L`école n`a pas les bons programmes

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L`école n`a pas les bons programmes
Pre-scriptum : par l’école, nous entendons la majorité des établissements scolaires, une minorité
demeurant de bons voir d’excellentes écoles. Que celles-ci ne se sentent pas visées. Si vous avez la
chance d’avoir une telle école à proximité, mettez-y vos enfants !
L’école n’a pas les bons programmes
En français, on n’apprend plus à lire ni écrire, 40% d’illettrés en 6ème en témoignent.
La méthode globale, ou ses réinventions semi-globales sont spécialement faites pour détruite
les intelligences. Un enfant lit « chose » le mot « heaume », « voiture » le mot « véhicule »
(nous vous laissons tenter l’expérience de faire lire à un jeune : « le Grand véhicule de la
Foi lamaïste », vous allez être surpris du résultat !)
Ces méthodes, issues des expériences de Milgram et des services secrets russes et américains,
sont exactement faites pour que l’enfant devienne un être docile, votant comme il faut,
totalement dépendant d’une lecture officielle des choses.
En maths, le raisonnement est dégradé, on tâtonne.
En biologie, on encourage des mœurs débridées.
En histoire, la chronologie a été détruite. Résultat, pratiquement aucun élève de 6ème n’est
capable, par exemple, de mettre dans l’ordre Hugues Capet, Charles De Gaulle, Charlemagne
et Saint-Louis. La plupart n’en a jamais entendu parlé. Les plus importants personnages ont
disparu corps et biens (les rois sont passés à la trappe par exemple, ou encore les personnages,
chefs, penseurs ou écrivains qui sortent du catalogue officiel). Le sens de l’Histoire est
entièrement réécrit.
En éco, on bourre le crâne de votre enfant avec des données administratives inutiles, comme
s’il devait devenir un simple rouage.
Le relativisme et la permissivité sont de rigueur, sauf lorsqu’il s’agit de penser
différemment : là, c’est la sanction, l’ostracisme voire l’expulsion.
Il n’y a jusqu’au catéchisme des écoles sous-contrat catholiques qui ne soit un enseignement
soporifique d’humanisme à la sauce médiatique d’où toute transcendance soit expurgée.
Inversions, oublis majeurs, table rase des enseignements, relativisme, refus d’enseigner, choix
douteux des « thèmes », l’école est une usine à gaz toxiques et compte vous prendre votre
enfant pour le faire entrer dans le moule. Elle sera la plus forte parce qu’elle passe plus de
temps avec votre enfant que vous. Enfin, elle n’enseigne presque plus rien de ce qu’elle
devrait.
L’école n’a pas la bonne méthode
Catégorique dans ses postures, l’école maintient un rapport de force, les notations
(douteuses, éventuellement aléatoires, comme au Bac), des évaluations qui ne tiennent aucun
compte des dons personnels, des talents etc. Ainsi, l’enfant doué peut se retrouver classé
comme « asocial » et l’enfant en difficulté à cause des mauvaises méthodes sera étiqueté
« dyslexique » ou encore (tenez-vous bien) dyspraxique, dyscalculique, dysorthographique,
dysécolique… (sic).
L’école développe une culture psychiatrique qui n’est pas sans rappeler plusieurs régimes
totalitaires. Si votre enfant n’arrive pas à apprendre, c’est qu’il a un problème. Or, avec une
bonne méthode, TOUS LES ENFANTS peuvent apprendre. L’école culpabilise l’enfant ;
c’est très grave mais il n’en est question nulle part.
En outre, votre enfant va redoubler s’il ne colle pas aux contrôles subjectifs qu’on lui impose,
et qui ne l’évaluent pas réellement : votre enfant peut avoir des capacités que l’école ne
détectera jamais.
Pis, elle l’orientera vers des filières qui ne lui correspondront pas, en sur-valorisant les
diplômes tandis que l’on a pléthore de diplômés et pas assez de postulants aux métiers.
L’école n’a pas les bons résultats
Résultat direct de ce qui précède, dans les classements internationaux les plus sérieux, l’école
française connaît une dégringolade sans précédent. La France est 22ème sur 65 en 2009 dans
le classement PISA (étude de l’OCDE sur le système éducatif de 65 pays.). « L’enquête PISA
(pour Programme for International Student Assessement), est sur le point de (…) bousculer à
nouveau la France. Car le modèle français d’éducation en a sacrément pris pour son grade au
cours des dernières enquêtes en 2000, 2003, 2006 et 2009. » Pis : la République refuse
d’évoluer. Elle qui prétendait détenir le meilleur système éducatif mondial il y a encore peu…
Si votre enfant ne commence qu’avec ça dans la vie, sur le marché mondial du travail, il sera
devancé.
