 14), 378 pages.
C.R. de W.W. Kibler, dans Olifant, 17 (1-2), 1992, pp. 7780.
124.
125.
KELLER, Jean Paul : The Poet’s Myth of « Fernán González », Potomac (Maryland), Scripta Humanistica, 1990,
III-168 pages.
C.R. d’A.J. Cárdenas, dans Hisp., 75, 1992, pp. 317-318.
KELLOGG, Judith : Medieval Artistry and Exchange : Economic Institutions, Society and Literary Form in Old French
Narrative, New York, Peter Lang, 1989 (American University Studies II, Romance Languages and Literature,
123), X-198 pages.
— 64 —
C.R. de J. Hall McCash, dans Olifant, 17 (1-2), 1992,
pp. 74-77.
126. LABBÉ, Alain : L’architecture des palais et des jardins dans les
chansons de geste : Essai sur le thème du roi en majesté,
Paris, Genève, Champion-Slatkine, 1987, 608 pages +
40 pages d’illustrations.
C.R. de Sh. Sewall, dans Spec., 67, 1992, pp. 174-176.
— 65 —
I
FRANCE (*)
TEXTES, ÉDITIONS, MANUSCRITS, TRADUCTIONS
127. BRASSEUR, Annette (trad.) : La « Chanson des Saxons »,
Paris, Champion, 1992 (Traductions des C.F.M.A., 50),
301 pages.
[Se fondant sur l’édition critique qu’elle a publiée chez
Droz en 1989 (cf. B.B.S.R., 21, 1989-1990, n° 129), A.B.
offre ici la traduction de la rédaction A, dont les 3307 premiers vers portent « l’empreinte du talent exceptionnel de
Jean Bodel ». Elle traduit ensuite intégralement la version L,
(avec, pour la lacune des vv. 1646-1 à 1646-134, un emprunt
à T). Le public moderne pourra ainsi découvrir dans ces traductions, la manière particulière de chacun des rédacteurs,
car le souci de présenter un texte « lisible pour un lecteur de
notre temps » n’exclut pas une fidélité scrupuleuse au ton et
à l’inspiration des auteurs successifs.] (J.C.V.)
128. DEMBOWSKI, Peter (éd.) : « Jourdain de Blaye » (« Jourdains
de Blavies»), chanson de geste. Nouvelle édition entièrement revue et corrigée, Paris, Champion, 1991 (C.F.M.A.,
112), 163 pages.
[Remaniement de l’édition de 1969 (Chicago University
Press), à la lumière des C.R. et des études parus depuis cette
date.] (J.C.V.)
129. LABORDERIE, Noëlle (éd.) : « Florent et Octavien ». Chanson
de geste du XIVe siècle, Paris, Champion, 1991 (Nouvelle
Bibliothèque du Moyen Âge), 2 vol., 993 pages.
(*) La bibliographie française a été établie par Régine Colliot, Ernst-Ulrich
Grosse, Alain Labbé, Jean-Pierre Martin, Jean-Claude Vallecalle.
— 67 —
[Cette chanson de geste tardive, qui compte plus de dixhuit mille alexandrins et date de la deuxième moitié du
XIVe siècle, n’avait jamais été éditée. Elle est publiée ici
d’après le ms. fr. 1452 de la B.N., avec un riche appareil de
variantes qui rend compte en bonne partie des deux autres
ms. conservés, et avec une importante introduction, des
notes, un index et un glossaire. Cette édition rend accessible
une œuvre qui est au cœur du « cycle mérovingien » auquel
appartient également Charles le Chauve, Theséus de Cologne,
Ciperis de Vignevaux, et qui entretient aussi des rapports
avec le cycle de la croisade. En mettant à la disposition des
chercheurs un texte important, elle permettra une meilleure
connaissance de ces chansons de geste tardives qui suscitent,
depuis quelques années, un intérêt croissant.] (J.C.V.)
130. SUARD, François (éd. et trad.) : La « Chanson de Guillaume ». Texte établi, traduit et annoté par F.S., Paris,
Classiques Garnier, Bordas, 1991 (Les Classiques Médiévaux), XLIV-307 pages.
[Présentant un texte accompagné de sa traduction, l’Éd. a
su allier une grande fidélité aux leçons du ms. et un souci
constant de rendre le poème clair pour le lecteur moderne.
Dans l’édition de la chanson, il a choisi non point d’établir
un texte reconstitué mais de suivre, partout où c’était possible, le texte du ms. de Londres, tel que l’a établi D. McMillan, en lui apportant seulement les corrections indispensables pour le rendre intelligible. Dans la traduction, en
revanche, il a préféré éviter les archaïsmes et proposer, pour
le vocabulaire comme pour la syntaxe du texte médiéval, des
équivalents modernes. L’ouvrage, qui comporte en outre
une introduction importante, des notes et un glossaire, rend
accessible, sous une forme maniable, une édition à la fois
sûre et claire de la chanson.] (J.C.V.) (Cf. B.B.S.R., 23,
1991-1992, n° 113.)
ÉTUDES CRITIQUES
131.
AA.VV. : Le « Cuer » au Moyen Âge (Réalité et « Senefiance»), Aix-en-Provence, Publications du CUER MA,
Université de Provence, 1991 (Senefiance, 30), 472 pages.
— 68 —
132.
AA.VV. : La Geste des Lorrains. Études réunies et présentées par F. SUARD, Université de Paris X, 1992 (Littérales,
10), 275 pages.
[Ce volume réunit les communications présentées lors du
colloque organisé à l’Université de Paris X-Nanterre, les 16
et 17 novembre 1992, et recensées ci-dessous. Elles sont précédées d’une introduction dans laquelle F. Suard donne une
vision d’ensemble des chansons qui composent le cycle des
Lorrains, et en souligne notamment le caractère tragique, la
diversité pittoresque et la richesse thématique. L’ensemble
est complété par une bibliographie des éditions, traductions,
ouvrages et articles concernant le Cycle des Lorrains publiés
jusqu’à 1990, qui a été établie par B. Guidot.] (J.C.V.)
133.
AA.VV. : L’Univers épique. Rencontres avec l’Antiquité classique, II, éd. par Michel WORONOFF, Besançon, Annales
littéraires de l’Université de Besançon, Paris, Les Belles
Lettres, 1992, 245 pages.
[Cet ouvrage réunit, après une introduction de M. Woronoff, treize contributions de spécialistes de l’Antiquité grecque et romaine, présentées d’abord au XXe congrès de
l’APLAES (Besançon, mai 1987) et au colloque sur la poésie
antique (Paris, octobre 1987). Il ne traite donc pas directement de la littérature médiévale, mais ces travaux stimulants
sur la création épique ancienne, d’Homère jusqu’à Stace, ne
peuvent manquer d’intéresser les spécialistes de l’épopée
romane. C’est le cas en particulier de la communication sur
«Homère et l’écriture» (pp. 11-18), où F. Chamoux, insistant sur la distinction entre style oral et composition orale,
s’oppose aux conceptions de Parry et Lord, et conclut que
« l’Iliade et l’Odyssée s’expliquent par la rencontre du génie
et de l’écriture ». De même, dans son étude sur « la gloire
de l’aède » (pp. 19-32), M. Woronoff met en évidence l’importance et le prestige accordés au personnage du chanteur
dans l’Odyssée, et, réfléchissant aux intentions du poète,
montre « qu’il se livre sous nos yeux à une véritable
réflexion sur son métier et sur son art » et que l’Odyssée, à
la différence de l’Iliade, « met en avant la valeur fondamentale du Muthos » et non plus du combat. Sans doute faut-il
signaler aussi la double communication de F. Letoublon et
G. Devallet qui, sous le titre commun « Boucliers palimp-
— 69 —
sestes » (pp. 173-179), observent chez Virgile et chez Silvius
Italicus le fonctionnement et la réécriture d’un motif : celui
de la description du bouclier. Mais toutes les études qui
constituent ce recueil, même si on y perçoit plus nettement
l’altérité du monde antique, peuvent fournir au romaniste
d’utiles sujets de comparaison et de réflexion.] (J.C.V.)
134.
ANDRIEUX-REIX, Nelly : Écriture d’un cycle, écriture de geste.
L’exemplarité d’un corpus, dans Rom., 108, 1987, pp. 146164.
[L’étude du réseau du lexème « joi- » dans le petit cycle de
Guillaume d’Orange montre que les commutations et les
collocations régulières ne sont pas l’effet du hasard ou de
commodités purement formelles. Elle permet de découvrir
des « groupes sémantiques qui deviennent caractéristiques
de telle ou telle unité ». Dans le corpus, ce sont La Prise
d’Orange et Le Moniage Guillaume qui présentent la plus
grande richesse lexicale, en même temps que la plus grande
ouverture à d’autres vocabulaires. Mais, en raison des différences de fréquence qui distinguent les lexèmes les plus
répandus dans la tradition et les éléments étrangers ou marginaux, ce corpus reste représentatif de l’écriture épique. Et
« la spécificité du vocabulaire qui s’y élabore du fait de
l’écriture cyclique ne trace pas de différence avec d’autres
vocabulaires de geste, elle représente au contraire l’aboutissement, raffiné, des tendances largement attestées dans ce
type de texte. »] (J.C.V.)
135.
BERRUYER-PICHON, Geneviève : La mutité, la surdité, la claudication, la cécité et la lèpre. Étude de représentations
médiévales, thèse de Doctorat d’État soutenue le 21 mars
1992 à l’Université de Paris III.
[Présentation dans P.M., 18, 1992, pp. 115-117.]
BONNAFÉ, Annie : Texte, carte et territoire : autour de l’itinéraire d’Io dans le Prométhée, (première partie), dans J.S.,
juillet-décembre 1991, pp. 133-193 (suite à paraître dans le
prochain numéro de la revue).
[Si par son sujet cet important essai semble a priori étranger aux préoccupations des médiévistes, il ne l’est pas quant
à sa démarche méthodologique, à tous égards exemplaire et
stimulante pour l’approche du cadre spatio-temporel de tout
136.
— 70 —
texte de haute époque. L’A. pose le principe de l’altérité,
irréductible à nos propres critères, de la représentation de
l’espace des civilisations anciennes et, comme préalable à
l’examen du récit des pérégrinations d’Io, invite à n’en pas
« oublier la spécificité, l’étrangeté essentielle ». Mutatis
mutandis, les méthodes d’approche ici définies pour le
déchiffrement de la carte mentale qui sous-tend l’image du
monde reflétée par le Prométhée et la tentative de restitution
des « conventions cartographiques implicites dans le texte »
valent aussi pour la compréhension de la géographie des
chansons de geste, si souvent déroutante à nos yeux de
modernes, tant du moins que nous cherchons à l’inscrire
arbitrairement dans la grille de nos schémas d’organisation
spatiale.] (A.L.)
137.
138.
139.
BOUTET, Dominique : Mythes et idéologies de la royauté dans
la littérature française (1100-1250) : Charlemagne et
Arthur, thèse de Doctorat d’État soutenue le 21 juin 1991
à l’Université de Paris III.
[Présentation dans P.M., 18, 1992, pp. 118-119.]
CAZANAVE, Caroline : Du « Siège de Barbastre » à « Buevon
de Conmarchis » : une avancée dans le cycle de Guillaume
d’Orange, thèse de Doctorat (nouveau régime) soutenue le
6 avril 1991 à l’Université de Provence.
[Présentation dans P.M., 18, 1992, pp. 100-104.]
CAZAURAN, Nicole : Duels judiciaires dans deux «proses» :
le triomphe des parjures dans « Ogier le Danois » et
« Meurvin », dans Rom., 108, 1987, pp. 79-96.
[Alors que dans les chansons de geste anciennes le duel
judiciaire permet à coup sûr de distinguer le bon droit et le
tort, les subtilités du langage et les serments ambigus permettent, dans les romans, de donner une vision plus complexe du monde. Il arrive que l’on aille plus loin, dans les
proses tardives, et que le bien et le mal s’y brouillent suffisamment pour que Dieu donne la victoire aux champions
du mensonge. C’est le cas dans deux duels judiciaires que
présentent l’histoire en prose d’Ogier le Danois et celle de
son fils Meurvin, et que l’A. étudie, montrant que le motif
« servait bien trop commodément le déroulement d’une
intrigue pour disparaître des ‘romans’, mais (qu’) il n’y ser-
— 71 —
vait pas, en toute occasion, le triomphe de la vérité ».]
(J.C.V.)
140. COMBARIEU, Micheline de : Bégon le guerrier, dans La Geste
des Lorrains, pp. 161-188.
[Malgré quelques traits inhabituels chez les héros des
chansons de geste, Bégon est avant tout un guerrier, « représentant privilégié de la deuxième fonction dumézilienne ».
Alors même qu’il entretient des rapports particuliers avec le
monde des vilains, en particulier avec Hervil, c’est « sous
l’aspect le plus habituel, celui de l’attaque et de la prouesse
personnelle, — celui du menos et du furor — qui l’apparente
à Achille plus qu’à Ulysse, que se manifeste la ‘vaillance’,
la hardiesse chevaleresque de Bégon ». Le trouvère accentue
peu à peu les aspects individuels de sa démarche : plutôt
qu’un chef de guerre, Bégon est un combattant «dont la
présence est un gage de victoire ». Mais si « le jeune homme
ardent au combat et qui s’y plaît se transforme en adulte
emporté qui s’y complaît, il ne tombe jamais dans une
démesure coupable ».] (J.C.V.)
141. DUBOST, Francis : Aspects fantastiques de la littérature narrative médiévale. L’Autre, l’Ailleurs, l’Autrefois, Paris,
Genève, Champion, 1991 (Nouvelle Bibliothèque du
Moyen Âge, 15), 2 vol., 1088 pages
[Dans cet important ouvrage, qui constitue la publication
intégrale d’une thèse d’État soutenue en 1989 (cf. B.B.S.R.,
22, 1990-1991, n° 224), l’A. délimite et observe un domaine
particulier à l’intérieur du vaste champ de la merveille
médiévale : celui du fantastique. Celui-ci, qui implique « un
déplacement référentiel dans l’ailleurs et dans l’autrefois des
croyances, (...) se fixe autour des manifestations surnaturelles terrifiantes ou ambiguës qui se cristallisent sur l’autre,
sur les diverses figures de l’étrangeté qui hantent l’imaginaire médiéval, sur le bestiaire de l’effroi, les monstres, les
hybrides, sur les êtres en situation de perpétuelle muance,
sur les acteurs de la deablie. » Le fantastique médiéval, en
effet, se construit moins « sur le plan du faire » que sur « le
mode de l’être » : « c’est pourquoi cette littérature est plus
riche, infiniment, en créatures fantastiques qu’en situations
fantastiques. » Ces créatures, l’A. les débusque dans des
— 72 —
espaces particuliers, « espaces de la peur », dont l’organisation, d’abord, « ne prend sens et valeur que par rapport à
la divinité », avant que la littérature romanesque ne place
l’homme au centre de la structure. Il en observe ensuite les
différentes sortes, animaux plus ou moins monstrueux, en
particulier le cheval Bayart, êtres doubles, géants, avant
d’étudier dans les figures de la deablie un système « dominé
et animé par la présence de l’Autre ».] (J.C.V.)
142. DUFOUR, Louis : Louis VI, roi de France (1108-1137), à la
lumière des actes royaux et des sources narratives, dans
C.R.A., avril-juin 1990, pp. 456-482.
[Reprenant l’examen de l’ensemble des sources, l’A. trace
un portrait très complet, tant au physique qu’au moral, de
celui qui fut avec Suger, son ami, confident et omniprésent
conseiller, le grand artisan de la décisive consolidation du
pouvoir capétien. Le bilan de l’action politique, portée par
une conjoncture démographique et économique favorable,
est à cet égard éloquent ; l’A. y voit « en quelque sorte le
‘frémissement’ de la France moderne». Bien que située
dans une perspective strictement historique, l’étude incite à
la prolonger en des réflexions d’ordre littéraire : à l’évidence, ce règne importe à la connaissance du paysage social
et idéologique où situer l’évolution de la chanson de geste,
au temps où il paraît raisonnable de situer la profonde
mutation qu’exprime son passage à l’écrit, et à l’heure où la
montée en puissance du pouvoir central renforcé suscite
d’abord un renouveau littéraire du mythe carolingien perçu
comme préfiguration du jeune prestige capétien — on rappellera à ce propos les travaux de Hans-Erich Keller récemment réunis dans son Autour de Roland. Recherches sur la
chanson de geste (Paris, Champion, 1989) — qui situent à
Saint-Denis et sous l’influence de Suger la composition du
poème perdu dont dériveraient tant le Roland d’Oxford que
le Ruolantes Liet. Cette naissante centralisation devait déterminer plus tardivement et par une pulsion inverse la veine
purement féodale et toute de violence compensatoire de
Raoul de Cambrai et des poèmes du Cycle des Lorrains. On
trouvera en cet article dense une analyse très fouillée, des
cartes soulignant notamment l’émergence d’une géopolitique
nouvelle, où se dessine la définitive prééminence de Paris au
— 73 —
détriment d’Orléans, séjour de prédilection des premiers
capétiens, et une importante bibliographie.] (A.L.)
143. ESKENAZI, André : Cheval et destrier dans « Gerbert de
Metz», dans La Geste des Lorrains, pp. 115-136.
[L’A. examine l’emploi, dans Gerbert de Metz, de « cheval » et « destrier », qu’il avait déjà étudiés dans les romans
de Chrétien de Troyes (R.Li.R., 53, 1989, pp. 397-433). En
prenant comme critère le maintien ou l’alternance des désignations dans une même collocation et la récurrence de
certains types d’énoncés, il montre en particulier que « destrier désignait l’animal saisi intrinsèquement et cheval la
monture engagée dans un système institué ».] (J.C.V.)
144. FAUCON, Jean-Claude : Scènes de guerre au Moyen Âge,
dans Textes. Images. Musique, Les Cahiers de « Littératures », Toulouse, Presses Universitaires du Mirail, 1990,
pp. 7-17.
[L’A. présente douze des soixante-dix sept miniatures du
ms. A (Paris, Arsenal, ms. 3141, début du XVe siècle) de la
Chanson de Bertrand du Guesclin, qu’il a publiée récemment
d’après le ms. B, proche mais dépourvu d’enluminures (cf.
B.B.S.R., 22, 1990-1991, n° 206, et 23, 1991-1992, n° 106).
Il note que, dans ce ms., seules les scènes à caractère guerrier ont été traitées par le miniaturiste, puis étudie une série
d’images illustrant l’épisode du pont de Lussac : programme
iconographique cohérent, qui « établit manifestement des
relations de redondance, de complémentarité avec le texte »,
et « traduit bien les mentalités d’une guerre qui est encore
marquée par les usages féodaux ».] (J.C.V.)
145. FAVREAU, Robert : L’iconographie médiévale : naissance et
développement d’une discipline, dans C.R.A., avril-juin
1989, pp. 328-363.
[Dressant le bilan de la recherche dans un domaine qui
fut longtemps comparativement négligé au profit de l’épigraphie antique, l’À. retrace l’histoire d’une discipline en
plein essor et en définit les méthodes comme les enjeux. On
trouvera en ces pages et dans la très importante bibliographie qui les sous-tend ample matière à réflexion quant à la
compréhension des mentalités, notamment en ce qui
concerne l’attitude devant la mort, telle que la révèlent les
— 74 —
épitaphes, qui constituent la part majoritaire du matériel
épigraphique, mais aussi en ce qui concerne la fonction de
l’écrit dans la société médiévale.] (A.L.)
146.
147.
FAVREAU, Robert : Fonctions des inscriptions au Moyen Âge,
dans C.C.M., 32, 1989, pp. 203-232.
FAVREAU, Robert : Le thème iconographique du lion dans les
inscriptions médiévales, dans C.R.A., juillet-octobre 1991,
pp. 613-636.
[L’A. éclaire, par la confrontation des données iconographiques et épigraphiques, les valeurs contrastées qu’a simultanément revêtues le lion dans la pensée théologique et l’art
religieux du Moyen Âge. Le lion qu’affronte Samson au
tympan de Mauriac comme sur le retable de Klosterneuburg
est tour à tour figure du diable et de la mort, pareillement
vaincus par le Christ dont le héros est interprété comme la
préfiguration vétéro-testamentaire. Non moins négative et
plus encore répandue, l’image du fauve dans l’épisode de
Daniel dans la fosse aux lions, qui fut très tôt compris
comme symbole de la Résurrection et comme l’éclatant
témoignage de la protection divine contre les forces du mal.
Mais une tradition parallèle, fondée sur le Physiologus,
source de tous les bestiaires médiévaux, valorise au contraire
le lion comme la figure du Christ. Le Physiologus prêtait en
effet au lion trois traits caractéristiques : sa vigilance sans
faille, sa clémence pour ceux qui sont abattus, et enfin la
singulière croyance qui voulait que les lionceaux, à leur naissance, demeurassent sans vie durant trois jours et trois nuits
jusqu’à ce que leur père les vînt ranimer de son souffle ou
par son rugissement. Ces trois traits étaient porteurs d’évidentes résonances christologiques qui rejoignaient aussi la
vision du lion de Juda d'Apocalypse, V, 5, Christ vainqueur
et ressuscité. Ainsi s’expliquent les images positives du lion
et les inscriptions qui les commentent, tel le lion gardien de
l’inscription de Verdun, le lion clément et le lion victorieux
du tympan de Jaca, le lion de Résurrection du flabellum de
Kremsmünster : Mysticus ecce leo surgit baratro populato,
«Voici que le lion mystique se lève de l’abîme qu’il a
détruit ». Cet article, étayé par une riche bibliographie, offre
un précieux point de comparaison pour la compréhension
des multiples occurrences épiques du lion, et en particulier
— 75 —
de la significative association textuelle et iconographique qui
l’unit à Roland, telle que l’ont soulignée les analyses de Rita
Lejeune et Jacques Stiennon.] (A.L.)
148. FERLAMPIN-ACHER, Christine : A propos de « Jourdain de
Blaye » : le genre épique et les personnages féminins, dans
I.L., 44/3, mai-juin 1992, pp. 42-45.
[Rendant compte de la nouvelle édition de Jourdain de
Blaye par P. Dembowski (cf. supra), l’A. entreprend une
relecture de la chanson. Si la trame du récit reste d’abord
épique, « à la fois geste d’un baron repoussé par son seigneur (...) et geste d’une trahison vengée », une déviation de
l’esprit épique se marque dans le développement de l’errance
romanesque et dans le rôle considérable attribué aux personnages féminins. Mais le poème se termine par un
« retour à un monde féodal où la femme n’est que l’ombre
discrète de son époux », et il « exorcise donc la séduction
des genres littéraires hétérogènes en narrant la victoire de
l’épique sur le romanesque et l’hagiographique ».] (J.C.V.)
149. FERLAMPIN-ACHER, Christine : Magie et surnaturel dans les
romans de chevalerie français en prose au XIIIe et au
XIVe siècles, thèse de Doctorat (nouveau régime) soutenue le 20 décembre 1989 à l’Université de Paris IV.
[Présentation dans P.M., 18, 1992, pp. 104-108.]
150. FLORI, Jean : Le chevalier, la femme et l’amour dans les pastourelles anonymes des XIIe et XIIIe siècles, dans
AA.VV. : Hommage à Jean-Charles Payen. « Farai chansoneta novele ». Essais sur la liberté créatrice au Moyen
Âge, Caen, Centre de publications de l’Université de
Caen, 1989 (cf. B.B.S.R., 22, 1990-1991, n° 210), pp. 175185.
[Étudiant les pastourelles anonymes, l’A. classe les différentes situations possibles et montre que la supériorité
sociale du chevalier par rapport à la bergère ne lui confère
aucun prestige particulier.] (J.C.V.)
151. FLORI, Jean : Une ou plusieurs « première croisade » ? Le
message d’Urbain II et les plus anciens pogroms d’Occident, dans R.H., 577, 1991, pp. 3-27.
— 76 —
[Les persécutions infligées aux Juifs au moment de la première croisade furent principalement, mais non uniquement,
le fait des croisés, et ne furent pas des « dérapages non
contrôlés de masses sans véritables chefs », mais « des mouvements dirigés, et non pas spontanés ou fortuits ». Elles
résultèrent moins d’une cupide volonté de spoliation que de
préoccupations plus radicales et d’ordre religieux : d’une
part, le désir de venger le Christ de ses ennemis, juifs aussi
bien que musulmans, qui « témoigne de la substitution des
valeurs guerrières et féodales aux valeurs pacifiques du
christianisme primitif », d’autre part l’idée de la conversion
finale des Juifs, souvent associée aux autres thèmes eschatologiques répandus dans la mentalité du temps. Mais il est
probable que ces thèmes ne figuraient pas de manière aussi
explicite et incitative dans le discours d’Urbain II à Clermont, et que ce sont les prédicateurs populaires qui orientèrent dans ce sens l’idéologie de la croisade. Et cela amène
à reconsidérer le rôle de ces hommes, notamment de Pierre
l’Ermite, et à envisager la possibilité de deux prédications
distinctes : « celle d’Urbain II, plus aristocratique et plus
politique, dans la lignée de la guerre sainte et de la Reconquista, celle de Pierre l’Ermite et de ses émules, plus
populaire, plus proche des mobiles enracinés dans les mentalités. »] (J.C.V.)
152. GROSSEL, Marie-Geneviève : Le Même et l'Autre : la croisade dans les « Récits d’un Ménestrel de Reims », dans La
Méditerranée et ses cultures. Études réunies par Évelyne
BERRIOT-SALVADORE, Paris, Éd. du Cerf, 1992 (Publications du Centre des Langues et de la Communication de
l’Université de Corse), pp. 31-42.
[Le ménestrel champenois anonyme qui a écrit, dans la
deuxième moitié du XIIIe siècle, la Cronique de Rains, se
souciait moins d’être exact que de plaire à son public, et il
donne de l’Outremer une vision soigneusement reconstruite.
C’est un lieu où s’éprouvent et se révèlent les traits de caractère essentiels des princes croisés qui s’y aventurent. C’est
aussi une contrée surprenante, où les apparences sont trompeuses, et où l’auteur se plaît à subvertir les images traditionnelles, notamment celles des Sarrasins et de leur chef
Saladin.] (J.C.V.)
— 77 —
153. GROSSEL, Marie-Geneviève : Le milieu littéraire en Champagne sous les Thibaudiens (1200-1270), thèse de Doctorat d’État soutenue le 20 décembre 1991 à l’Université de
Paris IV.
[Présentation dans P.M., 18, 1992, pp. 125-129.]
154. GUENÉE, Bernard : « Non perjurabis ». Serment et parjure en
France sous Charles VI, dans J.S., juillet-septembre 1989,
pp. 241-257.
[À partir du cas célèbre du meurtre du duc Louis d’Orléans sur l’ordre de Jean sans Peur, l’A. s’attache à l’examen
du rôle dévalué du serment dans la vie politique du début
du XVe siècle. Bien que fondée sur une documentation très
tardive par rapport aux textes épiques, cette analyse éclaire
rétrospectivement et par contraste l’importance qu’eut le
serment dans la société féodale avant que, se multipliant à
l’excès et perdant par là même toute efficacité, il n’en vienne
à être contesté puis progressivement écarté.] (A.L.)
155. GUIDOT, Bernard : L’extension cyclique de la Geste des Lorrains : abandons, résurgences, irradiations. Rapport général présenté au colloque de Nanterre, dans La Geste des
Lorrains, pp. 15-47.
