Communiqué de Presse Le peintre et l`arène - Pyrénées

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Communiqué de Presse Le peintre et l`arène - Pyrénées
Musée d’art moderne de Céret
Établissement Public de Coopération Culturelle
Région Languedoc-Roussillon - Département des Pyrénées-Orientales - Ville de Céret
8, bd Maréchal-Joffre, BP 60413 - 66403 Céret Cedex COMMUNIQUÉ DE PRESSE Exposition:
Le peintre et l’arène
Art et tauromachie, de Goya à Barceló
28 juin – 12 octobre 2014 12 Pablo Picasso
Série de 29 coupelles tauromachiques.
Atelier Madoura, Vallauris. Pièces uniques.
Coupelle Picador, 15 avril 1953
Terre de Lugnon, décor aux engobes et oxydes métalliques.
Diamètre : 16,4 cm, hauteur : 5,5 cm
Collection Musée d'art moderne de Céret
Don de l’artiste
© Succession Picasso, 2014
« Ce que je voudrais c’est faire une
corrida comme elle est (…) il faudrait une toile
grande comme les arènes (…)
Ce serait
magnifique… ».
Ces propos de Picasso rapportés par
Hélène Parmelin témoignent bien de la double
passion qui anima l’artiste : passion pour le
spectacle de la corrida et passion pour la
tauromachie comme sujet de recherche
artistique.
Ce n’est cependant pas une toile
grande comme les arènes qui peut être
considérée comme le chef-d’œuvre de
Picasso en la matière, mais bien une série de 30
coupelles de céramique, que le peintre réalisa
à Vallauris en 1953 et offrit la même année au
musée d’art moderne de Céret.
De Céret, Picasso garde sans doute le
souvenir des étés passés en compagnie de
Georges Braque, entre 1911 et 1913. Céret est
une cité de tradition taurine où l’artiste retrouve
l’ambiance des corridas de son enfance. En
1953, il fait don des coupelles tauromachiques
au musée. Celles-ci demeurent, aujourd’hui
encore, le chef-d’œuvre des collections du
musée.
Dans le creux de chaque coupelle,
dont l’espace se confond avec celui de
l’arène et de ses gradins, l’artiste joue avec la
perspective, suit le mouvement de l’ombre et
de la lumière, relate différents moments de la
corrida, s’intéresse au combat dans l’arène
comme à la vision des spectateurs dans les
tribunes.
Autour de cet ensemble remarquable, présenté pour la première fois de façon
exhaustive, l’exposition regroupe des œuvres qui, de Goya à Barceló, témoignent de la
fascination des artistes pour la tauromachie comme spectacle mais aussi et surtout
comme sujet de recherche plastique.
L’exposition s’ouvre sur la Tauromaquia de
Goya, une série de 40 estampes réalisées
par l’inventeur de la représentation
tauromachique moderne. Jeu de l’ombre
et de la lumière, du blanc et du noir, jeu
d’esquive et d’affrontement entre l’homme
et l’animal, multiples perspectives sur
l’arène vue par le spectateur depuis les
gradins ou par le torero depuis le centre de
l’arène. Après Goya, Picasso crée sa propre
vision en 26 gravures de La Tauromachie ou
Francisco de Goya y Lucientes "Tauromaquia"
l’art de toréer. Plus proches de nous,
Série Tauromaquia (1815-1816), Edition n°4 de 1905, Le Cid Campéador combattant un
taureau à la lance, Eau-forte, aquatinte brunie et burin. Estampe n°11, 24,7 x 35 cm
Antonio Saura livre sa Sauromaquia,
(gravure), 30,9 x 48,2 cm (papier), inv. 82/834-11, Collection Museo de Bellas artes de
Bilbao, © Bilboko Arte Ederren Museoa-Museo de Bellas Artes de Bilbao, © Adagp, Paris,
Gilles Aillaud une Tauromachie plus
2014
apaisée.
Chaque artiste offre ainsi une proposition originale de perspective, de cadrage
et de découpage de la scène en séquences narratives dramatiques ou plus légères.
L’exposition souligne l’intensité de ce qui se joue entre la corrida et sa représentation
plastique.
Aux côtés des grands noms de l’art moderne dont Juan Gris, André Masson, ou,
Francis Bacon, on retrouvera Hervé Di Rosa et ses cercles dévorés par une foule bariolée et animée de regards enfiévrés, Alechinsky en une joute avec l’artiste mexicain
Alberto Gironella, Claude Viallat inscrivant des passes dans l’espace de boîtes de fromage, Jean Le Gac inspiré après Manet par la figure du torero mort, Najia Mehadji
noyant dans des éclosions de couleur les lignes incisives des gravures de Goya…jusqu’à
l’image ultime de l’arène blanche par Miquel Barceló.
Un programme culturel de conférences, lectures et concerts
accompagnera l’exposition. Le programme, en cours d’élaboration, sera
consultable sur le site du musée : www.musee-ceret.com
Catalogue : Le peintre et l’arène - Art et tauromachie, de Goya à Barceló
Un espace ludique et pédagogique sera destiné au jeune public
Contact presse
Sonia SELVA
Tél. 04 68 87 97 38
[email protected]
EPCC
Musée d’art moderne de Céret
8, bd Maréchal-Joffre
BP 60413
66403 CERET Cedex
Tél. : 04 68 87 27 76
www.musee-ceret.com
Collectivités territoriales fondatrices et financières :
Horaires et jours d’ouverture :
Ouvert tous les jours de 10h à 19h,
du 28 juin au 15 septembre, à partir
du 16 septembre : de 10h à 18h.
Tarifs :
Plein tarif : 8 € - Tarif réduit : 6 € Gratuit jusqu’à 12 ans. Partenaires de l’exposition :

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