L’école ne défend pas ses (bons)
profs
Le citoyen a désormais tous les droits. Et ceux
qui sont les plus prompts à se manifester
passeront avant vous, imposeront leurs
manières de voir. Les parents aux gros bras
feront trembler l’instit, que la hiérarchie
lâchera, et votre bambin en subira les
conséquences :
prof
démotivé(e),
déboussolé(e). Les tensions des autres parents
se dirigent contre vous, via les enfants et les enseignants.
L’école se veut égalitaire mais pratique de très fortes inégalités
En interne, le sort n’est pas le même pour tout le monde. Les privilèges et les passe-droits sont
monnaie courante. Il y a des enfants privilégiés et d’autres qui le sont moins ; pour certains,
des milliards sont dépensés, pour d’autres il n’y a pas un centime de subvention. On sait que
les écoles hors contrat sont les plus mal loties.
L’école se veut humaniste mais se montre inhumaine
La question qu’on se pose sans cesse à l’école, c’est : « Que devient l’enfant, dans tout
ça ? » Il est question de réformes, de mobilisations, de pédagogies, de nouveaux outils, de
moyens… Il y a beaucoup, énormément d’argent. Beaucoup de choses mais rien ou presque
de ce qui construit un enfant : délicatesse, droiture, honnêteté, clarté, simplicité, progressivité,
pudeur, créativité, amour, éveil de la sensibilité, maturation par étape, plaisir de découvrir,
progrès intellectuels, partage, cohésion, courage, force, écoute, respect de la chose enseignée
et de l’enseignant, etc. Voilà ce qui permet à TOUS les enfants de réussir, et non les seuls
capables de tirer leur épingle du jeu grâce à une meilleure mémoire ou une pirouette, ou pis
encore le copinage des camarades enseignants entre eux. Car aux révisions des copies, par
exemple au bac, on distribue le diplôme en fonction de critères très subjectifs. Tel qui a eu
3/20 se retrouve miraculeusement au rattrapage, mais tel autre se retrouve recalé, alors qu’il a
eu, avant la révision collégiale et collectiviste, 13/20 !
L’école refuse votre présence ou votre rôle
L’école le redit sans cesse, la faute du désastre scolaire en revient aux parents et à la société.
Mais si vous tentez de faire quelque chose pour vos enfants, on vous explique que « vous n’y
connaissez rien », que « vous n’êtes pas professionnels », et le principe général est de retirer
aux parents leurs responsabilités. On va de plus en plus chercher à mettre vos enfants à l’école
en bas-âge, ainsi vous serez moins en mesure de transmettre vos valeurs à vos enfants. En
cela, l’école agit en courroie de transmission du mondialisme. Votre participation ne peut être
qu’en surface.
L’école n’a pas la bonne vision
L’école n’a même aucune vision. Très loin d’imaginer seulement que l’éducation relève
d’une vision anthropologique forte, d’une haute estime de l’être humain, l’école a perdu le
contact avec la population, elle est un bastion qui s’enferme derrière des portails électriques
invraisemblables. Elle ne se nourrit plus de la vie quotidienne mais la subit. Son horizon, ce
sont ses difficultés. Or, on ne peut éduquer sur la base de difficultés, l’être ne se déploie que
dans une vision positive et en lien avec ce qui lui est cher, à commencer par sa famille, ses
amis. L’école ne sait pas gérer ces liens ni sa vision. Elle fonctionne en vase clos, partagée
entre l’urgence et la routine. Elle est dans une culture négative de crise. L’école, en cela, n’est
plus une école.
L’école est politique
Chacun le sait, l’école est un bastion politique. L’école, ce sont surtout des électeurs qu’il
faut brosser dans le sens du poil. Ces électeurs ne risquent pas d’être contrôlés. Du moment
qu’ils ne touchent pas physiquement votre enfant, ils peuvent lui dire n’importe quoi. Vous
n’aurez aucun recours, aucun droit. L’enseignant transmet à votre enfant ses opinions
politiques. Et ces opinions, vous l’aurez sans doute remarqué, ne vont pas dans le sens de la
création de richesse, de la distinction intellectuelle et morale, de l’entreprise, de la créativité,
de l’initiative. Elle se veut « anti-fric » (les enseignants n’étant pas bien payés, les choses
s’expliquent en partie), mais fonctionne dans des schémas matérialistes, et surtout pas
concurrentiels. Il n’y a pas de prime à la réussite ni de désir de réussir. Dépendant du
ministère qui lui-même dépend des budgets de l’Etat, qui lui-même s’est livré entièrement aux
mains de ses créanciers, l’école ne peut être que le foyer de contradictions violentes, sans
apaisement. Plus encore, l’école diffuse la pensée politique de ces partis et il faut aux enfants
la chance de croiser un enseignant non-conformiste pour entendre autre chose que le discours
politiquement correct. Au final, pris entre le marteau de la contestation et l’enclume du
fatalisme, la vitalité intellectuelle et morale de l’enfant aura été brisée.