[L’A. examine d’abord les questions relatives à la tradition manuscrite, notamment celle de la délimitation entre les
textes de Garin et de Gerbert, et il se montre, sur ce point,
assez favorable au ms. A. Il examine ensuite le processus de
cyclisation et les problèmes de datation des poèmes de la
Geste, avant de dégager, à travers la variété des chansons et
l’évolution du genre, quelques-unes de ses constantes : « La
‘manière’ de la Geste, de Garin à Anseÿs, reste tributaire de
la tradition, avec une continuité frappante concernant le
thème de la guerre éternelle, la plurilinéarité et la représentation de l’espace, mais Gerbert, Hervis, Anseÿs montrent
une prédilection accrue pour la progression sinueuse, les
points d’orgue émotionnels qui succèdent aux déferlements
épiques de Garin. » Dans l’ensemble du cycle, le rôle du
lignage, tour à tour protecteur et nuisible, reste essentiel,
sans que les individus soient privés de leurs particularités et
de leur liberté.] (J.C.V.)
— 78 —
156.
HERBIN, Jean-Charles : Le tournoi de Senlis dans « Hervis de
Metz », dans La Geste des Lorrains, pp. 71-85.
[Le récit en alexandrins du tournoi de Senlis, dans Hervis
de Metz (vv. 2335-2904), a sans doute été l’objet d’un remaniement, mais s’inscrit fort bien dans la perspective d’ensemble du poème. La représentation du tournoi est
conforme aux usages de la fin du XIIe et du début du
XIIIe siècle, et « ne présente aucun des caractères qui seront
ceux des tournois du XIIIe siècle avancé ». Il apparaît en
outre, si on confronte les données du poème à l’évolution
des relations entre la Lorraine et le Brabant, que c’est entre
1211 et 1223 qu’«un premier remanieur a eu largement le
temps d’ajouter, de développer ou de réécrire en alexandrins
l’épisode du tournoi de Senlis, épisode qu’un second remanieur est venu retoucher pour mettre le passage (...) en
accord avec la réalité connue des contemporains. »] (J.C.V.)
157.
HIGOUNET, Charles : À propos de la perception de l’espace au
Moyen Âge, dans Media in Francia... Recueil de mélanges
offerts à Karl Ferdinand Werner à l’occasion de son 65e anniversaire par ses amis et ses collègues français, Maulévrier, Éditions Hérault, 1989, pp. 257-268.
[En cet article posthume qui est un des derniers témoins
de l’acuité de sa pensée, le regretté Charles Higounet interroge un corpus de sources volontairement diversifiées pour
tenter de restituer « quelle vision, quelle conscience les
princes, leurs agents, les clercs, les marchands du haut
Moyen Âge pouvaient (...) avoir du territoire où ils exerçaient leur autorité ou leurs activités ». De cette perception
du monde vécue au quotidien par les hommes d’Occident
entre le IXe et le XIIe siècle, il apparaît d’emblée qu’elle fut
très différente de la nôtre, mais aussi qu’un semblable hiatus
la séparait de la tradition lettrée de l’Antiquité et de la
renaissance carolingienne. C’est un espace sans épaisseur,
perçu de façon toute linéaire, que permet ainsi de lire l’itinéraire des courriers porteurs de l’annonce de la mort de
Charles le Chauve en octobre 877 : le même encore, tout
aussi vectoriel, que livre le Guide du Pèlerin de Saint-Jacques
pour les années 1135-1140. Pourtant, au XIIe siècle, avec
l’apparition de frontières formant autant de franges d’affrontement durable sans le support d’obstacles naturels
— 79 —
majeurs, tels la ligne de l’Epte et de l’Avre entre duché de
Normandie et domaine capétien ou les confins de la Brie et
du Sénonais dans la «concurrence ‘frontalière’ francochampenoise » sous Philippe-Auguste, se dégage « le sentiment (...) que les protagonistes percevaient, confusément
sans doute, que leur domination constituait un espace clos
à deux dimensions ». L’A. souligne à cet égard l’importance
du célèbre passage de la Chanson d’Oxford inscrivant entre
Saint-Michel du péril, Xanten, Besançon et Wissant «la
grande douleur pour la mort de Roland » dans la lente
émergence d’une claire et globale appréhension de l’espace
géographique. Cette « vaste perception intellectuelle de l’espace ‘franc’ atteste que le poète « pouvait embrasser mentalement un espace à deux dimensions, aux contours sans
doute imparfaitement définis, mais justiciable d’une éventuelle cartographie ». À la différence de la majorité des
chansons de geste, où ce que l’on pourrait appeler le vécu
spatial demeure régi par une pure linéarité, la Chanson de
Roland témoigne ainsi d’une remarquable précocité dans la
définition « moderne » du rapport à l’espace.] (A.L.)
158. HUGEUX, Xavier : La caractérisation des personnages secondaires dans « Gerbert de Metz », dans La Geste des Lorrains, pp. 201-216.
[L’A. étudie deux personnages de Gerbert de Metz qui,
malgré leur rôle secondaire, sont présentés d’une manière
originale dans la première partie du poème. C’est d’abord la
reine Biautris, « vigoureuse et partisane », qui « traduit ses
engagements en actes » et apparaît parfois comme « une
sorte de conscience morale, une voix de l’auteur dont elle
partage et exprime les points de vue ». C’est ensuite Girart
de Senlis qui, en même temps qu’il est chevalier, exerce la
fonction de messager. Et les distorsions que l’on peut découvrir entre ses déclarations et les instructions ou les réponses
qu’il a reçues le montrent plus fidèle aux suggestions de la
reine qu’aux décisions ou aux intentions du roi. Girart,
ainsi, « est plus qu’un relais : il est un rouage narratif qui
permet à l’action d’évoluer ».] (J.C.V.)
159. LABBÉ, Alain : Le cadre architectural de « Garin le Lorrain » : régression du modèle palatin et prédominance du
décor castrai, dans La Geste des Lorrains, pp. 217-242.
— 80 —
[L’architecture profane, dans la rédaction de Garin le Lorrain, se découvre à travers l’image contrastée de deux sortes
d’édifices : le palais et la forteresse. Le premier, qui est associé de façon systématique à la présence royale, reste souvent
abstrait et se caractérise principalement par la présence de
la voûte et du marbre, et par son antique origine : ces traits,
« signes extérieurs de romanité » dépourvus de réalisme,
apparaissent « comme les insignes d’un prestige royal d’autant plus fidèlement affirmé sur le plan théorique qu’il ne
cesse de se désagréger dans les faits ». Le « chastel », au
contraire, apparaît à travers de nombreuses indications
concrètes, constamment mêlées au récit de l’action guerrière.
Ainsi s’opposent le cadre architectural réservé à la souveraineté et celui qui convient aux bellatores, « un palais essentiellement symbolique et une forteresse avant tout fonctionnelle, l’un tissé d’archétypes, l’autre nourrie de réalité ». Et
alors que le chastel, « tout entier conçu pour la guerre, fonctionne sous nos yeux avec une parfaite efficacité », l’ordre
palatin est constamment troublé par « l’irruption du furor
guerrier incontrôlé » qui en détourne ou en détruit les
valeurs : « le palais n’est plus qu’une forme noble et vide,
certes pérenne mais éclipsée par l’active puissance guerrière
du chastel.] (J.C.V.)
160. LABBÉ, Alain : Corps et Cœur dans « Girart de Roussillon »,
dans Le « Cuer » au Moyen Âge, pp. 161-186.
[Examen, dans cette œuvre aspirant à l’unité, du champ
lexical où apparaissent les emplois de « corps » et de
« cœur ». Dans un certain nombre d’occurrences, les mots
sont synonymes (le cœur médiéval est plus corporel que le
nôtre). Ils sont mots du « discours », revêtus d’un sens fort.
Corps signifie « la personne » : parfois il est porteur d’une
dimension physique même dans cet emploi. S’il n’y a pas,
dans Girart de Roussillon, démarcation nette entre corps et
intellect, en revanche le dualisme existe entre le cœur et
l’âme, entière abstraction. Dans les dernières laisses (la
montée vers Dieu) le cœur, lié au corps, occupe la place de
l’âme. « Le cœur assume à lui seul toutes les fonctions de la
vie affective, psychologique, intellectuelle » et par ambiguïté
de sens, « cors » se substitue souvent à « cor ». Le dossier
lexical du cœur-sentiment est plus mince que celui du cœur-
— 81 —
émotion ou celui du cœur-pensée. Dans le final le cœur
d’humilité triomphe : ainsi se dessine un véritable itinéraire
des cœurs (cf. le Prologue du poème).] (R.C.)
161.
LABBÉ, Alain : La topographie et les monuments d’Orléans
dans « Girart de Roussillon », dans P.M., 18, 1992, pp. 7791.
[Dans Girart de Roussillon le poète accorde à Orléans, que
sans doute il connaît bien, une place importante. La cathédrale Sainte-Croix, parfois résumée en un « arvol » « qui en
dessine non pas tant le couvrement effectif que l’essentielle
fonction symbolique », les remparts dont l’image est « à la
fois nettement topique et directement fondée sur l’expérience
visuelle », le pont sur la Loire évoquent d’une manière aisément reconnaissable les aspects les plus marquants de la
ville médiévale. En revanche, à l’intérieur de l’enceinte, l’implantation du palais de Fouque, Klosterpfalz étroitement
associé au « moster Sainte Lei » (Saint-Pierre-du-Martroy),
celle de la résidence royale voisine de la cathédrale, la localisation aussi du quartier juif dessinent une topographie imaginaire. Car le poète, en même temps qu’il trace l’image
d’une ville royale où se superposent le souvenir de la place
carolingienne et des traits contemporains des premiers capétiens, marque « la double distanciation du passé et de l’imaginaire » et témoigne « de la diffuse conscience du passé
comme nécessaire altérité, et de l’écoulement du temps
comme nécessaire altération. »] (J.C.V.)
162.
LE VOT, Gérard, et ZUMTHOR, Paul : Entretien avec Paul
Zumthor, (interview de G. Le Vot), dans Heresis, 15,
1990, pp. 63-78.
[Dans cet entretien, Paul Zumthor s’explique sur la
« théorie formulaire » issue des travaux de M. Parry et de
A. B. Lord, sur les indices d’oralité qui subsistent dans les
textes médiévaux (chansons de geste, romans, poésie lyrique), et sur son expérience-clef : la rencontre de la dite « littérature » de cordel, littérature populaire de transmission
principalement orale, lors de son voyage au Brésil en 1977 :
« Tel a été pour moi le point de départ. Je me suis rendu
compte que ce que j’avais à dire dans ce domaine devait
comporter une interrogation, non pas sur l'oralité, mais bien
— 82 —
sur la vocalité. Dans quelle mesure le passage par la voix
humaine tranforme-t-il, altère-t-il, transmue-t-il (dirais-je en
employant à dessein le terme alchimique) le texte qui en est
l’objet ? »] (E.U.G.)
163. MANE, Perrine : Images médiévales de la pêche en eau douce,
dans J.S., juillet-décembre 1991, pp. 227-261.
[Attentive et appuyée sur une importante documentation
bibliographique et iconographique, cette étude est une précieuse contribution à la connaissance des realia de l’Occident médiéval. Elle apporte aux littéraires, dans un domaine
jusqu’ici peu exploré, un utile éclairage sur les savoir faire
et les manières de table du quotidien.] (A.L.)
164. MARTIN, Jean-Pierre : Lire « Garin le Loherain » hors du
manuscrit A, dans La Geste des Lorrains, pp. 89-114.
[Les particularités du ms. A de Garin lui confèrent une
place à part, et justifient que l’on observe le reste de la tradition manuscrite. Cela conduit l’A. non seulement à placer,
avec de nouveaux arguments, la séparation de Garin et de
Gerbert après le v. 2470 de l’édition P. Taylor, mais aussi à
envisager séparément la tradition manuscrite des deux chansons. L’examen, sur trois passages d’un millier de vers, de
la majorité des ms. incite à voir « dans J le représentant
d’une tradition très ancienne, d’où serait issu le groupe ‘lorrain’, et assez voisine du groupe ‘ancien’. De celui-ci, B et
plus encore A donnent une version déjà évoluée, alors que
CO paraît plus fidèle à la tradition commune, mais peut-être
au prix d’une contamination de la part du groupe ‘français’,
dont, en revanche, aucun membre ne permet une connaissance sûre du texte dans son ensemble. » En outre, la comparaison du texte édité à celui de la plupart des manuscrits
permet de relever dans le ms. A des « marques soulignées de
l’unité de l’œuvre », une « accentuation des traits négatifs
des Bordelais », une « atténuation des oppositions structurant le groupe des frères ». Le travail du remanieur donne
le sentiment qu’il « s’est trouvé devant un modèle très détérioré et s’est senti dans l’obligation d’en compenser les insuffisances ».] (J.C.V.)
165. MÉNARD, Philippe : Le rire et le sourire dans les premières
chansons de geste des « Lorrains » (« Garin le Lorrain » et
— 83 —
« Gerbert de Metz »), dans La Geste des Lorrain, pp. 139159.
[Le rire et le sourire ne sont pas absents des premières
chansons de geste des Lorrains. L’évocation des rixes et des
échanges de coups, en particulier dans Garin, suscitait certainement la joie du public médiéval, mais sans doute pour
des raisons différentes de celles qui font sourire le lecteur
moderne en présence d’un manque de retenue qu’il perçoit
comme une dissonance. La satisfaction de l’auditeur du
XIIe siècle naissait de son sentiment d’identification avec les
protagonistes, qui provoquait « une libération imaginaire de
l’instinct». Cependant l’amusement pouvait aussi résulter
d’une dissonance, devant des scènes ou des personnages plus
pacifiques : Galopin à la taverne, Rigaut, certains personnages féminins qui donnent l’impression, surtout dans
Gerbert, d’avoir « un rapport consubstantiel avec le divertissement, le loisir, l’amour et donc le sourire », l’épisode du
Moniage Fromondin où « le comique du désordre et du scandale » s’associe à la « raillerie du monde monastique ». L’art
du conteur, enfin, pouvait égayer le récit, non point par la
rhétorique piquante ou maniérée que l’on observe plutôt
dans le roman, mais par des interventions dans le récit, de
brèves notations ou expressions pittoresques, parfois allusives, parfois familières, des contrastes de ton dans le style
parlé ou même des injures. Le rire de ces chansons manque
certes souvent de légèreté, mais « de même que l’impulsivité
et l’emportement sont peut-être les traits essentiels de tous
les personnages (...), de même l’ardeur impétueuse et les sarcasmes virulents semblent au cœur de la vis comica de la
geste des Lorrains. »] (J.C.V.)
166. MORA-LEBRUN, Francine : Lire, écouter et récrire
l’« Enéide ». Réceptions de l’épopée virgilienne du IXe au
XIIe siècles, thèse de Doctorat d’État soutenue le 6 janvier
1992 à l’Université de Paris IV.
[Présentation dans P.M., 18, 1992, pp. 131-136.]
167. PARISSE, Michel : « Garin le Loherain » dans l’histoire de son
temps, dans La Geste des Lorrains, pp. 51-63.
[Les indications géographiques fournies par Garin le Lorrain montrent que le poète connaissait mieux la Champagne
— 84 —
comtale et l’espace capétien que la Lorraine du XIIe siècle,
et qu’il a fait « un tri sélectif qui a été néfaste à la majeure
partie de la noblesse lorraine ». Le cadre où se développe
l’action n’est pas un cadre seigneurial ou princier, à la
manière du XIIe siècle, mais celui, beaucoup plus vaste, du
monde franc. Les personnages portent cependant assez souvent des titres et respectent des usages, notamment en
matière de tournois, qui sont ceux du XIIe siècle, ce qui permet à l’A. d’envisager, pour la composition de la chanson,
la période comprise entre 1190 et 1215-1220.] (J.C.V.)
168. PAULMIER-FOUCART, Monique, et LUSIGNAN, Serge : Vincent
de Beauvais et l’histoire du « Speculum maius », dans J.S.,
janvier-juin 1990, pp. 97-124.
[En une très claire synthèse qui ouvre d’amples perpectives sur la formation et la transmission de la culture médiévale, les A. font le point des recherches récentes sur l’œuvre
la plus représentative du courant encyclopédique. S’attachant d’abord à la lente constitution du texte — jalonnée
par quelques dates assurées : 1244-46, 1250, 1257-58 —, à
son caractère de compilation et à ses sources, à son organisation interne complexe et plusieurs fois remaniée, à la place
éminente qu’y occupe l’histoire, ils situent ensuite l’œuvre
par rapport à son contexte social, tant du point de vue de
son élaboration que de sa réception. Sont ainsi successivement étudiés les rapports de Vincent de Beauvais et de son
livre avec les milieux dominicains — ordre auquel il appartenait — et cisterciens, enfin avec ceux de la cour où son
œuvre suscita l’intérêt de Louis IX. Même si l’influence
réelle du Speculum maius reste encore à étudier en profondeur, il est clair que son importance comme ouvrage de référence — surtout quant au Speculum historiale, partie de loin
la plus largement diffusée dans les bibliothèques médiévales — fut considérable, et ce jusqu’au XVIIe siècle. Il est
l’un des éléments majeurs de l’horizon culturel où s’inscrit la
littérature épique et romanesque de la fin du XIIIe et du
XIVe siècle.] (A.L.)
169.
RICHARD, Jean : La croisade de 1270 : premier « passage
général»?, dans C.R.A., avril-juin 1989, pp. 510-523.
— 85 —
[Une synthèse aux vues amples sur l’idée, les moyens et les
objectifs de la croisade au XIIIe siècle, autour de la notion
de passagium generale faisant théoriquement « appel à l'ensemble des princes chrétiens et au financement par les bénéficiers et dignitaires de l’Église ». À la lumière de documents
récemment découverts, l’A. analyse les projets d’alliance
entre les princes d’Occident, l’empereur byzantin et les Mongols ; il souligne le caractère singulier de cette association
d’intérêts fort divers tendant à faire concourir à la reconquête de la Terre Sainte « ceux-là même (...) qui au départ
(...) paraissaient plutôt devoir servir d’adversaires à cette
même croisade dont ils furent les participants, sinon les initiateurs ...» On trouvera ainsi en ces pages riche matière à
réflexion sur l’évolution et les nuances du regard médiéval
sur l’autre-étranger, que l’on peut prolonger notamment par
l’examen du volumineux dossier consacré aux Tartares et
aux Mongols au livre XXXI du Speculum historiale de Vincent de Beauvais, chapitre rédigé dans une perspective
proche des préoccupations diplomatiques et religieuses de
Louis IX et vraisemblablement à la demande de celui-ci.
(Voir à ce propos l’article de Monique Paulmier-Foucart et
Serge Lusignan recensé supra).] (A.L.)
170. SUBRENAT, Jean : Bauche li cors comte, ermite et martyr,
dans La Geste des Lorrains, pp. 189-200.
[Lorsque, dans Gerbert de Mez, Fromondin devient moine
puis, plus tard et avec plus de sincérité, ermite, cela n’efface
pas en lui la haine et le désir de vengeance. Bauche li cors,
au contraire, apparaît dans Anseÿs de Mes comme un chevalier conscient de ses responsabilités chrétiennes ». D’abord
pèlerin en Terre Sainte, il se montre dès son retour un chef
de guerre redoutable dans la lutte contre les Lorrains, mais
reste « bien conscient de l’absurdité de cette guerre et fait
tout pour la paix». Retiré enfin dans une forêt, il devient
un ermite dont le poète souligne le caractère ascétique,
visible dans son aspect physique même, et la sainteté, assurée par ses miracles. En même temps qu’il se conforme au
modèle traditionnel de l’ermite épique, il demeure « un personnage tout à fait atypique (...), le témoin dont la présence
souligne l’absurdité de ces luttes féodales où chaque meurtre
entraîne le meurtre suivant. »] (J.C.V.)
— 86 —
171. VALLECALLE, Jean-Claude : Messages et messagers dans les
chansons de geste françaises, thèse de Doctorat d’État soutenue le 11 janvier 1992 à l’Université de Provence.
[Présentation dans P.M., 18, 1992, pp. 136-138.]
172. VAN DER HAVE, Ben : Les Lorrains néerlandais : continuation ou innovation ?, dans La Geste des Lorrains, pp. 6570.
[Les quelque onze mille vers conservés des Lorreinen néerlandais ne sont qu’un fragment d’un ensemble qui a dû être
beaucoup plus vaste, et où l’A. décèle deux éléments : d’une
part une traduction, parfois assez libre, de Garin et Gerbert,
d’autre part une immense compilation cyclique en trois
livres, où s’ajoutait, à une version de Garin et Gerbert, une
continuation brabançonne. Celle-ci présente nombre d’innovations remarquables, en particulier l’élargissement du cadre
géographique, de la Scandinavie à Jérusalem, et l’introduction de Ganelon — père non seulement de Fromondin, mais
aussi de Marsile et de Baligant ... — et de Charlemagne,
souverain modèle dont les ducs de Brabant, « mécène(s) des
Lorrains » aimaient à se réclamer.] (J.C.V.)
173. WEILL, Isabelle : Les structures de parenté dans « Garin et
Gerbert », dans La Geste des Lorrains, pp. 243-253.
[Dans une société où les échanges entre lignages sont un
élément d’équilibre, la ferme cohésion qui unit les membres
de la famille des Lorrains, cette « solidarité purement
interne », peut apparaître comme une source de tension. Si,
au début de Garin, les deux structures familiales des Bordelais (sept fils et deux filles) et des Lorrains (sept filles et deux
fils) semblent « idéalement complémentaires », l’équilibre va
être bientôt rompu, et les Lorrains, malgré une politique
matrimoniale «en circuit fermé», établiront des alliances
matrimoniales beaucoup plus profitables que celles des Bordelais. Et alors que ceux-ci entretiennent, à l’intérieur de
leur propre lignage, des relations où l’amitié et la haine
« semblent s’équilibrer et assurer la stabilité du système », il
n’en va pas de même chez les Lorrains, que caractérise une
entente exceptionnelle : « la trop grande cohésion du groupe
aboutit à un déséquilibre du corps social. »] (J.C.V.)
— 87 —
174. WEILL, Isabelle : Les syntagmes du cœur dans la geste des
« Lorrains », dans Le « Cuer » au Moyen Âge, pp. 461470.
[Le choix des chansons de Garin, Gerbert et Anseïs pour
étudier le mot «cuer» et son fonctionnement dans le texte
est lié à la charge émotionnelle de ces chansons. L’examen
portera sur la qualité d’intériorité du terme, sa place dans la
phrase et le vers, sa fonction grammaticale, son environnement lexical. L’emploi du mot « cuer » dans les scènes de
mort apporte une dimension dramatique supplémentaire,
surtout avec le motif du cœur arraché, offert en présent
insultant (le cœur-viscère est utilisé dans ces scènes de transgression). Il existe peu d’exemples du cœur-sentiment, sauf
pour la douleur, la souffrance, et « le cœur le plus fort peut
céder sous l’emprise de la douleur ». Les séquences attestent
que le cœur présente une similitude de comportement avec
son propriétaire. « Dans la Geste des Lorrains on trouve un
cœur-viscère, mais aussitôt transformé en symbole de la
personne humaine », selon une étude anthropologique et linguistique.] (R.C.)
175. ZINK, Michel : Littérature française du Moyen Âge, Paris,
Presses Universitaires de France, 1992 (Collection Premier
Cycle).
[Dans ce livre, publié dans une collection destinée aux
étudiants du premier cycle des Universités, l’A. reprend sous
une forme considérablement augmentée mais toujours fort
claire, la perpective et certains développements de l’ouvrage
qu’il avait publié en 1990 aux Presses Universitaires de
Nancy, sous le titre Le Moyen Âge, Littérature Française (cf.
B.B.S.R., 22, 1990-1991, n° 244).] (J.C.V.)
COMPTES RENDUS
176. AA.VV. : L’Histoire médiévale en France. Bilan et perspectives, Paris, Seuil, 1991 (L’univers historique), 572 pages.
C.R. d’A. Derville, dans R.N., 74, 1992, pp. 180-183.
— 88 —
177. AA.VV. ; Métamorphose et bestiaire fantastique au Moyen
Âge. Études rassemblées par Laurence HARF-LANCNER,
Paris, Presses de l’ENSJF, 1985, 333 pages.
C.R. de M. Zink, dans Rom., 108, 1987, pp. 429-431.
178. BRASSEUR, Annette (éd.) : La «Chanson des Saisnes » de
Jehan Bodel, éd. critique par A.B., Genève, Droz, 1989
(Textes Littéraires Français, 369), XII-1147 pages en
2 volumes.
C.R. de C. Buridant, dans Bien dire et bien aprandre.
Revue de Médiévistique, 9, 1991, pp. 163-172.
179. BRASSEUR, Annette : Étude linguistique et littéraire de la
« Chanson des Saisnes » de Jehan Bodel, Genève, Droz,
1990 (Publications romanes et françaises, 190), 346 pages.
C.R. de C. Buridant, dans Bien dire et bien aprandre.
Revue de Médiévistique, 9, 1991, pp. 163-172.
180. CONTAMINE, Ph., GIRY-DELOISON, Ch., KEEN, M. : Guerre et
société en France, en Angleterre et en Bourgogne, XIVeXVe siècles, Lille, Centre d’histoire de la région du Nord,
1991 (Histoire et littérature régionales), 360 pages.
C.R. de M. Th. Caron, dans R.N., 74, 1992, pp. 405-406.
181. DAVIS, R.H.C. : The Medieval Warhorse. Origin, Development and Redevelopment, London, Thames and Huston,
1989, 144 pages.
C.R. de R. Fossier, dans R.H., 579, 1991, p. 233.
182. DENIS, Françoise : Barons et chevaliers dans « Raoul de
Cambrai». Autopsie d’un phénomène de glissement, New
York, Berne, Francfort sur Main, Paris, Peter Lang, 1989
(American University Studies, II, 114), 267 pages.
C.R. de J. Flori, dans C.C.M., 35, 1992, pp. 166-168.
— M. de Combarieu, dans R.L.R., 93, 1989, pp. 472476.
183. ENNEN, Edith : The Medieval Woman, Oxford, Blackwell,
1989, 327 pages.
C.R. de P. L’Hermitte-Leclercq, dans C.C.M., 35, 1992,
pp. 169-170.
— 89 —
—
D. Barthélémy, dans R.H., 578, 1991, pp. 412-413.
184. GUICHARD, Pierre : L’Espagne et la Sicile musulmanes aux
XIe et XIIe siècles, Lyon, Presses Universitaires,
232 pages.
C.R. de V. Lagardère, dans C.C.M., 35, 1992, pp. 172174.
185. LEWIS, Archibald R. : Nomads and Crusaders. A.D. 10001368, Bloomington, Indianapolis, Indiana University
Press, 1988, X-214 pages.
C.R. d’A. Demurger, dans R.H., 579, 1991, pp. 232-233.
186. LIBERA, Alain de : Penser au Moyen Âge, Paris, Seuil, 1991,
414 pages.
C.R. d’O. Boulnois, dans Critique, 535, décembre 1991,
pp. 979-987.
187. LÓPEZ-ALSINA, Fernando : La ciudad de Santiago de Compostela en la Edad Media, Saint-Jacques de Compostelle,
Museo Nacional de las Peregrinaciones, 1988, 412 pages.
C.R. de J.G. Dalché, dans C.C.M., 35, 1992, pp. 179-181.
188. MEHL, Jean-Michel : Les Jeux au royaume de France du
XIIIe au début du XVIe siècle, Paris, Fayard, 1990,
632 pages.
