études et statistiques - Orientation Pays de la Loire

Transcription

études et statistiques - Orientation Pays de la Loire
de l’Académie de Nantes
études et statistiques
www.ac-nantes.fr
2011.02
JANVIER
A la rentrée 2008, 10 600 néobacheliers de l’académie de
Nantes poursuivent des études
supérieures dans une filière
universitaire et 7 200 dans les
classes post-baccalauréat.
Les jeunes poursuivant en BTS
restent à 75 % dans leur
département
d’origine,
soit
davantage que ceux s’orientant
en classe préparatoire aux
grandes écoles qui ne sont que
54 % dans ce cas, au profit
surtout de départs vers les
académies de Rennes ou Paris.
Concernant les poursuites à
l’université, 60 % des bacheliers
restent dans leur département
d’origine, avec toutefois des
disparités très importantes selon
les départements. Au final, un
bachelier sur sept parmi ceux qui
poursuivent dans l’enseignement
supérieur quitte l’académie, ce
qui représente près de 2 500
jeunes. A l’inverse, on observe
de nombreuses entrées dans
l’académie
en
provenance
d’autres régions, avec 1 700
arrivées dans une filière
universitaire, près de 1 000 en
STS et 600 en CPGE.
SEPP
Service de l’Evaluation, de
Prospective et de la Performance
DESUP
Division de l'Enseignement Supérieur
la
La mobilité des bacheliers de l’académie entrés
en 2008 dans une classe post-baccalauréat ou
à l’université
.
La mobilité à l'entrée dans
l'enseignement supérieur s'est accrue
depuis une quinzaine d'années dans
l’académie de Nantes, pour une
population de bacheliers restée
voisine des 30 000 lauréats. Cette
évolution s'est faite à l'avantage de
l'académie qui, depuis quelques
années,
enregistre
davantage
d'entrées que de sorties au moment
d'une première inscription.
L’étude de la mobilité présentée dans
cette note concerne les étudiants
entrant dans une classe post-bac ou
dans une filière universitaire ; elle n’est
pas exhaustive et ne concerne pas les
entrants dans les écoles de
management et écoles du secteur
santé et social …, ni ceux entrant dans
une classe post-bac de l’Agriculture
faute de données disponibles.
Dans l’académie de Nantes, départs et
arrivées se compensent différemment
selon les filières d'inscription. Les
sections de technicien supérieur, qui
préparent au BTS, sont toujours
attractives avec davantage de jeunes
rejoignant notre académie que de
bacheliers la quittant. Dans les classes
préparatoires aux grandes écoles CPGE d'Economie, de Lettres ou de
Sciences - les arrivées sont aussi
supérieures aux départs.
La situation est par contre toujours
contrastée à l'entrée en première
année de Licence. Certaines
disciplines restent déficitaires, Lettres
et Droit par exemple, d'autres sont
attractives, comme Economie et
Santé. La filière des Sciences
accueille désormais plus de jeunes
venant d'autres régions qu’elle ne voit
de bacheliers de notre académie
s'inscrire ailleurs. Cette évolution
favorable s'observe aussi à l'entrée en
IUT : les départements secondaires
retrouvent l'équilibre depuis 2005 et
les départements tertiaires comblent
progressivement leur déficit grâce au
développement de l'offre de formation.
Peu de mobilité de nos bacheliers
à l’entrée en BTS
Dans l’académie de Nantes, les
formations préparant au BTS sont
dispensées sur plus de trente sites
répartis sur tout le territoire régional.
La mobilité géographique des jeunes
de l’académie entrant en BTS est
marginale, sans doute signe d’une
offre de formation riche et bien
répartie : en 2008, les 5 400
bacheliers poursuivant en BTS restent
à 93 % dans l’académie, dont 75 %
dans leur département d’origine. La
légère mobilité intra-académique
concerne surtout les bacheliers de
Vendée, avec un flux vers les quatre
autres départements proche de 30 % ;
a contrario, seuls 11 % des bacheliers
de Loire-Atlantique s’inscrivent dans
un autre département de l’académie.
Près d’un tiers de la mobilité intraacadémique se fait pour un BTS du
secteur tertiaire, en lien avec la
répartition de l’offre de formation dans
ce secteur ; les spécialités les plus
fréquentes en cas de mobilité intraacadémique sont le Transport, le
Management des unités commerciales
et la Communication des entreprises.
