COMMUNIQUE DE PRESSE 1

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COMMUNIQUE DE PRESSE 1
Mercredi 8 février 2012
COMMUNIQUÉ DE PRESSE N°1
La 14e édition du Festival du Film Asiatique de Deauville se tiendra cette année :
du mercredi 7 au dimanche 11 mars 2012
KIYOSHI KUROSAWA
SONO SION
PEN-EK RATANARUANG
HIROKAZU KORE-EDA
HITOSHI MATSUMOTO
WANG XIAOSHUAI
KIYOSHI KUROSAWA
HOMMAGE & MASTER CLASS KIYOSHI KUROSAWA
CURE
CHARISMA
LICENSE TO
LIVE
SEANCE KAIRO JELLY FISH BRIGHT FUTURE TOKYO SONATA
« Kiyoshi Kurosawa est de ceux qui réussissent ce qu’il y a sans doute de plus
difficile au cinéma : déborder des catégories existantes tout en se nourrissant
de leur rhétorique, confondre la sensation primaire, tripale, avec la réflexion la
plus intense, mêler la pulsion à l’abstraction froide. Il y a des personnages et il y
a des concepts, il y a des fantômes et il y a de la réalité, il y a des êtres humains
et il y a des idées dans les films de Kiyoshi Kurosawa. C’était la fin des années
1990. Certains d’entre nous avaient découvert, dans tel ou tel festival, un drôle
de film de terreur, véritablement terrifiant pour le coup, réalisé par un cinéaste
au patronyme un peu trop connu pour être honnête (un autre Kurosawa est-il
possible ?). Le film c’était Cure, bizarre histoire de meurtres en série où
l’identité de l’assassin changeait avec chaque meurtre et où l’hypnose jouait un
rôle central. La froideur et la précision des cadrages, une atmosphère sombre et
angoissante, le refus de tout lyrisme, une impression de familiarité et d’absolue
étrangeté mêlées, tout cela faisait de Cure un objet fascinant et un peu
effrayant. Son auteur entamait, à ce moment- là, une période d’activité intense.
Entre 1999 et 2003, il enchaîne frénétiquement film sur film, fabriquant, titre
par titre, une des œuvres les plus importantes et les plus originales du cinéma
contemporain»…
Jean-François Rauger, Directeur de la Programmation de la Cinémathèque française
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Le Festival rendra hommage, en sa présence, au cinéaste japonais KIYOSHI KUROSAWA, en
collaboration avec la Cinémathèque française. A l’occasion de cet hommage, qui sera
accompagné d’une master class animée par Jean-Philippe Tessé - rédacteur en chef adjoint
de la revue des Cahiers du Cinéma- le Festival proposera au public de (re)découvrir les
films suivants :
CURE (1997)
LICENSE TO LIVE (1998)
CHARISMA (1999)
PULSE (2000)
RETRIBUTION (2006)
TOKYO SONATA (2009)
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REGARD SUR LE TRAVAIL DE
PEN-EK RATANARUANG
©2011 Local Color Films All right reserved
« Cette certitude qu'un cinéaste construit là un projet ambitieux et inédit, celui
d'un cinéma où l'Asie ne serait pas une vaste contrée indifférenciée, mais un
territoire aux distances instables et aux écarts mouvants. »
Nous sommes au lendemain de la sortie du cinquième film de Pen-ek
Ratanaruang, Vagues invisibles, et la revue des Cahiers du cinéma ne s’y
trompe pas.