C.R. de S. Roux, dans R.H., 578, 1991, pp. 408-412.
— M. Th. Caron, dans R.N., 74, 1992, pp. 405-406.
189. PARISSE, Michel : Austrasie. Lotharingie. Lorraine. Encyclopédie illustrée de la Lorraine. Histoire de la Lorraine.
L’époque médiévale, Nancy, Metz, 1990, 256 pages.
C.R. de P. Pégeot, dans A.E., 42, 1990, pp. 311-313.
190. SCHULZE-BUSACKER, Elisabeth : Proverbes et expressions
proverbiales dans la littérature narrative du Moyen Âge
français. Recueil et analyse, Paris, Champion, 1985.
C.R. de F. Suard, dans Rom., 108, 1987, pp. 425-427.
— 90 —
191. ZUMTHOR, Paul : La Lettre et la Voix. De la «littérature»
médiévale, Paris, Seuil, 1987 (Collection Poétique),
350 pages.
C.R. de E.U. Grosse, dans Heresis, 10, 1988, pp. 95-96.
— 91 —
GRANDE BRETAGNE
TEXTES, ÉDITIONS, MANUSCRITS, TRADUCTIONS
192.
KAY, Sarah (éd.) : « Raoul de Cambrai », Oxford, Clarendon
Press, 1992, 560 pages.
[On attendait depuis longtemps une nouvelle édition de
Raoul de Cambrai. Celle-ci est accompagnée d’une traduction anglaise qui se trouve en regard du texte français. L’introduction présente les rubriques habituelles : description
des manuscrits, langue, etc. Il y a aussi un sommaire très
clair de la matière si complexe de la chanson. L’Éd. analyse
de surcroît la question des origines probables de la chanson
et retrace son développement jusqu’à sa forme actuelle.]
ÉTUDES CRITIQUES
193. BRYCE, J. : Gender and Mythe in the «Orlando Furioso»,
dans Italian Studies, 47, 1992, pp. 41-51.
[Étude des chants III-XII.]
194. REED, J. : The passage of Time in « La Chanson de Roland»,
dans M.L.R, 87, 1992, pp. 555-566.
[Après avoir fait un résumé des études sur le sujet, l’A.
veut nous démontrer que le poète est beaucoup plus réaliste
dans ses structures temporelles qu’on ne l’a cru jusqu’à présent.]
195. VAN EMDEN, Wolfgang G. : La « Chanson d’Aspremont » and
the Third Crusade, dans Reading Medieval Studies, 18,
1992, pp. 57-80.
— 93 —
[L’A. examine les liens entre Aspremont et la troisième
croisade. Son article répond partiellement à l’étude de
M. A. de Mandach.]
COMPTES RENDUS
196. AA.VV. : BENNETT, Philip E. et RUNNALS, Graham A. : The
Editor and the Text : in Honour of Professor Anthony Holden, Edinburgh, E.U.P., 1990, XIV-175 pages.
C.R. de St. Gregory, dans F.S., 46, 1992, pp. 437-438.
197. ACKERLIND, Sheilah R. : Pattern of Conflict : the individual
and Society in Spanish Literature to 1700, New York,
Peter Lang, 1989 (Romance Languages and Literature,
105).
C.R. de A.J. Cárdenas, dans B.H.S., 69, 1992, p. 180.
198. BRASSEUR, Annette : Étude linguistique et littéraire de la
« Chanson des Saisnes » de Jehan Bodel, Genève, Droz,
1990 (Publications romanes et françaises, 190), 346 pages.
C.R. de S. Kay, dans F.S., 46, 1992, p. 306.
199. DEMBOWSKI, Peter F. (éd.) : «Jourdain de Blaye » («Jourdains de Blavies»), chanson de geste : nouvelle édition
entièrement revue et corrigée, Paris, Champion, 1991,
XXVI-164 pages.
C.R. de A.E. Cobby, dans Med. Aev., 61, 1992, pp. 331332.
200. KAY, Sarah (éd.) : « Raoul de Cambrai », Oxford, Clarendon
Press, 1992, 560 pages.
C.R. de M. Jones, dans Times Literary Supplement,
22/05/92.
201. KELLER, Hans-Erich : Autour de Roland : recherches sur la
chanson de geste, Paris, Champion, 1989 (Nouvelle bibliothèque du Moyen Âge, 14), 378 pages.
C.R. de W.G. van Emden, dans Med. Aev., 60, 1991,
pp. 311-312.
— 94 —
202. MICKEL, Emmanuel J. : Ganelon, Treason and the « Chanson
de Roland», Pennsylvania, The Pennsylvania State University Press, 1989, 184 pages.
C.R. de T.D. Hemming, dans F.S., 45, 1991, pp. 450-451.
203. NEWTH, Michael A. (trad.) : The Song of Aspremont (La
« Chanson d’Aspremont »), New York, London, Garland,
1989 (Garland Library of Medieval Literature, 61), XXX271 pages.
C.R. de M. Burrell, dans Parergon, n.s. 9(1), 1991,
pp. 171-172.
204. RÉGNIER, Claude (éd.) : « Aliscans », vol. 1, Paris, Champion, 1990 (Classiques français du Moyen
198 pages.
C.R. de W.G. van Emden, dans Med. Aev., 61, 1992,
pp. 141-142.
Âge),
205. RYCHNER, Jean : La Narration des sentiments, des pensées et
des discours dans quelques œuvres des XIIe et XIIIe siècles,
Genève, Droz, 1990 (Publications romanes et françaises,
192), 472 pages.
C.R. de St. Gregory, dans Med. Aev., 61, 1992, p. 338.
206. SHORT, Ian (éd.) : La « Chanson de Roland ». Édition critique et traduction, Paris, Librairie Générale Française,
1990 (Le Livre de Poche, « Lettres gothiques »),
283 pages.
C.R. de L.C. Brook, dans F.S., 45, 1991, p. 450.
207. ZINK, Michel : Le Moyen Âge : littérature française, Nancy,
Presses Universitaires de Nancy, 1990, 168 pages.
C.R. de St. Gregory, dans F.S., 46, 1992, p. 438.
— 95 —
ITALIE (*)
TEXTES, ÉDITIONS, MANUSCRITS, TRADUCTIONS
208. FORNI MARMOCCHI, Aurelia : Romanzo cavalleresco inedito
(British Library Add. MS 10808). Edizione critica, Bologna, Patron, 1989 (B.F.R., 6), 333 pages.
[L’édition critique du roman chevaleresque anonyme
conservé dans la deuxième partie du ms. Add. 10808 de la
British Library porte à la lumière un texte intéressant que
l’on peut dater de la fin du XIVe siècle ou aux environs des
vingt, premières années du XVe siècle.
L’Éd. fait précéder le texte critique d’une introduction où
elle met en évidence l’importance du texte. En effet, cette
œuvre a été composée durant une période de transition linguistique à cheval sur deux siècles, ce qui fait que la langue
(à laquelle est consacrée un long chapitre où sont étudiées
les caractéristiques graphiques, phonétiques et morpho-syntaxiques) présente d’intéressants phénomènes dialectaux,
typiques du toscan ancien et plus particulièrement du florentin. Les critères d’édition rendent compte des choix opérés
et des normalisations effectuées. La conscience d’être en présence d’un codex unicus appartenant à une période linguistiquement importante a déterminé l’Éd. à mettre en appendice une « Table des formes graphiques du manuscrit non
transmises dans l’édition ». Grâce à cette table et aux notes
de l’apparat critique, on pourrait, de manière hypothétique,
reconstruire le codex de façon très approximative.
La lecture du texte est facile. Le volume est complété par
un ample glossaire qui contient de nombreux termes, le texte
(*) La bibliographie italienne a été établie à l’Université de Bologne par
Roberta Mori (R.M.), Emilia Muratori (E.Mu.), Antonella Negri (A.N.), Elena
Pezzi (E.P.), Laura Ramello (L.R.), Giovanna Barbara Rosiello (G.B.R.).
— 97 —
étant absolument inédit. Le volume est complété par un
index des noms propres et par une bibliographie exhaustive.]
(R.M.)
ÉTUDES CRITIQUES
209.
BELLETTI, Gian Carlo : Rolando e i mercanti. Comico e ideologia nel « Roland à Saragosse », dans L’immagine riflessa,
13, 1990, pp. 3-54.
[En brossant le tableau de l’état des études sur le Roland
à Saragosse — études qui, consacrées pour la plupart à la
découverte des sources de l’œuvre, ont de temps en temps
fait oublier l’originalité de celle-ci — l’A. se donne un objectif précis : d’abord, entreprendre l’analyse de l’ouvrage dans
une perspective nouvelle qui, loin de découper le texte considéré comme s’il était un simple assemblage de thèmes, mette
en relief sa nouveauté structurelle et la signification particulière que lui confèrent les éléments constitutifs de l'action;
ensuite, confirmer, à l’aide de données exactes, la définition
de « poème héroï-comique », due à M. Roques et parfois
hâtivement appliquée au Roland à Saragosse.
Moyennant un examen détaillé, l’A. démontre que
l’œuvre ne se borne pas seulement à renvoyer à des épisodes
ou à des personnages déjà connus et néanmoins remodelés
de façon tout à fait nouvelle, mais qu’elle poursuit un but
défini : attaquer le code épique en brisant la cohérence des
situations et des héros. La gestion consciente des composants de l’œuvre sous l’aspect de la structure — qui adopte
un schéma binaire, générateur d’un processus de dilatation — et surtout du point de vue d’un dense réseau de références et de renvois à des apports de toutes provenances
permet d’atteindre l’objectif susdit. À l’appui de cette thèse,
l’A. fournit plusieurs exemples au moyen desquels il arrive
également à mettre en évidence la nature essentiellement
« comique » du texte.
Au delà des effets obtenus au niveau stylistique, l’élément
comique devient l’indice d’une dévaluation du modèle idéologique conforme à la société féodale : par une analyse
fouillée de l’épisode des marchands, l’A. rend manifeste un
projet de nouvelle définition des rôles concernant toutes les
— 98 —
210.
211.
catégories sociales, qui est gros de conséquences : le fait de
permettre à une classe d’exprimer des critères de valeur qui
entrent en concurrence avec le système d’idées dominant
révèle en effet la fêlure qui mine un édifice social chrétien,
compact seulement en apparence.] (L.R.)
CASADEI, Alberto : Brevi analisi sul finale del primo
«Furioso», dans S.P.C.T., 44, 1992, pp. 87-100.
[La conclusion du premier Furioso (1516), qui fait l’objet
de cette analyse, change complètement en raison de l’introduction, dans la troisième version (1532), de l’épisode de
Ruggero et Leone entre les fins romanesque et épique.
La variété du ton qui caractérise cette conclusion est liée
à la condition du narrateur qui, pareil à un homme « presque » fou (comme il aime s’appeler dès le début), adopte des
attitudes et des masques tout à fait différents.
Toutefois, selon l’A., dans l’édition de 1516, l’emporte le
« facies » du moraliste ironique, qui a compris que, pour ne
pas se mêler à la folie du monde, on ne doit pas risquer le
tout pour le tout. De cette façon, le personnage principal,
Rinaldo, adopte cette « philosophie du minimum » pour
manifester son détachement ironique qui devient alors la
seule sagesse possible parmi la folie universelle. Cette ironie
domine la conclusion romanesque où l’Arioste renvoie ses
créations extraordinaires et réserve les thèmes de fond à la
fin canonique pour étaler, grâce à la « summa » des sujets
abordés, sa connaissance du réel. La fin épique donc, le duel
entre Ruggero et Rodomonte, est inattendue et introduit au
niveau de la composition un élément violent et inquiet qui
rend le premier Furioso atypique par rapport au poème chevaleresque tout court.
En 1532, l’introduction de l’épisode de Ruggero et Leone
entre ces deux conclusions suggère son lien avec la façon
romanesque dont elle ne se différencie que par le ton plus
élevé. Selon l’A., l’Arioste a voulu rendre classique le
poème, même au détriment de l’équilibre ironique de la première rédaction : ce changement démontre que le troisième
Furioso est le fruit d’un projet nouveau.] (R.M.)
FLÖSS, Lidia : Dall’epica al romanzo. Tecniche narrative e
personaggi nei « Fatti di Spagna», dans M.R., 17, 1992,
pp. 61-97.
— 99 —
[Les Fatti di Spagna n’ont pas bénéficié jusqu’à présent
d’une analyse spécifique, n’étant utilisés que comme point
de comparaison pour mettre en valeur d’autres oeuvres.
Le texte est une réélaboration en prose de la matière carolingienne où se mêlent des éléments narratifs de type romanesque (arthuriens notamment). L’auteur des Fatti suit un
projet organisateur précis et donne à son œuvre un cachet
stylistique personnel. Il destine son texte à un public déterminé, moins cultivé que celui qui lisait les romans arthuriens
et donc moins attentif à des digressions riches en détails
érudits. L’œuvre s’organise par conséquent autour de descriptions d’aventures merveilleuses, où le caractère épique
traditionnel tend à s’estomper pour se combiner avec des
éléments narratifs divers (merveilleux surnaturel ou exotique, mélange d’éléments sacrés et quotidiens). Les personnages aussi sont transformés et rabaissés, surtout celui de
Charles Magne, réduit au rang de « homo physiologicus ».
Par contre, l’intérêt pour les femmes et les marchands s’accroît, démontrant, en ce dernier cas, l’importance des
valeurs bourgeoises, même dans une œuvre littéraire.] (E.P.)
212.
LUONGO, Salvatore : Il «Charroi de Nîmes» nel ms.
fr. 1448 : un caso di restituzione memoriale ?, dans M.R.,
16, 1991, pp. 285-321.
[L’A. se propose de vérifier si, pour la version du Charroi
de Nîmes transmise par le ms. fr. 1448 de la B.N. de Paris,
l’hypothèse d’une restitution mnémonique peut être confirmée (ainsi que l’affirment Delbouille, Tyssens, Régnier pour
le Couronnement de Louis et la Prise d’Orange inclus dans le
même manuscrit), ou s’il s’agit du résultat d’une tradition
manuscrite fortuite (D. McMillan). L’analyse met en relief
avant tout les « discrepanze macroscopiche » du texte, à
savoir les omissions, les additions et les déplacements qu’on
relève au début, à la fin et même dans les parties centrales
du Charroi de Nîmes ; ensuite, l’A. analyse les « discrepanze
microscopiche », c’est-à-dire les variations plus particulières
qui concernent chaque passage. Les éléments qu’apporte
cette étude, ainsi que la présence de nombreuses inexactitudes dans le texte du Charroi de Nîmes, font qu’il est difficile d’admettre que ce texte provienne du remaniement
d’une tradition manuscrite, même pleine de lacunes. Par
— 100 —
conséquent, l’A. suppose l’intervention d’un remanieur qui
travaillait de mémoire et qui réalisait, volontairement ou
non, des associations et des élaborations sur la base de son
propre « repertorio professionale ».] (E.Mu.)
213. MORABITO, Raffaele : Spigolature tra Boiardo e Ariosto,
dans S.P.C.T., 43, 1991, pp. 95-102.
[L’A. a relevé, après une étude et une analyse attentives
de certains passages de l'Orlando furioso, une série de renvois lexicaux, nombreux et ponctuels, à l'Innamorato et à
d’autres textes narratifs, dont le Morgante. L’Arioste
reprend aussi des éléments déjà présents dans les poèmes de
Boiardo (lequel reste le point de référence principal) et de
Pulci, en en renversant ironiquement le sens. Prenons un
exemple dans l'Innamorato. Orlando n’y est jamais défini
comme « furieux », mais on y trouve cependant des vers tels
que : «E verso Orlando furïoso venne» (II, iv, 18, v. 2).
Dans ce passage, l’adjectif se réfère au serpent contre lequel
combat le paladin. Le voisinage lexical entre « Orlando » et
l’adjectif « furieux » est chez Boiardo tout à fait fortuit,
alors qu’il aura un sens bien précis et une importance fondamentale chez l’Arioste. C’est pourquoi, même si l’auteur de
l'Orlando furioso reprend et renverse « il punto di partenza», c’est-à-dire l'Innamorato «con l’arma congeniale
dell’ironia » (p. 102), cela ne fait que confirmer l’intimité qui
l’unissait à son modèle principal.] (G.B.R.)
214. PAGANO, Mario : Noterelle su due versioni del « Renaut de
Montauban», dans Messana, 6, 1991, pp. 31-40.
[L’étude commence par différentes considérations sur la
tradition manuscrite de Renaut de Montauban. L’A. croit en
particulier qu’il est enfin temps de reconsidérer la tradition
manuscrite tout entière. En effet, nous disposons à présent
de deux rédactions différentes de Renaut, celle du ms. L,
publiée par Michelant et Castets et celle du ms. D, que nous
devons à Thomas. Selon l'A., l’étude de certains passages
confrontés dans leurs deux rédactions pourrait mettre en
cause l’antériorité de D par rapport à L.] (A.N.)
215.
PASQUALINO, Antonio : Le vie del cavaliere dall’epica medievale alla cultura popolare, Milano, Bompiani, 1992,
321 pages.
— 101 —
[Pour retracer la transformation de certains thèmes —
naissance et initiation du héros, voyages, amours, révoltes,
mort du héros — l’A. part de l’épopée française ancienne,
traverse les chants et les poèmes chevaleresques des XVe et
XVIe siècles, et arrive enfin aux expressions du monde
populaire actualisé dans le théâtre des Pupi, les marionnettes
siciliennes.
Dans la deuxième partie de l’essai, l’A. centre ses
recherches, dans la ligne de Rank et de Propp, sur des thèmes
spécifiques, par exemple : du mensonge à l’amitié, du monde
féminin aux conceptions magiques. Il montre que la continuité
entre les modèles de référence n’empêche pas que ces thèmes
se réalisent dans des expressions artistiques différentes en ce
qui concerne le profil chronologique et le type de public.]
Dans la dernière partie, il analyse les formes et les modes
d’une transmission et d’une représentation concrète de la
scène théâtrale dans « l’opera dei Pupi ». (A.N.)
216. PIOLETTI, Antonio : Carlo-Ugo e la parodia nel « Voyage de
Charlemagne», dans Messana, 6, 1991, pp. 5-29.
[L’A., tout en développant les argumentations déjà proposées pour les motifs centraux du Voyage, souligne que la
finalité du gab est de ridiculiser Hugon et d’affirmer la supériorité de Charlemagne, mais il insiste surtout sur le fait que
la parodie transmet une vision du monde et une idéologie
qui ne se réfèrent pas exclusivement à une conception politique organique. Ainsi, du sentiment d’émerveillement suscité
initialement par les représentations du monde d’Hugon chez
les Français et chez Charles, il ne subsiste, après que ceux-ci
les eurent démasqués par leurs railleries, que de vaines
formes inconsistantes.] (A.N.)
217. ROSSELL, Antoni : Canción de gesta y música. Hipótesis para
una interpretación prâ[c]tica : cantar épica románica hoy,
dans C.N., 51, 1991, pp. 207-221.
[Dans cet article, l’A. propose d’appliquer, avec les adaptations nécessaires, les structures psalmodiques des chants
grégoriens aux chansons de geste médiévales afin d’en revendiquer la légitime dimension musicale de poème psalmodié.
En l’absence de documents significatifs en mesure d’illustrer
— 102 —
la musique des poèmes épiques, l’A. a recours au patrimoine
musical des chants grégoriens, car ceux-ci constituent un
système cohérent, contemporain des textes étudiés.] (G.B.R.)
218. SCARANO, Emmanuella : Il lamento di Orlando («Orlando
furioso», XXIII, 126-128), dans L.L., 13-14, 1988-1989,
pp. 163-211.
[L’A. étudie la plainte d’Orlando pour analyser l’effet de
discordance causée par la coutume de réécrire certaines
expressions codifiées. Cette déformation permet d’un côté
de reconnaître le matériel lyrique (Marulle et Pétrarque),
même si on force sa nature topique, et de l’autre elle
empêche la lisibilité du texte à cause de l’interprétation exagérée des expressions traditionnelles. Selon l’A., les deux lectures possibles, métaphorique et littérale, créent chez le lecteur une perception ambiguë. Cette ambiguïté qui caractérise la plainte d’Orlando suggère une sorte de parodie
concernant les excès du langage lyrique et les dangers de la
poésie, quand cette dernière perd son altérité, altérité étroitement liée à la vision normale des choses. Cette connotation parodique est due à l’importance du langage, ou mieux
au rapport entre les mots et les choses. En effet, dans la
plainte d’Orlando confluent différents langages, et leur rencontre est comparable, en termes métonymiques et hyperboliques, au processus de contamination et d’homologation
entre les différentes formes qui règlent la rédaction du
poème. Le penchant d’Orlando à confondre les mots et les
choses évoque donc le risque de mêler les langages. Selon
l’A., cette tendance suggère au lecteur « le danger babélique », problème posé par l’Arioste dans sa tentative de réunir dans un seul corps des histoires différentes, ainsi que
plusieurs langages et formes de discours.] (R.M.)
COMPTES RENDUS
219. FORNI MARMOCCHI, Aurelia : Romanzo cavalleresco inedito
(British Library Add. MS 10808). Edizione critica a cura
di A.F.M., Bologna, Patron, 1989 (B.F.R., 6), 333 pages.
C.R. de F. Troise, dans Esperienze letterarie, 16, 1991,
pp. 131-132.
— 103 —
220. MANCINI, A. N. : I « capitoli » letterari di Francesco Bolognetti. Tempi e modi della letteratura epica fra l’Ariosto e
il Tasso, Napoli, Federico & Ardia, 1989 (Studi e testi di
letteratura italiana), 213 pages.
C.R. de R. Ceserani, dans G.S.L.I., 168, 1991, pp. 472475.
— 104 —
PAYS-BAS
TEXTES, ÉDITIONS, MANUSCRITS, TRADUCTIONS
221.
AA.VV. : STUIP, R.E.V. (éd.) : Franse teksten uit de Middeleeuwen, Muiderberg, Coutinho, 1991, 235 pages.
[Après leur histoire de la littérature française du Moyen
Âge, Franse Literatuur van de Middeleeuwen (cf. B.B.S.R.,
21, 1989-1990, n° 283), les A. présentent une anthologie qui
réunit des textes correspondant aux différents genres
abordés dans cette histoire littéraire. Chaque chapitre commence par une brève introduction et présente les textes avec
une traduction ou avec des annotations. Le chapitre 2 (par
M. Rus) contient des extraits de textes historiques (par ex.
La Conquête de Constantinople de Robert de Clari). Dans le
chapitre 3 (par R.E.V. Stuip), on trouve des extraits de
chansons de geste (entre autres, de Girart de Vienne). Le
dernier chapitre (par P. Linthorst) donne une brève caractérisation de l’ancien et du moyen français.]
ÉTUDES CRITIQUES
222.
AA.VV. : VAN DEN BERG, Evert, BESAMUSCA, B. (éds) : De
epische wereld. Middelnederlandse Karelromans in wisselend perspectief, Muiderberg, Coutinho, 1992, 141 pages.
[On trouve dans ce livre des études thématiques sur des
textes épiques en moyen néerlandais mettant en scène Charlemagne. Ces textes sont, pour la plupart, des traductions
ou adaptations libres de chansons de geste françaises. On
traite des thèmes suivants : l’image de Charlemagne, la fidélité au lignage, les traîtres, les chrétiens et les Sarrasins, le
rôle de la femme, le merveilleux et finalement la vérité histo-
— 105 —
223.
224.
225.
226.
rique des textes épiques. Chaque chapitre est consacré à un
de ces thèmes. Dans l’introduction, les A. donnent une vue
générale de la naissance, du développement et du contexte
culturel des chansons de geste en moyen néerlandais.]
BERENDRECHT, Petra, MEUWSE, M. : Erop of eronder ? Een
afbeelding van een dode keizer in Maerlants « Spiegel Historiael », dans Literatuur, 9, 1992, 2, pp. 105-106.
[Les A. discutent un passage du Spiegel Historiael où
Maerlant décrit la mort de Charlemagne, comment et où il
fut enterré (p. IV, livre 1, ch. 32, vv. 45-86). Dans le seul
manuscrit complet, ce passage est illustré par une miniature.]
voor
BESAMUSCA, Bart : Guwelloen en Macharijs : verraders
eens en altijd, dans De epische wereld, pp. 54-68.
[Cet article traite du rôle des traîtres Guwelloen (Ganelon) et Macharijs (Macaire). L’A. étudie, entre autres
œuvres, le roman en prose de Sibilla (ca. 1538), le Roelantslied dans le Droefliken strijt (des traductions de la Chanson
de Roland) et conclut que les traîtres, tout en étant d’une
grande importance pour le récit, sont, dans les textes en
moyen néerlandais, des personnages stéréotypés.]
CLAASSENS, Geert H.M. : « Die kerstenwet stercken », dans
T.N.T.L., 107, 1991, 3/4, pp. 235-273.
[Dans cet article, l’A. propose une interprétation de
Seghelijn
van
Jherusalem,
un
texte
néerlandais
du
XIVe siècle. Il veut démontrer que l’idéologie de la croisade
y joue un rôle important et le lire comme un miroir du chevalier. Dans ce roman, on exprime, dans la langue de la littérature épique, une réflexion sur le phénomène de la croisade. L’A. pense que son interprétation pourrait être un
point de départ pour la compréhension des autres chansons
de geste tardives en moyen néerlandais qui contiennent des
thèmes de croisade.]
DUIJVESTIJN, Bob : Elegast, Madelgijs en Obroen : bovennatuurlifke wezens in een feodale wereld, dans De epische
wereld, pp. 99-112.
[L’A. étudie le rôle des êtres surnaturels tels que les
enchanteurs, les sorciers et les fées, dans le monde féodal.
— 106 —
Dans la littérature en moyen néerlandais, on rencontre dans
les textes épiques le roi féérique Obroen (Auberon) et les
enchanteurs Madelgijs (Maugis) et Elegast. L’A. examine les
trois manifestations du surnaturel suivantes : le miraculeux,
le magique ou le féérique et le fabuleux.]
227.
DUINHOVEN, A.M. : Bokken en sprongen in de Gentse « Karel
ende Elegast», dans T.N.T.L., 107, 1991, 3/4, pp. 182207.
[Il y a quelques années, J.W. Klein a retrouvé dans la
bibliothèque universitaire de Gand des fragments (GE) de
Karel ende Elegast. Il s’agit de 17 bandes de parchemin
contenant 618 vers et appartenant à un ms. qui présente un
texte différent de celui des autres manuscrits néerlandais
contenant ce passage (ces vers correspondent aux vers 12841302 de la rédaction rhénanne K). L’A. montre l’importance
de cette source pour la connaissance philologique de Karel
ende Elegast. Il discute les fautes et les corrections du
copiste et il essaie, en se fondant sur les variantes, de situer
GE dans le stemma.]
228.
FRANSSEN, Piet : Ronde-tafelgesprek over ridderromans : hun
intertekstualiteit, hun ironie en interpretatie, dans Literatuur, 9, 1992, 2, pp. 97-104.
[L’A. nous présente un rapport sur le débat qui eut lieu
entre J. Janssens et quelques uns de ses collèques à propos
du livre de celui-ci Creatief Spel (cf. B.B.S.R., 21, 19891990, n° 41). Ce débat porte, entre autres, sur la question du
sens des textes médiévaux, comme par ex. Karel ende Elegast, ainsi que sur la méthode suivie par A.M. Duinhoven
pour reconstruire le texte original.]
