01à15 - Le Savoir-Fer

Transcription

Association Le Savoir ... Fer
7, rue du Parc, 57290 SERÉMANGE
tél.: 03 82 58 03 71
courriel: [email protected]
site: http://savoir.fer.free.fr/
Département 01-1
1
01 - Ain
Le Département dans ...
1 - ... la France d’auj.
2 - ... les Provinces du 18ème s..
3 - ... la région Rhône-Alpes de 1970
4 - ... la région Auvergne-Rhône-Alpes de 2016.
Dans
2
les Pro-
3
vinces du
4
Le Département ...
AIN (01) : ¶ “Dép. de la région Rhône-Alpes; 5.756
km2; 418.456 hab.; ch.-l. BOURG-en-Bresse ---.” [206]
•• GÉNÉRALITÉS ...
• Histoires ... de métal ... Titre d’un petit opuscule
{réf. biblio [2707]}, de 1999, présentant un certain
nombre de sites d’intérêt parmi lesquels, on peut retenir ...
. p.13, n°14, à CIBEINS(Mi1), Métal et agriculture:
histoires de CIBEINS(Mi1).
. p.13, n°15: Musées des Pays de l’Ain ...
- ‘les Outils de la vigne et du jardin -Musée de
REVERMONT à CUISIAT-.
- le Métal et les Métiers du Fer -Musée de BUGEY-VALRONNET à LOCHIEU-.
- ’Battre le Fer en Bresse -Musée de LA BRESSE à
St-CYR-s/Menthon-.
•• SUR LES SITES ...
• BÉARD-GÉOVREISSIAT (01460) ... Anctt:
GÉOVREISSIAT ... Commune de 935 hab., à 4 km au
N.-O. de NANTUA (01130), au bord de l’Oignin, affl de
l’Ain.
— Forge du Saut-de-Béard ...
. En 1823, M. JANNIN-BÉATRIX Exploite une Us. à
Fer. Après une période d’Arrêt, il la remet en activité
en 1836. L’Étab. se compose d’un Feu de Forge au
Charbon de bois pour la fabrication de Fer avec des
vieilles Ferrailles et d’un Feu à la Houille pour le Forgeage d’instruments agricoles et divers. Les deux Feux
sont munis chacun d’une Trompe animée par un Canal
dérivé de l’Oignin et de deux Ordons à 3 et à 4 Marteaux. Pas de date d’arrêt connue, d’après [138] 3ème
s., t.9 -1836, p. 683/84.
• DORTAN (01590) ... Commune de 2.060 hab., à 8
km au Nord d’OYONNAX (01100) sur les bords de la
Bienne, affl. de l’Ain. Il est traversé par deux ruisseaux
qui se jettent dans la Bienne(DO2).
. Vers 1789 ... “— Consistance: 2 Forges à Fer. —
Historique: Ces 2 Forges ont été établies, l’une en
1778, par J.-Cl. JANNIN, l’autre en 1783 par J.-A.Benoist JANNIN, sans que'ils se soient pourvus en obtention de Lettres patentes’.” [11] p.1.
. Vers 1789, Étab. de Dénaturation(DO1) ... “— Consistance: Tréfilerie.” [11] p.1.
© LE SAVOIR ... FER Glossaire du H.F. 55ème
me pdition - J. C.
— Gour ou Sault de la Foule, Sault de la Foulx,
Saulk de la Fioule, lieu-dit de Dortan(DO1) ...
. Par ordonnance du 30 juin 1819, une autorisation est
donnée aux sieurs François-Paul PONS et Emmanuel
REYDELLET de construire une Us. pour la fabrication
du Fil de Fer, dite Tréfilerie, audit (sic) lieu, sur la rive
droite du ruisseau de Merdanson. Arrêt en 1835.
d’après {[138] t.4 -1819, in Recueil de mémoires sur
l’exploitation des mines et sur les sciences qui s’y rapportent”, p.508, et [138] -1831, in Table alphabétique
et analytique des matières contenues dans les 1ère et
3ème série des Annales des Mines, p.287}, numérisés
in [2964] <books.google.fr> -Sept. 2013 et [2964]
<archivesnationales.culture.gouv.fr/ ===> Dossiers
d’Us. métallurgiques 1790-1867, dép. de l’Ain> -Sept.
2013.
(DO1) ... Comme il s’agit dans les deux cas d’une Tréfilerie, on est en droit de se demander s’il ne s’agit pas
du même lieu qui est concerné par cet activité.
(DO2) ... Le 22 juillet 1944, la majorité du bourg fut brulée
par l’occupant, en représailles des mouvements de résistants.
Seul le château, Q.G. de l’armée d’occupation, fut épargné.
Au 19ème s., DORTAN était surtout connu par son travail du
buis et ses jeux d’échecs, d’après [2964] <fr.wikipedia.org/
wiki/Dortan> -Sept. 2013.
• LOCHIEU (01260) ... -Voir, ci-dessus: Généralités
/ Histoire du Métal.
• MISÉRIEUX (01600) ... Commune de 1.760 hab.,
à 5 km à l’Est de VILLEFRANCHE-s/Saône (69400), sur
le Formans, affl. de la Saône.
-Voir, ci-dessus: Généralités / Histoire du Métal.
— Les Forges ...
. Lieu-dit entre le village et le domaine de CIBEINS
(Mi1), château devenu Lycée Agricole; anc. Forge transformée en habitation, et qui dépendait des possessions
du comte DE CIBEINS(Mi1); elle est datée de 1835. Propriété privée, d’après [2964] <culture.gouv.fr/public/
mistral/merimee_fr? ===> base Mérimée> -Sept. 2013
... (Mi1) CIBEINS est un hameau sur le territoire de la
commune de MISÉRIEUX (01600), à proximité et au N.N.-O. du bourg.
• St-CYR-s/Menthon (01380) ... -Voir, ci-dessus:
Généralités / Histoire du Métal.
• SERRIÈRES-de-Briord (01470) ... Bourg de 1.175
hab., à 20 km O.-N.-O. de BELLEY (01300), sur la
Perna, affl du Rhône.
. Une Us. à Fer, dirigée par MM ROBE, BERNARD et
Cie, fonctionnait vers 1840-45 ... Une Mine de Fer, si-
18qme s.
tuée sur le territoire de la commune, fut Exploitée à
partir de 1859 pour les H.Fx de la Sté PRÉNAT à GI(69700),
d’après
[2964]
<archivesnationales.culture.gouv.fr ===> Dossiers
d’usines métallurgiques 1790-1867, dép. de l’Ain> et
<yves.c.free.fr/prenat-3.html> -Sept. 2013.
• TREFFORT-CUISAT (01370) ... -Voir, ci-dessus:
Généralités / Histoire du Métal.
• VILLEBOIS (0115•0) ... Commune de 1.125 hab.,
à 24 km O.-N.-O. de BELLEY (01300), sur le Rhône et
traversé par le Rhéby son affluent ... Industrie de la
pierre.
— Pompierre ...
. Lieu-dit ... Un H.F. produisant de la Fonte en Gueuses et Marchant à la ‘Houille carbonisée’ y a fonctionné dans la première moitié du 19èm s. ... L’Énergie hydraulique était fournie par une déviation du Rhéby. Le
minerai de fer provenait d’un Gisement situé sur la
commune de VILLEBOIS. L’installation était dirigée
par MM RAMAYET et BESSON. Le Château des Cèdres, actuelt hôtel, est l’anc. propriété des Maîtres de
Forges de POMPIERRE. Restes du H.F. à proximité, ...
d’après: [138] t.1, 2ème s. -1827, p.348; [2964]
<memoireetactualite.org ===> extr. du Journal de
l’Ain du 22.03.1824, édité à BOURG (Bourg-en-Bresse
01000)
par
Bottier,
impr.
du
Roi>
et
<archivesnationales.culture.gouv.fr ===> Dossiers
d’Us.s métallurgiques 1790-1867, dép. de l’Ain> Sept. 2013.
— Forge Guillet ...
. Étab. fondé en 1643 par Jacques GUILLET, MaîtreForgeron, spécialisé dans la Forge d’Outillage spécifique au travail de la pierre de VILLEBOIS. Cette spécialité se transmit de père en fils. Vers 1850, invention du
Marteau appelé Boucharde(-voir ce mot) permettant un
travail décoratif de la surface de la pierre. En 1890, la
Forge fut mécanisée grâce à l’Énergie hydraulique.
Après 1910, installation d’une Turbine et d’un Marteau-Pilon. La Qualité de l’outillage sera reconnue par
toutes les professions utilisant la pierre. L’entreprise
GUILLET, ayant su s’adapter au modernisme et à la
technique au fil des ans, reste en 2013 une réf. en matière de production d’Outils pour le bâtiment, l’industrie et le travail de la pierre. Elle s’est ouverte à l’exportation. En 1965, l’Us. s’installa dans de nouveaux
locaux. Les anc. ateliers séculaires ont été transformé
en gite de vacances. Une belle histoire de famille qui
fêta ses 365 ans d’existence en 2008, ... d’après [2964]
<guillet.pro/spip.php?rubrique1>;
VORS
tél.: 03 82 58 03 71
Département 01-2
<gitedesbouchardes.com/index.php?page=site> -Sept.
2013.
¶ “Archéo./Mar. Crochet de Fer terminé par une pointe fort aiguë, et armé de dents renversées. Il est à la
fois hameçon et engin de pêche.” [1551] n°4 -15.10/
15.11.1994, p.26.
••••••••••
Les renvois
Les Villes
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me pdition - J. C.
tél.: 03 82 58 03 71
Département 02-1
02 - Aisne
3 - ... la région Picardie de 1970
4 - ... la région Hauts-de-France de 2016.
1
3
Le Département ...
AISNE (02) : ¶ “Départ. de la région Picardie; 7.378
km2; 533.970 hab.; ch.-l. LAON ---.” [206]
• GUISE (02120) ... 5.175 hab., sur l’Oise affl. de la
Seine, à 45 km à l’est de St-QUENTIN (02100).
— Fonderie GODIN ... -Voir: GODIN.
— Familister de GUISE ... -Voir: Familistère.
• HIRSON (02500) ... 9.383 hab., sur l’Oise, affl. de
la Seine, à 55 km E.-N.-E. de St-QUENTIN (02200).
— Forges du Pas-Bayard ... Elles sont situées à 3
km au N. du bourg, sur l’Oise ... En 1599, Jean LE
MOLNIER établit une petite Industrie du Fer, animée
par l’eau de l’Oise, au lieu-dit ‘Pas-Bayard’ ... Au
cours du 17ème s., Antoine CATTREUX, Maître de
Forge lyonnais agrandit l’Étab. et crée un Étang de retenue afin d’obtenir l’Énergie hydraulique nécessaire
pour une grande Roue à aubes. On y fabrique des
Clous, des Chaînes et divers Ustensiles pour les armées
du roi de France. En 1689, les Austro-Espagnols établis sur les frontières proches des Pays-Bas mettent
l’Us. à sac, incendiant les bâtiments et détruisant le
matériel ... Les lieux restent inoccupés jusqu’en 1793,
quand le sieur BOURGEOIS rebâtit l’anc. Forge, remet
en état le Barrage et reprend les fabrications de Fers divers ... En 1816, François DESPRET Maître de Forges,
agrandit l’Étab., profitant des fortes demandes de Produits métallurgiques. Il agrandit le Barrage pour augmenter la Force hydraulique. Les nouveaux Ateliers
comprennent 2 Laminoirs avec 3 Fours à réverbère et 2
Fenderies à 2 Fours, le tout construit et mis au point
par William AITKENS ingénieur ang.. On y fabrique 30
t/mois de Fers en Barres, de Tôles Laminées, ainsi que
des Clous et des Chaînes. Les Fours sont chauffés à la
Houille provenant de MONS (B) et CHARLEROI (B).
DESPRET ajoute ensuite une Fabrique de Fer blanc
destiné à la Quincaillerie qui est appelée camelote. En
1820, vente de l’Us. à DUCARNE et DESCHAMPS
d’IMBRÉCHIES (Belgique). De 1832 à 1892, le PasBayard passe en diverses mains. En 1894, la Forge est
rachetée par les Fonderies de Sougland à St-MICHEL
(02830), lesquelles utilisent ses Tôles fines appréciées
pour les appareils de chauffage ... Au début du 20ème
s., l’Us. tributaire de l’Énergie hydraulique, a du mal à
satisfaire les demandes de Métal. Finalement, le progrès met fin à cette activité qui devenait trop coûteuse
et l’Étab., difficile d’accès, s’arrête définitivement en
1938. Le matériel est enlevé et les bâtiments se délabrent au cours des ans. Le Déversoir de l’Étang et quelques ruines sont les seuls témoins de cette Forge tricentenaire ..., d’après [5312] p. 261; [5313] t.3 -1821,
p.118 à p.123; [2964] <terascia.com/letang-du-pasbayard> -Sept. 2013.
. 5 1834 ... Cette commune est réputée pour sa Clouterie, d’après [5651] p.110.
• ROCQUIGNY (02260) ... 393 hab., sur l’Helpe
Mineure, riv. sous-affl. de la Meuse par la Sambre, à
15 km N.-N.-E. de HIRSON (02500).
— Forge de Rocquigny ... En 1824, installation
d’une petite Forge sur le Ruisseau de la Chaudière,
affl. de l’Helpe Mineure. Elle était composée d’un Feu
me pdition - J. C.
4
d’Affinerie et d’un Feu de Martinet, avec 2 Soufflets à
Piston et 1 Marteau. On y traitait de Vieux Fers et de
Vieilles Fontes pour en obtenir du Fer en Barres, des
Jantes de roues et des Essieux de voitures. Trois personnes suffisaient pour la marche de cette Forge à la
Houille et au Charbon de bois qui, tributaire du débit
du ruisseau, ne fournissait que 25 t de Fer par Campagne annuelle quand l’eau était haute. L’installation, dirigée par Victorin LEMPEREUR, s’arrêta vers 1836,
vaincue par la Concurrence des installations plus importantes et modernes ..., d’après [5312] p. 260/61;
[2964] <fr.wikipedia.org/wiki/Rocquigny_(Aisne)>;
<archivesnationales.culture.gouv.fr
===> Dossiers
d’usines métallurgiques 1790-1867 (Aisne)> -Sept.
2013.
• St-MICHEL (02830) ... 3535 hab., sur le Gland,
affl. de l’Oise, à 4 km à l’Est de HIRSON (02500).
— Forge de Grattepierre ... En 1719, installation
d‘une Forge au lieu-dit ‘Grattepierre’, sur l’Artoise,
riv. front. avec la Belgique et affl. du Gland ... En
1789, la Forge, de type Platinerie -1 Affinerie, 1
Chaufferie-, est la propriété de M. DESPRÈS. On fabrique des Plaques de Fer destinées à la Picardie, l’Artois,
le Cambrésis et le Hainaut. Comb.: Charbon de bois ;
main d’œuvre: 8 Ouvriers; prod.: 130 t ... En 1825,
l’Us. a 1 Affinerie, 1 Feu de Martinet, des Machines
Soufflantes et des Marteaux, le tout pour l’Affinage de
la Fonte et le travail du Fer en Barres. En employant
12 Ouvriers, la fabrication annuelle est de 200 t de Fers
en barres, avec des fontes provenant des Ardennes. Le
fonctionnement de l’Us. était souvent perturbé par de
mauvais moyens de communication. Propriété de la
Vve RAUX en 1837, la Forge s’arrêta vers 1880 ...,
d’après [11], p.2; [5312] p. 260; [2964]
===> Dossiers
d’Us. métallurgiques 1790-1867 (Aisne)> -Sept. 2013.
— Fonderie de Sougland ... En 1543, installation
d’une Forge-Fonderie par Thomas DE CANONE, sur les
bords du Gland, au lieu-dit ‘Sougland’. En 1591, elle
appartient à M. DE TONNAY. On y fabriqua des Armes
pour les armées d’HENRI IV et LOUIS XIII. En 1640, la
forge appartient à Jean PETRE, Maître de Forges ... Au
cours du 18ème s., l’Us. change plusieurs fois de propriétaire ... Au début du 19ème s., l’Étab., agrandi au
fil des années, appartient à M. A. BARRACHIN. L’Us.
comporte 1 Fonderie, 1 Foyer de Chaufferie à la
Houille, 3 Fours à réverbère dits Dormants, 1 Martinet
et 2 Laminoirs. L’Énergie hydraulique est abondamment fournie par des canaux dérivés du Gland. En
1838, M. BEURET Fils agrandit l’Us. en ajoutant 1 Four
à Puddler, 1 Four à réverbère et 1 Martinet. Fabrication
annuelle de 200 t de Tôles, avec des Fers en Barres
provenant des dép. du Nord et des Ardennes. L’Us.
emploie 18 Ouvriers. En 1855, le propriétaire est M.
DARTELLE-POTOINE ... Au cours du 19ème s., Sougland s’équipera d’une centrale électrique et se spécialisera dans la production d’Appareils de chauffage et
de cuisson, Poêles, Calorifères, cheminées, Poteries,
Tôles fines pour fumisterie, entrant en concurrence
avec la Fonderie GODIN de GUISE (02120). Vers la fin
du 19ème s., la qualité de ses Productions valut à Sougland l’attribution de plusieurs médailles. Après les déboires dus à la Guerre 1914-18, la Production reprit par
suite d’une forte demande due à la reconstruction
(Tôles, châssis divers, etc.) ... Au milieu du 20ème s.,
spécialisation dans les Cuisines intégrées en tôle. À
partir des années 1960, travail en sous-traitance pour
2
de grosses fabriques d’appareils ménagers. En 1969,
dirigée par MM Pierre FERRY et François LANG, l’Us.
produit de Fontes de Moulage à la main et à la machine
pour Appareils de cuisines domestiques. En 2013, l’entreprise, dirigée par Mme Florence LANG, est axée à 80
% sur la Fonderie et 20 % sur la Tôlerie, avec un marché pour la S.N.C.F.. De l’Étab. du début du 19ème s.,
il reste quelques bâtiments remis en état, à côté de ceux
de l’Us. moderne, ... d’après [138] 3ème s., t.13 -1838,
p.791, numérisé in [2964] <books.google.fr> -Sept.
2013; [636] p.241, 279 & 391; [5312] p. 262; [2964]
<archivesnationales.culture.gouv.fr ===> Dossiers d’Us.
métallurgiques
1790-1867
(Aisne)>;
<culture.gouv.fr ===> Base Mérimée>; <sougland.fr>;
<lunion.presse.fr/article/aisne/sougland> -Sept. 2013.
• WATIGNY (02830) ... 369 hab., sur le Gland, affl.
de l’Oise, à 8 km E. de HIRSON (02500).
— Forge de Sailly ... Établie au bord du Gland,
lieu-dit actuel ‘La Forge de Sailly’, à 1.500 m au N.-O.
du bourg ... En 1670, on y trouvait 2 Forges et 1 Fourneau établis depuis 1601, en Exploitation par des frères
de l’Abbaye de FOIGNY à LA BOUTEILLE (02140). Le
Minerai provenait du canton de VERVINS (02140) et
des Ardennes. Le Maître de Forges Noël
DESPRÈS demanda à acquérir la Forge en 1723 et l’obtint en 1730. Le nouveau propriétaire modifie les installations qu’il transforme en Platinerie fonctionnant
au Charbon de bois. Pendant une Campagne on fabrique 8 t de Fer Forgé et 90 t de Plaques de Fer pour instruments aratoires. Au cours du 18ème s., la Forge
fournit les régions avoisinantes, avec un arrêt à la Révolution ... En 1825, l’Étab. qui appartient toujours à la
famille DESPRÈS, comprend 1 Affinerie pour Convertir la Fonte venue des Ardennes en Fer et 1 Martinet à
2 Marteaux pour transformer le Fer produit. Les Machines Soufflantes à Pistons et les Marteaux sont entraînés par Roues hydrauliques. Pendant 8 à 9 mois/an,
on fabrique 100 t de Produits divers: Fers en Barres,
Plaques pour Charrues, Fers pour jantes de roues, etc.,
avec 10 à 12 Ouvriers internes. Arrêt vers 1880. Les
bâtiments résiduels on été transformés en ferme, ...
d’après [11] p.3; [5311] p.109; [5312] p.260; [2964]
<cr.champagneardenne.fr/patrimoineindustriel> -Sept.
2013.
••••••••••
... et suite, non imprimée
tél.: 03 82 58 03 71
Département 39-1
2A - Corse-du-Sud
3 - ... la région Corse de 1970
4 - ... la région Corse, identique de 2016.
1
3
4
•
Cette fiche comporte l’ens.
des infos ‘CORSE’ glossairiennes; le partage entre les
deux départements pourra
être fait, s’il est jugé utile ...
Le Département ...
CORSE : ¶ “Île française de la Méditerranée, formant une région administrative -8.640 km2; 289.842
hab.. -Ch.l. AJACCIO.” [206] ... Cette île a été "réunie
à la France en 1768." [378] p.224.
-Voir: Méthode corse & Méthode de Corse.
-Voir, à Forge Corse, le texte de M. MATTIOLI.
-Voir: Aire, Barre de Fer, Cuite (du Minerai),
Ferro riondino, Forge insulaire, Foyer de Réduction corse, Forge insulaire, Foyer de Réduction corse, Gâteau, Grillage, Masello, Ouvrier-Marteleur, Puits, Réduction du Minerai
de Fer cuit, Srazzola, in [3254].
. “Le fonctionnement des Bas-Fourneaux
(corses comportait) --- 4 opérations essentielles ---: — le Grillage, — La Cuite du Minerai, — La Réduction du Minerai, — Le Martelage et l’Affinage (non, l’Étirage ?) du Fer.”
[3254] chap.V, p.2.
. La recherche sur l’île de Beauté a montré qu’il existait de nombreuses Forges à Bas-Fourneau avant le
19ème s. (et même après). On a peu de détails sur la
plupart de ces installations, souvent proches les unes
des autres, et pour la plupart sur la côte Est de l’île, situation probablement due à la proximité de l’Île
d’ELBE et de son bon Minerai. Nous avons là quelques
ex. intéressants de Forges à Bas-Fourneau et de H.Fx.
La plupart des Forges insulaires se ressemblent et rassemblent sur une même plate-forme toutes les fonctions: production, stockage et logements d’Ouvriers.
La fourniture de Force motrice par l’eau est semblable:
Canaux d’amenées (souvent longs et parfois aériens)
depuis les ruisseaux ou torrents, Soufflets et Trompes
hydrauliques pour le Bas-Fourneau, Roues hydrauliques pour Marteaux. Ces Forges sont généralement en
ruine et disparaissent sous la végétation, selon note de
G.-D. HENGEL -Juin 2012.
. “Quant au Fer, on en trouve un peu partout:
dans le Cap Corse, au dessus de LURI et de
FERRINGULE -FARINOLE- et jusque sur la
plage de NONZA, de même que dans le Centre
vers MERUSAGLIA -MOROSAGLIA- et CASTIFAU ---. L'histoire des Mines de Fer situées
sur la commune de MOLTIFAU demeure un
peu plus obscure. A l'heure actuelle, de nombreuses questions restent en suspend: qui les a
exploité, à quelle époque, comment, pourquoi
me pdition - J. C.