Avec Apichatpong Weerasethakull, qui remportait quatre ans plus tôt le Prix du
Jury à Cannes pour Tropical Malady, il faudrait désormais définitivement
compter sur Pen-ek Ratanaruang, l’autre étoile montante du nouveau cinéma
thaïlandais. Bien avant la Palme d’Or de son confrère - qui allait consacrer le
renouveau d’un cinéma national effondré depuis le début des années 90 – les
festivals de cinéma du monde entier, dont le Festival du Film Asiatique de
Deauville braquaient déjà les projecteurs sur cet autre cinéaste emblématique,
qui depuis Fun Bar Karaoke, en passant par Mon-Rak Transistor (sélectionné à
la Quinzaine des réalisateurs en 2002) , Vagues invisibles et Ploy (également
sélectionné à la Quinzaine des réalisateurs en 2007), trace sa destinée
singulière. A l’occasion de la sortie en salles de son nouveau film cet été, le
Festival du Film Asiatique de Deauville propose un regard sur le travail de ce
cinéaste.
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Pen-ek Ratanaruang reviendra sur les planches pour présenter en avant-première
française son dernier opus : Headshot. Dans le cadre du regard sur le travail de Pen-ek
Ratanaruang, le Festival projettera les films suivants :
©2011 Local Color Films / All rights reserved
VAGUES INVISIBLES (2006)
PLOY (2007)
HEADSHOT (2011)
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LA COMPÉTITION LONGS-MÉTRAGES
Cette année, la compétition du Festival du Film Asiatique de Deauville proposera une
sélection de 10 longs-métrages. Dix films comme autant de regards portés sur des
cinématographies qui confirment leur vitalité (la Corée du Sud, le Japon, la Chine) ou leur
rareté précieuse (l’Iran, le Pakistan, les Philippines).
11 FLEURS de Wang Xiaoshuai (Chine) Sortie le 9 mai 2012
Le dernier film du réalisateur de BEIJING BICYCLE
Diplômé de l’académie du cinéma de Pékin, Wang Xiaoshuai écrit et réalise son premier long
métrage en 1993, Dongchun de rizi, acclamé par la critique internationale, mais interdit en
Chine. Les films suivants connaîtront des destins similaires : Frozen, signé sous le nom de Wu
Min, So close to paradise, sélectionné au Festival de Cannes en 1998 dans la catégorie Un
certain regard. Après une expérience de comédien dans Le violon rouge, aux côtés de
Samuel L. Jackson et Greta Scacchi, Wang Xiaoshuai remporte avec son cinquième longmétrage, Beijing Bicycle, l’Ours d’argent à Berlin (2001). Devenu un habitué des festivals
occidentaux et de la Croisette, il présentera Drifters en 2003 (Un certain regard) et Shangai
dreams, en compétition officielle en 2005.
BABY FACTORY (BAHAY BATA) d’Eduardo Roy Jr. (Philippines)
Un premier film sur les pas de Brillante Ma. Mendoza
Un premier film d’Eduardo Roy Jr., qui en plus d’avoir suivi les cours de scénario d’Armando
Lao, scénariste des films Serbis (2008) et Kinatay (2009) de Brillante Ma. Mendoza, partage
également son producteur : Ferdinand Lapuz.
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BEAUTIFUL MISS JIN de Jang Hee-chul (Corée du Sud)
Le cinéma Coréen a toujours la cote
Premier film
DEATH IS MY PROFESSION de Amir Hossein Saghafi (Iran)
Une découverte
Imprégné dès son enfance par le cinéma car son père est producteur et réalisateur, Amir
Hossein Saghafi a déjà vécu plusieurs vies : comédien, champion de boxe à l’âge de 20 ans et
aujourd’hui réalisateur, avec ce premier long-métrage.
HIMIZU de Sono Sion (Japon)
Après COLD FISH et SUICIDE CLUB
Contestaire, marginal, sont des adjectifs souvent accolés au nom de Sono Sion, découvert en
2002 avec Suicide Club, et que le Festival du Film Asiatique de Deauville a toujours suivi,
présentant notamment en 2011 son précédent film Cold fish, toujours inédit en salles.
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I CARRIED YOU HOME de Tongpong Chantarangkul (Thaïlande)
Un auteur thaïlandais à suivre
Après un succès critique international pour son film de fin d’études Wings of Blue Angels,
Tongpong Chantarangkul réalise son premier long-métrage.