229.
HAGE, Tom : « Vraie historie ende al waer »: middeleeuwse
noties over de Karelroman als historisch verhaal, dans De
epische wereld, pp. 113-128.
[Les chansons de geste et les traductions et adaptations en
moyen néerlandais sont-elles des récits historiques ou des
textes de fiction? L’A. examine d’abord les avis de poètes
médiévaux tels que Jacob van Maerlant, Jan van Boendale
ou Jean Bodel. Ensuite, il discute la vérité historique de la
Chanson de Roland, et finalement il étudie trois textes où la
tradition scientifique et la tradition épique se confondent. Il
— 107 —
230.
231.
232.
s’agit du Panthéon de Godefroid de Viterbe (écrit en latin),
de la Chronique de David Aubert et d’un roman en prose
néerlandais Den droefliken strijt van Roncevale. L’A. conclut
que les auteurs de ces œuvres considéraient certaines chansons de geste commes des récits historiques authentiques.]
LENS, Mieke : De superioriteit van de christelijke ridder of
waarom Saracenen gedoemd zijn te verliezen, dans De
epische wereld, pp. 69-85.
[Un des thèmes les plus importants dans les chansons de
geste, c’est la guerre que font les chevaliers chrétiens aux
Sarrasins. C’est pourquoi il est évident que nous rencontrons aussi ce thème dans les textes épiques en moyen néerlandais. Après une introduction sur la foi des Sarrasins, la
cause du conflit entre les deux groupes, l’A. décrit la guerre
et, particulièrement, les duels dans lesquels s’affrontent chrétiens et Sarrasins dans les chansons de geste néerlandaises.
Généralement les chrétiens sortent vainqueurs de ces rencontres parce qu’ils ont la seule vraie foi. Ce thème est
illustré par des textes néerlandais comme Huyge van Bordeus, Madelgijs et le Roelantslied.]
PEETERS, J. : Diederic vanden Berne en Ettels Orloghe. Verwijst Maerlant naar de Duitse heldenepiek ?, dans
T.N.T.L., 108, 1992, 2, pp. 129-142.
[Dans le Spiegel Historiael et Alexanders Geesten de Jacob
van Maerlant se trouvent des passages où sont nommés Diederic van den Berne et Ettels Orloghe, personnages qui ont
été généralement considérés comme des références à l’épopée
germanique du Moyen Âge. L’A. discute l’interprétation de
ces passages et les problèmes qu’ils posent, et fait des propositions nouvelles. Pour lui, il n’est pas évident qu’ils doivent
être mis en relation avec le Nibelungenlied et le Dietrich von
Bern allemand.]
SPIJKER, Irene : Koning Karel : edele vorst of halsstarrige
dwingeland ?, dans De epische wereld, pp. 24-40.
[L’A. décrit l’image de Charlemagne dans les chansons de
geste néerlandaises. Il existait deux traditions : Charlemagne, le noble roi du Roelantslied et Charlemagne, le tyran
du Renout van Montalbaen. L’A. compare ces deux
extrêmes.]
— 108 —
233.
SPIJKER, Irene : « Wi hebben onse gheslachte lief! » : de trouw
aan de familie en de eer van het geslacht, dans De epische
wereld, pp. 41-53.
[Du Girart de Vienne néerlandais (Gheraert van Viane), il
ne nous reste que deux fragments. Dans le premier, la scène
est située à Viane (Vienne), la ville de Gheraert, où celui-ci
et sa famille sont assiégés par l’armée de Charlemagne.
Dans le deuxième, un cousin de Gheraert visite en messager
le camp de Charlemagne. Se fondant sur ces fragments et le
texte français de Girart de Vienne, l’A. étudie le thème de la
fidélité, ainsi que des textes comme le Roman der Lorreinen,
Renout van Montalbaen et la Historie vander vier Heemskinderen.]
234.
STANESCO, Michel : Jeux d’errance du chevalier médiéval.
Aspects ludiques de la fonction guerrière dans la littérature
du moyen âge flamboyant, Leiden, New York, Kobenhavn, Köln, Brill, 1988 (Brill’s studies in intellectual history, 9), 248 pages.
[Le but de ce livre est d’étudier la chevalerie dans la littérature, particulièrement dans le roman courtois, en relation
avec la réalité. L’A. procède à une analyse scientifique de
l’état de la société qui est reflété. Il étudie le thème dans une
perspective socio-historique parce que, pour lui, l’intentionnalité de l’œuvre d’art n’est plus artistique et spirituelle,
mais sociologique. Et c’est pourquoi il conclut que la chevalerie ne constituait pas une classe sociale, mais un ordre ;
qu’elle formait un vécu et non une idéologie. Cette étude est
intéressante pour les médiévistes qui s’intéressent à la
matière de France, où la plupart des héros sont des chevaliers, même si elle traite principalement des romans courtois.
Divers aspects de la chevalerie sont abordés, comme la
guerre (ch. II) et l’adoubement (ch. III) ; cependant c’est
surtout le motif du tournoi qui est l’objet de l’étude.]
235.
VAN DEN BERG, Evert : Nadrukformules in Middelnederlandse ridderepiek, dans N.tg., 85, 1992, 3, pp. 205-214.
[L’A. analyse la langue formulaire des textes épiques néerlandais. Il étudie la fréquence et l’utilisation, d’une part des
formules qui expriment l’emphase, et d’autre part de celles
qui proclament la véracité du récit. Pour cette recherche, il
— 109 —
a examiné des textes appartenant à des genres divers, dont
des chansons de geste.]
236.
VAN DER HAVE, Ben : Vrouwen in een mannenwereld, dans
De epische wereld, pp. 86-98.
[Les femmes occupent une position inférieure dans les
chansons de geste, qui décrivent un monde masculin. Mais
cela ne signifie pas que les femmes et l’amour ne jouent
aucun rôle dans ces récits. Dans cet article, l’A. introduit
entre autres Helene, Yrene et Judit qui figurent dans les
Lorreinen et discute le rôle des femmes dans Renout van
Montalbaen, Aiol et Loyhier ende Malaert.]
237.
VAN OOSTROM, Frits P. : Geschiedenis als « Spiegel Historiael », dans Spiegel Historiael, 26, 1991, 11/12, pp. 472480.
[Jacob van Maerlant écrivit, sur l’ordre du comte Floris V, le Spiegel Historiael, une encyclopédie pour les laïcs.
La source principale de cet ouvrage était le Speculum Historiale de Vincent de Beauvais. L’A. discute de problèmes
concernant l’organisation et l’intention du Spiegel Historiael
(l’ouvrage reste inachevé) et de la destinée de cet ouvrage
volumineux. La vie et les hauts faits de Charlemagne y
occupent une place considérable. Maerlant essayait de faire
un portrait historiquement fondé du roi. Aussi critique-t-il
les récits légendaires sur Charlemagne qui, de son point de
vue, sont des mensonges. Le Spiegel Historiael est dédicacé
à Floris V : c’est pourquoi il est possible que le roi carolingien ait été un exemple à suivre pour le comte hollandais.]
238.
ZANDT, Gertrud : Bemerkungen zu einer Neuausgabe einiger
Abschnitte des Rolandsteils aus der Karlmeinet-Kompilation, dans Amsterdamer Beiträge, 30, 1990, pp. 151-158.
[L’A. donne une critique de l’étude de R. Zagolla, Der
« Karlmeinet » und seine Fassung vom « Rolandslied » des
Pfaffen Konrad. Ce livre est la première monographie qui
s’occupe entièrement de la partie concernant Roland dans la
compilation du Karlmeinet. L’A. discute quelques passages
de cette étude et de l’édition du texte, et montre les points
faibles du livre de Zagolla.]
— 110 —
COMPTES RENDUS
239.
240.
241.
BESAMUSCA, B., KUIPER, W. et RESOORT, R. (éds) :
« Sibilla », een zestiende-eeuwse Karelroman in proza. Voor
het eerst uitgeg. en van commentaar voorzien, Muiderberg,
Coutinho, 1988 (Populaire literatuur, 5), 102 pages.
C.R. de R. van Daele, dans Spiegel der Letteren, 31, 1989,
4, pp. 333-336.
[Cf. B.B.S.R., 22, 1990-1991, n° 55].
CERQUIGLINI, B. : L’éloge de la variante. Histoire critique de
la philologie, Paris, Seuil, 1989 (Des Travaux), 128 pages.
C.R. de M. van Mulken, dans Rapports, 61, 1991, 4,
pp. 187-188 (note brève).
DUIJVESTUN, B.W.Th. : « Madelgijs ». De Middelnederlandse
fragmenten in de overeenkomstige Hoogduitse verzen. Ingeleid en uitgegeven, Bruxelles, 1989 (Verhandelingen van
Koninklijke Akademie voor Wetenschappen, Letteren en
Schone Kunsten van België, Klasse der Letteren, Jaargang 51, nr. 130), 201 pages + planches.
C.R. de B. Besamusca, dans T.N.T.L., 108, 1992, 1,
pp. 78-83.
242.
HAGE, A.L.H. : « Sonder favele, sonder lieghen ». Onderzoek
naar vorm en functie van de Middelnederlandse rijmkroniek
als historiografisch genre, Groningen, Wolters-Noordhoff/
Forsten, 1989 (Historische studies, 48).
C.R. de K. Tilmans, dans B.M.G.N., 106, 1991, 3,
pp. 490-492.
243.
KIENHORST, H. : De handschriften van de Middelnederlandse
ridderepiek. Een codicologische beschrijving, Deventer, Sub
Rosa, 1988
(Deventer Studiën, 9), 2 vols, XII-283 et
163 pages, ills.
C.R. de F. Brandsma, dans Dokumentaal, 18, 1989, 4,
pp. 150-151.
244.
SEMMLER, J., e.a. : Das Ritterbild im Mittelalter und Renaissance, Düsseldorf, Droste Verlag, 1985 (Studia Humanoria, 1).
C.R. de A. Classen, dans Amsterdamer Beiträge, 35, 1992,
pp. 208-209.
— 111 —
245. SPIJKER, I. : Aymijns kinderen hoog te paard. Een studie over
« Renout van Montalbaen » en de Franse « Renaut »-traditie, Hilversum, Verloren, 1990 (Middeleeuwse studies en
bronnen, 22).
C.R. de G.C. Zieleman, dans T.N.T.L., 107, 1991, 3-4,
pp. 324-328.
— M. de Roos, dans Spiegel Historiael, 26, 1991, 7-8,
p. 356.
246. STANESCO, M. : Jeux d’errance du chevalier médiéval. Aspects
ludiques de la fonction guerrière dans la littérature du
moyen âge flamboyant, Leiden, Brill, 1988 (Brill’s studies
in intellectual history, 9).
C.R. de A.J. Vander Jagt, dans B.M.G.N., 105, 1990,
pp. 378-393.
247. STUIP, R.E.V. : Franse teksten uit de middeleeuwen, Muiderberg, Coutinho, 1991.
C.R. de A.Th. Bouwman, dans Dokumentaal, 21, 1992,
p. 74.
— I. Spijker, dans N.tg., 85, 1992, 3, p. 276.
248. VAN GESTEL, J. (éd.) : De Kruistochten : 1100-1200, trad.
anglaise par W. WITTEVEEN, Amsterdam, 1989 (Time-Life
boeken).
C.R. de M. de Roos, dans Spiegel Historiael, 25, 1990, 3,
p. 156.
249. ZUMTHOR, P. : La lettre et la voix. De la « littérature »
médiévale, Paris, Seuil, 1987, 350 pages.
C.R. de R.E.V. Stuip, dans Rapports, 61, 1991, 4,
pp. 188-189 (note brève).
— 112 —
ROUMANIE
ÉTUDES CRITIQUES
249bis. TALOŞ, Ion : « Miorița » şi epica medievalǎ francezǎ / « La
Petite brebis » et l’épique médiévale française, dans România literarǎ (Bucarest), 24, 1992, n° 18, p. 7.
[Dans les rédactions V4, V7, Châteauroux, Paris, Cambridge et Lyon de la Chanson de Roland, l’Empereur envoie
de Blaye un messager à Aude et à la mère de Roland, disant
qu’il désire unir Roland et la jeune fille en présence d’Olivier
à Blaye. Dames, enfants et jeunes gens se réjouissent déjà
dans les rues pour célébrer les noces. Arrivée à Blaye, Aude
demande à l’Émpereur où sont Roland et Olivier. Il invente
alors l’histoire suivante : Roland et Olivier l’auraient abandonné durant le mois de mai ; Olivier aurait épousé la fille
de l’Émir et Roland celle de l’empereur du Val Dormant
(Val Serie). Le toponyme Val Dormant ne peut que désigner
le pays du sommeil éternel, c’est-à-dire celui de la Mort. Par
conséquent, Roland a épousé la fille de la Mort. Ce motif
est, à la base, en relation avec la légende du mariage avec
la Mort, bien connue dans toute l’Europe. Dans la tradition
orale, elle fait l’objet d’une ballade populaire roumaine Miorița (« La Petite brebis »), où le héros voit sa propre mort
transformée en noces. Le motif a peut-être été importé en
Dacie par les Romains au début du IIe siècle.]
— 113 —
SCANDINAVIE
ÉTUDES CRITIQUES
250.
AA.VV. : Eyvindarbók. Festskrift til Eyvind Fjeld Halvorsen
4. mai 1992. Redigert av Finn HØDNEBØ, Jon Gunnar
JØRGENSEN, Else MUNDAL, Magnus RINDAL, Vésteinn
ÓLASON, Oslo, 1992.
251.
KARLSSON, Stefán : Elsta brot Karlamagnús sögu og
Rekapáttur pingeyrabókar, dans Eyvindarbók, pp. 302-318.
[Le plus ancien fragment de la Karlamagnús saga est souvent attribué à un scribe norvégien. L’A. avait déjà dit que
le scribe était islandais. Ici, il donne ses preuves. Sa conclusion affaiblit l’hypothèse de l’origine norvégienne, plutôt
qu’islandaise, de la saga.]
252.
LOUIS-JENSEN, Jonna : Om Ólif og Landrés, vers og prosa
samt kvinder og poeter, dans Eyvindarbók, pp. 217-230.
[L’A. donne de nouveaux arguments pour prouver que le
texte conservé dans la Karlamagnús saga, rédaction β,
branche II (traduction norroise d’un roman en vers anglais,
lui-même une version de Doon de la Roche), est un remaniement par rapport à celui qui a servi de source aux Landrés
rímur islandaises et à la ballade féroïenne Óluvu kvӕði, lesquelles ont conservé des traits originaux perdus dans la version conservée de la saga. Elle montre en outre que les
Landrés rímur ont été composées par une femme.]
253.
SKåRUP, Povl : Jehan Bodel et les autres auteurs de la
«Chanson des Saisnes », dans Revue Romane, 26, 1991,
pp. 206-218.
[Annette Brasseur (cf. B.B.S.R., 22, 1990-1991, n° 330)
avait donné des arguments linguistiques pour prouver que la
— 115 —
Chanson des Saisnes, telle qu’elle se lit dans le ms. principal,
a dû être composée par deux auteurs, Jehan Bodel et un
autre. L’A. montre que ces arguments ne sont pas valables.
Il rappelle en outre que cette chanson conservée a été inspirée par une chanson perdue en français, mais dont la traduction norroise est conservée dans la Karlamagnús saga.]
— 116 —
SUISSE
TEXTES, ÉDITIONS, MANUSCRITS, TRADUCTIONS
254. HERBIN, Jean-Charles (éd.) : « Hervis de Mes ». Chanson de
geste anonyme (début du XIIIe siècle). Édition d’après le
manuscrit Paris B.N. fr. 19160, avec Introduction, Notes,
Variantes de tous les témoins, Genève, Droz, 1992, XCI848 pages.
[Première édition critique intégrale de ce poème de
10.520 vers, composé dans une curieuse scripta émaillée
d’éléments lorrains et parfois messins. À la suite de l’élaboration des deux chansons aux multiples couches chronologiques sur le père, « Garin le Loherain », et le fils, « Girbert
de Mez », se rapportant aux luttes entre les Francs lotharingiens du nord-est et les Aquitains gascons du sud-est de la
France, on s’aperçoit qu’on ne sait rien du père de Garin.
En tête des deux chansons de geste aux couches séculaires
diverses, on place un nouveau monde de l’imaginaire avec
au centre Hervis de Mes, le père de Garin. Les Flamands et
les Brabançons, les rois d’Espagne et de Navarre accourent
pour investir Metz, mais cette ville réussit toujours à survivre, rappelant ainsi le cheval Bayard qui survit toujours à
la famine. Un élément du Proche-Orient est nécessaire dans
ce monde cosmique, Tyr en Syrie fait l’affaire. Un clerc messin du début du XIIIe siècle, favorable aux seigneurs de Bar/
Montbéliard, se charge de coucher la belle histoire sur parchemin. Dans la suite, cependant, sans doute par transmission orale, la chanson s’étend et se rétrécit, s’adapte et
change de couleur, tel un caméléon. Il fallait beaucoup de
courage pour s’attaquer à un tel texte. Depuis la transcription de Stengel en 1873, le silence règne autour du poème.
Récemment cependant, Michel Parisse a attiré l’attention
— 117 —
sur cette œuvre multiforme. Un Messin, Philippe Walter, a
traduit le poème en français moderne et sorti trois études
sur le sujet. Mais l’édition de base faisait toujours défaut.
Alors, Herbin prend le taureau par les cornes et publie le
ms. fr. 19160, texte difficile et souvent vicié. Dans les notes
de bas de page, il indique les leçons rejetées et les variantes
des autres témoins (pp. 3-443). Les autres notes, aux
pages 537-687, sont fort abondantes. Pour offrir une image
des traditions, l’Éd. publie non moins de 26 annexes aux
pages 445-535. Un index des noms propres sophistiqué
(pp. 637-746), un riche glossaire (pp. 747-836) et une bibliographie (pp. 837-848) terminent cet ouvrage monumental.
Le tout est présenté dans les dix chapitres fort denses de
l’introduction (pp. IX-XCI).] (A. de M.)
255.
KELLER, Hans-Erich : L’« Histoire de Charlemagne» (parfois dite «Roman de Fierabras »), Genève, Droz, 1992
(Textes Littéraires Français, 413), XLIX-327 pages.
[Cet ouvrage nous offre ce qui constitue pour la Suisse
Romande le plus ancien monument de son histoire littéraire.
L’Éd. nous gratifie de l’édition princeps du manuscrit
fr. 188 de la Bibliothèque Publique et Universitaire de
Genève, copié en 1465-70 à Lausanne. Une rédaction
manuscrite plus brève, mais mieux structurée, naît par la
suite, le ms. 15 de la Bibliotheca Bodmeriana à ColognyGenève. Une autre rédaction est imprimée à Genève en 1478
par Adam Steinschaber — c’est la première impression profane de la Suisse Romande. De nombreuses impressions,
traductions et adaptations suivent en Europe et notamment
en Amérique latine. L’Éd. suit le ms. de Genève 188 et
ajoute les variantes de Bodmer 15 et de Steinschaber.
L’Éd. se fonde sur A. de Mandach, Naissance et développement de la chanson de geste en Europe : V. La Geste de
Fierabras. Le jeu du réel et de l’invraisemblable (cf. B.B.S.R.,
19, 1987-1988, n° 331), pp. 147-162, 174-185, le premier
panorama sur le Baygnon et ses suites. Il apporte de nombreuses nouveautés tant du point de vue psychologique que
littéraire et particulièrement linguistique. Linguiste et
franco-provençaliste réputé, l’Éd. démontre entre autres
choses que le scribe du ms. Genève 188 provient du Chablais (entre Martigny et le lac Léman).
— 118 —
L’ouvrage compte trois parties : 1) Avant-Propos, Introduction et Bibliographie (pp. I-XIXL) ; 2) le texte : Prologue
et Premier livre (pp. 1-26) ; Second Livre (la mise en prose
de la Chanson de Fierabras, qui constitue la part du lion de
l’ouvrage, pp. 27-173) et Tiers Livre (selon Turpin, pp. 175221) ; 3) Notes abondantes, riche Glossaire, Table des noms
propres, Table des Matières (pp. 223-327). L’Éd. met à
notre disposition le texte inédit, fortement structuré, plein
de vie et de ferveur, de ce qui deviendra, pendant plus de
quatre siècles, un best-seller.]
ÉTUDES CRITIQUES
256.
MANDACH, André de : Naissance et développement de la
Chanson de geste en Europe : VI. « Chanson de Roland »,
transferts de mythe dans le monde occidental et oriental,
Genève, Droz, 1993 (Publications romanes et française,
203), 401 pages, ill.
[Cf. B.B.S.R., 23, 1991-1992, n° 248.]
256bis.MOISAN, André : Le Livre de saint Jacques ou « Codex
Calixtinus » de Compostelle. Étude critique et littéraire,
Slatkine, Genève, Champion, Paris, 1992, 269 pages,
21 ill. hors texte.
[Sera recensé.]
COMPTES RENDUS
257.
FORNI MARMOCCHI, Aurelia : Romanzo cavalleresco inedito
(British Library Add. MS 10808). Edizione critica a cura
di A.F.M., Bologna, Patron, 1989 (B.F.R., 6), 333 pages.
C.R. de B. Ferraro, dans B.H.R., 44, 1992, pp. 272-273.
— 119 —
SOCIÉTÉ INTERNATIONALE RENCESVALS
LISTE DES MEMBRES
AILES, Marianne, 24 Donnington Gardens, Reading, Berkshire
RG1 5ZY, Grande-Bretagne.
AKEHURST, Prof. F. R. P., Department of French and Italian, University of Minnesota, 200 Folwell Hall, 9 Pleasant St.,
S.E. Minneapolis, MN 55455, USA.
ALLAIRE, MS. Gloria, University of Wisconsin, Dept. of French
and Italian, 618 Van Hise Hall, 1200 Linden Dr., Madison,
WI 53706, USA.
ALLEN, Prof. John Robin, Saint John’s College, 400 Dysart Rd.,
University of Manitoba, Winnipeg, MB R3T 2M5 Canada.
ALMEIDA RIBEIRO, Cristina, Urbanização da Portela, lote 120,
1° esq. 2685 Sacavem, Portugal.
ALVAR EZQUERRA, Carlos, Professeur à l’Université d’Alcalá de
Henares (Madrid), Zurbano, 80, E-28010 Madrid.
ALVAR, Manuel, Catedrático de Universidad, Ministro Ibáñez
Martin, 3, E-28015 Madrid.
ANDRIEUX, Nelly, Professeur à l’Université de Picardie, 19, rue des
Trois Moulins, F-77000 Melun.
ANGELI ORVIETO, Prof. Giovanna, Università di Firenze, Via Foscolo, 32, I-50100 Firenze.
ARDEN, Prof. Heather, Department of Romance Languages and
Literatures, University of Cincinnati, Mail Location 377, Cincinnati, OH 45221, USA.
ARENAS, Vicente, Profesor, Marqués de Casa Valdés, 76, 11°,
Gijôn (Asturias), Espagne.
ARMISTEAD, Prof. S. G., Department of Spanish and Classics,
616 Sproul Hall, University of California, Davis, CA 95816,
USA.
— 121 —
ARNALDI, Prof. Girolamo, Università di Roma, piazza Sforza
Cesarini 30, I-00186 Roma.
ARVEILLER, Raymond, Professeur honoraire à l’Université de
Paris
IV-Sorbonne,
15,
boulevard
Saint-Germain,
F-75005 Paris.
BABBI, Dott. Anna Maria, Università di Verona, via Carinelli 5,
I-37131 Verona.
BADEL, Pierre-Yves, Professeur à l’Université de Paris VIII, 51, rue
de Passy, 75016 Paris.
BADLA, Lola, Professeur à l’Université de Barcelone, Llança, 46,
5°, 3°, E-08015 Barcelona.
BAILEY, Prof. Matthew, Department of Modern Languages, College of the Holy Cross, Worcester, MA 06010, USA.
BANASEVIC, Prof., Faculté de Philologie, Studentski trg 3, Belgrade.
BANCOURT, Paul, Maître de conférences à l’Université de Provence I, 4, avenue Saint-Eloi, F-13100 Aix-en-Provence.
BANFI, Prof. Luigi, Università di Milano, via Calzecchi 6,
I-20133 Milano.
BARNETT, Dr. M. J., 40, York Terrace West, London NW1 4QA,
Grande-Bretagne.
BAROIN, Jeanne, Professeur émérite à l’Université de FrancheComté, 4, rue Charles-Péguy, F-68100 Mulhouse.
BARONE, Prof. Giulia, Università di Roma, viale Regina Margherita 290, I-00198 Roma.
BARRETTE, Prof. Paul, Department of Romance Languages, University of Tennessee, Knoxville, TN 37916-0460, USA.
BARTOLUCCI CHIECCHI, Dott. Lidia, Università di Verona, viale
Spolverini 138, I-37100 Verona.
BART-ROSSEBASTIANO, Prof. Alda, Università di Torino, via
Fiume 21/B, I-10080 Oglianico (Torino).
BAUMGARTNER, Emmanuèle, Professeur à l’Université de Paris III,
15, rue Vauquelin, F-75005 Paris.
BAYARD, Marie-José, Maître de conférences à l’Université
de Lyon II-Louis Lumière, 12, me Robert Cluzan,
F-69007 Lyon.
— 122 —
BAZIN, Sylvie, Professeur agrégé de Lettres modernes, 2, rue de
Metz, F-54110 Rosières-aux-Salines.
BEARDSMORE, Prof. Barry, Dept. of French Language and Literature, University of Victoria, P.O. Box 3045, Victoria, B.C.,
V8W 3P4, Canada.
BECKERS, Hartmut, Prof. à l’Université de Münster, Teltheide 10,
D-4409 Hohenlohe.
BEER, Prof. Jeanette, M. A., Dept. of Foreign Languages and Literatures, Stanley Coulter Hall, Purdue University, West
Lafayette, IN 47907, USA.
BEGGLATO, Prof. Fabrizio, IIa Università di Roma, Tor Vergata,
Via dei Cappellari 81, I-00186 Roma.
BÉLANGER, Dr. Joseph L.R., Marist College, North Road Poughkeepsie, NY 12601, USA.
BELLON, Roger, Professeur à l’Université Stendhal-Grenoble III,
5, place Déagent, F-38160 Saint-Marcelin.
BELTRAMI, Prof. Pietro, Università di Pisa, via Randaccio 61,
I-56123 Pisa.
BELTRAN, Vicente, Catedrático de Universidad, Angel Guimerá,
110-112, 2°, Espluges de Llobregat (Barcelona), Espagne.
BENDER, Karl Heinz, Prof. à l’Université de Trèves, Fachbereich
Sprach- und Literaturwissenschaften der Universität, Schneidershof, D-5500 Trier.
BENNETT, P. E., Department of French, University of Edinburgh,
60 George Square, Edinburgh EH8 9JU, Grande-Bretagne.
BERETTA, Dott. Carlo, Università di Pavia, via Certosa, 23,
I-27010 S. Genesio e Uniti (Pavia).
BERG, Dr. E. VAN DEN, Hezenberg 5, 8051 CB Hattem, Pays-Bas.
BERMEJO LARREA, Esperanza, Profesora de Universidad, Océano
Atlántico, 4, 3°, 2a, E-50012 Zaragoza.
BERRIOT, François, Professeur à l’Université de Corse, 46, av.
Commandant Bret, F-06400 Cannes.
BERTHELOT, Prof. Anne, Department of Modern and Classical
Languages, Box U-57, University of Connecticut, Storrs,
CT 06269-1057, USA.