?” [4924]
. “Dès le --- milieu du 16ème s., le Minerai de
Fer est importé de l'Île d'ELBE. Au port de
BASTIA, i mulateri (les Muletiers) chargent
leurs bêtes et cheminent jusque dans les villages les plus reculés. Là, le Minerai est transformé dans des Fours -Ferriere- alimentés
selon les régions avec du Charbon de bois de
Chêne -leccia-, de racines de Bruyère -scopaou d'arbousier -albitru-.” [4924]
. Au moment de la Révolution, on note dans
l'étude des Frères BOURGIN qu'il y avait à
cette époque 8 communes possédant un Établissement bâti autour d'un Feu de Forge catalane et dont la Production de Fer était de
1.400 Quintaux métriques, soit 140 t de Fer
par an ... Un siècle plus tard, on notait une
Production de Fonte 100 fois plus forte avec 4
H.Fx. // Le Minerai de Fer provenait de l'île
d'Elbe; il était débarqué à SAN-PELLEGRINO
ou à LA PALUDELLA sur la côte sud-est de
l'île et transporté à dos de mulet vers les Forges. Il y eut antérieurement à la Révolution
du Minerai exploité à OLETTA et à FARINOLE,
d'après [11] p.73 à 76.
. Dans les années 1880, on note qu'”une Forge
(et) un H.F. près de BASTIA, sont peu importants.” [4210]
•• DEUX DÉPARTEMENTS ...
Depuis 1976, la Corse est constituée de deux
départements, d’après [PLI] -2010, p.1251.
• La Corse du Sud (2A) ... Préf. AJACCIO; 2 arrond.,
22 cant., 124 comm., 4014 km2, 118.593 hab..
. Appartiennent à cette entité les communes:
— OTA — SARI-SOLENZARA.
• La Haute Corse (2B) ... Préf. BASTIA; 3 arrond., 30
cant., 236 comm., 4666 km2, 141.603 hab..
— BASTIA — CASALTA — CHIATRA-DIVERDE — MURATO — PENTA-DI-CASINCA —
PIEDICROCE — POGGIO-MARINACCIO — SANNICOLAO — VENZOLASCA.
n. b. La Corse ayant en de nombreux domaines sa spécificité, la chose est une fois de plus vérifiée, ici, puisque tous les codes postaux commencent par ‘20' ...
Nous gardons toutes les communes de Corse dans leur
ordre alphabétique; afin d’affecter à chaque commune
son ‘bon’ département, le CODE POSTAL ‘CP’ est suivi
du CODE DE COMMUNE, introduit par ‘CC’.
• BASTIA(2) (20600)-(CC 2B 033) ...
— Us. à Fer de Toga ... grande banlieue nord de
BASTIA.
. En 1842, la ‘Cie Métallurgique de la Corse’, associant
le Maître de Forges Paul DROUST DE LA GIRONNIÈRE
et l’industriel Fr. CABANIS, fait Construire un H.F. au
lieu-dit ‘Toga’. En 1846, rachat de l’Us. par la Sté ‘Forges et Fonderies d’ARLES et de la Corse’. De 1846 à
1848, les gérants Ch.-André DE KERHOËNT et Phil. DE
Dans
2
les Provinces du
18qme s.
PUYLAROQUE, par suite de commandes ferroviaires,
font construire 2 H.Fx, des Halles à Charbon, et réactivent les anc. Bas-Fourneaux de QUERCIOLO (VENZOLASCA 20125), de FIUMALTO (PIEDICROCE 20229) et
d’OREZZA (20229). En 1849, difficultés financières et
mauvaise conjoncture provoquent la liquidation judiciaire de la Sté ... En 1851, la ‘Sté JACKSON Frères’
s’en rend propriétaire. Nouveaux aménagements en
1852 et 1853, dirigés par les ingénieurs TRANLES et
MARTIN. En 1854, fusion avec la Sté ‘PETIN ET GAUDET’. La ‘Cie des H.Fx, des Forges et des Aciéries de
la Marine et des Chemins de Fer’ est créée (une des
princ. Stés industrielles de France). En 1862, Charles
KOCH, Ingénieur stéphanois, dirige l’Us. qui emploie
300 à 450 personnes, y compris Femmes et Enfants.
Deux autres H.Fx sont construits, dont un ‘moderne’
en 1863. En 1866, l’Us. comprends 2 parties, dont une
avec 2 H.Fx et 6 Feux d’Affinerie, et l’autre avec 2
H.Fx. Chaque H.F. a 2 Appareils à Air chaud. Les
Monte-Charges sont du type à Balance à eau. Trois
Machines Soufflantes à Vapeur de 50 à 60 cv, animent
les H.Fx. Deux autres Machines à Vapeur servent pour
les Marteaux-Pilons. Fours à Griller le Minerai de l’Île
d’ELBE (Italie). Les 3 ‘anc.’ H.Fx ont une Tuyère plongeante de Ø 13 cm, à l’opposé de la Rustine. Le H.F.
‘moderne’, construit en 1863, a un Øc de 3 m, et deux
Tuyères opposées de Ø 9 cm. En 1866, 10 Feux comtois, 10 Fours à réverbère et 2 Cubilots complètent les
installations(3).
. Dans son étude sur les H.Fx, Forges et Aciéries,
Pétin, Gaudet et Cie, vers 1865 TURGAN écrit: "TOGA:
cette Us. comprend quatre H.Fx alimentés au Charbon
de Bois et cinq Feux d'Affinerie; elle occupe 300 Ouvriers indépendamment d'un nombreux personnel de
Bûcherons ou Charbonniers employés à l'Exploitation
ou à la Carbonisation du Bois." [263] t.IV, p.194 et
[1050] p.194.
. “Les industries connurent un grand développement:
les Forges de TOGA, au nord de la ville (de BASTIA)
en sont un ex.. Quatre H.Fx y produisaient 15.000 Tf
destinées aux aciéries de RIVE-de-Gier (entre LYON et
St-ÉTIENNE). Ces Forges Exploitaient le Fer de l'île
d'Elbe et celui de CARDO. Elles employaient 200 Ouvriers et durent Fermer leur porte en 1885, victimes
des frais de Transport." [112] p.16.
. À partir de 1875, difficultés dues au recentrage national de la Sidérurgie dans l’Est et le Nord de la France.
Fermeture du site de TOGA en 1885 et disparition des
H.Fx ... En 1890, occupation des bâtiments restants par une
Département 39-2
Sté de vins et alcools, puis en 1924 par les tabacs ‘Job’. Ens.
industriel abandonné en 1977. Il n’en reste que les Halles
à charbon. L’urbanisation intensive a couvert une grande
partie du site(3).
. “Le Minerai de Fer est transformé en Lingots (Gueuses) dans les H.Fx de TOGA, au nord de BASTIA. Cette
Us. fonctionne durant toute la deuxième moitié du
19ème s..” [4924]
— Fonderie Chauffard ... banlieue sud de BASTIA.
. Étab. créé en 1870 par le Mouleur François CHAUFFARD, originaire du centre de la France. Employé
jusqu’en 1847 à l’Us. de FOLLONICA (Toscane, Italie), CHAUFFARD rejoint TOGA sur recommandation
du Directeur des Mines et Fonderies de Toscane. Les
gérants de l’Us. de TOGA avaient besoin de Mouleurs
pour produire des Pièces en Fonte pour Wagons et Locomotives. La Fonderie occupa 6 Ouvriers, et utilisa la
Fonte des H.Fx de TOGA pour la fabrication de Produits manufacturés. En 1874, la Fonderie CHAUFFARD réalise la grande cloche, dite ‘Gros Bourdon’,
équipant le clocher de l’église St-Jean-Baptiste de
BASTIA. En 1887, après le décès de François CHAUFFARD sa veuve vend l’Étab. à son frère. La Fonderie
s’arrêta en même temps que les H.Fx de TOGA,
d’après [2964] <actuacity.com/fonderie> -Juin 2012.
• CASALTA(1) (20215)-(CC 2B 072) ...
— Forge de Casalta ... sur le Cognonello, aff. du
Fium’Alto, fl. côtier, à 27 km au S. de BASTIA (20600)
... Un petit Bief conduisait l’eau vers un Bassin de retenue.
. Étab. fondé en 1740 pour le bastiais Giovan-Batista
CASELLA. En 1795, la Forge comportait 1 BasFourneau avec Soufflerie hydraulique à Trompe avec
Caisse à Vent, 1 Marteau, 1 Charbonnerie, 1 Magasin
à Fer et 1 logement d’Ouvriers. Le Minerai, provenant
de l’Île d’ELBE, est débarqué à SAN-PELLEGRINO
(FOLELLI 20213), puis transporté à la Forge à dos de
mulets. Charbon de bois local(3).
. 5 1789, “— Consistance: Un Feu de Forge catalane.”
[11] p.73.
. En 1811, Production de 20 t de Fer. En 1820, la
Forge appartient au Maître de Forges Pierre PAOLI.
Vers la fin du 19ème s., transformation de la Forge en
moulin à foulon avec Roue hydraulique verticale.
Arrêt début 20ème s. Les installations, ruinées, ne laissent que des vestiges(3).
• CASANOVA(1) (20250)-(CC 2B 072) ... avis M. Bx
DEUX fois ???
— Forge de Padullela ... avis M. Bx ???
• CHIATRA-DI-VERDE (20230)-(CC 2B 088) ...
. 5 1789 ... “— Consistance: Un Feu de Forge catalane.” [11] p.74.
• MARIGNANA (20141)-(CC 2A 154) ... Située à
18 km au
— Femina Morta (Mine de Fer de) ... Une Mine
de Fer avec Galerie fut ouverte en 1899. Elle se situe à
env. 4 km à l’O. du bourg ... Son accès par chemin de
pierres était assez malaisé -chemin pédestre empierré,
passant entre le Capu Terraghiu (alt. 1185 m) et le Capu Pulellu (alt. 1204 m), et dont le point culminant est à 1.066 m
d’alt.- ... La Mine est à 500 m à l’O. du sommet du col
-Col de Femina Morta ou Bocca di Femina Morta- ... Les
recherches d’Extraction d’un Minerai de Fer de Qualité ne furent pas concluantes et le site fut abandonné en
1901. Il en subsiste l’entrée de la Galerie et un monceau de Blocs de Minerai, d’après [2964]
<marignana.pagesperso-orange.fr/mine_fer.html
>
Nov. 2014 et carte IGN.
• MURATO (20239)-(CC 2B 172) ...
. 5 1789 ... “— Consistance: Un Feu de Forge catalane. — Historique: On sait que le sieur MILAUTA, négociant à BASTIA, avait, en 1788, fait rétablir l’anc.
Us. à H.F. qui existait à MURATO, afin d’y Exploiter
les Mines d’OLETTA et de FARINOLE. Son entreprise
qui annonçait de bons résultats, cessa bientôt par
l’effet de la Révolution.” [11] p.74.
• OSANI (20147)-(CC 2A 197) ... Située à 18 km au
Sud de CALVI (20260), entre le Golfe de Porto et le
Golfe de Girolata, elle surplombe le cap Senino et la
Punta a Scopa.
. L'histoire oubliée des Mines de Charbon d'OSANI, in
CORSE MATIN, du 10.01.2014 ... ‘Les premières recherches sur la Houille ont débuté vers 1843 et l'intérêt
suscité pour les Filons s'est définitivement arrêté en
1974' ... Passées de mains en mains pour réaliser des
bénéfices, ces Mines n'ont produit que 2.000 t d'Anthracite en un siècle ... La majorité des Mineurs venait
du continent ou d’Italie ... ‘Notre région était occupée
par des bergers, ils avaient leurs terres et leurs activités
pastorales. Ils ne travaillaient pas à l'Extraction du
Charbon ... ‘Le Minerai était descendu des crêtes par
des Wagonnets tirés par des Treuils. Sur la plage de
Giradella, il reste encore la ruine du bâtiment d’entrepôt et un débarcadère artificiel avait été construit au
large’, in [5322] -Janv. 2014, p.19.
• OTA (20250)-(CC 2A 198) ... À 35 km au N
d’AJACCIO.
— H.F. de Porto ... sur le fleuve Porto.
. En 1862, la Sté landaise d’exploitation forestière
CHAUTON et Cie s’établit dans la région d’OTA. Elle
implante, dans le hameau de Porto, un H.F. au bois en
1865 utilisant le Minerai de l’Île d’Elbe (I), complété
par 2 Fours à Griller le Minerai de Fer et une minoterie. La concurrence des Us. modernes fonctionnant au
Coke provoqua l’échec de cette expérience et l’arrêt rapide du H.F. et son abandon en 1866, sa technique
étant dépassée. Plus tard, une partie des installations fut
transformée en scierie hydraulique, laquelle s’arrête définitivement en 1910. Il reste de beaux vestiges du H.F. de
plan trapézoïdal et des 2 Fours à Griller, ainsi que du
Bief maçonné, repris à l’Inventaire Général du Patrimoine Culturel (08.10.2006), d’après [2964]
<culture.gouv.fr: base Mérimée> -Fév. 2014.
• PENTA-DI-CASINCA (20213)-(CC 2B 207) ...
-Voir, à PIEDICROCE (20229), ci-après, la note(FI) qui
situe sur la commune l’une des deux Forges relevées
par les Frères BOURGIN [11], sous le nom de Fiumalto.
• PIEDICROCE (20229)-(CC 2B 219) ...
— Fiumalto(FI) ...
. 5 1789 ... — Consistance: Deux Feux de Forge catalane.” [11] p.74.
(FI)
Anc. orth. d’un fl. côtier, appelé maintenant Fium’alto,
de 30,9 km de long, qui se jette dans la Mer Tyrrhénienne à
TAGLIO-ISOLACCIO (20230) ... L’une des Forges citées
dans [11] p. 74 est à PIEDICROCE (20229). Suivant [11] p.
74, l’autre est située à PENTA-DI-CASINCA (20213).
— Orezza ...
• POGGIO-MARINACCIO (20237)-(CC 2B 237) ...
— Forge de San-Biag(g)io(BI) ...
(BI)
Lieu-dit avec chapelle, localisé sur le territoire de la commune de POGGIO-MARINACCIO (20237), non loin de la
source du Fium’Alto, d’après [2964] <geoportail.gouv.fr > Fév. 2014.
• SAN-NICOLAO(2) (20230)-(CC 2B 313) ...
— Forge Di Marchetti ... au lieu-dit Le Ponte -à
35 km S. BASTIA, Est de la Corse-, sur le Bucatoggio,
un torrent côtier.
. En 1703, la république de GÈNES (Italie) autorise le
notable DE BATTISTI à faire édifier une ‘Forge à la génoise’ (de 1559 à 1768, la Corse était génoise). Les travaux vont de 1703 à 1705. Approvisionnée en Minerai
hématite de l’Île d’ELBE (Italie) et en Charbon de bois
local, la Forge est active en 1706. Signalée en activité
en 1774, puis en 1820. En 1828, dernière année de
fonctionnement, elle produit 25 t de Fer. Une grande
Halle abritait la Charbonnerie, le Bas-Fourneau, le
Marteau et la Soufflerie hydraulique. La Soufflerie
était formée d’une conduite de bois percée d’Évents,
reliée à une Caisse à Vent maçonnée et circulaire. Le
Marteau était mû par une Roue hydraulique verticale. Le Minerai était stocké à l’air libre à côté du bâtiment. Un Magasin à Fer, toujours verrouillé, était attenant à la Halle. Trois maisons servaient de logements
aux Forgerons. Après l’Arrêt de la Forge en 1828, le
Bief d’amenée d’eau servit à un moulin à farine ruiné
et enfoui sous la végétation. L’Étab. métallurgique est
en ruine, mais la Caisse à Vent est encore en place(3).
— Forge de Bucatojo(BU) ...
. 5 1789 ... “— Consistance: Un Feu de Forge catalane
---. (L'effectif comptait: 4 Ouvriers:) "1 Maître, 2
- Aides et 1 Garçon.” [11] p.73.
(BU)
Anc. orth. d’un fl. côtier, appelé maintenant Buc
(c)atoggio, de 9,9 km de long, qui se jette dans la Mer Tyrrhénienne à SAN-NICOLAO (20230). Il arrose plusieurs
communes ... La Forge dite ‘Forge de Bucatojo’ est située à 2
km en amont de son embouchure avec la mer, sur le territoire
de la commune de SAN-NICOLAO (20230), d’après [5326]
p.539.
— Forge de Padulella(PA1) ou Forge de Distendo
ou Forge Di Stendino ou Forge ‘di i Cioti’ ou , dite
‘Ferrera sottana di Moriani’, en Haute-Corse.
. “Cet Étab. métallurgique ou Forge à la lucquoise,
construit au cours du deuxième quart du 16ème s. pour
le podestat de BASTIA, B. DE PINO et pour le capitaine
A. DE GENTILI D'ERBALUNGA, endommagé au cours
de la première guerre dite de Sampiero Corso (15531559), est remis en état en 1562 ---. Complété d'un
Martinet -Distendino- en 1705, transformé en Forge à
la génoise, équipé d'une Soufflerie hydraulique substituée à l'anc. paire de Soufflets, il est détenu en 1709
par les familles CICERETTI, BERLIA et ZERBI ---.”(PA2)
. 5 1789, “— Consistance: Un Feu de Forge catalane.”
[11] p.75.
. “Il est actif en 1811, date à laquelle il produit 100
Quintaux métriques de Fer et en 1820 ---. Nos informations cessent avec cette notation ---. Un aqueduc long
de 2 km conduisait l'eau du Petrignani à la retenue alimentant la Forge située à 700 m.”(PA2)
(PA2) [2643] <Inventaire général; Collectivité Territoriale de Corse. Enquête 1999> -?.
(PA1) Mot corse signifiant ‘marécages’; ce lieu-dit situé
tél.: 03 82 58 03 71
sur le territoire de la commune de SAN-NICOLAO
(20230), à 2 km au N., est devenu une station balnéaire
du nom de MORIANI-Plage ... La Forge de Padulella
était aussi appelée Forge de Distendino. Elle était située à 2 km en amont de l’embouchure du Petrignani
(anc. Petrignano), fl. côtier de 12,2 km se jetant dans
la Mer Tyrrhénienne à MORIANI-Plage, d’après [5326]
p.539 et [2964] <fr.wikipedia.org/wiki/Moriani-Plage>
-Fev. 2014.
• SARI-SOLENZARA(1) (20145)-(CC 2A 269) ...
— Us. à Fer de Solenzara ... côte E. de l’île.
. En 1837, Bernard POLI fait débuter l’installation
d’une Us. métallurgique à l’embouchure de la Solenzara, sur des plans de l’ingénieur toscan BALDACCI. Le
projet est repris en 1840 par la ‘Sté des Forges et Fonderies de SOLENZARA’, créée par le Baron DUFOUR,
un bordelais associé à l’Ingénieur stéphanois J.-B. LAMOTTE. À partir de 1840, construction d’une Forge située à 800 m du rivage de la mer, équipée de 2 BasFourneaux et d’une Soufflerie hydraulique. En 1844,
Étab. doté de 2 Foyers comtois animés par une Soufflerie à Pistons. L’Us. fait ensuite faillite à cause de
difficultés financières et économiques. En 1845, Us. et
domaine sont acquis par François DE LARDEREL,
mais, quelques années plus tard, la Forge s’arrête à la
mort de son propriétaire. En 1856, les sieurs CIPRIANI
et VESSIGNY reprennent le domaine et font construire
2 H.Fx par l’ingénieur P. PAUTARD, à 300 m de l’embouchure de la Solenzara. En 1857, l’Us. est équipée
de 2 Machines à Vapeur alimentées par 4 Chaudières.
Le Minerai, grillé sur place, provient de l’Île d’ELBE.
L’Étab., déclaré en faillite en 1859, est racheté par la
‘Sté Félix JACQUINOT et Cie’ et financée par le banquier parisien Isaac-Édouard HENTSCH. Félix JACQUINOT, Ingénieur, relance la Production, fortement ralentie à la mort de celui-ci en 1866. En 1868, la ‘Sté
Anonyme des Aciers MARTIN’, dirigée par Fr.-Ém.
MARTIN associé aux aciéristes JACKSON, relance la
Production, mais de façon discontinue. Arrêt définitif
en 1875 ... Le site industriel a été désaffecté. Une partie est
réoccupée par le restaurant ‘La Fonderie’ (poissons, fruits de
mer), installé dans 2 anc. Halles de travail. L’espace de
Chargement et la Salle des Machines à Vapeur ont fait place
à des résidences secondaires. L’urbanisation s’étend aussi à
l’emplacement de l’anc. Parc à Minerai et des Fours de
Grillage. Le reste est en ruine. La maison du Directeur a été
transformée en hôtel ‘La Solenzara’. Le site de l’anc. Forge à
Bas-Fourneau, transformé en minoterie en 1876, est en friche, avec vestiges visibles, dont le Bief conduisant l’eau à la
Forge(3).
• VENZOLASCA(2) (20215)-(CC 2B 343) ...
— Forge de Querciolo ... au lieu-dit Palazzi -à 20
km S. BASTIA, Est de la Corse-, alimentée par l’eau
du Querciolo.
. Étab. daté de la seconde moitié du 15ème s., avec
‘Forge à la lucquoise’. En partie détruit, puis reconstruit en 1550, il sera incendié en 1554 par les partisans
anti-génois. En 1572, Francesco SPIGNOLA, un génois,
restaure le Forge et la transforme en ‘Forge à la génoise’, avec Soufflerie à 2 Soufflets ... Vers 1750, la
Forge s’équipe d’une Soufflerie à Trompe hydraulique. Un grand bâtiment abrite le Bas-Fourneau, la
Charbonnerie, le Marteau animé par une Roue hydraulique verticale et le Magasin à Fer toujours verrouillé.
Le Minerai de Fer de l’Île d’ELBE (Italie) était stocké
à l’extérieur. Les logements ouvriers étaient à proximité ... Vers 1850, l’Étab. est acquis par le marquis DE
PUYLAROQUE afin d’y Affiner la Fonte produite dans
ses H.Fx de BASTIA-TOGA (20600), jusque vers 1880
... Étab. ruiné, et où il n’y a jamais eu d’autre activité,
d’après [2964] <culture.gouv.fr: base MistralMérimée> -Juin 2012.
(1) Corse du Sud, 2A ... (2) Haute-Corse, 2B ...
(3) d’après [2964] <culture.gouv.fr: base MistralMérimée> -Juin 2012.
BONAPARTE : “C’est sous NAPOLÉON que son histoire
se corse.” [1536] p.VIII.
“La Corse vit en autarcie: elle exporte des fonctionnaires et
elle importe des retraités. Me MORO-GIAFFERI -1949-.”
[3181] p.178.
••••••••••
Les Villes
••••••••••
Les renvois
••••••••••
me pdition - J. C.
tél.: 03 82 58 03 71
Département 39-1
2B - Haute-Corse
3 - ... la région Corse de 1970
4 - ... la région Corse, identique de 2016.
1
3
•
Cette fiche ne retient que
l’ossature des infos ‘CORSE’
glossairiennes; les données
propres à ce département
pourront être rapatriées si
cela apparaît utile ...
