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LES ÉCO ÉPARGNE & INVESTISSEMENT - LUNDI 23 DÉCEMBRE 2013 25 ÉPARGNE & INVESTISSEMENT ACTUALITE Jlec séduit les souscripteurs p.26 DÉCRYPTAGE Maroc Telecom, un modèle économique fragilisé p.27 RETRAITE La CIMR, c’est plus q’une pension Casa Finance City Casablanca a-t-elle les atouts d’une place régionale ? ● Une place financière est jugée sur 6 critères. Où en est CFC par rapport à ces critères ? A-t-elle une réelle valeur à offrir à l’instar des places financières ? p.28 p.31 LES ÉCO ÉPARGNE & INVESTISSEMENT - LUNDI 23 DÉCEMBRE 2013 26 Actualité 9.450 BILLET Les analystes de la place s’accordent sur une tendance haussière pour le Masi. Ils prévoient une progression à court terme de l’indice vers les 9.450 points. Toutefois, ce dernier devrait subir un retournement baissier en direction des 9.400 points. Salima Marzak [email protected] L a mission de Casablanca Finance City est d’attirer à Casablanca les d’opérateurs souhaitant profiter du potentiel de croissance offert pas l’Afrique du Nord, de l’Ouest et centrale. Il faut comprendre que ces régions sont caractérisées par la présence de petites économies. Si le PIB du Maroc frôle les 100 milliards de dollars en 2012, celui de la Côte d’Ivoire ne dépasse pas 25 milliards de dollars et le Sénégal se situe à 14 milliards de dollars. Ces économies ont des réglementations et des dispositifs de régulation différents. Il est donc important d’aller vers une harmonisation des régulations bancaires, assurantielles et des marchés de capitaux. Viendra ensuite l’harmonisation des dispositifs comptables, juridiques et fiscaux. Cette harmonisation permettra d’assurer aux opérateurs un continuum dans le marché. Tout le monde n’est pas conscient de l’importance de ce projet et de ses retombées économiques sur le pays. Sur le plan de l’emploi, on estime que la place va en créer entre 30.000 et 50.000. Notons que l’impact d’une place financière ne se mesure pas uniquement au nombre d’emplois qu’elle crée. C’est un outil hisser les pratiques vers des standards internationaux et permet de rayonner à l’international.Voir des dirigeants africains venir à Casablanca pour boucler le financement de leurs projets d’infrastructure ou de croissance est une chose extrêmement forte. De ce fait, CFC doit être une ambition nationale. ● OPCVM. Les fonds monétaires surperforment L'actif net des OPCVM a gagné 1,75%, soit près de 4 MMDH durant la semaine du 6 au 13 décembre 2013. Il s'est ainsi établi à 235,5 MMDH. Cette performance est attribuable en grande partie aux fonds monétaires qui ont gagné 6,28%, soit 3,6 MMDH de plus. Les OPCVM obligataires court terme ont de leur côté progressé de 0,4%, soit 10 MDH de plus. Sur l'échéance moyenne ou longue, les OPCVM obligataires ont pris 0,18%, soit l'équivalent de 21 MDH. Depuis le début de l'année, l'actif net a ramené sa contre-performance à 2,5%, perdant ainsi 6 MMDH, et pour cause: les fonds monétaires ont affiché un repli de 13,8%, soit -9,8 MMDH. Ce repli aurait pu être plus prononcé si les fonds obligataires moyen et long terme n'avaient pas progressé de 2,16% (+2,5MMDH), et à court terme de 3,2% (+81 MDH). JLEC. Les résultats de l’attribution des actions annoncées JLEC séduit les souscripteurs. Conformément au calendrier de l’opération, il a été procédé vendredi dernier à l’annonce des résultats de l’attribution des actions par tranche. Il en ressort qu'il a été attribué aux personnes physiques ( type d’ordre II) quelques 15 actions par souscripteurs au maximum. S’agissant des personnes physiques (type d’ordre III), il a été constaté un taux de satisfaction de 7%. La demande des investisseurs