BERTIN, Prof. Gerald A., 1050 George Street, 8D, New Brunswick,
NJ 08901, USA.
— 123 —
BERTOLINI, Prof. Virginio, Università di Verona, viale Sicilia 16,
I-37138 Verona.
BERTOLUCCI-PIZZORUSSO, Prof. Valeria, Università di Pisa, piazza
S. Martino 3, I-56100 Pisa.
BESAMUSCA, Dr. A.A.M., Van Swindenstraat 86, 3514 XW Utrecht,
Pays-Bas.
BIANCHI de VECCHI, Prof. Paola, Università di Perugia, via F.
Magellano 90, I-06100 Perugia.
BIANCIOTTO, Gabriel, Professeur à l’Université de Poitiers, rue de
la Comberie, F-86440 Migné-Auxances.
BIEBER, Erich, Kunst und Wissen, Postfach 102844, D-7000 Stuttgart 10.
BLACK, Prof. Patricia E., Department of Foreign Languages and
Literatures,
California
State
University,
Chico,
CA 95929-0825, USA.
BLAESS, M., 32 Brooklands Avenue, Fulwood, Sheffield, S10 4GD,
Grande-Bretagne.
BLANC, Gérald, Séminaire des langues et littératures romanes,
Université de Genève, 3, pl. de l’Université, CH-1205 Genève.
BLOEM, Drs. Peter, Gevers Deynootweg 1038A, 2586 BX ’s-Gravenhage, Pays-Bas.
BLONS-PIERRE, Catherine, 4, rue du Pâquier, F-74000 Annecy.
BLUESTINE, Dr. Carolyn, 1134 Lombard Street, Philadelphia,
PA 19147, USA.
BLUM, Prof. Cinzia, Department of French and Italian, 31 Schaeffer Hall, University of Iowa, Iowa City, IA 52242, USA.
BLUME, Dorothea, Wasser West 1, D-2160 Stade.
BOEGLIN, Dominique, 10, rue Sommeiller, F-73000 Chambéry.
BOGDANOW, Prof. F., 76 Eastleigh Road, Heald Green, Cheadle,
Cheshire, SK8 3EJ, Grande-Bretagne.
BOHIGAS, Pere, Institut d’Estudis Catalans et Real Academia de
Buenas Letras de Barcelona, Enrique Granados, 57, 5°,
E-08008 Barcelona.
BOMBA, Dr. Andreas, Gelastrasse 57, D-6000 Frankfurt 60.
BONNET, Marie Rose, Enseignante, 12, rue Bibion, F-13200 Arles.
BORDIER, Jean-Pierre, Maître de conférences à l’Université de
Tours, 68, allée des Pommiers, F-37300 Joué-lès-Tours.
— 124 —
BORSARI, Prof. Anna Valeria, Università di Bologna, Via Corsica 20/2, I-40135 Bologna.
BOUSSARD, Corinne, 12, Bd Valonnière, F-54600 Villers-lès-Nancy.
BOUTET, Dominique, Maître de conférences, 20bis, avenue du
Maréchal Foch, F-92210 Saint-Cloud.
BRANDSMA, Dr. F.P.C., Université d’Utrecht, Barbarakruid 24,
4102 KX Culemborg, Pays-Bas.
BRASSEUR, Annette, Professeur à l’Université de Lille III-Charles
De Gaulle, Résidence Compiègne E, 131, rue Ma Campagne,
F-59200 Tourcoing.
BRAULT, Prof. Gerard J., Department of French, Pennsylvania
State University, University Park, PA 16802, USA.
BRESCHI, Prof. Giancarlo, Università di Urbino, Facoltà di Lingue, via Giovanni dalle Bande Nere 26, I-50126 Firenze.
BROERS, Drs T. J. A., Minnaertweg 82, 3328 HN Dordrecht, PaysBas.
BROOK, Dr. L.C., Department of French Studies, University of
Birmingham, Edgbaston, Birmingham, B15 2TT, Grande-Bretagne.
BRUCKER, Ch., Professeur à l’Université de Nancy II, 19, avenue
du Général Leclerc, F-54600 Villers-lès-Nancy.
BRUGNOLO, Prof. Furio, Università di Verona, via della Resistenza 20, I-35027 Noventa Padovana (Padova).
BRUNEAU, Prof. Michel, Université Jochi, 5-34-2, Naritahigasshi,
Suginami, Tokyo, 166 Japon.
BURGER, Prof. Michel, Université de Genève, Route Cugny, 29,
Bardonnex, CH-1257 Croix-de-Rozon.
BURGESS, Dr. G. S., Department of French, University of Liverpool, P.O. Box 147, Liverpool L69 3BX, Grande-Bretagne.
BUSBY, Prof. Keith, Department of Modern Languages, Literatures and Linguistics, University of Oklahoma, 780 Van Vleet
Oval, Room 202, Norman, OK 73019, USA.
BUSCHINGER, Danielle, Professeur à l’Université de Picardie,
93, Mail Albert Ier, F-80000 Amiens.
BUUREN, Dr. A. M. J. VAN, Université d’Utrecht, Paulus Buyslaan 19, 3818 LC Amersfoort, Pays-Bas.
— 125 —
CALIN, Prof. William, Department of Romance Languages and
Literatures, University of Florida, Dauer Hall, Rm. 170, Gainesville, FL 32611, USA.
CAMPBELL, Dr. Kimberlee, Department of French, New York University, 19 University Place, 6th Floor, New York, NY 10003,
USA.
CARDINI, Prof. Franco, Università di Firenze, via dei Biancospini 12, I-50020 Candeli (Firenze).
CARL, Glenda W., Department of Foreign Languages, Southwestern University, Georgetown, TX 78626, USA.
CARMONA, Fernando, Profesor de Universidad, Avda del Rector
Lousteau, Edificio Celeste, E-30006 Murcia.
CARROLL, Prof. Carleton W., Department of Foreign Languages
and
Literatures,
Oregon
State
University,
Corvallis,
OR 97331-4603, USA.
CARTON, Prof. Jean-Paul, Dept, of Foreign Languages-LB 8081,
Georgia Southern College, Statesboro, GA 30460-8081, USA.
CASTELLANI, Marie-Madeleine, Maître de conférences à l’Université de Lille III, Centre d’Arras, Département de Lettres
modernes, 7/11, Résidence Dampierre, Parc Saint-Maur,
F-59000 Lille.
CASTELNUOVO, Prof. Enrico, Scuola Normale Superiore di Pisa, via
Cavour 24, I-10132 Torino.
CAZANAVE, Caroline, Assistante à l’Université de La Réunion,
15, rue de Lumio, Hameau de Corbara, Plateau Caillou,
F-97450 Saint-Paul, Ile de la Réunion.
CHALON, Louis et Danielle, Université de Liège, 32, rue JeanJaurès, B-4320 Saint-Nicolas (Montegnée).
CHAMBRAUD-NANI, Mme Christiane, Professeur à la Cité scolaire
« Pierre Forest » de Maubeuge, 7, avenue Delvaux,
B-1180 Bruxelles.
CHEVALIER, Frances S., Department of Modern Languages, Norwich University, Northfield, YT 05663, USA.
CHIARINI, Prof. Giorgio, Università di Firenze, via Montebello 84,
I-50123 Firenze.
CHICOY-DABAN, J. Ignacio, University of Toronto, Department of
Spanish and Portuguese, 21 Sussex Avenue, Toronto, ONT
M5S 1A1, Canada.
— 126 —
CINGOLANI, Stefano, II Università degli Studi di Roma, Dipartamento di lingue e letterature moderne e comparate, via Orazio
Raimondo, I-00173 (La Romanina) Roma.
CIRLOT, Ma Victoria, Université de Barcelone, Angel Guimerá, 14,
3°, E-08017 Barcelona.
CLARA TIBAU, José, Emili Grahit, 21, 4°, E-17002 Gerona.
CLAASSENS, Drs. G.H.M., Evertsenstraat 39, 6512 JL Nijmegen,
Pays-Bas.
CLIFTON, MS. Nicole, Cornell University, Medieval Studies Program, 259 Goldwin Smith Hall, Ithaca, NY 14853, USA.
COBBY, Dr. Anne E., Edinburgh University Library, George
Square, Edinburgh, EH8 9LJ, Grande-Bretagne.
COLBY-HALL, Prof. Alice, Dept. of Romance Studies, Goldwin
Smith Hall, Cornell University, Ithaca, NY 14853, USA.
COLETTI, Prof. Ferdinando, Università di Venezia, Borgo
Cavalli 17, Treviso, Italie.
COLIN, M. Serge, 7, rue Jean-Jacques Rousseau, F-51000 Châlonssur-Marne.
COLLIOT, Régine, Maître de conférences honoraire à l’Université
de Provence I, 6, Traverse Beaufort, F-13100 Aix-en-Provence.
COLLOMP, Denis, Maître de conférences à l’Université d’Aix-Marseille I, 478 av. du 15 août 1944, F-83480 Puget sur Argens.
COMBARIEU, Micheline DE, Maître de conférences à l’Université de
Provence I, Bt. V 1, Le Loubassanne, F-13100 Aix-en-Provence.
CONDEESCOU, Nicolas N., Prof, à la Faculté de Philologie de l’Université de Bucarest, i strada Lisabona, Bucarest II-e, Roumanie.
CONTRERAS MARTÍN, Antonio, Plça Sagrada Familia, 10, pral. 1°,
E-08025 Barcelona.
COOK, Prof. Robert Francis, Department of French Language and
Literature, University of Virginia, 302 Cabell Hall, Charlottesville, VA 22903, USA.
CORNAGLIOTTI, Prof. A.M., Università di Torino, via Vittorio
Amedeo II 11, I-10121 Torino.
COTS, Montserrat, Universidad autònoma de Barcelona (Bellaterra), Passatge de Forasté, 2, E-08022 Barcelona.
— 127 —
COUILLET, Reynald, Assistant à l’Université de Paris X-Nanterre,
UFR Lettres, 11 bis, avenue de Stinville, F-94220 Charenton.
CRÉPIN, André, Professeur à l’Université de Paris IV, U.F.R. d’anglais, 18, rue Saint-Simon, F-80000 Amiens.
CRESPO, Prof. Roberto, Université de Leyde, Lijtweg 808, Oegstgeest, Pays-Bas.
CRIST, Prof. Larry, Dept. of French and Italian, Vanderbilt University, Box 1598 Station B, Nashville, TN 37235, USA.
CROIZY-NAQUET, Catherine, Professeur agrégé, Chargé de cours à
l’Université de Paris III, 3, rue Voltaire, F-75011 Paris.
CUCCATI, Annarita, Via Bellinzona 26, I-40100 Bologna.
DA COSTA FONTES, Prof. Manuel, Kent State University, Dept. of
Romance Languages and Literatures, Kent, OH 44242-0001,
USA.
D’AGOSTINO, Dott. Alfonso, Università di Milano, via S. Maria
alla Porta 10, I-20123 Milano.
DAMBLEMONT, Dr. Gerhard, Nerotal 35, D-6200 Wiesbaden.
D’ARCAIS, Prof. Francesca, Università di Padova, via S. Speroni 43, I-35100 Padova.
DAUBY, Hélène, Secrétaire de l’Association des Médiévistes Anglicistes de l’Enseignement Supérieur, 34, rue des Gentelles, F80440 Boves.
DAVIS, Judith M., 19714 Riverview Drive, Goshen, IN 46526,
USA.
DE CALUWÉ, Dr. Jacques, Directeur de l’E.S.S.I.S., rue du Tilleul,
5A, B-4557 Fraiture.
DEFOURNY, Michel, 65, rue Large-Voie, B-4040 Herstal.
DELAGNEAU, Jean-Marc, Professeur d’Allemand, Chargé de cours
à l’Université du Havre, Faculté des Affaires Internationales,
10, avenue René Coty, F-76210 Le Grand-Quevilly.
DELCORNO BRANCA, Prof. Daniela, Università di Bologna, viale
Carducci 14, I-40125 Bologna.
DELCOURT-ANGELIQUE, Janine, Assistante à l’Université de Liège,
17, quai Saint-Léonard, B-4000 Liège.
— 128 —
DENIS, Dr. Françoise, Department of French and Italian, University of Minnesota, 200 Folwell Hall 9 Pleasant Street SE,
Minneapolis, MN 55455, USA.
DE ROBERTIS, Prof. Domenico, Università di Firenze, Via della
Greve 14, I-50124 Firenze.
DESCHAUX, Robert, Professeur émérite à l’Université de Grenoble III, 16, rue Hébert, F-38000 Grenoble.
DE WOLF, Anouk, Aspirant au F.N.R.S., Facultés Universitaires
Saint-Ignace (Anvers) — Universitaire Faculteiten Sint Ignatius (Antwerpen), B-2000 Antwerpen.
D’HEUR, Jean-Marie, Chargé de cours à l’Université de Liège,
59, Mont St. Martin, B-4000 Liège.
DIAMENT, Prof. Henri, French Department, University of Haïfa,
Mount Carmel, Haïfa, Israel 31999.
DIJKSTRA, Drs C. Th. J., Université de Groningue, Planetenlaan 31, 9742 HB Groningen, Pays-Bas.
DIJK, Prof. Dr. H. VAN, Université de Groningue, W. Barentszstraat, 27, 3572 PB Utrecht, Pays-Bas.
DRZEWICKA, Anna, Słomiana 24/32, 30-316 Krakow, Pologne.
DUBOIS, Marguerite-Marie, Professeur honoraire à l’Université de
Paris-Sorbonne,
11,
boulevard
du
Montparnasse,
F-75006 Paris.
DUFOURNET, Jean, Professeur à la Sorbonne, La Brèche-auxLoups, 4, Rue Cl. Debussy, F-77330 Ozoir-la-Ferrière.
DUGGAN, Prof. Joseph J., Department of Comparative Literature,
University of California, Berkeley, CA 94720, USA.
DUINHOVEN, Dr. A.M., Université d’Amsterdam, Wladimirlaan 11,
1404 BA Bussum, Pays-Bas.
DULAC, Liliane, Maître de conférences à l’Université Paul Valéry
(Montpellier III), Terrasses d’Occitanie C, 68, avenue de la
Justice, F-34090 Montpellier.
DUUVESTIJN, Dr. B.W.Th., Veldhoven 9, 5081 NK Hilvarenbeek,
Pays-Bas.
DYER, Prof. Nancy Joe, Texas A & M University, Dept. of
Modern
and
Classical
Languages,
College
Station,
TX 77843-4238, USA.
— 129 —
ECKARD, Gilles, Professeur à l’Université de Neuchâtel, rue des
Troncs, 12, CH-2003 Neuchâtel.
ELEY, Dr. P.A., Department of French, University of Sheffield,
Sheffield, S10 2TN, Grande-Bretagne.
EMPLAINCOURT, Prof. Edmond, Department of Foreign Languages, Mississippi State University, P.O. Box 2272, Mississippi State, MS 39762, USA.
ESMEUER, Prof. Dr. A.C., Université libre d’Amsterdam, Statenlaan, 77, 2582 GE ’s-Gravenhage, Pays-Bas.
EUSEBI, Prof. Mario, Università di Venezia, Santa Croce 1783,
I-30125 Venezia.
EVANS, Prof. Beverly J., Department of Foreign Languages, State
University of New York, College at Geneseo 119 Blake D,
Geneseo, NY 14454, USA.
EVERSON, Dr Jane, Dept, of Italian, University of Leicester, University Rd, Leicester, LE1 7RH, Grande-Bretagne.
FARRIER, Dr. Susan E., 7 Admiralty Drive, Apt. 11, Middletown,
RI 02840, USA.
FASSÒ, Prof. Andrea, Università di Bologna, via Francesco Zambrini 14, I-40137 Bologna.
FAUCON, Jean Claude, Professeur à l’Université de Toulouse-Le
Mirail, 12, Impasse F. Blanchard, F-31400 Toulouse.
FERLAMPIN-ACHER, Christine, Maître de conférences à l’Université
de Reims, Résidence Petit Chambord-16, 41, rue de la Fontaine Grelot, F-92340 Bourg-la-Reine.
FERRER, Immaculada, Rosellôn, 302, 2° izda, Barcelona (19),
Espagne.
FINET-VAN DER SCHAAF, Baukje, Maître de conférences de Néerlandais à l’Université de Metz, 19, allée du Tertre,
F-92000 Nanterre.
FINOLI, Prof. Anna Maria, Università di Milano, via Sismondi 53,
Milano.
FLORI, Jean, Directeur de Recherche au C.N.R.S., CESCM,
« Pocé », F-49680 Vivy.
FOLCH-PI, Dr. Willa B., P.O. Box 79, Center Sandwich,
N.H. 03227, USA.
— 130 —
FOOTE, Prof. Peter G., Department of Scandinavian Studies, University College London, Gower Street, London WCIE 6BT,
Grande-Bretagne.
FORMISANO, Prof. Luciano, Università di Salerno, Borgo La
Croce 35, I-50121 Firenze.
FORNI MARMOCCHI, Dott. Aurelia, Università di Bologna, Istituto
di Filologia Romanza, via Zamboni 38, I-40126 Bologna.
FOULON, Charles, Prof. émérite à l’Université de Haute-Bretagne,
4, rue des Gantelles, F-35000 Rennes.
FOURNIER, Annick, Maître de Conférences à l’Université de
Nantes, 2, place de la Mairie, F-49320 Saint-Jean des Mauvrets.
FRIESEN, Dr. Marilyn, Box 475, Carnduff, SASK., SOC OSO,
Canada.
FUMAGALLI, Prof. Marina, Università di Milano, via Piolti de’
Bianchi 28, Milano, Italie.
FUKUI, Hideka, Prof, à l’Université Ōtemae, 6-42, Ochayasho,
Nishinomiya, 662 Japon.
GALLAIS, Pierre, Maître de conférences à l’Université de Poitiers,
Les Bradières, F-86800 Liniers.
GALLY, Michèle, Maître de conférences à l’E.N.S. de FontenaySaint-Cloud, 74, rue Didot, F-75014 Paris.
GARSCHA, Karsten, Prof. à l’Université de Francfort, Romanisches
Seminar der Universität, Gräfstrasse 74, D-6000 Frankfurt a.M.
GASCA QUEIRAZZA, Prof. Giuliano, Università di Torino, via Barbaroux 30, I-10122 Torino.
GAUNT, Dr. Simon, St Catharine’s College, Cambridge, CB2 1RL,
Grande-Bretagne.
GÉGOU, Mme Fabienne, Docteur d’État ès Lettres, Professeur de
Lettres médiévales, 27, boulevard Pereire, F-75017 Paris.
GEMENNE, Louis, avenue de la Paix, 73, B-4030 Liège (Grivegnée).
GERRITSEN, Prof. Dr. W.P., Université d’Utrecht, Obbinklaan, 125, 3571 NE Utrecht, Pays-Bas.
GHIL, Dr. Eliza M., Department of Foreign Languages, University
of New Orleans, New Orleans, LA 70148, USA.
— 131 —
GICQUEL, Bernard, Professeur honoraire, 61, rue Félix Faure,
F-92700 Colombes.
GIER, Albert, Prof, à l’Université de Bamberg, Postfach 1549,
D-8600 Bamberg.
GILBERT, Jane, 17 Kingston Street, Cambridge, CB1 2NU,
Grande-Bretagne.
GODEFROIT-PATRON, Annette, Université de Liège, 155, av. Ad.
Buyl, B-1050 Bruxelles.
GOLDBERG, Prof. Harriet, Dept, of Modern Languages, Villanova
University, Villanova, PA 19085, USA.
GOLDIN, Prof. Frederick, 21 Forest View, Wappinger,
NY 12590-5902, USA.
GONZÁLEZ GARCÍA, Vicente José, Arzobispo Guisasola, 44, 8°D,
E-33008 Oviedo.
GOOSSE, André, Prof. à l’Université de Louvain, 41, Chaussée de
Louvain, B-5990 Hamme-Mille.
GOSMAN, Prof. Dr. M., Université de Groningue, Vakgroep Frans,
Fac. der Letteren, Grote Kruisstraat 2-1, 9712 TS Groningen,
Pays-Bas.
GOTTLIEB, Rebecca, Department of Modern Languages, Kansas
State University, Manhattan, KA 66506, USA.
GREGORY, Dr. Stewart, Department of French, University of Leicester, University Road, Leicester LE1 7RH, Grande-Bretagne.
GREENLA, Prof. George D., Department of Modern Languages and
Literatures, College of William and Mary, P.O. Box 8795,
Williamsburg, VA 23187-8795, USA.
GRILLO, Prof. Peter R., Department of French, Saint Michael’s
College, University of Toronto, 81 Saint Mary Street,
Toronto, ONT M5S 1J4, Canada.
GRIMM, Reinhold, Prof. à l’Université de Hanovre, Romanisches
Seminar der Universität, Welfengarten 1, D-3000 Hannover 1.
GRISWARD, Joël, Professeur à l’Université de Tours, Le Clos des
Graviers, 10, me des Eglantiers, F-37300 Joué-lès-Tours.
GROS, Gérard, Professeur à l’Université de Saint-Étienne-Jean
Monnet, U.F.R. Lettres, 7, rue Maurice Berteaux, F95260 Beaumont-sur-Oise.
— 132 —
GROSSE, Ernst Ulrich, Prof. à l’Université de Fribourg en Br., Alemannenstrasse 2, D-7801 Schallstadt 2.
GROSSEL, Marie-Geneviève, 20, rue de la Ménonnerie, F-02400
Château-Thierry.
GUIDOT, Bernard, Professeur à l’Université de Strasbourg II,
2, Allée Pontus de Tyard, F-54600 Villers-lès-Nancy.
GUNNLAUGSDÓTTIR, Dr., Álfrún, Skerjabraut 9, 170 Seltjarnarnesi,
Islande.
HACKETT, Dr. E., 27, Larkspur Terrace, Jesmond, Newcastleupon-Tyne, NE2 2DT, Grande-Bretagne.
HAGE, Dr. A. L. H., Van Swietenstraat 1, 2801 AH Gouda, PaysBas.
HALL, Prof. Robert A., Jr., 308 Cayuga Heights Road, Ithaca,
NY 14850, USA.
HALVORSEN, Prof. Eyvind Fjeld, Université d’Oslo, Skiferlia 23,
1352 Kolsås, Norvège.
HARANO, Prof. Noboru, Département de Littérature française,
Faculté des Lettres, Université de Hiroshima, 1-1-89 Higashisenda, Naka-ku, Hiroshima (730), Japon.
HARF, Laurence, Professeur à l’Université de Paris XII, 23, avenue
de la Dame Blanche, F-94120 Fontenay-sous-Bois.
HARTMAN, Dr. Richard, 819 West Knapp Avenue, Stillwater,
OK 74075, USA.
HARVEY, Dr. Ruth, 15 Cusack Close, Twickenham, Middlesex,
TW1 4TB, Grande-Bretagne.
HASEGAWA, Tarô, Professeur à l’Université préfectorale d’Aichi,
34 Dôroji, Satokomaki, Kisogawa, 493 Japon.
HASOKAWA, Satoshi, Prof. à l’Université Rikkyo, 2, Nishiasakawa,
Hachiooji, Tokyo, 193 Japon.
HAVE, Dr. J. B. VAN DER, Grutto 49, 2411 LR Bodegraven, PaysBas.
HEGER, Henrik, Maître de conférences à l’Université de Paris-Sorbonne, 1, rue Victor Cousin, F-75230 Paris.
HEIM, Dr. Wolf-Dieter, Rosenstr. 39 a, D-4000 Düsseldorf 30.
HEINEMANN, Prof. Edward A., Dept. of French, University of
Toronto, Toronto, ONT M5S 1A1, Canada.
— 133 —
HEINIMANN, Siegfried, Prof. émérite à l’Université de Berne, Falkenweg 9, CH-3012 Berne.
HEINTZE, Dr. Michael, Université de Gießen, Gartenstr. 28, D6300 Giessen.
HEITMANN, Klaus, Prof. à l’Université de Heidelberg, Hausackerweg 3 b, D-6900 Heidelberg 1.
HEMPFER, Klaus, Prof. à la Freie Universität Berlin, Institut für
Romanische
Philologie,
Habelschwerdter
Allee
45,
D-1000 Berlin 33.
HENDRICKSON, Prof. William Lee, Department of Foreign Languages, College of Liberal Arts and Sciences, Arizona State
University, Tempe, AZ 85287-0202, USA.
HENRARD, Nadine, Aspirant au F.N.R.S., Université de Liège,
2, rue de Wandre, B-4610 Bellaire.
HENRY, Albert, Prof. à l’Université de Bruxelles, 7, Square
Coghen, B-1180 Bruxelles.
HERBIN, Jean-Charles, Professeur à l’Université de Valencienne et
du Hainaut-Cambrésis, 13, chemin des Wardes, Saint-Thierry,
F-51220 Hermonville.
HICKS, Eric, Prof. au Département des Langues et Littératures
romanes de l’Université de Lausanne, Avenue C.F. Ramuz, 96, CH-1009 Pully (Vaud).
HOGETOORN, Drs. C., Byronstraat 16, 3533 VX Utrecht, Pays-Bas.
HOLDEN, Prof. A. J., 1 Scotland Street, Edinburgh EH3 6PP,
Grande-Bretagne.
HOLTUS, Günter, Prof. à l’Université de Trèves, Fachbereich II
Romanistik, Postfach 3825, D-5500 Trier.
HORRENT, Jacques, Chargé de cours à l’Université de Liège,
63, rue des Buissons, B-4000 Liège.
HOUDEVILLE-AUGIER, Michelle, Maître de conférences à l’Université de Provence I, 287, avenue du Prado, F-13008 Marseille.
HOYER-POULAIN, Emmanuelle, Professeur agrégé des Lettres
Modernes, Chargée de cours à l’Université de Lille III, 79/5,
Avenue Marx Dormoy, F-59000 Lille.
HUCHET, Jean-Charles, Inspecteur d’Académie, Résidence du
Centre, 21, rue François Villon, F-93190 Livry-Gargan.
HUGEUX, Xavier, Professeur agrégé, Docteur de 3e cycle, 48, route
d’Aubers, F-59134 Herlies.
— 134 —
HULT, David F., Department of French, 302 Cabell Hall, University of Virginia, Charlottesville, VA 22903, USA.
HUNT, Mr. Tony, St Peter’s College, Oxford 0X1 2DL, GrandeBretagne.
HYUN, Prof. Theresa M., 160-3, Woo-Yi Dong, Do-Bong Ku,
Séoul 132 Corée.
IMPEY, Prof. Olga, Department of Spanish and
Indiana University, Bloomington, IN 47401, USA.
Portuguese,
JACKSON, Prof. Barry B., Modern Languages Dept., Rivier College, Nashua, NH 03060, USA.
JACQUIN, Gérard, Professeur à l’Université d’Angers, 42bis, Chemin de la Brosse, F-49130 Les Ponts de Cé.
JODOGNE, Omer, Prof. émérite de l’Université de Louvain, 24, rue
J.-B. Brabant, B-5000 Namur.
JONES, Prof. Catherine M., Department of Romance Languages,
University of Georgia, Athens, GA 30602, USA.
JONGEN,
Dr.
L.,
Université
de
Leyde,
Aïdastraat
14,
3816 TM Amersfoort, Pays-Bas.
JONIN, Pierre, Président honoraire de l’Université d’Avignon,
25, boulevard Bruno de Maréchal, F-13090 Aix-en-Provence.
