Le cafetier

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Le Cafetier
Au coin du bar
Avec une moyenne d’âge de 50,285 années, le nouveau Conseil d’Etat genevois, sorti des urnes le 15 novembre dernier,
est donc plutôt jeune. Le plus âgé et l’ancien du gouvernement, Jean-François Unger, 58 ans, est en place depuis 2001.
David Hiller, sorti largement en tête de l’élection, 54 ans, est présent depuis 2005 et entame donc son 2e mandat. La
nouvelle élue, Isabel Rochat, est sa contemporaine avec 54 ans également. Tous les autres conseillers ont moins de 50
ans. Parmi eux, Charles Beer, élu en 2003, est le doyen avec 48 ans. L’autre nouvelle venue, Michèle Künzler, a 47 ans.
Le nouveau président du gouvernement, François Longchamp, accuse 46 ans et entame, lui aussi, son 2e mandat. Il en
est de même pour le benjamin du Conseil d’Etat, Mark Müller et ses 45 ans. Rappelons encore que la nouvelle donne
sortie des urnes redonne la majorité à la droite tant pour le Conseil d’Etat que pour le Grand-Conseil lequel vient de se
donner un nouveau président en la personne du démo-chrétien Guy Mettan, un ancien rédacteur en chef de «La
Tribune de Genève».
La gauche de la gauche créée à Schaffhouse
Les socialistes accumulant les revers un peu partout dans le monde, Suisse y comprise, cela donne des idées à ceux qui
se situent depuis belle lurette à leur gauche. Dès lors, lors d’un congrès tenu à Schaffhouse la semaine dernière, un
nouveau parti est né: «La Gauche» tout simplement. Ses initiateurs se disent anticapitalistes et écosocialistes, mais pas
communistes.
Pour eux, la gauche traditionnelle est dans l’impasse et il convient de lui donner un souffle nouveau. «La Gauche»
entend s’inspirer du succès de «Die Linke» en Allemagne. Bien évidemment, un programme est en préparation et un
collectif national sera élu. Avec pour charge pour ces derniers de créer des collectifs cantonaux. Là où ceux-ci existent
déjà, il conviendra pour eux de trouver des accords avec les formations existantes à gauche.
L’Etat-major de «Relais et Châteaux»
Propriétaire du luxueux hôtel-restaurant El Castell de Ciutat, Jaume Tâpies, 41 ans, préside le prestigieux «Relais et
Châteaux» depuis 2005. Considéré comme le top du top avec ses 475 adresses de charmes et adresses
gastronomiques regroupées sous une enseigne qui totalise plus de 300 macarons Michelin à travers 57 pays, ce
groupement vient de tenir son congrès mondial à Biarritz. A cette occasion, il a mis en place un nouvel état-major et
lancé un cycle de formation sur l’art du service au label «Relais & Châteaux». C’est Jacques-Olivier Chauvin, 41 ans, un
ancien d’Air-France, de Taillevent et de Vuitton, qui en est le directeur général. George Goegel, 52 ans, s’occupera de
l’important marché nord-américain. Au chapitre de la communication, une grande dame française, Dominique Loiseau, la
veuve du célèbre cuisinier. Avec une maîtrise de biochimie/microbiologie, la PDG du groupe Bernard Loiseau, avait déjà
créé la nouvelle alliance avec les Grandes tables du monde. Un mariage qui coulait évidemment de source. S’agissant
du label Grand Chef qui succède à celui de Relais gourmand, c’est naturellement le chef des cuisines de La Pyramide
dans l’Isère, Patrick Henriroux, 51 ans, qui s’y est mis. Enfin, on a beau être prestigieux, on en demeure pas moins
soucieux d’assurer la promotion des carrières dans l’hôtellerie et la restauration de charme, à encourager la succession
d’entreprises et à accorder des bourses étudiantes. C’est le propriétaire du Château Richeux, à Cancale, Oliier Roellinger,
54 ans, qui va s’occuper de ce dossier important.
Le Beaujolais nouveau reste dans le … rouge!
Il vient de sortir sur les tables de quelques restaurants et dans les rayons de supermarchés, le Beaujolais nouveau
version 2009 continue d’exister malgré une crise sévère. En chute de 16% et 15% en 2007 et 2008, il verra
certainement sa baisse se perpétuer cette année. Non seulement la France le boude de plus en plus, mais le Japon, les
Etats-Unis, l’Allemagne et les Pays-Bas, principaux pays importateurs, sont eux aussi en chute dans ce domaine. Il est
vrai qu’on trouve tout et n’importe quoi sous cette appellation un peu folklorique de «beaujolais nouveau». Cette année,
toutefois, on espère pourtant un léger mieux car on prétend, là-bas, que la qualité du millésime 2009 est meilleure. Avec
une petite production de 850'000 hl, «c’est le vin le plus artisanal qui soit, entièrement vendangé à la main», prétend Jean
Bourjade, un producteur du coin. Pour le prouver, le vignoble va ouvrir, au printemps 2010, une route des vins,
traversant 94 exploitations sur 140 km. Dans ce tableau plutôt désolant, on trouve pourtant des producteurs heureux.
André et Anita Kuhnel ne vendent qu’aux particuliers. Petits producteurs, ils ont commercialisé le Beaujolais nouveau à la
demande de leurs clients. Partis de 500 bouteilles la première année, ils en vendent aujourd’hui 2’500 sur une production
totale de 35'000 bouteilles. Effectivement, cette année, les très bonnes conditions météo ont permis une production de
qualité. Pour Anita Kuhnel, «le Beaujolais nouveau est une excellente manière d’attirer une clientèle qui achète six
bouteilles de ce cru «amusant» et reparte aussi avec 36 bouteilles de Moulin-à-vent, Morgon ou Chenas».
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Généré: 14 December, 2009, 16:44