institutionnels marocains a, elle, été satisfaite à hauteur de 13%. Les investisseurs institutionnels étrangers ont pour leur part bénéficié d’un taux de satisfaction de 27%. Notons que la prochaine étape est la cotation du titre au niveau de la Bourse de Casablanca, prévue le 24 décembre 2013. Risma. La vente est recommandée Dans son guide des valeurs récemment publié, Sogécapital Bourse a émis une recommandation défavorable concernant l’action Risma. En effet, les analystes de la société de Bourse recommandent de vendre le titre. Leur valorisation fait ressortir un cours cible de 156 DH pour Risma, alors qu’elle s’échangeait à 213 DH vendredi dernier. La valorisation de Sogécapital Bourse prend en considération la poursuite de la crise internationale, la concurrence des autres destinations méditerranéennes, l’endettement élevé de la société et le fait qu’aucune distribution de dividendes n'est prévue. Côté perspectives, les analystes de la société de Bourse tablent sur un chiffre d’affaires consolidé de 1 385,5 MDH et un résultat net part du groupe de 11,5 MDH en 2013. Liquidité bancaire. Le creusement du déficit se poursuit Durant le 4e trimestre de l’année 2013, le creusement du déficit de liquidité bancaire s’est poursuivi pour atteindre 78,1 MMDH, en hausse de 4,1 MMDH par rapport au trimestre précédent, sous l’effet restrictif conjugué de l’ensemble des facteurs autonomes. En effet, les opérations du Trésor (hors interventions sur le marché monétaire) ont été à l’origine d’une ponction de liquidité de 3 MMDH. De même, l’augmentation de la circulation de la monnaie fiduciaire a exercé un impact restrictif de 1,7 MMDH suite aux importants retraits opérés à l’occasion de Aïd Al-Adha. Enfin, les opérations sur avoirs extérieurs ont eu une incidence négative de 500 MDH sur la liquidité: les achats de devises par les banques commerciales se sont élevés à 4,6 MMDH alors que les cessions de billets de banque étrangers ont atteint 4,1 MMDH. ÉVOLUTION DE L’EFFET DES FACTEURS DE LIQUIDITÉ 20 ■ AEN ■ Trésor ■ Fiduciaire ■ Effet total facteurs 5,1 10 0,4 0 -5,2 -10 -15,4 -20 2013-T1 2013-T2 2013-T3 2013-T4 SOURCE : BAM Une ambition nationale LES ÉCO ÉPARGNE & INVESTISSEMENT - LUNDI 23 DÉCEMBRE 2013 27 Décryptage Maroc Telecom Un modèle économique fragilisé ● La baisse des prix sur les tarifs de télécommunication, imposée par le régulateur, combinée avec la nécessité de réaliser des investissements sur le moyen terme, ont ainsi impacté le niveau de rentabilité de l’opérateur. S i la politique de baisse des prix imposée depuis les dernières années par le régulateur a permis de démocratiser largement l’accès au téléphone mobile à toutes les couches de la population, ce sont les opérateurs de télécommunications qui en ont payé le prix en supportant en grande partie sur leurs marges l’érosion tarifaire. C’est la principale conclusion d’un document produit par le département «analyse» de BMCE Capital Bourse, filiale du groupe BMCE. Cette contrainte de baisse des prix sur les tarifs de télécommunication, combinée avec la nécessité de réaliser des investissements sur le moyen terme, ont ainsi impacté le niveau de rentabilité de Maroc Telecom, première capitalisation boursière de la place financière de Casablanca. «Dans le sillage de la mise en place, à partir du 1er juin 2013 par Maroc Telecom de la tarification à la seconde pour le prépayé, du fait de la poursuite de la baisse des prix, a priori, non compensée par l’usage, comme COMPARAISON NOUVELLES PRÉVISIONS / ANCIENNES PRÉVISIONS CA consolidé (MDH) EBE Consolidé (MDH) RNPG (MDH) NOUVELLES PRÉVISIONS 2013 ANCIENNES PRÉVISIONS ECART NOUVELLES PRÉVISIONS 2014 