études et statistiques 2011.02 y Page 1
L’académie attire en BTS de
nombreux jeunes venant des
régions limitrophes
Les bacheliers de l’académie de
Nantes poursuivant leurs études en
BTS sont relativement peu nombreux
à quitter la région. En parallèle, de
nombreux jeunes arrivent d’autres
régions, le flux d’entrées approchant
les 1 000 jeunes en 2008, pour 400
départs seulement. L’académie de
Nantes importe ainsi davantage de
jeunes qu’elle n’en exporte, et les
échanges se font essentiellement avec
les régions limitrophes.
L’académie de Rennes est celle qui
envoie le plus de bacheliers dans les
BTS de la région, représentant plus du
tiers des entrants ; la Loire-Atlantique
est alors le département de destination
le plus fréquent. Les spécialités
privilégiées par les élèves venant de
Bretagne sont les BTS Management
des unités commerciales, Commerce
international de référentiel européen,
Economie sociale et familiale,
Informatique de gestion et Opticien
lunetier. Quant aux autres académies
limitrophes, Poitiers, Orléans-Tours et
Caen, elles amènent chacune de 100
à 150 jeunes dans la région.
Les départs de l’académie de Nantes
se font également vers des académies
limitrophes (Poitiers, Rennes et
Orléans-Tours) mais aussi vers l’Îlede-France. Selon une logique de
proximité géographique, les sortants
vers Poitiers sont majoritairement
originaires de Vendée, de LoireAtlantique pour Rennes et de Sarthe
pour Orléans-Tours. La quasi-totalité
des sortants, plus de neuf sur dix,
poursuivent dans une spécialité de
BTS qui existe pourtant dans
l’académie de Nantes et, pour la
moitié des sortants, elle existe même
dans leur département d’origine. Les
spécialités suivies sont par ailleurs
très éparses, qu’il s’agisse des départs
vers les académies limitrophes comme
vers l’Île-de-France.
La mobilité à l’entrée en CPGE :
attractivité de Paris et Rennes
Dans l’académie, les classes
préparatoires aux grandes écoles sont
implantées sur huit sites dont quatre
principaux : Nantes, Angers, La Flèche
et Le Mans. A la rentrée 2008, sur les
1 800 bacheliers de l’académie
poursuivant leurs études en classe
préparatoire de lycée, 79 % restent
dans la région, dont 54 % dans le
même département. La mobilité vers
une autre région concerne donc 21 %
d’entre eux, et se fait largement vers
les académies d’Île-de-France et de
Rennes ; celles de Poitiers et OrléansTours accueillent en effet assez peu
de nos bacheliers en classe
préparatoire.
Les Mayennais sont relativement plus
nombreux que les autres à quitter la
région (43 %), et ils le font en quasitotalité pour l’académie de Rennes ;
les autres départements de la région
voient également partir des bacheliers
vers cette destination. Le lycée
privilégié est alors le lycée rennais
Chateaubriand qui accueille à lui seul
près de 20 % de l’ensemble des
élèves quittant l’académie pour suivre
une CPGE. Concernant les départs
vers l’Île-de-France, les principaux
lycées de destination sont les grands
lycées parisiens (Henri IV, Stanislas et
Louis le Grand) : plus de 10 % des
élèves sortant de l’académie intègrent
un de ces trois établissements.
Quant à la mobilité intra-académique,
elle concerne surtout les jeunes de
Mayenne et de Vendée, ces deux
départements n’offrant en effet pas ou
peu de places dans ce type de
formation. A contrario, seuls 8 % des
jeunes bacheliers de Loire-Atlantique
s’inscrivent dans un autre département
de l’académie.
études et statistiques 2011.02 y Page 2
Des arrivées en CPGE légèrement
supérieures aux départs
En 2008, 600 jeunes bacheliers
entrent dans l’académie de Nantes
pour suivre une CPGE. Cet afflux
relativement important est composé
pour un tiers d’arrivées de l’étranger,
le principal établissement d’accueil
pour ces jeunes étant le Prytanée
national militaire1 à la Flèche. L’attrait
de cet établissement spécifique
explique en grande partie le solde
positif pour l’académie, avec un
nombre total d’arrivées finalement
supérieur à celui des départs (380).
