Elevage Formation Energie Bio
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Elevage Formation Energie Bio RÉDACTIONS RÉDACTIONS CHÂTEAU-GONTIER : 44 avenue Maréchal Joffre 02 43 07 20 00 - Fax 02 43 07 87 35 SEGRÉ : 34 rue Victor-Hugo 02 41 26 03 00 - Fax 02 41 26 03 01 www.hautanjou.fr Supplément gratuit au n° 3744 Crédit fotolia © ten03 LAVAL : 108, rue Victor-Boissel 02 43 59 10 40 - Fax 02 43 49 03 91 MAYENNE : 3 bis, quai Waiblingen 02 43 04 11 25 - Fax 02 43 32 05 49 www.courrierdelamayenne.fr Supplément gratuit au n° 3746 Publi-reportage CAM&VIA, l’enrobé haute résistance qui répond parfaitement aux exigences de l’agriculture. 300 chantiers ont déjà été réalisés. C e silo va me permettre de stocker mon étaient vraiment trop justes, ensilage d'herbe puis fin septembre il fallait que je fasse quelque chose. » Connaissant les verj'y mettrai mon ensilage de maïs. » tus de CAM&VIA, l’enrobé Celui qui se réjouit de la construction de son nouveau silo s’appelle Sylvain Amiard. Il y a 3 ans, il reprenait l’exploitation familiale à Chantrigné. Aujourd’hui, le voilà à la tête de 75 hectares, de 45 vaches laitières et d’un atelier de taurillons. « J’ai déjà fait pas mal de travaux, comme rallonger la stabule, mais mes possibilités d’ensilage haute résistance mis au point conjointement par la Cam et Eurovia, le jeune éleveur a contacté le service matériaux de la coopérative. « Les compétences d’Eurovia et de la CAM, chacun dans son domaine, ont permis de créer un enrobé qui répond parfaitement aux besoins des agriculteurs, explique Marianne Renaud, conseillère en matériaux à la CAM. Ce revêtement supporte les passages répétés d’engins très lourds (désileuses, tracteurs, camions), il résiste à l’acidité des fumiers et des ensilages, se pose très rapidement et ne demande que très peu de temps de séchage. On peut rouler dessus 24h plus tard. » Fort de quelque 300 chantiers d’enrobé réalisés, le service matériaux de la CAM et ses 6 techniciens proposent un accompagnement des agriculteurs dans leurs projets. Que ce soit une cour, une stabulation, une fumière, un silo d’ensilage ou encore un poulailler, les adresses de chantiers témoins ne manquent pas. Les conseils avisés seront utiles pour anticiper un fil d’eau, la pose d’un regard séparateur autonome ou bien le choix de murs de stockage. Pour sa part, Sylvain Amiard a fait réaliser un silo de 290m2. Deux rendez-vous ont suffi pour valider l’implantation de cette aire d’ensilage. « Non seulement les avantages de l’enrobé CAM&VIA sont nombreux, mais en plus, comparé à une surface en béton, les tarifs sont très intéressants », assure le jeune agriculteur. Fin février, les ouvriers étaient à pied d’œuvre. La première journée de travaux a consisté à décaisser un petit peu l’endroit prévu et à aménager l’évacuation de l’eau. Le lendemain, une demi-journée O L I S S R U M , A I V & BÉ CAM ENRO Earl Recoude, Monsieur BETON Philippe, 53150 ST OUEN DES VALLONS 300 suffisait pour étendre l’enrobé. Et, comme annoncé, le nouveau silo de l’exploitation était praticable 24h plus tard. « Le travail a été très bien fait, aucun problème. La surface est propre. Je sais déjà que ce sera agréable d’y travailler et que je la nettoierai facilement entre deux ensilages », complète Sylvain Amiard. Alors souhaitons aux enfants de Sylvain de bien profiter de cet espace de jeu providentiel. Car dès la fin du printemps, il ne sera plus question d’y jouer au ballon ou d’y faire du vélo. Le silo tout neuf remplira sa fonction première, et dès lors, seuls remorques, tracteurs et désileuse pourront rouler dessus ! DEVIS GRATUIT Entreprise GAULTIER 53390 SAINT ERBLON CHANTIERS S DÉJÀ RÉALISÉ Gaec VILHERMAY, Monsieur LEPODER Fabien, 53240 LA BACONNIERE Mr JOLIVET 35370 GENNES SUR SEICHE Service CAM MATÉRIAUX Tél. : 02 43 49 65 98 Mai 2016 - SPÉCIAL AGRICOLE - 2 L'agriculture en Mayenne Une terre d'élevage qui pèse 1,1 milliard d'euros Répartition de la production agricole de la Mayenne en 2014 (hors services, fourrages et subventions) Œufs LAIT Autres productions animales 1% 1% Grandes cultures 13% Végétal spécialisé 2% Lait 42% • 4 entreprises laitières de plus de 50 salariés (Lactalis, Bel, Savencia, Vaubernier) • Livraisons : 1,218 milliard de litres en 2014 • 6ème rang français pour les fabrications fromagères Viande bovine 23% Volaille VIANDE BOVINE VIA Porc 8% 10% • 58 000 tonnes de viande de gros bovins produites en 2014 • Le premier marché français aux veaux à Château-Gontier, avec 65 000 veaux commercialisés par an C.A. total : 1,1 milliards d’€ L e poids de l'agriculture dans l'économie mayennaise est d'environ 1,1 milliard d'euros. Pas étonnant que la Mayenne soit le 2e département français en production de viande bovine, le 4e dans la filière laitière et le 5e en élevage de porcs. Avec près de 10 000 actifs sur les exploitations, l'agriculture emploie 8,2% de la population active de la Mayenne, soit trois fois plus que la moyenne française. A cela il convient d'ajouter les quelque 6 200 emplois de la filière agro-alimentaire (laiteries, abattoirs de volailles et de porcs, usine de salaison). Parmi les 6 900 exploitations recensées en Mayenne, 5 200 font plus de 10 ha et 2 700 sont sociétaires dont 880 en Gaec. La surface moyenne est de 74 ha : 54 ha pour les exploitations individuelles ; 78 pour les exploitaitons en EARL et 125 lorsqu'elles sont en Gaec. Les 406 000 ha de surface agricole sont à 22% des prairies naturelles, à 24% des prairies temporaires, à 20% du maïs-fourrage et à 34% des cultures de vente. Entre 2000 et 2014, la surface agri- cole du départmeent a poursuivi la baisse entamée depuis le début des années 80 : 10 000 ha ont été perdu en 14 ans au profit de l'urbanisation et des infrastructures. La place prépondérante de l'élevage génère en moyenne 110 installations ce qui positionne la Mayenne parmi les 10 premiers départements français. Le chiffre d'affaires de l'agriculture est issu à 84% de la production animale : 42% en lait, 23% en viande bovine, 10% en porcs, 9% en volailles et 16% en cultures de vente. PORCS • Deux abattoirs qui traitent 148 000 t/an (Socopa, Holvia) • Une production qui plafonne depuis 2000 : - 50 000 tonnes en 1985 - 78 000 tonnes en 2000 - 75 000 tonnes en 2014 VOLAILLES • 30 % de la production sous signe de qualité (Loué, Duc de Mayenne) • 61 000 tonnes produites en 2014 • Une capacité d'abattage de 106 000 tonnes Textes : Martin du Peuty SM3 OVINS Votre performance commence ici. • Un élevage ovin assez peu présent : - 91 éleveurs ayant plus de 30 brebis - un cheptel total de 18 600 brebis CHEVAUX ARION 500/600 Contactez le Concessionnaire le plus proche de chez vous : SM3 Laval .................................................................................................................... 02 43 59 05 05 SM3 Gorron................................................................................................................ 02 43 30 42 02 SM3 St-Fraimbault-de-Prières ............................................................. 02 43 04 71 54 SM3 Azé......................................................................................................................... 02 43 09 10 10 • 2 400 juments de selle et de course réparties dans 1100 élevages (3ème rang pour l’élevage Trotteur) • 11 hippodromes dont 3 classés en première catégorie : Laval, Craon et Meslay Source : Chambre d'agriculture des Pays-de-la-Loire - 2014 Mai 2016 - SPÉCIAL AGRICOLE - 3 Consommation Le maraîcher et les collègiens F ace à la crise agricole, la Mayenne a fait le pari de servir 50% de produits locaux dans les cantines. Olivier Guiard, maraîcher à Ambrières-les-Vallées, fournit le collège de sa commune et d’autres écoles du canton. Le 14 janvier dernier, l’As- Originaire de Saint-Mars-sur- que je vendais déjà. Je me semblée nationale adoptait Colmont, ce fils d’éleveurs a suis retrouvé avec une cenà l’unanimité une proposition toujours été passionné par taine de pieds qui ont tous de loi visant notamment à les fleurs. Un BTA produc- très bien donné. J’ai donc introduire au moins 40% de tion horticulteur en poche, il commencé par en offrir à la « produits issus de l’alimen- se lance dans cette activité. famille, aux amis, et un restation durable, locaux, de sai- « J’ai commencé sur une pe- taurateur de Chantrigné m’en tite parcelle, a achetées. » Voyant l’activité son, signes de chez mes pa- horticole décliner d’année qualité, dont De l'horticulture rents, en pa- en année, Olivier Guiard et biologiques » au maraîchage rallèle de mes son épouse décident de se dans la restauétudes. Puis, diversifier. C’est le début du ration colleclorsque ma maraîchage. « Le collège tive publique d’ici 2020. La Mayenne, dé- femme et moi avons acheté d’Ambrières, où vont nos partement précurseur dans notre maison, j’ai loué 500 enfants, souhaitait s’approce domaine et confronté de m2 à un agriculteur juste à visionner en circuit court. Ils plein fouet à la crise agricole, côté de chez nous. Je conti- nous ont demandé si on poua décidé d’aller beaucoup nuais à travailler à côté tout vait leur fournir des légumes plus loin en s’engageant dès en développant mon activité. de saison. Aujourd’hui, on la rentrée 2015-2016 à servir Jusqu’au jour où on nous a leur livre pommes de terre, dans les restaurants scolaires proposé de reprendre cette carottes, choux, radis, cé(soit 1,2 million de repas affaire, ici à Ambrières. » leri, courgettes, tomates… Et chaque année) 100% de pro- Cette fois, il s’agit d’une quand on ne peut pas fournir, duits d’origine française dont surface de 5 000 m2. Plus c’est un primeur avec qui je 50% en approvisionnement question de conserver une travaille par ailleurs qui comde proximité, d’ici le mois de activité salariée à côté. Après plète la commande. » Par la juin prochain. un petit temps de réflexion, suite, c’est l’école de SaintDepuis maintenant deux sai- le couple décide de se lan- Mars qui s’est tournée vers les Guiard. Et sons, c’est le cas au collège cer. « Nous ne Un restaurateur, ces jours-ci, d’Ambrières-les-Vallées, qui faisions alors un collège, des l’école d’Amtrouve chez Olivier Guiard, que de l’hortiécoles… brières a égahorticulteur et maraîcher de culture. Mais il comme clients lement pris la commune, une grande y a cinq ans, contact avec partie des légumes qui com- j’ai voulu tesposent les menus des 305 ter une quinzaine de variétés le couple. « Pour l’instant, le élèves. de tomates, en plus de celles maraîchage n’est pas encore Olivier Guiard Horticulteur - Paysagiste - Jardinerie - Maraîchage 53300 AMBRIÈRES-LES-VALLÉES 02 43 04 95 92 Venez découvrir plus de 300 variétés de fleurs pour vos massifs et jardinières Pour le potager, plus de 130 variétés de légumes dont 70 en tomates [email protected] www.horticulteur-guiard.com Horaires annuels du lundi au samedi de 9h à 12h et de 14h à 18h30 OUVERT LE DIMANCHE DE LA FIN AVRIL À FIN MAI DE 9H30 À 12H • Olivier Guiard fournit en légumes le collège d'Ambrières, des écoles et un restaurateur. notre source de revenu principale. Mais on s’organise pour qu’elle prenne de plus en plus d’importance. Notamment par rapport à la res- tauration. Et si ça continue, on pourra salarier quelqu’un à l’année, en plus des saisonniers et des stagiaires en bac pro qui viennent déjà travailler chez nous », ajoute Olivier Guiard, confiant dans le développement de cette nouvelle activité. Les cantines achètent local : la Mayenne innove Depuis septembre 2015, les collèges publics mayennais tiennent un tableau de bord mensuel de la commande alimentaire pour mieux déterminer l'origine des produits. Fin février, 88% d'entre eux étaient d'origine française et 44% issus de l'agriculture mayennaise (voire tableau ci-dessous). L'objectif fixé par le conseil départemental est d'atteindre 100% de produits français dont 50% locaux. Fin avril a été mis en place le Réseau local Mayenne en partenariat avec la Chambre d'agriculture et l'association des maires (AMF). Cette structure vise à réunir l'ensemble des acteurs de la restauration collective, afin d'améliorer la qualité des repas servis aux collégiens tout en confortant les bassins de productions agricoles et les emplois induits. Parallèlement à cette démarche d'approvisionnement local, la légumerie départementale lancée en 2014, prépare1,4 tonne de légumes locaux destinés aux cantines scolaires, du collège au lycée en passant par les hôpitaux. Cette association permet également l'insertion professionnelle de 14 personnes jusque-là éloignées de l'emploi. Achats desproduits alimentaires au 29 février 2016 COLLEGES P--E P E.. Victo ic cto tor à Ch tor Chât âtea e uea u-Go G ntie i r Le es 7 Fo Font on ntta aiine ness à An Ando do oui u llé Lé éoo-Fe -Fe err rré à Am Ambr briè ière ress Jean Je ean an-L -Lou -L o is ou s Ber ernard rd d à Bai ais L Or L' Orie iett ie tte tt e à Co Cosssséé le e--V Viv ivie ien E. de Ma E. Mart rton nne eàL La aval av aval Jé érôm rô ôme me-M Mo on nod od à Lav aval al A aiinAl n-Ge Ge erb rbault ult à La av val al Pierrrre e-D -Dub ub boi ois à Lava ois La avva al Jean n-R Ros osta t nd d à Châ hâte teau-G Gon nti tier err Jule es-Re Ren na n ard r à Lav val al Juless F Fe err r y à Ma ayye yen nne nne nn Fran anci an cis-La L llllar La lart arrt à G Go orr rron on on Le L e Grand d--C C Cha ha am mp p à Gre rezrez z-en z-en en-B -B Bou uèr ère e Mauricee-G eGe ene nevo nevo voix oiix xàM Mes es sla layyy--du du-M -M Mai a ne ne De e Mis ised do on n à Port-Brililille le et Les G Ga are ett ttes à Villaines s-l -laa-Ju J he Ju hel hel Béatrice-d -d dee-Ga -Ga Gavr vre à Mo Montsû nttssû ûrs rs Victor-H Hu ug go à La Lass Lass ssay say-l ay a y-l -les es-C Châ hâte te eau aux Voln ln ne ey y à Crra aon o Re R ené é-C Ca as ssi sin n à Er Erné Erné n e Loui uiisu s Launay y à Landivyy Allfr fred-J ed e d-Jar arryy à Ren nazé Le es Avaloi Avv o rs à P A Pré ré é-e enn-Pa Paili Pail Produits français dont mayennais Produits mayennais 90,91% 93,71% 91,77% 95,06% 90,63% 93,45% 91,51% 67,39% 91,20% 83,82% 92,75% 73,30% 96,68% 90,66% 96,05% 98,51% 72,70% 86,75% 91,80% 92,48% 72,92% 90,32% 77,58% 96,79% 58,32% 39,66% 56,33% 51,20% 41,88% 36,72% 53,80% 35,88% 55,25% 42,16% 40,92% 39,58% 37,72% 41,43% 53,23% 59,85% 33,33% 35,50% 57,49% 23,62% 55,24% 44,07% 13,20% 43,89% TOTAL 99 672€ Mai 2016 - SPÉCIAL AGRICOLE - 4 50 168€ Publi-reportage Gamm Vert : le réseau agricole au service du grand public Nos équipes vous conseillent sur les meilleurs produits de chaque terroir, issus entre autres de coopératives et d’artisans locaux. L es premiers magasins Gamm Vert ont ouvert leurs portes en Mayenne en 1980 à Ernée et Gorron. L'année suivante c'était au tour des habitants des communes de Lassay et Villaines-la-Juhel de découvrir la palette des produits proposés par la marque. A l'origine, Gamm Vert était la référence pour les agriculteurs avec toute une gamme de produits agricoles pour l'élevage, l'alimentation bassecour et le bricolage. Puis la marque s'est orientée vers le grand public. A son offre pour les professionnels de la terre, elle ajoute aussi des produits pour les particuliers, jardiniers experts ou amateurs du dimanche. Gamm Vert cultive les plaisirs du jardin et du potager : planter, nourrir, entretenir, protéger, aménager… Ce n'est donc pas un hasard si l'enseigne propose un large choix de fleurs et plantes extérieures, de semences, de vêtements, d'outillages, de