ANCIENNES PRÉVISIONS ECART 29 102,80 16 274,30 6 823,60 29 401,30 16 441,20 7 160,80 -1,0% -1,0% -4,7% 28 520,70 16 028,60 6 756,30 29 254,30 16 557,90 7 406,80 -2,5% -3,2% -8,8% SOURCE : BMCE CAPITAL l’indique les chiffres du secteur au troisième trimestre 2013, nous avons décidé par mesure de prudence de revoir à la Le régulateur doit arrêter l’érosion des prix pour ne pas plomber la rentalité du secteur. baisse nos prévisions pour 2013 et pour les années à venir», peut-on lire dans l’analyse. Des prévisions revues à la baisse Désormais la société de Bourse table pour Maroc Telecom sur la réalisation d’un chiffre d’affaires consolidé de 29,1 MMDH en 2013 en baisse de 25% par rapport à 2012 et de 28,5 MMDH en 2014 (-2%) et pour cause. «Les revenus à l’international devraient poursuivre leur tendance haussière (pour représenter à périmètre constant jusqu’à 30% à l'horizon 2017-2018), sans pour autant compenser la baisse de l’activité au Maroc, considérablement impactée par une forte concurrence entre les 3 opérateurs», souligne l’analyse. Le Résultat net part du groupe devrait, lui, se hisser de 1,8% à 6,8 MMDH en 2013, avant de s’effriter légèrement de 1% à 6,75 MMDH en 2014. Sur la base de ce qui précède, BMCE Capital Bourse fixe un cours cible de l’action Maroc Telecom à 110,7 DH (contre 120,6 DH précédemment). Elle re- ●●● BMCE Capital Bourse recommande toutefois d’accumuler le titre dans les portefeuilles. commande toutefois d’accumuler le titre dans les portefeuilles, compte tenu d’un cours de 96,5 DH observé en date du 17 décembre 2013. L’analyse de BMCE Capital soulève aussi des questions essentielles sur ce qui devrait advenir après la finalisation du processus d’acquisition par l’émirati Etisalat, des 53% des parts du français Vivendi dans le groupe de télécommunication marocain. Elle croit peu probable l’hypothèse avancée par des sources non officielles, d’un rachat d’une part de 8% supplémentaire de l’actionnariat de l’État. «Le projet de loi de Finances 2014 ne prévoit jusqu’à présent aucune privatisation», avance prudemment l’analyse. Par ailleurs, l’on apprend que Etisalat devrait racheter le flottant en bourse de Maroc Telecom, dans le but, pour cette dernière, de reprendre à moyen terme des filiales africaines du groupe émirati. Enfin la société de Bourse explique que le régulateur du secteur marocain des télécommunications doit intervenir pour mettre un terme à l’érosion des prix qui risque de plomber la rentabilité des entreprises du ● secteur. LES ÉCO ÉPARGNE & INVESTISSEMENT - LUNDI 23 DÉCEMBRE 2013 28 Analyse de la semaine Casa Finance City Casablanca a-t-elle les atouts d’une place régionale ? POINT DE VUE ● Une place financière est jugée sur 6 critères. Où en est CFC par rapport à ces critères ? A-t-elle une réelle valeur à offrir à l’instar des places financières ? Saïd Ibrahimi, DG du MFB D ans un monde de plus en plus globalisé et interdépendant à travers les technologies de l'information et de la communication, les centres financiers font face à une concurrence plus intense que d'autres secteurs. En effet, les services financiers se retrouvent au cœur de l'économie mondiale, agissant comme facilitateurs du commerce international et des investissements à l'étranger. Le projet Casablanca Finance City (CFC) a l'ambition de positionner Casablanca comme un centre financier de nature à accroître les perspectives de son développement et de sa modernisation. Il vise à faire de la capitale économique un hub régional qui servira en priorité l’Afrique du Nord, de l'Ouest et Centrale. Aujourd'hui, l'ambition prend forme, notamment en ce qui concerne les partenariats (City UK, Londres, Singapour, Luxembourg), les