Mis à part l’afflux de l’étranger, les
entrées les plus nombreuses
proviennent de l’académie de Rennes,
et se font en majorité vers la LoireAtlantique. Pour ces bacheliers venant
de Bretagne, le principal lycée
d’accueil est Clémenceau à Nantes
(près d’un tiers des élèves issus de
Bretagne y étudient) puis Guist’hau.
Des flux plus modérés s’observent
également en provenance des autres
académies limitrophes et le lycée
d’accueil le plus fréquent est alors
encore le lycée Clémenceau.
A l’entrée dans une filière
universitaire ou en école
d’ingénieurs, 16% de nos
bacheliers s’inscrivent en dehors
de l'académie
Dans l’académie de Nantes, 36 % des
bacheliers s'inscrivent dans une filière
universitaire (y compris IUT) en 2008,
que ce soit à l'université de Nantes,
d'Angers, du Maine, dans l'un des
deux
établissements
privés
universitaires, les facultés libres de
l'Ouest habituellement dénommées
UCO (Université Catholique de
l'Ouest) ou l'ICES à la Roche-sur-Yon)
ou bien accède à une école
d'ingénieurs après le baccalauréat.
Parmi eux, 84 % restent dans
l’académie de Nantes dont plus des
deux tiers dans leur département
1
Il s’agit de l’un des quatre lycées de la
Défense (armée de terre). Il offre une
formation préparant spécifiquement à la
carrière militaire, notamment aux concours
d’entrée aux grandes écoles d’officiers.
d’origine. La mobilité sortante à
l'inscription
dans
une
filière
universitaire concerne donc 16 % de
l'ensemble des inscriptions.
Des mobilités induites par l'offre
de formation : des disciplines
attractives, d'autres manquantes
Toutes disciplines confondues, les
formations de Licence sont attractives
puisque le solde des migrations au
moment des premières inscriptions en
première année (L1) est de + 1 %.
L'UCO contribue fortement à cet
équilibre en attirant de nombreux
étudiants d'autres académies, alors
que l'offre de formation des trois
universités de Nantes, d’Angers et du
Mans ne parvient pas à retenir
suffisamment les bacheliers de
l'académie (elles présentent un bilan
négatif de l'ordre de - 2 %). Certains
déséquilibres
très
spécifiques
demeurent, en particulier celui dû à la
quasi-absence dans l’académie de
filières universitaires de formation aux
Arts.
Inscriptions des bacheliers en filière universitaire en 2008
Droit
Economie
Lettres Sciences Humaines
Droit Sciences Politiques
A.E.S.
Sciences Economique et de gestion
Langues
Lettres et Arts
Sciences Humaines et Sociales
Sciences et Staps (Sciences et Techn. des Activités Physiques et Sportives)
Santé
IUT
TOTAL
nombre
%
1 320
236
775
1 490
412
1 682
2 079
1 571
2 541
12 106
11
2
6
12
3
14
17
13
21
100
études et statistiques 2011.02 y Page 3
La filière du Droit est plutôt déficitaire
avec près de 200 étudiants quittant
l'académie, dont 50 vers un IEP
(Institut d'Etudes Politiques) à Paris,
Rennes et Bordeaux, pour seulement
une centaine de bacheliers rejoignant
l’académie dans cette discipline. Les
départs, 15 % du total, sont donc
supérieurs de 5 % aux arrivées.
La filière AES (Administration
Economique et Sociale) perd aussi
des étudiants dans ces mouvements
inter-académiques (6 %). Toutefois,
dans cette filière six fois plus petite
que celle du Droit, les départs ne
portent que sur une trentaine
d'étudiants
qui
rejoignent
majoritairement la ville de Rennes.
A l'opposé, les sciences économiques
et de gestion sont très attractives
puisqu’on enregistre trois fois plus
d’arrivées dans l'académie que de
départs. Ainsi un quart des nouveaux
inscrits en L1 de cette filière ont
obtenu leur baccalauréat en dehors de
l'académie.
Les filières de Sciences et la filière
STAPS (Sciences et Techniques des
Activités Physiques et Sportives) sont plutôt
attractives. La mobilité des bacheliers
vers une autre région est de l'ordre de
23 %, avec un solde positif pour
l’académie de Nantes
(4 %).
L'organisation actuelle de l'offre de
formation en Sciences - l'entrée dans
ces disciplines se fait par un portail
commun à toutes les disciplines - ne
permet pas de différencier l'équilibre
des différentes disciplines de
sciences.