décoration de jardin et de mobiliers extérieurs. Au total ce sont pas moins de 20 000 références qui sont proposées à la clientèle en libre-service de proximité. Au-delà des produits, les magasins Gamm Vert font bénéficier leurs clients conseils de vendeurs issus pour la plupart des filières de formation horticole et agricole. Le réseau Gamm Vert s'adapte aux nouveaux besoins en constante évolution depuis 10 ans, c'est pourquoi la gamme est de plus en plus technique, à l'instar des produits d'hygiène pour la traite ou des phytosanitaires plus respectueux de l'en- vironnement. Depuis quelques années, Gamm Vert dispose d'un rayon terroir qui met en valeur les produits, complété par une cave de 250 références de vins des différentes régions viticoles de France. Gamm Vert répond aussi aux demandes de produits énergétiques comme les pellets, ou encore à de nouvelles pratiques comme le retour des basses-cours en milieu rural. En 2014, les 190 salariés répartis sur l’ensemble des magasins ont accueilli plus de 820 000 clients dans les 51 points de vente en Mayenne, Ille-et-Vilaine, Orne et Maine-et-Loire : 23 magasins Gamm Vert, 18 Comptoirs du Village, 9 dépôts agricoles CAM et 2 magasins Tout Faire Matériaux. L'enseigne est aujourd'hui le 1er réseau français de jardineries de proximité avec 1 001 magasins Gamm Vert et Comptoir du Village implantés en France et au Luxembourg. Cette marque née en 1977 est une filiale de In Vivo, premier groupe coopératif agricole français. VOTRE RÉSEAU DE PROXIMITÉ avec des équipes à votre service au quotidien Alençon Saint James St Méloir Fougerolles Lassay Jardinage Bricolage Landivy Miniac Morvan Ambrières Pré-en-Pail Villamée Gorron Oisseau Villaines Ernée Mayenne Alexain St Pierre la C. Juvigné Martigné Izé Le Bourgneuf Evron Changé Vitré Mordelles Ruillé Acigné Entrammes Loué-en-Charnie Meslay Cossé La Guerche Ballots Alimentation animale élevage Vêtements Argentré Quelaines Cuillé Motoculture Grez-en-Bouère Chaussures Te r r o i r Craon Château-Gontier St Aignan Chemazé St Martin Segré Varades St Clément VOTRE PROGRAMME DE FIDÉLITÉ : Cumulez des points sur tous vos achats * Mai 2016 - SPÉCIAL AGRICOLE - 5 *Voir conditions en magasin Romagne Montaudin St Pierre des L. Elevage Porcs sur paille, qualité garantie I nstallé depuis douze ans dans la ferme qui a connu ses parents et ses grands-parents, Hubert Hainry élève des porcs sur paille, fabrique sur place près d’une quarantaine de produits et milite pour la qualité. Ce qui frappe lorsque l’on de se dépenser. Je les vois fait le tour du propriétaire souvent courir. » Les porceavec Hubert Hainry, c’est lets arrivent à deux mois et la proximité qu’il a avec ses demi à la ferme, où ils sont porcs. Il les appelle, les ca- nourris durant quatre mois resse, les prend en photo de céréales et de graines de (pour sa page Facebook). lin, riches en oméga 3. « Ils « C’est vrai, c’est dommage partent à l’abattoir à six mois de les tuer, admet-il, ce sont et demi, explique Hubert des animaux sympas. » Au Hainry, c’est un mois de plus moins ceux-là ont-ils de la que dans l’intensif. Ce mois chance ; ils sont mieux trai- supplémentaire joue pour tés que la grande majorité beaucoup sur la qualité : la de leurs congénères. Au Val viande est plus ferme, elle a du Vicoin, les porcs ont de plus de goût. » Là-dessus, l’espace pour s’ébattre. Ils aucun doute, il suffit d’avoir sont élevés au grand air, sur plonger son couteau ne sela paille, dans ce qui était au- rait-ce qu’une fois dans un pot de ses trefois la stafameuses bulation de Nourris 4 mois r i l l e t t e s l’exploitation aux céréales et pour en être laitière famigraines de lin convaincu : liale. « Le bienon est loin du être animal est quelque chose d’important, produit standard. assure l’éleveur. Chez moi, S’il s’est lancé « sur le tard », il y a deux métres carrés par à 44 ans, dans l’élevage et porc (quand l’espace mi- la transformation, Hubert nimum obligatoire dans un Hainry n’était cependant pas élevage intensif est de 0,70 un novice dans la production m2 !…). Mais en plus, ici, ils porcine. « J’ai travaillé 25 sont dans un grand enclos, ans à la CAM, dont quinze ce qui est rarement le cas comme conseiller auprès dans les élevages industriels. des éleveurs de porcs. » Bien C’est un animal qui a besoin qu’il ait choisi un modèle ar- • Pour Hubert Hainry, éleveur de porcs au Val du Vicoin à Laval, le bien-être animal est primordial. tisanal et milite pour un élevage responsable, il ne faut pourtant pas s’attendre à ce qu’il “tape” sur ses confrères de l’intensif. « Le problème n’est pas tant l’élevage que la transformation et la commercialisation. On sait élever des porcs en France, pas de problème, on est tout à fait capable de bien faire, même à grande échelle. Seulement, le diktat des prix pousse à faire n’importe quoi. » Pour Hubert Hainry, c’est toute la filière qui s’en trouve ainsi dévalorisée. Jusqu’au consommateur, qui, s’il n’y prend garde, risque fort de manger des produits aux antipodes de la gastronomie française. Et de prendre un sur le poids. « Je suis plus exemple : « Pour faire un fro- cher qu’un industriel, c’est mage de tête, les industriels sûr. Mais la qualité nutritionne gardent ni la joue de porc, nelle n’a rien à voir, ce qui ni la langue, des morceaux leur permet de baisser de nobles qu’ils réservent pour 10% le poids de leurs comd’autres préparations. Ré- mandes », explique l’élesultat, c’est pas cher, certes, veur. Sans compter que nos chères têtes mais c’est pas 30% de la problondes débon. » Pourtant, duction destinés couvrent ainsi jouer sur la aux cantines de le vrai goût qualité n’est collèges et lycées des aliments. Des jeunes pas forcément un bon calcul. 30% consommateurs qu’Hubert de la production du Val du Hainry rencontre régulièreVicoin partent pour les can- ment. « C’est l’occasion de tines d’établissements la- beaux échanges. Les chefs vallois (Rousseau, Gerbault, nous invitent, nous, les proMonod, Dubois) et ces col- ducteurs locaux, et on fait lèges et lycées s’y retrouvent découvrir aux enfants des produits qu’ils ne connaissent pas, ou dont ils n’imaginaient pas qu’il puissent avoir ce goût-là. Ils sont souvent agréablement surpris. C’est la meilleure façon de leur apprendre à mieux consommer. » Par ailleurs, on trouve les rillettes Val du Vicoin dans plusieurs grandes surfaces de l’agglomération lavalloise et il est possible de commander en ligne. Près de 40 produits divers et variés, tous préparés sur place, sont proposés sur le site de la ferme, www.valduvicoin.com. Libre ensuite à chacun de passer récupérer la commande ou d’être livré à domicile. * *Voir conditions dans votre concession à MÉGAUDAIS MÉGAUDAIS 02 43 05 21 50 www.launay-ets.fr RN 12 (Axe Fougères-Ernée) 53500 SAINT-PIERRE-DES-LANDES 3 ateliers et 3 libres-services proches de vous BRÉCÉ 02 43 08 61 05 Mai 2016 - SPÉCIAL AGRICOLE - 6 MÉGAUDAIS 02 43 05 21 50 MONTIGNÉ-LE-BRILLANT www.launay-ets.fr 02 43 68 90 46 Publi-reportage Solution pour remplacer les pneus des silos : Lest’o 500 Comme il est plus lourd qu’une grille traditionnelle, le Lest’o applique bien la bâche sur l’ensilage et favorise ainsi la conservation. J’ai demandé la longueur de Lest’o qu’il me fallait pour mon silo. L’avantage du Lest’o est qu’il s’adapte à toutes les dimensions de silo. Il s’utilise également dans les deux sens, longueur, largeur. Pour raccorder les bandes entre elles, j’ai pris du Scratch Lest’o qui tient très bien et ne glisse pas. On peut aussi utiliser des boudins «sacs Lest’o». Une double ceinture sur les bords suffit. C’est vraiment un bon produit et mon épouse est également ravie car «c’est plus esthétique que les pneus et cela contribue à la prévention des risques de chute». J’ai donc téléphoné à ma technicienne CAM, Marianne Renaud, qui m’a mis en contact avec une éleveuse de la Mayenne qui utilise le Lest’o depuis 2 ans et qui en est très satisfaite. Ma décision a été vite prise car mes ensilages étaient prévus fin septembre. La livraison a été rapide (sous une semaine). Aujourd’hui, je n’y trouve que LIVRAISON AVANT FIN MAI 2016 • 1ère échéance annuelle en Décembre 2016 • Valable sur la gamme LEST’O 500 • Livraison directe offerte (modalités à voir avec votre technicien) LIVRAISON AOÛT/SEPTEMBRE 2016 ère • 1 échéance annuelle en Décembre 2016 • Valable sur toute la gamme LEST’O (LEST’O 500, Scratch LEST’O, Sac LEST’O) • Surface de LEST’O 500 offerte (en fonction de la surface demandée) • Livraison directe offerte (modalités à voir avec votre technicien) Patrick Gérault et Marianne Renaud, la technicienne matériel d’élevage de son secteur. M. Gérault, agriculteur à Torchamp (61), nous fait part de son expérience: «Depuis 3-4 ans déjà, je m’emploie à supprimer petit à petit les pneus des silos. Fin 2015, il fallait que j’investisse dans des grilles supplémentaires, alors en voyant la pub pour le Lest’o avec les témoignages d’autres éleveurs, j’ai trouvé le produit intéressant. Financement sur 5 ans pris en charge par votre coopérative* des avantages : - Moins de prise au vent. - Facile à poser, à enlever, à plier - Antidérapant : on peut marcher dessus sans danger, sans risque de glisser. - Avec son effet drainant, la bâche en dessous reste sèche. - Le risque de perforation de la bâche par les nuisibles est écarté (corbeaux, pies, chats...). Nos spécialistes CAM à votre écoute. * Offre valable pour des commandes validées jusqu’à fin mai 2016 Nombreux chantiers réalisés par votre coopérative, n’hésitez pas à nous contacter ou par mail : [email protected] Une équipe de 7 technico-commerciaux pour tous vos projets d’aménagements de bâtiments, contactez nous au 02 43 49 65 68 NOUVEAU MODELE la logette Germania Un savoir-faire adossé aux meilleures marques Mai 2016 - SPÉCIAL AGRICOLE - 7 Elevage Fabienne et ses poulets Duc de Mayenne T out en étant salariée à mi-temps chez STM (Saveurs du terroir mayennais) à Ahuillé, Fabienne Pertron s’occupe de deux poulaillers de volailles Duc de Mayenne à la ferme de l’Aubergère, à Cosmes. Si son mari s’est installé sur son mari se retrouvent seuls l’exploitation avec ses pa- sur l’exploitation et décident rents en 1998, elle-même l’a d’arrêter la partie porcs. « On rejoint en 2008, lorsque ceux- a fait du 100% taurillons et ci ont pris leur retraite. « Avant monté un deuxième poulailler j’étais assistante dentaire », label. Celui-ci est en fonction raconte-t-elle, encore amu- depuis l’année dernière. » sée de ce revirement. Cependant, ce goût pour l’agricul- Les poussins sont livrés le ture ne lui vient pas de nulle jour-même de l’éclosion. Ils part. Lorsqu’elle était enfant, arrivent du couvoir de l’Auses parents étaient agricul- sier à Louvigné-du-Désert, teurs à Quelaines. Elle avait en Ille-et-Vilaine. La seule 12 ans lorsqu'ils ont repris tâche de ce couvoir est de une activité salariée. « C’est récupérer les œufs auprès de une branche qui m’a toujours producteurs et de les emmeintéressée et je savais que je ner jusqu’à l’éclosion. Après, m’investirai un jour dans l’ex- les poussins sont livrés aux ploitation avec mon mari. Et poulaillers. « On les garde 84 jours, explique c’est ce qui Fabienne Pers’est passé Elevés pendant tron. Il y a un quand mes 84 jours vide sanitaire beaux-parents de quinze jours sont partis en retraite », confie Fabienne à trois semaines entre chaque Pertron. Ceux-ci avaient des lot. On est en moyenne à vaches allaitantes, des tau- trois lots et demi par an, avec rillons et déjà un poulailler la- 4 386 poussins précisément bel. Ils travaillaient avec Duc dans chaque bâtiment. » Les de Mayenne depuis la créa- bâtiments sont divisés en tion du groupement de pro- trois zones, afin que la volaille ducteurs, en 1987. Lorsqu’il ait de l’espace et pour limiter rejoint ses parents, monsieur les risques de transmissions Pertron ajoute à ces produc- de maladies. Pendant le vide tions un élevage de porcs en sanitaire, les bâtiments sont plein air, avec les truies ges- curés et nettoyés selon un tantes en bâtiment. Mais en protocole de désinfection. 2012, à la suite du départ Puis vient le moment de de leur associé, Fabienne et pailler à nouveau l’espace • Fabienne Pertron dans le deuxième bâtiment d'élevage. Derrière elle, des poussins de 22 jours élevés sur un épais tapis de paille qui isole de la fraîcheur du sol en terre. Les mangeoires et abreuvoirs sont rouges pour les attirer. La trappe blanche leur donne accès à un immense enclos extérieur. avant l’arrivée du lot suivant. « C’est un gros boulot. Bien plus que la surveillance des poussins, où tout est automatisé (chaleur du bâtiment, nourriture, eau). » Ce qui a plu d’emblée à l’ancienne assistante dentaire, c’est justement que cette activité pouvait lui permettre de travailler à l’extérieur. « Il n’y a pas de contrainte horaire comme pour un élevage de vaches laitières. Quand ils sont poussins, les quinze premiers jours, je passe les voir trois fois par jour pour vérifier que la température est bonne, qu’ils boivent bien. Je les fais bouger dans la poussinière. Sinon, j’y vais le matin et le soir, juste pour m’assurer que l’élevage va bien. Grâce à l’automatisation, je implantation sur l’exploitation sais ce qu’ils ont consommé des Pertron, le projet a été en nourriture et en eau. » tout de suite entériné par le Les poussins sont gardés de groupement de producteurs. zéro à six semaines à l’inté- « Les débouchés sont sufrieur. Ensuite, les trappes fisamment importants pour s’ouvrent automatiquement permettre de nouvelles insdès qu’il fait jour et ils sortent tallations. L’avantage de la comme ils veulent. « C’est le volaille, c’est qu’elle est tout principe du Label rouge : ils budget. Un poulet nourrit rentrent et sortent quand bon une famille pour un prix raileur semble, explique l’éle- sonnable. Et puis, contraireveuse. Je n’aurais pas pu ment au porc, la volaille est faire un élevage industriel où autorisée dans toutes les les animaux sont tous entas- religions. C’est pour ça que ça fonctionne sés. Ce n’était Le poulet nourrit si bien », aspas mon obtoute une famille sure Fabienne jectif du tout. à prix raisonnable Pertron. Avec L’ambiance de d’autres proconfinement des animaux, ce n’est pas ducteurs, elle participe frédans la logique des choses. quemment à des animations Les animaux sont faits pour dans les grandes surfaces de la région parisienne, où aller dehors. » les volailles Duc de Mayenne Une fois le bâtiment amorti, sont très appréciées. comme c’est le cas pour le premier sur la ferme de l’Au- Lors de leur séjour à l’Aubourgère, le salaire dégagé bourgère, le plus grand danpar l’activité équivaut à un ger pour les volailles, confie mi-temps. Les coques des Fabienne Pertron, reste le bâtiments d’élevage des pro- renard, leur prédateur natuducteurs Duc de Mayenne rel. « J’en ai retrouvé un une (une centaine dans la région) fois dans le bâtiment. Il avait sont faites en grande majorité fait une trentaine de victimes par la même entreprise. C’est à l’extérieur, puis s’était laissé également le cas pour tout ce enfermer et avait tué une diqui concerne l’aménagement zaine de volailles à l’intérieur. intérieur. « Ce n’est pas une Il a filé dès que les trappes obligation, confie Fabienne se sont ouvertes. » L’épisode Pertron, mais ces entreprises ne fit pas plaisir à l’éleveuse, connaissent le fonctionne- ce qui peut se comprendre. ment et les exigences de En revanche, cela prouve au Duc de Mayenne. C’est une moins que ce type d’élevage sécurité. » Lorsqu’il a été a gardé son côté traditionnel. question de cette deuxième DÉCOUVREZ LE ford.fr FORD RANGER A partir de 22 870 € HORS TVA* Le 4x4 pick-up 2,2 TDCI 130 cv Ford Ranger a été mis à rude épreuve : testé dans les environnements les plus hostiles, il est capable de transporter une charge utile allant jusqu’à 1 310 kg et de remorquer jusqu’à 3 500 kg. C’est pourquoi, il est prêt à relever pratiquement tous les défis que vous lui lancerez SIÈGES : 2 - 5 ÉCONOMIE (L/100km) : 7.6 - 10 LONGUEUR TOTALE (mm) : 5274 - 5359 HAUTEUR TOTALE (mm) : 1806 - 1821 LONGUEUR DE CHARGE (mm) : 1549 - 2317 Venez découvrir l’ensemble de la gamme Ford... 