sociétés labellisées CFC au nombre de 33 à la fin de la semaine dernière, la réglementation des changes, la réforme de la Bourse de Casablanca, etc. Néanmoins, le chemin reste long pour prétendre à une vraie place financière régionale. Intéressons-nous maintenant au Global Financial Centres Index (GFCI), un classement semestriel qui évalue la compétitivité de plusieurs dizaines de centres financiers à travers le monde. Pour ce faire, il se base sur deux types de sources. D'une part l'étude a recours à 102 déterminants quantitatifs (exemple : le coût des bureaux, etc.), et d'autre part à un baromètre d'appréciation à partir d'enquêtes en ligne auprès des professionnels du secteur. CFC, dans le radar Telle que définie dans cette étude, la compétitivité se compose de cinq catégories d'indicateurs : l'environnement des affaires, le développement du secteur financier, les infrastructures, le capital humain et la réputation. Lors de la 14e édition de septembre 2013, Londres, New York et Hong Kong ont occupé de nouveau les trois premiers rangs du GFCI, mais qu’en est-il pour CFC ? À ce jour, la place financière de Casablanca La réputation se construit sur la durée. Et déjà, CFC est visible à l’international. est absente du classement du GFCI. Toutefois, selon Saïd Ibrahimi, directeur général de Moroccan Financial Board (MFB), société chargée du pilotage du projet CFC, dans le questionnaire de GFCI de cette année, il y a possibilité de noter Casablanca pour la première fois. «CFC est entrée dans le radar. Cela ne veut pas dire qu’elle sera dans le classement du prochain semestre, mais qu’elle commence déjà à être visible», précise Ibrahimi. La place financière de Casablanca devrait intégrer prochainement ce prestigieux indice des centres financiers dans le monde et devrait ainsi être évaluée sur une compétitivité face au minimum à 80 centres financiers. Face à un nombre aussi élevé de concurrents, quels sont les vrais avantages concurrentiels de CFC ? A-t-on un réel savoir-faire à offrir à l’instar des autres places financières ? «Casablanca devra réunir un certain nombre d’acteurs qui veulent opérer sur l’Afrique en générale et sur l’Afrique du Nord de l’Ouest et Centrale en particulier», souligne le directeur général du MFB dans le cadre d’une rencontre organisée mardi dernier par l’Association des diplômés ESSEC au Maroc, avant d’ajouter que les concurrents sont nombreux. Une partie est sur le continent. Il s’agit de Tunis et le Caire en Afrique du Nord et Lagos en Afrique de l’Ouest. Dans le top 35 en 2020 ? La deuxième partie se situe dans le Nord à savoir Genève, Bruxelles et Paris. «Face aux concurrents européens, nous avons notre positionnement géographique (proximité des marchés africains), notre connaissance du marché africain et les liens historiques que nous avons avec ces pays. S’agissant des compétiteurs du continent, stabilité politique et macroéconomique, régulation, infrastructures, connectivité à plus d’une trentaine de villes africaines et savoir faire au niveau du secteur financier, font que nous sommes imbattables», affirme Ibrahimi. Ce dernier n’hésite pas d’ailleurs à afficher son ambition pour CFC d’intégrer le top 35 du GFCI ● à l’horizon 2020. Où en CFC par rapport aux critères du GFCI ? C ●●● CFC devrait intégrer prochainement le prestigieux indice «GFCI» des centres financiers dans le monde. oncernant l’environnement des affaires, le Maroc a fait un grand bond en avant. L’on constate qu’il y a une prise de conscience globale pour avancer. Cela dit, au niveau de CFC, l’on n’a souhaité qu'aller plus vite. À titre d’exemple, la création d’une entreprise dans le cadre de CFC est