TP 2.2 corrigé PLACE DE L`HOMME CHEZ LES PRIMATES
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TP 2.2 corrigé PLACE DE L`HOMME CHEZ LES PRIMATES
T.P. 2.2 corrigé PLACE DE L’HOMME CHEZ LES PRIMATES Qu’est ce qui rassemble l’homme aux autres primates ? Qu’est-ce qui différencie l’homme des autres primates ? Pour positionner l’humain parmi les primates il faut d’abord déterminer les caractères dérivés qu’il partage avec eux. GROUPE DE PRIMATES ET LEUR CARACTERES PARTAGES Non primates, Primates Quelques caractéristiques partagées par les primates Etat primitif des caractères partagés par les primates Pouce : pouce opposable aux autres doigts et non dans le même alignement Pouce non opposable Griffes au bout des doigts Orbites ouvertes Terminaison des doigts : ongles et non des griffes Orbites : fermées : ce qui signifie que les yeux sont dans le plan de la face et non sur les côtés. Quelle est la place de l’homme parmi les primates ? Il faut identifier ensuite les caractères anatomiques qui le différencient des autres primates. Groupes frères de l’homme parmi les primates Caractère dérivé partagé par les hominoïdes Primates sans queue Singes sans queue et Humains Les primates non hominoïdes possèdent une queue L’utilisation des caractères anatomiques spécifiques ne permet pas de différencier totalement l’humain des singes sans queue, comme le chimpanzé, le bonobo, le gorille, le gibbon, l’orang outan. Si les caractères anatomiques ne suffisent pas, il faut alors utiliser les caractères moléculaires. Quelle est l’espèce la plus proche de l’homme ? Arbres phylogénétiques hypothétiques déduits des comparaisons moléculaires A partir de phylogène Cytochrome C oxydase globine béta Chimpanzé ou bonobo pour cytochrome et globine béta Globine gamma Chimpanzé pour globine gamma globine epsilon gorille et chimpanzé pour globine epsilon involucrine 2 bonobo gorille pour involucrine 2 ; chimpanzé non connu Tableaux comparatifs des molécules entre quelques homininés à partir d’Anagène Molécule d’opsine S (protéine du pigment visuel, associée au rétinal qui n’est pas protéique) Pourcentage d’identité entre les molécules (protéiques) d’Opsines de quelques Homininés 347 AA Bonobo Chimpanzé Gorille Macaque Cebus Homme 100 % 100% 99.7% 96% 92.5% Chimpanzé et Bonobo les plus proches de l’homme Portion d’ADN mitochondrial, boucle D (les mitochondries possèdent un ADN spécifique) Pourcentages d’identités entre les boucles D d’ADN mitochondrial de plusieurs homininés Africain A Réf B 97.4 Chinois Russe Hongrois Italien N Am 98.3 98.6 41.8 98.8 97.4 345 bases 808 Cro-Magnon 98.6 98.3 Neandertal 93.3 345 bases 91.9 Pan 93 82.9 81.4 Les comparaisons moléculaires amènent à identifier, de manière hypothétique, l’espèce la plus proche de l’homme. Les molécules de : cytochrome C, de globine béta, epsilon, gamma ainsi que amènent à conclure que : Le groupe des chimpanzés est le groupe le plus proche de l’homme, car les séquences d’acides aminés des molécules du chimpanzé sont les plus ressemblantes à celles de l’homme. Les molécules d’opsine et d’ADN mitochondrial, montrent qu’à l’intérieur de l’espèce humaine des variations moléculaires existent, mais avec une amplitude moindre qu’avec le chimpanzé. Critique des résultats obtenus : A partir de photos d’homme et de chimpanzé, on peut trouver d’autres critères humains : formulez-en quelques uns, pour relativiser le résultat obtenu. Les comparaisons ne concernent que quelques critères et que quelques molécules : la comparaison doit être complétée. L’étude faite ne tient pas compte de la forme des squelettes des hommes et autres hominidés. Or les formes et les tailles des membres, du crâne, des dents, du cerveau… sont différentes. S’ils ont les mêmes organes et les mêmes pièces osseuses, ceux-ci n’ont pas le volume ou même forme. Il peut exister d’autres critères pour rapprocher l’homme du chimpanzé ou d’un autre hominidé.