Le Département ...
-Voir, à «2A - Corse-duSud», l’ens. des données relatives à la Corse ...
CORSE : ¶ “Île française de la Méditerranée, formant une région administrative -8.640 km2; 289.842
hab.. -Ch.l. AJACCIO.” [206] ... Cette île a été "réunie
à la France en 1768." [378] p.224.
•••
•••
•• DEUX DÉPARTEMENTS ...
Depuis 1976, la Corse est constituée de deux
départements, d’après [PLI] -2010, p.1251.
• La Corse du Sud (2A) ... Préf. AJACCIO; 2 arrond.,
22 cant., 124 comm., 4014 km2, 118.593 hab..
— OTA — SARI-SOLENZARA.
• La Haute Corse (2B) ... Préf. BASTIA; 3 arrond., 30
cant., 236 comm., 4666 km2, 141.603 hab..
me pdition - J. C.
4
•
— BASTIA — CASALTA — CHIATRA-DIVERDE — MURATO — PENTA-DI-CASINCA —
PIEDICROCE — POGGIO-MARINACCIO — SANNICOLAO — VENZOLASCA.
n. b. La Corse ayant en de nombreux domaines sa spécificité, la chose est une fois de plus vérifiée, ici, puisque tous les codes postaux commencent par ‘20' ...
Nous gardons toutes les communes de Corse dans leur
ordre alphabétique; afin d’affecter à chaque commune
son ‘bon’ département, le CODE POSTAL ‘CP’ est suivi
du CODE DE COMMUNE, introduit par ‘CC’.
• BASTIA(2) (20600)-(CC 2B 033) ...
•••
• CASALTA(1) (20215)-(CC 2B 072) ...
•••
• CASANOVA(1) (20250)-(CC 2B 072) ... avis M. Bx
DEUX fois ???
— Forge de Padullela ... avis M. Bx ???
• CHIATRA-DI-VERDE (20230)-(CC 2B 088) ...
•••
• MARIGNANA (20141)-(CC 2A 154)
•••
• MURATO (20239)-(CC 2B 172) ...
•••
• OSANI (20147)-(CC 2A 197) ...
•••
• OTA (20250)-(CC 2A 198) ...
•••
• PENTA-DI-CASINCA (20213)-(CC 2B 207) ...
•••
• PIEDICROCE (20229)-(CC 2B 219) ...
•••
• POGGIO-MARINACCIO (20237)-(CC 2B 237) ...
•••
• SAN-NICOLAO(2) (20230)-(CC 2B 313) ...
Dans
2
les Provinces du
18qme s.
•••
• SARI-SOLENZARA(1) (20145)-(CC 2A 269) ...
•••
• VENZOLASCA(2) (20215)-(CC 2B 343) ...
•••
••••••••••
Les Villes
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Les renvois
••••••••••
tél.: 03 82 58 03 71
Département 03-1
1
03 - Allier
3 - ... la région Auvergne de 1970
4 - ... la région Auvergne-RhôneAlpes de 2016.
4
3
.
Le Département ...
ALLIER : * Un département ...
¶ “Dép. de la région Auvergne; 7.327 km2; 369.580
hab. Ch.-l. MOULINS ---. Il correspond approximativement à l’ancien Bourbonnais ---. // Le 19ème s. a été la
période clé du développement économique: bonifications, développement industriel de MONTLUÇON, de
COMMENTRY et de plusieurs petits Bassins Charbonniers ---. // Les Mines de Houille ont disparu, comme
l’ancienne Métallurgie. L’agglomération de MONTLUÇON, 1er groupe industriel a évolué vers la Métallurgie
de Qualité ---.” [206]
-Voir: MONTLUÇON.
•• DANS LE TEMPS ...
. En 1882, c’est le 6ème département pour la
Houille, le 7ème pour la Fonte, le 9ème pour
le Fer et le 6ème pour les Rails en Acier,
d’après [4210].
. En 1893, le département a produit 1 Mt de
Charbon, d’après [4210] p.323, à ... HOUILLE.
. En 1912, le département a produit 12.504
Tf, avec un H.F., d’après [4441] p.306 et 316.
• AINAY-LE-CHÂTEAU (03360) ...
“— Consistance: Petite Forge, 1 Affinerie, 1 Chaufferie. — Historique: Établie en 1645.” [11] p.4.
“— Consistance: Grosse Forge, 2 Affineries, 1
Chaufferie.” [11] p.4.
— Charenton ... “Étab. de Dénaturation: —
Consistance: Fenderie.” [11] p.5.
• BRAIZE (03360) ...
. 5 1834 ... Cette commune est réputée pour sa Clouterie, d’après [5651] p.110.
• BUXIÈRES-les-Mines (03440) ... Commune minière de Charbon, d’après liste A.CO.M. -Mai 2014.
• CHÂTILLON (03210) ... Commune de 319 hab.,
sur la Queune, sous affluent de la Loire par l’Allier, et
située à 18 km au S.-O. de MOULIN (03000).
. Au 16ème s., plusieurs Mines de Charbon de pierre
furent Exploitées par les hab., d’après [2964]
<fr.wikipedia.org/wiki/Châtillon_(Allier)>
-Janv.
2016.
me pdition - J. C.
BUFFON, dans son Histoire Naturelle de 1825, écrit:
“... La Mine du Bourbonnais, qui fournit PARIS depuis
plus d’un siècle, est dans la terre de FIMS, paroisse de
CHÂTILLON, à quatre lieues environ de MOULINS --.” [5617] t.VII ‘Théorie de la terre’, p.234.
. Simon DE COIFFIER DEMORET écrit: “... Le Bourbonnais renferme des Mines considérables de Charbon
de terre; elles sont connues depuis long-tems [sic];
mais leur Exploitation remonte à peine à un demi siècle ---. Les côtes de NOYANT(CH1), de FINS [sic], de
TRONJET et de COMMENTRY, renferment une énorme
quantité de ce Combustible ---.” [5618] t.2, p.14 ...
(CH1) Actuellement NOYANT D’ALLIER 03210, à 1 km
de CHÂTILLON, complète G.-D. HENGEL -Janv. 2016.
• COMMENTRY (03600) ... -Voir ce nom de
commune.
• COSNE-d’Allier (03430) ...
-Voir: Mines de Charbon du Massif Central.
• LE VEURDRE (03320) ...
— Beauregard ... sur un Étang qui s’écoule dans
l’Allier ...
. Vers 1789 ... “— Consistance: 2 Affineries, 1 Mazerie.” [11] p.5 ... Vers la fin du 18ème s., Consistance: 2
Foyers d’Affinerie; les Fontes viennent des mêmes
Fourneaux que celles de la Forge de LA CHARNAY ...
Ces 2 petites Forges fabriquent annuellement environ
2.000 Quintaux
-10.000 myriagrammes- de Fer
d’Échantillon (100 t), tant pour la fabrique d’armes de
MOULINS que pour la Marine et les demandes des
particuliers(1).
— La Charnay, La Charné ... sur un Étang qui
s’écoule dans l’Allier ...
. Vers 1789 ... “— Consistance: 2 Affineries.” [11] p.5
... Vers la fin du 18ème s., Consistance: 2 Foyers d’Affinerie et un Gros Marteau. On Tire les Fontes des
Fourneaux de PRESSY, TORTERON, FEULARDE Cher-, de CHARBONNIÈRES, SEGOGNE, MONTIGNY
et CRAMAIN-Nièvre-; on y Affine encore de Gros Fers
de rebut, et des Cassures ou Lames de rebut de la Manufacture de Moulins. Ces Fers se vendent dans les environs, et à la Manufacture d’armes de MOULINS(1).
(1) d’après [3310] <annales.ensmp.fr/articles/17961797/62-82> -Oct. 2010.
• MONTLUÇON (03100) ... -Voir le nom de
cette commune.
• MOULINS (03000) ...
. 5 1834 ... Cette commune est réputée pour sa Coutel-
2
lerie -en particulier la Coutellerie fine-, d’après [5651]
p.110.
• NOYANT-d’Allier (03210) ... Commune minière
de Charbon, d’après liste A.CO.M. -Mai 2014.
• St-BONNET-TRONÇAIS (03360) ...
— Tronçais ... -Voir ce nom propre.
• SOUVIGNY (03210) ...
. Anc. capitale du Bourbonnais, ce ch.l. de canton abrite un patrimoine important, telle l’Abbaye affiliée à
règle de CLUNY ... Les Moines clunysiens créèrent, au
16ème s., un 'Étang pour servir de lieu de prières’, en
bordure de la Forêt de Messarges. Cet étang de 12
ha servit ensuite de retenue d'eau pour la Forge de
Messarges, dont il subsiste quelques vestiges, d’après
[2964] <ville-souvigny.com> -Sept 2010.
— Forge de Messarges ...
. Vers 1789 ... “— Consistance: 1 H.F., 2 Feux de
Forge. // 1 H.F., 1 Feu à réverbère, 1 Grosse Forge, 1
double Fenderie. — Historique: Étab. créé vers 1778.
Affermé par les Bénédictins de SOUVIGNY, le 24 mai
1776, par bail emphéotique à Moniot DE FOURELLE
pour créer une Us. à Fer.” [11] p.4/5 ... Située à 6 km
S.-O. de SAUVIGNY, elle fut mise en service vers 1778,
avec un H.F., un Four à réverbère, une Grosse Forge et
une Double Fenderie, le tout animé par l'Énergie hydraulique fournie par l'Étang ... Le H.F. utilisait des
Minerais de Fer limoneux et des Minerais en grains
provenant de Mines de Fer locales (Mine de GIPSY,
Mine de BUSSIÈRE, TORTESAI, forêt de Dreuil, etc.).
Le Charbon de bois provenait de la Forêt de Messarges
... La Fonte produite était bonne et le Fer obtenu très
doux ... Une partie de cette Fonte était utilisée aux Fonderies de MOULINS pour la fabrication de Canons, le
reste étant Converti en Fer au Four à réverbère. Le Fer
produit était ensuite transformé à la Fenderie. En 1851,
le H.F. fut maintenu en activité pour la Production de
Poteries et Marmites. Vers la fin du 19ème s., à la suite
du coût de plus en plus élevé des Matières premières,
et faute de faire des réparations, le H.F. fut arrêté définitivement vers 1892, selon [11] p.4-5, et [2964]
<archivesnationales.culture.gouv.fr>,
<annales.ensmp.fr>, <ville-souvigny.com> -Sept.
2010.
• TRONÇAIS ... Nom d’une forêt de l’Allier dans laquelle a été implantée la Forge éponyme, sur le ban
communal de St-BONNET-TRONÇAIS (03360) ... Voir: TRONÇAIS.
•• CURIOSITÉS ...
Département 03-2
. “La guérite d’eau du Maître de Forges ... Cette
guérite en grès rose a été construite en 1788
sur la Chaussée de l’Étang de TRONÇAIS,
dans l’Allier, par Nicolas RAMBOURG -1751/
1827-. Une personne était chargée de surveiller et de régler les entrées d’eau grâce à
un système de Vannes. Cet édicule est placé
sur l’éperon séparant les 2 Coursiers -petits
canaux- qui relient l’Étang à la Forge. Les
Forges du TRONÇAIS furent un temps le 1er
Établissement métallurgique de France. Elle
fournirent notamment des Câbles pour la
construction de la Tour EIFFEL.” [2468]
n°1.521bis, du 17 au 23.02.1999, p.14.
••••••••••
Les Villes
COMMENTRY (03600 Allier) : ¶ Nom d'un
Bassin Houiller du Centre de la France, siège
de Forges et d’aciéries importantes ... C’est
un Bassin Limnique, ajoute J.-P. LARREUR.
-Voir: Armoiries pour ce département.
-Voir: Chemin de Fer à ficelle.
-Voir, à MONTLUÇON, la cit. [3963] n°205 -Jt/
At/Se. 2014, p.23.
. “M. FAYOL, un éminent Ingénieur français
qui a longtemps dirigé les Exploitations de
Houille de COMMENTRY, a reconnu que les
dépôts dans lesquels sont intercalées les Couches de Houille de cette localité sont des Formations torrentielles, dues à des cours d’eau
qui se jetaient dans un lac. Ces rivières édifiaient à leur embouchure des amas de Sédiments comparables à ceux des deltas. Les
Couches de Houille intercalées dans ces amas
se présentent, comme les autres Sédiments, en
stratifications entrecroisées, raciées, descendantes. La Grande Couche de COMMENTRY
est recouverte par des Couches de Schistes et
de Grès inclinées, et entre ces Couches la
Houille pénètre en coins au lieu de présenter à
son Toit une surface de séparation plane.”
[1696] p.16/17.
. Dans une Demande de 1844, on sollicite
l'autorisation d'établir une Usine à Fer à COMMENTRY, qui se composera: ”1) de 6 H.Fx au
Coke et alimentés par les Minerais de Fer du
département du Cher; 2) de 6 Machines Soufflantes mues par 6 Machines à Vapeur de la
force de 60 CV (44 kW) chacune; 3) de 150
Fours destinés à produire le Coke nécessaire à
l'alimentation de ces H.Fx; 4) d'une Machine
à Vapeur de la force de 15 CV (11 kW) pour
faire mouvoir les Monte-Charges; 5) de 16
Fours à Puddler pour l'Affinage de la Fonte;
etc.” [3716] p.392. Le plan de 1850 n'indique
que 5 H.Fx, d'après [3716] p.397 ... En 1880,
2 H.Fx sont en activité et produisent 33.000
Tf et les H.Fx s'Éteignent en 1904, d'après
[3716] p449.
. ”Le Bassin Houiller de COMMENTRY a une
étendue de 2.320 ha. Il comprend plusieurs
Concessions; la plus anc. remonte à 1788. Ses
Charbons sont excellents et d'une Extraction
facile.” [4210]
MONTLUÇON : ¶ "Ch.-l. d’arrond. de l’Allier,
dans le Bourbonnais, sur le Cher; 57.765 hab. ---.
L’industrie s’est développée au 19ème s.,
grâce au Charbon de COMMENTRY, au Minerai de Fer du Berry et aux facilités de Transport ---.” [206]
•• LE CHARBON ...
. “La période le révolution industrielle apporta sa revanche à MONTLUÇON. Avec COMMENTRY (03600) à 15 km, elles se trouvent au
cœur d’un Bassin houiller de 2.880 ha. Le
Charbon était Exploité au 18ème s.. Nicolas
RAMBOURG, Maître de Forges de TRONÇAIS,
acquiert la Mine de COMMENTRY au début du
19ème s. et rationalise son Exploitation. Elle
se fit à Ciel ouvert jusqu’à 1961. Le Charbon
était exporté par le canal du Berry, construit
entre 1808 et 1840 et il importait le Fer de la
région de DUN-s/Auron (18130). L’aire urbaine
de MONTLUÇON-COMMENTRY devint région
sidérurgique, et vit la création en 1844, d’une
ligne de Chemin de Fer.” [3963] n°205 -Jt/At/
Se. 2014, p.23.
•• ... ET LA SIDÉRURGIE ...
-Voir: Case, Casse, Cheminée, Élévateur de
la Plateforme, Fonte aciérée, Four à Pyrites,
Manufacture de Fonte de Fer, Moellon, Résidus de Pyrites, Tapoteuse, Tombereau, in
[1056].
-Voir: Fers Creux (Us. des), Salon des Métiers
d’art de MONTLUÇON.
. À propos des H.Fx de MONTLUÇON, on relève: “Le
premier H.F. fut construit (vers 1836 ?) en Maçonnerie
de pierres; il avait la forme cylindrique. À l’intérieur se
trouvait un Garnissage de Briques Réfractaires ---. La
2ème H.F. fut Mis à Feu en 1844. Ces H.Fx produisaient chacun 10 Tf/j ---. En 1843, il y avait 70 Ouvriers, 10 Enfants, qui travaillaient dans l’Usine, produisant 7.300 Tf brute par an (avec 1 seul H.F.) ---.
D’après B. GILLE, vers 1845, les H.Fx GUÉRIN avaient
une puissance installée de 65 CV; 200 Ouvriers travaillaient dans l’Usine qui était classée au 30ème rang
des industries métallurgiques françaises. Elle produisait dans une Fonderie de Seconde Fusion des pièces
de Fonte pour le Mine de COMMENTRY --- et des
coussinets pour les Chemins de Fer ---.” [1056] p.5 & 7
... Compte tenu des “perspectives encourageantes,
l’Usine GUÉRIN met 2 H.Fx supplémentaires en fonctionnement en 1847.” [1056] p.10.
. “Décret du Président de la République en date du
31.03.1851 qui autorise les sieurs BOUGUERET, MARTENOT et Cie à établir une Us. à Fer sur la rive gauche
du Cher, près le canal de Berry, commune de MONTLUÇON. Cette Us. dite de St-JACQUES, sera composée
de 4 H.Fx Roulant au Coke et des Machines et Artifices nécessaires à la Soufflerie.” [138] 4ème s., t.XIX 1851, p.758.
. Après 1852, “l’Usine des H.Fx GUÉRIN & Cie prend
un essor nouveau ---. Elle prend --- le nom de Sté COMMENTRY-FOURCHAMBAULT, en 1874, de COMMENTRY-FOURCHAMBAULT & DECAZEVILLE, en 1893 --. -Les H.Fx et Fonderies de MONTLUÇON sont vendus à la Cie de PONT-À-Mousson en 1935, laquelle
transforme cette Usine en Sté Minière et Métallurgique
du Périgord, sa filiale, en 1940 --- (avec) fermeture définitive en 1967 --.” [1056] p.11 ... L’auteur revient
alors sur les événements qui ont marqué la seconde
moitié du 19ème s., et ceux de la première moitié du
20ème s.; vers 1854, “on construit le 5ème H.F..”
[1056] p.14. Puis, en 1858, “on travaille avec efficience dans l’Usine des H.Fx et Fonderies de MONTLUÇON, tant et si bien que cette Usine devient une des
premières Fonderies de France. D’elle sont sorties en
1858 les éléments de la construction du pont de Solférino à PARIS qui fut un modèle d’architecture en
Fonte.” [1056] p.17. ... “En 1867, les H.Fx 6 & 7
tél.: 03 82 58 03 71
étaient mis en service ---. Avec l’installation de 2
convertisseurs BESSEMER en 1867, se pose le problème de la Qualité de la Fonte: “Les Minerais de Fer du
Berry -ayant trop de Silicium- ne convenaient pas pour
produire la Fonte destinée aux fours BESSEMER.On
utilisa des Minerais provenant du Guipuzcoa -Espagne-, de l’Île d’ELBE, de l’Algérie -MOKTA- et du Périgord, acheminés par le P.O. ---. Parallèlement l’Usine --- développait ses Fonderies de Fonte de Deuxième
Fusion ---. L’année 1872 voit la mise en construction -- de 2 H.Fx modernes (avec réchauffage de l’air), qui
s’ajoutèrent aux 7 anciens -avec 3 H.Fx de TORTERON, la Sté disposa ainsi de 12 H.Fx en activité) ---.
(Essai de fabrication de Ferromanganèse -voir ce mot)
---. L’Usine prospère jusqu'en 1878.” [1056] p.20, 22
& 24 ... En 1911, “il n’y a plus qu’un seul H.F. -50 Tfen activité. Préparant l’avenir, on installe dans la Fonderie des Machines à Mouler ---. La mobilisation générale en 1914 dépeuple les Usines et on arrête le dernier
H.F. par crainte d’une crise de Coke. Il y avait 550 Ouvriers dans l’Usine au moment de la mobilisation: on
produisait encore 13.000 Tf(/an) de Première Fusion.
Le Ministère de la Guerre ranime cette activité moribonde. Le H.F. est Rallumé en 1915 ---. On enrichit
(sa) Charge avec des Résidus de Pyrites de l’Usine de
St-Gobain ---.” [1056] p.29/30. Vers les années (19)50,
le H.F. est éteint.” [1056] p.37 ... “Après cette date
(1954) PONT-À-Mousson essaie de (faire revivre
l’Usine). La S.M.M.P. met en place un dispositif de
Préparation des Charges pour l’Alimentation d’un H.F.
moderne de 60 t et pour l’approvisionnement de la
Fonderie ---. Des Cubilots sont édifiés au nombre de 6
dans la Fonderie avec 2 Sableries ---. En ce qui concerne le H.F., il avait été arrêté définitivement en 1960.”
[1056] p.39.
¶ n.m. Nom familier parfois donné au Berrichon, bateau en Fer; -voir à ce mot, la cit. [1551] n°53 Avr./
Mai 2003, p.34.
TRONÇAIS : ¶ Forge célèbre créée à partir
de 1788 dans la forêt de Tronçais, commune
de St-BONNET-TRONÇAIS, 03360.
. Vers 1789 ... “— Consistance: H.F.. — Historique:
Un arrêt du Conseil du 16 Fév. 1788, accorde une
concession pour 40 ans, et organise l’aménagement
dans la forêt de Tronçais -9.000 ha-.” [11] p.4.
. Le bâtisseur de la Forge est Nicolas RAMBOURG
(1751/1827), anc. collaborateur d'Ignace DE W. et à ce
titre, anc. Directeur de la Manufacture de CHARLEVILLE et de la Fonderie de Canons d'INDRET. La première installation comprend un H.F. bâti sur pilotis (le
terrain est marécageux) de 8 m de Ht, une Forge à 3
Feux d'Affinerie (voir infra), un Gros Marteau, un
Martinet et une Fenderie. Production en 1792, 146 t de
Fers; en 1793, 296 t. Dans les années 1830, la Forge
entre dans ce qui deviendra CHÂTILLON-COMMENTRY et ferme peu après, d'après [345] p.190 à 193.
. 5 1834 ... Cette commune accueille une des plus importantes Us. à Fer de France, d’après [5651] p.117.
. A TRONÇAIS, “la Forge est vaste et commode, et
mérite d'être remarquée, c'est la seule que nous
connaissions en France, dont la couverture soit faite en
planches posées de champ et en voûte, selon la méthode inventée par Philibert DELORME (architecte 1510/
1570.” [4556] vol.5, n°XXVI -Brumaire an V (Oct.
1796), p.147.
. ”Les Fers provenant des Forges du Tronçais n'ont
rien laissé à désirer pour leur Qualité, et les Commissaires aux épreuves pensent qu'ils sont susceptibles de
remplacer avec avantage les Fers les plus estimés qui
viendraient de l'étranger.” [4556] vol.10, n°LX Fructidor an IX (Août 1801), p.938.
••••••••••
Les renvois
••••••••••
me pdition - J. C.
tél.: 03 82 58 03 71
Département 04-1
1
04 - Alpes-deHaute-Provence
3 - ... la région Provence-Alpes-Côte-d’Azur de 1970
4 - ... la région P.A.C.A. identique de 2016.
3
4
Dans
2
les Provinces du
18qme s.
Le Département ...
ALPES-DE-HAUTE-PROVENCE (04) : ¶
“Anc. Basses-Alpes - Dép. de la Région ProvenceAlpes-Côte d’Azu; 6.944 km2; 119.068 hab. Ch.-l.