obtenue en 48 heures. Notre secteur financier, et plus spécifiquement le secteur bancaire, est fort de par son réseau, son savoir-faire en termes de bancarisation et sa notoriété en Afrique. Le marché des capitaux marocain dans sa globalité constitue l’un des benchmarks de la région avec un régulateur indépendant, une structure de marché avec un dépositaire et bientôt une chambre de compensation. La Bourse devrait également évoluer avec l’introduction de nouveaux produits. Le secteur de l’assurance est également l’un des plus développés en Afrique. Le Maroc se distingue également en Afrique grâce à ses infrastructures importantes (autoroutes, ports, et aéroports). Nous sommes mieux lotis que les compétiteurs potentiels de la région. Nous avons un gisement important de compétences locales. Il y a tout ce qu’il faut, un vivier de recrutement pour les grands groupes qui veulent s’installer. S’agissant de la réputation, le brand Casablanca est assez fort. La réputation se construit sur la durée. Il s’agit là d’un effort de ● communication à consentir. LES ÉCO ÉPARGNE & INVESTISSEMENT - LUNDI 23 DÉCEMBRE 2013 30 Marché Métaux de base Les annonces de la Fed plombent le marché ● La décision de la Fed de réduire ses rachats d'actifs, les marchés du LME chutent à des niveaux inférieurs. A près un bon début de semaine, les métaux de base échangés sur le London Metal Exchange (LME) se sont repliés à la suite de la décision de la Réserve fédérale américaine de réduire ses interventions. Les métaux avaient démarré la semaine en ● Zinc, aluminium, plomb, nickel....tous les métaux sont en recul cette semaine. hausse en raison d'inquiétudes sur l'offre, alors que l'Indonésie est en passe d'interdire l'exportation de certaines matières brutes afin d'encourager leur raffinage et leur transformation sur son territoire. Cette hausse s'est toutefois rapidement essoufflée à l'approche d'une réunion cruciale de la Réserve fédérale américaine (Fed) en milieu de semaine. Après des mois de spéculation, la Fed a finalement annoncé mercredi la réduction de ses injections de liquidités, signe d'un optimisme quant à la relance de l'activité aux États-Unis. Le dollar va s'apprécier La Banque centrale va ainsi faire passer le montant des rachats d'actifs mensuels, auxquels elle procède pour desserrer l'étau du crédit et soutenir l'activité, de 85 à 75 milliards de dollars à partir de janvier. «Après l'annonce de la décision de la Fed de réduire ses rachats d'actifs, les marchés du LME ont débuté un retrait en douceur vers des niveaux inférieurs alors que le dollar se renforçait, soutenu par un possible relèvement des taux directeurs à moyen ou long terme», a commenté Liz Grant, de Sucden Financial. L'annonce de la Fed a en effet soutenu le dollar, la monnaie dans laquelle s'effectuent les transactions sur le marché des métaux. Ces dernier sont ainsi devenus relativement plus chers et donc moins intéressants pour les investisseurs munis d'autres devises. Ainsi, sur le LME, la tonne de cuivre pour livraison dans trois mois s'échangeait à 7.241 dollars la tonne vendredi contre 7.238,50 dollars vendredi précédent. L'aluminium valait 1.789 dollars la tonne contre 1.798,50 dollars. Le plomb valait 2.205 dollars la tonne contre 2.140 dollars. L'étain valait 22.871 dollars la tonne contre 22.800 dollars. Le nickel valait 14.360 dollars la tonne contre 14.050 dollars. Le zinc valait 2.032 dollars la ● tonne contre 1.966,75 dollars. LES ÉCO ÉPARGNE & INVESTISSEMENT - LUNDI 23 DÉCEMBRE 2013 31 Retraite En partenariat avec La CIMR, plus qu’une pension ● Le régime de la CIMR offre un certain nombre d´avantages tels que la revalorisation des pensions, la