LA BOURSE OU LA VIE !
Transcription
LA BOURSE OU LA VIE !
ES T I A ! TR E I E R V A L NOS U O L E S R U A BO Le gouvernement nous dit : 1 Le recul de l’âge de départ à la retraite est inévitable ! FAUX ! L’âge de cessation d’activité moyen est de 58,8 ans. Six salariés sur dix sont hors emploi lors de la retraite (chômage, invalidité, dispense de recherche d’emploi). 2 Il faut allonger la durée de cotisations ! On vit plus longtemps donc on doit cotiser plus longtemps ! FAUX ! L’espérance de vie en bonne santé est de 64,2 ans pour les femmes et de 63,1 pour les hommes et seulement 59ans pour les ouvriers. Pour les jeunes, c’est une triple peine : - l’allongement de la durée du travail se cumulerait avec celui des études - 24% est le taux de chômage des jeunes, près de 23% des jeunes salariés sont à temps partiel - La plupart des jeunes n’auront pas cotisé suffisamment et ils et elles finiront avec des pensions de misère 3 La crise financière a augmenté les deficits publics ! VRAI ! De 2007 à 2009, le bénéfice des seules entreprises françaises du CAC 40 est de 212 milliards d’euros! Il est donc juste de s’attaquer aux profits et d’augmenter la part dite patronale dans les cotisations pour les retraites. QUELLES SOLUTIONS POUR CONSERVER UNE RETRAITE PAR REPARTITION EQUITABLE ? Les cotisations patronales et salariales Le tabou à faire sauter est, non l’âge de la retraite, mais le refus obstiné du MEDEF et du GOUVERNEMENT d’augmenter le taux des cotisations dites patronales. Une augmentation de 0.26 % des cotisations d’abord patronales puis salariales suffirait, selon le COR (Conseil d’orientation des retraites), à annuler le déficit de la caisse de retraite. Le rapport entre la part salariale et les dividendes versés aux actionnaires. Il faut stopper la baisse de la part salariale (8% en 20 ans ) dans la valeur ajoutée alors que les dividendes versés aux actionnaires sont passés de 3,2 % du PIB en 1982 à 8,5 % en 2007. Les exonérations de charges pour les entreprises. Elles sont appliquées « sans évaluations ou analyse d’impact » (cours des comptes 2006), leur efficacité est « trop incertaine pour ne pas amener à reconsidérer leur ampleur voire leur pérennité » (cours des comptes 2008). En 1990, les entreprises contribuaient à 42 % du financement de la protection sociale, les ménages 31 % et l’administration publique 27 %. Aujourd’hui, les entreprises sont à 36 %, les ménages à 40 % et l’administration à 24 %. Les iniquités actuelles du système de retraite. Il faut corriger les fortes inégalités de retraites entre hommes et femmes. Les pensions des femmes sont en moyenne inférieures de 40 % à celles des hommes, les femmes ont été particulièrement touchées par les dernières réformes et notamment les décotes. Face aux plans de rigueur annoncés dans tous les pays européens, opposons la solidarité des peuples à la « solidarité des Etats » REAGISSONS, NE LAISSONS PAS LE GOUVERNEMENT BRADER NOS RETRAITES. Conférence-débat le lundi 14 juin à 20h, St.Genis Salle de l’Allondon avec Springsfields Marin (FSU) tel : 04.50.41.04.77 [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] Ne pas jeter sur la voie publique. Merci.