DIGNE.” [206]
• COLMARS (04370) ... 388 hab., sur le Verdon,
affl. de la Durance, à 30 km E.-N.-E. de DIGNE-lesBAINS (04000).
— Taillanderie du Planestel ... En 1838, Ambroise BARBAROUX installe une Taillanderie en lieu et
place de son moulin à foulon au lieu-dit ‘Le Planestel’,
sur une dérivation du Torrent de la Lance, affl. du Verdon. L’Étab. se compose d’un Feu de Forge avec
Trompe à eau, d’un Martinet et d’une Forge, et démarre en 1839. Date d’arrêt inconnue, d’après [138] t.14 1838, p.587, numérisé in [2964] <books.google.fr> Sept. 2013; [2964] <archivesnationales.culture.gouv.fr
me pdition - J. C.
===> Dossiers d’Us.s métallurgiques 1790-1867> Sept. 2013.
• FORCALQUIER (04300) ...
-Voir: Rencontre biennale de Forgerons en Pays de
FORCALQUIER.
• St-MAIME (04300) ... 833 hab., sur le Largue, affl.
de la Durance, à 40 km au S.-O. de DIGNE-les-BAINS
(04000).
— Mines de Lignite du Bois d’Asson ... Mines
de Lignite exploitées du 17ème s. au 01.-11.1949, ont
employé jusqu’à 300 personnes, d’après [2964]
<fr.wikipedia.org/wiki/Saint-Maime> -Sept. 2013.
• VOLX (04130) ... 3.017 hab., sur la Durance, à 42
km au S.-O. de DIGNE-les-BAINS (04000).
Martinet à Fer, appartenant à M. LATIL, début du
19ème s.. LATIL est également propriétaire de la Mine
de Lignite de MONTAIGU, sur la commune de VOLX
... Un Four à Chaux (restauré en 1980) a fonctionné de
1819 à 1950, alimentant une cimenterie voisine. Le bâtiment annexe du Four a été aménagé en Musée de
l’Olivier, ... d’après [2124] t.9, 9ème s. -1836, p.156,
numérisé in [2964] <books.google.fr> -Sept. 2013;
[2964]
<ecomuseelolivier.com>;
===>
Dossiers
d’Us. métallurgiques 1790-1867> -Sept. 2013.
••••••••••
Les Villes
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Les renvois
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tél.: 03 82 58 03 71
Département 05-1
1
05 - Hautes-Alpes
Dans
3
2
les Pro-
4
Le Département ...
HAUTES-ALPES (05) : ¶ Département de la région Provence-Alpes-Côte d’azur; 5.520 km2; 105.070
hab.Ch.-L. GAP ---.” [206] ... Ce département est l’un
des trois héritages, avec la Drôme et l’Isère, de l’anc.
province du Dauphiné.
• CHÂTEAU-Vieille-Ville (05350) ... 337 hab., sur
le Guil, affl. de la Durance, à 20 km au S.-E. de BRIANÇON (05100).
— Fonderie de la Fusine ... À 2,5 km au S.-S.-O.
du bourg, petite Métallurgie du Fer datant du 14ème s.;
il reste de Bas-Fourneaux le long du Guil, d’après
[2964] <sgmb.fr/bas-fourneaux/index.html> -Sept.
2013.
• NÉVACHE (05100) ... 348 hab., sur la Clarée, affl.
de la Durance, à 14 km au Nord de BRIANÇON (05100).
— Mine de Fer du Blanchet ... Un filon de Sidérite fut Exploité depuis le 18ème s. jusqu’en 1950, sur
une hauteur surplombant le Ruisseau de la Vallée
Étroite, affl. de la Clarée, à 3 km au Nord de NÉVACHE ... Une Forge à Fer s’était installée le long du ruisseau, utilisant ce Minerai local. La Forge a disparu,
mais il reste 2 deux lieux-dits: le ‘Pont de Fonderie’ et
la ‘Combe de la Mine’ ... Le territoire sur lequel se
trouvait la Mine du Blanchet était italien jusqu’en
1947. Cette Mine fut Exploitée jusqu’en 1950, alimentant les H.Fx de COGNE dans le Val d’Aoste (I), propriété de la F.I.A.T. (Fabrica Italiana Automobili Torino)
qui avait succédé à la Sté ANSALDO. Les restes des bâtiments de la Mine sont encore visibles de nos jours
(2013), d’après [2964] <sgmb.fr/minesmetalliques/
index.htm>; <ccrh.revues.org/2973> -Sept 2013.
• St-JULIEN-en-Beauchêne (05140) ... 128 hab., sur
le Buëch, affl. de la Durance, à 30 km à l’Ouest de
me pdition - J. C.
GAP (05000).
— Chartreuse de Durbon ... -En ruine depuis le
début du 20ème s.-, elle est située sur la Bourriane, torrent affl. du Buëch., à 4 km E.-N.-E. du village.
. Au 16ème s., les Chartreux étaient propriétaires de
plusieurs Mines de Fer qui alimentaient des Forges extérieures à l’Abbaye. Au cours du 17ème s., les Moines créèrent le H.F. et le Martinet de RIOUFROID, sur
le torrent éponyme, ainsi que le H.F. de RECOURS sur
le torrent Agnielles. Ces H.Fx étaient approvisionnés
avec du Charbon provenant des forêts appartenant à
l’Abbaye. La Fonte était Coulée en Gueuses pour
transformation en Fer, et servait aussi à Couler des Taques de cheminées. Cette Sidérurgie s’arrêta au cours
du 18ème s.. Les fouilles locales ont permis de retrouver les vestiges d’un H.F. et d’un Martinet. À proximité du H.F. ont été retrouvés des Amas de Scories avec
fragments de Fonte. Au dessus des ruines des installations une Galerie de Mine a été dégagée, précédée
d’une Exploitation à Ciel ouvert. Plusieurs niveaux de
Minerai de Fer en strates de faible puissance ont été
identifiés dans le calcaire du Crétacé (dernière période
de l’ère secondaire). Des sentiers muletiers reliaient les
différentes exploitations. Les A.-D. de la Drôme signalent une tentative de reprise des Mines au 19ème s..
Des Amas de Scories de Réduction directe, avec restes
de Forge catalane, ont été mis à jour, attestant d’une
Sidérurgie antérieure à celle des Chartreux (A.-D. des
Htes-Alpes) ... Le Complexe métallurgique (on y traitait aussi le cuivre et l’argent) de la Chartreuse de
DURBON constitue un site de grande importance
dans le domaine de l’histoire des techniques métallurgiques, aussi bien en Réduction directe qu’indirecte du
Minerai de Fer de la région, d’après [2964] <ermina.fr/
archeologie/Durbon.html> -Fév. 2011.
• VILLARD-St-PANCRACE (05100) ..., commune
sur les bords de la Durance et à 2 km au S. de BRIANÇON (05100); 1.428 hab..
— Forges de Granvillard ...
vinces du
18qme s.
. Au début du 19ème s., Jean DURAND dirige une fabrique de Faux, Ciseaux, Fers pour Rabots et Scies située dans le hameau de Sachas, et dont la Forge avec
Martinet sont animés par le Torrent des Ayes, affl. de
la Durance. Arrêt fin 19ème s. ..., d’après [4520]
28ème vol. -second semestre 1810, p.320, in [2964]
<books.google.fr> -Juil. 2016; [5651] p.112; [5656]
p.28
— Exploitations de Charbon ...
. Cette commune fut le siège de petites Exploitations
de Charbon jusqu’en 1987 ... Appelées Mines paysannes, on y extrayait un Charbon poudreux, la molle, lequel était ensuite Aggloméré en Boulets et servait aux
besoins domestiques. Au lieu-dit ‘La Tour’, une Mine
de Charbon fut industrialisée et reliée à la gare de
BRIANÇON. L’une de ces Mines, appelée ‘La Cabane’,
a été réhabilitée et peut être visitée ... d’après [2964]
<villard-st-pancrace.com/spip.php?article
54>;
<fr.wikipedia.org/wiki/Villar-Saint-Pancrace;
<geoparc-alpescottiennes.eu/?aff=p-mark&ref=287> Juil. 2016.
••••••••••
Les Villes
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Les renvois
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tél.: 03 82 58 03 71
Département 06-1
1
06 - Alpes-Maritimes
Dans
3
2
les Pro-
4
vinces du
18qme s.
Le Département ...
ALPES-MARITIMES (06) : ¶ “Départ. de la
région Alpes-Provence-Côte d’Azur; 4.294 km2;
881.198 hab. ch.-l. NICE ---.” [206]
• CAILLE (06750) ... C’est sur cette commune que
s’abattit, 5 1630 une Météorite, dénommée La Caille; voir: CAILLE (La).
• CONTES (06390) ... Commune de l’arrière pays niçois, sur la rivière ‘Le Paillon’.
— Moulin à Fer ou Martinet de CONTES ou
Martinet BRACCO ...
. “C'est auprès du Paillon de CONTES que se trouve le
Martinet BRACCO ---. On estime que CONTES avait
des Martinets avant 1800.” [29] I-3, p.48/49.
. Une Forge existait au M.-Â., établie par les Moines
Cisterciens. En 1530, une grosse crue engloutit le village, détruisant les 3 moulins (Moulin à Fer, à huile, à
farine). Le Moulin à Fer et le Moulin à Huile (toujours
productif en 2010) furent reconstruits au même endroit
pour utiliser le Bief existant. Ils sont classés M. H. et
sont la propriété de la commune depuis 1978. Le Moulin à Fer ou Martinet a été restauré dans l’état où il
était au 19ème s. ... Bernard BRACCO (1884-1962),
Maître-Martineur formé en Italie, acquit le Martinet de
CONTES en 1910, en améliora le fonctionnement par
divers aménagements (Trompe à eau pour l’Air de
me pdition - J. C.
Soufflage du Foyer de Forge) et l’activa jusqu’à sa retraite en 1958. La fabrication d’Outils agricoles était
renommée dans le monde des paysans de la région.
Après sa retraite, Bernard BRACCO continua à entretenir le Martinet, afin de garder ses mécanismes en état
de marche. Après son décès (1962), l’installation resta
à l’abandon jusqu’en 1978. Restauré avec soin depuis
son achat par la commune et sa prise en main par
l’Ass. des Amis du Musée de CONTES, le Martinet est
opérationnel ... Le fonctionnement est assuré par
l’Énergie hydraulique fournie par le Paillon. L’eau,
prise à 2 km en amont, est dirigée par un Béal (-voir ce
mot) vers deux Roues à Aubes, avec une hauteur de
chute de 2,60 m. La grande Roue de poitrine sert pour
le Martinet de 45 kg et la petite Roue tourne pour les
Meules à Aiguiser. Dans le même local que les Roues,
une Trompe à eau fabriquée par Bernard BRACCO avec
un tronc de pin, fournit l’air au Feu de Forge, ce qui
évite l’emploi d’un Soufflet. L’épouse du Martineur
l’aidait dans sa tâche: Criblage du Charbon (1t/mois) et
manœuvre du levier de commande du Martinet. L’Établissement était appelé ‘Le Martinet de CONTES’ ou
‘Chez BRACCO’, d’après [2964] <musee-contes.fr> et
<moulinsdefrance.free.fr> -Fév. 2011.
. BRACCO a acheté le Martinet en 1911; il l'a complètement rénové et fait fonctionner jusqu'en 1958. d'après
[2643] <moulinsdefrance.free.fr, texte d'André GAUCHERON> -Avr. 2009.
. L'Atelier comprend principalement: une Trompe hydraulique (3,15 m de chute) pour le Soufflage de la
Forge, une grande Roue hydraulique (de côté, Ø 1,7 m)
pour le Martinet et une petite pour la meule; un Foyer
de Forge et deux Enclumes; une Cisaille à levier; le
Martinet à bascule, avec le Manche en chêne de 2,95 m
et le Marteau de 45 kg (dont la Panne en acier de 3 kg)
et l'Enclume en fonte, d'après [29] I-3, p.49 à 51.
• NICE (06000) ...
. Les Actes du Colloque de St-DIZIER (52100) de Sept.
2014, sous la plume de Dominique LAREDO, consacrent
un chap. à La Riviera franç. et Fontes d’art - L’ex. de
VALROSE (06100) sur la Côte d’Azur, in [5611] p.58 à
61.
••••••••••
Les Villes
••••••••••
Les renvois
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tél.: 03 82 58 03 71
Département 07-1
07 - Ardèche
3 - ... la région Rhône-Alpes de 1970
4 - ... la région Auvergne-Rhône-Alpes de 2016.
1
3
4
. La Concession de Minerai de Fer de
Le Département ...
ARDÈCHE (07) : ¶ “Dép. de la région RhôneAlpes; 5.523 km2; 267.970 hab.; ch.-l. PRIVAS ---.”
[206]
. “Plusieurs des Stés métallurgiques installées dans la
Loire avaient été amenées de bonne heure à construire
des H.Fx dans l’Ardèche à proximité des Gisements de
PRIVAS, de VERRAS et de LA VOULTE: leur situation
permettait, en outre, de recevoir facilement des Minerais d’Algérie, de l’Île d’Elbe et d’Espagne, pour Enrichir les Lits de Fusion ---. Les Cokes venaient de la
Loire ---. // En 1867, la Cie de L’HORME possédait à
POUZIN, 5 H.Fx qui --- avaient 17 m de haut, étaient
Soufflés au Vent chaud et Marchaient à Allure vive; ils
produisaient surtout de la Fonte de Puddlage expédiée
dans la Loire. // La Cie de TERRENOIRE, LA VOULTE
& BESSÈGES Exploitait 2 Us: l’une au POUZIN avec 2
H.Fx, l’autre à LA VOULTE avec 6 H.Fx. L’Us de LA
VOULTE avait été fondée en 1826, pour traiter les Minerais locaux, par la fameuse Cie de TERRENOIRE ---.
Celle-ci l’Exploita sous ses dénominations successives
de Cie des Fonderies et Forges de la Loire et de l’Isère
-1822/39-, de Cie des Fonderies et Forges de la Loire
& de l’Ardèche -1839/59-, puis de Cie des Fonderies
et Forges de TERRENOIRE, LA VOULTE & BESSÈGES
jusqu’à sa disparition en 1890. // Une Fonderie était
annexée aux H.Fx; parmi ses spécialités figuraient les
tuyaux pour conduites d‘eau et de gaz dont la fabrication atteignait, vers 1867, 12.000 t/an. // Les Us. de la
région ne se sont jamais occupées de l’élaboration du
Fer ou de l’acier; toute la Fonte d’Affinage --- était expédiée en dehors du département et dirigée principalement vers la Loire. // L’épuisement des Mines de Fer
de l’Ardèche, la chute de la Cie de TERRENOIRE, et
surtout la Concurrence des H.Fx lorrains, entraînèrent
la disparition progressive des Us. à Fonte de l’Ardèche. En 1864, la région avait produit 232.338 t de Minerai de Fer et 88.900 Tf; en 1874, elle en fournissait
encore 89.265 Tf. Depuis 1894, la Cie de L’HORME
n’a conservé qu’un H.F. --- et Produit environ 12.000 à
14.000 Tf de Qualités diverses pour Affinage et Moulage.” [2835] p.278/79.
Tf, d’après [4441] p.306.
• Histoires ... de métal ... Titre d’un petit opuscule
{réf. biblio [2707]}, de 1999, présentant un certain
nombre de sites d’intérêt parmi lesquels, on peut retenir ...
. p.17, n°21, à DESAIGNES, ‘le travail du Forgeron’.
. p.18, n°23, à St-ALBAN-Auriolles, ‘la tête et les
mains du Maître de Forge’.
. p.18, n°24, à LA VOULTE-s/Rhône, portes ouvertes
des Fonderies voultaines.
• LA VOULTE (07800) ... -Voir le nom de cette
commune.
• LE POUZIN (07250) ... -Voir le nom de cette
commune.
• SOYONS (07130) ..., à 4 km S.-O. de VALENCE
(26000), r. dr. du Rhône.
me pdition - J. C.
SOYONS (345
ha) fut attribuée en 1840 à M. ARDAILLON, Maître de
t
Forges à S -CHAMOND (42400). Des travaux y furent
aménagés à Flanc de coteau, au hameau des FREYDIÈRES. En 1849, Adolphe MALLET, Maître de Forges,
installe un H.F. qui utilise le Minerai de Fer de
SOYONS. La mauvaise Qualité du Minerai, trop sulfureux, (présence importante de Pyrite) en fait abandonner l’Exploitation. Le Minerai utilisé par la suite proviendra de la Mine du Lac, Bassin de PRIVAS (07000).
Racheté en 1853 par le Maître de Forges lyonnais,
GRANGER-VEYRON, le site voit l’Arrêt du H.F. en
1858, puis est transformé en Fonderie. G.-V. y installe
deux Fours WILKINSON permettant le Moulages de
Pièces diverses. La Fonte vient des H.Fx de LA VOULTE (07800) et le Charbon provient des Gisements du
Bassin de la Loire. Une cité ouvrière est installée. La
Fonderie continue de tourner au fil des années. Après
l’Arrêt des H.Fx ardéchois, elle utilise des Ferrailles de
Récupération. Après le conflit 1939-45, des Métallurgistes grenoblois rachètent l’Us. en 1948, puis celle-ci
est arrêtée par manque de débouchés. Une corderie y
est installée, puis abandonnée suite à un incendie. La
Cheminée de l’anc. Fonderie, haute de 45 m, lézardée
par les orages, est abattue en 1987 ..., d’après [2964]
<ardeche.catholique.fr/la-fonderie-de-soyons.html>,
<minesardeche.e-monsite.com> -Oct. 2011, et
<persee.fr> -Oct. 2011, pour l’art numérisé de Les industries rhodaniennes, par Christian AVOCAT, in Revue
Géographique de Lyon, vol.40, n°4 -1965, p.329 à 332.
••••••••••
Les Villes
LA VOULTE : ¶ Commune de l’Ardèche, 07800.
-Voir: Appareil LA VOULTE, Construction
(des H.Fx) / Curiosités / Gabarit de montage.
. Le H.F. n°1 a été Allumé en Avr. 1843 et le
H.F. n°2 en Mars 1847, d’après [4348] <site
perdu> -Juil. 2011.
. “Les H.Fx de LA VOULTE (07800) furent représentés dans la Métallurgie pratique du Fer
(réf. [4468]), l'ouvrage de l'anc. directeur
technique de Loire-et-Isère, WALTER DE
SAINT-ANGE, qui se vit confier la chaire de
Métallurgie de la (alors) nouvelle École Centrale des Arts et Manufactures ---. (La Batterie de 1828 comprenait 2 H.Fx); leur massif
pyramidal, en moellons avec angles en pierres
de taille, était armé d'une rangée de Tirants en
Fer, terminés par des Rondelles de Fonte. Il
était surmonté d'une Cheminée en briques,
percée d'ouvertures par lesquelles s'introduisaient les Charges. La Machine soufflante
était à balancier, système de WATT, à double
effet, d'une puissance de 6 CV (44 kW) ---.
Dans
les Pro-
2
vinces du
18qme s.
L'Air insufflé transitait par un Régulateur à
eau avant d'atteindre les 3 Tuyères dont était
équipé chaque Fourneau. Des Appareils à
chauffer l'air type CALDER furent installés
avec succès en 1835.” [1232] p.72 ... D'après
la même source, 2 autres H.Fx furent construits en 1846; 2 H.Fx subsistent.
. Une Mine de Fer à LA VOULTE était Exploitée vers
la fin du 18ème s.. Elle fut achetée en 1812 par les
Maîtres de Forges FRÈREJEAN pour alimenter un H.F.
à VIENNE (38200) ... En 1823, Louis FRÈREJEAN et le
Sidérurgiste BLUMENSTEIN fondent la Cie DES FORGES LOIRE ET ISÈRE qui deviendra, en 1860, la plus
importante entreprise sidérurgique de la région. Le Minerai de Fer viendra de Mine de LA VOULTE fermée
en 1892, et des Mines de PRIVAS (07000) fermées en
1928. La Cie prévoit une Batterie de 4 H.Fx au Coke à
LA VOULTE. Établie sur des plans de l’ingénieur ang.
CULMANN, l’Us. était en service en 1828, avec 2
H.Fx. de 10 m de haut. En 1832, un H.F. était Soufflé
au Vent chauffé avec un Appareil de TAYLOR (-voir
cette exp.) et produisait 14 Tf/j, avec une ‰ de 1.210
kg de Coke/Tf. La main-d’œuvre était issue de la paysannerie locale. Caractérisant bien les Us.s à Fonte,
l’Étab. resta un modèle technique jusque vers la fin du
19ème s. Deux autres H.Fx, Mis à feu en 1846, amenèrent l’activité de cette Us. à son apogée avec 16 à
18.000 Tf/an vers 1870. Le circuit de Production de
Fonte s’organisait sur 4 niveaux: au sommet, une Voie
Ferrée amenait le Minerai de la Mine aux Entrepôts qui
servaient aussi pour le Coke; le Minerai allait ensuite
aux Fours à Griller, puis vers les H.Fx; après les H.Fx,
la partie basse abritait les Bâtiments des Machines
Soufflantes et les Chaudières. Plus bas, une Gare
d’eau, d’où partait une rampe inclinée avec Voie Ferrée, montait vers les H.Fx. La Gare d’eau (aujourd’hui
comblée) et reliée au Rhône par un canal de 300 m, assurait le transit des matières: Coke venant de RIVE-deGier (42800) et Fonte partant vers les Us. de la Loire.
Vers 1880 commença le déclin de l’Us., avec la crise
de la Cie. Arrêt des H.Fx en 1889, puis fermeture de la
Mine locale en 1892 ... De ces installations, il restait en
1996, sous forme de beaux vestiges bien visibles, les
Entrepôts à Coke et à Minerai, les Fours à Griller, les
Rampes pour Wagonnets, le Quai de déchargement, 4
H.Fx dont 2 en ruine et les Halles de Coulée, les Bâtiments de Soufflerie et Chaudières, Magasins et mur de
clôture ... Inscrit et classé aux M.H. en 1996, le site fait
Département 07-2
l’objet d’une remise en valeur depuis 2010, grâce à
des chantiers d’insertion et au mécénat de la Fondation Total. Deux H.Fx ont été restaurés, ainsi que la
Cheminée. Les autres restes d’installations ont été sécurisés. Le site, inclus dans le Parc Municipal Baboin,
et inauguré le 22.09.2011, est accessible au public en
visite guidée et commentée, avec panneaux explicatifs
..., d’après [2964] <culture.gouv.fr ==> base Mérimée>, <fondation-patrimoine.mecenat-total.org ==>
Mécénat Fondation Total (carburants)>, <patrimoineardèche.com> -Mars 2012, [138] t.IV, 3ème s. -1833,
p.489 à 491, Usine de LA VOULTE.
LE POUZIN : ¶ Commune de l’Ardèche,
07250.
-Voir, à Appareil LÉVÊQUE, la cit. [4540]
p.263/64.
