FR20150403 GABON PREMIERE CONTRIBUTION CLIMAT COP21

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FR20150403 GABON PREMIERE CONTRIBUTION CLIMAT COP21
RÉPUBLIQUE GABONAISE - PRÉSIDENCE DE LA RÉPUBLIQUE
Union - Travail - Justice
Direction de la communication de la Présidence de la République gabonaise
COMMUNIQUÉ
LE GABON, PREMIER PLAN CLIMAT D’AFRIQUE SOUMIS AUX
NATIONS UNIES
Libreville, le 3 avril 2015 – Le Gabon est le premier pays africain à soumettre son plan d’action
climat en amont de la conférence COP21 qui doit déboucher sur un accord universel en
décembre 2015 à Paris. À travers cette contribution, qui fixe un objectif de limitation de la
croissance des émissions de gaz à effet de serre pour 2025, le Gabon s’engage à réduire d’au
moins 50% ses émissions par rapport à l’évolution prévue en cas de politique inchangée.
Face à l’urgence climatique symbolisée par le compte à rebours des 7 mois qui nous séparent
de la conférence de Paris, le Gabon vient de faire connaître aux Nations unies, le 31 mars 2015,
la première position africaine. Cette « contribution prévue déterminée au niveau national »
(CPDN-INDC), la seule du continent à intervenir dans le délai recommandé du premier
trimestre, rejoint le groupe pionnier des 35 premiers textes présentés à la Convention-cadre des
Nations unies sur les changements climatiques par la Suisse, l’Union européenne, la Norvège, la
Fédération de Russie ou encore les États-Unis d’Amérique.
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Le nouvel accord de Paris entrera en vigueur en 2020 et habilitera tous les pays à agir pour
empêcher la température mondiale d’augmenter de plus de 2 degrés Celsius et à saisir les
nombreuses opportunités qui découlent d'une transformation mondiale nécessaire vers un
développement propre et durable.
« J’apprécie énormément l'initiative du Gabon et salue cette première INDC d'une nation
africaine », a déclaré Christiana Figueres, la Secrétaire exécutive de la CCNUCC. La France,
pays-hôte de la COP21 se félicite également de « la publication par le Gabon de sa
contribution en vue de la COP21, la première contribution d’un pays africain ». « Nous saluons
par ailleurs, indique le ministre des Affaires étrangères et du Développement international
Laurent Fabius, le fait que cette contribution prévoit la possibilité de définir d’ici à la COP21 des
objectifs additionnels pour 2030, voire 2050. Cette perspective de long terme est importante
pour que la Conférence de Paris amorce une transition vers une économie mondiale sobre en
carbone et plus résistante aux impacts du dérèglement climatique ».
En août 2014, le Président de la République a promulgué la loi n°002/2014 portant orientation
du développement durable en République gabonaise. Axé sur le bien-être des générations
actuelles et futures, ce texte fixe les principes fondamentaux du développement durable qui
reposent sur la prise en compte concomitante des dimensions économiques, sociales et
environnementales, de manière réaliste et équilibrée. Plus de vingt ans après que le Gabon a
adopté son premier Code de l’environnement (1993), douze années après la création des
parcs nationaux – qui couvrent 11% du territoire -, le rapport homme-nature est
constitutionnalisé par la volonté du chef de l’État. Se trouvent ainsi reconnus le droit de l’État
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d’exploiter ses ressources et le patrimoine national de manière durable et équitable, le droit des
citoyens gabonais à une vie saine, épanouissante et productive, et l’obligation d’exercer ses
droits de manière à assurer, partout, la protection des milieux naturel et humain.
En décembre 2013, lors du Sommet de l’Élysée pour la paix et la sécurité en Afrique, Ali Bongo
Ondimba avait invité l’Afrique à prendre conscience de l’urgence environnementale en
préparant pour 2015 une stratégie nationale de développement durable intégrant les enjeux
climatiques. « Le continent le plus vulnérable », soulignait le président gabonais, attend des
solutions pérennes pour « réduire la fracture de confiance entre les pays industrialisés et ceux en
voie de développement ». Pour échapper à la ‘spirale infernale’ Pauvreté – Instabilité – Conflit Dégradation de l’environnement, « il nous faut promouvoir et consolider la croissance
économique du continent par l’obligation faite de transformer les matières premières sur le sol
africain, afin d’en rationaliser les prélèvements et créer les emplois nécessaires pour lutter
contre le chômage d’une population de plus en plus jeune ». FIN
Note aux rédacteurs - Avec 196 Parties, la Convention-cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques
(CCNUCC) jouit d'une adhésion presque universelle et accueille le Protocole de Kyoto adopté en 1997 sous son
égide. Le Protocole de Kyoto a été ratifié par 192 des Parties de la CCNUCC. Pour la première période d'engagement
du Protocole de Kyoto, 37 États formés de pays hautement industrialisés et de pays en transition vers une économie
de marché sont légalement tenus de limiter leurs émissions et de respecter leurs engagements de réduction. À Doha
en 2012, la Conférence des Parties agissant comme réunion des Parties au Protocole de Kyoto a adopté un
amendement au Protocole de Kyoto, qui établit la deuxième période d'engagement au titre du Protocole. L'objectif
suprême des deux traités est de stabiliser les concentrations de gaz à effet de serre dans l'atmosphère à un niveau qui
empêche toute perturbation anthropique dangereuse du système climatique.
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