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À la sortie de Gennes-surGlaize, en direction de Grezen-Bouère, un bâtiment qui était utilisé pour stocker des pièces d’occasion a été totalement rénové et accueille les cinq salariés de la société Romet motoculture. « Les professionnels mais aussi les particuliers découvriront plusieurs espaces dont le showroom, un lieu réservé à l’exposition d’une grande diversité de tondeuses notamment (à conducteur marchant, autoportées, robots de tonte) mais aussi d’utilitaires, quads neufs et d’occasion, de matériel tels que des tronçonneuses, scarificateurs pour réoxygéner les sols, broyeurs, motobineuses... Un nouveau service location «Pour tous ces outils, nous proposons également un service de location à la journée ou à la demi-journée», complète JeanBernard Romet. Une petite surface sera par ailleurs dédiée aux démonstrations. en service et l’installation des robots de tonte. Le marché du robot de tonte, s’est beaucoup développé depuis trois ans et les ventes sont croissantes», ajoute le dirigeant. Mais plus que la vente et la location, la force de la société c’est aussi tout l’accompagnement qu’elle offre autour. À l’intérieur du local, les clients pourront en effet profiter d’un magasin de pièces détachées et d’accessoires et d’un atelier de réparation toutes marques. «Sans oublier les services conseils, la mise Si le cœur de l’activité de l’entreprise Romet demeure la vente et la réparation de machines agricoles, l’objectif est d’y associer progressivement NOUVEAU LOCAL ROMET MOTOCULTURE OUVERT DEPUIS VENDREDI 29 AVRIL Photos non contractuelles, voir conditions en magasin MF 4118 ARD le domaine de la motoculture. Nous organisons et participons à des randonnées de quads. Et Jean-Pierre Romet de préciser : «Nous envisageons d’associer l’activité motoculture à certaines structures existantes, dans des locaux indépendants des activités agricoles.» - 5% sur l’ensemble des matériels neufs en stock jusqu’au 31 mai 2016 ALTERRA 550 Mise en service d’un Robot de tonte OFFERTE ISEKI SXG 323 PARTICULIERS, PROFESSIONNELS ET COLLECTIVITÉS Nos services :Ventes et réparations toutes marques - Magasin de pièces détachées et accessoires -Location de matériels d’espace vert : demi-journée, journée, moyenne et longue durée - Démonstrations - Matériels occasions 66 rue Division Leclerc - Route de Grez-en-Bouère 53200 GENNES-SUR-GLAIZE 02 53 94 20 12 du lundi au samedi soir, 8h-12h/14h-18h. Mai 2016 - SPÉCIAL AGRICOLE - 9 Ets Romet Matériel La vache et le robot E lectronique, écran tactile, gobelets, courbe de chaleur… Nous ne sommes pas dans une bloc opératoire mais dans une stabulation du XXIe siècle. L a vache, animal pla- les quatre trayons et guide cide par nature, avance le bloc et les gobelets dans d’un air résigné entre des mouvements saccadés. les hautes barrières métal- Un à un, les gobelets se sailiques. Un pas hésitant après sissent des trayons et s’y acl’autre sur le béton encore crochent par un système de luisant d’un rinçage à l’eau, ventouses. Une fois en place, elle vient se placer le long de la traite peut commencer. Au la machine. Le look hi-tech rythme des pulsations de la de celle-ci n’est d’ailleurs machine, le lait remonte dans pas sans rappeler un appareil les tuyaux jusqu’au collecteur. médical, type scanner, ce qui Pour autant qu’on puisse le surprend au milieu de cet en- constater, la vache ne semble vironnement agricole où flotte en rien perturbée par l’action une odeur tiède de paille et de ni par les bruits du robot qui fumier. Derrière la vache, un résonnent sous le toit de la portillon se referme automa- stabule. Qu’en auraient pensé tiquement pour empêcher la ses aïeules des siècles précésuivante de venir l’importuner. dents, elles qui n’ont jamais La voilà immobilisée. Et tandis connu autre chose que la qu’en guise de récompense traite manuelle à heure fixe, une ration de granulés lui est matin et soir ? Auraient-elles seulement servie, le rocompris ce bot se met en Quatre gobelets qu’on attenmarche. Un se glissent sous dait d’elles ? bloc supporle pis… Pour celle-ci tant quatre goen revanche, belets trayeurs rouge et blanc s’anime et les passages au robot de traite glisse dans un bruit méca- font partie de son quotidien de nique au-dessus du béton vache laitière du XXIe siècle. pour s’immobiliser sous son Elle vient quand elle veut, pis. Une brosse rotative s’en deux à trois fois par jour, de détache, lave l’une après jour comme de nuit, et sans l’autre les mamelles, puis que la présence de l’homme s’escamote pour être rincée à ne soit requise. Au bout de six la vapeur. S’activent alors des à huit minutes, la traite termirayons infrarouges. Leur ballet née, les gobelets trayeurs se lumineux repère tour à tour décrochent et le bloc se re- • Outre la collecte du lait, le robot accumule des données sur la vitalité de la vache : courbe de chaleur, taux de rumination, qualité du lait… tire. Le portillon en face d’elle s’ouvre et la voilà libre. Plus légère d’une dizaine de kilos, elle part avec ce même air placide rejoindre ses congénères dans la stabulation. Durant son passage, outre le lait, le robot a collecté des données sur notre vache (son heure de passage, sa courbe de chaleur, si elle rumine bien…) et sur la quantité et la quanlité de son lait. Autant d’informations qui indiqueront la performance de son troupeau à l’éleveur et seront une aide précieuse à la décision. Pour autant, il ne faudrait pas croire que tout est complètement automatisé. Sur l’ensemble du troupeau, il y a les retardataires qu’il faut aller chercher, la dominée qui hé- site à aller toute seule au robot L’installation d’un robot de et que l’éleveur doit pousser. traite coûte grosso modo Il y a aussi la boiteuse qu’il 120 000 €, et il en faut deux faut aider et puis les petites au-delà de 60 vaches. Tous jeunes à qui on doit apprendre les éleveurs ne sont pas pour le système. Sans compter ce système. La plupart des que, même si le robot libère réfractaires disent préférer l’éleveur des contraintes ho- rester au contact de leurs animaux et metraires et lui tent en avant fait gagner un Plus légère de temps fou (2h 10 kg, elle repart les échecs de par jour pour d'un air placide… certains dans ce nouveau un troupeau système (mise de 60 vaches laitières), il lui faut cependant en route compliquée, quaconsulter régulièrement l’ordi- lité du lait parfois en baisse, nateur pour s’assurer que tout peur de la panne…). D’autre se passe bien, laver et entre- part, si le robot de traite est tenir le robot, et, comme pour la solution tout le temps que n’importe quel système de les vaches sont dans la statraite, s’occuper de l’alimen- bulation, les choses se comtation du troupeau, nettoyer et pliquent lorsqu’elles sortent pailler les logettes où viennent en pâturage. Il faut alors que les parcelles soient regrouse coucher les vaches… pées autour de la stabulation et que le point le plus éloigné du robot ne soit pas à plus de 800m, sans route à traverser. Mais globalement, ceux qui ont franchi le pas sont enchantés. Ils constatent un gain de productivité de 10 à 15%, se lèvent plus tard le matin, sont rentrés plus tôt le soir et ont moins de problèmes physiques. De plus, ils estiment être toujours aussi proches de leurs bêtes, mais de façon moins contraignante. Et notre vache dans tout ça ? Au dire des observateurs, elle aurait gagné en bien-être et serait moins stressée que lors des traites collectives. Tout est donc pour le mieux dans le meilleur des mondes. A part le prix du lait. Mais ça, notre vache s’en fiche et c’est une autre histoire. LE PRINTEMPS DES MARQUES ! PROMOTIONS JUSQU’AU 31 MAI 2016* OUTLANDER 450 STD VÉHICULE UTILITAIRE XUV 550 Moteur 450 cc. monocylindre en V, refroidi par liquide, 4 soupapes, réservoir 16,3 litres, poids 279 kg. Homologation route Moteur à essence bicylindre dre en V 570 cm3, puissance 16 6 cv, charge utile 363 kg, 4 roues motrices à la demande, mande, locage de différentiel AV et AR 7 199€ TTC PROMOTION AVEC DIRECTION ASSISTÉE 11 490€ TTC 7 899€ TTC 8 399€ TTC ET MAX 2 PLACES À TRACTEUR JOHN DEERE GATOR 3036 4 roues motrices, moteur 38 ch diesel, homologation route en option PROMO 18 900€ TTC + CHARGEUR 2 000€ TTC *Voir conditions en magasin. LE CHOIX, LE CONSEIL, LE PRIX ET LE SERVICE APRES-VENTE ! 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Cela nous oblige à disposer de toutes les pièces nécessaires à chacune des machines, à être disponibles 24h/24. » Pour l’entreprise qui depuis 1998 a fait du service son cheval de bataille et est aujourd’hui reconnue pour ça, l’engagement n’est effectivement pas anodin. 10 ans plus tard, Animat 53 a installé près de 60 robots de traite DeLaval dans tout le Sud-Mayenne (secteur sur lequel elle opère). La marque suédoise DeLaval, qui a fusionné avec Manus, est présente depuis plus d’un siècle dans le milieu de l’élevage. Elle propose le robot VMS, reconnaissable à son bras articulé. « Ce bras articulé en inox n’est pas qu’un simple gadget, précisent Jé- rôme Haigron et Jean- Christophe Désert. Il va chercher et met en place deux types de gobelets : le gobelet laveur, qui prépare la mamelle, et les gobelets trayeurs qui interviennent ensuite. » Le premier masse les trayons à l’eau tiède, aspirent l’eau, puis sèche et stimule les trayons pour la traite en recueillant un premier lait mis à part. Après quoi, il est remplacé par les gobelets trayeurs. Il s’agit là d’un brevet spécifique à la marque suédoise qui garantit ainsi une meilleure hygiène, et par là même une meilleure qualité du lait. notamment des laboratoires d’analyses. » L’autre point fort du système de traite DeLaval est la circulation des animaux. Que celle-ci soit libre ou libre-contrôlée, elle s’appuie sur les besoins naturels de la vache pour l’inciter à se déplacer et à aller se faire traire, sans que l’agriculteur soit contraint d’aller la chercher. « Dans les logettes, elle peut se coucher mais ne peut pas manger. A la table d’alimentation, elle peut manger, mais ne peut pas boire. Au robot de traite, elle peut boire et manger, mais pas se coucher, explique JeanChristophe Désert. Elle cir- Ci-dessus Sébastien Peslier, responsable robotique , avec M. et Mme Lézé de Quelaines. cule donc d’elle-même, et si elle n’a pas été traite depuis douze heures une porte intelligente la guide vers le robot. » Et Jérôme Haigron de préciser : « On a trouvé là un système « Une machine doit être dépannée dans l’heure. » « Un reproche revient souvent dans la bouche des éleveurs à propos des robots de traite : “C’est une technologie nouvelle, donc ça vieillit vite et il faut tout changer”. Si c’est vrai pour nos concurrents, ce n’est pas le cas pour DeLaval. Nos robots peuvent être optimisés avec les nouvelles versions et complétés par tout un panel d’équipements en option, qui ne contraint ni la vache, laquelle garde le rythme qui lui convient, ni l’éleveur qui doit rarement intervenir. » Il est aussi à noter que ce système permet une gestion plus économique de l’alimentation. Des salles de traite qui bénéficient de l’informatique. Fabrice Quelin du Gaec Montjurin Entrammes avec Bastien Rocher, vendeur robotique en élevage. 50 rue de Bruxelles 53000 LAVAL Tel : 02 43 59 09 53 Revêtements caoutchouc pour BOVINS et EQUINS Brumisation Votre partenaire pour l’équipement de vos élevages. Mai 2016 - SPÉCIAL AGRICOLE - 11 Si le VMS DeLaval a fait la preuve de son efficacité et connaît un vrai engouement, Animat 53 n’oublie pas pour autant les éleveurs qui font le choix de la salle de traite tout en souhaitant bénéficier des nouvelles technologies. « Pour eux, explique Jean- Christophe Désert, on installe des salles de traite automatisées en épi, parallèle ou rotative, équipées du même logiciel que le robot de traite, avec détecteur, écran tactile, compteur à lait. En plus, la machine parle, ce qui est plutôt convivial. » « Notre métier de base est la salle de traite, ajoute Jérôme Haigron. Et quel que soit le système choisi par nos clients, le suivi et l’entretien sont des tâches prépondérantes pour Animat 53. » La société, qui a commencé à trois en 1998, compte a jourd’hui 20 personnes, dont quatre techniciens robots et quatre techniciens salles de traite. Bienvenue à la ferme AMPOIGNÉ - Bœuf de la Bodinière. Produits de la ferme : viande de veau et de bœuf au détail. Vente à la ferme : tous les samedis de 15h à 18h. Marchés à Château-Gontier le jeudi, Angers La Fayette le mercredi, Renazé le vendredi, Angers Mendès France le samedi. Contact : Laurence et Philippe Boulay. Tél. 02 43 70 05 49. ANDOUILLÉ - La Ferme du Theil. Produits de la ferme : cidre, poiré du Maine, jus de pommes, Pomm’bulles, pommeau du Maine. Vente à la ferme : du lundi au jeudi de 17h à 19h. Le vendredi de 14h à 19h, le samedi de 10h à 12h. En dehors de ces horaires, sur rendez-vous. Contacts : Olivier et Denis Rouland. Tél. 02 43 69 70 04 06 81 21 70 05. fermedutheil. com BALLÉE - Ferme de la Douterie. Produits de la ferme : poulets, pintades, canes, dindes, lapins. Vente à la ferme : le mercredi de 15h à 18h, le vendredi et samedi de 9h à 18h. Marchés de Auvers-le-Hamon et Azé le mardi, Ballée et Laval (le Bourny) le mercredi, Meslay-du-Maine le vendredi, Sainte-Suzanne le samedi. Contacts : Armelle et Thierry Guittier. Tél. 02 43 91 71 64 06 86 67 71 27. BAZOUGERS - EARL Arc en Ciel. Produits de la ferme : gouda fermier bio au lait cru affiné en cave de 1 mois à 1 an et plus. Vente à la ferme : mardi de 16h30 à 18h30 et samedi de 9h à 12h. Autre lieu de vente : Leclerc à Saint-Berthevin, Biocoop et Croq’Nature à Laval, Shopi à Vaiges, Viveco à Bazougers. Fromageries Gaschet à Laval, Livet à Arquenay. Contacts : Marieke et Willem De Kam. Tél. 02 43 02 30 21 07 86 75 38 00. earlarcenciel. com BEAULIEU-SUR-OUDON Ferme de la Maltière. Produits de la ferme : volailles prêtes à cuire (poulets, canards, canes, pintades, oies, dindes), découpe de volailles et plats cuisinés. Vente à la ferme : vendredi et samedi de 15h à 18h (sinon téléphoner). Autre lieu de vente : marchés à Laval Cathédrale le samedi, les Genêts à Argentré, Le Puîts à Laigné, Saint-Germain-en-Coglès (35). Association Chrysalide (ferme auberge de Chauvigné 35), magasins Biocoop de Laval et Azé, magasin Utile à Craon. Contacts : Audrey HermagnéThumerelle. Tél. 02 43 02 49 96. BEAULIEU-SUR-OUDON Vergers de la Ménardière. Produits de la ferme : pommes, poires, fruits rouges, jus de fruits. Vente à la ferme : vente de pommes et poires de miseptembre à mi-juin, le samedi de 8h30 à 12h. Cueillette de fraises et de framboises de fin mai à fin septembre, sur rendez-vous. Marché à LavalCathédrale le samedi matin, et sur drive-fermier.fr/53. Contacts : Emmanuel Viot. Tél. 