. ”Pour fondre le Minerai de PRIVAS, deux
Us. furent construites au POUZIN. La plus en
amont (sur le Rhône) comportait deux H.Fx --. L'autre datant de la même année (1847)
compta d'abord 4 H.Fx, puis 5 à partir des an-
nées 1850. Elle appartenait à la Sté des Forges et Fonderies de L'HORME ---. Les 5 H.Fx
du POUZIN, de forme circulaire, qui mesuraient 17 m de haut et 5 m de Øv pouvaient
produire, en 1869, 40 t/24 h. Alignés, ils
étaient séparés par 4 tours rondes (la construction tout à droite est donc l'un des H.Fx)
servant à monter les charges. L'ens. était relié
par un double pont suspendu ---. De cette
anc. Us. qui cessa toute activité sidérurgique
vers 1900, subsiste l'une de tours à monter les
Charges. Datant probablement des débuts de
l'établissement, elle était dotée d'un système
hydraulique (une Balance).” [1232] p.80.
. ”Au POUZIN, on fabriquait les Pièces de
Moulage en Fonte, ponts, balanciers, Molettes, Roues, etc. ---, mais les principales
étaient celles des projectiles et des tuyaux.
Cessation d'activité en 1889. Pour la fabrication des obus pesant 18 kilos, il fallait par
tél.: 03 82 58 03 71
100 obus -sachant que l'on en faisait 45 par
jour-, 26 hommes: 1 homme pour préparer la
Sable; 2 Mouleurs; 2 Aides Mouleurs; 1
Mouleur de Barreaux; 1 Serreur de ceinture;
1 Rhabilleur de Lanterne; 1 Noyauteur; 1
Homme pour mandriner; 1 Homme pour
dresser les Lanternes; 1 Chauffeur d'étuve; 1
Videur de noyaux; 4 Ébarbeurs; 1 Aléseur; 1
Taraudeur; 2 Hommes à la recette, 2 Porteurs
de Fonte; 2 Hommes au Cubilot; 1 Empailleur.” [4638]
••••••••••
Les renvois
••••••••••
me pdition - J. C.
tél.: 03 82 58 03 71
Département 08-1
08 - Ardennes
3 - ... la région Champagne-Ardenne
de 1970
4 - ... la région Grand-Est de 2016.
1
3
Le Département ...
ARDENNES (08) : ¶ "Département de la région
Champagne-Ardenne --- 303.000 hab. Ch.-l. CHARLEVILLE-MÉZIÈRES ---. Le département est dominé
par la vie industrielle ---, la Métallurgie de
vieille tradition surtout: Fonderie, Quincaillerie, appareils ménagers, Boulonnerie ---."
[206]
-Voir: Barons du Fer et de la Vapeur (Les), GENDARME / * Un personnage, Woinic.
-Voir: Pays du Fer et de la forêt (Le), une appellation
de cette région.
-Voir, à Artillerie (Marché d’), Commissaire
d’(e l’)Artillerie, Fenderie, Geuze, Liant,
Maître de Forges, Maître Potier, Potier,
Tuyau (en Fonte), la cit [998].
-Voir, à Boutique, la cit. [1019] n°153 -Nov.
1991, p.185/86.
-Voir, à Clouterie, la cit. [1110] p.135.
-Voir, à Métallurgie, la cit. [1453] p.638/39.
-Voir, à Meuse, la cit. [724] p.73.
. “Le Fer ardennais, peu liant et cassant est,
en principe, peu utilisable pour la fabrication
des armes qui requiert un Métal de première
Qualité, du pays de CHIMAY ou luxembourgeois." [998] p.40.
•• UN PEU D’HISTOIRE-GÉOGRAPHIE ...
• “LES ARDENNES : DE BOIS, MAIS AUSSI DE FER, D’EAU ET DE
... Après les grandes invasions, la région devient
sous l’influence franque, un extraordinaire centre de
Métallurgie et particulièrement de travail du Fer. Elle
le restera longtemps. // Dès le Moyen-Âge, les Forges
s’établissent le long des cours d’eau pour en utiliser
l’Énergie - l’eau et le feu s’unissent pour travailler le
Métal: en 1840, les Ardennes sont encore le 2ème département producteur de Fer de France.” [2579] n° 3 Juin 2000, p.68 & 71.
. L. ANDRÉ note: “La Métallurgie ardennaise apparaît
déjà très développée et riche d’expérience au 16ème s.,
grande période de reprise de l’activité sidérurgique en
France, malgré les guerres incessantes qui dévastent
nos régions. Ainsi N. MARTIN, Maître de Forges à RUMIGNY, élève, en 1546, le château de LA COUR-desPrès. B. PALISSY visite les Forges et Fourneaux d’HARAUCOURT et de GIVONNE tandis que J. REGNESSON
cré(e) les Forges du HURTAULT --- et Exploite celles
de la prévôté d’OMONT en 1526. Dès cette période apparaît la spécialité ardennaise qui se retrouvera du
16ème au 19ème s., la Fonte Coulée et particulièrement celle des Boulets et bombes pour l’Artillerie. G.
GOFFIN d’HARAUCOURT fournit par ex. en 1600 et
1601, 45.000 Boulets de différents calibres pour l’armée royale que réorganise SULLY. Son successeur,
GALOPIN, fait de même pour MAZARIN ainsi que les
PÊTRÉ, Maîtres de Forges à St-MICHEL en Thiérache.
Par ailleurs les armuriers de SEDAN sont déjà célèbres
et la concurrence de CHARLEVILLE ne tarde pas. // Au
milieu du 17ème, la géographie de la Métallurgie ardennaise est bien en place et ne changera guère jusFEU
me pdition - J. C.
4
qu’aux années 1855-60 et le passage à la Seconde Fusion. // Au N.-O. est implanté le groupe de la Thiérache autour de SIGNY-le-Pt et LA NEUVILLE-aux-Joutes,
prolongé par les Établissements des forêts d’HIRSON
et St-MICHEL. À l’opposé, le pôle argonnais est à cheval sur les actuels départements des Ardennes et de la
Meuse -CHAMPIGNEULLE, MONTBLAINVILLE-. Les
principales Forges du Sedanais sont situées à HARAUCOURT, DAIGNY, GIVONNE ou RÉMILLY. Au centre,
les Usines d’ÉLAN, BOUTANCOURT, VENDRESSE ou
BAIRON s’imposent rapidement tandis que celles de
LINCHAMPS ou NOUZON, DEVILLE occupent le N. du
département. Il faut noter tout de suite que vers 1600,
sur les 15 principales Usines des Ardennes, 5 appartiennent à des Abbayes, 6 à des Princes ou nobles et 4
seulement à des roturiers (qui ne sont pas, eux, propriétaires de grandes forêts).” [998] p.31/32.
. “La Métallurgie ardennaise, fidèle à sa tradition, va
se spécialiser dans les Munitions pour laquelle sa Fonte est excellente ---. Dès le premier conflit du règne de
LOUIS XIV, on voit apparaître les COULON comme
fournisseurs de Munitions.” [998] p.37.
. "Les Ardennes --- virent se monter 4 H.Fx vers 1540
et celui de HARAUCOURT était déjà célèbre en 1543;
ils traitaient le Minerai Exploité à fleur de terre ou
dans les Mines à Ciel ouvert ---. // Au 18ème s., il y
avait encore dans les Ardennes 13 H.Fx qui fonctionnaient au Charbon de Bois; le dernier, celui de VIREUX-Molhain, fut Mis Hors feu en 1894.” [1798]
p.133.
• Au début du 19ème s. ... Il y a 11 H.Fx, d'après
[4792] t.1, p.408.
. “La fabrication de la Fonte et du Fer a été introduite
dans les Ardennes au 16ème s., et régulièrement poursuivie ---. En 1864, le département comptait 51 Établissements sidérurgiques en activité, groupant 13
H.Fx, 40 Fours à Puddler et 110 Fours à réchauffer. //
La Production de Fonte atteignait 21.901 Tf, dont
6.310 Tf au Bois, 3.899 Tf au Coke et au Bois mélangés, et 11.693 Tf au Coke: ces dernières provenaient de
2 H.Fx installés à VIREUX, qui fournissaient par 24 h,
l’un 35 Tf, et l’autre 45 Tf. Les Us. étaient alimentées
en Minerai de Fer par les Minières situées dans la région, et en petite quantité par la Belgique. // Déjà à
cette époque, la Production de Fonte ardennaise --était en décroissance ---. // Le nombre des H.Fx alla en
diminuant: l’Us. de VIREUX Mit Hors feu en 1894 le
dernier qu’elle possédait, et pendant 19 ans, le département ne devait plus produire de Fonte; un nouveau
H.F. fut Allumé à VIREUX dans le courant de 1913
pour traiter des Minerais de M.-&-M. et Marcher en
Fonte d’Affinage. // Toutefois, la Production des objets
en Fonte Moulée est demeurée l’une des branches les
plus actives de la Sidérurgie ardennaise: vers 1865, peu
de H.Fx travaillaient en Fonte de 1ère Fusion, et les
Fonderies de 2ème Fusion étaient déjà les plus nombreuses; en 1864, le département a produit 2.684 Tf de
Moulage en 1ère Fusion et 5.106 Tf en 2ème Fusion;
en 1912 ---, il est sorti des Fonderies de 2ème Fusion
93.930 Tf. Ces Fonderies s’approvisionnent principalement en M.-&-M.. // À côté de l’emploi de Fonte ordinaire, il convient de faire une place spéciale aux Moulages de Fonte malléable ---. En 1906, 18 Fonderies
utilisaient la Fonte malléable et produisaient environ
3.100 Tf ---. // La Fabrication du Fer Soudé s’est conservée dans les Ardennes mieux que dans d’autres ré-
Dans
2
les Provinces du
18qme s.
gions ---; en 1864, ce (département) se classait au
8ème rang sur la liste par ordre d’importance ---, après
avoir même occupé le second rang, il y a une dizaine
d’années ---. // La Production de Métal Soudé (ouvré)
a régulièrement progressé jusque vers 1895; mais, depuis lors, la Fabrication du Fer par Puddlage ou par réchauffage a reculé dans les Ardennes, comme dans le
reste de la France, devant la concurrence de l’acier
Fondu ---. // L’industrie des Moulages de Fonte en
2ème Fusion avait toujours occupé un rang important;
de même en ce qui concerne les autres fabrications, le
tonnage des Produits finis en Fer Soudé dépasse celui
du Fer brut; en 1912, il a été élaboré 58.957 t de Métal
contre 69.468 t de Produits finis ---. // Les Ateliers de
Forge de la vallée de la Meuse occupent un rang important dans la fourniture des pièces qui entrent dans la
construction du matériel roulant de Chemin de Fer;
l’Artillerie et l’automobile sont également devenues
pour eux des clients importants. Les Établissements
comprennent en général 1 Forge et 1 Atelier où les Pièces Forgées sont travaillées à la machine-Outil ---. Le
Forgeron est aidé par 1 ou 2 Frappeurs et 1 Pilonnier;
des Chauffeurs veillent à l’entretien des Fours de réchauffage ---. // L’industrie de la Boulonnerie s’est installée dans les Ardennes dans la 1ère moitié du 19ème
s.; la région se livrait depuis 4 siècles à la fabrication
des Clous ---. // La Boulonnerie a pris un grand développement dans les Ardennes (au dépens des Ateliers
de famille) ---, ses habitants possèdent les Qualités nécessaires pour former un bon Ouvrier Boulonnier ---.”
[2835] p.264 à 268.
• Dans les années 1830 ...
. “L'Industrie métallurgique possède 23 H.Fx,
15 Fours d'Affinerie à la Houille et 57 autres
au Charbon de bois, des Laminoirs pour les
Tôles, les Fers noirs et les Fers blancs, des Tireries de Fil de Fer.” [5373] t.I,. p.176.
• En 1882, c’est le 3ème département pour le
Fer, d’après [4210].
NOTES LIMINAIRES ... Pour les consistances des sites relevés, in [11], nous avons retenu des symboles simples
pour désigner les principaux Ateliers: a = Affinerie; c
= Chaufferie; f = Forge; ff = Feu de Forge; fe = Fenderie; fi = Filerie.
. Une grande partie des autres informations a été préparée par G.-D. HENGEL -Oct. 2013.
• APREMONT-s/Aire (08250) ... 131 hab., à 30 km
Département 08-2
S.-S.-O. de STENAY (55700).
. Cette commune connut une activité sidérurgique importante dès 1827 avec 1 H.F., puis avec 2 H.Fx à partir de 1839. Cette activité s’éteint vers 1880, après
avoir fourni du matériel pour Chemins de fer, d’après
[2964] <cr-champagne-ardenne.fr> -Mars 2011.
. L. GEINDRE écrit: À APREMONT-s/Aire, un H.F. fut
construit, “autorisé par Ordonnance royale du 15.01.
1830. Trois ans plus tard, (ce fut) --- la faillite.” [1035]
p.42 ... Dans ce village fonctionna un H.F. à partir de
1827; il avait été construit par Gilbert SATABIN. Ce
H.F. passa ensuite à DUPONT et DREYFUS qui en
construisirent un second en 1839. L'Us. est très active
à partir de 1845 avec la fourniture de matériel de Voie
Ferrée. Il n'en reste que la chute d'eau qui sert à une
petite centrale électrique, d'après [648] p.53.
. Les Forges d'APREMONT, qui employaient 300 personnes au début de 1914, furent détruites au cours de
la même année au début de la Grande Guerre, et jamais reconstruites. Dans ses dernières activités, elle
traita de la Fonte provenant d'ARS-s/Moselle et de
POMPEY, d’après [1874] p.197.
• BAÂLONS (08430) ... 202 hab., sur le Ruisseau de
BAÂLONS, à 16 km au S. de CHARLEVILLEMÉZIÈRES (08000).
— Forge de La Folie ou de La Bocquerie ... H.F.
créé vers 1530 par Jean REGNESSON, Maître de Forges
à SIGNY-L’ABBAYE (08460); Les Fontes du H.F. étaient
Affinées à la Forge voisine de La Grangette à OMONT
(08430). En 1544, il existait un grand et un petit H.F.
qui disparurent tous deux vers 1565, lors des troubles
des guerres de religion. Une Bocquerie (d’où le nom
du lieu-dit) fut installée sur les lieux afin de récupérer
le Fer dans les Crasses restantes des H.Fx. Il ne reste
rien de cette Forge, d’après [648], p. 53
• BAIRON ... Lieu-dit ===> LE CHESNE (08390).
• BAZEILLES (08140) ... 2.150 hab., sur la Givonne, affl. de la Meuse, à 3 km au S.-E. de SEDAN (08200).
— Forge du Maqua ... Sur une dérivation de la
Givonne ... En 1837, François DEVILLEZ-BODSON établit une Us. avec 2 Feux d’Affinerie au Charbon de
bois, 2 Foyers de Chaufferie à la Houille et des Machines de compression nécessaires à la Marche continue
des Forges. Arrêt puis démolition en 1863/64. Il ne
reste rien des Forges, d’après [648] p.53.
— Lamoncelle ... 1 pl, in [11] p.19.
• BELVAL (08080) ... Sur le ruisseau de La Forge, s/
s-affl. de la Meuse, à 10 km à l’O. de STENAY (55700).
— La Forge ... Étab. qui appartenait à l’Abbaye
de BELVAL depuis le début du 16ème s. Au cours du
17ème s., la Forge est dirigée par Toussaint ROBEAUX,
puis par GALLOPIN Maître de Forge à HARAUCOURT
(08450). En 1789, production de 120 Tf(BE).
. Vers 1789 ... 1 H.F., 2 ff, ‘l’un pour l’'a’ et l’autre
pour la ‘c’’, in [11] p.6.
. À la fin du 18ème s., la Forge sera vendue comme
bien national à Joseph-Basile RAUX. En 1816, on y
trouvait 1 H.F. fonctionnant 3 à 4 mois/an, 1 Chaufferie avec Affinerie et 1 Fenderie. Le manque fréquent
d’eau ralentissait la Production qui s’arrêta vers 1860.
Les installations ont totalement disparu. Il subsiste la
digue ainsi qu’une partie du Crassier, ainsi que le
Canal de fuite qui alimentait la Chute d’eau de la
Roue(BE).
(BE) ... d’après [648], p.53.
• BOGNY-s/Meuse (08120) ...
-Voir: Musée / ••• Au titre Métallurgie / •• Histoire générale / France / Musée de la Métallurgie ardennaise, à
BOGNY-s/Meuse.
• BOSSÉVAL-&-BRIANCOURT (08350) ... 416
hab., sur la Claire, sous-affl. de la Meuse, à 5 km au
N.-O. de SEDAN (08200).
— Forges de la Claire ... En mai 1560, le comte
DE RETHEL loue un terrain de 2 ha avec forêt à Ponsart
PHILIPOTEAUX, pour qu’il y bâtisse un H.F. sur le
ruisseau de la Claire. Le H.F. sera ensuite complété par
une Affinerie pour la Fonte, puis par une Fenderie. Au
cours du 17ème s., l’Us. passe à la famille CONNART.
En 1689, l’Étab. sera Arrêté puis démoli, suite à un
différent entre LOUIS XIV et MAZARIN. Ces Forges
ont complètement disparu au cours du temps, d’après
[648] p.53.
• BOSSUS-lès-Rumigny (08290) ...
— Forge de Bossus ... a+c, in [11] p.6.
— Fourneau de Bossus ... 1 H.F., in [11] p.7.
• BOUTANCOURT (08160) ... 277 hab., sur le ruisseau de BOUTANCOURT, affl. de la Meuse, à 15 km
au S. de CHARLEVILLE-MAIZIÈRES (08000).
— Forge du Haut, Le Fourneau ... Établ. créé à
la fin du 15ème ou au début du 16ème s.. En 1531, Nicolas HANUS est Maître de Forge. Au cours du 17ème
s., c’est Gérard COULON puis son fils Raulin qui dirigent l’Us., propriété des JOYEUSE-GRANDPRÉ, et qui
comprend 1 H.F., 1 Forge et 1 Fenderie. En 1710,
Forge vendue à Louis POULAIN, dont la famille va Exploiter les Us. durant 3 générations. H.F. reconstruit en
1744 par Jean-Baptiste POULAIN qui ajouta, au moment
de la Révolution, un second H.F. accolé au précédent.
Il put ainsi satisfaire les commandes militaires durant
les Guerre de la Révolution et de l’Empire, avec une
Production de 600 Tf/an. Les POULAIN exploitent
aussi le H.F. de VENDRESSE (08180)(BO).
. Vers 1789 ... 1 H.F., 4 ff. ‘Il y a 2 H.Fx, 1 seul est en
activité. / fo+f+fe+pl’, in [11] p.7.
. En 1821, après le décès de Joseph-Alexis POULAIN,
l’Us. est vendue à J.-N. GENDARME qui y installe des
Fours à Puddler en 1822. Après le décès de GENDARME en 1845, l’Us. passe en plusieurs mains et les H.Fx
s’arrêtent vers 1865. L’Étab. se reconvertit alors dans
la Fonte de Seconde fusion jusque vers 1880. Les H.Fx
ont disparu mais il reste encore 2 grandes Halles de
pierre, ainsi que la Digue et l’Étang. Le ‘Château’, maison des Maîtres de Forges est conservé en bon état(BO).
(BO) ... d’après [648], p.53/54.
. 5 1834 ... Dans cette commune, il est fabriqué quantité d’objets de Ferronnerie en tout genre, d’après [5651]
p.112 ... En outre, cette commune accueille une des
plus importantes Us. à Fer de France, d’après [5651]
p.117.
• BRÉVILLY (08140) ... 400 hab., sur la Chiers, affl.
de la Meuse, à 9 km de SEDAN (08200).
— La Forge ... Us. fondée en 1815 par François
DEVILLEZ-BODSON, sur un anc. moulin se l’Abbaye
de MOUZON (08210). D’abord équipée d’un Laminoir,
la Forge sera équipée en 1819 de 2 Affineries et de 2
Marteaux. En 1824, ajout d’un H.F.. Plus tard, l’Us. est
rachetée par la Banque SEILLÈRE et exploitée par les 2
fils DEVILLEZ jusqu’à leur faillite en 1838. En 1840,
SEILLÈRE la revend à la Sté POUPILLER, gros Marchands de Fer parisiens. En 1856, après développement
des installations, elle devient l’une des plus importantes du département. Les installations comprennent
alors 8 Roues hydrauliques, 1 H.F. au bois et au coke,
3 Cubilots, 4 Feux d’Affinerie, 17 Fours dont 11 Fours
à Puddler, 10 Équipages de Cylindres dont 4 Laminoirs, 2 Marteaux-Pilons et 1 Bocard. À partir de 1864,
la Sté HENRY exploite ensuite l’Us. et construit les bâtiments encore visibles. En 1883, l’Us. fonctionne avec
400 personnes, avant l’Arrêt de la Production de
Fonte. En 1910, installation d’une centrale hydroélectrique. À partie de 1942, Laminoir, Tréfilerie et
Pointerie seront exploités par la Sté MÉTALLURGIQUE
DE GORCY et emploient 62 personnes. Arrêt total en
1978. De nos jours, le H.F. a disparu et les Halles qui
n’ont pas été détruites servent à des entreprises commerciales, ... d’après [2964] <cr-champagneardenne.fr/patrimoineindustriel08/IA08000343.html> Oct. 2013.
• CARIGNAN (08110) ... 3.316 hab., sur la Chiers,
affl. de la Meuse, à 18 km E.-S.-E. de SEDAN (08200).
— La Fenderie ... Sur le Ruisseau des Deux
Villes, affl. de la Chiers. Étab. construit vers 1825 par
François DEVILLEZ-BODSON. En 1832, la Fenderie
comporte 2 Roues hydrauliques qui actionnent 3 Équipages de Cylindres et 1 Four de réchauffage. Elle sera
vendue à la Banque SEILLIÈRE. Plus tard, l’Us. passe à
la Sté BOUTMY, puis à DE W.. Arrêt au début du 20
ème s. ... Il ne reste plus rien des installations, ...
d’après [648] p.54.
— La Tréfilerie ... Sur le Ruisseau de l’Aulnois,
affl. de la Chiers. Us. créée en 1823 par Jean-Dominique
de SPINETTE, sous forme de Fenderie, Laminoir et Ferblanterie. Elle était prévue pour produire 100 t/an de
Tôles dont une partie transformée en Fer blanc. Transformée en Tréfilerie après 1850, elle devint par la suite
uns scierie. Entre 1946 et 1957, l’Us. fut transformée ne fonderie d’aluminium, puis arrêtée avant 1968 et démolie ... Il
en reste le canal de dérivation, un vestige de Halle et la
maison de maître. Lieu-dit actuel: ‘La Tréfilerie’, ...
d’après [648] p.54.
. 5 1834 ... Cette commune est connue pour sa fabrication de Fer-blanc, d’après [5651] p.112.
— Moulin de Carignan ... En 1824, remplacement des moulins banaux de CARIGNAN par un Laminoir et une Fenderie dont le propriétaire est JeanBaptiste PARPAITE. En 1840, l’Énergie est fournie par
une Roue hydraulique de Ø 7,50 m et larg. 1,70 m. Us.
reconvertie en Clouterie sous le Second Empire, puis
en moulin à blé ... Il en reste le bâtiment central du
moulin, ... d’après [648] p.54.