Les filières composant le bloc des
Lettres et des Sciences Humaines
montrent des profils très variés. Les
Sciences Humaines et Sociales, avec
des entrées dans l'académie de l'ordre
de 17 %, soit 60 inscriptions, gagnent
4%
d'inscriptions.
Ce
sont
principalement
l'Histoire,
la
Psychologie
et
l'Information
Communication qui sont attractives,
tandis que la Sociologie et la
Philosophie
perdent
quelques
étudiants.
inscrits dans les filières Lettres-Arts, à
peine 300 sont restés dans
l'académie ; et dans les spécialités des
Arts, Arts du spectacle, Arts
plastiques, Musique et musicologie,
seulement une inscription sur six a été
prise dans l'académie. C'est en
l'occurrence l'université de Rennes qui
accueille l'essentiel des étudiants
ayant quitté l'académie (130 sur 220
en Lettres Arts), celles de Poitiers
Paris et Orléans-Tours en accueillant
chacune une vingtaine.
De même les spécialités des Langues
gagnent 7 % d'étudiants, environ 80
nouveaux inscrits venant d'une autre
académie. L'apport est de 10 % des
flux en Langues et Littératures
Etrangères. Cela compense le déficit
accusé des disciplines des LettresArts, entièrement expliqué par
l'absence d'offre de formation en Arts.
Sur 500 bacheliers de l'académie
Faible mobilité à l'entrée de la
filière Santé
La part des mouvements interacadémiques dans l'ensemble des
inscriptions de la filière Santé est de
7 %. En médecine, avec un flux de
1 150 bacheliers, ces mouvements se
soldent par une trentaine d'inscriptions
supplémentaires. Les départs se font
Mobilité des néo-bacheliers de l’académie de Nantes selon le département d’origine, rentrée 2008 (%)
LoireAtlantique Maine-et-Loire
Mayenne
Sarthe
Vendée
Académie
Nombre de poursuites en BTS
Pas de mobilité (même département)
Mobilité intra-académique
Mobilité vers une autre académie
2 028
84 %
11 %
5%
1 294
77 %
17 %
6%
408
71 %
17 %
12 %
745
67 %
23 %
10 %
956
61 %
30 %
9%
5 431
75 %
18 %
7%
Nombre de poursuites en CPGE
Pas de mobilité (même département)
Mobilité intra-académique
Mobilité vers une autre académie
732
75 %
8%
17 %
400
51 %
30 %
19 %
108
0%
56 %
44 %
295
56 %
21 %
23 %
270
18 %
57 %
25 %
1 805
54 %
25 %
21 %
Nombre de poursuites à l’Université
Pas de mobilité (même département)
Mobilité intra-académique
Mobilité vers une autre académie
4 111
78 %
11 %
11 %
2 462
74 %
14 %
12 %
846
14 %
49 %
38 %
1 678
53 %
29 %
18 %
1 479
21 %
57 %
22 %
10 576
60 %
24 %
16 %
TOTAL
Pas de mobilité (même département)
Mobilité intra-académique
Mobilité vers une autre académie
6 871
79 %
11 %
10 %
4 156
72 %
17 %
11 %
1 362
30 %
40 %
30 %
2 718
57 %
26 %
17 %
2 705
35 %
47 %
18 %
17 812
64 %
22 %
14 %
10 699
6 729
2 415
4 567
5 057
29 467
Nombre de bacheliers 2008
études et statistiques 2011.02 y Page 4
en direction de Poitiers (33 inscrits,
soit un tiers des sorties). Le solde est
aussi positif en Pharmacie (25, soit
10 % d'imports), alors qu'une dizaine
de nouveaux bacheliers poursuivent
leurs études en dehors de l'académie.
Forte mobilité à l'entrée à l'IUT
A l'opposé de la filière Santé qui
présente une faible mobilité hors
académie, les inscriptions en IUT de
nos bacheliers se font dans plus d'un
cas sur cinq en dehors de l'académie
de Nantes.
Dans les spécialités industrielles, les
départs les plus nombreux sont le fait
des bacheliers de Mayenne (38 %) et
de Vendée (44 %). A l'inverse, les
bacheliers de Loire-Atlantique ne sont
que 11 % à quitter leur département
d'origine quand ils choisissent ce type
de formation.
Dans les spécialités des services, la
carte des mobilités est moins
tranchée, les bacheliers de Mayenne
et de Vendée étant toujours les plus
mobiles, mais seulement pour 25 % et
29 % d’entre eux. Dans ces
spécialités, 14 % des étudiants
originaires
de
Loire-Atlantique
s'inscrivent
dans
un
autre
département.