L’école est corporative
L’école est aussi la propriété presque privée de syndicats. Les syndicats, amis de partis
politiques mais plus politisés encore, contrôlent tout ou presque et fonctionnent au rapport de
force, de revendication en mobilisations. Les ministères, eux-mêmes néfastes pour l’école, se
cassent les dents sur ces corporations plus néfastes encore ! Ce qui compte, c’est que les amis
du syndicat soient protégés. Votre enfant n’entre pas en ligne de compte.
L’école est bloquée
Grève, pressions syndicales, journées « d’action » (i.e. d’immobilisme), journées
« pédagogiques », perturbations dues à la moindre variation du climat, absentéisme, nouvelles
fêtes religieuses devenues prétexte pour ne pas faire classe, manifestations… l’année scolaire
de votre bambin est imprévisible et vous oblige à des adaptations détestables de votre emploi
du temps. Ces journées perdues se soldent par des retards invraisemblables dans les
programmes. Dès lors, il n’est pas étonnant qu’on recule chaque année l’enseignement des
notions, au point qu’on voit aujourd’hui en 1ère des notions qui étaient maîtrisées autrefois en
CE1 !
L’école est instable
Une réforme peut en cacher une autre, un décret peut annuler une circulaire, un directeur
d’établissement peut faire du zèle et un enseignant partir aux Maldives. Hier l’école était
laïque et républicaine, demain elle sera peut-être tout autre chose. Vous ne savez pas,
personne ne sait où va l’école. A l’école, vous ne savez pas de quoi demain sera fait.
L’école est dogmatique
Figée dans un posture ultra-politisée, l’école assène ses vérités et tente d’empêcher les parents
libres d’enseigner à leurs propres enfants, comme ils l’ont fait durant des millénaires. Elle est
persuadée d’avoir raison avec ses postulats progressistes et matérialistes alors que
s’effondrent justement toutes les sociétés que ces dogmes datés ont fondées. Les exemples
d’écoles qui marchent dans le monde, les grandes réformes entreprises par exemple au
Canada, en Suède ou en Allemagne semblent avoir été réalisées sur une autre planète, tant est
patente l’absence de tentative similaire en France.
L’école ignore les recherches scientifiques
Hermétique, cloisonnée et orientée par d’obscurs technocrates dont on se demande au nom de
quelle légitimité ils fixent les programmes, l’école ignore souverainement les recherches
scientifiques sur le comportement, l’apprentissage ou le développement du cerveau. Or, ces
recherches condamnent sans ambages la pédagogie de l’école, totalement inadaptée et le plus
souvent contraire à ce qu’elle devrait être ! C’est en-dehors de l’école, dans des écoles horscontrat, les centres de formation indépendants ou du côté de l’école à la maison que se
trouvent les meilleurs résultats. Indiscutablement, la recherche va dans le sens des nouvelles
initiatives hors de l’école classique.
Les enseignants ne sont pas formés
Depuis la création des tristement célèbres IUFM où l’on apprenait à « ne pas aimer l’enfant »,
la formation des enseignants est catastrophique et se poursuit dans des officines non moins
redoutables. Des personnes n’ayant qu’un nombre ridicule de connaissances deviennent
enseignants alors qu’ils méprisent les enfants et en viennent à les insulter ou leur délivrer des
savoirs inexacts, voire politisés. Cela, parce qu’ils ont suivi avec succès le cursus de
l’apprenti-enseignant conforme. Les vrais bons enseignants, qui souvent se forment euxmêmes, subissent souvent les foudres de leur hiérarchie et les ennuis de la part des collègues.
L’école n’aime pas les élites.
On entend ainsi dans les classes des remontrances profondément blessantes et diminuantes
pour l’enfant, individuellement ou en groupe.
Il y a autre chose : sans vision humaine forte, l’école ne sait pas comment s’adresser aux
enseignants. La culture de crise perpétuelle l’empêche complètement de proposer des
alternatives positives.
La souffrance et le désarroi des enseignants, face aux violences, aux pressions, au chaos
scolaire, est immesurable. L’Education nationale française possède l’un des centres
psychiatriques les plus gros d’Europe.
L’école tolère la violence et l’encourage
La violence de la société commence à l’école, où elle n’est pas sanctionnée. Ainsi, telle
enseignante se voit menacée d’être professionnellement brisée si elle porte plainte suite au
viol en réunion subi en pleine classe, tel instituteur est de même cassé pour avoir écrit à
l’académie au sujet du revolver qu’un gamin lui a mis sous le nez.