• CHAMPIGNEULLE (08250) GRANDPRÉ ... 68
hab., sur l’Agron, s/s-affl. de l’Aisne, à 18 km à l’E-S.E. de VOUZIERS (08400).
. Dans ce village l'Us. remonte à 1545, créée par le
Comte DE GRANDPRÉ. Elle appartint ensuite à Claude
FRANÇOIS en 1620, Nicolas GALOPIN en 1664 puis
Gérard COULON en 1685. Composée d'un H.F. et de
deux Feux d'Affinerie, elle fut exploitée au 18ème s.
par des bourgeois parisiens qui la vendirent en 1793 à
Charles-Louis HUGUET DE SEMONVILLE. En 1834-35
sont installés deux Fours à Puddler par VIVENOTLAMY, l'exploitant d'alors. Revendue en 1838, l'Us.
passe entre les mains de DUPONT et DREYFUS, propriétaire d'APREMONT. Elle sera convertie en 1869 en
moulin à coquins. Il n'en reste plus qu'un pan de mur et la
chute d'eau sert à un micro-centrale électrique, d'après
[648] p. 54.
tél.: 03 82 58 03 71
. ‘Dans les années 1750, le H.F. de CHAMPIGNEULLE
Fond, en 24 heures, de 5 à 6 t de Mine avec 64 Tonneaux de Charbon de bois et 2 Tombereaux de Castine
-Fondant-, et cela pendant 9 mois de l'année, soit 270
jours ouvrables. Sa Production journalière est de 2
Gueuses de Fonte de 1.500 livres au moins chacune 733,5 x 2 = 1.467 kg-, soit près de 400 Tf/an -600 Tf
en 1772- ... L'Us. de CHAMPIGNEULLE a été probablement la plus importante pour la Production. En
1834-35, 2 Fours à Puddler Brassent la Fonte. Elle devient Us. à phosphate en 1869 ... Après avoir été la première
région phosphatière de France, devant le Pas-deCalais, l'Argonne vit le déclin de cette industrie avec la mise
sur le marché des engrais phosphatés élaborés avec les Scories THOMAS et l'importation des phosphates en provenance d'Afrique du Nord’, selon notes regroupées par G.-D.
HENGEL, d’après [1874] p.189/90 et 193.
• CHARLEVILLE(-MÉZIÈRES) (08000)
...
58.092 hab., sur la Meuse.
. 5 1834 ... Cette commune abrite une Manufacture
royale rénommée pour la fabrication des Armes à feu
de luxe ou de guerre, d’après [5651] p.108 ... Elle est
également réputée pour sa Clouterie, d’après [5651]
p.110 ... Dans cette commune, il est fabriqué quantité
d’objets de Ferronnerie en tout genre, d’après [5651]
p.112 ... En outre cette commune est renommée pour
la fabrication de Quincaillerie en tous genres, d’après
[5651] p.122/23.
. À l’Exposition du Crystal Palace (LONDRES) de
1851, d’après [1178] n°90 -Sept. 2013, p.18 ...
— “MOREL -frères- --- (présente): Fonte Moulée,
Poteries, Projectiles, Clous, Ferronneries découpées ---.”
— “MOUL -frères- --- (présente): Fonte Moulée,
Pote [1178] n°90 -Sept. 2013, p.18.
— Manufacture royale d’Armes de CHARLEVILLE ... Les nombreuses guerres engagées par
LOUIS XIV exigent une fourniture régulière et importante d’Armes et de Munitions. En 1667, LOUVOIS,
secrétaire d’état à la guerre, demande à la ville nouvelle de CHARLEVILLE (fondée en 1606) de réserver au
roi l’exclusivité de sa production armurière. En 1675,
il autorise l’établissement d’une Fabrique et d’un Magasin d’armes. La Fabrique est créée par le directeur
général des Manufactures et magasins royaux d’Armes
Maximilien TITON et le négociant Toussaint FOURNIER.
En 1688, le privilège de Manufacture Royale est accordé à la ville, ainsi qu’un Magasin dirigé par Victor
FOURNIER, fils de T. F.. Le Magasin est déclaré fournisseur exclusif des Armes à feu pour le roi. Les
Armes sont montées et mises à l’épreuve dans les Ateliers de CHARLEVILLE, à partir des pièces produites à
MOHON et à NOUZON (-voir ces Étab.). Au cours du
18ème s. les commandes baissent car il y a moins de
guerres, malgré la reprise par Fçois DE W. et DE SÉRILLY en 1774. La Production passe de 40.000 Canons de fusils en 1690 à 15.000 à la veille de la Révolution, pour tomber à 6.000 en 1792. Le Consulat voit
une importante reprise des activités. Sous l’Empire, la
Manufacture de CHARLEVILLE fait travailler 1.700
ouvriers. On produit 50.000 armes à feu/an pour les armées napoléoniennes. Cependant, les nouvelles frontières de 1815, jugées trop proches de CHARLEVILLE,
provoquent la fermeture définitive de la Manufacture
en 1836. Cette belle entreprise aura créé 72 modèles
de fusils et 24 modèles de pistolets, recherchés de nos
jours par les collectionneurs, d’après [11] p.19, [2964)
<2.cr-champagne-ardenne.fr> et <fr.wikipedia.org/
wiki/Manufacture_d’armes_de_Charleville>
-Mars
2014.
— Mohon ... Anc. commune fondée et rattachée à
la France en 1629, qui a été incorporée à CHARLEVILLE-MÉZIÈRES (08000), en partie sud, en 1966, sur
la Vence, affl. de la Meuse.
. LE MOULIN BLANC ... Établi sur une retenue d’eau de
la Vence, cet anc. moulin à blé est transformé en Forge
en 1625. Il devient ensuite une Batterie de Cuivre,
avant d’être racheté en 1690 pour former une des Forges de la Manufacture d’Armes(MO1) de CHARLEVILLE, à laquelle il reste intégré jusqu’à sa fermeture
en 1836 et son rachat par Nicolas GENDARME ... Ce
dernier le cède aussitôt à Charles CHAYAUX, fabricant
de Clous à MOHON, qui le revend en 1837 à DEMAISON et VILLERS. En 1842, l’Étab. redevient moulin à
farine avec HARDY. Site racheté en 1891 par la Sté LEFORT pour le transformer en Clouterie mécanique qui
fonctionne jusqu’au début du 20ème s., sous le nom de
Sté DES FORGES ET CLOUTERIES DES ARDENNES ...
Le moulin et la maison de maître furent rasés en 1985;
par la suite, les Halles de Forges datées de 1822 sont
rasées également; des installations, il ne reste que le
Bief et le Vannage(MO2).
(MO1) ... Concernant la Manufacture d’Armes, les Frères BOURGIN portent le diagnostic suiv., 5 1789: “Historique: Arrêt du Conseil d’État du 8 mars1735, ordonnant l’adjudication de la Manufacture d’Armes établie
à CHARLEVILLE, NOUZON et dépendances’. // Production: Armes, et Clous de toutes les formes. // Maind’œuvre: Près de 500 Ouvriers ---. // Régime: propriétaires: MM SÉRILLY, WENDEL et Cie ---.” [11] p.19 ...
Ils notent aussi, pour la même époque, avec quelques
nuances: “ Mohon et le Moulin Blanc: Consistance: 2
me pdition - J. C.
tél.: 03 82 58 03 71
Us. à Émoudre et Forer les Canons; 1 Platinerie. //
Production: Armes à feu pour le roi ---. // Propriétaires: MM DE SÉRILLY, WENDEL et Cie.” [11] p.20.
(MO2) ... d’après [2964] <2.cr-champagne-ardenne.fr/
patrimoineindustriel08> -Mars 2014.
. “... CHARLES (DE W.) dès 1776, s’était associé à
l’Ardennais SÉRILLY pour prendre en mains l’Us. de
Canons de MOHON. IGNACE (DE W.) poursuivit et,
fort de l’appui royal et des capitaux qu’apporte le financier Claude PÉRIER, développe l’ens. des entreprises ---.” [5364] p.103, note1.
• CHÂTEL-CHÉHÉRY (08350) ... 200 hab., sur
l’Aire, affl. de l’Aisne, à 30 km au S.-O. de STENAY
(55700).
— Forge de l’Abbaye de Châtel, Us. à Fer de
Chéhéry ... L’abbaye cistercienne de Châtel possédait
sa propre Forge à CHÉHÉRY dès le début du 14ème s..
Son histoire est imprécise ... On sait qu’à la fin du
18ème s. elle se composait d’un H.F. et de 3 ff, utilisant l’Énergie hydraulique de l’Aire (et non le Bar,
comme indiqué in [11]). En 1787, elle produisait 250
Tf. Vendue comme bien national à la Révolution, elle
fut rachetée par Gérard DE MELCY qui la transforma
pour y fabriquer des instruments aratoires, des Fers
pour voitures et des Fers de Serrurerie et Taillanderie.
Au décès de MELCY en 1831, la Forge devint la propriété de sa vve Caroline BRODELET, laquelle en confia
l’exploitation à Lambert LOMBARD, Maître de Forges
à SENUC (08250), puis à Gilbert SABATIN, Maître de
Forges à APREMONT (08250). En 1834, l’Us. se compose d’un H.F., de 2 Feux d’Affinerie au Charbon de
bois, d’un Feu de Chaufferie et 2 Gros Marteaux, d’un
Lavoir à Mine et d’un Bocard à Crasses. Le Maître de
Forges Joseph MUNAULT en était propriétaire quand
elle fit faillite en 1860. L’Us. fut transformée en sucrerie qui s’arrêta vers la fin du 19ème s. Il ne reste rien
de visible de cette industrie, sinon le lieu-dit ‘La
Forge’, ... d’après [11] p.8, puis [2964] <crchampagne-ardenne.fr/patrimoineindustriel.html>;
<ale08.org/IMG/pdf/ChatelChehery.pdf> -Oct. 2013.
• CORNAY (08250) ... 80 hab., sur l’aire, affl. de la
Meuse, à 20 km au S.-E. de VOUZIERS (08400).
— La Forge ... Sur une dérivation de l’Aire. H.F.
au Charbon de bois construit en 1854 par Joseph MUNAULT, Maître de Forges à CHÂTEL-CHÉHÉRY, pour
augmenter sa Production de Fonte à destination des
Chemins de Fer et Ateliers de construction mécanique
de PARIS, REIMS et RETHEL. Il était prévu une Production de 700 Tf/an avec 14.000 Stères de bois. La
Forge était animée par 2 Roues hydrauliques. Production de Fonte de Première fusion jusque vers 1880,
puis Arrêt des installations qui furent vendues et démolies en 1910. Il ne reste plus rien de ce H.F. qui fut
l’un des derniers à être construit dans le département,
... d’après [648] p.55 & [2964] <fr.wikipedia.org/wiki/
Cornay> -Oct. 2013.
• DAIGNY (08140) ... 355 hab., sur la Givonne, affl.
de la Meuse, à 2 km à l’Est de SEDAN (08200).
— La Fenderie -Platinerie de Daigny- ... Sur
une retenue de la Givonne. La Platinerie remontait à
1580. La Fenderie et le Feu d’Affinerie qui l’accompagnèrent par la suite furent autorisés par le Prince de
SEDAN en 1637 et 1639. L’Étab. est mentionné en
1646, après le rattachement de la Principauté de
SEDAN à la France. En 1663, la Platinerie est Exploitée par le Sedanais Henri SACRELAIRE. En 1720, ajout
d’une Filière à Fil de Fer. Les Feux sont alimentés au
Charbon de bois et un peu au Charbon de terre ... On y
Affine les Gueuses provenant du H.F. de CHAUVENCY-St-HUBERT (55600)(DON)..
. 5 1789 ... 1 a (inactive), 1 pl, 1 fe, 1fi. ‘Toutes ces
Us. ne consistent actuellement qu’en 2 feux’, in [11]
p.9.
. Durant la Révolution, Petit DE MORENVILLE voit ses
Us. confisquées. Elles vont travailler pour la Nation
sous la direction du citoyen CLOUET. Au début du
19ème s., la Métallurgie disparaît, laissant la place à un
Étab. textile ... Fenderie et Platinerie ont disparu ... La
maison de maître est encore en place(DON).
(DON). ... d’après [648], p. 55 ; [11], p. 9-10
• DONCHERY (08350) ... 2.400 hab., sur la Meuse,
à 2 km à l’Ouest de SEDAN (08200).
. ‘DONCHERY était renommée, jusqu’à la guerre
1914-18 pour la fabrication de ses Enclumes -Fabrique
d’Enclumes CAILLET Frères, en particulier-; elle en
avait d’ailleurs le monopole dans les Ardennes’, note
H. COLLIN -alors Conservateur aux A.D. des Ardennes- ... Le Musée du Compagnonnage à TOURS possède une Enclume de Maréchal-Ferrant marquée
‘CAILLET frères à DONCHERY 1516' (ce chiffre étant
sans doute un n° de référence ou un poids (?) ... Par
ailleurs, l’examen de la généalogie de la famille
CAILLET ‘montre les liens étroits existant entre les
Métiers et spécialités de Maréchal-Ferrant, fabricant
d’Enclumes et Maîtres de Forges’, conclut L. BASTARD, Conservateur dudit Musée, qui rapporte tous
ces éléments.
• DOUZY (08140) ... 1852 hab., sur la Chiers, affl.
de la Meuse, à 6 km E.-S.-E. de SEDAN (08200).
me pdition - J. C.
Département 08-3
— La Jonquette, Platinerie de Douzy ... Sur le
Ruisseau de Magne, affl. de la Chiers ... Platinerie établie en 1745, dans le but de fabriquer des Plaques de
Tôle pour la Poêlerie de SEDAN ... À la fin du 18ème
s., elle consomme du Charbon de bois et du charbon de
terre et utilise de vieilles Ferrailles(DOU).
. 5 1789 ... a+m, in [11] p.10.
. En 1822, reconstruction de l’Us. par Prosper LAMOTTE-PIROTTE ... Elle était animée par 2 Roues hydrauliques. Une Chaufferie et un Marteau lui permettaient de
produire 35.000 kg/an de Platines pour Poêles. En
1824, ajout d’un 3ème ‘Tournant’ pour actionner 2
Martinets et installation d’un Four à Puddler. Plus tard,
agrandissement de l’Us. et construction d’une maison
de maître ... Arrêt vers la fin du 19ème s. L’ens. fut
abandonné et tombe maintenant en ruines(DOU).
(DOU) ... d’après [648] p.55.
• ÉLAN (08160) ... 79 hab., sur le Ruisseau du Fond
d’Élan, sous-affl. de la Meuse, à 8 km au sud de
CHARLEVILLE-MÉZIÈRES (08000).
— Les Censes ... Forge considérée comme l’une
des plus anc. des Ardennes, créée par les religieux cisterciens de l’Abbaye d’ÉLAN dès les 13ème-14ème s.
... Au 16ème s., l’Étab., exploité par la famille HANUS,
se composait d’un H.F. et d’une Forge ... Au 17ème s.,
la direction de l’Us. et des domaines revient aux COULON, puis aux LAMOTTE ... Au début du 18me s.,
Louis POULAIN, Maître de Forge à BOUTANCOURT
(08160) reprend les installations qui s’arrêtèrent vers
1730/40. Il n’en reste plus rien, sinon quelques Scories
et un lieu-dit ‘Le Vieux Fourneau’, d’après [648], p. 55
• FLIZE (08160) ... 1.156 hab., sur la Meuse, à 4 km
au Sud de MÉZIÈRES-CHARLEVILLE (08000).
— L’Usine ... Sur un canal de dérivation du Ruisseau de Boutancourt (affl. de la Meuse).
. Étab. créé en 1832 par Jean-Nicolas GENDARME
(1769-1845), Maître de Forges renommé et pionnier de
la Métallurgie ardennaise, et qui avait acquis le château
et la terre de FLIZE en 1828. Il désirait compléter son
Étab. de BOUTANCOURT (08160) qui ne comportait
pas de Laminoir. Deux Roues hydrauliques entraînaient 2 Équipages de Cylindres Laminoirs (Dégrossisseurs et Étireurs), un Marteau Cingleur et des Cylindres Spatards. Fours alimentés à la Houille. En 1843,
on y trouve des Fours à Puddler et 5 Fours à Réchauffer. L’étab. fut agrandi par la suite, avec de nouvelles
Halles. Après le décès de GENDARME, l’Us. passe à
DUHESME, puis en 1863 à E. MUAUX & Cie, en 1876 à
GAILLY & MALJEAN, en 1884 à RATY & Cie (H.Fx de
SAULNES -54560-), et en 1901 aux Boulonnerie de
BOGNY-BRAUX (08120). Raccordement aux Chemins
de Fer en 1889. En 1900, installation d’une centrale
électrique pour l’Us.. Vers 1912, les Forges et Aciéries
de FLIZE entrent dans le groupe HARDY-CAPITAINE.
En 1933, FLIZE sera absorbée par la Sté Métallurgique
de l’Escaut, jusqu’à son arrêt en 1969 ... Il en subsiste
essentiellement le canal de dérivation (asséché), des halles
métalliques du 20ème s. dont certaines occupées par des entreprises, et des cités ouvrières de la fin du 19ème s.. Vestiges d’un bâtiment daté de 1880, ... d’après [2964] <cr-
champagne-ardenne.fr/patrimoineindustriel.html>
Oct. 2013.
• GIVET (08600) ...
. 5 1834 ... Dans cette commune, se trouve(nt) une
(des) Fonderie(s) de Métaux, d’après [5651] p.114.
• GIVONNE (08200) ... 1.128 hab., sur la Givonne,
affl. de la Meuse, à 2 km E.-N.-E. de SEDAN (08200).
— La Forge de Givonne / Platinerie ... Elle est
établie entre 1586 et 1591 dans la Principauté de
SEDAN, propriété de Henri-Robert DE LA MARCK. Fabrique de Faux et autres Outils agricoles ... Au cours
du 16ème s., elle est Exploitée par les GOFFIN d’HARAUCOURT (08450) ... Au début du 17ème s., elle est
dirigée par DE LAMBERMONT, Maître de Forges liégeois ... Au 18ème s., l’Étab. se compose de 2 Feux
d’Affinerie, 2 Marteaux et 1 Martinet. En 1789, les
propriétaires sont GALON Père & Fils. On y prépare
des Fers pour les Poêleries(GI).
. 5 1789 ... 2 Feux, 2 Marteaux, 1 m, in [11] p.19 ... 1
Martelet, in [11] p.20.
. Au cours du 19ème s., l’Us.e appartient successivement à J.-B. THOMAS, LAMOTTE-PIROTTE, puis DESROUSSEAUX-NOIZET ... Arrêt à la fin du 19ème s. Il
en reste la Halle à Charbon(GI).
(GI) ... d’après [648] p.56.
• GUIGNICOURT-s/Vence (08430) ... 299 hab., sur
la Vence, affl. de la Meuse, à 6 km au S.-O. de CHARLEVILLE-MÉZIÈRES (08000).
— La Forge ... Une Forge existait avant 1550 et
fut détruite avant 1572. En 1824, Bertrand GEOFFROY,
Maître de Forge à BAIRON (LE CHESNE 08390), construit un nouvel Étab. métallurgique à la place d’un
moulin à blé. Il comprend 1 H.F., 2 Feux de Forge, 2
Fours à Puddler, 1 Fenderie et 1 Laminoir. En 1838,
Arrêt du H.F., remplacé par celui de TOULIGNY
(08430). Propriété de Jean-Nicolas NONNON-MAGNIN
en 1841, l’ens. passe en 1881 à LIÉGEOIS qui le transforme en Ferronnerie. Arrêt fin 19ème s.. Le H.F. a
disparu. Il reste une partie des Halles et une très belle
cheminée carrée (la seule conservée dans le département). L’ens. est englobé dans une propriété privée, ...
d’après [648] p.56.
• HARAUCOURT (08450) ... 773 hab., sur l’Ennemane, affl. de la Meuse, à 8 km au S. de SEDAN
(08200).
— Forges Hautes ... Sur l’Ennemanne, petit affl.
r.g. de la Meuse ... Des Forges avec H.F. y fonctionnent dès le début du 16ème s., exploitées en 1515 par
Jean BARTHÉLÉMY. Durant le 16ème s., la famille
GOFFIN les possède et fournissent, entre autres, des
milliers de Boulets de Fonte pour l’armée du roi
HENRI IV. En 1621, Nicolas BOBILLARD en est propriétaire, suivi par la famille GALOPIN déjà propriétaire de BELVAL (08240) et CHAMPIGNEULLE (08250).
Au début du 18ème s., l’Us. est dirigée par Robert
GOUVERNEUR. En 1789, la Forge, dirigée par la famille FEFORT, a 1 H.F., 2 Affineries, 1 Chaufferie, 4
Bocards, 1 Platinerie et 1 Fenderie située sur la commune de RAUCOURT -actuellement RAUCOURT-&FLABA 08450-, à quelques centaines de mètres en aval
de la Forge et du H.F.. Minerai pisolithique local. La
Fenderie date du 17ème s., et fut construite pour utiliser les Fers produits à HARAUCOURT. Les Fers qui y
étaient produits servaient aux Ateliers de Bouclerie,
Poêlerie et Ferronnerie du Sedanais. En 1852, c’est le
Maître de Forges Jean-Baptiste GUILLET qui prend les
rênes des installations et construit un deuxième H.F.
en 1858 -autorisation de 1856-. Les H.Fx s’arrêtent en
1875 puis disparaissent, et l’Us. est transformée en
Fonderie de Seconde fusion. Quant à la Fenderie de
RAUCOURT, elle est transformée en filature fin 19ème
s., puis arrêtée au début du 20ème s. Une Fonderie Fonderie VIGNON- fonctionne encore à RAUCOURTet-FLABA. Il ne reste que très peu d’éléments des installations d’origine: l’Étang de retenue, une Halle, la
Ferme du Lavoir où se situe le Lavoir à Minerai, ainsi
que le ‘Château’ (-voir ce mot) du Maître de Forges
Jean-Baptiste GUILLET, selon [11] et [2964]<crchampagne-ardenne.fr/patrimoineindustriel>
-Nov.
2011.
• ILLY (08200) ... 404 hab., sur la Givonne, affl. de
la Meuse, à 2 km au Nord de SEDAN (08200).
— Forges de Châtaimont ...
. Vers 1789 ... 13 ff, in [11] p.11.
. Us. anc. remise en activité vers 1790. En 1812, dirigée par RAUNET-BERTRAND, elle se compose de 2
Feux d’Affinerie, 1 Gros Marteau et 3 Martinets, le
tout animé par 2 Roues hydrauliques sur une retenue
d’eau de la Givonne. Elle produit 150.000 livres/an de
Fer Martelé. Au cours du 19ème s., elle sera reprise
par le neveu de RAUNET. À la fin du 19ème s., l’ens.
est converti en Atelier de Ferronnerie, puis cette activité cesse au début du 20ème s.. Les bâtiments restant
ont été transformés en habitation et l’anc. Atelier de
Ferronnerie est ruiné, d’après [2964] <cr-champagneardenne.fr/patrimoineindustriel.html> -Déc. 2013.
— Forge de La Jacquemotte ...
