Olivier VALSECCHI
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Olivier VALSECCHI
Olivier VALSECCHI Photographe Olivier VALSECCHI est né en 1979 à Paris. Il vit et travaille à Toulouse. 2012 2011 2010 Dust, Le Quartz, Scène Nationale de Brest, exposition personnelle Photography and sculpture, Art Gallery 826, en association avec Doinel Gallery, Knokke (Belgique) Festival Regards Photographie, Villeneuve de la Rivière (France) Fotografiaeuropea Festival, Le Voyage Initiatique par Alice Mazzini, Reggio Emilia (Italie) Festival européen de la photographie de nu, Chapelle Sainte-Anne, Arles (France) Galerie Fokus, Graz (Autriche) Festival Manifesto - Galerie Photon & Port Viguerie, Toulouse (France) Promenades photographiques de Vendôme, Parc du Château, Vendôme (France) Dust, 120x120 cm, 2010 Pour sa série Dust, Olivier Valsecchi a photographié des modèles recouverts de cendres qui se sont livrés à des chorégraphies jusqu’à épuisement, jusqu’à atteindre une « dislocation du corps et de l’esprit ». Les images qui en résultent évoquent le Chaos, le cycle naissance-mort-renaissance, dans un jeu de clair-obscur et de travail sur la matière. Le point de départ de Dust est l’usage de la cendre, un élément qui fascine l’artiste, une matière aux connotations spirituelles fortes. Il s’intéresse également à la théorie du Chaos comme origine du Monde. Cette théorie du Chaos primordial explique la naissance du monde par le résultat d’un conflit entre des forces antagonistes : lumière et ténèbres, ordre et désordre. Chaque image est un huis clos dans lequel se confondent chute et envol, ordre et désordre, lumière et ténèbres, brouillard et liquide, tourment et frénésie. Dust peut apparaître comme le versant photographique du Chaos primordial que la cosmogonie grecque décrivait comme la combinaison fortuite des 5 éléments : le feu, la terre, l’eau, l’air, l’esprit. Le vide crée le monde. De la confusion, de ce big-bang, naît la matière, émerge l’avenir.. La cendre contient une charge sacrée. On retrouve l’utilisation de la cendre dans de nombreuses civilisations et depuis très longtemps. Les Catholiques se mettent de la cendre sur la tête pour montrer à Dieu qu’ils se repentent de leurs péchés. En Inde, les cendres ont une grande force symbolique. Celles issues de la crémation sont considérées comme impures, car elles proviennent des cadavres. Mais une fois purifiées par un feu sacré, elles sont utilisées pour chasser les mauvais esprits. Elles deviennent alors le symbole de l’impermanence de toute chose, un élement qui a traversé les cycles de la vie et de la mort, une matière sacrée. Olivier Valsecchi est né en 1979. Il pratique l’autoportrait en autodidacte pendant plus de dix ans avant de perfectionner sa technique au sein de l’école Etpa à Toulouse, où il reçoit le Grand Prix de Photographie, en juin 2009. Sa série Dust fait l’objet de nombreuses parutions notamment dans Eyemazing, Azartphoto, et Photo Olivier Valsecchi est lauréat des Hasselblad Masters Awards 2011, catégorie Fine Art. Galerie Maubert 20 rue Saint Gilles - 75003 PARIS www.galeriemaubert.com Dust, 120x120 cm, 2010