JUBB, Dr M.A., Department of French, Taylor Building, King’s
College, Aberdeen AB9 2UB, Grande-Bretagne.
JUNG, Marc-René, Professeur au Séminaire de Langues et Littératures romanes de l’Université de Zurich, Klosbachstrasse 139,
CH-8032 Zurich.
KAMIZAWA, Eizô, Professeur à l’Université de Nagoya, C-3, 320,
Yagototendo, Nagoya, 468 Japon.
KASPER, Jaye E., 3344 Carlisle St. NE, Cedar Rapids, IA 52502,
USA.
KAY, Dr. H. S., Girton College, Cambridge, CB3 0JG, GrandeBretagne.
KELLER, Barbara G., Department of Romance Languages, The
Ohio State University, 1841 Millikin Road, Columbus,
OH 43210, USA.
— 135 —
KELLER, Prof. Hans-Erich, Department of Romance Languages,
The Ohio State University, 1841 Millikin Road, Columbus,
OH 43210, USA.
KELLOGG, Prof. Judith L., Dept. of English, University of Hawaii
at Manoa, 1733 Donaghho Road, Honolulu, HI 96822, USA.
KENNEDY, Dr. E. M., White Cottage, Byles Green, Upper Bucklebury, Reading, Berkshire RG7 6SG, Grande-Bretagne.
KERR, Alexander, Buckland University College, Ewert Place,
Oxford 0X2 7YT, Grande-Bretagne.
KIBLER, Prof. William W., Department of French and Italian,
University of Texas, Austin, TX 78712, USA.
KIMMEL, Prof. Art, Foreign Study Office, Old Main 530, Western
Washington University, Bellingham, WA 98225-9046, USA.
KITAMURA, Kazuchika, Chargé de cours à l’Université de Iwate,
3-18-34, Ueda, Morioka, 020 Japon.
KJAER, Jonna, Lektor, cand. phil., Romansk Institut, Københavns
Universitet, Njalsgade 78, DK-2300 København S.
KLEBER, Dr. Hermann, Fachbereich Sprach- u. Literaturwissenschaft der Univ. Trier, Schneidershof, D-5500 Trier.
KLINE, Florence Ellen, Diablo Valley College, Pleasant Hill,
CA 94523, USA.
KLOOCKE, Dr. Kurt, Privatdozent à l’Université de Tübingen,
Rammertstrasse 23, D-7400 Tübingen 3.
KOK, Drs. P. J., Barbarakruid 24, 4102 KX Culemborg, Pays-Bas.
KOWALSKA, Agnieska-Maria, Enseignante à l’Université de Poitiers, 94/9, Grand’Rue, F-86000 Poitiers.
KRAUSS, Henning, Prof, à l’Université d’Augsburg, Universitätsstr. 10, D-8900 Augsburg (Hochzoll-Nord).
KÜIPER, Drs. W. Th. J. M., Université d’Amsterdam, Oostzijde 102, 1502 BL Zaandam, Pays-Bas.
KULLMANN, Dr. Dorothea, Université de Göttingen, Hainbundstrasse 17, D-3400 Göttingen.
LABBÉ, Alain, Maître de conférences à l’Université de Paris IV,
2, boulevard Galliéni, F-95100 Argenteuil.
LACARRA, José Ma, Catedrático de Universidad, Calvo Sotelo, 23,
3°, E-50001 Zaragoza.
— 136 —
LACHET, Claude, Professeur à l’Université de Lyon III-Jean Moulin, 58, route du Pont Chabrol, F-69126 Brindas.
LACROIX, Daniel, Maître de conférences à l’Université de Toulouse II-Le Mirail, Bernon, F-82290 Meauzac.
LACY, Prof. Norris J., Department of Romance Languages and
Literatures, Washington University in Saint-Louis, Campus
Box 1077, One Brooklings Dr., Saint Louis, MO 63130-4899,
USA.
LALANDE, Denis, Professeur à l’Université de Bordeaux III, Moussurot, F-33650 Saint-Morillon.
LAMALFA, José Miguel, profesor, Ezcurdia, 41, 4° C., Gijón (Asturias).
LANGE, Wolf-Dieter, Prof. à l’Université de Bonn, Romanisches
Seminar der Universität, Am Hof, D-5300 Bonn.
LARMAT, Jean, Prof. honoraire à l’Université de Nice, 1, avenue
André-Chénier, F-06 Nice.
LAURENCE, K., Department of Spanish, University College of the
West Indies, Mona, Kingston 7, Jamaïca.
LECCO, Dott. Margherita, Università di Genova, via Rosselli 17/2,
I-16145 Genova.
LECLANCHE, Jean-Luc, Professeur à l’Université du Burundi,
220, rue Breteuil, F-13006 Marseille.
LEGROS, Huguette, Maître de conférences à l’Université de Caen,
Esplanade de la Paix, F-14032 Caen.
LEJEUNE, Rita, Prof. émérite de l’Université de Liège, 17, rue
Saint-Pierre, B-4000 Liège.
LENS, Drs. M. J., Rembrandt van Rijnstraat, 167, 9718 PM Groningen, Pays-Bas.
LÉONARD, Monique, Maître de conférences à l’Université de
Paris IV, 47, rue de Sèvres, F-75006 Paris.
LEVY, Dr. Brian J., Dept. of French, University of Hull,
Hull HU6 7RX, Grande-Bretagne.
LEWIS, Dr. P. B., French Department, University College, Singleton Park, Swansea, SA2 8PP, Grande-Bretagne.
LIBORIO, Prof. Mariantonia, Istituto Universitario Orientale di
Napoli, via del Babuino 193, I-00187 Roma.
LIE, O.S.H., Ph. D., Université d’Utrecht, Peppinghof 39,
1391 BB Abcoude, Pays-Bas.
— 137 —
LIEVRE, Bernard, Professeur agrégé de Lettres, 66, rue Saint-Sabin,
F-75011 Paris.
LISCINSKY, Dr. Renée, Department of French, Indiana University
of Pennsylvania, Sutton Hall, Indiana, PA 15705-1087, USA.
LODS, Jeanne, Professeur émérite à l'ENS JF, 84, rue Vergniaud,
F-75013 Paris.
LOONEY, Prof. Dennis, Department of French and Italian,
1328 Cathedral of Learning, University of Pittsburgh, Pittsburgh, PA 15260, USA.
LORENZO GRADIN, Pilar, Depto. Filoloxía Galega, Facultade de
Filoloxía, Universidade de Santiago, E-18702 Santiago de
Compostela.
LOUIS-JENSEN, Jonna, Professor, dr. phil., Det Arnamagnaeanske
Institut,
Københavns
Universitet,
Njalsgade
78,
DK-2300 København S.
LOVE, Prof. Nathan L., Department of Mod. Langs, and Intercultural Studies, Western Kentucky University, Bowling Green,
KY 42101, USA.
LOZAC’HMEUR,
Jean-Claude,
Professeur
à
l’Université
de
Rennes
2-Haute
Bretagne,
UFR
Lettres-Communications,
3 Impasse du Panier Fleuri, F-35400 Saint-Malo.
LUONGO, Salvatore Dott., Università della Basilicata, Fac. di Lettere e Filosofia, via A. Longo 1, I-80127 Napoli.
LYNN, Dr. Therese B., Chair, Foreign Languages, Chapman College, Orange, CA 92666, USA.
LYONS, Prof. Em., W.H., 38, Hill Turretts Close, Sheffield,
S11 9RE, Grande-Bretagne.
MADDOX, Prof. Donald L., Dept. of French and Italian, University of Massachusetts, Amherst, MA 01003, USA.
MADIKA, Geneviève, Professeur au Lycée Rotrou, 50, Bd Jean
Jaurès, F-28100 Dreux.
MADUREIRA, Margarida, Rua S. Sebastião da Pedreira, 10, 4° esq.,
1000 Lisboa, Portugal.
MAJORANO, Dott. Matteo, Università di Bari, Istituto di Lingua e
Letteratura francese, via Garruba 6/B, Bari.
MALFAIT-DOHET, Monique, rue des Griottes, 7, B-1180 Bruxelles.
— 138 —
MANCINI, Prof. Mario, Università di Bologna, Istituto di Lingue
e Letterature straniere, vicolo Viazzolo 2, I-40125 Bologna.
MANDACH, A. DE, Université de Neuchâtel, CH-3065 Habstetten
(Berne).
MANTOU, Reine, Chargée de cours à l’Université de Bruxelles,
30, avenue d’Italie, Bte 10, B-1050 Bruxelles.
MARGOLIS, Prof. Nadia, 75 Amherst Rd., Leverett, MA 01054,
USA.
MARINONI, Dott. Maria Carla, Università di Milano, via
C. Troya 6, I-20144 Milano.
MARTIN, Jean-Pierre, Maître de conférences à l’Université d’Artois, Pôle d’Arras, 20, rue Paringault, F-02100 Saint-Quentin.
MARTÍNEZ PÉREZ, Antonia, Depto Filología Románica, Fac.
Letras, E-30071 Murcia.
MASSART, Robert, Prof. à l’Ecole des Hautes Etudes commerciales
et consulaires de Liège, rue Etienne-Soubre, 39, B-4000 Liège.
MATSUBARA, Hideichi, Professeur à l’Université Keiô,
4-4-5, Meguro, Tokyo, 153 Japon.
MAZZARIOL-STOIKOVIC, Prof. Emma, Università di Venezia, via
Lemno 7, I-30126 Venezia Lido.
MCCASH, Prof. June Hall, Dept. of Foreign Languages, Box 79,
Middle Tennessee State University, Murfreesboro, TN 37132,
USA.
MCLUCAS, Prof. John C., Department of Modern Languages,
College of Liberal Arts, Towson State University, Towson,
MD 21204-7097, USA.
MCMILLAN, Prof. D., 11, me des Prés-Hauts, F-92290 ChâtenayMalabry.
MELA, Charles, Professeur au Séminaire de Langues et Littératures
romanes, Université de Genève, Villa « Les Mésanges »,
21, chemin de Villard, CH-1290 Versoix.
MELLI, Elio, Università di Bologna, Facultà di Lettere e Filosofia,
via Guidicini 1, I-40137 Bologna.
MÉNARD, Philippe, Prof. à l’Université de Paris Sorbonne, 37, me
Michel Ange, F-75016 Paris.
MENEGHETTI, Prof. Maria-Luisa, Università di Pavia, via Pietro
Panzeri 10, I-20123 Milano.
— 139 —
MENICHETTI, Prof. Aldo, Séminaire de Philologie romane, Université de Fribourg, Route Monseigneur Besson, 6, CH-1700 Fribourg.
MERCERON, Jacques, Dept. of Comparative Literature, University
of California, Berkeley, CA 94720, USA.
MERCI, Prof. Paolo, Università di Ferrara, Piazza Ariostea, 11,
c/o Picchio, I-44100 Ferrara.
MÉRIDA JIMÉNEZ, Rafael, Valle de Ordesa, 3, Ent° 3°,
E-08031 Barcelona.
MÉRIZ, Prof. Diana T., Department of French and Italian Languages and Literatures, University of Pittsburgh, Pittsburgh,
PA 15260, USA.
MERTENS-FONCK, Paule, Professeur à l’Université de Liège,
37, boulevard Frère-Orban, Bte 071, B-4000 Liège.
Daniel,
481
Borebank
Street,
Winnipeg,
MÉTREAUX,
MAN R3N 1E6, Canada.
MICHAEL, Prof. I. D. L., Exeter College, Oxford OX1 3DP,
Grande-Bretagne.
MICKEL, Prof. Emanuel J., Department of French and Italian,
Indiana
University,
Ballantine
Hall
642,
Bloomington,
IN 47401, USA.
MILIN, Gaël, Professeur à l’Université de Bretagne Occidentale,
Faculté des Lettres, Avenue Victor Le Gorgeu, F-29200 Brest.
MILLET, Victor, Institut für Romanische Philologie, Freie Universität Berlin, Habel Schwerelter Allee 45, D-1000 Berlin 33.
MILONE, Prof. Luigi, Università di Venezzia, Dipartimento di Italianistica e Filologia romanza, Ca’ Nani Mocenigo, Dorsoduro, I-30123 Venezzia.
MIQUET, Prof. Jean, Department of French, Carleton University,
Ottawa, ONT K1S 5B6, Canada.
MOISAN, André, Docteur d’État, Président de l’Association des
Bibliothèques ecclésiastiques de France (A.B.E.F.), Conservateur de la Bibliothèque et des Archives diocésaines de Vannes,
55, rue Mgr. Tréhiou, B.P. 9, F-56001 Vannes.
MÖLK, Ulrich, Prof. à l’Université de Göttingen, Hainholzweg 44 A, D-3400 Göttingen.
MONFRIN, Jacques, Professeur à l’Ecole des Chartes, 19, rue de la
Sorbonne, F-75005 Paris.
— 140 —
MONSON, Prof. Don A., Department of Modern Languages and
Literatures, P.O. Box 8795, College of William and Mary,
Williamsburg, VA 23185-8795, USA.
MORA, Francine, Maître de conférences à l’Université de Paris IV,
21 bis, rue Lamartine, F-91400 Orsay.
MORGAN, Prof. Leslie Z., Department of Modern Languages and
Literatures, Loyola College in Maryland, 4501 N. Charles
Street, Baltimore, MD 21210-2699, USA.
MORREALE, Prof. Margherita, Università di Padova, Istituto di
Lingue Romanze, via Beato Pellegrino 1, I-35100 Padova.
MUEHLETHALER, Jean-Claude, Séminaire de Langues et Littératures romanes, Université de Zurich, Plattenstrasse 32,
CH-8032 Zurich.
MUELA, Julián, Université de Zaragoza, Océano Atlántico, 4,
E-50012 Zaragoza.
MURAILLE, Guy, Professeur à l’Université de Louvain, me de
l’Église, 16, B-6927 Grupont.
MURATORI, Dott. Emilia, viale Martiri della Libertà, 5,
I-41054 Marano sul Panaro (Modena).
MUSSONS, Ana Ma, Professeur à l’Université de Barcelone,
Monte 95 « Vilasar Jardin », Esc. 6 bajos, E-08340 Vilasar de
Mar (Barcelona).
NEGRI, Dott. Antonella, Via Renata di Francia 44, I-44100 Ferrara.
NELSON, Prof. Deborah H., Department of French Studies, P.O.
Box 1892, Rice University, Houston, TX 77251, USA.
NELSON, Prof. Jan A., Department of Romance Languages and
Classics, University of Alabama, P.O. Box 870246, Tuscaloosa, AL 35487-0246, USA.
NOBEL, Pierre, Maître de conférences à l’Université des Sciences
humaines de Strasbourg III, 3, me des Jardins fleuris, F67000 Strasbourg.
NOBLE, Dr P. S., Department of French Studies, University of
Reading, Whiteknights, Reading RG6 2AA, G.-B.
NOLTING-HAUFF, ILse, Prof. à l’Université de Munich, Institut für
Romanische Philologie, Ludwigstrasse 25, D-8000 München 22.
— 141 —
NOOMEN, Prof. Dr. W., Oude Drentseweg 18, 9243 JS Bakkeveen
(Fr.), Pays-Bas.
NOTZ, Marie-Françoise, Maître de conférences à l’Université de
Bordeaux III, 162bis, avenue Jean Cordier, F-33600 Pessac.
NOY, Francesc, Universitat Autònoma de Barcelona, Enrique Granados, 46, E-08008 Barcelona.
OLIVER, Gabriel, Professeur à l’Université de Barcelone, Dept. de
Ròmaniques, Facultat de Filologia, Universitat de Barcelona,
E-08071 Barcelona.
OOSTROM, Prof. Dr. F. P. VAN, Université de Leyde, Zoeterwoudsesingel 106, 2313 EN Leiden, Pays-Bas.
ORDUNA, Prof. Dr. Germán, Riobamba 950 (5. T), 1116 Buenos
Aires, Argentina.
O’SHARKEY, Dr. E., 10 Woodthorpe, Coolnevaun, Upper Kilmacud Road, Stillorgan, South Co. Dublin, Eire.
OTAKA, Yorio, Prof. à l’Université d’Osaka, 3-3-61 Suimeidai,
Kawanishi, 666-01 Japon.
OWEN, Prof. D.D.R., 7 West Acres, St Andrews, Fife KY16 9UD,
Grande-Bretagne.
PAGANI, Prof. Walther, Università di Pisa, via di Gello 156,
I-56100 Pisa.
PAGANO, Dott. Mario, Università di Catania, largo Bordighera 57,
I-95127 Catania.
PALUMBO, Pietro, Università di Palermo, via Pacinotti 94,
I-90145 Palermo.
PANUNZIO, Prof. Saverio, Università di Bari, via Che Guevara 37/
f, I-70100 Bari.
PANVINI, Prof. Bruno, Università di Catania, Istituto di Filologia
Romanza.
PAREDES, Juan, Professeur à l’Université de Grenade, Avda de la
Constitución, 29-31, 10E, E-18014 Granada.
PASERO, Prof. Nicolò, Università di Genova, Facoltà di Lettere,
Istituto di Filologia Romanza e Ispanistica, via d’Erasmo, 12/5
I-16124 Genova.
PASQUALINO, Prof. Antonio, via Dante 322, I-90141 Palermo.
— 142 —
PATERSON, Dr L. M., Department of French Studies, University of
Warwick, Coventry, CV4 7AL, Grande-Bretagne.
PATTISON, Dr D. G., Magdalen College, Oxford OX1 4AU,
Grande-Bretagne.
PAUPERT-BOUCHEZ, Anne, Maître de conférences à l’Université de
Paris VII, 7, square Saint-Germain, Bd Hector Berlioz,
F-78100 Saint-Germain en Laye.
PELLEN, René, Professeur à l’Université de Poitiers, 8, rue des
Mélusines, F-86280 Saint-Benoît.
PERENNEC, René, Professeur à l’Université de Tours, 21, Plateau de
la Ravinière, F-95520 Osny.
PERON, Dott. Gianfelice, Università di Padova, via I. Newton 36,
I-35100 Padova.
PETIT, Aimé, Professeur à l’Université Lille III, 1, rue de la Broderie, F-59235 Bersée.
PFEIJFFER, Drs L. F., Breebaartlaan 4, 2286 RN Rijswijk, PaysBas.
PFISTER, Max, Prof. à l’Université de Sarrebruck, Romanistisches
Institut, D-6600 Saarbrücken 15.
PICKENS, Prof. Rupert, Department of French, University of Kentucky, Lexington, KY 40506, USA.
PINVIDIC, Mme J., La Riante, Chemin de la Jouque, F-13090 Aixen-Provence.
PIOLETTI, Prof. Antonio, Università di Verona, Viale A. Doria 2,
I-95100 Catania.
PIROT, François, Chargé de cours à l’Université de Liège, 15, place
Henri Simon, B-4000 Liège.
PLEIJ, Prof. Dr. H., Université d’Amsterdam, Van Ostadelaan 40,
1412 JK Naarden, Pays-Bas.
PLOUZEAU, May, Professeur à l’Université de Provence I, U.F.R.
LACS, 29, avenue Robert Schuman, F-13261 Aix-en-Provence Cedex 1.
POCHA, B., 17 Berry Hill, Eltham Park, London SE9 1QP,
Grande-Bretagne.
POE, Prof. Elizabeth Wilson, Department of French and Italian,
Tulane University, New Orleans, LA 70118, USA.
POPPEL, N. J. M. VAN, Anke Servaeshof 33, 5044 MJ Tilburg,
Pays-Bas.
— 143 —
POWELL, Dr. B., Department of Hispanic Studies, University of
Hull, Hull, HU6 7RX, Grande-Bretagne.
PRATT, Dr K., Department of European Languages, Goldsmiths’
College, New Cross, London SE14 6NW, Grande-Bretagne.
PULEGA, Prof. Andrea, Istituto Univ. di Bergamo, viale Vittorio
Veneto 28, I-20124 Milano.
QUERUEL, Danielle, Professeur à l’Université de Reims, U.F.R. des
Lettres, Département de Français, 7, rue des Fossés-SaintJacques, F-75005 Paris.
RANDOLPH, Prof. Julian F., Department of Spanish, San Francisco
State University, 1600 Holloway, San Francisco, CA 94132,
USA.
RAUGEI, Prof. Anna Maria, Università di Milano, Via di Valgiano 38, 55010 San Colombano (Lucca), Italie.
REESE, Prof. Mary Virginia, Box 2660, Grove City College,
100 Campus Dr., Grove City, PA 16127-2104, USA.
RÉGNIER, Claude, Professeur émerite de la Sorbonne, 35, route de
Saint-Denis, F-71400 Autun.
REJHON, Dr. Annalee, Department of Celtic Studies, University of
California, Berkeley, CA 94720, USA.
RENZI, Prof. Lorenzo, Università di Padova, via C. Moro 11,
I-35100 Padova.
RESOORT, Dr. R.J., Drieboomlaan 273, 1624 BJ Hoorn, Pays-Bas.
RIBARD, Jacques, Professeur à l’Université de Picardie, 7, rue du
Congrès d’Amiens, F-80000 Amiens.
RIBEMONT, Bernard, Maître de conférences à l’Université d’Orléans, Centre d’Études Médiévales, 60bis, Bd de Châteaudun,
F-45000 Orléans.
RICHARD, Jean-Claude, Directeur de Recherche au C.N.R.S.,
1, place de la Liberté, F-34150 St-Guilhem-le-Désert.
RIDOUX, Charles, Maître de conférences à l’Université de Valenciennes, Château de Bellignies, F-59570 Bavay.
RIQUER, Isabel DE, Ganduxer 28, 2° 2a, E-08008 Barcelona.
RIQUER, Martín DE, Professeur à l’Université de Barcelone,
Rosario, 22-24, E-08017 Barcelona.
— 144 —
RIZZATO, Dott. Maria, via Villapaiera 48, I-32030 VillapaieraFeltre (Belluno).
ROBERTSON-MELLOR, Prof. G., 24, Pennygate Drive, Lowestoft,
Suffolk, NR33 9HJ, Grande-Bretagne.
RODENBOSTEL, Françoise, D-3002 Wedemark 14.
ROGERS, Prof. Kenneth H., Department of Languages, University
of Rhode Island, Kingston, RI 02881-0812, USA.
ROHR, Rupprecht, Prof. à l’Université de Mannheim, Pfalzring 135, D-6704 Mutterstadt.
RONCAGLIA, Prof. Aurelio, Università di Roma, via Annia Faustina 19, I-00153 Roma.
ROQUES, Gilles, Chargé de Recherches au CNRS, INaLF, 29, rue
des Gravières, F-54180 Heillecourt.
ROSIELLO, Giovanna Barbara, piazza de’ Celestini 4/2,
I-40123 Bologna.
ROSSELL, Antoni, Ronda Sant Pere, 72, 1er, E-08010 Barcelona.
Rossi, Luciano, Professeur au Séminaire de Langues et Littératures romanes, Université de Zurich, Naglerwiesenstrasse 10,
CH-8049 Zurich.
ROSTAING, Charles, Prof. honoraire à la Sorbonne, 21, rue Charles
de Gaulle, F-13920 Saint-Mitre-les-Remparts.
ROTH, Eve-Marie, Nesslerenweg 66, CH-3084 Wabern-Berne.
Jean,
Ingénieur,
68,
rue
Champ-Lagarde,
ROUMAILHAC,
F-78000 Versailles.
ROUSSEL, Claude, Maître de conférences à l’Université de Clermont-Ferrand, 29, boulevard Gergovia, F-63037 ClermontFerrand.
ROUSSINEAU, Gilles, Professeur à l’Université de Paris IV, U.F.R.
de Langue française, 1, rue Victor Cousin, F-75230 Paris.
RUGGIERI, Prof. Ruggero M., Università di Roma, Piazza di Spagna 3, Roma, Italie.
RUHE, Ernstpeter, Prof. à l’Université de Würzburg, Seminar für
Romanische Philologie, Am Hubland, D-8700 Würzburg.
RUITER, Drs. J. DE, Zandhofsestraat 127, 3572 GE Utrecht, PaysBas.
— 145 —
RUNNALLS, Dr G. A., Department of French, University of Edinburgh, 60 George Square, Edinburgh EH8 9JU, Grande-Bretagne.
RUNTE, Dr. Hans R., Department of French, Dalhousie University, Halifax, Nova Scotia B3H 3J5, Canada.
RYDELL, Prof. Mireille, 16856 Mitchell Circle, Riverside,
CA 92518, USA.
SAKARI, Aimo, Professeur, Päkärintie 4, SF-42700 Keuru.
SALVADOR MIGUEL, Nicasio, Professeur à l’Université de Madrid,
Avda Cardenal Herrera Oria, 169, 6° B, E-28034 Madrid.
SANSONE, Prof. Giuseppe Edoardo, Università di Roma, via del
Pozzetto 117, I-00187 Roma.
SANTUCCI, Monique, Maître de conférences à l’Université de
Paris III-Sorbonne Nouvelle, 94, rue de Clignancourt,
F-75018 Paris.
SARGENT-BAUR, Prof. Barbara Nelson, Department of French and
Italian, 1328 Cathedral of Learning, University of Pittsburgh,
Pittsburgh, PA 15232, USA.
SASAKI, Shigemi, Professeur à l’Université Meisei (Tokyo), 1-1131, Teraya, Tsurumi, Yokohama, 230 Japon.
SATO, Teruo, Prof. honoraire de l’Université Waseda, 1-616, Sakurajosui, Setagaya, Tokyo, 156 Japon.
SCHENCK, Dr. David P., Dean, Office of the Dean, University of
South Florida, Sarasota Campus, 5700 N. Tamiami Trail,
Sarasota, FL 34243-2791, USA.
SCHENCK, Dr. Mary Jane, University of Tampa, Tampa,
FL 33606, USA.
Jean-Philippe,
18A,
rue
des
Fusilliers
Marins,
SCHMITT,
F-67114 Eschau.
SCHOBBEN, Dr. J. M. G., Kruisbroedersweg 8, 6041 PM Roermond, Pays-Bas.
SCHÖNING, Dr. Udo, Privatdozent à l’Université de Göttingen,
Institut für Lateinische und Romanische Philologie des Mittelalters, Platz der Göttinger Sieben 5, D-3400 Göttingen.
SCHOYSMAN, Dott. Anne, via Masaccio 5, I-50136 Firenze.
SCHRADER, Prof. Dorothy, Department of Foreign Languages,
Oklahoma State University, Stillwater, OK 74708, USA.
— 146 —
SCHULZE-BUSACKER, Prof. Elisabeth, Université de Montréal,
Faculté des Arts et des Sciences, Département de Linguistique
et de Philologie, Montréal, H3V 1A5, Canada.
SCHUPBACH, Pierre, rue Huguenin, 28, CH-2017 Boudry-Neuchâtel.
SEGRE, Prof. Cesare, Università di Pavia, via Pietro Panzeri 10,
I-20123 Milano.
SENNINGER, Charles, Maître de conférences honoraire à l’Université de Paris III, 14, avenue des Tilleuls, F-95240 Cormeillesen-Parisis.
SERRA, Dott. Claudia, Università di Bologna, Via Marsala 26,
I-40126 Bologna.
SETO, Naohiko, Assistant à l’Université Waseda, 5-6-20-504, Honmachi, Tanashi, Tokyo, 188 Japon.
SEVERIN, Prof. D. S., Department of Spanish, University of Liverpool, Modern Language Building, P.O. Box 147, Liverpool,
L69 3BX, Grande-Bretagne.
