Pierre Soulages, peintre sinon rien !

Transcription

Pierre Soulages, peintre sinon rien !
Fiche Pierre Soulages – musée Soulages
Pierre Soulages, peintre sinon rien !
3. Rouge, bleu, jaune, vert…
Les années 50 sont une période de changements pour
Pierre : il déménage dans des ateliers plus spacieux ; c’est
l’époque de ce que l’on appelle les grands formats. Il réalise
des œuvres plus grandes que lui ! Il utilise aussi beaucoup la
peinture à l’huile. L’artiste remplace souvent le pinceau par
le couteau pour pouvoir écraser la matière sur la toile. Les
barres sombres sont toujours là, mais elles sont posées à
présent sur un fond coloré (rouge, bleu, jaune ou vert).
Puis, Pierre Soulages multiplie les coups de brosse. Il
procède même à une technique que l’on appelle
l’arrachage: il pose une couche de couleur sur la toile et la
recouvre d’un noir épais. Puis il racle la peinture noire à
l’aide d’une spatule. La couleur de la première couche
réapparaît alors avec toutes ses nuances.
14 janvier 1957, 114 x 162 cm,
huile sur toile
Donation Pierre et Colette
Soulages-musée Soulages
Le travail de Soulages est rapidement repéré à l’étranger.
Ses toiles sont présentées dès les années 50 dans de
nombreuses expositions personnelles et collectives en
Europe (Angleterre, Danemark, Suisse, Belgique, Italie,
Allemagne…) et aux Etats-Unis.
Sa première exposition personnelle aux Etats-Unis a lieu dès
1954 ! Cette reconnaissance internationale précoce est
unique.
Un titre non, mais une carte d’identité !
Pour Pierre Soulages, nul besoin de donner de titre à ses oeuvres. Il préfère parler du
châssis, de la toile et de son format, de la manière dont elle est tendue, des pigments, des
outils utilisés. Chacune de ses œuvres est donc désignée par la technique employée (brou
de noix, lithographie, peinture…), par sa hauteur, par sa largeur et par sa date
d’achèvement.
Extrait de www.LesEnfantsDuMuseeSoulages.com