. En 1835, CAMION-RICHARD, Maître de Forges à
VRIGNE-AUX-BOIS (08330), construit une Us. comprenant 1 Affinerie, 1 Forge et 1 Laminoir, le tout animé
par 3 Roues hydrauliques entraînées par l’Étang de
Jacquemotte formé avec la Givonne. Au cours des années, l’Us. changea plusieurs fois de main et d’activité,
avec installation d’une turbine électrique. Actuellement (2013), les lieux sont occupés par la Sté APLITEC spécialisée dans le traitement et le revêtement des
métaux. Les bâtiments actuels sont datés fin 19ème s.
et début 20ème s., d’après [2964] <cr-champagneardenne.fr/patrimoineindustriel.html> -Déc. 2013.
— Les Glaynées, La Claynée, La Claïnée ... Retenue d’eau sur le Ruisseau de la Claynée ...
. Vers 1789, Manufacture d’acier et de Fer poli, in
[11] p.20.
. En 1841, Platinerie de La Claynée, avec agrandissement en 1846. Étab. transformé par la suite en moulin
puis foulerie. Il reste quelques vestiges des canalisations et bâtiments, d’après [2964) <cr-champagneardenne/patrimoineindustriel.html> -Déc. 2013.
• IMÉCOURT (08240) ... 62 hab., sur l’Agron, s/s.
affl. de l’Aisne, à 20 km à l’Est de VOUZIERS (08400).
— Forge d’Allipont ou d’Alliepont ...
. H.F. construit à la fin du 17ème s., qui appartenait à
la Famille VASSINHAC d’IMÉCOURT, seigneurs du
lieu. Après interruption vers 1770, reprise en 1783.
L’étab. comprend: 1 H.F., 1 Bocquerie, 1 Moule à
Boulets et son Four et de Halles à Charbon, d’après
[648] p.57.
. Vers 1789 ... 1 H.F., in [11] p.12.
. En 1812, LOMBARD, Maître de Forges à SENUC
(08250) Exploite le H.F. qui reste la propriété des VASSINHAC. Arrêt de l’Us. vers 1865. Il n’en reste plus
rien. Le Crassier a servi de carrière pour la route voisine, d’après [648] p.57.
• LANÇON (08250) ... 43 hab., sur l’Aisne, à 18 km
au S.-E. de VOUZIERS (08400).
— Forge de Bièvres ...
. Une Forge est signalée en 1693, animée par le Ruis-
Département 08-4
seau des Bièvres, affl. de l’Aisne(LA).
. Vers 1789 ... 1 H.F., 2 a, 1 c, avec 15 Ouvriers, in
[11] p.12.
. Arrêt dans le premier quart du 19ème s. Il n’en reste
rien de visible. Une pisciculture est installée sur le site
dont il reste le lieu-dit ‘La Petite Forge’(LA).
(LA)
... d’après [2964] <cr-champagne-ardenne/
patrimoineindustriel.html> -Déc. 2013.
• LA NEUVILLE-aux-Joûtes (08380) ... 400 hab.,
sur le Gland, affl. de l’Oise, à 40 km au N.-O. de
MÉZIÈRES-CHARLEVILLE (08000) ...
— Forge d’en Bas, Forge de La Neuville ...
. Vers 1789 ... 2 ff, in [11] p.14.
— Forge d’en Haut, Forge de la Croix-Colas ...
. Ces deux Forges ont un destin commun ... Toutes
deux sont alimentées par des Retenues d’eau sur le
Gland, chaque Forge disposant de 3 Feux et étant équipées de 3 Roues hydrauliques ... Elles remontent au
milieu du 16ème s. ... Au cours du 17ème s., elles sont
exploitées par les POLCHET ou DEMEAUX, mais souffrent des raids espagnols durant la guerre de la Ligue
d’AUGSBOURG (1688-1697). En 1755, Nicolas RAUX,
acquiert la Forge d’en Bas, puis la Forge d’en Haut
(avec Platinerie) en 1764. Le Fer est obtenu avec des
Gueuses de Fonte provenant de Belgique. Fabrication
d’instruments aratoires. Les deux étab. passent ensuite
à son fils Léopold-Augustin RAUX, grand Maître de Forges, qui les exploite jusqu’à son décès en 1815. En
1818, les Us. seront revendues à François DESPRET,
ainsi qu’une Fenderie. Elles seront ensuite cédées à
Charles CHAMPON-BOQUET en 1820, puis à Louis ROHANT. Elles cesseront leurs activités vers 1883. Le bâtiment de la Forge du Haut a disparu et l’Étang de Retenue est asséché. Les bâtiments et terrains de la Forge
du Bas servent de ferme et d’habitation, avec château
du 16ème s., d’après [11] p.14 à16, et [2964] <crchampagne-ardenne.fr/patrimoineindustriel>
-Déc.
2013.
• LA NEUVILLE-aux-Tourneurs, in NEUVILLELEZ-BEAULIEU (08380), depuis 1973, d’après
[2964]
<wikipedia.org/wiki/Neuville-lezBeaulieu_Ardennes> -Mars 2011 ... 324 hab., sur la
Sormonne, affl. de la Meuse, à 30 km O.-N.-O. de
CHARLEVILLE-MÉZIÈREs (08000).
— H.F. de Bosneau, Le Bosneau, Bosseneau,
Bosnaux ...
. Le H.F. avec sa retenue sur le Ruisseau de Bosneau
est signalé en 1601. Il est acheté en 1623 par les Seigneurs de SAILLY. De 1735 à 1797, le H.F. appartient
à la famille de Maîtres de Forges DESPRET. Il produit
des Munitions pour l’Artillerie. La Fonte était excellente pour la fabrication de ces Produits, d’après [648]
p.58.
. Vers 1789 ... 1 H.F., in [11] p.16.
. Transformé en moulin de 1797 à 1811, le site reprend
la fabrication de la Fonte par Basile RAUX en 1818.
Arrêt du H.F. en 1868. Ensuite, on produit de la Fonte
de Seconde fusion jusqu’à l’Arrêt définitif en 1875. Il
ne reste plus rien du H.F. et l’Étang de Retenue est asséché, d’après [648] p.58.
— La Roche ...
. H.F. de La Roche, Étang de Retenue sur la Sormonne
existaient au début du 17ème s., après reconstruction
par Pierre BRODART. En 1764, Nicolas RAUX rachète
le H.F. en même temps que les Forges de La NEUVILLE-AUX-JOÛTES (08280), d’après [648] p.58.
. Vers 1789 ... m, 3 Feux, in [11] p.16.
. Revendu en 1818, puis en 1820 à Louis-Eugène MATHYS. Arrêt du H.F. en 1865 et création d’une Fonderie. Fermeture au début de la Grande Guerre 1914-18.
Il en reste le bel Étang de Retenue et quelques vestiges
de la Fonderie et des Ateliers, d’après [648] p.58.
• LE CHESNE (08390) ... 900 hab., à 28 km E. de
RETHEL (08300), commune traversée par le Canal des
Ardennes ...
— Forge de Bairon ...
. Créée en 1650 par les Chartreux du Mont-Dieu (LE
MONT-DIEU 08390), sur leurs terres à la place d’un
moulin à blé, est animée par le ‘Vieil Étang’, retenue
sur le Ruisseau de Bairon ... En 1654, le sieur COULON Affermait la Forge ... En 1680, étab. comprend: 1
H.F., 1 Forge et 1 Fenderie. L’ens., bien national à la
Révolution, est vendu à Me COUBAULT, de DONCHERY (08350) ... En 1817, le nouveau propriétaire est Pierre-Bertrand GEOFFROY, lequel revendra l’Us. en 1820
à Joseph-Nicolas GENDARME. L’étab. comporte alors 1
H.F., 1 Forge à 3 Feux, 1 Fenderie, des Halles à Charbon et des Magasins. Puis, J.-N. G. revend l’Us. à P.
LORMIER qui fait faillite. L’État rachète l’ens. pour
disposer du terrain et créer l’Étang (ou Lac) de Bairon
de 1842 à 1846, lequel servira de retenue pour le Canal
des Ardennes, ouvert entre 1827 et 1835. Les restes de
la Forge sont noyés sous les eaux, d’après [2964] <crchampagne-ardennes.fr/patrimoineindustriel>
-Déc.
2013.
. GUETTIER, dans son ouvrage [4873] paru en 1882,
indique, p.138/39, les dimensions principales d’un certain nombre de profils de H.Fx ... Parmi ceux-ci, le
tél.: 03 82 58 03 71
H.F. ‘Le Bairon’, ainsi caractérisé: ‘H.F. à Fonte de
H.F., in [11] p.14.
Moulage au Charbon de bois: Ht = 8,00 m; 1 Tuyère;
. En 1801, Jacques HENRY, entrepreneur de la Manu2,0 Tf/j’; or le H.F. n’existe plus depuis que la zone a
facture d’Armes de CHARLEVILLE, la rachete. Elle se
été noyée vers 1845; G.-D. HENGEL qui a poursuivi
compose alors: 1 H.F., 1 Forge à Affinerie et 1 Fendel’investigation -Fév. 2014, découvre que le H.F. de
rie. Abandonnée à nouveau, elle est rachetée par JeanVILLOUXEL (88) cité dans le tableau a été arrêté et déNicolas GENDARME en 1818. Il reconstruit la Forge et
moli en 1850, que le H.F. de COMBIERS (16) a été Arle H.F. en 1822 et ajoute 2 Fours à Puddler en 1826.
rêté avant 1863, remplacé par des WILKINSONs, que le
L’étab. est revendu à MOREL Père & Fils en 1827. Il est
H.F. de BAUDIN (39) a été détruit en 1874 ... Enfin, il
ensuite repris en 1882 par FAURE Père & Fils qui y infaut noter que GUETTIER a produit un ouvrage -réf.
stallent une Fonderie de Seconde fusion pour la Pro[12] de notre biblio, en 1847-; on peut alors penser
duction d’Appareils de chauffage. Il est Arrêté à la fin
qu’il a repris pour son ouvrage de 1882, des éléments
du 19ème s., puis détruit ... Quelques tas de Scories et
figurants ou récoltés à l'époque où paraissait l'ouvrage
l’Étang de Retenue rappellent son emplacement,
de 1847; en conclusion, on ne sait pas -à 20 ou 40 ans
d’après [648] p.60.
près-, la date à laquelle se rapportent les renseigne. 5 1834 ... Dans cette commune, existent des Fondements portés sur le tableau des p.138/39 de [4873].
• LE MON-DIEU (08390) ... Entité constituée d’un ries de Canons, d’après [5651] p.114. (MÉ)
— La Commune, Forge d’en Bas
...
ens. de hameaux autour d’une abbaye ...
— Bairon ... Vers 1789 ... f, fo, fe, 3 Feux, in [11] (MÉ)— La Commune, Forge d’en Haut(MÉ) ...
Les ‘Forge d’en Haut’ et ‘Forges d’en bas’, pour
p.13 ... Cette information des frères BOURGIN est errolesquelles on trouve: «5 1789: f, in [11] p.14.» figunée, note avec pertinence, G.-D. HENGEL -Déc. 2013;
rent
simplement
dans le Patrimoine industriel Champails ont fait une confusion à propos des limites des comgne-Ardenne, sans descriptif, précise G.-D. HENGEL
munes LE CHESNE et LE-MONT-DIEU; en particulier,
qui a épluché tout ce dossier.
le ‘Vieil Étang’ de LE CHESNE est limitrophe de LE
— La Fonderie de la Lyre ... sur une retenue
MONT-DIEU ... -Voir, à LE CHESNE (08390), ‘La Forge
de Bairon’ qui fut créée par les Moines Chartreux de
d’eau de la Lyre, affl. de la Meuse.
l’abbaye du MONT-DIEU.
. Un H.F. appartenant à Jean REGNARD existe en
• LES HAUTES-RIVIÈRES (08800) ... 1.725 hab., 1580. En ruine en 1621, il est remis en activité en 1670
sur la Semoy (Semois en Belg.), affl. de la Meuse, à 12
par Gérard COULON, Maître de Forge. En 1721, arrêt
km au N.-E. de CHARLEVILLE-MÉZIÈRES (08000).
du H.F., puis vente des terrains par la Vve COULON. Le
— Forges de Linchamps ... Sur l’Ours, affl. de la site reste abandonné. En 1884, installation d’une Fonderie de Seconde fusion par POIROT & MALHERBE,
Semoy. Importantes Forges mentionnées avant 1573,
faisant disparaître l’emplacement de l’anc. H.F... DeExploitées par Jean DAVID. En 1629, elles passent au
venue Fonderie GUSTIN-MALHERBE, l’Us. produit
roi LOUIS XIII, puis vendues à des particuliers. Arthus
des Pièces en Fonte spéciale Moulée jusqu’à son Arrêt
DE LA MINE fait reconstruire le H.F. en 1648, puis fait
en
1983. Les bâtiments restants sont revendus à des
faillite. Vers 1670, Gérard COULON rachète les installaentreprises et les bureaux et magasins convertis en hations et crée la FORGE DU CERISIER en contrebas du H.F.,
bitations, d’après [2964] <cr-champagne-ardenne.fr/
ainsi que la chapelle des Forges de Linchamps. En
patrimoineindustriel> -Déc. 2013.
1720, Arrêt puis abandon des Forges. En 1822, Jean• MOUZON (08210) ... 2.500 hab., sur la Meuse, à
Baptiste LAGARD, Cloutier à CHARLEVILLEMÉZIÈRES (08000), rachète le site et reconstruit un
12 km au S.-E. de SEDAN (08200) ...
H.F., une Forge et une Fenderie. LAGARD rétablit
— Fonderie de Canons à fusil, in [11] p.21.
aussi la FORGE DU CERISIER en y installant 2 Fours d’Af. Elle existe dans la 2ème moitié du 17ème s. ... Elle a
finerie et 2 Marteaux. La Production alimente les granappartenu à la Manufacture d’Armes de CHARLEdes Clouteries de CHARLEVILLE. Le H.F. sera Arrêté
VILLE ... Cette industrie a disparu ..., d’après [2964]
en 1870. L’Us., convertie en Ferronnerie et Boulonne<cr-champagne-ardenne/patrimoineindustriel> -Déc.
rie, fonctionnera jusqu’aux années 1960 ... On a décou2013.
vert des restes du H.F. du 16ème s. mais celui du
• NOUART (08240) ... 150 hab., sur le Ruisseau de
19ème s. a complètement disparu. Il ne subsiste rien
Nouart, affl. de la Meuse, à 25 km au S. de SEDAN
des installations hydrauliques. De l’Us., il reste une
(08200) ...
grande Halle et la Halle à Charbon, ... d’après [648]
. Le H.F. construit en 1860 par LALLEMAND-MARÉp.57
et
[2964]
<cr-champagne-ardenne.fr/
CHAL
, Maître de Forges à STENAY (55700), pour alipatrimoineindustriel.html> -Oct. 2013.
menter
Us. principale, est implanté sur une retenue
— Forge du Cerisier ... -Voir la double évocation d’eau dusonRuisseau
de BARRICOURT ... Ce fut le derfaite ci-dessus dans Les Forges de LINCHAMPS.
nier H.F. à bois installé dans le département. Son fonc• LES MAZURES (08500) ... 800 hab., divers rus, à tionnement fut éphémère par suite de l’Arrêt de la Pro14 km N.-N.-O. de CHARLEVILLE-MÉZIÈRES (08000) ...
duction de Fonte ardennaise et de la Concurrence
— La Forge Neuve: Les Mazures, Montcornet, lorraine. Il reste la Halle du H.F. (H.F. et réseau hyForges des Mazures, Forge des Mazuresdraulique disparus), la Halle à Charbon et la maison du
Régisseur. L’ens. est incorporé dans une exploitation
Montcornet ...
fermière ‘La Ferme du H.F.’, d’après [2964] <cr. GODART, Maître de Forge à THIN-LE-MOUTIER
champagne-ardenne.fr/patrimoineindustriel
>
-Déc.
(08460), construit une Us. en 1755 sur une retenue
2013.
d’eau du Ruisseau de Faux. En 1756, il s’associe avec
•
N
OUZON,
en
1921,
devient
NOUZONVILLE
Jean-Baptiste POULAIN, propriétaire des Forges de
(08700),
d’après
[2964]
<wikipedia.org/wiki/
BOUTANCOURT (08160). L’étab. se développe avec la
fourniture de Boulets(MA).
Nouzonville_Ardennes> -Mars 2011 ... 6.334 hab., sur
. En 1789, c’est Célestin POULAIN qui en est le proprié- la Meuse et son affl. la Goutelle, à 4 km au N.-E. de
CHARLEVILLE-MÉZIÈRES (08000). L’importance de
taire(MA) ... La Forge comprend, à cette époque: 2
ses Forges fit que NOUZON fut surnommée LE CREUH.Fx, f+pl, in [11] p.13.
. En 1806, l’Us. est revendue à Jean-Nicolas GENDAR- SOT des Ardennes, au début du 19ème s., avant que la
production d’armes ne fut reprise par la Manufacture
ME. Elle comprend alors: 2 H.Fx, 1 Forge avec Gros
de St-ÉTIENNE (42000) en 1836.
Marteau, 1 Rebatterie de Boulets, 1 Platinerie, 2 Bo. 5 1834 ... Dans cette commune, il est fabriqué quanticards, 1 maison de maître et 1 maison de Commis. En
té d’objets de Ferronnerie en tout genre, d’après
1817, revente à Alexis MOREL. En 1838, l’étab. se
[5651] p.112.
compose de 2 H.Fx, 2 Bocards et 6 Feux d’Affinerie.
GÉRARD succède à MOREL et fait faillite en 1868. Us.
— Manufacture royale d’Armes ...
rachetée en 1875 par Nestor MARTIN, créateur des
. La Forge de NOUZON était implantée sur une retenue
Étab. ARTHUR MARTIN. Arrêt en 1916. Bassin de red’eau sur la Goutelle, affl. de la Meuse ... Anc. protenue remis en eau en 1960 pour une activité de piscipriété de ROBILLARD, Maître de Forges, elle est raculture. Les bâtiments servent de maisons d’habitation
chetée en 1688 par Victor FOURNIER. Un ens. d’Us. y
(MA).
sera construit en 1690/91. Une Manufacture est instal(MA) ... d’après [2964] <cr-champagne-ardenne.fr/
lée au fond de la vallée de la Goutelle, avec prise
patrimoineindustriel> -Déc. 2013.
d’eau et canal. Le site est pourvu d’une enceinte et sert
• MOHON ... Commune à part entière, jusqu’en aussi de garnison à 80 soldats. Spécialisés dans la fab.
1966, date à laquelle elle est intégrée à CHARLEde Canons de fusils, les Ateliers utilisaient le Fer proVILLE(-MÉZIÈRES), -voir le nom de cette commune
venant de la Forge de l’Abbaye d’ORVAL, l’Acier
d’Allemagne et du Fer de récupération. L’activité est
dans le présent département des Ardennes.
fonction
des commandes militaires. L’Us. s’agrandit
• MONTHERMÉ (08800) ... 2600 hab., sur la
en 1772, avec fabrique d’Armes blanches et AiguiMeuse, à 12 km au N. de CHARLEVILLE-MÉZIÈRES
soirs. En 1784, création de l’Us. ‘La Cachette’ (-voir
(08000).
— La Commune ou La Petite Commune ... sur ci-après), en amont de la Manufacture. La Production,
qui avait doublé entre 1789 et 1815, est suivie d’un déune retenue d’eau du ruisseau de La commune, affl. de
clin progressif et de l’arrêt définitif des installations en
la Meuse.
1836. Le choix est alors fait de privilégier la Manufac. Forge existant en 1615. En 1660, exploitation par Gé- ture d’Armes de St-ÉTIENNE ... Après la vente des bârard COULON, puis abandonnée à la fin du 17ème s. et
timents en 1837, les lieux seront occupés par une Ferdétruite, d’après [648] p.60.
ronnerie, une Fonderie et par un Atelier de Forge.
. Reconstruction du H.F. et remise en activité au début Après l’arrêt des activités vers 1914, abandon du site,
presque entièrement démoli en 1986. Une salle de
de la Révolution, d’après [648] p.60 ... Vers 1789: 1
me pdition - J. C.
tél.: 03 82 58 03 71
sports a été mise en place dans l’anc. magasin daté de
1689, et l’Atelier de Forerie accueille le Musée du
Vieux NOUZON, d’après [11] p.21, et [2964] <crchampagne-ardenne.fr/patrimoineindustriel.html>
+
<fr.wikipedia.org/wiki/Nouzonville> -Déc. 2013.
— La Cachette ...
. Équipée de Roues à Aubes, elle est implantée avec
une retenue d’eau de 7 m sur la Goutelle ... Annexe de
la Manufacture Royale d’Armes de NOUZON (-voir cidevant), avec Forerie et Meules, elle est créée en 1784
par Maximilien TITON. Fabrication de Baïonnettes et
Usinage de Pièces Forgées pour l’Armurerie. En 1836,
achat de l’Us. par Nicolas GENDARME qui agrandit les
installations en créant une Us. complète. En 1842,
l’Us. est animée par hydraulique et par Machine à Vapeur. En 1842, l’Étab. comporte 1 H.F., 3 Feux d’Affinerie, 2 Fours à Puddler et 1 Fenderie, le tout animé
par 5 Roues hydrauliques et 1 Machine à Vapeur.
Agrandissement de l’Us. par l’Ingénieur SORET en
1876. Elle est ensuite gérée par HENNECART-SORET,
pour devenir Forges et Ateliers de Construction
SORET & Cie à la fin du 18ème s.. L’Us. était reliée
aux Chemins de Fer par un embranchement privé.
Vers 1907, 2 Turbines remplacent la Machine à Vapeur et les Roues hydrauliques et l’Us. travaille pour
les Chemins de Fer et l’Artillerie. Avant son arrêt en
1914, la Production mensuelle atteignait 200 t de
Métal avec 190 Ouvriers. Il reste le logement patronal
('Le Château’), des vestiges des murs de la Forge, le
canal et les Halles des Ateliers datées de 1876 et 1900.
Les lieux sont occupés par les deux entreprises COMÉTAL et AIR LIQUIDE, d’après [11] p.21 et [2964] <crchampagne-ardenne.fr/patrimoineindustriel>
-Déc.
2013.
• OSNES (08110) ... 232 hab., sur la Meuse, à 15 km
à l’E. de SEDAN (08200).
— La Vieille Forge ...
. Elle était installée sur un Étang de Retenue sur l’Aulnois, affl. de la Meuse ... Elle remonte au début du
18ème s. ... Au moment de la Révolution, elle appartient à SERVAIS et comporte 2 Affineries et 1 Gros
Marteau, l’Énergie étant fournie par Roue hydraulique.
Production de Fer pour la Poêlerie de SEDAN (08200).
Rachetée par Fçois DEVILLEZ-BODSON, elle complète
la Forge située en aval (-voir ci-après). En 1832, vente
à la banque SEILLIÈRE. Arrêt des activités vers 1900.
Il n’y a pas de vestiges des installations, hormis un bâtiment de logements ouvriers, d’après [11] p.17 &
[648] p.61.
— Forge d’Osne ...