02 43 02 03 50 - 06 86 26 67 83. BONCHAMPEARL Les Épiés. Produits de la ferme : fromages au lait cru de vache, beurre, lait cru… Vente à la ferme : le vendredi de 17h30 à 19h30. Egalement sur : drivefermier.fr/53. Contacts : Christine, Thierry et Marc Sabin. Tél. 02 43 90 30 15 - 06 89 87 53 19. fermedesepies.fr BOUÈRE - Les Pâtures. Produits de la ferme : viande de bœuf (race Limousine) en caissettes. Vente à la ferme : toute l’année (sauf août) sur commande. Autre lieu de vente : Le Bois Gros à Argentré-duPlessis (35). Contacts : Aline et Gaëtan TOUS VOS TRAVAUX AGRICOLES Epandage fumier, lisier Fauchage 9 m, ensilage, enrubannage O Labour, travaux du sol O Semis maïs combiné, sous-bâche O Battage avec 8 moissonneuses O Big baller, round baller O Ensilage maïs avec 4 ensileuses O Transport ensilage et silo O Semis céréales O Pulvérisation O Élagage, débroussaillage COSSÉ-LE-VIVIEN - Ferme de la Touche Guillet. Produits de la ferme : viande fraîche de porc fermier et charcuterie, sous-vide, en colis. Vente à la ferme : le vendredi de 18h à 20h, le samedi de 10h à 12h et de 14h à 16h. Sur commande 15 jours avant. Contacts : Marie-Noëlle et Michel Dubourg. Tél. 02 43 98 95 01 - 06 76 28 09 35. COURBEVEILLE - La Boit’O Zabeilles. Produits de la ferme : miels de printemps, d’acacia, miel crémeux de fleurs, miel de tournesol et miel de sarrasin. Sur rendez-vous. Egalement sur : drive-fermier. fr/53. Contacts : Thierry Cocandeau. Tél. 06 80 98 21 93. CRAON - Ferme du Pressoir. Produits de la ferme : cidre, jus de pommes, pommeau du Maine AOC, poiré, eaux de vie (fine du Maine, poire William). Pommes à couteau, poires. Confitures (poire, mirabelle...) et pommé (confiture traditionnelle à base de pommes). Paniers garnis. Vente à la ferme : toute l’année, tous les jours de 9h à 12h et de 15h à 19h, sauf dimanches et jours fériés. Contacts : Sonia et Rémy Viel. Tél. 02 43 06 17 90. fermedupressoir.com ENTRAMMES - L’Escargotière. La Grande Perrière. Produits de la ferme : escargots cuisinés, frais ou surgelés. Spécialités à base d’escargots. Sur rendez-vous. Autre lieu de vente : marché à Laval le samedi. Contacts : Catherine Souvestre-Beaumont. Tél. 06 88 94 54 68 - 02 43 67 12 29. GESNES - Ferme de Joignon. Produits de la ferme : viande bovine. drive fermier 53 à Laval TOUS VOS TERRASSEMENTS avec pelleteuse, tractopelle et minipelle O O Thomas. Tél. 02 43 70 93 78. Mises aux normes Bâtiments agricoles O Assainissement individuel - filtre à sable - micro-station - filière compacte Adhérent charte qualité du Conseil Général O Aménagements extérieurs O Cassage bois sur pelleteuse O Transports O O Contactez-nous 02 43 06 12 21 BALLOTS (www.drive-fermier.fr/53). Contacts : Véronique Legeay. Tél. 06 07 19 93 75. GREZ-EN-BOUÈRE - Jardin de la Boulonnière. Produits de la ferme : légumes de saison et de plein champ. Vente à la ferme : les lundi et vendredi de 14h à 18h30, le mercredi de 9h30 à 12h30 et 14h à 18h30, le samedi de 9h30 à 12h30. Egalement sur : drive-fermier. fr/53. Contacts : Pierre-Yves Houdayer. Tél. 02 43 70 66 78. L’HUISSERIE - La ferme de la Mancellière. Produits de la ferme : poulets, pintades et canes. Dindes, chapons et oies pour Noël. Découpe de poulet en barquette (escalopes, cuisses, ailes, manchons, gésiers, foie et cou). Vente à la ferme : les jeudis de 14h à 19h. Autre lieu de vente : La Ruche qui dit Oui à L’Huisserie et Laval et drive fermier 53 à Laval. Le Potager fleuri à Louverné le 3e samedi de chaque mois de 10h à 12h. La Ferme des Épiés à Bonchamp le dernier vendredi de chaque mois de 17h30 à 19h30. Drive fermier 53 à Laval : (www.drive-fermier. fr/53). Contacts : Sylvia, Ludovic et Nicolas Goisbault. Tél. 02 43 69 60 40. LA BIGOTTIÈRE - La Poterie. Produits de la ferme : poulets et pintades. Pour Noël, dindes et chapons (à réserver à partir de novembre). Contacts : Valérie et Sébastien Gendry. Tél. 02 43 68 75 55. LA BOISSIÈRE - La Grande Maison. Produits de la ferme : kiwis. Vente à la ferme : du 1er décembre au 30 avril, le matin du lundi au vendredi. Contacts : Florence et Philippe Chazé. Tél. 02 43 06 82 23. LA BRÛLATTE - Ferme de Cornesse. Produits de la ferme : cidre du Maine, jus de pommes, pommeau du Maine AOC, fine du Maine, vinaigre de cidre, paniers garnis. Viande de bœuf et de veau en caissettes. Vente à la ferme : les lundi et vendredi de 15h à 18h, les mercredi et samedi de 10h à 12h. Sur rendez-vous en dehors des heures d’ouverture. drive fermier à Laval (www.drive-fermier.fr/53). Contacts : Marie et Fabien Bourny. Tél. 02 43 01 84 83 - 06 31 44 48 19. www.ferme-de-cornesse. com LA ROUAUDIÈRE - Ferme de la Janvrie. Produits de la ferme : viande fraîche de porc et charcuterie en caissette. Sur commande. Bocaux rillettes, pâté campagne et pâté de viande. Vente à la ferme : retrait des commandes le vendredi soir à partir de 18h jusqu’à 21h ou sur rendez-vous. Marchés à Cossé-le-Vivien le mercredi matin et à Laval Cathédrale Mai 2016 - SPÉCIAL AGRICOLE - 12 le samedi matin. Drive fermier de Laval (www.drive-fermier. fr/53). La Ruche qui dit oui à Azé (53) et à Essé (35). Ferme du Pressoir à Craon (53), le Panier Germinois à Saint-Germain-le-Fouilloux... Contact : Claudine et JeanPierre Moriceau. Tél. 02 43 06 59 37. www.lalandefeve.com LAVAL - Drive fermier 53 - Parc technopole de Changé - rue Albert Einstein. Produits de la ferme : viande bovine, volailles, porcs, agneau, charcuterie, terrines, escargots, foie gras, légumes, fruits, produits laitiers fermiers, œufs, jus de pommes, confitures, cidre, vins… Ouverture : commandez en ligne avant le lundi minuit et retirez votre commande à Laval à la Maison des agriculteurs, rue Albert Einstein le jeudi de 16h30 à 19h30. Contact : drive-fermier.fr/53 LE BOURGNEUF-LA-FORÊT - La Fourlière. Produits de la ferme : viande de lapin fermier. Terrines, rillettes, brochettes et saucisses. Autre lieu de vente : marché de Changé le mercredi matin. Contact : Marie-Joe Lestic. Tél. 06 36 91 70 42. LE BURET - Les Becs Fer- miers - La Massière. Produits de la ferme : foie gras de canard, magrets, rillettes pur canard, pâtés, confits, plats cuisinés. Vente à la ferme : du lundi après-midi au samedi sur rendez-vous. Autre lieu de vente : magasin de producteurs ”Chèvrefeuille” au Mans. Contact : Delphine et Jérôme Souvestre. Tél. 02 43 98 76 60 - 06 89 49 65 34. LONGUEFUYE - Vergers de la Rouérie - Produits de la ferme : cidre du Maine, pommeau du Maine, fine du Maine, poiré, jus de pommes, vinaigre de cidre. Vente à la ferme : toute l’année de 10h à 12h et de 14h à 18h sauf le dimanche et jours fériés ainsi que le premier samedi de chaque mois. La boutique des producteurs à Pénestin (56) tous les jours de 9h à 13h et de 15h à 19h en juillet et août. Certains week-ends hors saison. Contacts : Mélanie et Samuel Ruault - Tél. 02 43 70 92 41 06 86 43 50 85. www.vergersdelarouerie.fr MARCILLÉ-LA-VILLE - Limero l’escargot mayennais - L’Aventura. Produits de la ferme : escargots à la bourguignonne, mini bouchées, croquilles, escargotine, quiches et chairs Bienvenue à la ferme l’année le samedi de 14h à 18h. Les autres jours sur rendez-vous. Autre lieu de vente : marchés de Laval cathédrale le samedi et Meslay-du-Maine le vendredi. Magasin Les Paniers Gourmands à Laval. Drive fermier 53 à Laval (www.drivefermier. fr/53). Contact : Isabelle et Daniel Desnoë. Tél. 06 72 92 15 34 02 43 64 20 00. autruche-du-maine.monsite. orange.fr MONTAUDIN - L’aire du bois. Produits de la ferme : viande de bœuf (race Blonde d’Aquitaine) emballée sous vide en caissette. Composition des colis au choix (nous contacter). Vente à la ferme : commande en début de mois et retrait des colis le vendredi de 14h à 16h30 ou le samedi de 11h à 16h30. Contact : Valérie et Joël Durand. Tél. 02 43 05 43 27. LÉGENDE : PRODUITS FERMIERS vente directe de produits de la ferme LOISIRS : visites, activités équestres... FERME AUBERGE Vente en ligne limero-lescargotmayennais.wifeo.com. Salons du terroir, marchés de noël. Contact : Cristine et JeanClaude Bernier - Tél. 02 43 08 56 68 - 06 48 28 57 55. limero-lescargotmayennais. wifeo.com MARIGNÉ-PEUTON - Le Logis du Plessis. Produits de la ferme : poulets, pintades, canettes, canards, poules, filets de poulet, cuisse et ailes de poulet, gésiers et foies, terrines et rillettes de volailles, œufs. En décembre, dindes, oies, chapons, pintades façon chapon. Vente à la ferme : le mercredi de 18h à 20h et le vendredi sur rendez-vous. Autre lieu de vente : drive fermier 53 à Laval (www.drive-fermier.fr/53). Livraison à domicile et sur le lieu de travail à Craon et ChâteauGontier. Marchés à Changé le mercredi, à Château-Gontier le jeudi, à Bazouges le samedi, à Renazé le vendredi, le jeudi de 16h à 18h30 sur le parking de la boulangerie du “Fournil du Bourny” à Laval. Contact : Isabelle et Guillaume Meignan. Tél. 02 43 06 23 23 06 71 13 40 95. www.meignan-volailles-53.fr MARIGNÉ-PEUTON - La Volue. Produits de la ferme : viande fraîche de porc fermier sous-vide et charcuterie en colis. Possibilité d’acheter également les porcs sur pied. Vente à la ferme : commande avant le 20 de chaque mois et retrait des produits le dernier vendredi du mois à partir de 14h. Contact : Béatrice et Guy Bouin. Tél. 02 43 70 03 21 06 73 76 23 13. MARIGNÉ-PEUTON - Foie gras du Domaine - Domaine de Souvigné. Produits de la ferme : foie gras de canard, confits, magrets, pâtés et rillettes. Vente à la ferme : le jeudi de 14h à 16h30, le vendredi de 14h à 20h, le samedi de 10h à 12h30. Tous les dimanches du mois de décembre de 10h à 12h30 ou sur rendez-vous. Autre lieu de vente : magasin Les Paniers Gourmands à Laval. Contact : Amélie Gohier, Mickaël Gatineau, Cécile et Olivier Bigarret. Tél. 02 43 06 51 55 - 06 43 19 08 61. MESLAY-DU-MAINE - L’Autruche du Maine - La Gaudinière. Produits de la ferme : viande d’autruche, fraîche et sous vide (rôtis, pavés, steacks, sautés). Vente à la ferme : vente au détail toute MONTJEAN - Centre de pêche et de pisciculture - Le Moulin du Château. Produits de la ferme : brochet, sandre pour les fêtes de fin d’année et truites à acheter en direct ou à pêcher. Et aussi anguilles, carpes, tanches, gardons, perches en hiver de mi-octobre à fin février. Du mardi au dimanche et jours férié de 8h à 12h et de 14h à 18h du 1er mars au 1er novembre et du mardi au samedi du 1er novembre au 1er mars. Contact : Aurélie et JeanClaude Gandon - Tél. 02 43 68 90 52 www.mayennepeche.fr NUILLÉ-SUR-VICOIN - Ferme de Montcenault - Produits de la ferme : viande bovine (race Rouge des Prés) sous vide en caissettes. Steak haché. Viande de porc et charcuterie en caissettes sur commande. Vendredi soir de 17h à 19h et samedi de 9h à 17h. Contact : Cécile Houssais et Jean-Michel Jouault - Tél. 02 43 68 22 08 - 06 33 72 54 57. OLIVET - EARL des fleurs - La mare. Produits de la ferme : viande bovine (vache et veau sous la mère). drive fermier 53 à Laval - (www.drive-fermier. fr/53). Contact : Sylvie et Jean-Luc Huneau - Tél. 02 43 68 80 28 06 18 50 53 66. sur www.drive-fermier.fr/53), la Ruche qui dit oui à Azé (53), Louverné (53), Martigné-surMayenne (53) et Laval (53). Marché à Laval cathédrale en novembre et décembre. Magasin Gamm’Vert à Laval. Contact : Isabelle et Hervé Royer - Tél. 02 43 98 33 83 06 11 48 81 57 www.maisonroyer-53.com RENAZÉ - Les Serres Renazéennes - 3, rue des vignes. Produits de la ferme : légumes de saison au détail ou en cageot. Fraises. Plantes à massifs et en pots. Vente à la ferme : lundi au samedi de 9h à 12h30 et 14h30 à 19h. Livraison “Les cageots du maraîcher” dans les entreprises, dans les écoles dans un rayon de 50 km. Drive fermier 53 à Laval (www.drive-fermier. fr/53) à Laval. Marchés de Pouancé le jeudi matin et Renazé le vendredi matin. Contact : Brice Marsollier - Tél. 02 43 06 41 14. S T- B E R T H E V I N - L A - TA N NIÈRE - Chèvre fermier Le Rouërie. Produits de la ferme : fromages de chèvres frais et affiné. Vente à la ferme : tous les jours de 10h à 17h. Contact : Alexis Painchaud. Tél. 06 32 36 65 56. SAINT-CÉNERÉ - Ferme de la coupeaude - La Petite Coupeaude. Produits de la ferme : viande bovine en caissettes. Vente à la ferme. Egalement sur drive-fermier.fr/53. Contact : Brigitte, Gilbert et Pierre-Alain Coupé. Tél. 06 87 43 19 50. SAINT-FORT - Le Pressoir. Produits de la ferme : pommes, poires. Vente à la ferme : du 1er au 31 octobre 7j/7 de 8h30 à 12h et de 14h à 18h. De novembre à fin mai le vendredi de 13 h 30 à 19 h. Deux parcelles sont ouvertes à la cueillette en libre service du 1er au 31 octobre. Contact : Frédéric Fourmond Tél. 06 81 72 10 61. ST-GERMAIN-LE-FOUILLOUX - Bœuf des Champs - Moray Neuf. Produits de la ferme : viande de bœuf (race Limousine) en caissette. Vente à la ferme : le 1er jeudi du mois de 15h à 20h sur commande. Contact : Marie-Thérèse, André et Sylvain Champs - Tél. 02 43 01 18 53 - 06 86 76 91 86 SAINT-HILAIRE-DU-MAINE Les volailles du Gault. Produits de la ferme : poulets, pintades, canettes, dindes, canards, canes demi-sauvages, oies, poules, coqs, chapons, poulardes, lapins. Commande par téléphone ou mail du lundi au samedi de 9h à 12h et de 14h à 19h. Retrait le jeudi de 16h à 19h et du vendredi au samedi de 9h à 12h et de 14h à 19h. Attention : toutes commandes passées après jeudi 12h seront à retirer à partir du jeudi suivant. Egalement sur : drivefermier.fr/53. Contact : Raymond Boulet Tél. 06 07 67 12 08 - volaillesdugault.sytes.net SAINT-POIX - Le Pallouis - 7, chemin du Pallouis. Produits de la ferme : poulets, canards, canettes et pintades toute l’année. Dindes et oies en fin d’année. Mercredi et jeudi de 9h à 12h et de 14h à 18h. Vendredi et samedi de 9h à 12h. Contact : Marie-Thérèse et Guy Fournier - Tél. 02 43 98 96 16. SAINT-SULPICE - Le Moulin de la Rongère. Produits de la ferme : viande d’agneau en colis sous-vide (possible merguez, gigots raccourcis ou tranchés pour le barbecue parmi vos morceaux). Agneau entier pour méchoui. Sur commande. Autre lieu de vente : drive fermier. Contact : Charlotte Moriarty Tél. 02 43 07 10 16 - 06 31 92 02 93. www.moulindelarongere.com SAULGES - EARL Trahay La Herprière. Produits de la ferme : viande de porc et toute la gamme de charcuterie : produits crus, cuits ou fumés. Vente à la ferme : toute l’année le vendredi de 9h à 12h30 et de 14h à 17h. Autre lieu de vente : marchés à Mayenne le lundi matin, à Laval les mardi et samedi, à Château-Gontier le jeudi. Contact : Christophe Trahay. Tél. 02 43 98 12 02. SIMPLÉ - La Ferme du Bois. Produits de la ferme : pommes, poires, coings, prunes, cerises, fraises, framboises, cassis, groseilles, mûres. Confitures, purées de fruits et jus de fruits. Vente à la ferme : sur rendezvous. Egalement sur drive-fermier.fr/53. Contact : Thibaud De Lavarene. Tél. 02 43 66 81 72. SOUCE - Le Verger de Maison Neuve. Produits de la ferme : pommes, poires. Légumes de saisons. Vente à la ferme : à partir du 20 septembre, tous les vendredis de 13h30 à 18h, tous les samedis de 9h à 18h. En dehors de ces périodes légumes et fruits d’été sur commande. Vente en ligne www. des-clics-fermiers.com. Contact : Eliane et Philippe Milcent. Tél. 02 43 08 81 08 - 06 32 35 03 18. SOULGÉ-SUR-OUETTE Ferme de la Corbinière. Produits de la ferme : viande de porc et charcuterie (rillettes, pâtés, saucisses...). Vente à la ferme : le vendredi de 14h à 18h et le samedi de 10h à 13h. Egalement sur drive-fermier. fr/53. Contact : Martine et Joël Fourmont. Tél. 02 43 