Le baccalauréat ne sert plus à rien
Les politiques se félicitent du record croissant du nombre de bacheliers mais c’est sans
compter ce fait bien connu : le bac ne sert qu’à s’inscrire dans une fac, et ne suffit pas à entrer
dans une grande école. D’ailleurs, les concours d’entrée sont maintenant généralisés. La
majorité des bacheliers sont incapables d’écrire un texte de 5 pages sur un sujet donné ou de
faire un résumé cohérent d’un article. On donne le bac parce qu’on veut que des quotas soient
atteints. Si le BTS ou le bac pro peuvent encore se targuer d’une certaine valeur, parce qu’ils
correspondent à des savoirs réellement acquis, le bac ne vaut rien. Avec 3/20, vous êtes
assurés d’avoir au moins 6, voir 8 ou plus ; car des considérations totalement infantilisantes
entrent en jeu. On prend en charge l’individu, on le cajole, on lui donne son diplôme comme à
l’Ecole des fans de feu Jacques Martin : « tout le monde a gagné » ! Phénomène aggravant, la
triche est très répandue. Un surveillant, à l’examen, entendant les examinés parler librement
entre eux, s’exclamait : « Ce n’est tout de même pas le café du commerce ! » Il en ira de
même à la fac, ou la triche est un fléau. Tricher ne gêne plus, à condition de ne pas se faire
prendre ou de s’en vanter. Des hauts fonctionnaires doivent leur poste à des diplômes obtenus
frauduleusement. Le système est corrompu mais les chiffres donnent à penser que « tout ne
va pas si mal », phrase-type du discours officiel et rassurant. La réalité, c’est que les
bacheliers sont souvent d’une nullité affligeante. Le niveau a chuté. Un ouvrier agricole en
1914, même sans certificat d’études, écrivait mieux qu’un bachelier d’aujourd’hui. Arrivant
dans l’entreprise, les jeunes bacheliers écrivent comme ils parlent et pensent que l’entreprise
va tout leur donner tout de suite, comme l’école.
Les trois parades à votre disposition
1. Aujourd’hui vous avez la possibilité de donner un ou des cours à la maison, en tout ou
partie. L’école à la maison marche, elle apporte à l’enfant ce qu’il ne reçoit pas à
l’école. L’école à la maison a des résultats bien supérieurs aux « professionnels » de
l’Education nationale. Faites un ou plusieurs cours. Des sites vous y aident. Vous en
êtes capables, car ces cours sont faits pour des parents qui n’ont plus aucun souvenir
de ce qu’ils ont appris à l’école.
2. Passez du temps avec votre enfant. Ce temps, vous ne le compterez pas compté en
quantité (heures ou minutes), mais en qualité : nécessaire intensité de ce que vous
transmettrez et échangerez. Le lien entre vous est le plus puissant levier pour son
développement. Oubliez votre téléphone et votre télévision quelques instants chaque
jour. En peu de temps, si vous le voulez vraiment, vous pouvez restaurer l’enfant qui
aime apprendre en votre enfant, et l’amener à un bon niveau.
3. Aujourd’hui, vous avez internet. Indépendante de la grosse presse, de nombreux sites
vous délivre de la fatalité et donnent des conseils sérieux. Vous avez entre les mains
tout ce qu’il faut, et c’est une chance historique. Vous avez aussi les livres qui sont le
moyen le plus puissant pour votre propre développement personnel.
4. Redécouvrez les vertus du silence, de la concentration, de la réflexion sur les sujets
essentiels, les grandes directions de votre vie. Ne vous laissez pas gagner par le
défaitisme dans un bruit permanent. Vous ne pouvez améliorer les choses si vous êtes
pris dans une tourmente sonore, matérielle, physique. Il se passera ce que vous
déciderez. Si vous êtes capable de ne plus compter sur le système en général et
davantage sur vos propres forces, alors vous réussirez avec votre enfant. L’enfant a
des ressources non limitées, non définissables, il peut parfaitement emmagasiner tout
ce dont il a besoin pour réussir ses études. Mais ce qu’il ne peut pas faire tout seul,
c’est d’apprendre à apprendre. Montrez-lui comment vous, vous travaillez, donnez-lui
vos trucs. Et si vous avez du mal sur tel ou tel plan, expliquez-lui pourquoi, cela aussi
lui permettra de forger sa manière de faire.
5. Supprimez tout ce qui nuit au développement de votre enfant : la télévision surtout,
mais aussi l’addiction à l’ordinateur. Donnez-lui autre chose, emmenez-le voir autre
chose en tête-à-tête, parce qu’un jeune aime qu’on s’occupe de lui et rien que de lui.
Favorisez en lui les questions et les débats intérieurs. Ne répondez pas à tout, à sa
place. Aidez-le à découvrir ce pour quoi il est fait, ce qu’il aime, ce en quoi il est doué.
Si vous faites ça pour votre enfant, vous l’aurez déjà énormément promu.
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