La mobilité des bacheliers à
l’entrée à l’université varie
fortement selon le département et
le bassin d'origine
Globalement les mobilités directes,
sorties ou entrées de (dans)
l'académie, se concluent par un solde
positif de 1 % pour l'académie.
Cependant, les situations diffèrent
notablement selon les départements
et, à un niveau plus fin, les bassins de
formations.
Deux départements sont attractifs, la
Loire-Atlantique et le Maine-et-Loire,
ils gagnent respectivement 750 et
1 220 étudiants. A l’opposé, la
Mayenne perd 540 étudiants, la Sarthe
450 et la Vendée 880.
Près de 9 bacheliers sur 10 originaires
de Loire-Atlantique et du Maine-etLoire poursuivent dans un des cinq
départements des Pays de la Loire.
Cette proportion est supérieure à la
moyenne académique, qui est de
8 étudiants sur 10. Ces bacheliers
sont aussi plus nombreux à poursuivre
dans le département où ils ont obtenu
leur baccalauréat, 78 % (LoireAtlantique) et 74 % (Maine-et-Loire).
Cela s'explique principalement par le
fait que ces deux départements,
sièges d'université, accueillent aussi
une antenne universitaire. La mobilité
des étudiants du bassin d'AncenisChateaubriand comme celle du bassin
de l'Estuaire est comparable à la
moyenne départementale, malgré la
proximité de Rennes et de Vannes.
Les bacheliers du bassin de Cholet
font exception, seulement deux
bacheliers sur trois restent dans leur
département, à Angers ou Cholet, les
autres rejoignant principalement la
Loire-Atlantique (21 %).
Au contraire, les bacheliers des autres
départements sont moins nombreux à
s'inscrire dans leur département
d'études scolaires. 53 % des
bacheliers de la Sarthe s'inscrivent au
Mans, tandis que 22 % poursuivent
leurs études dans le Maine-et-Loire, et
18 % quittent l'académie de Nantes au
moment de s'inscrire à l'université. La
grande majorité des bacheliers du sud
du département poursuivent leurs
études ailleurs qu'au Mans, ils
préfèrent largement Angers (41 %) et
privilégient aussi Tours (9 %).
Dans les départements de la Vendée
et de la Mayenne, où sont implantées
des antennes d'université, une
minorité des inscriptions se fait dans le
même département, respectivement
21 % et 14 %.
Les nouveaux étudiants mayennais se
dispersent dans l'académie : 34 %
d’entre eux rejoignent Angers, c'est
deux fois et demi plus qu'il n'en reste à
Laval – cette proportion est de 55 %
pour les lycéens originaires de la
partie mayennaise du bassin de
Château-Gontier - 8 % s'inscrivent en
Sarthe et 7 % en Loire-Atlantique.
Enfin 38 % quittent l'académie, c'est le
plus fort taux départemental, ils se
tournent alors le plus souvent vers
l'Ille-et-Vilaine (29 %).
Une grande partie des nouveaux
étudiants vendéens est inscrite en
Loire-Atlantique (41 %) tandis que
13 % vont faire leurs études à la
Rochelle. Seuls 25 % des bacheliers
de l'ouest vendéen s'inscrivent à La
Roche-sur-Yon et environ 16 % de
ceux de l'est vendéen. Pour ces
derniers, la destination principale au
moment d'entrer dans l'enseignement
supérieur est la Loire-Atlantique
(38 %) ; par ailleurs, 18 % d’entre eux
rejoignent Angers ou Cholet ;
finalement, 27 % quittent l'académie,
principalement pour La Rochelle
(11 %), Poitiers ou Niort (8 %).
Mobilité des nouveaux
bacheliers dans les académies
limitrophes
Dans l'académie de Nantes les
arrivées sont un peu plus
nombreuses que les départs à
l'entrée
dans
une
filière
universitaire. Par contre, l’offre
académique des classes post-bac
est très attractive, surtout en BTS.
La situation est diamétralement
opposée dans l'académie de
Rennes. Les filières universitaires
y attirent de nombreux étudiants
des académies de l'ouest - le
solde entre arrivées et départs est
de +6 % - alors que les STS sont
déficitaires (-6 %). L'académie de
Poitiers est faiblement déficitaire
(-3 %) ; ce déficit, qui tend à se
résorber, provient d'un fort
déséquilibre en Licence et CPGE,
alors que les filières courtes IUT
et STS sont attractives. Enfin, les
académies de Caen et OrléansTours présentent un déficit
important des flux d'entrées dans
l'ensemble des principales filières
d'enseignement supérieur.
