1 ALLOCUTION PRONONCÉE PAR MADAME LA BÂTONNIÈRE

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1 ALLOCUTION PRONONCÉE PAR MADAME LA BÂTONNIÈRE
ALLOCUTION PRONONCÉE PAR MADAME LA BÂTONNIÈRE MAGALI FOURNIER
à l’occasion de l’assemblée générale annuelle des membres, tenue le 6 mai 2015
Chères consœurs
et confrères,
Chers collègues
Chers parents et amis,
Je vis, ce soir, un évènement historique. En effet, c'est la première fois de l'histoire du
Barreau de Montréal qu'un père et sa fille en auront été Bâtonnier.
J'ai été assermentée en 1996, par mon père, alors premier conseiller.
Vous comprendrez donc certainement comment il a toujours été naturel et plaisant pour
moi de m'impliquer auprès de mon Barreau.
À moins de circonstances exceptionnelles, je n'ai manqué aucune des assemblées
générales annuelles du Barreau de Montréal depuis 1997.
J'ai donc assisté à plusieurs discours comme celui-ci, et bien que je ne me souvienne
pas de tous les discours, une chose m'a frappée. Généralement, les orateurs
deviennent émotifs à la fin de leurs discours lorsqu'ils font leurs remerciements.
J'ai donc décidé d'essayer quelque chose. Je vais inverser l'ordre et nous pourrons,
tous ensemble, constater si c'est parce que c'est à la fin, ou si c'est parce que ce sont
des remerciements que l'on devient émotif.
Remerciements
Je vais vraiment tout faire dans l'ordre inverse. Je vais d'abord remercier mon conjoint,
Louis-Philippe et nos 4 merveilleux enfants, qui sont tous ici ce soir.
Mon conjoint a décidé, il y a plusieurs années, de consacrer une partie de sa vie à nos
enfants. Je ne peux encore que le remercier de ce choix, sans quoi nous n'aurions pas,
aujourd'hui, nos 4 enfants. Je le remercie aussi de comprendre combien il est important
pour moi de m'impliquer ainsi.
Je remercie évidemment mes enfants, Christophe, Charles-Antoine, Lucas et Maya
d'avoir accepté de me partager ainsi pendant toute une année.
Je remercie mes parents, Pierre Fournier et Marthe Perron, pour m'avoir montré
l'importance de trouver un travail que l'on aime et à quel point il est plaisant de
s'impliquer.
Je remercie mes sœurs et mon frère, Anouk, Louise et Maxime, pour leur soutien
indéfectible.
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Et je tiens aussi à remercier les membres de mon cabinet, Brouillette & associés, et
plus particulièrement Rachid Benmokrane et Geneviève St-Cyr-Larkin, qui devront
prendre les bouchées doubles cette année, mais aussi Robert Brouillette et Francine
Leduc pour leur appui.
Maintenant que j'ai retenu mes larmes, passons aux sujets qui vous intéressent le plus.
RENAISSANCE
J'ai mis mon bâtonnat sous le signe de la renaissance. Antidote donne plusieurs
définitions de Renaissance, et donne également les synonymes renouveau ou
renouvellement. Je pense, en fait, que l'on pourrait dire que ce sera une année de
gestion du changement. Au moins trois changements et nouveautés importants sont au
programme.
1. NCPC
Évidemment, vous avez entendu parler du nouveau code de procédure civile (le
NCPC), qui a comme objectif de modifier la façon de penser le système de justice,
rien de moins, et qui entrera vraisemblablement en vigueur en janvier 2016.
Vous vous en doutez certainement, mais je vous le confirme, plusieurs comités sont
déjà à pied d'œuvre afin d'aider à la transition, mais aussi afin de profiter de ce
changement de code pour développer de nouveaux outils qui aideront à
l’accessibilité à la justice.
In that regard, I would also like to stressed that one of Mr. Moore's objective was to
improve the quality of the English language used in the text of the laws submitted to
the National Assembly. This is a goal which unfortunately is not resolved so easily,
so I intend to keep it in my priorities.
Il en va, non seulement de l'accès à la justice en langue anglaise, mais aussi et
surtout de l'accès à la justice tout court. Les deux langues ayant la même force de
loi, il est à l'avantage de tous que la loi dise la même chose dans les deux langues.
Le nouveau Code de procédure civile mérite qu'on lui accorde particulièrement notre
attention, entre autres, à cet égard.
2. Nouveau code de déonto
Également, nous avons, depuis peu, un nouveau code de déontologie, qui est