02 32 66 - 06 15 82 04 31. Les grands espaces sans contraintes PEUTON - Le Gast. Produits de la ferme : viande de veau et de bœuf (race normande) en caissette et emballage sous vide. Vente sur commande et livraison à domicile. Contact : Béatrice et Dominique Bordeau - Tél. 02 43 98 98 50. QUELAINES-SAINT-GAULT - Maison Royer - Montigné. Produits de la ferme : foie gras de canard, magrets, confits, rillettes 100 % canard, terrines, cuisses de canard au cidre, saucisses de canard. Toute l’année, tous les jours sur rendez-vous - drive fermier 53 à Laval (commande Charpente, Ossature bois, Couverture, Bardage Bâtiments industriels et AGRICOLES - Manèges équestres 49500 CHAZE-SUR-ARGOS Tél. 02 41 260 260 - Fax : 02 41 260 261 [email protected] Mai 2016 - SPÉCIAL AGRICOLE - 13 N’hésitez pas à nous consulter pour tous vos projets DEVIS GRATUIT Installation Vincent, 28 ans, y croit D epuis six mois, Vincent Noël est installé sur les 58 hectares de la ferme du Grand-Brassé à Beaulieu-sur-Oudon, la commune où ses parents sont eux-mêmes agriculteurs. Il dirige un atelier de porcs, qu’il fait naître en plein air, et un atelier de 50 vaches allaitantes. Avant son installation, ce Mais en famille, ça laisse des jeune homme de 28 ans a traces. Néanmoins, je cherfait un bac techno au lycée chais une exploitation qui ne Rochefeuille à Mayenne et soit pas trop loin. » un BTS ACSE (Analyse et conduite de système d’ex- La ferme du Grand-Brassé ploitation) à La Futaie à Port- est alors dirigée par un exBrillet. Puis il a été salarié du- ploitant qui souhaite prendre rant sept ans à la coopérative sa retraite. Vincent Noël ne d’insémination Amélis. « C’est connaissant pas la partie une super école, assure-t-il. porcs en plein air, choisit de J’ai fait tout le département faire un “stage parrainage” de et j’ai pu voir les installations six mois auprès du cédant, ce qui fonctionnaient et celles qui lui permet de voir si l’exqui fonctionnaient moins bien. ploitation et les productions lui C’est souvent une question conviennent. « Non seulement d’entente entre les personnes ça m’a plu, mais je pense que qui gèrent l’exploitation. Il y a sans ces six mois je me serais aussi parfois une charge de planté, témoigne-t-il. Une fois travail trop importante par qu’on est tout seul, si on ne rapport à la capacité des per- sait pas comment fonctionne telle ou telle sonnes. » Une expérience Six mois de stage chose (une très enrichisauprès du cédant clôture électrique, un cirsante qui le cuit d’eau…), conforte dans son envie de prendre lui- il est trop tard. Même si dans même les rennes d’une ex- mon cas, je peux toujours appeler le cédant avec qui je ploitation. « Je ne tenais pas à travailler m’entends très bien. » avec mes parents, raconte Vincent Noël. Nous n’avons Avec le cédant justement, pas le même caractère et je Vincent Noël est actionnaire ne voulais pas risquer qu’on d’un GFA (groupement fonse fâche. Entre tiers, c’est cier agricole). « J’ai acheté la moins grave, chacun reprend maison d’habitation, le chepses billes et part de son côté. tel et la partie exploitation en À PRIX PROMOS nom propre, avec un hectare autour des bâtiments. Le reste appartient toujours au cédant. Je récupérerai la totalité des parts du GFA dans dix ans. Cela me permet de temporiser », explique le jeune agriculteur. Aujourd’hui, les journées de Vincent Noël commencent à 6h devant son ordinateur. « C’est beaucoup de papiers, surtout lors d’une installation. Heureusement, ma femme est comptable dans le milieu agricole. » Le jeune agriculteur suit aussi les cours des matières premières, pour savoir quand vendre, quand acheter. Puis, le petit déjeuner REMISE -5% 6 JUSQU’AU 31 MAI 201 * Tracteur Foton 28 cv, bennette, fendeuse, broyeur d’accotement, sous soleuse, gyrobroyeur, broyeur axe horizontal... 1600€ HT Broyeur axe horizontal DELEKS 1m70 (marteaux cuillères, courroies crantées, rouleau palpeur) 800€ HT Tondeuses de finition FM 1,80 m, 1,50 m et 1,20 m 3 lames, 4 roues increvable, angles renforcés, tubulaire long diffuseur arrière, cardan fourni avalé, il part nourrir ses bêtes. malgré la crise actuelle, a une « Je finis mon travail d’as- véritable carte à jouer. « Chez treinte, il est 9h30, 10h. Une nous, on peut produire de la fois que tout le monde a bu viande de qualité. Ce n’est et mangé, viennent alors les pas le cas partout. Ça me travaux d’entretien de l’exploi- donne de l’espoir pour les antation : travaux des champs, nées à venir », assure-t-il. Le clôtures… toutes les tâches jeune exploitant a également conscience qui se présenque la protent. » En fin de Le suivi des journée, après cours pour savoir fession doit travailler son un tour des quand vendre, image. « Vis-àanimaux entre quand acheter vis du public, 18 et 19h, on ne doit plus c’est le retour à la maison. « La journée est passer pour les pollueurs et finie. A part un peu de pape- les empoisonneurs de service. J’en veux parfois aux rasses… » médias de ne pas donner Pour ce jeune exploitant, une information exacte aux l’agriculture de notre région, consommateurs. Les journa- 8990€ A PARTIR DE HT Tracteur FOTON lovol 28 cv (4 roues motrices, 2 distributeurs, refroidissement liquide, direction assisté, pneus gazon) 990€ *Voir conditions en magasin. LE SPÉCIALISTE DES PRODUITS AGRICOLES • Vincent Noël croit en l'avenir d'une agriculture de qualité. listes manquent de terrain. Et de son côté, le monde agricole est encore trop enfermé sur lui-même. Il y a un fossé entre les consommateurs et nous. Un fossé que les transformateurs utilisent à leur avantage. Ils font ce qu’ils veulent de nos produits et c’est pour ça qu’on n’y arrive pas. Une belle étiquette, une belle publicité et ils vendent n’importe quoi. » Cependant, Vincent Noël constate aussi que les choses évoluent. « Les produits français, et notamment mayennais, vont dans les écoles. Il n’y a pas mieux pour communiquer sur la qualité auprès du jeune public. » Une évolution favorable qui lui permet de se projeter dans l’avenir avec une certaine confiance. « Ce sont les cinq à dix premières années qui sont dures. Dans dix ans, j’aurai remboursé une partie des capitaux et racheté les parts du GFA. Je compte moderniser mon outil de travail de façon à ce que ce soit moins pénible. Je veux des conditions de travail top, et dans un bon environnement. Pas question d’arriver à 50 ou 60 ans usé, cassé. Plutôt que de mettre de l’argent de côté pour ma retraite, je préfère investir pour mieux en profiter. Mon objectif est de faire ma carrière ici, de faire en sorte que cette exploitation fonctionne et fasse vivre ma famille », avoue-t-il. Et c’est là tout le mal qu’on lui souhaite. HT Broyeur EFG 1,25 m, 1,45 m (rouleau arrière, marteaux cuillères, attelage 3 points) FTS AGRIMACHINES Z.A. du Riblay 53260 ENTRAMMES Tél. 02.43.98.09.05 - 06.84.05.57.16 www.fts-agrimachines.com - [email protected] DE L’INSTALLATION À LA TRANSMISSION, LE CRÉDIT AGRICOLE VOUS ACCOMPAGNE. ACCOM www.ca−anjou−maine.fr/agris CAISSE RÉGIONALE DE CRÉDIT AGRICOLE MUTUEL DE L’ ANJOU ET DU MAINE, Société coopérative à capital variable, agréée en tant qu’établissement de crédit - 414 993 998 RCS LE MANS - Société de courtage d’assurances immatriculée au Registre des Intermédiaires en Assurance sous le n° 07 023 736 - Siègesocial : 40 rue Prémartine - 72083 LE MANS CEDEX 9 - 04/2016. Mai 2016 - SPÉCIAL AGRICOLE - 14 Emploi La première agence de l'intérim agricole A gri-Interim est la première agence d’intérim spécialisée dans les travaux agricoles et para-agricoles. Créée à Liffré, en Ille-et-Vilaine, elle dispose d’un bureau à Laval, zone de la Beucherie. L’idée d’Agri-Interim a germé quelques plâtres. Mais le fait dans l’esprit de Jean-Pierre que le fondateur soit du milieu Chauvel à la fin des années agricole a permis de dévelop90. Ce fils d’agriculteurs, em- per rapidement l’entreprise. ployé au Crédit-Agricole de Liffré depuis de nombreuses Un an après sa création, années, est alors en relation l’agence embauchait une permanente avec les agricul- comptable, en la personne teurs. Et il constate qu’il y a de la belle-fille de Jean-Pierre quelque chose à faire au ni- Chauvel. Puis l’entreprise veau de la main d’œuvre de quittait le bureau du domicile ce secteur d’activité. A 54 pour s’installer dans un local ans, embarquant sa fille Co- de Liffré. Aujourd’hui, Agririnne dans l’aventure, il monte Interim occupe un bâtiment sa première agence, chez lui, qu’elle a fait construire en à Liffré, qui s’avère du même 2008. coup la toute première agence d’intérim consacrée au milieu En 2009, Damien Moriceau, agricole. Celle-ci fêtera ses 16 originaire de Ruillé-le-Graveans au mois de mai. Agri-In- lais, rejoint l’agence et prend terim se veut une proposition notamment en charge le désupplémentaire aux solutions veloppement mayennais de déjà existantes que sont les la société. Pour se faire, pas de recette miassociations Des employeurs racle mais les de remplatributaires de la Pages Jaunes. cement, préTout ce que le sentes dans météo département chaque canton à l’initiative de groupement compte d’entreprises liées de près ou de loin à l’agriculture d’employeurs. est démarché (exploitations, L’intérêt de ce type d’agence Cuma, entreprises de travaux est d’externaliser l’adminis- agricoles, travaux publics, tratif (Agri-Interim est affiliée paysagistes…). Par ailleurs, à la MSA), qui peut s’avérer dans le but de faire savoir parfois assez lourd, et de ré- que l’agence existe aux perpondre dans des temps très sonnes susceptibles d’être incourts à des travaux saison- téressées par du travail dans niers. Il a fallu à Jean-Pierre l’agriculture, les travaux puChauvel et à sa fille essuyer blics ou le paysage, Damien • Corinne Bourdais et Damien Moriceau, qui gère l'agence de Laval. Moriceau prend son bâton de pèlerin et va se présenter et poser des affiches dans les communautés de commune, les missions locales, les centres de recrutement… Globalement, l’accueil est excellent. L’agence est une solution qui a du sens. Avant les paysagistes et les entreprises de travaux agricoles, aujourd’hui très demandeurs, les tout premiers à faire appel à Agri Interim sont ceux pour lesquels elle a été initialement créée : les agriculteurs. « Au tout début, se souvient Corinne, je n’hésitais pas à emmener moi-même l’employé qui n’avait pas de véhicule personnel sur son lieu de travail, ni à répondre en pleine nuit à des éleveurs de volailles qui avaient besoin d’une personne de plus sur le champ pour ramasser les poulets. C’était une gestion atypique. On s’est structuré au fur et à disposition, en les occupant à mesure », sourit celle qui est côté par exemple. » aujourd’hui associée à son L’intérim est notamment une frère (qui dirige la filiale Food- solution pour les jeunes qui ont pour amInterim) dans Il y aura toujours bition de s’insla direction de du travail taller. « Avant l’entreprise. de se lancer, La grande en intérim dans ils auront acforce d’Agri l'agriculture quis une cerIntérim, c’est sa réactivité. « Nous sommes taine ouverture d’esprit, sautrès tributaires de la météo. Il ront s’adapter. Pour certains, faut donc qu’on soit capable l’intérim est un choix de vie. de garder nos chauffeurs à D’autres travaillent en intérim jusqu’à ce qu’ils signent un contrat avec un employeur. » S’il y a tous les profils, il y a aussi tous les âges, dont « des personnes en fin de carrière, qui éventuellement forment les plus jeunes sur une ou deux journées par semaine. » Les missions, elles aussi, sont de toute nature. « Tout à l’heure, on m’a appelé pour une mission de deux heures, raconte Damien Moriceau, aujourd’hui à demeure en Mayenne. On n’envoie pas n’importe qui faire n’importe quoi. On se renseigne sur le poste à pourvoir, les horaires et autres conditions de travail. Il faut que ce soit du gagnant-gagnant entre salariés et employeurs. C’est un gros travail en amont. » Ces derniers temps, l’agence a beaucoup travaillé avec la LGV, qui a employé beaucoup de monde sur le département et sur les départements limitrophes. « On leur a fourni pas mal de conducteurs d’engins », précise Damien Moriceau. En chiffres • En Pays-de-la-Loire, l'agriculture emploie 82 856 salariés recrutés par 10 663 employeurs. • En Mayenne, l'emploi agricole représente 1 998 CDI et 2 966 CDD. • Les salariés par filière en Mayenne : 94 pour les élevages de porcs et de bovins ; 268 pour les petits animaux, principalement dans les volailles ; 660 dans les cultures spécialisées. • Pour recruter ou trouver un emploi en Mayenne, une seule adresse : Adefa, Parc Technopole à Changé. Tel : 02 43 67 37 96. Mail : [email protected]. Mai 2016 - SPÉCIAL AGRICOLE - 15 Formation L'enseignement s'adapte aux enjeux de demain C omme l’agriculture ces dernières décennies, l’enseignement s’est lui aussi adapté aux nouveaux enjeux de notre société. Créé il y a 50 ans, le lycée agricole de Laval forme aujourd’hui avec plus de précision qu’autrefois les agriculteurs et les techniciens de demain. Après la troisième Seconde Professionnelle SDE Systèmes à Dominante Élevage l’agro-alimentaire et à la filière cheval (sports équestres, milieu de l’élevage). Avec la crise qui touche un grand nombre d’exploitations agricoles, on pourrait s’attendre à une baisse des vocations de la part des jeunes. Et pourtant il n’en est rien. Pour la rentrée prochaine en BTS, tous vœux confondus, le Lycée agricole de Laval enregistrait déjà fin mars 308 demandes en BTS ACSE, 278 demandes en BTS PA, 61 demandes en BTS SPA. « Le recrutement est excellent, confirme la directrice adjointe Sylvie Richard, il est en augmentation par rapport à 2015. » Comme l’agriculture ellemême, l’enseignement a lui aussi beaucoup évolué ces vingt-cinq dernières années. « Auparavant on demandait aux élèves de retenir des formules sans leur apporter la réflexion ni la méthode pour leur permettre de faire des choix. De plus, ils étaient beaucoup moins nombreux à poursuivre leurs études. Ils ne restaient pour la plupart que deux ans, ce qui n’était pas suffisant pour les inciter à changer de méthode. Ils reproduisaient la méthode de leur parents. » Si en bac pro le recrutement se fait pour l’essentiel sur notre département et un petit peu sur les départements limitrophes, il est en revanche beaucoup plus étendu en BTS, la spécialité élevage de la Mayenne étant très appréciée. Les élèves d’aujourd’hui, en revanche, bénéficient d’un enseignement qui a su s’adapter aux attentes et aux enjeux d’une agriculture moderne. « On va vers une agriculture beaucoup plus diversifiée, constate la directrice-adjointe qui reste très optimiste quant au futur des jeunes de son établissement. Malgré tout ce qu’on entend, je trouve que cette nouvelle génération annonce des agriculteurs plus ouverts au monde, plus ou- A Laval, l’établissement dispose d’une exploitation de 140 hectares, d’un atelier hippique, d’une halle agroalimentaire et forme aux métiers de l’élevage (production animale), aux métiers de l’environnement (aménagement des espaces naturels, maîtrise des espaces forestiers), aux métiers de Baccalauréat Professionnel CGEA Systèmes à dominante Elevage verts d’esprit. Je pense que les crises que l’on traverse vont en faire des professionnels mieux préparés. Globalement on a des élèves plus tournés vers une agriculture raisonnée, raisonnable. Plus aguerris sur le fait qu’on ne doit pas faire n’importe quoi avec la nature. Il y a là un vrai défi à relever, ils en ont conscience. En une génération, le niveau de formation des agriculteurs a fortement augmenté. » n V en t Loca • En formation au lycée agricole de Laval, depuis tout petits ils rêvent d'être agriculteurs. SERVICE RAPIDE EN DE 15 MIN - PIÈCES DÉTACHÉES FLEXIBLES PNEUMATIQUES MÉCANIQUE GÉNÉRALE HUILES SERRURERIE/METALLERIE/CHAUDRONNERIE t BÂTIMENTS TRAVAUX PUBLICS Adhérent DIAB L s s le studio graphique d’IMPRIM’SERVICESs AGRICOLE, ÉLEVAGE LOCATION MATÉRIEL TSS : votre solution services Antoine, Dorian, Erwan… et les autres ANCIENNEMENT SAB MULOT io ti e en E ntre Baccalauréat Scientifique Biologie Ecologie Spécialités : EAT (Ecologie, Agronomie et Territoire) Il est loin le temps où l’instituteur du village disait avec mépris : “Celui-ci, y’a rien à en tirer ; il fera agriculteur.” www.btp-agricole.fr AGRICOLE/BTP/INDUSTRIE Baccalauréat technologique STAV -Technologique de la Production Agricole (TPA) -aménagement et Valorisation des espaces (AVE) -Transformation Alimentaire • Les différentes formations dispensées par le lycée agricole de Laval. 