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BLABLA
MANU CHAO EN 10 TITRES
Eh non, pas d'interview de Manu Chao, ce sera pour nos collègues de la PQR, mais
on profite quand même de l'espace pour effectuer un rapide coup d'oeil sur sa
discographie, trente et un ans de carrière du clandestino en dix chansons plus ou
moins essentielles.
1- My girl Josephine (Joint de culasse, 1982)
Premier band de Manu Chao au début des années 80, Joint de Culasse piochait quasi
exclusivement ses morceaux dans le répertoire rock'n'roll américain des années 50.
Superboum Rock and Roll sorti en 1982 est un album de reprises sur lequel on retrouve
notamment Great Balls of fire de Jerry Lee Lewis, Louie Louie de Richard Berry, Blues
Suede Shoes de Carl Perkins ou encore My girl Josephine de Fats Domino. Peu après ce
disque, le groupe se rebaptisera Hot Pants.
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2- Junky Beat (Hot Pants, 1986)
Manu Chao a toujours aimé recycler. Pas étonnant donc que Junky Beat, onzième titre de
l'unique album des Hot Pants, Loco Mosquito, sorti en 1986, ait été repris par la Mano
Negra (sur le live In the hell of Patchinko, 1992). Sorti sur une cassette en 1984, Mala Vida,
avant de devenir le plus grand hit de la Mano, est également un morceau des Hot Pants. De
même que So many nites qui deviendra un quart de siècle ans plus tard Merry Blues sur
l'album Proxima estacion : Esperanza.
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3- Oscar Tramor (Los Carayos, 1987)
Premier nom de Los Carayos, Oscar Tramor a été inspiré par le film Busca Otro
Amor d'Irma Serrano qui raconte l'histoire d'un toréador alcoolique. Persistent et signent est
le deuxième LP de ce collectif dans lequel on retrouve entre autres François Hadji-Lazaro
au violon (Les Garçons Bouchers, Pigalle) et Alain Wampas à la contrebasse (Les
Wampas). On entendra de nouveau parler d'Oscar Tramor dans la chanson L'hiver est là
sur l'album live de Manu Chao, Baïonarena en 2009.
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4- Takin' it up (Mano Negra, 1987)
Premier 45 tours de la Mano Negra en 1987, Takin'it up sera aussi présent dans une
version légèrement remaniée sur l'album Patchanka en 1988. Ça commence comme une
douce ballade country rythmée par de lourds coups de grosse caisse et ça se transforme
soudain en bon vieux rockabilly bien cuivré. Bref, de la Mano pur sucre.
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5- Indios de Barcelona (Mano Negra, 1989)
Morceau ultra-speedé en anglais et en espagnol sorti sur la version américaine de Puta's
fever, l'un des meilleurs albums de rock « français » de tous les temps. Sous ses airs festifs,
Indios de Barcelona évoque le Barrio Chino de la capitale catalane (dans laquelle le
chanteur s'installera quelques années plus tard), refuge des malfrats et marginaux en tous
genres, parqués comme des Indiens.
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6- King of Bongo (Mano Negra, 1991)
“Mama was queen of the mambo / Papa was king of the Congo / Deep down in the
jungle / I started bangin'my first bongo”. Deuxième plage de l'album du même nom,
King of Bongo, repris plus tard sur Clandestino, parlera même à ceux qui n'ont rien suivi de
l'aventure Mano. Cette histoire de singe roi de la jungle devenu anonyme dans la ville aurait
été inspirée par le guitariste Link Wray, inventeur de l'effet fuzz et compositeur de Rawhide,
classique repris en son temps par Los Carayos.
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7- Machine Gun (Mano Negra, 1994)
Bricolé sur deux années, Casa Babylon marque la fin de la Mano Negra en même temps
que la fin d'une époque. Loin d'être le meilleur opus d'un groupe qui n'en est déjà plus un, il
préfigure l'oeuvre à venir de Manu Chao en solo avec ses bidouillages, ses extraits
radiophoniques et sa voix déjà plus posée, comme sur Machine Gun. In a Mano Negra dub
style.
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8- Bongo Bong (Manu Chao, 1998)
Plus d'un million d'exemplaires de Clandestino ont été vendus à travers le monde depuis sa
sortie en 1998. En écho au King of Bongo écouté plus haut, ce Bongo Bong des plus
entêtants avec la participation d'Anouk Khelifa, ex-petite amie de Manu Chao et choriste sur
les albums de la Mano.
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9- Denia (Manu Chao, 2001)
Suite logique de Clandestino, Proxima estacion : Esperanza, sorti en 2001, est le deuxième
album solo de Manu Chao. Un quasi copier-coller du précédent qui décevra de nombreux
fans. Sur Denia, accompagné du chanteur kabylle Idir, il évoque l'Algérie “hantée de
mensonges”, “habitée de sentiments “et où “la vie est vécue
dans le mal”. On retrouve une autre version de ce titre sur l'album d'Idir Identités,
sous le titre A Tulawin.
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10- Rainin' in paradize (Manu Chao, 2007)
Moins connu que les précédents et pourtant peut-être meilleur, La Radiolina, sorti en 2007,
est le dernier album en date de Manu Chao. Davantage de cuivres, de guitares électriques
et d'énergie qui redonnent le sourire aux nostalgiques de la Mano sans pour autant heurter
les fans de Clandestino. Rainin' in paradize est le premier single. Le clip est signé Emir
Kusturica.
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Monster Sacha