AutoCAD, Illustrator 3D et Photoshop…
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AutoCAD, Illustrator 3D et Photoshop…
EPFL - ENAC - LIV Informatique et Dessin Ba 3+4 AutoCAD, Illustrator 3D et Photoshop… Support de cours "Informatique et dessin" EPFL - Section Architecture - Ba 3+4 Michel Herzen Jérôme Zufferey Chargé de cours EPFL/ENAC/LIV Assistant EPFL/ENAC/LIV Collaborateur auxiliaire EPFL/ENAC/ENAC/IT v060500 Michel Herzen Chargé de cours EPFL/ENAC/LIV -1- Jérôme Zufferey Assistant EPFL/ENAC/LIV Collaborateur auxiliaire EPFL/ENAC/ENAC-IT EPFL - ENAC - LIV Informatique et Dessin Ba 3+4 En passant par AutoCAD, Illustrator, Photoshop, 3DStudio… PREAMBULE Ce document n'est pas une transcription du cours, mais un résumé des démarches utilisées lors de nos tentatives de manipulations d'un logiciel l'autre. D'AUTOCAD A ILLUSTRATOR Comme nous l'avons déjà mentionné, il est nécessaire d'avoir une imprimante "virtuelle" (dans un fichier) installée sous AutoCAD afin de produire un fichier Postscript (*.eps). Les dessins AutoCAD (*.dwg) passaient relativement bien entre la version 2000 du logiciel et Illustrator 10, ce n'est plus le cas. Après la réalisation d'une mise en page digne de ce nom, on retrouvera donc le document à la bonne échelle dans Illustrator (Illustration en haut à gauche). D'AUTOCAD A ILLUSTRATOR EN PASSANT PAR PHOTOSHOP… Après avoir réalisé une 3D sommaire -juste ce dont j'ai besoin- sous AutoCAD, il s'agit d'exporter le résultat ombré. Petit problème d'échelle lors de l'enregistrement d'un "rendu" depuis AutoCAD: que l'on passe par l'espace objet (de dessin) ou papier (mise en page), l'application ne produit non pas une image à une échelle en centimètres mais en points avec une résolution fixe*1. Si l'on veut donc éviter des calculs quelque peu sordides et hasardeux, la plus sûre méthode est donc visuelle! Après avoir effectué un rendu dans une résolution assez élevée (par exemple 2048x1536) pour une précision raisonnable, on prendra de prendre une cote de référence. Dans le cas du bungalow, la longueur du toit de 11.55m. En prenant ensuite quelques repères dans Photoshop, on recadrera alors l'image (à raz des bords du toits) avant de la redimensionner (sans rééchantillonnage) à une largeur de 11.55cm (on est au 1:100). *1 Par défaut, AutoCAD produit un "rendu" en 72dpi (dot per inch). On aura donc 72 points par pouce (2.54cm) soit 28.343 points par centimètre… Même si l'on essaie de mettre au mieux à l'échelle le document AutoCAD, en passant par l'espace objet par exemple puis en doublant la taille de l'image pour obtenir ensuite une résolution plus élevée (et donc plus précise), on constate que le logiciel réalise quelques fantaisies: facteur de 2.461 pour X et 2.45 pour Y, par exemple… Michel Herzen Chargé de cours EPFL/ENAC/LIV -2- Jérôme Zufferey Assistant EPFL/ENAC/LIV Collaborateur auxiliaire EPFL/ENAC/ENAC-IT EPFL - ENAC - LIV Informatique et Dessin Ba 3+4 Notre image redimensionnée devrait donc être facile à importer et "caler" (ne pas hésiter à faire de nombreux calques) dans Illustrator. L'image étant trop sombre, on prendra soin de la déssaturer, soit dans Photoshop, soit dans Illustrator. On placera enfin le calque de l'image tout en bas de la liste afin de voir le plan en superposition. DES OMBRES, DES FENETRES, DES REMPLISSAGES… En jonglant avec les calques de la même manière qu'avec AutoCAD, avec l'avantage non négligeable que, dans Illustrator, leur empilement joue sur l'affichage et l'ordre des plans, on utilisera abondamment l'outil "plume" pour définir les contours des ombres. Par la pratique, on gèlera souvent les autres calques afin d'éviter de s'y accrocher inutilement. De même, l'expérience nous indique qu'il ne sert à rien d'avoir une précision folle au début: On trace les contours, on gèle ensuite