02 43 69 70 15 TSS Baccalauréat Professionnel CGEH Activités Hippiques BTS PA, ACSE et STA ZA du Pont de Pierre ANDOUILLÉ (53) Entretien O Vente O Location SECONDE GÉNÉRALE ET TECHNOLOGIQUE Enseignements d'exploration EATDD ou MPS et SES ou PFEG Seconde Professionnelle Activités Hippiques Mini-pelle 1,5 T et 2,5 T Équipement Godets, Brise Roche et Tarrière Hydraulique ainsi qu’une gamme de petits matériels (Nettoyeur HP, Plaque vibrante, Scie à sol,...) EAU NOUV Dorian, Antoine et Erwan ont tous les trois 16 ans et sont en 1ère bac pro CGEA (conduite et gestion d’une exploitation agricole) au Lycée agricole de Laval. Depuis tout petits, ils n’ont jamais envisagé autre chose que d’avoir un jour leur propre ferme. « Mes grandsparents et mon oncle m’ont fait découvrir les tracteurs, les animaux… Je trouvais que c’était un métier impressionnant », raconte Dorian, de Châtre-la-Forêt. « Mon père et mon oncle sont en GAEC. Ils ont repris la ferme de mes grands-parents, qui la tenaient de leur parents, qui eux-mêmes la tenaient de l’arrière-arrière-grand- Mai 2016 - SPÉCIAL AGRICOLE - 16 père… Il est prévu que ce soit moi qui la reprenne », confie Antoine, de Montenay. Quant à Erwan, originaire de Retiers en Ille-etVilaine, ce sont des voisins agriculteurs qui lui ont transmis la passion. « Mes parents ont eu un élevage de porcs, mais ils ont fait faillite en 2005. Ça me motive encore plus », assure-t-il. Aucun des trois garçons n’a d’ailleurs été découragé par ses parents. Chacun envisage de poursuivre en BTS, puis d’être salarié avant de s’installer. “Nourrir le monde” fait partie de leurs motivations. Et lorsqu’ils sont confrontés à des amis qui ne comprennent pas les raisons des manifestations des agriculteurs, ils leur expliquent calmement ce qu’il en est. « Ce n’est pas normal de ne pas être rémunéré comme il faut, déplore Dorian. Les Français essayent de faire de la qualité, respectent les normes les plus élevées d’Europe. On sait bien que ça se répercute sur les prix. Du coup on importe trop. » Des explications qui finissent toujours par convaincre. « Après ils font plus attention à acheter français », conclut Erwan. Tous les trois en sont persuadés : ce ne sera pas facile, mais ce métier leur apportera de grandes satisfactions. Formation 40 ans d'enseignement agricole L ’automne prochain, Gérard Goisbeault prendra sa retraite après 40 années d’enseignement au Lycée agricole de Laval. Ce prof passionné revient sur l’évolution de son métier. Entretien. était responsable Cuma. d’une la Chambre d’agriculture, le Centre de gestion. On fournit beaucoup de responsables d’organismes, ce qui favorise les liens. On a commencé à parler développement durable à la fin des années 90. Puis de l’agroécologie à la fin des années 2000. On s’est adapté progressivement. On reconnaît les erreurs du passé, les nitrates, les pesticides… On prône la bonne pratique. De toute façon, la réduction des intrants, des engrais, va dans le sens de l’écologie et de celui de l’économie. On n’oppose pas environnement et rentabilité. • En quelle année êtes-vous arrivé au lycée agricole ? Je suis arrivé en tant qu’élève de seconde, en 1970. Auparavant, j’étais à Ambroise• Vous fêterez la rentrée Paré. J’étais déjà tellement prochaine vos 40 ans d’en- dans la ferme, que mon père seignement en tant que prof a tenu à ce que je sois ind’agronomie et production terne, concentré sur le travail végétale, êtes-vous vous- scolaire. Il souffrait d’avoir dû même issu du monde agri- reprendre la ferme rapidement, sans avoir fait d’études. cole ? Oui, mon père était métayer Il voulait que j’ai le choix. Mais au Genest-Saint-Isle. Ce qui pour moi, c’était l’agriculture. veut dire qu’il partageait tout Ma seule ambition était de à 50-50 avec le propriétaire. m’installer comme agriculteur. Mais mon père faisait atten- L’un de mes profs m’a dit : tion à ce que l’argent soit “Vous voulez aller au lycée réinvesti dans l’entretien des agricole ?! Mais c’est le dépobâtiments, le drainage. Le toir des lycées de Laval !” Ça propriétaire était d’accord. Il m’a choqué. a même été d’accord pour J’ai fait l’ancien bac techno, que mon père développe la le BTAG (brevet de techniproduction laitière, dans les cien agricole général), reannées 60, et ne lui reverse connu pour l’installation. Mais qu’un tiers. Ensuite mon père les profs m’ont encouragé à continuer. est devenu ferComme c’était mier, et on est Libéré du service entré dans les militaire à cause aussi le souhait de mes années fastes. de la sécheresse parents, j’ai Il fallait prode 1976 poursuivi en duire, gagner BTS producnotre autonomie alimentaire. Le slogan tion animale. On était en 73, c’était “l’herbe ça se cultive”. il n’y avait pas encore de BTS Puis ça a été l’intensification à Laval. Je suis allé dans le avec le maïs, dans les an- Calvados. nées 70. Il y avait à l’époque Je suis sorti de BTS en 75 une grande solidarité dans le et suis parti directement faire monde agricole. C’était le dé- mon service militaire. J’ai été but des Cuma, qui donnaient libéré en septembre 76 en railieu à beaucoup d’échanges, son de la sécheresse. En tant de collaboration. Mon père que fils d’agriculteur, j’étais • Finalement, vous ne vous censé aider à ramasser la paille dans les plaines pour la ramener chez nous. Comme il n’y avait pas de fourrage, il n’était pas envisageable que je m’installe tout de suite. Alors je suis venu au lycée agricole pour consulter les petites annonces. A l’époque, il y avait plein d’emplois dans le domaine agricole. Mais comme j’étais daltonien, l’armée avait refusé de me laisser passer le permis poids lourd. Or, il fallait ce permis pour travailler comme technicien agricole. J’ai alors croisé un prof qui m’a appris que le collège avait ouvert une formation BEPA élevage et qu’un poste UN TEMPÉRAMENT D’AVANCE À partir de 399 (1) € /mois (2) ENTRETIEN INCLUS Location Longue Durée sans apport sur 48 mois JUSQU’AU 30/06/2016 êtes jamais installé comme agriculteur, pourquoi ? J’ai fait la formation pour m’installer en 1983. Mais avec mon épouse, on a fait de technicien était à pourvoir. le choix d’investir dans une J’ai fait la rentrée de sep- maison plutôt que dans une tembre 76 alors que je n’étais ferme. De plus, je n’avais japas encore officiellement li- mais réussi à choisir entre béré de l’armée. la ferme de mes parents et celle de mes beaux-parents • Vous n’aviez aucune for- qui étaient alors à reprendre mation pédagogique, com- toutes les deux. J’ai été titument se sont larisé en tant passés vos « Deux jours par qu’enseignant premiers en 1984. Cesemaine, cours ? pendant, j’ai je travaillais Heureusetoujours traà la ferme » ment, un insvaillé avec pecteur est mon père. venu au bout de dix jours me C’est l’un des avantages du donner un coup de main et métier de prof, je pouvais être m’expliquer un peu le métier quasiment deux jours par sed’enseignant. Effectivement, maine sur la ferme et, l’été, je n’avais aucune notion de j’étais chauffeur de Cuma. pédagogie, juste envie de re- C’est d’ailleurs ce qui me percracher mon savoir. Les cours mettait d’être crédible face ne portaient absolument pas à mes élèves. Comme je le sur l’écosystème à l’époque. disais aussi, on avait auparaOn était encore en pleine in- vant un monde agricole sotensification. Il fallait produire. lidaire. Mais à partir de cette Il n’y avait qu’un seul modèle époque, la scission syndicale, de production. Et c’est ce puis les quotas laitiers ont nui qu’on enseignait. L’ouverture à cette solidarité. C’est aussi est venue avec l’arrivée du ce qui a freiné mon installaBTS, en 1981. Ça a favo- tion. Les producteurs de lait risé la diversification. Nous sont rentrés en concurrence avons eu des contacts avec sur les terres disponibles pour s’agrandir et produire plus. Avec la PAC de 92, la jalousie entre agriculteurs plus ou moins bien lotis s’est amplifiée. De plus, c’était terrible de rester crédible en tant qu’enseignant en agronomie. Avec les aides directes à l’hectare de surfaces en céréales et oléagineux, il suffisait de passer un maximum d’hectares en culture pour toucher les aides, même si certaines prairies ne l’étaient pas vraiment. Cependant, à partir de ce début des années 90, tout interfère. La performance technique est intégrée dans la performance économique, écologique. En tant que prof, il a toujours fallu que je remette en cause mon enseignement. • Avec le recul, que vous a apporté ce métier d’enseignant ? C’est un métier qui m’a permis de rester jeune dans ma tête. C’est un métier formidable. Je ne me suis pas vu vieillir. Mais ce métier devient plus difficile en termes de discipline. Je n’ai jamais eu besoin de faire le gendarme en classe jusqu’à récemment. J’avoue aussi que je suis tombé dans une très bonne équipe, ce qui m’a permis de ne jamais rester seul dans mon coin. Même si je constate que les jeunes profs m’invitent moins souvent le soir… (rires) En revanche, sur un plan plus général, je dirais qu’il faut veiller à maintenir des ponts entre l’enseignement et les exploitations. Jusqu’à présent, beaucoup d’agriculteurs étaient prêts à recevoir des jeunes en stage ; il ne faudrait pas que ça change à cause des contraintes administratives. La formation a un rôle prépondérant dans le succès des agriculteurs, il faut la maintenir à son meilleur niveau. En chiffres • Les Pays-de-la-Loire compte 13 200 élèves de second cycle. Digne représentant du design KODO, le Mazda CX-5 afÔche Ôèrement ses lignes singulières. Au volant de ce SUV compact, laissez-vous gagner par un intérieur soigné et proÔtez d’une totale sérénité grâce à sa connectivité complète et ses équipements qui rendent votre route toujours plus sûre. MAZDA. AU-DELÀ DES CONVENTIONS. M{ZD{ CX-5 www.mazda.fr • Sur les 96 établissements d'enseignement agricole de la région, 59 sont des MFR. • Les secteurs de la production représentent 30% des effectifs du second cycle, et celui de l'aménagement seulement 13%. Gamme Mazda CX-5 : consommations mixtes (L/100 km) de 4,6 à 6,7 - Émissions de C02 (g/km) de 119 à 156. Mazda Automobiles France, 34 rue de la Croix de Fer - 78100 Saint Germain-en-Laye, SAS au capital de 304 898 € - RCS Versailles 434 455 960. (1) Exemple de Location Longue Durée Mazda Finance sur 48 mois et 40 000 km pour un Mazda CX-5 Elégance 2.0L SKYACTIV-G 165ch (sans peinture métal./ sans CG) au prix client de 29 500€ TTC, comprenant l’entretien . (2) Restitution du véhicule en on de contrat avec paiement des frais de remise en état standard et des kilométrages supplémentaires. (2) Hors pneumatiques, voir conditions et exclusions sur www.mazda.fr Offre réservée aux particuliers, valable jusqu’au 30/06/2016, sous réserve d’acceptation par MAZDA Finance, département de CA Consumer Finance, SA au capital de 460 157 919 euros - rue du Bois Sauvage - 91 038 Evry Cedex, RCS Evry 542 097 522. Intermédiaire d’assurance inscrit sous le N° ORIAS : 07008079 (www.orias.fr). Ce onancement en Location Longue Durée n’est pas soumis à la réglementation du crédit à la consommation. Modèle présenté (tarif 66/16 du 01/03/2016) : Mazda CX-5 Sélection 2.0L SKYACTIV-G 160 ch BVM6 : 36 750€ TTC incluant l’option peinture Soul Red métallisée (650€), loyer de 582,06€ TTC/mois (entretien inclus(2)). - Zone des Bozées AUTOS SELECTION 11,LAVALrue-deTél.Bruxelles 02.43.53.07.02 (à côté de E.Leclerc) • Dans la filière agricole, 59% des élèves sont internes, 71% sont des garçons. Dans les MFR, 87% sont internes. • 86% des élèves n'ont pas des parents agriculteurs : 35% sont des enfants d'ouvriers. Source : Insee Pays-de-la-Loire Mai 2016 - SPÉCIAL AGRICOLE - 17 Energie L'énergie, un enjeu pour l'agriculture E oliennes, panneaux photovoltaïques, génératrices hydroélectriques, unités de méthanisation, dans un futur proche, les énergies renouvelables seront partie prenante de l’économie des exploitations agricoles. L’énergie et son économie l’énergie. L’appareil a fait des sont un enjeu important dans points de mesure toutes les l’agriculture d’aujourd’hui. heures. On aurait pu être plus Comment consommer précis, mais étant donné le moins ? Comment être plus type de fonctionnement d’un performant dans ce do- robot de traite, ça n’a pas de maine ? Comment gagner sens. De là, on a obtenu un de l’argent en produisant profil de tous les systèmes de l’électricité ? C’est dans électriques du réseau : la tence contexte que la société sion, le courant, la fréquence. Inno Watt, spécialisée dans Et, côté clients, on a la puisle photovoltaïque, a décidé, sance active consommée, en partenariat avec le Cla- la puissance réactive génésel (conseils et services en rée, le cosinus phi (facteur élevage), de faire une sorte de puissance), les courants d’audit sur la consommation harmoniques (distorsion du en électricité de deux ex- signal)… » Après analyse de ploitations disposant pour la ces données, Didier Bailleau et ses collèpremière d’un gues d’Inno robot de traite Le surplus Watt sont en Lely, à Louvid'électricité mesure d’afgné, et pour vendu à EDF firmer qu’une la seconde de économie de deux robots de traite DeLaval, à Athée. 