l'aboutissement de plusieurs années de travail.
Bien qu'il n'y ait pas un impact évident, de prime abord, il demeure que plusieurs
publications du Barreau de Montréal nécessitent d'être revue afin de tenir compte de
cette nouvelle législation. Ce nouveau code fait également partie de la mouvance du
changement dans la perception du système de justice, mais aussi du rôle des
avocats.
Fort heureusement, ils en ont profité pour changer la numérotation. Fini l’article
3.05.19 1. Et tutti quanti.
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3. Nouvelle gouvernance
Finalement, et surtout, pour ce qui est de la gestion du changement, nous aurons
cette année une toute nouvelle gouvernance au Barreau du Québec.
Pour moi, il s'agit d'une occasion à ne pas manquer. En effet, le bâtonnier de
Montréal ne porte plus deux chapeaux. Il n'est plus tant bâtonnier de Montréal que
membre du Conseil d'administration du Barreau du Québec, ce qui le plaçait,
parfois, dans une position très difficile, par exemple lorsque le Barreau du Québec
adoptait une position différente de celle que le Barreau de Montréal aurait voulu
prendre.
Nous n'avons plus ce problème éthique, puisque nous n'avons plus à supporter les
décisions prises par le Barreau du Québec, comme si nous les avions prises nousmêmes. Évidemment, cela ne veut pas dire que nous ne serons pas d'accord avec
leur position et qu’on ne le supportera pas, mais plutôt, que nous aurons les
coudées franches pour avoir les nôtres.
Non seulement le bâtonnier gagne-t-il en indépendance, mais il gagne aussi en
temps. En effet, au fil du temps, le nombre d’heures à consacrer au Barreau du
Québec avait sensiblement augmenté et il devenait de plus en plus difficile pour les
bâtonniers de section de se dévouer à leur barreau de section.
Je voudrais donc profiter de cette nouvelle gouvernance pour recadrer le rôle du
bâtonnier de Montréal afin qu'il se concentre sur ce qui se passe à Montréal et sur
les moyens d'améliorer la situation à Montréal. Tant mieux si l'on peut, au passage,
aider une autre section, mais ce n'est pas notre rôle premier.
À cet égard, j'aimerais échanger avec d’autres organismes qui ont à cœur les
justiciables montréalais, afin de partager nos connaissances. Par exemple,
j'aimerais établir un lien avec la Ville de Montréal, notamment pour les tenir au
courant des projets du Barreau de Montréal et de sa vitalité.
TECHNOLOGIES
Dans un autre ordre d’idées, mais qui constituera ma dernière priorité, il y a les
technologies. Comme vous le savez surement, le système de justice québécois a au
moins 15 ans de retard au niveau des technologies de l'information.
Nous savons qu'il est possible de faire des petits miracles avec peu de moyens, la
Régie du logement en étant un bon exemple. Nous allons essayer de mettre notre grain
de sel pour améliorer cet aspect.
L’idée n’est pas de combler le retard, du moins, pas d’un coup, mais au moins, de ne
pas ajouter au retard et d’essayer de, tranquillement, rattraper le temps perdu.
Cet objectif faisait également partie des priorités de Greg, et je sais qu’il fera également
partie de ceux de Simon. Le momentum est donc parfait, puisque nous travaillons tous
dans le même sens.
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Greg a appris récemment que la France avait plusieurs ententes avec le laboratoire de
cyberjustice, qui se trouve à Montréal, alors qu’au Québec, nous ne profitons pas de ce
laboratoire. Plusieurs logiciels ont déjà été développé ou sont en voit de l’être, mais ne
sont pas utilisés par nous.
Nous sommes également une ville vibrante en ce qui concerne le développement des
technologies, il faut en profiter. Grâce au Jeune Barreau de Montréal, nous avons, et je
cite « La plus importante conférence au pays sur l’impact des technologies de
l’information et leur potentiel pour le droit ». Je parle bien entendu de Legal IT.
Clairement, nous avons tout pour faire avancer les choses.
Voilà mon programme pour l'année, en plus de tous les autres projets déjà en cours qui
se poursuivront.
Ceux qui arrivent et ceux qui restent
Afin de m'aider dans ces objectifs, je pourrai compter sur un conseil fantastique, que
j’aimerais vous présenter:

Simon Tremblay, mon premier conseiller :
Qui ne le connaît pas. Il est maintenant très connu pour ses talents d'interrogateurs
à titre de procureur en chef adjoint de la Commission d’enquête sur l’octroi et la
gestion des contrats publics dans l’industrie de la construction, beaucoup mieux
connu sous le nom de la Commission Charbonneau.
Mais Simon est beaucoup plus que ça. Il est maintenant notre vétéran au sein du
Conseil, en plus d’avoir été le trésorier à quelques reprises.
Simon et moi avons su développer une certaine complicité au fil des ans; pas comme
celle qu’il avait avec Luc, mais tout de même. Je sais, pour l’avoir vécu lors d’un
certain conseil général, qu'il me soutiendra, même dans l'adversité. Nous avons
discuté de nos objectifs respectifs afin de nous aider mutuellement à les faire avancer.
Nous aurons, j’en suis certaine, une excellente année à travailler ensemble.

Notre nouveau trésorier, Brian Mitchell :
Brian est un des associés fondateurs de Mitchell Gattuso.
J’ai eu le privilège, dans la même année, de connaître Brian tant à titre de membre
du conseil qu’à titre d’adversaire dans un dossier. Dans les deux cas, il défend bien
ses positions et je dois le dire, avec beaucoup de succès.

Notre secrétaire, Paul-Mathieu Grondin :
Comme le veut la tradition, parce que bien que nous en ayons chamboulé quelques
une au cours des dernières années, il nous en reste encore, le président sortant du
Jeune Barreau de Montréal occupera le poste de secrétaire.
Je ne connais pas beaucoup Paul-Mathieu, mais je sais qu’il n’a pas sa langue dans
sa poche, et c’est une chose que j’apprécie. Quand j’ai moi-même occupé cette
position, j’étais très contente qu’on me laisse m’exprimer. J’ai donc l’intention de lui
rendre la pareille. Également associé fondateur de son cabinet Grondin Savarese.
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
Notre représentante du Jeune Barreau de Montréal, Catherine Fugère-Lamarre :
Me Fugère Lamarre est directrice générale de Lamarre Consultants.
Elle était membre du conseil d’administration du Jeune Barreau de Montréal depuis
quelques années, avant de se joindre à notre Conseil.
Ce que j’aime particulièrement de ce poste, c’est que j’y rencontre toujours des gens
fantastiques, j’y reviendrai d’ailleurs un peu plus tard.
Nos nouveaux conseillers :

Robin Schiller :
Me Schiller est associé au cabinet Handleman, Handelman, Schiller.
Elle a fait partie de la campagne du Barreau de Montréal intitulée « Mon Barreau »
et vous pouvez voir son témoignage, entre autres, sur le site web du Barreau.
Elle a été présidente du Lord Reading Law Society. Elle est impliquée au sein du
Barreau depuis l’année 2008, mais je n’ai pas encore eu la chance de travailler
étroitement avec elle, ce que j’ai bien hâte de faire.

Michel Synnott :
Michel et moi avons quelque chose en commun. Régulièrement, nous nous faisons
demander: « es-tu le frère de l’autre? » Ou, dans mon cas, la sœur de l’autre, la fille
de l’autre?
Ce soir, ce n’est pas Michel qui est le frère de l’autre, c’est Bernard qui est le frère
de Michel.
Michel a toujours eu à cœur le Barreau de Montréal, et a siégé à son conseil à plusieurs
reprises.
Lorsqu’il prend la parole durant un conseil, c’est toujours de façon très calme, et en
même temps, très profond.

Les conseillers Philippe Décary, Marie-France Veilleux et Alexandra Popa
reviennent tous pour un deuxième mandat.
Je les remercie sincèrement de continuer.

Quant aux conseillers Suzanne Gagné, Tibor Hollander et Nancy Cleman, ils
continuent leur mandat pour une autre année.
LA PERMANENCE
Je tiens aussi à souligner le travail remarquable de la permanence du Barreau, dirigé
de main de maître par Doris Larrivée.
Je suis assez chanceuse parce que j’ai le privilège d’avoir travaillé avec pas mal tout le
monde au Barreau déjà.
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
Doris Larrivée, directrice générale :
Elle est, entre autres, le lien entre les différents comités et le Conseil, mais elle est
aussi la mémoire institutionnelle du Barreau. Son avis est toujours apprécié au
Conseil, puisqu’elle a le privilège d’avoir vu et entendu plusieurs idées et de pouvoir
les partager avec nous.

Gislaine Dufault, directrice des communications :
Qui a été la première avec qui j’ai eu des contacts au Barreau. À l’époque, en 1996
ou 1997, c’est Gislaine et moi qui avons installé le premier réseau informatique du
Barreau. Évidemment, depuis, Gislaine s’est améliorée et moi j’ai stagné, n’est-ce
pas, mon chéri?
Gislaine s’occupe de tout ce qui est communications au Barreau de Montréal. Elle
est également la secrétaire de tous les comités de liaison avec les membres et avec
le public.