SHARRER, Prof. Harvey L., Department of Spanish and Portuguese, Phelps Hall, University of California, Santa Barbara,
CA 93106-4150, USA.
SHINODA, Katsuhide, Prof. adjoint à l’Université de Jeunes Filles
Shirayuri, 4-11-203, 4 Shin Ishikawa, Midori, Yokohama, 225
Japon.
SHIRRA, Janet M., 12 Easton Drive, Shieldhill, Falkirk FK1 2DR,
Grande-Bretagne.
SHOLOD, Prof. Barton, 1520 York Avenue, Apt. 3J, New York,
NY 10028, USA.
SHORT, Prof. Ian, Birkbeck College, Malet Street, London,
WC IE 7HX, Grande-Bretagne.
SIMONI, Prof. Fiorella, Università di Roma, viale Regina Margherita 140, I-00198 Roma.
SIMPSON, Dr. Jim, Robinson College, Cambridge, CB3 9AN,
Grande-Bretagne.
SINCLAIR, Finn, 1 Braid Hills Crescent, Edinburgh, EH10 6EL,
Grande-Bretagne.
SINCLAIR, Dr. K. V., Professor of Medieval French and Chairman
of the Department of Modern Languages, James Cook University, Townsville, Australie 4811.
— 147 —
SKÅNLAND, Prof. Dr. Phil. Vegard, Universitetet i Bergen, Klassisk
Institutt, Box 23, N-5014 Bergen, Norvège.
SKÅRUP, Povl. Lektor, dr. phil., Brunbakkevej 1, Tillerup,
DK-8420 Knebel.
SMEETS, Prof. Dr. J. R., Jonge Hagen 13, 6261 NM Mheer, Limburg, Pays-Bas.
SMITH, Prof. C. C., St Catharine’s College, Cambridge CB2 1RL,
Grande-Bretagne.
SNEDDON, Dr. C. R., Department of French, Buchanan Building,
Union Street, St. Andrews, Fife, Scotland KYI6 9PH,
Grande-Bretagne.
SODIGNE-COSTES, Geneviève, Centre d’Études Médiévales de l’Université d’Orléans, 73, route d’Olivet, F-45100 Orléans.
SPECHT, René, Docteur ès Lettres, Fischerhäuserstrasse 18,
CH-8200 Schaffhausen.
SPEER, Prof. Mary B., Department of French, Rutgers University,
New Brunswick, NJ 08903, USA.
SPEICH, Johann Heinrich, Professeur au Gymnase Cantonal d’Aarau, Casinostrasse 17, CH-5000 Aarau.
SPENCER, R. H., 23 Oakfield Street, Cardiff, CF2 3RD, GrandeBretagne.
SPIEWOK,
Prof.
Wolfgang,
Ernst-Moritz-Arndt
Universität,
Sektion Germanistik, Musik und Kulturwissenschaft, Am
Grünland 6A, D-2200 Greifswald.
SPIJKER, Drs. Irene, Kooikerseind 10, 3995 BP Houten, Pays-Bas.
STASSE, Micheline, Chef de travaux à l’Université de Liège, Riessonsart, A8, B-4877 Olne.
STEGAGNO-PICCHIO, Prof. Luciana, Università di Roma, via Civitavecchia 7, I-00198 Roma.
STEINER, Sylvie-Marie, Documentaliste aux Archives Départementales de la Martinique, 135, rue Raymond Losserand,
F-75014 Paris.
STEMPEL, Wolf-Dieter, Institut für Romanische Philologie der Universitat München, Ludwigstraße 25, D-8000 München 22.
STIENNON, Jacques, Prof. à l’Université de Liège, rue des Acacias, 34, B-4000 Liège.
STÖRING, Dr. Heinrich, Akademischer Oberrat à l’Université de
Münster, Am Buchenberg 17, D-4433 Borghorst.
— 148 —
STUIP, Dr. R. E. V., Université d’Utrecht, Evert Cornelislaan 11,
3723 LD Bilthoven, Pays-Bas.
STURM-MADDOX, Prof. Sara, Department of French and Italian,
University of Massachusetts, Amherst, MA 01003, USA.
SUARD, François, Professeur à l’Université de Paris X, 40, rue de
Fleurus, F-59000 Lille.
SUBRENAT, Jean, Professeur à l’Université de Provence I, 2, rue de
Provence, Les Fenouillères, F-13090 Aix-en-Provence.
SUGAWARA, Kunishiro, Prof. à l’Université de langues étrangères
d’Osaka, Nishimidorigaoka, 2-2-236, Toyonaka, 560 Japon.
SUOMELA-HARMA, Elina, Professeur adjoint à l’Université d’Helsinki, 15, rue Bonaparte, F-75006 Paris.
SZKILNIK, Prof. Michelle, Department of French and Italian,
University
of
Wisconsin-Milwaukee,
Curtin
Hall
—
P.O. Box 413, Milwaukee, WI 53201, USA.
TARAVACCI, Dott. Pietro, Università di Trento, Via Terzi 32,
I-19038 Sarzana (La Spezia).
TAKAHASHI, Hideo, Prof. adjoint à l’Université d’Aichi, 1-78,
Uehara, Ogasaki, Toyohashi, 440 Japon.
TAYLOR, Prof. Steven M., Dept. of Foreign Languages and Literatures, Marquette University, 526 North Fourteenth Street,
Milwaukee, WI 53233, USA.
TENSCHERT, Heribert, Molkereistrasse 19, D-8399 Rotthalmünster.
TERRY, MS. Patricia, 14868 High Valley Road, Poway, CA 92064,
USA.
THIRY, Claude, Professeur à l’Université Catholique de Louvain et
à l’Université de Liège, allée Biètlîmé, 5, B-4000 LiègeRocourt.
THIRY-STASSIN, Martine, Université de Liège, allée Biètlîmé, 5,
B-4000 Liège-Rocourt.
THOMAS, J., Professeur à l’Université de Gand, avenue des
Muguets, 21, B-1420 Braine-l’Alleud.
THORP, Dr. N. R., Glasgow University Library, Hillhead Street,
Glasgow, G12 8QE, Grande-Bretagne.
TORRANCE, M. James G., Dept. of Germanie Languages, 405 Hilgard
Ave.,
University
of
California,
Los
Angeles,
CA 90024-1539, USA.
— 149 —
TORRINGTON, M. Douglas W., 3623 Moonlight Drive, Chapel Hill,
NC 27516, USA.
TOURY, Marie-Noëlle, Professeur à l’Université de Nancy II,
61, rue de Dunkerque, F-75009 Paris.
TRIAUD, Annie, Enseignante à la Faculté des Lettres de Maputo,
Mozambique, 11, place des Dominos, Appt 301, Défense 1,
F-92400 Courbevoie.
TROTTER, Dr. D. A., Department of French and Italian, University
of Exeter, Queen’s Building, The Queen’s Drive, Exeter EX4 4QH, Grande-Bretagne.
TYSSENS, Madeleine, Professeur à l’Université de Liège, boulevard
Frère-Orban, 43/071, B-4000 Liège.
VALLECALLE, J. Cl., Professeur à l’Université de Franche-Comté
(Besançon) Buellas, F-01310 Polliat.
VAN COOLPUT-STORMS, Colette, Professeur à la Vlaamse Economische Hogeschool et Chargé de cours invité à l’U.C.L., 24,
avenue Guillaume Keyen, B-1160 Bruxelles.
VAN D’ELDEN, Dr. Stephanie C., 1920 South 1st Street, Apt. 2304,
Minneapolis, MN 55454, USA.
VAN DER MEULEN, Drs J. F., Université de Leyde, P.N. van Eyckhof 1-2, 2300 RA, Leyde.
VAN EMDEN, Prof. W. G., Department of French Studies, University of Reading, Whiteknights, Reading RG6 2AA, GrandeBretagne.
VAN HOECKE, Prof. Willy, Katholieke Universiteit Leuven,
Beatrijslaan 72, B-3110 Rotselaar.
VAN VLECK, Prof. Amy, Department of French and Italian, University of Texas, Austin, TX 78712, USA.
VAQUERO, Prof. Mercedes, Dept. of Hispanic Studies, Brown University, Providence, RI 02912, USA.
VARTY, Prof. K., 4 Dundonald Road, Glasgow G12 9LJ, GrandeBretagne.
VARVARO, Prof. Alberto, Università di Napoli, Via Porta di
Massa 1, I-80133 Napoli.
VAUTHIER, Michèle, Chercheur à l’Université de Paris III, 226, rue
Lecourbe, F-75015 Paris.
— 150 —
VENCKELEER, Theo, Professeur à l’Université d’Anvers (UFSIA),
Kleine Doornstraat 19, B-2610 Wilrijk.
VERELST, Philippe, Chargé de cours à l’Université de Gand,
Muinkkai 72, B-9000 Gent.
VERNAY, Philippe, Professeur de Philologie romane, Université de
Fribourg, Chemin des Rosiers, 14, CH-1720 Corminbœuf/Fribourg.
VERNEY, Didier, Professeur en classes préparatoires au Lycée des
Chartreux de Lyon, Chargé de cours à l’Université de
Lyon III, 19, rue Philippe de Lassalle, F-69004 Lyon.
VIELLIARD, Françoise, Professeur à l’École Nationale des Chartes,
19, rue de la Sorbonne, F-75005 Paris.
VITALE-BROVARONE, Prof. Alessandro, Università di Salerno,
Strada Tetti Bertoglio 148, I-10100 Torino.
VITZ, Prof. Evelyn Birge, Medieval and Renaissance Studies, New
York University, 19 University Place, Room 424, New York,
NY 10003, USA.
Vos, Prof. Marianne C., Advisor, Foreign Languages, Alabama
State University, Montgomery, AL 36195-0301, USA.
WAIS, Kurt, Professeur émérite de l’Université de Tübingen,
Melanchthonstrasse 38, D-7400 Tübingen.
WALKER, Prof. R. M., Department of Spanish, Birkbeck College,
Malet St., London WC1E 7HX, Grande-Bretagne.
WALTZ, Mathias, Prof. à l’Université de Brème, Mühlenweg 36,
D-2800 Bremen 33.
WASHIDA, Tetuo, Professeur à l’Université Waseda, 3-129, Horinouchi, Oomiya, 330 Japon.
WEBBER, Prof. Ruth H., Emerita, The University of Chicago,
2991 Shasta Road, Berkeley, CA 94708, USA.
WEBER, Prof. Dr. Phil. Gerd Wolfgang, Im Herrnwald 11 A,
D-6233 Kelkheim (Taunus).
WEILL, Isabelle, Maître de conférences à l’Université de Paris X,
18, rue Louis Masson, F-95600 Eaubonne.
WIELAARD, Drs. R., Mauvestraat 22, 2596 XR ’s-Gravenhage,
Pays-Bas.
WILD, Dr. Gerhard, Robert Schumanstraße 5, D-8044 Unterscheißheim.
— 151 —
WILLARD, Prof. Charity C., 11 Prospect Street, Cornwall-on-Hudson, NY 12520, USA.
WILLIAMSON, Dr. Joan B., 3 Washington Square Village, Apt. 7-I,
New York, NY 10012, USA.
WILSON-DAVIS, Dr. Suzanne, Marquette University, Milwaukee,
WI 53233, USA.
WINTER, Prof. Dr. J. M. VAN, Brigittenstraat 20, 3512 KM
Utrecht, Pays-Bas.
WISOTZKA, Prof. E. Paige, Department of French, College of
Charleston, Charleston, SC 29424, USA.
WOLFGANG, Prof. Lenora D., Department of Modern Foreign
Languages, Lehigh University, Bethlehem, PA 18015, USA.
WOLFZETTEL, Friedrich, Prof. à l’Université de Giessen, Burgstrasse 23, D-6301 Wettenberg 1.
WUNDERLI, Peter, Prof. à l’Université de Düsseldorf, Feuerbachstrasse 38, D-4000 Düsseldorf 1.
YAMAMOTO, Junichi, Professeur à l’Université de Kyoto, 4-5 Kyûdoi, Takagamine, Kita, Kyoto, 603 Japon.
YAMASHITA, Hiroaki, Professeur à l’Université de Nagoya, 162, Kannokura, Midori, Nagoya, 458 Japon.
YLLERA, Alicia, Professeur à l’U.N.E.D., Vallehermoso, 20,
E-28015 Madrid.
ZADDY, Dr. Zara P., « Woodlands », Denny Beck, Lancaster,
LA2 9HH, Grande-Bretagne.
ZAGANELLI, Prof. Gioia, Università di Urbino, Facoltà di Lettere
e Filosofia, Via Rialto 4, I-40124 Bologna.
ZAMBON, Prof. Francesco, Università di Trento, via delle
Felci 44/3, I-30030 Campalto (Venezia).
ZANDT, Dr. Gertrud J., Keverberg 55, 1082 BD Amsterdam, PaysBas.
ZARRI, Dott. Gian Piero, via Ausonio 26, Milano, Italie.
ZEMEL, Drs. R. M. T., Université libre d’Amsterdam, Curaçaostraat 119II, 1058 BT Amsterdam, Pays-Bas.
ZEMKE, Prof. John, Department of Foreign Languages, 8030 Haley
Center, Auburn University, Auburn, AL 36849-5204, USA.
— 152 —
ZINK, Gaston, Professeur émérite de l’Université de Paris IV,
14, Parc Elisabeth, F-91000 Evry.
ZINK, Michel, Professeur à l’Université de Paris-Sorbonne
(Paris IV), 11 rue Rémilly, F-78000 Versailles.
ZUMTHOR, Prof. Paul, Professeur émérite de l’Université de Montréal, 4874 Avenue Victoria, Montréal, Québec H3W 2N1,
Canada.
— 153 —
INSTITUTS, UNIVERSITÉS, BIBLIOTHÈQUES
Aberystwyth, Centre for Advanced Welsh and Celtic Studies, University of Wales, The Old College, Aberystwyth SY23 2AX,
Grande-Bretagne.
Aix-Marseille, Bibliothèque interuniversitaire, section Lettres, chemin du Moulin de Testas, F-13626 Aix.
Amherst, University of Massachussetts, University Library, Serials
Department, MA 01003 USA.
Amiens, Bibliothèque de l’Université de Picardie, rue Salomon Malhangu.
Amsterdam, Frans-Roemeens Seminarium der Gemeentelijke Universiteit, Spuistraat 134, 1012 VB Amsterdam.
— Universiteitsbibliotheek, Singel 423, 1012 WP Amsterdam.
Angers, Bibliothèque Universitaire, Section Lettres, 5, rue Le
Nôtre.
Anvers, Bibliothèque des Facultés Universitaires Saint-Ignace.
— Bibliotheek Universitaire Instelling.
Arras, Bibliothèque de l’Université d’Artois, 9, rue du Temple.
Bamberg,
Gesamthochschule-Bibliothek,
Postfach
1549,
D-8600 Bamberg.
Barcelone, Archivo de la Corona de Aragón.
— Departamento de Filología Románica.
— Universidad Autónoma, Departamento de Literaturas
Románicas.
Basel, Öffentliche Bibliothek der Universität, CH-4000 Basel.
Bergen,
Universitetsbiblioteket
i
Bergen,
Tidsskriftkontoret,
Haakon Sheteligs plass 1, 5007 Bergen, Norvège.
— 155 —
Berlin, Institut für Französische Literaturwissenschaft der Technischen Universität, Straße des 17. Juni 139, D-1000 Berlin 12.
— Institut für Romanische Philologie der Freien Universität,
Habelschwerdter Allee 45, D-1000 Berlin 33.
— Staatsbibliothek, Postfach 1407, D-1000 Berlin 33.
Bern, Stadt- und Hochschulbibliothek Bern, Münstergasse 61,
CH-3011 Bern.
Besançon, Bibliothèque de l’Université de Franche-Comtè, Section
Lettres, 30-32, rue Mégévand.
Birmingham, University Library.
Blaine, University of British Columbia, Library Serials, P.O.
Box 8076, WA 98230-8076 USA.
Bloomington, Indiana University Libraries, Serials Department,
IN 47401 USA.
Bochum, Universitätsbibliothek, Universitätstrasse 150, Postfach 102148, D-4630 Bochum-Querenburg.
Bologna, Dipartimento di Lingue e Letterature straniere moderne,
via Zamboni 38, I-40100 Bologna.
— Biblioteca di discipline umanistiche, via Zamboni 36,
I-40100 Bologna.
Bonn, Romanisches Seminar der Universität, Am Hof,
D-5300 Bonn 1.
— Universitätsbibliothek, Adenauerallee 39-41, D-5300 Bonn.
Bordeaux, Bibliothèque interuniversitaire, Section Lettres, avenue
des Arts, F-33405 Talence-Cedex.
Bruxelles, Bibliothèque de l’Université libre.
Budapest, Chaire de français.
Cagliari, Dipartimento di Filologia e Letterature moderne, Facoltà
di Lettere, I-09100.
Cambridge, University Library.
Cambridge, Harvard College Library, Serial Records Division,
MA 02138 USA.
Carcassonne, Groupe Audois de Recherche et d’Animation Ethnographique (GARAE).
Cardiff, University Library.
— 156 —
Catania, Istituto di Filologia Romanza, Facoltà di Lettere e Filosofia.
Charlottesville, Alderman Library, University of Virginia, SerialsPeriodicals, VA 22903 USA.
Chicago, University of Chicago Library, Serial Records Department, 1100 East 57th Street, IL 60637 USA.
Clermont-Ferrand, Bibliothèque municipale et universitaire.
Contoocook, Yankee Book Peddler, Serial -- -- Standing Orders,
Maple Street, NH 03229, USA.
Davis, University Library, University of California, Acquisitions
Department, CA 95616 USA.
Durham, University Library, Palace Green, Grande-Bretagne.
Edinburgh, University Library.
Eichstätt, Katholische Universität, Universitätsbibliothek, Am Hofgarten 1, D-8078 Eichstätt.
Erlangen-Nürnberg, Institut für Romanistik der Universität, Bismarckstrasse 1, D-8520 Erlangen.
Eugene, University of Oregon Library, Serials Section, OR. 97403
USA.
Frankfurt a. M., Romanisches Seminar der Universität, Gräfstrasse 74, D-6000 Frankfurt a. M.
— Stadt- und Universitätsbibliothek, Bockenheimer Landstraße,
D-6000 Frankfurt a. M.
Freiburg i. Br., Romanisches Seminar der Universität, Werthmannplatz, D-7800 Freiburg i. Br.
Fribourg, Bibliothèque cantonale et universitaire, CH-1700 Fribourg.
Genève, Bibliothèque Publique et Universitaire, CH-1211 Genève 4.
Gent, Seminarie voor Oudfrans.
Giessen, Institut für Romanische Philologie der Universität, KarlGlöcknerr-Strasse 21, D-6300 Giessen.
Göttingen, Institut für Lateinische und Romanische Philologie des
Mittelalters, Platz der Göttinger Sieben 5, D-3400 Göttingen.
— 157 —
Grenoble, Bibliothèque interuniversitaire, Section Lettres.
Groningen, Bibliotheek der Rijksuniversiteit, Zwanestraat
9712 CK.
33,
Hamburg, Staats- und Universitätsbibliothek, Moorweidenstrasse,
D-2000 Hamburg 13.
— Romanisches Seminar der Universität, Von-Melle-Park 6,
D-2000 Hamburg 13.
Hamilton, McMaster University Library, Technical Service, Serials
Section, 1280 Main Street West, ONT L8S 4P5 Canada.
Heidelberg, Romanisches Seminar der Universität, Seminarstrasse 3, D-6900 Heidelberg 1.
Ithaca, Cornell University Library, Serials Department, NY 14853
USA.
Kiel, Romanisches Seminar der Universität, Olshausenstrasse 40-60,
D-2300 Kiel.
Knoxville, University of Tennessee, Library, Serials Department,
TN 37996 USA.
København, Det Arnamagnœanske Institut, Københavns Universitet,
Njalsgade 78, DK-2300 København S.
Köln, Romanisches Seminar der Universität, Albertus-MagnusPlatz, D-5000 Köln.
Krakow, Instytut Filologii Románskiej, UJ, Al. Mickiewicza 9/11,
31-120 Krakow.
La Haye, Koninklijke Bibliotheek, Prins Willem-Alexanderhof 5,
2595 BE ’s-Gravenhage, Pays-Bas.
La Jolla, University of California at San Diego, Serials Acquisitions, Acquisitions Dept., Library 0175A CA 92093-0175
USA.
Lausanne, Bibliothèque Cantonale et Universitaire, CH-1015 Lausanne-Dorigny.
— Faculté des Lettres, Bibliothèque, Ancienne Académie, rue CitéDevant 1, CH-1005 Lausanne.
— 158 —
Lewiston, Coutts Library Services, 736 Cayuga Street,
NY 14092-1797 USA.
Liège, Unité de documentation du Département d’Études romanes de
l’Université.
— Institut Provincial d’Etudes et de Recherches Bibliothéconomiques.
Leeds, Brotherton Library.
Leuven, Bibliotheek, Mgr Ladeuzeplein 21.
Limoges, Bibliothèque interuniversitaire des Lettres, « Fonds Troubadours limousins ».
London, The University Library, Senate House, Malet Street, London W.C.1.
— The Warburg Institute, Woburn Square, London W.C.1.
London, Ont., University of Western Ontario, D.B. Weldon
Library, Acquisitions Department, ONT N6A 3K7 Canada.
Louvain-la-Neuve, Bibliothèque FLTR, Place Blaise Pascal 1
B-1348.
Lyon, Bibliothèque Universitaire, Service Droit-Lettres, 18, Quai
Claude-Bernard.
Madrid, Facultad de Letras, Cátedra de Lengua Española.
— Departamento de Filología Lingüística.
— Departamento de Geografía Lingüística.
— Casa de Velázquez, Bibliothèque, Ciudad Universitaria 20,
E-28071 Madrid.
— Consejo Superior de Investigaciones Científicas, Biblioteca del
« Instituto Miguel de Cervantes », Duque de Medinaceli, 4,
28014 Madrid.
— Alcalá de Henares, Universidad, Facultad de Filosofîa y Letras,
Departamento de Filología.
Mainz, Romanisches Seminar der Universität, Jakob-WelderWeg 18, D-6500 Mainz.
Marburg, Romanisches Seminar der Universität, Krummbogen 28,
Block D, D-3550 Marburg.
— Universitätsbibliothek, Wilhelm-Röpke-Str. 4, D-3550 Marburg.
Mississippi, University Library, MS 38677 USA.
— 159 —
Montréal, Institut d’Études médiévales, Bibliothèque, 2715 Côte
Sainte-Catherine, QUE H3T 1B6 Canada.
München, Romanisches Seminar der Universität, GeschwisterScholl-Platz 1, D-8000 München 22.
— Institut für Nordische Philologie und Germanische Altertumskunde, Universität München, Geschwister-Scholl-Platz 1,
D-8000 München 22.
Münster, Romanisches Seminar der Universität, Bispinghof 3/A,
D-4400 Münster.
Nancy, Bibliothèque Interuniversitaire, Section Lettres.
Nantes, Bibliothèque Universitaire, Lettres Modernes et Classiques,
Chemin de la Censive.
Nashville, Jean and Alexander Heard Library, Serial Receiving,
419 21st Avenue South, TN 37240-0007 USA.
Neuchâtel, Séminaire de Langue et Littérature Françaises de l’Université, Avenue du 1er mars, CH-2000 Neuchâtel.
Newark, University of Delaware Library, Serials Department,
DE 19711 USA.
New Brunswick, Alexander Library, Rutgers University, Serials
Department, NJ 08903 USA.
New Haven, Yale University Library, Acquisitions Department,
Box 1603A Yale Station, CT 06520 USA.
Norman, University of Oklahoma Library, Serials Department,
401 West Brooks St., No. LL211, OK 73019-0528 USA.
Ottawa, Carleton University Library, Serials Department, Colonel
By Drive, ONT K1S 5J7 Canada.
— University of Ottawa, Library System, Acquisitions Dept. 65
University, ONT K1N 9A5 Canada.
Oxford, Library of the Taylor Institution, Oxford OX1 3NA.
Paderborn, Universitätsbibliothek, Warburger Strasse 100, Postfach 1621, D-4790 Paderborn.
Padova, Istituto di Filologia Neolatina, Facoltà di Lettere e Filosofia, via Beato Pellegrino 1, I-35100 Padova.
— 160 —
Paris, Bibliothèque Nationale, Département des Périodiques
58, rue de Richelieu.
— Bibliothèque de l’Université de Paris Sorbonne, Service des
Périodiques, 47, rue des Ecoles, 75230 Paris.
— Bibliothèque de l’Ecole Normale Supérieure, 45, rue d’Ulm,
75230 Paris.
— Bibliothèque Sainte-Geneviève, Service des Périodiques
10, place du Panthéon.
— Institut de Recherche et d’Histoire des Textes, 40, avenue
d’Iéna.
— Aux Amateurs de Livres, International, 62, avenue de Suffren.
— Guy Boussac, Libraire, Commission-Exportation, 46, rue de
Babylone.
— Librairie Jean Touzot, 38, rue Saint-Sulpice.
— Library Service Association, 46, rue de Babylone.
Parma, Istituto di Filologia Moderna, Facoltà di Magistero, via
M. d’Azeglio 85, I-43100.
Pavia, Dipartimento di Scienze della Letteratura e dell’Arte medievale e moderna, Facoltà di Lettere.
Philadelphia, University of Pennsylvania Library, Serials Department, 3420 Walnut Street, PA 19174 USA.
— Temple University Library, Serials Department-Periodicals,
PA 19122 USA.
Pisa, Dipartimento di Lingue e Letterature romanze, Facoltà di Lettere, via Colligio Ricci, I-56100 Pisa.
Poitiers, Centre d’Etudes Supérieures de Civilisation Médiévale,
24, rue de la Chaîne.
Providence, Rockefeller Library, Serials Division, Box A, Brown
University, PÂ 19174 USA.
Pullman, Washington State University Library, Holland Serial
Records, WA 99164-5610 USA.
Québec, Université Laval, Section des Acquisitions, Bibliothèque
Pavillon Jean-Charles Bonenfant, QUE G1K 7P4 Canada.
Rennes, Bibliothèque interuniversitaire, Section Lettres, Service
Périodiques.
Reykjavik, Stofnun Árna Magnússonar, Árnagarði Suðurgötu.
— 161 —
Riverside, University of California, University Library, P.O.
Box 5900, CA 92517 USA.
Rochester, University of Rochester Library, Serial and Binding
Department, NY 14627-1001 USA.
Roma, Istituto di Filologia romanza, Facoltà di Lettere e Filosofia.
Saarbrücken, Universitätsbibliothek, St.-Johanner-Stadtwald,
D-6600 Saarbrücken 11.
Saint-Étienne, Bibliothèque de l’Université, Service Périodiques
Lettres.
Salzburg, Institut für Romanische Philologie der Universität, Akademiestrasse 24, A-5020 Salzburg.
— Universitätsbibliothek, Hofstallgasse 2-4, A-5020 Salzburg.
Santa Barbara, University of California, Library, Cal. 93106 USA.
St. Andrews, Bibliothèque Universitaire, Grande-Bretagne.
Stockholm, Kungliga Biblioteket, Förvärvssektionen, Box 5039,
S-102 41 Stockholm, Suède.
Strasbourg, Université des Sciences Humaines, Faculté des Lettres
Modernes, 22, rue Descartes.
Stuttgart, Württembergische Landesbibliothek, Konrad-AdenauerStrasse 8, D-7000 Stuttgart 1.
