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LE DAUPHINÉ LIBÉRÉ | LUNDI 26 SEPTEMBRE 2016 | 7
VOTRE RÉGION
AGENDA
LUNDI 26 SEPTEMBRE
ROMANS­SUR­
ISÈRE
Ü Foire du Dauphiné
De 10h30 à 21h avenue des
Allobroges, plus de 500 exposants ; journée des Femmes
“Pâtisseries et Compagnie” avec
Cyril, le gagnant du Meilleur
Pâtissier 2015 (M6). Entrée
gratuite pour les femmes (entrée
6€/3€ après 18h, enfant jusqu’à
12 ans accompagné 1€, vente en
ligne sur foire-dauphine.tickaccess.fr au tarif réduit de 4,80€). .
MARDI 27 SEPTEMBRE
LENS­LESTANG
Ü Théâtre : « Les mots
qu’on ne dit pas »
À 20h salle des fêtes, par la
comédie itinérante de Valence,
témoignage émouvant et irrévérencieux, avec Céline Déridet et
Julie Binot, d’après le roman de
Véronique Poulain (de 7€ à 13€).
Réservation Association Valloire
Loisirs 04 75 31 76 83.
ROMANS­SUR­
ISÈRE
Ü Foire du Dauphiné
De 10h30 à 21h, avenue des
Allobroges, plus de 500 exposants ; thème de la journée
“Sport Show” : jumps extraordinaires avec l’équipe de basket
acrobatique “Les Crazy Dunkers”, performance commentée
par Philippe Candeloro, champion de patinage artistique et
chroniqueur télé (entrée 6€/3€
après 18h, enfant jusqu’à 12 ans
accompagné 1€, vente en ligne
sur foire-dauphine.tickaccess.fr
au tarif réduit de 4,80€). .
MERCREDI 28 SEPTEMBRE
ANNONAY
Ü Théâtre : « Les mots
qu’on ne dit pas »
À 20h Ehpad Mon Foyer, comédie itinérante, témoignage
DE L’ÉCRIT À L’ÉCRAN | L’actrice était à l’avant­première du film “Le Ciel attendra” samedi soir
Clotilde Courau : « Un film thriller entre fiction et réalité »
émouvant et irrévérencieux, avec
Céline Déridet et Julie Binot,
d’après le roman de Véronique
Poulain (de 7€ à 13€). Réservation Perrine Thorin au 04 75 33
43 99.
ROMANS­SUR­
ISÈRE
Ü Foire du Dauphiné
De 10h30 à 21h avenue des
Allobroges, plus de 500 exposants, journée des Enfants
“Hello les Petits” : “Hello Kitty”
et “Les Lapins Crétins” (entrée
6€/3€ après 18h, enfant jusqu’à
12 ans accompagné 1€, vente en
ligne sur foire-dauphine.tickaccess.fr au tarif réduit de 4,80€). .
JEUDI 29 SEPTEMBRE
A l’affiche de “Le Ciel attendra”, de Marie-Castille Mention-Schaar, Clotilde Courau
était présente lors de
l’avant-première samedi, à
20 h 30, à l’auditorium. Elle
se confie sur ce film d’actualité poignant, dans lequel
elle joue le rôle d’une mère,
dont l’adolescente est embrigadée par Daech et rejoint
la Syrie.
ROMANS­SUR­
ISÈRE
Ü Ce film traite d’un sujet fort
Ü Foire du Dauphiné
L’INFO EN +
BIOGRAPHIE
Clotilde Courau, ou Clotilde
de Savoie est une actrice
française née le 3 avril
1969. Dès l’âge de 16 ans,
elle intègre le Cours
Florent. Elle débute au
théâtre puis fait ses
premiers pas au cinéma en
1990 avec “Le Petit
criminel” de Jacques
Doillon. Elle se marie en
2003 avec EmmanuelPhilibert de Savoie. Elle a
joué dans de nombreux
films à la TV et au cinéma,
dont “La Môme” d’Olivier
Dahan (2007) ou “L’Ombre
des femmes” de Philippe
Garrel (2015). Elle continue
de monter sur les planches,
notamment dans “Piaf,
l’être intime” depuis 2013.
de l’actualité. Comment avezvous préparé ce rôle ?
