CP2 art journal 2016 - 31-cfdt
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CP2 art journal 2016 - 31-cfdt
Toulouse, le 12 janvier 2016 Communiqué de presse La CFDT Métallurgie Midi-Pyrénées confortée sur la défense des droits des salariés par le TGI. La CFDT Métallurgie Midi-Pyrénées, en négociant et signant le 27/04/06 un accord prévoyance pour tous les salariés non cadres couverts par la convention collective de la Métallurgie de Midi-Pyrénées avait contribué à la réduction des inégalités ; en effet, les cadres de la Métallurgie étant eux couverts depuis 1947, de nombreux salariés non cadres travaillant essentiellement dans des PME/TPE restaient sans couverture face au « gros risque » (décès et/ou invalidité/incapacité). Cet accord, étendu fin 2006, s’applique depuis le 01/01/07 à tous les salariés couverts par la convention collective Métallurgie de Midi-Pyrénées. En juillet 2013, l’Union Métaux CFDT Midi-Pyrénées a été alertée par Monsieur G. suite au décès de son épouse qui travaillait dans une entreprise de l’Aveyron (AMSA-REL) couverte par cette convention collective. M. G., père de 3 enfants alors étudiants, s’étonnait, à juste titre, de n’avoir pas été informé et/ou sollicité par l’entreprise de son épouse ou une institution de prévoyance (ou une mutuelle ou assurance) pour une aide dans une telle circonstance. L’Union Métaux CFDT Midi-Pyrénées a immédiatement pris contact avec l’entreprise (Direction et RH), la chambre patronale, l’institut de prévoyance de l’entreprise, le groupe auquel appartient l’institut de prévoyance, le cabinet chargé de la succession et différents services juridiques et cabinets d’avocats, … pour les alerter sur les droits occasionnés par ledit accord dans une telle situation et obtenir ce que de droit au plus vite. Après moult tractations, courriers, … et devant le peu d’empressement de l’entreprise à vouloir appliquer l’accord et verser le capital décès à M. G., l’Union Métaux a conseillé à M. G. d’intenter une action individuelle en Conseil de Prud’homme (actuellement en appel) et concomitamment l’Union Métaux CFDT Midi-Pyrénées, signataire de l’accord, a intenté une action contre l’entreprise au TGI pour non application d’accord. Cette action a conduit à un premier résultat : l’entreprise a négocié avec son institut de prévoyance pour mettre en place l’accord de prévoyance avec effet rétroactif au 01/01/14. Et suite au jugement du TGI de Rodez le 08/01/16, le tribunal statuant par jugement réputé contradictoire en 1er ressort ordonne à la société AMSA-REL d’appliquer l’accord de prévoyance du 27/04/06 sous astreinte de 100 € / jour de retard à compter d’un mois après la notification de la décision. Ce résultat, grâce à l’action de la Métallurgie CFDT Midi-Pyrénées, permet ainsi de régulariser une situation préjudiciable à tous les salariés de l’entreprise qui auraient pu se trouver dans une telle situation et qui, dorénavant, seront traités comme il se doit en cas de risque matérialisé et bénéficier d’un capital décès et/ou de rente éducation, ce qui devrait désormais être le cas à court terme pour M. G. La CFDT Métallurgie Midi-Pyrénées démontre ainsi toute sa pugnacité, non seulement à obtenir de nouveaux droits pour les salariés et contribuer à la réduction des inégalités mais aussi à faire appliquer les accords négociés par tous moyens légaux : toute entreprise qui ne respecterait pas un accord doit ainsi savoir qu’elle s’expose à des sanctions. Contact : Jean-Luc Labussière Secrétaire Général Union Métaux CFDT Midi-Pyrénées 06 87 27 79 42