30% serait effective avec Le but : estimer la pertinence une installation de 250 à d’une installation de pan- 350 m2 de panneaux phoneaux photovoltaïques. tovoltaïques, quelle que soit « Nous sommes restés une l’exploitation. « L’idée étant semaine branchés sur ces que ce soit les panneaux qui robots de traite, explique viennent alimenter en direct Didier Bailleau, ingénieur le site et que le surplus soit conseil dans le domaine de revendu à EDF », précise l’in- • L'installation de 250 à 350m2 de panneaux photovoltaïques peut permettre une économie d'énergie d'environ 30%. génieur, qui va même plus loin : « On estime que dès la première année, en tenant compte des traites liées à l’investissement dans l’installation, la revente d’électricité permettrait aux éleveurs de gagner de l’argent. » De plus, cela va dans le sens d’une production délocalisée qui vise à accélérer la transition énergétique, notamment via les bâtiments profession- nels. « D’un point de vue alimenté à un moment ou à général, explique Sébastien un autre de la journée. Ce ne Landais, directeur d’Inno sera pas tenable. La solution Watt, il ne faut pas se leurrer, peut donc venir du photovoltaïque, si rien n’est fait mais aussi aujourd’hui, Diversification d’une génédans vingt ans du revenu ce sera une des agriculteurs ratrice pour quelqu’un qui catastrophe. est en bord de Nos centrales nucléaires ne seront plus en rivière, d’une éolienne pour activité. On aura des cou- quelqu’un favorablement sipures programmées pour tué, d’une unité de méthaque tout le monde puisse être nisation, si on se décide à simplifier leurs installations… C’est une nécessité. D’autant que la diversification des revenus doit encourager les agriculteurs à fournir de l’énergie, comme le font déjà les agriculteurs allemands. » Les conclusions de cette enquête seront très prochainement présentées au Clasel. Inno Watt réfléchit d’ores et déjà à une offre auprès des éleveurs intéressés. Méthanisation : la nouvelle vie des déchets I nstaller un méthaniseur sur son exploitation est une aventure longue et compliquée. Pourtant, c’est une bonne façon de diversifier son activité tout en continuant d’exercer son métier d’agriculteur. Pierre et Audrey Besançon sont les premiers agriculteurs mayennais à avoir installé une unité de méthanisation sur leur exploitation. Celle-ci compte 120 hectares, repris par le couple il y huit ans à Saint-Berthevin, et atteint aujourd’hui un quota de 700 000 litres de lait pour 70 vaches laitières. Dès le départ, la diversification et l’autonomie énergétique ont fait partie de leur réflexion, avec le projet d’un atelier volailles (deux sont présents sur la ferme aujourd’hui) et d’un méthaniseur. Seulement, en 2008, le nombre d’unités de ce genre était très limité en agriculture. On en comptait à peine une demi-douzaine sur tout le territoire français. Pierre Besançon et d’autres porteurs de projets créent alors une association et rencontrent des bureaux d’études, dont une entreprise allemande ayant un bureau à Fougères. Les membres de l’association font des visites en Allemagne, où les éleveurs se disent très satisfaits d’un point de vue économique de leurs installations. Mais en Allemagne, le contexte est différent. « Il y a une quinzaine d’années, rappelle Pierre Besançon, l’Allemagne a fait le choix du biogaz, dans le but de sortir du nucléaire. Les agriculteurs touchent donc une prime sur les cultures énergétiques et utilisent le maïs (riche en amidon et très performant en fermentation) pour alimenter leurs méthaniseurs. La France en revanche, a opté pour le bioéthanol, qui est quant à lui un carburant. Ce sont deux approches très différentes. » En Allemagne, les éleveurs ont de grosses installations, capables de fournir de l’électricité à 2 500 foyers sur une année. Une diversification de leur activité qui, ont-ils confié à Pierre Besançon, leur permet de faire le dos rond et de moins ressentir les effets de la crise laitière. Suite à ces visites, Pierre et Audrey Besançon choisissent de lancer leur projet avec le bureau d’études Planet basé à Fougères (aujourd’hui installé à Liffré). Constitution d’un dossier administratif et technique de 250 pages, enquête publique, accords des administrations concernées, arrêté préfectoral… Trois ans seront nécessaires avant le début des travaux en juin 2011 et encore une année avant la mise en service effective du méthaniseur. Cependant, l’installa- tion a bénéficié d’importantes subventions du Département, de la Région et de l’Etat. Sur un coût total d'un million d'euros, 370 000 € proviennent des différentes aides. Aujourd’hui, grâce à l’ajout d’un second moteur en décembre dernier, l’installation fournit l’équivalent de 150 kW, soit l’électricité nécessaire à 300 foyers. EDF rachète l’électricité produite 22 cts le kW. Concrètement, la vente d’électricité rapporte 250 000 € par an, pour des échéances de 150 000 € (dont un contrat de maintenance de 50 000 €). « Cela nous a permis d’investir dans un robot de traite, il y a deux ans », confie Pierre Besançon. Sur une année, l’unité de méthanisation fonctionne avec 2 000 à 2 500 m3 de lisiers de bovins, 300 t de fumier de bovins et 300 t de fumier de volailles, auxquels il faut ajouter 900 à 1 000 t de déchets verts. « Ces déchets verts, explique l’agriculteur, proviennent des tontes de pelouses des communes de Saint-Berthevin, de Laval et un petit peu de Changé. Le Conseil départemental nous livre lui aussi les tontes de bordures de routes. Et nous avons un accord avec cinq paysagistes. » Si au départ l’exploitation demandait 12 € par tonne, le service est aujourd’hui graSuite page 19 Mai 2016 - SPÉCIAL AGRICOLE - 18 Publi-reportage Energie Votre SCOMA vous assure les meilleurs services dans son réseau Grand Ouest GAZ MÉTHANE 38° LISIER BOVIN Bactéries LE MÉTHANISEUR OU FERMENTEUR Artisans ruraux : « Tout pour les Agriculteurs ! » FUMIER VOLAILLE + OVIN TONTE DE PELOUSE (commune de Saint-Berthevin + Changé + Paysagistes) GAZ MÉLANGEUR GAZ RADIATEUR + FERMENTEUR EAU CHAUDE (80°) BÂTIMENT VOLAILLES + SALLE DE TRAITE + LOCAL VENTE DIRECTE + MAISON EAU FROIDE COGÉNÉRATEUR ÉLECTRICITÉ Moteur Génératrice qui produit de l'électricité E.D.F. Les lisiers et les fumiers, qui développent des bactéries, sont nécessaires à la fermentation. Mais ce sont les déchets qui par ailleurs fournissent le plus de gaz. Dans l’ordre croissant d’efficacité, on trouve les déchets verts (4 fois plus productifs que le fumier), puis l’ensilage de maïs (2 fois et demi plus intéressant que les déchets verts) et enfin les graisses de l’industrie agro-alimentaire (encore 2 fois plus efficaces que le maïs). On le voit, notre département constitue une bonne source d’approvisionnement pour ce mode d’énergie. Pour l’épandage, Pierre Besançon dispose de quatre exploitations en plus de la sienne. « Des gens qui étaient hostiles au début, sont venus me dire que l’odeur était beaucoup moins incommodante qu’à l’époque où on épandait sans passer par la méthanisation, se réjouit l’agriculteur. Le gaz fermenté a disparu, c’est en grande partie désodorisé. Certains m’ont même dit que ça sentait un peu comme du savon… » Autre atout de la méthanisation, Pierre Besançon a divisé par cinq ses achats d’engrais. « L’azote organique qui a besoin de se transformer en azote minéral l’est déjà à 65%, explique-t-il. La plante est capable de le capter rapidement, comme un engrais. D’un point de vue agronomique, ça fonc- Le monde agricole l’a compris depuis longtemps, les mécaniciens agricoles également. Ceux qui réparent, entretiennent tous les matériels agricoles et qui mettent en lien les fabricants avec les utilisateurs des meilleurs équipements se retrouvent en Pays de la Loire, en Bretagne et en Normandie : à la SCOMA(Société COopérative de Matériels Agricoles). Très proche de ses agriculteurs, la SCOMA regroupe dans le plus grand esprit collaboratif : 150 fournisseurs, 60 centres de services, 400.000 références disponibles sous 24h. Du matériel neuf à l’affaire d’occasion, de la pièce technique à la pièce d’usure, tout est au bénéfice de l’Agriculture. LA FAMILLE des MECANICIENS poursuit son développement, en matière de prix compétitifs et de services de proximité. Le service technique et les conseils sont précieux pour OPTIMISER toutes les opérations : TRAVAIL DU SOL TRANSPORT : - Tonne à lisier - Epandeur - Remorque - Bétaillère - Plateau Suite de la page 18 tuit. « Comme nous avons touché des aides, nous nous sommes toujours dit que ce serait un juste retour des choses que les communautés puissent en bénéficier. » 30 ans d’Histoire Familiale sur l’Union qui fait la Force. Vous connaissez l’adage : « Tout seul, on va plus vite, Ensemble, on va plus loin ! ». tionne très bien. » Côté chaleur, l’installation chauffe les deux bâtiments volailles (contre 28 t de gaz auparavant), la partie lait, pour tout ce qui concerne le nettoyage, le robot de traite, le lait en poudre et le bureau, ainsi que la maison et l’eau sanitaire. 600 m de réseau chaleur sont enterrés sous l’exploitation. « D’une façon générale, c’est une réflexion que l’on a menée sur l’ensemble de nos activités. Un atelier volailles peut être un gouffre en énergie, mais pas chez nous. On a prévu des bâtiments mieux isolés, avec des éclairages basse consommation. On a également de meilleurs conditions d’élevage, puisque l’on pulse de l’air chaud avec moins d’hygrométrie qu’un chauffage au gaz. Ça joue sur le bien-être et la croissance des volailles. Sur la partie laitière, on a un pré-refroidisseur, de manière à ce que le tank à lait consomme moins d’électricité. Et ce n’est pas fini, puisqu’on a prévu de mettre du led partout. Par ailleurs, on est relativement autonomes en fourrage, avec des coûts peu élevés en engrais. On est sur un système d’exploitation intensif, je le reconnais, mais on est allé au bout de ce système. C’est cohérent. On est dans une économie complète. Chaque partie alimente l’autre. La gestion de l’unité de méthanisation, qui me prend 1h et demi par jour, fait partie de mon métier d’agriculteur », conclut Pierre Besançon. ESPACE VERT SEMIS & TRAITEMENT DES CULTURES FENAISON ET RECOLTE ELEVAGE MANUTENTION La SCOMA : 1 réseau de 60 ateliers de réparation et distribution de matériel agricole proche de chez vous Granville St-Malo Rennes Laval Lorient Angers Nantes PINCE-BALLE 890€ HT* Largeur d’ouverture de 0,90 à 1,80 m *Offre valable jusqu’au 31/05/2016 dans la limite des stocks disponibles adaptation en supplément. 02 43 68 05 70 www.scoma53.fr La Côte Rouge - 53940 SAINT-BERTHEVIN Mai 2016 - SPÉCIAL AGRICOLE - 19 Publi-reportage Inno Watt, un interlocuteur de choix dans le photovoltaïque Une installation de panneaux photovoltaïques permet d’économiser de l’argent, voire d’en gagner orsque Sébastien Landais crée Inno Watt, en 2013, il lui faut un moral d’acier et une foi à déplacer les montagnes. Comme plus de 90% des entreprises du secteur photovoltaïque en Pays-dela-Loire, celle qui l’employait depuis 1999 a mis la clé sous la porte. « Durant plus de dix ans, explique Sébastien Landais, les aides et les crédits d’impôts n’ont cessé de faire le yo-yo, tout comme le prix d’achat du kilowatt-heure. Jusqu’au décret de décembre 2010 qui a suspendu l’obligation d’achat durant quatre mois, le nombre de projets dépassant les objectifs fixés. Quatre mois sans commande, la filière s’est effondrée. » t pourtant, malgré ces rebondissements, malgré la méfiance, voire la défiance d’une grande partie du public, l’argument est imparable : le coût d’une installation est amortie en 10 ans. « Beaucoup se posaient des questions E 100 m2 de couverture photovoltaïque rapportent 3 à 4 000 euros par an. finir les besoins et le modèle centime aux contribuables. » d’installation le mieux adapté. CQFD. C’est ce qu’a fait la mairie Avec l’installation de cend’Entrammes. « La commune trales neuves, la rénovation du était bien en peine de rajouter parc existant est l’autre activi150 000 € à son budget pour té d’Inno Watt. « On dispose rénover la couaujourd’hui verture de sa Les énergies d’optimiseurs, salle de sport, renouvelables sorte de mouraconte le dichards informoins chères que rigeant d’Inno les énergies fossiles matiques que Watt. La mail’on place derrie a demandé rière chaque une étude à un professionnel du panneau et qui rendent compte bâtiment pour savoir si la struc- de tout ce qui se passe sur une ture pouvait supporter des pan- installation en temps réel. Grâce neaux photovoltaïques. C’était à cela, on intervient rapidement le cas. Du coup, l’installation si besoin, et l’on peut faire mardes panneaux va permettre cher la garantie du fabriquant d’une part de financer l’isola- en cas de défaillance avérée. » tion de la salle, mais également Par ailleurs, l’installation de de rembourser la rénovation sur ces “mouchards” sur les ins15 ans, sans que cela ne coûte un tallations neuves a permis à Sébastien Landais de constater que ses prévisions étaient un peu sous-évaluées : les panneaux produisent plus que prévu. Et ce avec une variable quasiment nulle d’une année sur l’autre ; le nombre d’heures d’ensoleillement étant pratiquement identique d’année en année. La filière est donc plus que jamais fiable. Elle répond même parfaitement à la conjoncture actuelle et à celle qui se profile. « Dans un futur proche (moins de 10 ans), prévoit Sébastien Landais, avec la fermeture de nos vielles centrales, le besoin d’une énergie en circuit court se fera de plus en plus pressent. Il y a là une carte à jouer pour tous ceux qui seront en mesure de produire de l’électricité. » Avec son expertise, son expérience du territoire et sa connaissance des acteurs de la filière, Inno Watt est un interlocuteur de choix pour tous les porteurs de projet. Et si l’essentiel de son activité est à destination des professionnels, elle répond également aux demandes des particuliers. « Faites le calcul, propose Sébastien Landais : 100 m2 de couverture, c’est 10 000 € ; 100 m2 de couverture avec panneaux photovoltaïques, c’est 30 000 € ; trois fois plus chère, certes, mais celle-ci vous rapporte entre 3 000 et 4 000 € par an. » Ça vaut effectivement le coût d’y réfléchir. *référence dernier dossier 2015, voir conditions à l’agence L sur la fiabilité de la filière. Pour ma part, j’étais convaincu du potentiel et de l’avenir du photovoltaïque. En revanche, persuader le public n’a pas été une mince affaire !