contribution patronale et la déductibilité fiscale. L a CIMR accorde un bon nombre d’avantages à ses affiliés. Tout d’abord, elle est une preuve de la qualité de la relation sociale dans l’entreprise et donc une raison pour les salariés de s’y sentir bien. Arrivé à l’âge de la retraite, le salarié qui a cotisé à la CIMR perçoit une pension proche de son dernier salaire et son niveau de vie est donc maintenu. De plus, deux options lui sont offertes pour la liquidation de sa pension. Si l'affilié choisit la liquidation avec option en capital, ses points sont divisés en deux parties. Une première est versée sous forme de pension mensuelle par la CIMR. L’autre partie relative à la somme capitalisée des cotisations salariales est payée en une seule fois sous forme de capital. Si en revanche, l’adhérent choisit la liquidation sans option en capital. Dans ce cas, la totalité des droits est versée sous forme de pension mensuelle. Pension de réversion Cotiser à la CIMR, c’est aussi mettre son conjoint et ses enfants à l’abri du besoin en cas de décès LE CHIFFRE DE LA SEMAINE 2,8 MMDH C'est le montant total des pensions versées aux allocataires de la CIMR au titre de l'année 2012. GAINS FISCAUX SUR LES PRÉLÈVEMENTS AU TITRE DE LA RETRAITE CIMR ASSIETTE DE COTISATION 3 000 7 000 12 000 PART SALARIALE BRUTE 180,00 420,00 720,00 PART SALARIALE NETTE GAIN FISCAL SALARIÉ PART PATRONALE BRUTE 135,00 252,00 417,60 45,00 168,00 302,40 234,00 546,00 936,00 PART PATRONALE NETTE 163,80 382,20 655,20 GAIN FISCAL EMPLOYEUR 70,20 163,80 280,80 SOURCE : CIMR du retraité, car dans ce cas sa pension est transférée à sa famille. Il s’agit de la réversion, un avantage gratuit offert par la CIMR à ses affiliés. Il assure la transmission d’une partie de la pension à la veuve, au veuf ou aux orphelins du participant, qu’il soit retraité ou encore actif au moment du décès. Lorsque la pension est versée au conjoint, on parle de «pension de réversion». Lorsqu’elle est versée aux orphelins, on parle de «pension d’orphelin». Revalorisation des pensions Un autre avantage de la CIMR réside dans la revalorisation des pensions. En effet, la pension de retraite est automatiquement augmentée au 3e trimestre de chaque année. Cette augmenta- tion est calculée en fonction de la variation de la valeur du point de service. Points gratuits pour maladie La CIMR offre également à tous ses affiliés la possibilité de bénéficier de points gratuits à la suite d’une longue maladie ou d’une invalidité permanente. Ces points sont accordés à partir du 61e jour, en cas de maladie ou d’invalidité, sur production de certificats médicaux et de justificatifs valables. Déductibilité fiscale La contribution patronale à côté de la déductibilité fiscale, restent des avantages très significatifs de l’affiliation à la CIMR. En effet, les cotisations se composent de deux volets, une part patronale payée par l’employeur et une part salariale qui est prélevée à la source, directement sur le salaire brut par l’employeur, qui se charge de la reverser à la CIMR. La déductibilité fiscale, elle, consiste à ce que tous les prélèvements au titre de la retraite CIMR fassent l’objet de déductions fiscales. Cette déduction fiscale est obtenue à toutes les phases de la cotisation, que ce soit pour constituer une pension La pension de retraite est automatiquement augmentée au 3e trimestre de chaque année. de retraite, racheter les années sans cotisation ou procéder à des versements supplémentaires pour le rachat de points de retraite additionnels. Ainsi, les montants sont déductibles du salaire imposable à l’IR pour la part du salarié, et de l’assiette de l’IS pour ● la part de l’employeur.