MOURNING de Morteza Farshbaf (Iran)
Un élève d’Abbas KIAROSTAMI
Après plusieurs courts-métrages, des ateliers et collaborations diverses avec le cinéaste
Abbas Kiarostami, Morteza Farshbaf réalise son premier long-métrage.
NOOR de Cagla Zenciri & Guillaume Giovanetti (Pakistan et France)
La question du transgenre au Pakistan
Premier long-métrage
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SAYA SAMOURAI de Hitoshi Matsumoto (Japon)
L’autre Takeshi « Beat » Kitano !
Humoriste, comédien, réalisateur, issu de la télévision et très populaire au Japon, Hitoshi
Matsumoto a été découvert en France avec son premier long-métrage Dai-Nipponjin,
présenté à Cannes à la Quinzaine des réalisateurs en 2007. Si la comparaison avec la
popularité de Takeshi Kitano est inévitable, Hitoshi Matsumoto préfère aux films de Yakuza
une veine humoristique burlesque, à la limite de l’absurde, comme dans son précédent film
Symbol, et prendre le contre-pied des classiques, comme ici dans Saya Samourai, son
troisième film.
THE SUN-BEATEN PATH de Sonthar Gyal (Chine)
Des nouvelles du Tibet
Egalement chef opérateur du cinéaste Pema Tseden (The Silent holy stones, The Search) dont
l’œuvre remarquée a fait le tour des festivals, Sonthar Gyal suit, dans son premier film, le
parcours d’un jeune homme de retour de pèlerinage à Lhassa.
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HORS COMPÉTITION
©2011 Local Color Films / All rights reserved
HEADSHOT de Pen-Ek Ratanaruang (Thaïlande)
Dans le cadre du regard sur le travail du cinéaste thaïlandais Pen-ek
Ratanaruang, le Festival proposera au public de découvrir en avant-première
française, en sa présence, son nouveau film : Headshot. Un polar mêlant
crime, corruption et karma qui sortira sur les écrans français cet été.
I WISH-NOS VŒUX SECRETS de Hirokazu Kore-Eda (Japon)
Sortie le 11 avril 2012
Maborosi était son premier long-métrage, suivirent Distance en 2001,
Nobody knows en 2004 - tous deux présentés en compétition au Festival de
Cannes -Still walking, et aujourd’hui I wish-Nos vœux secrets, que le festival
présente en avant-première.
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PINK de Jeon Soo-il (Corée du Sud)
Grand Prix du Festival du Film Asiatique de Deauville en 2008 avec La Petite
fille de la terre noire, le nouveau film de Jeon Soo-il : Pink, sera présenté en
avant-première sur les planches.
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ORGANISATION GÉNÉRALE DU FESTIVAL
LA VILLE DE DEAUVILLE
Philippe AUGIER, Maire de Deauville
Le Centre International de Deauville (C.I.D)
Jacques BELIN, Directeur Général
LE PUBLIC SYSTÈME CINÉMA
40, rue Anatole France - 92594 Levallois Perret Cedex / France
PRÉSIDENT DU FESTIVAL
Lionel CHOUCHAN
DIRECTEUR DU FESTIVAL
Bruno BARDE
RELATIONS PRESSE
Alexis DELAGE-TORIEL / Céline PETIT
Agnès LEROY / Annelise LANDUREAU / Clément RÉBILLAT
Tel: +33 (0)1 41 34 21 09 / 21 26 - Fax: +33 (0)1 41 34 20 77
E-mail: [email protected]
www.lepublicsystemecinema.fr
RENSEIGNEMENTS PUBLIC
OFFICE DU TOURISME - Tel: +33 (0)2 31 14 40 00
CID – Tel: +33 (0)2 31 14 14 14
SITE OFFICIEL DU FESTIVAL
www.deauvilleasia.com
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