… » Fort heureusement, trois de ses plus gros clients (trois entrepreneurs mayennais), extrêmement satisfaits de leur installation, entrent au capital d’Inno Watt et deviennent ses premiers ambassadeurs. Il faut dire que, la crise aidant, tout concourt à réfléchir à une nouvelle forme de production d’énergie. « Ce que l’on annonçait à l’horizon de 2020 est avéré depuis l’année dernière, déclare Sébastien Landais, l’électricité produite par les énergies renouvelables est moins chère que celle produite par les énergies fossiles et le nucléaire. » Pour les professionnels (entreprises, artisans, agriculteurs, commerçants, collectivités… ) le calcul est simple : je dispose ou j’ai en projet la construction ou la rénovation d’un bâtiment capable d’accueillir des panneaux photovoltaïques, j’ai donc la capacité de répondre à tout ou partie de ma consommation d’électricité, et pourquoi pas d’en revendre ; je peux donc rentabiliser mon installation, ce qui me permettra de rembourser mes traites et d’investir dans la modernisation de mon outil de production ou de créer un emploi… A partir de ce constat, il y a tout lieu de lancer une étude pour dé- Mai 2016 - SPÉCIAL AGRICOLE - 20 Publi-reportage La CAM une coopérative plus que jamais tournée vers l’avenir et les enjeux du développement durable D ans le monde agricole Terrena et ouvre la porte à la tel qu’on le connaît création à terme d’un grouaujourd’hui, l’analyse de la pement porc leader avec plus Coopérative des Agriculteurs de 420 producteurs et près de la Mayenne est simple : d’un million de porcs charcuil lui faut grandir et innover. tiers commercialisés. Grandir pour devenir un in- L’attente des consommateurs terlocuteur de poids et sur- étant une priorité, la qualité tout obtenir des débouchés et la traçabilité resteront des intéressants pour les pro- axes prioritaires et l’engaductions de ses adhérents. gement des éleveurs, ainsi Et innover parce que pour que celui des coopératives, mieux prendre en compte sur ces enjeux sont en totale les besoins adéquation. Ce des marchés, rapprochement Diminution l’agriculture de permettra donc des coûts notre région aux adhérents et optimisation d’avancer sur a vocation à de la production des démarches produire autrement, à créer d’avenir. de la valeur ajoutée et à déL’innovation agricole, avec velopper la qualité. Avec des toujours en ligne de mire la relations désormais privilédiminution des coûts et l’opgiées établies avec Terrena, timisation de la production, coopérative créatrice de la passe aussi par les nouvelles Nouvelle Agriculture® et technologies et une agroparticulièrement impliquée nomie plus pointue. L’accès dans les filières liées aux au satellite, désormais faproductions animales, c’est cilité par une recherche et également dans un objectif développement renforcée d’élargissement de son terriavec Terrena, permet une toire que la CAM a fusionné meilleure fertilisation des cette année avec CAP 50, parcelles. Les outils d’aides à leader normand de la filière la décision développés par la porcine. Ce rapprochement coopérative vont également s’inscrit en effet dans le cadre dans le sens d’une utilisation des relations entre la CAM et plus juste de produits phyto- techniciens sont à même de sanitaires, appliqués au bon proposer des audits, pour moment et à la bonne dose. s’assurer de la viabilité d’un De nouvelles pratiques sont atelier ; ils peuvent accomactuellement en test chez pagner une réorientation les 19 agriculteurs qui par- d’activités, ou valider éconoticipent au groupe ID’Nov, miquement un projet d’insavec pour objectif de pro- tallation. CAM Avenir, qui mouvoir, après validation, s’adresse aux jeunes installés, ces nouvelles pratiques au- participe aussi à cet objectif près des adhérents. Les sujets d’évolution des pratiques, d’études retenus par les agri- afin de répondre aux enjeux culteurs sont la conservation du développement durable. du sol, la baisse des intrants Le but de la Coopérative est et l’autonomie alimentaire. d’améliorer les résultats techPour chacun d’entre eux, l’as- nico-économiques, chaque pect économique et le temps agriculteur conservant bien de travail sont également pris sûr son libre-arbitre. en compte, et le tout sur trois Les Camélies 2016 (dont ans afin d’obtenir des résul- nous aurons l’occasion de tats fiables. reparler abondamment La CAM a un dans votre devoir de résulhebdoCamélies 2016 tats vis-à-vis de m a d a i r e) 9-10-12 Juin ses adhérents. vont elles à Montenay Depuis mainteaussi dans nant plusieurs le sens de années, la cool’innovapérative a renforcé son ap- tion et de la promotion des proche globale des exploi- pratiques agricoles innotations. Elle est dotée des vantes. Durant trois jours en compétences nécessaires à juin prochain, la Coopérative toutes les productions agri- accueillera professionnels et coles du département, y grand public sur 12 hectares compris sous leur angle éco- mis à disposition par MM. nomique, avec des conseils et Mme Barré, agriculteurs qui intègrent la gestion. Les de Montenay. Le jeudi, 350 Des magasins ouverts à tous 10ème coopérative polyvalente française 2ème entreprise mayennaise ct a 340 M€ de chiffre d’affaires en 2015 10 magasins enfants d’écoles primaires visiteront le site dans le but de découvrir le lien qui existe entre ce qu’ils trouvent dans leur assiette et le travail d’un agriculteur dans ses champs. nombreuses innovations qui les accompagnent. Sur ce thème, en plus des techniciens de la CAM et de ses partenaires, la FAO et l’Union Européenne apporteront leur urs de la Mayenne Par la Coopérative des Agriculte Ernée Montenay Laval ENFANTS TS ADHÉREN PUBLIC ES 3 JOURNÉ INNOVATIONS TECHNIQUE FILIÈRES ALIMENTAIRES TECHNOLOGIES Nos métiers et notre savoir-faire, coopérative et filiales réunies Le métier d'agriculteur aujourd'hui et les productions locales ENVIRONNEMENT Nombreuses activités sur place, animations, jeux et démonstrations [email protected] 20/04/2016 09:37 Le lendemain, la journée sera consacrée aux professionnels, avec plusieurs objectifs, dont deux principaux : permettre aux jeunes de s’informer sur les métiers qui recrutent en agriculture et échanger sur les nouvelles pratiques, les évolutions techniques et les 51 magasins 21 magasins 8 témoignage. Le dimanche sera la journée destinée au grand public, avec pour rôle premier d’apporter à l’agriculture la reconnaissance qu’elle n’a pas toujours, en dépit des nombreux services qu’elle rend à la collectivité. 200 départements personnes 35, 44, 49, 50, 53, 61, 72,14 à votre écoute et votre service 18 magasins 2 magasins le ion durab Chaque année, le Groupe CAM intègre de nombreux nouveaux collaborateurs... 600 salariés 10 alternants 150 saisonniers ...qui participent à sa performance. CAM - 89 rue Magenta - 53000 LAVAL - Tél. 02 43 49 61 00 - www.cam.fr Mai 2016 - SPÉCIAL AGRICOLE - 21 200 stagiaires Reconversion De la carosserie à l'agriculture bio C onverti au bio pour raisons économiques, Philippe Grimault, éleveur à Astillé, a fait de ce mode d’agriculture son cheval de bataille. Il vend aux particuliers une viande de bœuf au juste prix, rentable et très appréciée. Il y a encore une dizaine d’années, Philippe Grimault était carrossier peintre. « J’ai travaillé en tant qu’arti- m’a alors dit qu’il connaissait san, raconte-t-il, puis je suis quelqu’un qui utilisait un prorentré chez Peugeot, à Laval duit bio efficace qui fait traet Château-Gontier. » Cepen- vailler la terre. J’ai essayé sur dant, le métier commence à deux hectares, et j’ai vu que le lasser, et ce petit-fils d’agri- l’herbe poussait aussi bien, culteurs, alors âgé de 47 ans, voire mieux. Depuis je ne traréfléchit à une reconversion vaille plus qu’avec ça. » professionnelle. « Avec mon épouse, on avait racheté du L’année suivante, Philippe côté de Meslay une fermette Grimault reprend 18 hectares avec un hectare et demi de sur la route de Nuillé, et enterrain que je cultivais comme core 36 à Ahuillé deux ans ça, pour nous. J’avais deux plus tard. « Aujourd’hui, j’ai ou trois vaches allaitantes 96 hectares de terre, j’utilise en limousine. Mais lorsque 150 gr de produit à l’hectare ma femme a été licenciée, et je dépense 7 000 € en proon s’est dit qu’il fallait faire duit par an. » quelque chose et on a sauté L’agriculteur fait 70 hectares le pas : on a vendu la fermette de foin tous les ans et le reste en méteil, et on est arriun mélange vés ici, à AsDu sel de céréales tillé. » La ferme de Guérande (avoine, blé, que reprenpour désherber orge, triticale, nent les Griféverole, pois) mault compte 43 hectares, sur lesquels qui présente l’avantage d’être Philippe se lance en agricul- riche en azote et de couvrir ture conventionnelle (foin, rapidement le sol, empêchant céréales), avec un élevage de ainsi la venue de mauvaises bovins pour la viande. Mais au herbes. « Je fais quasiment terme de la première année, les mêmes volumes qu’en l’agriculteur fait ses comptes traditionnel : 70 quintaux de et s’aperçoit qu’il a dépensé l’hectare », ajoute-t-il. 15 000 € en engrais, ce qu’il Cependant, comme il le ratrouve démesuré. « Un marchand de bestiaux conte, il ne fut pas toujours • Réjane et Philippe Grimault exploitent 96 hectares à Ahuillé et Astillé. Ils ont fait le choix du bio notamment pour des raisons économiques. aisé de convertir ses terres en bio. « Lorsque j’ai repris les 36 hectares à Ahuillé, je suis arrivé sur des terres en friches, des prairies destinées auparavant à un élevage de chevaux. Je me suis dit : je vais tout casser et faire des céréales et un peu de maïs. Catastrophe ! Dès qu’on touche à la terre, ça change tout. J’ai eu des chardons à n’en plus pouvoir. J’ai alors fait des essais avec du gros sel. Du sel de Guérande. Ça a très bien marché ; l’année d’après c’était nickel. Depuis je continue. Je dilue le sel POUR VOS PROJETS AGRICOLES Terrassement Bâtiments agricoles : poulailler, porcherie, stabulation... DEVIS GRATU IT et PERSONNALI SÉ Mise aux normes Fosse à lisier en béton ou en géomembrane Réseaux divers 02 43 98 28 66 Tram TP Les Sapins - Route de Montjean 53230 Cossé-le-Vivien [email protected] - www.tramtp.fr Pour l’instant, Philippe Gri- Philippe Grimault et son mault est le seul agriculteur épouse Réjane sont à la tête bio à Astillé, ce qu’il regrette. d’un élevage de 100 bêtes, Mais il constate néanmoins « en comptant les génisses ». que le regard qu’on porte « Chaque année, on fait parsur son activité est en train tir une dizaine de vaches et de changer. « Au début, on 50 veaux de lait élevés sous a pas mal rigolé de moi, sur- la mère. On garde dix belles tout n’étant pas issu du mi- génisses pour renouveler. lieu agricole, se souvient-il. On a mis quelques années à constituer Mais à présent notre cheptel que les gens Le bio au prix et maintenant s’aperçoivent du traditionnel ça tourne. » que ça fait huit ans que je Philippe et Résuis en bio pur et que je suis toujours là, ils jane vendent essentiellement commencent à s’intéresser à en vente directe, le reste partant chez Unébio. « On n’est ce que je fais. » pas beaucoup à faire de la Pour lui, la clé de la réus- vente directe en bio. Nous, site en bio, c’est l’autono- on a pris le parti de ne pas mie. « Une conversion bio être plus cher qu’en traditionnécessite de modifier son nel (12,84 € le kilo de bœuf, système. Un traitement bio 15 € le kilo de veau), au point coûte très cher et ne permet que les gens pensent parpas de s’en sortir financiè- fois qu’à ce prix-là la qualité n’y est pas. Mais quand ils ont goûté, ils sont agréablement surpris ! » assure l’éleveur. Les bêtes sont abattues dans l’abattoir de Craon et la viande est préparée par un boucher en caissettes de dix kilos sous vide. Les Grimault ont des clients un peu partout, jusqu’à Rennes et Chartres. Et ils travaillent également avec des restaurants. « On reçoit beaucoup de compliments, et ça fait très plaisir », avouent-ils. Philippe et Réjane Grimault envisagent désormais de passer la main. « Je ne suis pas pressé, confie l’agriculteur, mais si je trouve quelqu’un de sérieux, je loue tout. Je lui montrerai les chiffres et il verra qu’on peut très bien gagner sa vie en bio. La preuve, les banques nous font confiance. La dernière fois, j’ai obtenu un prêt pour une moissonneuse d’occasion en moins de deux heures ! » Le message est passé. • Un tiers des reconversions ne dispose pas d'un diplôme requis pour être éligible aux aides nationales à l'installation. Voirie Empierrement, enrobés... Extension, création, aménagement... rement. Beaucoup ont tenté la conversion sans changer de système. Ça ne marche pas. » En chiffres Eaux usées, eaux pluviales, eau potable... Plan d’eau dans l’eau chaude deux ou trois heures avant et je mets ça dans le pulvé. J’utilise 300 gr de sel par hectare. » une remise commerciale de 5% offerte* sur votre devis signé sur présentation de ce coupon *Valable jusqu’au 30/06/16 • L'élevage bovin reste le souhait privilégié pour 43% des candidats à l'installation. • Un projet d'installation se prépare à long-terme. Près de la moitié des candidats rencontrés s'installe 3 à 4 ans après leur premier passage au Point info installation de la Chambre d'agriculture. • La vente directe est privilégiée par 12% des candidats et 9% se disent intéressés par la mise en place d'un atelier Agriculture Biologie (AB). Source : Chambre d'agriculture des Pays-de-la-Loire - 2014 Mai 2016 - SPÉCIAL AGRICOLE - 22 De nouvelles pratiques avec des solutions alternatives cultures en ligne ou céréalières : quelques clés concept-matériels Cultures en ligne (maïs, colza, tournesol...) Cultures céréalières (blé, orge...) et herbagères Préparation du sol et semis Une alternative au combiné HERSE-SEMOIR : Semis sur couverts «SURSEMIS» Une alternative au combiné HERSE-SEMOIR MONOGRAINE : Striptill CONCEPT : CONCEPT : Simplifier le travail du sol et limiter les coûts d’implantation Implanter par Sersemis sans travail du sol (prairies,couverts végétaux, céréales) AVANTAGES : AVANTAGES : •Meilleure conservation de l’eau dans l’inter-rang •Limite l’érosion et préserve la structure du sol •Résultats agronomiques accentués •Traçage des lignes de semis •Gain de temps •Evite le salissement (remontée d’activité...) •Conserve la structure du sol et l’humidité Entretien des cultures La Houe rotative : CONCEPT : Ecrouter et désherber les cultures (phase démarrage) AVANTAGES : •Permet de casser la croûte de battance •Action de surface, réchauffant le sol, pour favoriser la croissance de la culture •Débit de chantier important avec une vitesse de travail de 15 km/h •Utilisation en plein sur la majorité des cultures Témoignage : Mr. Heims, exploitant en Allemagne Jai une houe rotative de 9m dont je me sers sur mes 1020 Ha (400Ha en Bio et 620Ha en conventionnel). Les cultures principales sont le blé et lorge dhiver, lavoine, le triticale, le colza, lépeautre et le pois. Je cherchais une solution pour avoir plus de flexibilité sur mes chantiers de désherbage mécanique et compléter lutilisation de ma bineuse. Jutilise la machine 2 fois sur les cultures dautomne, à une vitesse de 12-16 km/h en diagonale. De ce point de vue, mes attentes sont comblées. Après la levée, leffet de désherbage est moins fort, mais le travail décroutage est très bénéfique pour laération, le développement et il y a donc moins dadventices. Sur les betteraves, je lutilise le plus tôt possible pour aider à la minéralisation et au cassage de la croûte, cela aide beaucoup pour le développement des betteraves, je vois des feuilles plus longues, plus vitales et plus vertes, je lutilise jusquà un stade de 6-8 feuilles. Le passage de la houe rotative permet aussi de casser les résidus et donc de pouvoir limiter ensuite les risques de bourrage avec dautres machines. Avant Après Herse Etrille Témoignage : Eric G., Exploitant en Seine et Marne CONCEPT : Déstructurer la surface du sol et déraciner les jeunes adventices (stade fil blanc) AVANTAGES : •Utilisation à 2 moments cruciaux de la culture : pré-levée et post levée •Débit de chantier important avec une vitesse de travail de 15 km/h Jai acquis en 2010 une herse étrille de 12 mètres équipée de herses peignes de diamètre 8. Je lutilise en désherbage sur plus de 100 hectares de culture bio. Je cultive des céréales essentiellement du blé mais aussi du triticale et de lépeautre), du lin, des haricots verts et des féveroles. Jen suis très satisfait, le désherbage réalisé est excellent. Je lutilise également dans un tout autre but : après avoir fait un léger travail de déchaumage avec un outil à dents, je refais un passage avec ma herse dans le but déradiquer les nids de limaces. Jobtiens un résultat extraordinaire, cest réellement bluffant ! En bref, un outil très bien conçu et polyvalent ! Bineuse CONCEPT : Désherber mécaniquement l’inter-rang AVANTAGES : •Améliore l’état de surface du sol •Favorise l’infiltration de l’eau (1 binage = 2 arrosages) •Accentue le développement racinaire (sol ameubli) Le spécialiste du Matériel Agricole Les Chênes Secs - Rte d’Ernée 53810 CHANGÉ Nord A81 (Ludovic)....................... 06 73 23 48 91 Sud A81 (Alain).............................. 06 86 42 94 03 Mai 2016 - SPÉCIAL AGRICOLE - 23 Avant Après développement économique local est notre culture Le • Une entreprise à la pointe d’une innovation respectueuse de l’environnement • Une organisation coopérative et des magasins ouverts à tous qui contribuent à maintenir un territoire vivant de qualité • Des équipes aux compétences reconnues par les professionnels (agriculteurs, artisans, collectivités) et disponibles pour les particuliers CAM - 89 rue Magenta - 53000 LAVAL - Tél. 02 43 49 61 00 - www.cam.fr Mai 2016 - SPÉCIAL AGRICOLE - 24