«Je me suis beaucoup rensei­
gnée. Si on veut être au plus proche du personnage, il suf­
fit de regarder ces femmes, ces mères, qui témoignent de
leur expérience à la télévi­
sion ou sur Internet. J’ai aussi
beaucoup lu sur la dynami­
que de l’adolescence. »
De 10h30 à 21h, avenue des
Allobroges, plus de 500 exposants ; journée senior, thème
“C’est bon pour le moral” avec
la “La Compagnie Créole”
(entrée 6€/3€ après 18h et pour
les seniors, enfant jusqu’à
12 ans accompagné 1€, vente en
ligne sur foire-dauphine.tickaccess.fr au tarif réduit de 4,80€).
RUOMS
CASTING DU FILM
Ü Vous êtes vous-même la
Ü Festival Regards sur
courts et longs métrages
Jusqu’au 2 octobre, cinéma Le
Foyer, 4 jours de cinéma, documentaires, des avant-premières,
des films pour les scolaires, des
courts métrages, un débat ciné
philo, des personnalités du
cinéma.
VALENCE
Ü Théâtre : « Les mots
qu’on ne dit pas »
À 20h Le Plan, par la comédie
itinérante, témoignage émouvant
et irrévérencieux, avec Céline
Déridet et Julie Binot, d’après le
roman de Véronique Poulain (de
7€ à 13€). Billetterie :
04 75 78 41 70 – www.comediedevalence.com
maman de deux jeunes filles.
Votre expérience de mère vous
a-t-elle aidée à rentrer dans le
personnage de Sylvie ?
«Non, je ne me suis pas ap­
puyée sur ma vie intime mais
sur ces femmes qui n’ont rien
vu venir et qui sont rongées par la culpabilité. Après, si je n’avais pas eu d’enfants, je l’aurais peut­être ressenti dif­
féremment. Pour n’importe quelle mère, ne pas pouvoir sauver son enfant est drama­
tique. »
surais pas l’ampleur de l’em­
brigadement. Lors d’un voyage en Tunisie, j’avais dé­
jà rencontré des mères com­
plètement désespérées par le
départ de leurs enfants. Chez
nous, on ne connaît pas l’am­
pleur que cela prend et je n’en avais pas non plus cons­
cience. »
Ü Aviez-vous conscience de
Ü Que pensez-vous du rendu
l’ampleur du phénomène
d’embrigadement en France ?
«Pas à ce point­là. Je ne me­
final du film, dont les scènes
des deux familles présentées
ont été tournées séparément ?
Clotilde Courau entourée de Naomi Amarger et Noémie Merlant avant la projection du film “Le Ciel attendra”.
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«J’ai pris le temps nécessaire pour le visionner, déjà. C’est un film très fort. J’ai été im­
pressionnée par le montage, l’onirisme de certains plans. Ce film a un côté presque th­
riller, entre fiction et réalité. »
Ü “Le Ciel attendra” a aussi
une dimension éducative.
«L’Éducation nationale pro­
pose aux professeurs de le vi­
sionner avec leurs élèves. C’est un sujet vif et délicat, et
je pense que l’intervention de
médiateurs doit compléter ce travail. Il faut passer par le dialogue. Et quand cela peut se faire au travers d’un film plutôt qu’avec des mesures de sécurité en cas d’intrusion dans les établissements, mê­
me si elles sont nécessaires aussi, c’est mieux. Marie Cu­
rie disait “Rien est à craindre,
tout est à comprendre”. »
Ü Après les festivals
d’Angoulême et Locarno, vous
participez à De l’Écrit à l’écran.
Dans “Le Ciel attendra”, on
retrouve aussi Sandrine
Bonnaire, Zinedine
Soualem, Noémie Merlant,
Naomie Amarger et Dounia
Bouzar. Sortie le 5 octobre.
Que pensez-vous de ce
festival ?
«C’est la première fois que je viens ici mais je trouve le titre
du festival déjà très beau. Sur
mon dernier film, “L’Ombre des femmes”, de Philippe Garrel, il y avait un travail d’écriture très précis, avec Jean­Claude Carrière. Puis il faut passer à l’écran, effacer cette écriture pour jouer. C’est un titre très juste. »
Propos recueillis par Camille ROUX