Tallahassee, Robert Manning Strozier Library, Florida State University, FL 32306-2047 USA.
Toronto, The University of Toronto, The Library, Serials Department, ONT M5S 1A5 Canada.
Toulouse, Bibliothèque interuniversitaire, Section Lettres, Mirail,
12, rue de l’Université du Mirail.
Tours, Service documentaire de l’Université.
Trier, Universitätsbibliothek, Postfach 3825, D-5500 Trier.
Tübingen, Bibliothek der Neuphilologischen Fakultät der Universität, Wilhelmstrasse 50, D-7400 Tübingen.
Tuscaloosa, University of Alabama Library, Serials, P.O.
Box 870266, AL 35487 USA.
University Park, Pattee Library, Pennsylvania State University,
PA 16802 USA.
— 162 —
Urbana, University of Illinois Library, 1408 W. Gregory Drive,
IL 61801 USA.
Utrecht, Letterenbibliotheek, Drift 27, 3512 BR Utrecht.
Venezia, Biblioteca Nazionale Marciana, Piazza S. Marco 7,
I-30124 Venezia.
Waterloo, Wilfried Laurier University, The Library, Periodicals
Department, ONT N2L 3C5 Canada.
— The Library, University of Waterloo, ONT N2L 3G1 Canada.
Wuppertal, Gesamthochschulbibliothek, Gaußstrasse 20,
D-5600 Wuppertal 1.
Würzburg, Seminär für Romanische Philologie der Universität, Am
Hubland, D-8700 Würzburg.
York, York University, Scott Library-Central Serials Records,
4700 Keele Street, North York, ONT M3J 1P3 Canada.
Zurich, Romanisches Seminar der Universität, Plattenstrasse, 32,
CH-8032 Zurich.
— Romanica, Librairie, Case Postale, CH-8025 Zurich.
— Deutsches Seminar der Universität, Abt. für Nordische Philologie, Rämistrasse 50, CH-8001 Zürich.
— 163 —
INDEX DES AUTEURS
Les noms des auteurs anciens (et à l’occasion modernes) sont en italique. Les
noms des critiques modernes sont en romain. Les chiffres renvoient aux numéros
d’ordre.
Bertolucci Pizzorusso, 68.
Besamusca, 222, 224, 239, 241.
Boiardo, 20, 36, 213.
Bolognetti, 220.
Bomba, 37.
Bonnafé, 136.
Boulnois, 186.
Boutet, 137.
Bouwman, 247.
Brandsma, 243.
Brasseur, 38, 127, 178, 179, 198, 253.
Bräuer, 4.
Brook, 206.
Bryce, 193.
Buridant, 178, 179.
Burrell, 203.
Buschinger, 5, 6, 7.
Ackerlind, 197.
Alexandre-Gras, 36.
Alfonso Martínez de Todedo, 85.
Alfonso X el Sabio, 82, 84, 88.
Alonso de Cartagena, 68.
Altenburg, 3.
Álvarez-Hesse, 119.
Andrieux-Reix, 134.
Arcipreste de Talavera, voir Alfonso
Martínez de Toledo.
Arioste, 20, 210, 213, 218, 220.
Aristote, 20.
Azorín, 24.
Badia, 68.
Barbieri, 68.
Barthélémy, 183.
Baumgartner, 59.
Baygnon, 255.
Beckers, 10, 31, 53.
Behr, 11.
Belletti, 209.
Beltrán, 68, 71.
Bender, 12, 32.
Bennett, 196.
Berendrecht, 223.
Berriot-Salvadore, 152.
Berruyer-Pichon, 135.
Berteloot, 56.
Cacho Blecua, 72.
Campbell, 120.
Canet, 71.
Canisius-Loppnow, 13.
Cárdenas, 124, 197.
Carles, 65.
Caron, 180, 188.
Casadei, 210.
Castets, 214.
Catalán, 91.
Cazanave, 39, 138.
— 165
Cazauran, 139.
Cazelles, 61.
Cerquiglini, 240.
Cesbron, 59.
Ceserani, 220.
Chamoux, 133.
Chartry, 57.
Chaytor, 112.
Chrétien de Troyes, 143.
Cingolani, 42, 46.
Claassens, 225.
Classen, 244.
Clavero, 74.
Cobby, 199.
Cockx-Indestege, 63.
Collado Rodríguez, 75.
Combarieu (de), 140, 182.
Contamine, 180.
Cook, 62.
Corral Lafuente, 76.
Costa Fontes (da), 121.
Criado de Val, 77, 121.
Czerwinski, 14.
Dalché, 187.
David Aubert, 229.
Davis, 181.
Delbouille, 212.
Dembowski, 128, 148, 199.
Demurger, 185.
Denis, 182.
Derendorf, 64.
De Roos, 245, 248.
Derville, 176.
Devallet, 133.
Devaux, 60.
Deyermond, 69, 78.
Di Stefano, 79.
Diverres, 118.
Doutrepont, 112.
Dubost, 55, 141.
Dufour, 142.
Dufournet, 55.
Duggan, 108.
Duijvestijn, 226, 241.
Duinhoven, 63, 227, 228.
Dumézil, 140.
Ellis, 60.
Ennen, 183.
Epalza, 80.
Ernst, 8.
Eskenazi, 143.
Fassò, 32.
Faucon, 144.
Favreau, 145, 146, 147.
Fein, 109.
Ferlampin-Acher, 148, 149.
Ferraro, 257.
Flori, 150, 151, 182.
Flöss, 211.
Forni Marmocchi, 208, 219, 257.
Fossier, 181
France, 15.
Franssen, 228.
Frontin, 94.
Fucelli, 81.
Garcia, 82.
Garrido, 83.
Gaunt, 110.
Gautier-Dalché, 58.
Gier, 15.
Giry-Deloison, 180.
Godefroid de Viterbe, 229.
Gómez Redondo, 68, 84, 85.
Gómez-Montero, 36.
Gracia Alonso, 69.
Greenfield, 16.
Gregory, 196, 205, 207.
Grenzler, 17.
Grimm, 9.
— 166 —
Grosse, 191.
Grossel, 152, 153.
Guenée, 154.
Guichard, 184.
Guidot, 39, 40, 132, 155.
Hage, 229, 242.
Hall McCash, 125.
Harf-Lancner, 177.
Harris Stäblein, 18.
Hartung, 50, 51, 52.
Haupt, 19.
Hecht, 122.
Heinemann, 111.
Heinrich von Veldeke, 19.
Heintze, 35.
Heinzle, 34.
Hemming, 202.
Hempfer, 33.
Herbin, 156, 254.
Higounet, 157.
Hilty, 86.
Hofmann, 73, 74.
Holtus, 38, 43, 45.
Homère, 133.
Honemann, 34.
Hugeux, 158.
Huidobro, 25.
Huysmans, 15.
Hødnebø, 250.
Ianes, 119.
Jacob van Maerlant, 223, 229, 231,
237.
Jan van Boendale, 229.
Jansen-Sieben, 64.
Janssens, 228.
Jarnut, 3.
Jehan Bodel, 38, 127, 178, 179, 198,
229, 253.
Johann II von Simmern, 2, 30.
Jones, 200.
Juan Manuel, 68.
Jørgensen, 250.
Karlsson, 251.
Kartschoke, 65.
Kay, 192, 198, 200.
Keen, 180.
Keller, H.-E., 35, 40, 112, 123, 142,
201, 255.
Keller, J.P., 124.
Kellogg, 125.
Kibler, 123.
Kienhorst, 243.
Kiening, 41, 54.
Kleber, 32.
Klein, 227.
Konrad, 13, 19, 53, 238.
Kremers, 20.
Kuiper, 239.
Kullmann, 21.
L’Hermitte-Leclercq, 183.
Labbé, 126, 159, 160, 161.
Laborderie, 129.
Lacarra, 68, 87.
Lacy, 118.
Lagardère, 184.
Leduc-Adine, 59.
Lejeune, 147.
Lemaître, 15.
Lens, 230.
Letoublon, 133.
Le Vot, 162.
Lewis, 185.
Libera, 186.
Linthorst, 221.
López Estrada, 88.
López-Alsina, 187.
Lord, 133, 162.
— 167 —
Lorrain, 15.
Louis-Jensen, 252.
Lucia Megías, 69.
Luongo, 212.
Lusignan, 168.
Machado, 24.
MacKay, 89.
Mancini, 220.
Mandach (de), 42, 66, 195, 255, 256.
Mane, 163.
Mar de Bustos, 91.
Martin, 22, 164.
Martín Daza, 69.
Martinet, 23.
Martínez García, 90.
Marulle, 218.
McMillan, 111, 130, 212.
Mehl, 188.
Mela, 61.
Ménard, 165.
Menéndez Pidal, 91.
Meuwse, 223.
Michael, 69, 92.
Michel, 122.
Michelant, 214.
Mickel, 202.
Mikhaël, 15.
Moisan, 256bis.
Montaner Frutos, 93, 94.
Montgomery, 113.
Mora-Lebrun, 166.
Morabito, 213.
Morrás, 68.
Morros, 95.
Mundal, 250.
Muro, 96.
Newth, 203.
Nodar Manso, 97.
Orduna, 68.
Pagano, 214.
Palmer, 34.
Parisse, 167, 189, 254.
Parry, 133, 162.
Pasqualino, 215.
Paulmier-Foucart, 168.
Pearson, 114.
Pedro del Corral, 72.
Peeters, 231.
Pégeot, 189.
Pétrarque, 218.
Pfister, 37, 44.
Picard, 24, 25.
Pioletti, 216.
Popa-Liseanu, 98.
Propp, 215.
Pulci, 20, 213.
Rank, 215.
Ratcliffe, 99, 100.
Reed, 194.
Régnier, 43, 204, 212.
Resoort, 239.
Richard, 169.
Richthofen (von), 83, 101.
Rindal, 250.
Río Nogueras, 102.
Robert de Clari, 221.
Roques, 47, 48, 49, 209.
Rossell, 217.
Roux, 188.
Runnals, 196.
Runte, 66.
Rüntgen, 62.
Rus, 221.
Rushing, 26.
Rychner, 205.
Sanders, 31.
Sanmiguel Mateo, 103.
Scarano, 218.
— 168 —
Schenck, 120.
Schilling, 27.
Schröder, 41, 65.
Schulze-Busacker, 190.
Schulz-Buschhaus, 33.
Segre, 44.
Semmler, 244.
Sewall, 126.
Shamkovich, 115.
Short, 45, 206.
Silvius Italicus, 133.
Sinclair, 46.
Sirera, 71.
Skårup, 253.
Smith, 116.
Sowinski, 8.
Speer, 48.
Speich, 47.
Spiewok, 28.
Spijker, 49, 67, 232, 233, 245.
Stace, 133.
Stanesco, 234, 246.
Steidle, 117.
Steinhof, 3.
Steinschaber, 255
Stengel, 254.
Stiennon, 147.
Stricker, 4, 13, 27.
Stuip, 221, 247, 249.
Suard, 130, 132, 190.
Subrenat, 170.
Taloş, 249bis.
Tasse, 20, 220.
Taylor, 164.
Tervooreen, 31.
Thomas, 50, 214.
Thomasset, 29.
Tilmans, 242.
Torrini-Roblin, 118.
Troise, 219.
Turk, 104.
Turold, 122.
Tyssens, 44, 212.
Ulrich vort dem Türlin, 11.
Ulrich von Türheim, 4.
Vallecalle, 171.
Van Daele, 239.
Van den Berg, 56, 222, 235.
Van den Bergen-Pantens, 61.
Van der Have, 172, 236.
Vander Jagt, 246.
van Emden, 195, 201, 204.
Van Gestel, 248.
Van Mulken, 240.
Van Oostrom, 237.
Van Thienen, 63.
Vaquero, 105.
Vàrvaro, 69, 106.
Venancio Fortunato, 101.
Verelst, 51, 52, 67.
Vincent de Beauvais, 168, 169, 237.
Virgile, 133.
Vitullo, 117bis.
Vries, 107.
Walter, 254.
Weill, 173, 174.
Wolf, 73, 74.
Wolfram von Eschenbach, 4, 14, 16,
17, 19, 26, 28, 41, 65.
Woronoff, 133.
Wunderlich, 1, 2, 30.
Zagolla, 53, 238.
Zandt, 238.
Zieleman, 245.
Zink, 175, 177, 207.
Zumthor, 54, 162, 191, 249.
— 169 —
INDEX DES MATIÈRES ET DES ŒUVRES
Les titres d’ouvrages sont en italique. Il va de soi que lorsqu’une notion est
mentionnée sans autre précision, il faut comprendre : rôle de cette notion par rapport à l’épopée ancienne.
Abdicación de Alfonso el Magno
(légende de la), 91.
Aben Galbón, 80.
abstraction, 14.
Achille, 140.
adoubement, 234.
Aiol, 236.
alamods, 108.
Alamos, 108.
Alcocer, 77, 80, 86, 90, 94.
Alexanders Geesten, 231.
Alfhild, 108.
Aliscans, 16, 18, 43, 204.
Aliscanz, 16.
aludrengre, 108.
Alyze, 14, 17, 19.
amour, 150.
Angleterre, 180.
Anseÿs de Mes, 155, 170, 174.
Apocalypse, 147.
archéologie, 76, 90.
Arthur, 137.
asanblé, 29.
Aspremont (Chanson d'), 195, 203.
Atalaya de las corónicas, 85.
Auberon, voir Obroen.
Auctarius, 23.
Aude, 249bis.
Austrasie, 189.
Avre, 157.
Baligant, 172.
Bar (seigneurs de), 254.
barné, 29.
baron, 182.
bâtardise, 74.
Bauche li cors, 170.
Bayard (cheval), 254.
Bégon le guerrier, 140.
bellatores, 159.
Beowulf, 75.
bergère, 150.
Bertrand du Guesclin (Chanson de),
144.
Besançon, 157.
bestiaire, 177.
Biautris, 158.
bibliographie, 68.
Blaye, 249bis.
Bodas de doña Lambra (Romances
de las), 73.
Bohême, 11.
bonheur, 7, 18.
Bourgogne, 180.
Brabant, 56, 156, 172.
— 171 —
Brie, 23, 157.
Buevon de Conmarchis, 39, 138.
Calatayud, 103.
Campeador, 80.
Cantigas de escarnio y mal decir, 97.
carême, 18.
Carloman, 23.
carnaval, 18.
Castejón, 90.
Castilla, 24.
Castilla rebelde (légende de), 91.
Celestina, 71.
Chablais, 255.
Champagne, 167.
chant grégorien, 217.
Charlemagne, 23, 105, 117, 137, 172,
222, 223, 232, 237, 249bis.
Charlemagne (histoire de), 255.
Charles le Chauve, 157.
Charles le Chauve, 129.
Charles VI, 154.
Charroi de Nîmes, 111, 212.
chastel, 159.
cheval, 143.
chevalerie, 29, 234, 244.
Chevalerie Vivien, 16.
chevalier, 150, 182, 225, 234, 244,
246.
chronique, 117, 229.
chronique rimée, 242.
chroniques espagnoles, 71, 74, 82,
85, 91, 101, 102.
Cid, 24, 25, 70, 80, 89, 90, 103, 104.
Cid (Cantar ou Poema de Mio), 24,
74, 75, 76, 77, 81, 83, 86, 87, 88,
90, 92, 94, 95, 99, 104, 105, 107,
108, 116.
Cid (Romance del), 74.
Ciperis de Vignevaux, 129.
Clermont, 151.
Codex Calixtinus, 256bis.
codicologie, 243.
cœur, 131, 160, 174.
Conde Dirlos (Romance del), 105.
Condes de Castilla rebeldes (légende
des), 91.
Condesa traidora (légende de la), 91.
Conquête de Constantinople, 221.
cordel (littérature de), 162.
corps, 160.
cort, 29.
Couronnement de Louis, 212.
courtoisie, 19.
Covadonga (légende de), 91.
croisade, 151, 152, 169, 195, 225.
Croisade (Cycle de la), 12, 129.
croisé, 185.
Crónica General de 1344, 73.
Crónica de Castilla, 116.
Crónica Particular del Cid, 116.
Crónica sarracina, 72, 119.
Cronique de Rains, 152.
Dacie, 249bis.
Daniel, 147.
Daniel von dem blühenden Tal, 27.
De Gelesuintha, 101.
Den droefliken strijt van Roncevale,
224, 229.
destrier, 143.
Destruction de Rome, 47.
Diederic van den Berne, 231.
Diego (fils du Cid), 99.
Dietrich von Bern, 231.
discours, 205.
Doon de la Roche, 252.
Doon et Olive (légende de), 120.
droit, 13.
écrivain, 5.
édition de textes, 196, 240
— 172 —
Eheminne, 17.
Elegast, 226.
Elpha, 108.
Énéas (Roman d'), 110.
Énéide, 166.
Eneide, 19.
Eneit, 16.
épigraphie, 146, 147.
épopée castillane, 92.
épopée romane, 91, 117bis.
Epte, 157.
Ermanric (légende de), 101.
Espagne, 184.
Estoria de España, 84.
Ettels Orloghe, 231.
fantastique, 55, 141, 177.
Fatti di Spagna, 211.
femme, 87, 148, 150, 183, 222, 236.
Fernán González, 85, 87, 89, 96.
Fernán González (légende de), 91.
Fernán González (Poema de), 124.
feste, 29.
fête, 3, 19, 29.
Fierabras, 112.
Fierabras (Chanson de), 255.
Fierabras (Geste de), 42, 66.
Fierabras (Roman de), 255.
Fierrabras (en haut allemand), 2, 30.
Florent et Octavien, 129.
Floris V, 237.
formule, 235.
forteresse, 159.
Fouque, 161.
France, 180.
Frioul, 23.
Fromondin, 170, 172.
furor, 159.
gab, 216.
Galopin, 165.
Ganelon, Genelun, Guwelloen, 13,
172, 202, 224.
Garin le Loherain, 254.
Garin le Loherain, ou Garin le Lorrain, 155, 159, 164, 165, 167,
172, 173, 174.
géographie, 136, 157.
Gerbert de Metz, Gerbert de Mez,
Girbert de Mez, 143, 155, 158,
164, 165, 170, 172, 173, 174,
254.
Gerusalemme liberata, 20.
Gheraert van Viane, 233.
Girart de Roussillon, 160, 161
Girart de Senlis, 158.
Girart de Vienne, 221, 233
gnade, 19.
Gonzalo González, 73.
guerre, 180.
guerre (scènes de), 144.
Guibourc, Guiburc, Gyburc,
Gyburg, 11, 14, 16, 17.
Guide du Pèlerin, 157.
Guillaume, 16.
Guillaume (Chanson de), 16, 130.
Guillaume (Cycle de), 39, 138.
hagiographie, 22, 115.
Hanfrait, 10.
Haymonskinder, 1, 30.
Heemskinderen ( Historie vander
vier), 233.
Heimrich, 17.
Helene, 236.
Henri le Lion, 13.
Hervil, 140.
Hervis de Metz, Hervis de Mes, 155,
156, 254.
Heudri, voir Huderich.
Histoire de Charlemagne, voir Charlemagne (Histoire de).
— 173 —
historiographie, 22.
Huderich, 10.
Hudi (dynastie), 104.
Huyge van Bordeus, 230.
iconographie, 126, 144, 145, 147.
Iliade, 133.
individualisme, 91.
Infante García (légende de 1’), 91.
Infantes de Lara ou de Salas
(légende des), 91, 101, 113.
Io, 136.
Jaca (tympan de), 147.
Jalón, 77, 80.
jardin, 126.
Jean sans Peur, 154.
jeu, 188.
Jimena, 93, 100.
joie, 29.
Jourdain de Blavies, 199.
Jourdain de Blaye, 128, 148, 199.
Juda, 147.
Judit, 236.
Jueces de Castilla (légende des), 91.
Karel ende Elegast, 63, 227, 228.
Karl, 4, 13, 27.
Karl und Elegast, 10.
Karl und Galie, 4, 10.
Karlamagnús saga, 251, 252, 253.
Karlmeinet, 53, 238.
Klostemeuburg (retable de), 147.
König Rother, 19.
Kremsmünster (flabellum de), 147.
Kudrun, 17, 114.
Lambra, 73.
Landrés rímur, 252.
Laonnais, 23.
Léman (lac), 255.
león, 80.
Léopold IV, 27.
libes, 26.
lion (figure du), 147.
Loire, 161.
Lorraine, 156, 167, 189.
Lorrains (Cycle des), 132, 142.
Lorrains (Geste des), 140, 143, 155,
165.
Lorreinen (Roman der), 56, 172,
233, 236.
Lotharingie, 189.
Louis d’Orléans, 154.
Louis VI, 142.
Louis IX, 168, 169.
Loyhier ende Malaert, 236.
Lussac (pont de), 144.
Macaire, 224.
Macharijs, 224.
Madelgijs, 226, 230, 241.
magie, 149.
manuscrits, 243.
manuscrits allemands, 34.
marionnette sicilienne, 215.
Marsile, 172.
Martigny, 255.
Maugis, voir Madelgijs.
Mauriac (tympan de), 147.
merveille, 141.
merveilleux, 222, 226.
mesure, 117.
métamorphose, 177.
Meurvin (Histoire en prose de), 139.
miniature, 144.
minne, 19.
Minneaffekt, 17.
Mío Cid Campeador, 25.
Mioriţa, 249bis.
mise en prose, 112.
Mocedades de Rodrigo, 74, 87, 92,
93, 105, 113.
— 174 —
Mocedades del Cid (Cycle des), 93.
Moniage Fromondin, 165.
Moniage Guillaume, 134.
Montbéliard (seigneurs de), 254.
Morant und Galie, 4.
Morgante, 20, 213.
Moster Sainte Lei, 161.
moyen néerlandais, 56, 64, 222, 224,
225, 226, 229, 230, 235, 243.
Munleun, 19.
musique, 217.
mythe, 22, 256.
néotraditionalisme, 91, 92.
Nibelungenlied, 17, 231.
noise, 29.
nomade, 185.
Normandie, 157.
numérologie, 107.
Obroen, 226.
Odyssée, 133.
Ogier le Danois (Histoire en prose
de), 139.
Olivier, 117, 249bis.
Oluvu kvæði, 252.
oralité, 54, 133, 162, 191, 249.
Orange, 19.
origines, 91, 92.
Orlando furioso, 20, 210, 213, 218.
Orlando innamorato, 20, 36, 213.
Orléans, 142, 161.
pairs, 13.
palais, 126, 159.
Panthéon, 229.
parenté, 21, 173.
parias, 80.
Paris, 142.
parjure, 154.
Partidas, 88.
passé (expression du), 22.
pastourelle, 150.
Pavie (prise de), 23.
pêche, 163.
Pèlerinage de Charlemagne, voir
Voyage de Charlemagne.
pensées, 205.
phaht, 19.
Philippe-Auguste, 157.
Physiologus, 147.
Pierre l’Ermite, 151.
pogrom, 151.
Primavera y flor de romances, 73, 74.
Primera Crónica General, 73, 89, 96.
Prise d’Orange, 134, 212.
Prométhée, 136.
proverbe, 190.
Przemislides (famille des), 11.
Pseudo-Turpin, 81, 255.
Quatre fils Aimon, 1, 30, 233.
Rainfroi, voir Hanfroit.
Raoul de Cambrai, 142, 182, 192,
200.
Raquel, 95.
Reconquista, 81.
Renaissance, 33.
Renaut de Montauban, 49, 50, 51, 52,
67, 214, 245.
Renaut de Montauban (Tradition
de), 49, 67, 245.
Rennewart, 4.
Rennewart, 14, 16, 17.
Renout van Montalbaen, 49, 67, 232,
233, 236, 245.
Rigaut, 165.
rire, 165.
Rodrigo (légende de), 91, 101.
Rodrigo (Romancero de don), 72.
Rodrigo Ponce de León, 89.
— 175 —
Roelantslied, 224, 230, 232.
roi en majesté, 126.
Roland, 13, 117, 147, 201, 238,
249bis.
Roland (Chanson de), 13, 21, 40, 44,
45, 62, 76, 105, 117, 122, 123,
157, 194, 201, 202, 206, 224,
229, 249bis, 256.
Roland à Saragosse, 209.
Roland Amoureux, voir Orlando
innamorato.
Rolandslied, 13, 16, 19, 53, 238.
roman de chevalerie, 149.
Romancero, 72, 73, 74, 79, 91, 93.
romanzi cavallereschi, 20.
Roncesvalles, 92.
Ruolantes Liet, 142.
saint (image du), 115.
Saint-Denis, 142.
Sainte-Croix (cathédrale), 161.
Saint-Jacques-de-Compostelle, 57,
187, 256bis.
Saint-Pierre-du-Martroy, 161.
Saisnes (Chanson des), 38, 127, 178,
179, 198, 253.
Saladin, 152.
Salzbourg, 13.
Samson, 147.
Sancho Abarca (légende de), 102.
Sancho el Fuerte (Cantar de), 91.
Sancho Garcés II, 102.
Sarrasins, 222, 230.
Saxons (Chanson des), voir Saisnes
(Chanson des).
Seghelijn van Jherusalem, 225.
sele, 26.
Senlis (tournoi de), 156.
Sénonais, 157.
sentiments, 205.
Sept Sages de Rome (Roman des),
48.
serment, 154.
Sibilla, 224, 239.
Sicile, 184.
Siège de Barbastre, 39, 138.
société, 125, 180, 209.
sourire, 165.
souveraineté, 19.
Speculum historiale, 168, 169, 237.
Speculum maius, 168.
Spiegel Historiael, 223, 231, 237.
Starkad, 108.
Suger, 142.
surnaturel, 149.
temps, 194.
Terramer, 17.
textes perdus, 78.
Theséus de Cologne, 129.
Thibaud de Champagne, 153.
Tizón, 108.
Torrecid, 77, 90.
tournoi, 234.
traditionalisme, 91.
traduction, 60.
trahison, 202, 222, 224.
Tristan de Nanteuil, 46.
Tristan en prose, 113.
Tyr, 254.
Ulysse, 140.
Urbain II, 151.
vaillance, 140.
Val Dormant, 249bis.
Val Serie, 249bis.
variante, 240.
Verdun (inscription de), 147.
Vidas, 95.
Vienne, 27.
— 176 —
Vivianz, 16.
Vivien, 16.
Vivien de Saintes, 16.
Vivien de Tours, 16.
vocalité, 162.
Voyage de Charlemagne à Jérusalem
et à Constantinople, 98, 216.
Willehalm, 4, 11, 14, 16, 17, 19, 26,
41, 65.
Wissant, 157.
Witiza (légende de), 91.
Xanten, 157.
Yrene, 236.
— 177 —
TABLE DES MATIÈRES
Informations diverses ....................................................................................................... 3
In memoriam .................................................................................................................... 9
Liste des abréviations ..................................................................................................... 21
Allemagne ..................................................................................................................... 25
Belgique ........................................................................................................................ 43
Espagne ......................................................................................................................... 47
États-Unis — Canada .................................................................................................... 59
France ............................................................................................................................ 67
Grande-Bretagne ............................................................................................................ 93
Italie .............................................................................................................................. 97
Pays-Bas....................................................................................................................... 105
Roumanie .................................................................................................................... 113
Scandinavie ................................................................................................................. 115
Suisse .......................................................................................................................... 117
Liste des membres ........................................................................................................ 121
Index des auteurs ......................................................................................................... 165
Index des matières et des œuvres ................................................................................ 171
— 179 —
ISSN 0583-8797

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