Nathalie Guertin, coordonnatrice de comités :
J’ai également eu beaucoup de liens avec Nathalie. En effet, non seulement est-elle
la secrétaire de certains comités sur lesquels je siège, mais aussi, elle est
responsable de tout ce qui concerne la pratique illégale de la profession d’avocat sur
l’île de Montréal, sujet qui m’intéresse depuis plusieurs années.
Elle est la secrétaire de plusieurs comités de liaison avec les tribunaux.

Nancy Brouillette, coordonnatrice de comités :
Nancy est également secrétaire de certains comités de liaison avec les tribunaux,
mais aussi de plusieurs comités avec des missions particulières, comme le comité
du rayonnement international et le comité des femmes dans la profession.
Nancy est la coordonnatrice du SAGE, soit le service d’avocats de garde, qui aide
les justiciables qui se représentent seuls en leur accordant une séance d’au plus 30
minutes d’information juridique de base.
Le Barreau est également soutenu par plusieurs autres permanents soit Mesdames
Frédérique Faubert, Yolande Girard, Linda Marcotte, Christine Plourde, Louise StAmour et Katherine Taron. Nous avons également 4 préposés au Salon des avocats,
soit Cendrine Caron-Ouellet, Fanny Martin Dufresne, Marie-Ève Sansfaçon et Jocelyn
Roy.
Je vous remercie tous pour votre dévouement.
CEUX QUI NOUS QUITTENT
Enfin, je veux aussi remercier les membres du conseil qui nous quittent :

Me Laurent Soustiel :
Laurent est un ami de longue date. À l’époque où nous étions tous les deux au
Jeune Barreau de Montréal.
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Moi la campagnarde et lui le citadin, avons même des amis communs à l’extérieur
du cercle des avocats.
Laurent et moi avions une belle complicité. Nous échangions sur tout, sans nous
limiter au Barreau. Nous avons, entre autres, parlé de nos enfants, qui sont à peu
près du même âge. Nous avions aussi nos classiques, comme aller souper au
Alexander’s Pub lors du Conseil Général de Québec.
Laurent a beaucoup donné au Barreau de Montréal. Il était notre vétéran. Ça faisait
maintenant 4 ans qu’il était au conseil.
Il n’hésitait pas un instant à prendre la parole. Bon, d’aucuns diront que ses
interventions étaient parfois longues, mais elles étaient toujours fort pertinentes et
nous poussaient à pousser la réflexion un peu plus loin.
Laurent, j’ai beaucoup aimé travailler avec toi. Je te souhaite beaucoup de bonheur.
Je sais que tu continueras à t’investir dans ton Barreau par le biais des comités ou
des projets spéciaux et d’avance, je t’en remercie.

Me Andréanne Malacket :
Andréanne était la secrétaire du Barreau de Montréal cette année. À ce titre, elle
siégeait avec Greg et moi au Comité Exécutif du Barreau du Québec.
Moi, je pensais que je prenais bien connaissance de la volumineuse documentation
qui nous était envoyée avant un Conseil, que ce soit par le Barreau du Québec ou
par le Barreau de Montréal, mais ce n’était rien par rapport à ce qu’Andréanne fait.
Non seulement elle lisait tout, mais en plus elle questionnait chaque fois qu’elle avait
un doute. Elle a forcé le CE à revoir certaines façons de penser, entre autres quant
au permis temporaire d’exercer le droit au Québec.
Je savais pouvoir compter sur elle lorsque je prenais une position un peu moins populaire.
Le simple fait qu’elle soit ici ce soir, enceinte de 9 mois, démontre à quel point son
Barreau lui tient à coeur.
Je te remercie Andréanne pour la belle année que nous avons passée, et je te
souhaite un très bon congé de maternité. Profites-en, ça passe vite!