études et statistiques 2011.02 y Page 5
4 % des étudiants inscrits en
première année de Licence
viennent de l'étranger
Les trois universités de l'académie
accueillent 4 % d'étudiants venant de
l'étranger, soit un peu moins qu'au
plan national (4,6 %)2. 29 % viennent
d'Asie (26 % des origines au plan
national), 33 % d'Amérique (c'est
nettement plus important que la
moyenne nationale de 10 %) et
proportionnellement un peu moins
d'étudiants du continent africain (22 %
contre 35 %). En revanche, deux fois
moins
d'étudiants
de
l'union
européenne sont inscrits dans les
universités de l'académie (12 % pour
21 %).
Claire ROPERS, SEPP
Thierry FURET, DESUP
Méthodologie
La mobilité est mesurée à partir du lieu d’implantation de l’établissement
dans lequel un jeune est inscrit : est considéré comme mobile un étudiant
qui suit une formation dans un établissement situé dans un autre
département de l’académie que celui dans lequel il était l’année
précédente, ou s’il part dans une autre académie.
Pour la filière universitaire, la localisation d'origine est le département de
résidence des bacheliers, et dans le cas des inscriptions traitées à un
niveau plus fin, le bassin de formation de résidence. Pour les classes postbac de lycée, la localisation d’origine est le département d’implantation du
lycée des bacheliers.
La localisation de destination est le département géographique d'inscription
des nouveaux étudiants.
Sources
Les informations relatives aux bacheliers inscrits dans une filière
universitaire sont issues du fichier SISE relatif aux universités françaises et
aux deux établissements privés d'enseignement supérieur universitaires
implantés dans l'académie de Nantes, les facultés libres de l'Ouest
habituellement dénommées UCO (Université Catholique de l'Ouest) et
l'ICES (Institut Catholique d'Etudes Supérieures) de la Roche-sur-Yon. Y
ont été adjointes les inscriptions dans les écoles d'ingénieurs qui
accueillent des bacheliers et dont les inscriptions sont désormais
collectées dans un fichier au même format SISE.
Les informations relatives aux bacheliers inscrits dans une classe post-bac
de lycée (BTS ou CPGE) sont issues de la Base Elèves constituée lors de
l’enquête de rentrée. Elles prennent en compte les effectifs présents dans
les établissements publics et privés (y compris hors contrat), hors ministère
de l’Agriculture.
2
Ce dénombrement ne tient pas compte
des étudiants étrangers inscrits à
l'université du Mans, dans le cadre d'une
co-diplômation
dans
les
disciplines
scientifiques qui ne poursuivent pas leurs
études sur le territoire de l'académie mais
dans leur pays d'origine.
études et statistiques 2011.02 y Page 6
ANNEXE 1
Effectifs de bacheliers entrant en classe post-bac de lycée ou en filière universitaire
Académie de Nantes
Les nouveaux bacheliers entrant en BTS et CPGE, par type de filière (rentrée 2008)
BTS production
BTS services
CPGE scientifique
CPGE Lettres
CPGE Economie
CPES (classe préparatoire aux études supérieures)
TOTAL académie
Inscriptions hors académie
TOTAL
1 616
4 381
1 253
317
421
32
8 020
780
8 800
Les nouveaux bacheliers entrant en filière universitaire en école d’ingénieurs
par établissement d'inscription (rentrée 2008)
Université de Nantes
Université d'Angers
Université du Mans
Facultés libres de l'Ouest UCO
Institut Catholique d'enseignement supérieur ICES
