au cœur des sections syndicales

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au cœur des sections syndicales
AU CŒUR DES SECTIONS SYNDICALES
Contact général : 0 1 5 6 4 1 5 0 7 2 - F a x 0 1 5 6 4 1 5 0 9 6
www.fgmm.cfdt.fr – [email protected]
Du : 13 janvier 2011
Contact: Jean Mauriès 01 56 41 50 70
Meunier S.A. Brest : la CFDT veut au minimum un rattrapage salarial
sur l'inflation des deux dernières années.
Depuis trente ans, on s'enorgueillit d'aller travailler chez Meunier S.A. quand on habite à Brest. Cette
très grosse PME familiale, autrefois spécialisée dans l'électronique et la mécanique, habite l'imaginaire
des Brestois comme un havre de sécurité et de confort matériel. Elle y détrône Thales, c'est dire...
Mais depuis quelques années, la confiance de ses salariés et de ses maîtrises s'effiloche. Meunier S.A.,
ce n'est plus ce que c'était, commence-t-on à murmurer. Il faut avouer que le groupe Meunier
(mécanique de précision, mécanique générale, réparation navale, électronique) a donné des petits
coups de canif dans le voile de confiance tissé avec ses salariés. En premier lieu, ce fut la vente à un
repreneur américain (le groupe Kolher) en décembre 2005, de son activité électronique scellant le
départ de 1 000 salariés.
Début 2009, ce fut un plan de sauvegarde de l’emploi, décidé à la "va comme je te pousse", malgré
des demandes répétées de départs volontaires de certains collaborateurs, et les dispositifs qui
pouvaient l'éviter, comme le chômage partiel. Lancé d'abord dans des établissements du Nord et de
Bretagne où il n'existait pas de syndicat, ce PSE a ensuite concerné le site de Brest. 9 salariés sont
licenciés en juillet 2009 et 3 délégués sans appartenance syndicale. « Aujourd’hui à Meunier S.A.
Brest, nous avons perdu 26 personnes, sur un effectif de 136 début 2009, jour pour jour, en deux
ans » indique le délégué syndical (11 licenciements, 15 démissions, retraite ou mutation dans le
groupe). Depuis septembre 2009, l'activité repart et la CFDT s'en réjouit. Aujourd’hui, la CFDT attend
de la Direction des efforts sur les salaires sachant que le pouvoir d'achat n'a pas été maintenu en 2009
(+ 1 % d'augmentation) et en 2010 (+ 0,5 % d'augmentation générale) et qu'il n'y a eu ni
participation ni intéressement depuis plusieurs années. Elle demande au moins un rattrapage salarial
sur l'inflation pour les deux dernières années. Elle vient d'envoyer au patron de l'entreprise une
demande officielle de négociation.
Fédération Générale des Mines et de la Métallurgie - CFDT
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