Me Pierre-Luc Beauchesne :
Pierre-Luc était notre représentant du Jeune Barreau de Montréal cette année. J’ai
découvert une personne remarquable. Non seulement il est drôle, sympathique,
mais en plus, il est sérieux, fait ce qu’il dit qu’il fera, et intervient toujours
intelligemment. Je sais combien il se donne aussi complètement à titre de
collaborateur du Barreau, parce qu’il siège à d’autres comités, des comités pour
lesquels non seulement il prend des engagements, mais en plus, les respecte.
Pierre-Luc est un homme respecté et apprécié. Il est toujours de bonne humeur, et
c’était très plaisant de collaborer avec lui.
Pierre-Luc, ce n’est pas fini. Tu es encore membre de certains comités, et je compte
sur toi pour continuer à t’y investir totalement, comme tu le fais déjà, et je t’en
remercie sincèrement.
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
Le dernier et non le moindre à nous quitter, Greg :
Greg pratique en litige de propriété intellectuelle. Il rédige même des articles de
doctrine sur le sujet. Comme je pratique un peu dans ce domaine, j’ai eu le privilège
de le citer. Je peux vous dire qu’il écrit aussi bien qu’il parle.
Greg a été un bâtonnier remarquable. Il s’était fixé des objectifs précis, qu’il a su
défendre tout au long de l’année.
Il a également été un porte-parole hors pair. Il vous en a d’ailleurs donné un
exemple flagrant aujourd’hui.
Tout au long de l’année, Greg a dû prendre la parole publiquement. C’est
probablement ce qui me stresse le plus d’être la bâtonnière qui le suit. Il était
tellement bon, tellement juste, tellement juste assez drôle qu’il sera certainement
très difficile à remplacer.
He directed the Bar with tact. He granted everyone the right to speak. Nobody ever
felt prevented to speak, or to have a different opinion, even of his opinion.
Everything was done with respect and harmony.
Greg is also a family man. Throughout the year, he spared time to maintain its close
relationship he has with his wife and son. It is definitely one of my inspiration to
establish a family-Bar-work balance.
Greg, I greatly enjoyed working with you.
Contrairement à l’année passée, nous ne sommes pas en rupture de stock et par
conséquent, Greg, je suis très fière de te remettre un stylo à l’effigie du Barreau de
Montréal. Celui-ci, je l’espère, te sera utile pour rédiger que ce soit tes plaidoiries,
tes articles de doctrine, ou même tes futurs discours.
Je vous remercie tous pour votre dévouement.
GRANDS ÉVÉNEMENTS
Je voudrais terminer cette allocution, non pas par mes remerciements, mais bien par
les grands événements qui se produiront l’année prochaine.
La Journée du Barreau
D’abord, il y aura le 10 septembre prochain la Journée du Barreau. Je vous invite à la
noter à votre agenda immédiatement, puisque ce sera un évènement à ne pas
manquer. Ce sera la troisième année de la nouvelle formule, ouverte à tous. La journée
commencera à 10 h, avec la Rentrée des tribunaux, ici-même, dans la salle 5.15.
Ensuite, à 17 h à l’hôtel Le Reine Élizabeth, se tiendra la cérémonie de la Journée du
Barreau, qui sera suivie d’un Cocktail dinatoire.
Au cours de cette cérémonie, j’aurai le plaisir de remettre la Médaille du Barreau de
Montréal à Jim O’Reilly, une distinction accordée à une personne qui s’est signalé par
sa contribution à la cause de la justice.
Me O’Reilly est un pionnier et un développeur du droit autochtone. Nous serons très
heureux de l’honorer lors de cette soirée.
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Tous les détails de cette journée mémorable vous seront transmis prochainement.
Par ailleurs, j’en profite pour mentionner que la veille, soit le 9 septembre, une activité
de formation est prévue. Organisée par le Barreau du Québec avec l’appui du Barreau
de Montréal, nous profiterons de la présence de nos invités internationaux pour tenir
une séance de droit comparé. Les détails seront également disponibles sous peu.
Le congrès de l’ABASIL
From October 20 to 24, Montreal will have the honor of hosting the fall meeting of the
American Bar Association, International Law Division.
More than 1000 lawyers from around the world, but above all, let's be realistic, the
United States, are expected.
This is a fantastic opportunity for us lawyers from Montreal and I hope that many of us
will attend. For information, I invite you to visit the website of the American Bar
Association.
Le tourisme académique
Pour une deuxième fois, le Barreau de Montréal organise un voyage de tourisme
académique à Haïti. Celui-ci se tiendra du 27 janvier au 3 février prochains. Les détails
seront disponibles sous peu, mais sachez qu’il n’y a que 25 places de disponibles.
Donc, si cela vous intéresse, notez-le immédiatement à votre agenda et surveillez
attentivement l’infolettre du Barreau de Montréal.
Le salon VISEZ DROIT
Le Salon VISEZ DROIT en sera à sa 19e édition l’année prochaine.
Il s’agit d’un évènement incontournable pour le Barreau de Montréal qui, entre autres,
offre des consultations juridiques gratuites aux justiciables, en plus d’offrir une panoplie
d’activités de formation grand public.
Je vous invite non seulement à visiter le salon, mais aussi et surtout, à donner de votre
temps. Plus de 400 bénévoles du Barreau de Montréal participent aux succès de cette
activité, et je les remercie sincèrement.
Sur ce, je vous remercie sincèrement de m'avoir écoutée durant tout ce temps, et
j’espère être en mesure de faire plus court la prochaine fois.
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