le calque du "rendu" pour ajuster les points d'encrage des ombres. L'illustration ci-contre présente quelques "astuces" de base: l'outil plume et la flèche blanche d'édition des points, la gestion des calques importante car ceux-ci peuvent devenir gênants lorsqu'ils sont tous actifs… On jouera donc souvent sur l'ordre des calques pour négocier les "premier et arrière plans" et, enfin, sur la transparence du remplissage pour des tons en douceur. Avec un peu d'astuce et quelques bonnes habitudes, on devrait rapidement aboutir à ce type de résultat qui nous change quelque peu de l'austérité d'AutoCAD: Cependant, ça manque un peu de vie… Ajouter des personnes, un arbre? Michel Herzen Chargé de cours EPFL/ENAC/LIV -3- Jérôme Zufferey Assistant EPFL/ENAC/LIV Collaborateur auxiliaire EPFL/ENAC/ENAC-IT EPFL - ENAC - LIV Informatique et Dessin Ba 3+4 ET POURQUOI PAS UN PETIT DETOUR(AGE) PAR 3DSTUDIO MAX? Ce quatrième logiciel n'est pas indispensable dans notre démarche. On peut très bien s'armer d'un peu de patience et détourer un arbre photographié via Photoshop ou GIMPshop (la gomme inversée fait des merveilles…) Mais tant qu'à faire, j'ai demandé à 3DS de me produire le rendu d'un arbre (ça se trouve et ça se vend sur Internet!) en élévation. En enregistrant la couche "alpha" du fichier de rendu (*.tif), on aura déjà la transparence. Aucun problème d'importation dans Illustrator, mais comment faire les ombres? On ne peut retoucher l'image dans ce logiciel de dessin vectoriel! Il faut donc repasser par la case Photoshop: - Dans Photoshop, ouvrir le fichier Illustrator (sans arbre) en l'important par exemple à 150dpi - Ouvrir le fichier de l'arbre détouré (enregistré en *.psd pour conserver la transparence…), tout sélectionner, copier et coller dans un calque du plan importé - Positionner avec finesse la plante - Créer un nouveau calque, copier un double de l'arbre détouré - Récupérer la sélection (grâce à la transparence) puis la remplir de gris (l'arbre) - Jouer sur la transparence du calque et sa place dans la hiérarchie - Jeter le calque du plan importer - Enregistrer l'arbre ombré dans un nouveau fichier *.psd (transparent) - Retourner dans Illustrator, importer l'image ombrée et la placer! C'est un peu recette de cuisine, mais l'expérience et de nombreux essais donnent ce genre de pratique qui devraient nous conduire à un résultat de ce type: Michel Herzen Chargé de cours EPFL/ENAC/LIV -4- Jérôme Zufferey Assistant EPFL/ENAC/LIV Collaborateur auxiliaire EPFL/ENAC/ENAC-IT EPFL - ENAC - LIV Informatique et Dessin Ba 3+4 CONCLURE? L'exercice réalisé en cours est un exemple simple, mais l'illustration d'une démarche. Dans de nombreux cas, un seul logiciel ne suffit pas, ou nécessite trop de temps pour obtenir le résultat souhaité. Il n'est pas rare d'utiliser trois ou quatre logiciels, le plus couramment ceux mentionnés ci-dessous. Quelque soit leur nom, leur typologie est toujours la même: un logiciel de DAO, un logiciel de rendu 3D (parfois), un logiciel de retouche d'images (bitmap) et un logiciel de mise en page et/ou dessin vectoriel. Le problème étant qu'avec quatre "types" d'applications, leur langage nécessite parfois quelques astuces pour être traduit de l'une à l'autre. Enfin, si nous avons évoqué ici de multiples technologies informatiques permettant de mettre en valeur le dessin à deux dimensions, de le composer, le retoucher, le compléter en passant parfois par de la 3D ou de la fausse 3D, n'oublions pas que ces outils peuvent aussi servir de base de construction, même sommaire, pour un Beau rendu à l'encre, au crayon, à la peinture… à la main! Alessandro, Concorso per il ponte dell'Accademia a Venezia, 1985 Michel Herzen Chargé de cours EPFL/ENAC/LIV -5- Jérôme Zufferey Assistant EPFL/ENAC/LIV Collaborateur auxiliaire EPFL/ENAC/ENAC-IT