Ecole supérieure d'Agriculture d'Angers ESA
Ecole supérieure d'Electronique de l'Ouest ESEO
Institut National d’Horticulture et de Paysage
Institut Catholique des Arts et Métiers ICAM
Ecole Supérieure des Techniques Aéronautiques et de Construction Automobile ESTACA
Ecole Supérieure d'Informatique Electronique Automatique ESIEA
TOTAL académie
Inscriptions hors académie
TOTAL
5 199
2 591
1 505
850
192
104
102
34
76
12
13
10 678
1 709
12 387
études et statistiques 2011.02 y Page 7
ANNEXE 2
Echanges inter-académiques à l’entrée en classe post-bac de lycée ou en filière
universitaire
Flux d’élèves à l’entrée en BTS
Rentrée 2008
Arrivées
dans l’académie
de Nantes
Départs
de l’académie
de Nantes
Solde
Rennes
337
25 %
77
19 %
260
Poitiers
147
34 %
77
19 %
70
Orléans-Tours
141
9%
56
14 %
85
Caen
109
9%
26
7%
83
Autres (flux <100)
230
23 %
162
41 %
68
TOTAL
964
100 %
398
100 %
566
Flux d’élèves à l’entrée en CPGE
Rentrée 2008
Arrivées
dans l’académie
de Nantes
Départs
de l’académie
de Nantes
Solde
Rennes
172
29 %
117
31 %
55
Poitiers
64
11 %
41
11 %
23
Orléans-Tours
40
7%
33
9%
7
Caen
25
4%
10
3%
15
Ile de France
24
4%
125
33 %
-101
191
32 %
nd
nd
191
Etranger
Autres
84
14 %
56
15 %
28
TOTAL
600
100 %
382
100 %
218
Flux d’élèves à l’entrée en filière universitaire
Rentrée 2008
Arrivées
dans l’académie
de Nantes
Départs
de l’académie
de Nantes
Solde
Rennes
550
30 %
645
38 %
-95
Poitiers
244
13 %
304
18 %
-60
Orléans-Tours
262
14 %
138
8%
124
Paris
19
1%
109
6%
-90
Caen
178
10 %
81
5%
97
Bordeaux
57
3%
80
5%
-23
Lille
17
1%
54
3%
-37
Lyon
19
1%
46
3%
-27
Rouen
40
2%
40
2%
0
Toulouse
22
1%
34
2%
-12
Créteil
35
2%
30
2%
5
Versailles
Autres académies
(flux <20)
76
4%
27
2%
49
TOTAL
290
16 %
120
7%
170
1 809
100 %
1708
100 %
101
études et statistiques 2011.02 y Page 8
ANNEXE 3
Echanges inter-départementaux
Flux d’élèves à l’entrée en BTS
Destination
Origine
Loire-Atlantique
LoireAtlantique
Maine-etLoire
Mayenne
Sarthe
Total
académie
Vendée
Hors
académie
TOTAL
1 698
95
20
16
91
1 920
108
2 028
109
994
27
21
70
1 221
73
1 294
Mayenne
13
39
288
13
5
358
50
408
Sarthe
29
91
39
498
10
667
78
745
Vendée
197
74
2
8
586
867
89
956
Total académie
2 046
1 293
376
556
762
5 033
398
5 431
Hors académie
413
212
125
73
141
964
2 459
1 505
501
629
903
5 997
398
6 395
Maine-et-Loire
TOTAL
964
Flux d’élèves à l’entrée en CPGE
Destination
Origine
LoireAtlantique
Maine-etLoire
Mayenne
Sarthe
Total
académie
Vendée
Hors
académie
TOTAL
Loire-Atlantique
550
49
0
8
1
608
124
732
Maine-et-Loire
114
205
0
3
1
323
77
400
15
32
0
14
0
61
47
108
Sarthe
25
39
0
164
0
228
67
295
Vendée
124
28
0
1
50
203
67
270
Total académie
828
353
0
190
52
1 423
382
1 805
Hors académie
320
104
0
170
6
600
1 148
457
0
360
58
2 023
Mayenne
TOTAL
600
382
2 405
Flux d’élèves à l’entrée en filière universitaire
Destination
Origine
Loire-Atlantique
LoireAtlantique
Maine-etLoire
Mayenne
Sarthe
Total
académie
Vendée
Hors
académie
TOTAL
3 206
264
19
16
147
3 652
459
4 111
269
1 815
18
33
24
2 159
303
2 462
Mayenne
58
285
115
64
4
526
320
846
Sarthe
76
371
37
883
6
1 373
305
1 678
Maine-et-Loire
Vendée
Total académie
Hors académie
TOTAL
615
209
5
14
314
1 157
322
1 479
4 224
2 944
194
1 010
495
8 867
1 709
10 576
644
737
109
217
104
1 811
4 868
3 681
303
1 227
599
10 678
1 709
12 387
1 811
études et statistiques 2011.02 y Page 9

Documents pareils