. Elle était sise sur un Étang de Retenue sur l’Aulnois,
affl. de la Meuse ... La Forge a été créée par Fçois DEVILLEZ-BODSON en amont de ‘La Vieille Forge’ (voir ci-devant) pour compléter ses Étab. ... En 1800,
l’Us. est équipée d’un Laminoir. En 1812, Production
de 50 t/an de Tôles. En 1832, rachat de l’Étab. par la
Banque SEILLIÈRE, comme les autres propriétés DEVILLEZ. En 1838, l’Us. comporte 2 Équipages de Cylindres dégrossisseurs, 2 Équipages de Cylindres étireurs, 1 paire de Taillants de Fenderie et 4 Fours à
Puddler. La Sté sera développée plus tard par BOUTMY. En 1855, on y trouve 4 Fours à Puddler, 6 Fours à
Souder, 1 Marteau-Pilon, 1 Marteau-Presse, 5 Équipages de Cylindres, 1 Laminoir à Tôles, l’ens. étant mu
par une Machine à Vapeur de 100 CV. En 1900, l’Us.
passe au Groupe DE W.. Actuellement (2013), l’Étab.
conserve une activité métallurgique à travers les Stés
PALFROID et THYSSEN-KRUPP. L’Étang et les bâtiments d’origine ont été rasés. Les Ateliers actuels sont
datés du 20ème s., d’après [2964] <cr-champagneardenne.fr/patrimoineindustriel> -Déc. 2013.
• RAUCOURT-&-FLABA (08450) ... 855 hab., sur
l’Ennemane, affl. de la Meuse, à 10 km au S. de
SEDAN (08200).
— Fabrique de Fer et d’Acier poli ...
. Étab. existant en 1779, fondé par ORSEILLES Frères.
L’Us. fabriquait diverses Quincailleries pour le commerce. Elle était équipée d’un Laminoir pour tous métaux, de Machines à Estamper, de Presses, de 2 Polieries et de tours. En 1789, sous la direction de
TOUSSAINT Père & Fils, elle employait 400 Ouvriers et
70 enfants de La Pitié. Par la suite, les activités de
l’Us. furent transférées à LAMÉCOURT (RUBÉCOURT
& LAMÉCOURT 08140). Elle était située au niveau de
l’emplacement actuel de la Fabrique de Quincaillerie
acier et Cuivre Turquais Industrie, fondée en 1840, au
lieu-dit La Roquette, d’après [11] p.21 à 28 et [2964]
<cr-champagne-ardenne.fr/patrimoineindustriel> -Déc.
2013.
• ROCROI (08230) ... 2.408 hab., anci. place forte
sur une colline culminant à 391 m d’alt., d’où partent
plusieurs ruisseaux, à 20 km au N.-O. de CHARLEVILLE-MÉZIÈRES (08000).
— Forge de St-Nicolas ...
. Établi sur le ruisseau de Faux, cet Établ. comportait
une Forge et un H.F., créé en 1806 par Jean-Nicolas
GENDARME, à la place d’un moulin à blé. En 1819,
ajout d’une Fenderie et d’un Laminoir. Revendue au
Maître de Forges MOREL en 1823, l’Us. comprend 1
Forge avec plusieurs Maqua et 1 Gros Marteau, 1 H.F.,
me pdition - J. C.
Département 08-5
1 Four à Boulets, 1 Fenderie et 1 grand Laminoir(RO1).
. 5 1834 ... Ce site -St-NICOLAS-lez-Rocroi- accueille
une des plus importantes Us. à Fer de France, d’après
[5651] p.117.
. En 1838, MOREL ajoute 4 Fours à Puddler et Fours
dormants. En 1852, ajout d’un Marteau-Presse, d’une
Presse à Découper les Plaques et d’un grand Atelier de
garnissage de Canons de fusils, Plierie et Forerie. Arrêt
du H.F. en 1865, suivi de la reconversion de l’Étab. en
Fonderie de Seconde fusion pour appareils de chauffage. En 1900, l’Us. employait 350 personnes. Ralentissement des activités après 1922, puis cessation de celles-ci en 1961. L’ens. a été reconverti en bâtiments
communaux et en entrepôts commerciaux et artisanaux. Belles cités ouvrières datées de 1895. Il ne reste
rien des activités du 19ème s.(RO1).
(RO1) ... d’après [648] p.61/62, et [2964] <crchampagne-ardenne.fr/patrimoineindustriel>
-Déc.
2013.
• RUBÉCOURT-&-LAMÉCOURT (08140) ...
— Manufacture d’Acier et de Fer poli, in [11]
p.22.
— Lamécourt — Manufacture d’Acier et de Fer
poli ... 3 Us.: Lamécourt, Rubécourt, La Claïné, in
[11] p.22.
• SEDAN (08200) ...
— Fabrique de Fer et d’Acier poli, in [11] p.29.
— Fabrique de poëlerie et de fléaux de balance
... 7 Batteries de Fer, in [11] p.29.
— Aux portes de Sedan — Batterie de Ferblanc ... m, 4 Feux, in [11] p.30.
• SENUC (08250) ... 149 hab., sur le confluent de
l’Aire et de l’Aisne, à 12 km au S.-E. de VOUZIERS
(08400).
— La Forge ...
. Étab. implanté sur une dérivation de l’Aisne (lieu-dit
actuel ‘La Forge’), il fut créé en 1798 pour remplacer
la Forge de VIENNE-la-Ville (51800) (-voir dép. de la
Marne). À sa mise en service, l’Us. se composait d’une
seule Forge comprenant 2 Affineries, 1 Gros Marteau
et 1 Martinet. On y Affinait des Gueuses d’IMÉCOURT
(08240) (-voir ci-devant). Après la faillite de 1833, la
Vve BOULLENOIS rachète la Forge et demande l’autorisation d’établir un H.F. en 1834. Le H.F. et 2 Fours à
Puddler étaient en service en 1835. La tradition veut
qu’on y ait Coulé des Boulets pour le Siège de sébastopol en 1855 (Crimée). Arrêt de la Production en 1870.
Après un abandon de près de 20 ans, les installations
furent transformées en moulin à coquins (-voir cette
exp.). La Guerre 1914-18 a détruit les bâtiments. Actuellement, une petite Us. hydro-électrique utilise la
chute d’eau, d’après [648] p.62.
• SIGNY-l’Abbaye (08460) ... 13.58 hab., sur la
Vaux, affl. de l’Aisne, à 20 km O.-S.-O. de CHARLEVILLE-MÉZIÈRES (08000).
— Le Hurtault ...
-Voir, à Hurtault, la cit. [3995].
. Vers 1789 ... 1 H.F., 1 ff, in [11] p.17.
. Cet Étab. a été créé en 1525 par Jean REGNESSON,
sur des terres de l’abbaye de SIGNY. C’était une des
plus grandes Forges de la région, avec 1 H.F., 1 ‘Forge
à Battre Fer’, 1 Marteau et 2 Affineries. Au début du
17ème s., l’Étab. passe à la famille ROBIN. De 1670 à
1699, Gérard COULON afferme l’Us. et installe un
2ème H.F. en 1685. Cette Forge produit de nombreuses
Munitions d’Artillerie et une partie des tuyaux pour les
fontaines du Château de VERSAILLES. Au cours du
18ème s., l’Étab. produit diverses Fontes Moulées et
des fournitures d’Artillerie pour la Cie des Indes. En
1789, l’Us. comprend 2 H.Fx, 1 Grosse Forge, 2 Affineries, 1 Chaufferie, 1 Fenderie et 1 Rebatterie. Vendu
comme bien national à la Révolution, il est acheté par
DESLIARS et POULAIN, Maîtres de Forges à BOUTANCOURT (08160) (-voir ci-devant). L’Us. change de
mains en 1806, puis en 1812, elle est reprise par Léopold-Augustin RAUX. On y trouve alors 2 H.Fx, 1
Forge, 1 Batterie de Boulets à 2 Marteaux, 3 Magasins
aux Fers, le tout actionné par 6 Roues hydrauliques alimentées par la Vaux. Augustin BARRACHIN reprend la
direction jusqu’en 1883. En 1880, remplacement des 2
H.Fx par 2 Cubilots de Seconde fusion. L’Étab. fonctionne en Moulerie jusqu’au début du 20ème s.. Il reste
la Digue (Étang disparu), le socle du bâtiment de la
Forge, la Halle à Charbon, les 2 Coursiers d’eau et les
cabinets de pierre qui contenaient l’eau. Les restes du
bâtiment des H.Fx ont été détruits vers 1980, d’après
[11] p.17 et [648] p.62.
• SIGNY-le-Petit (08380) ... 1.302 hab., sur plusieurs
ruisseaux, à 20 km à l’O. de ROCROI (08230).
— Forge Philippe ... Vers 1789 ... 2 ff, in [11]
p.18.
— Forges, Us. de Signy-le-Petit, Le Vieux Fourneau ... sur le Ruisseau de la Petite Eau.
. Un H.F. et une Forge -remontant à 1550- ont été installés par STAVELLE, seigneur de SIGNY-le-Petit. Vers
1600, l’Étab. passe à la famille MARTIN, puis au cours
du 17ème s. aux DEMEAUX. En 1775, l’Us. sera ex-
ploitée par Léopold-Augustin RAUX (-voir: SIGNYl’Abbaye), d’après [648] p.63.
. Vers 1789 ... 1 H.F., in [11] p.18.
. À la Révolution, ce H.F. produit 300 à 350 Tf/an,
Coulée en Poterie ou Affinée dans les Forges voisines.
En 1815, l’Étab. est repris par Augustin BARRACHIN
(-voir: SIGNY-l’Abbaye) qui l’Exploite jusqu’en 1870.
Arrêt du H.F. peu après, remplacé par un Cubilot pour
Moulage de Fonte de Seconde fusion. Arrêt vers 1900.
Il ne reste rien des bâtiments anc. et du H.F.. Le site
est occupé par l’Us. OLFA, qui fabrique diuvers objets
en bois, d’après [648] p.63.
— Forges, Us. de Signy-le-Signy, Vieilles Forges
... Vers 1789 ... 2 ff, in [11] p.18.
• TAILLY (08240) ...
— Le Fourneau ... Un H.F. est signalé en 1573,
propriété de la seigneurie de TAILLY ... Au 17èmeme
s., exploitation par les GALOPIN, Maîtres de Forges
d’HARAUCOURT (08450). Reconstruction du H.F. en
1750 par MAILLARD de LANDREVILLE (10110). La
Force motrice était Fournie par l’Anelle, sous affl. de
la Meuse et le Minerai provenait des collines voisines lieu-dit Les Minettes- ... La Fonte était en partie traitée
par la GROSSE FORGE (-voir ci-après), à 800 m en
aval du H.F. ... Au début du 19ème s., l’Us. était la
propriété des Maîtres de Forges LOMBART Frères de
SENUC (08250). En 1832, les frères RAUX maintinrent
le H.F. en activité en le modernisant avec Soufflage à
l’Air chaud. En 1844, propriété des CAMION-CRUCY,
le H.F. produisait 600 Tf/an. Il s’arrêta peu après 1860
puis fut détruit. Il n’en reste que des traces à peine visibles. La Halle à Charbon a été détruite dans les années 1990, d’après [648] p.63 et [2964]
<remitailly08.pagesperso-orange.fr/index.html>; <crchampagne-ardenne.fr/patrimoineindustriel08/
IA08000682.html> -Août 2013.
— Les Forgettes, appelée à l’origine GROSSE
FORGE ... Une Forge y a fonctionné du 17èmeme au
19ème s., utilisant et traitant la Fonte du H.F. voisin
(LE FOURNEAU, -voir supra). Force motrice Fournie
par l’Anelle, sous-affl. de la Meuse, au moyen d’un
Étang de retenue et d’une Chute d’eau. Il en reste un
remarquable ens. architectural, témoin de la prospérité
sidérurgique. La belle maison du Maître de Forges
(mi-18èmeme s.) est, de nos jours (2013), occupée par
la famille DARODES. Les autres bâtiments ont été
aménagés en habitations. Le système hydraulique de la
Forge (Canaux et Chute d’eau) a été transformé pour
l’agrément de la propriété ..., d’après [2964] <crchampagne-ardenne.fr/patrimoineindustriel08/
IA08000681.html>;
<outdoor.com/les-Forgettes602.html> -Août 2013.
• TERRON-LÈS-VENDRESSE (08160) ...
. Un H.F. y est avéré aux 16ème et 17ème s. ... -Voir,
à Oysance, la cit. [3995].
• VENDRESSE (08160) ... -Voir ce nom de
commune.
• VRIGNES-aux-Bois (08330) ...
. 5 1834 ... Dans cette commune, il est fabriqué quantité d’objets de Ferronnerie en tout genre, d’après
[5651] p.112 ... En outre, cette commune accueille une
des plus importantes Us. à Fer de France, d’après
[5651] p.117.
••••••••••
Les Villes
VENDRESSE (08160) ... ¶ Commune des Ardennes
... 494 hab., sur le Donjon, un des ruisseaux alimentant
le canal des Ardennes, à 15 km au S.-O. de SEDAN
(08200).
-Voir, à Bête (La), la cit. [2382] du Jeu. 24.07.2008,
p.5.
-Voir, à Boni & Fils du feu, la cit. [3708] n°80 -Sept.
2004.
-Voir, à H.F. de pays, la cit. [2643].
. “Sur le Doujon, arrondissement de MÉZIÈRES ... Consistance. Un H.F.. — Historique. Établi en 1542. — Production. Fonte: 5.000 Quintaux. ‘En 1789, la majeure
partie du produit du Fourneau de VENDRESSE se
convertissait en munitions de guerre’. F12 1603. 300 à
400 Milliers de Gros Fer ou Fer Fendu. A.D. Ardennes,
C.31. — Combustible. Charbon de bois. F12 1603. Bois
du Duc DE VALENTINOIS. A.D. Ardennes, C.31. —
Main d’œuvre. 250 Ouvriers. F12 1603. Régime. Propriétaire: le Duc DE V••; Fermier: M BOURGEOIS. A.D.
Ardennes, C.31.” [11] p.18/19.
. Au moment de la Révolution franç -1789-, on note
l’existence d’un H.F., d’après [11] p.18.
. “Construit sous la forme actuelle entre 1822 et 1824
par Nicolas GENDARME, il occupe un site dédié à la
Production du Fer depuis la 2ème moitié du 16ème s..
D’après des notes prises en 1764, il est situé sur une
fontaine et peut fonctionner 7 à 8 mois de l’année. Le
Département 08-6
bois vient de la forêt de Mazarin, la Mine n’est pas très
riche, mais se Tire à une lieue. les 3 éléments nécessaires se trouvent à proximité: l’eau, le bois et le Minerai
de Fer. // À l’époque, 5 26 personnes travaillent sur ce
site pour y fabriquer 470 Tf.” [4532] <(8)> p.1.
. Dans un art. consacré à la présentation aménagée du
H.F. de VENDRESSE 08160, on relève: “La mémoire du
feu retrouvée ... À VENDRESSE, dans les Ardennes,
pays des forêts denses et des Forgerons, un H.F. a été
remis sur pied pour donner à redécouvrir l'Épopée de la
Sidérurgie dans le département ---. (C’est) ce à quoi se
sont employés le conseil général et la communauté de
Communes des Crêtes préardennaises, avec la réhabilitation du H.F. de VENDRESSE, le seul ouvrage de ce
genre en France dont la Maçonnerie soit restée intacte.
Jean VERLAINE a été sollicité pour le projet, et c'est notamment grâce à un plan daté de 1853, qu'il a mis à la
disposition des organisateurs, que l'édifice a été restauré. Le Gueulard par où l'on introduisait le Charbon
(non, le Coke) et le Minerai, le Ventre qui digère Combustible et Métal (? !) pour engendrer de l'Or jaune
orangé, les Tuyères par où passe l'air pour activer le
feu, rien ne manque à l'architecture de ce monstre superbe et fascinant. // Sa réfection ainsi que celle de la
Halle à Charbon attenante ont permis l'aménagement
d'un domaine à la gloire des Ouvriers du feu. Ce site,
classé Monument historique en 1972, constitue un patrimoine unique en France. Et quand la mise en scène
évoquant les riches heures de la Métallurgie ardennaise
entre en action pour plonger les visiteurs dans l'atmosphère de l'époque, on se dit que les fantômes des Ouvriers et des Maîtres de Forges sont toujours là, s'activant autour de la Bête (= le H.F.), parce que touchés,
peut-être, par un feu qui ne veut décidément pas mourir.” [3708] n°80 -Sept. 2004, p.4/5.
. “VENDRESSE (08160), miraculé du Savoir-Fer ardennais
... En Ardenne, pays des fleuves et des forêts, ces
conditions -eau, bois, Minerai- ont permis la naissance
d’une tradition métallurgique importante et durable. De
cette époque révolue depuis la guerre de 1870 (date
d’Arrêt du H.F.), qui vit le déclin de la Sidérurgie ardennaise, il subsiste un H.F. dans un état de conservation unique en France. L’Us. véritable monument à la
gloire des Maîtres de Forge, comprend le Fourneau,
une Halle à Charbon, une scierie et une broquerie (lire
‘Boquerie’(1)) tels qu’ils furent édifiés de 1831 à 1839
par J.-N. GENDARME, dernier repreneur(3)(6) ---.
C’est à l’activité piscicole (à partir de 1909(4)), qui a
intelligemment exploité les Étangs et les Biefs créés
par la Sidérurgie ---, que l’on doit la survivance du
H.F. et des bâtiments. // Sa renaissance --- a pour but
de transformer le domaine en pôle touristique et culturel --- (à compter) de Juin (2003).” [3041] n°23 -MarsMai 2003, p.10 ... (1) “Dès 1838, une scierie, une Boquerie -servant à Concasser le Minerai- et des Fours à
Carboniser complètent les installations du H.F.. Par
ailleurs le Maître de Forges fait construire des Patouillets -Machine servant à malaxer le Minerai avec
l’eau pour le Laver des Impuretés- ---.” [(5)] ... (2) On
relève ailleurs: ‘Construit sous sa forme actuelle entre
1822 et 1824 par Jean-Nicolas GENDARME.” [(5)] ... (3)
“En 1859, Rémy PAUQUET, nouvel Exploitant est autorisé par décret préfectoral(7) à utiliser une Chaudière
à vapeur et une Machine à Vapeur dont la puissance
est de 4 chevaux pour servir de moteur à une Soufflerie d’un Cubilot et au polissage des Moules. Le Combustible est la Houille ou la Tourbe. // C’est ce qui permet de conserver l’activité sur le site jusqu’à l’arrêt
définitif dans les années 1870.” [(5)] ... (4) “À partir de
1909, les bâtiments servent à accueillir la pisciculture.” [(5)] ... (5) = [4532] <crdp.ac-reims.fr/cddp08/
enjeueducation/4/page26.htm> -Juin 2009 ... (6) “À
partir de 1822, le H.F. est établi dans une Halle imposante, éclairée sur les côtés pour une meilleure circulation et une aération suffisante. Cette construction ne
modifie en rien la structure de l’activité qui reste traditionnelle. La façade se compose de 5 travées délimitées par des pilastres ---. // À la mort de J.-N. GENDARME, sa fille Mme CAMION hérite du H.F. et reçoit
du préfet en 1853 l’autorisation de maintenir en activité l’Us. à Fer. // L’art. I du décret donne la composition: — 1 H.F. pour le fusion du Minerai de Fer au
Charbon de bois. —1 Bocard à Laitiers à 16 Pilons. —
Les appareils de Soufflerie nécessaires et une scierie.”
[4532] <(8)> ... (7) “du 26 Juil. 1859.” [4532] <(8)> . ...
<(8)>
=
<crdp.ac-reims.fr/cddp08/artsculture/
sitesremarquables/vendresse/historique/htm>
30,05,2009.
• FICHE M. H. ... Ancien H.F. à VENDRESSE (08). //
Catégorie: H.F.. // Lieu-dit: Fourneau (Le). // Destinations successives: pisciculture. // Éléments protégés
MH: Halle; élévation. // Époque de construction: 1er
(2)
tél.: 03 82 58 03 71
quart 19ème s.. // Historique: Reconstruit avant 1830
par Jean-Nicolas GENDARME, le H.F. a succédé aux installations d'une activité sidérurgique attestée en 1564.
Avec le Fourneau fut faite la grande Halle à Charbon,
scandée de baies en plein cintre. Le site a été exploité
ou détenu en propriété par les plus grands Maîtres de
Forges ardennais. // Il apparaît en 1564 à la place d’un
moulin qui appartenait à l’abbaye d’ELAN. En 1582, il
devient fourneau du duc DE RETHEL. Au 17ème s., il
est Exploité par les frères Nicolas et Raulin COULON.
Durant une bonne partie du 18ème s., ce sont les POULAIN, Maîtres des Forges de BOUTANCOURT qui le
louent au duc DE MAZARIN. Racheté par Jean-Nicolas
GENDARME au début du 19ème s., son Exploitation se
poursuit après son décès, en 1845, sous l'autorité de sa
fille (Adélaïde). Malgré l’arrêt de la Production de
Fonte de première fusion, l’activité dure jusqu’à la fin
du 19ème s., grâce au Cubilot installé dans le bâtiment
accolé à la Halle principale. // Propriété de l'Etat. //
Date protection: ‘Inscrit MH’: 23 mars 1972. // Façades et toitures du bâtiment abritant le H.F. et le H.F.
proprement dit; façades et toitures de la halle à bois,
d’après [4051] <http://www.patrimoine-de-france.org/
oeuvres/richesses-29-9680-72062-M156318179201.html> -Avr. 2009.
••••••••••
Les renvois
OYSANCE : ¶ Anc. mot pour aisance ... Au pl.,
concernant le H.F., ce terme désigne les annexes nécessaires à son fonctionnement.
. À TERRON-lès-Vendresse (08160), “l'Inventaire
signale un H.F. actif aux 16ème et 17ème s. --. (On) précise qu'à proximité d'un Étang 'il y
a un fourneau à fondre Fer avec les Halles et
les Oysances'.” [3995] p.10.
••••••••••
me pdition - J. C.
tél.: 03 82 58 03 71
Département 09-1
1
09 - Ariège
3 - ... la région Midi-Pyrénées de 1970
4 - ... la région Occitanie de 2016.
4
3
Dans
2
les Provinces du
18qme s.
Ce département a été traîté
par J. C. (= Frères BOURGIN [11]), mais ne l’a pas été
par G.-D. H. ...
Le Département ...
ARIÈGE : ¶ "Département (de tradition) de la Région Midi-Pyrénées ---; formé essentiellement par la
réunion du Comté de FOIX et du Couserans, il s'étend
sur l'est des Pyrénées centrales et le Bassin aquitain."
[206]
-Voir: Consul, Jurat, Office, Volte.
• Anecdote ...
. “NAPOLEON disait du département de l'Ariège, 'il
produit des hommes et du Fer'.” [5439] du 27.07.1905,
p.899.
•• HISTOIRE DU FER EN ARIÈGE ...
-Voir, à Exposition / BRASSAC (09000) - Le Fer dans
tous ses états, la cit. [3539] <ariegenews.com> -14.08.
2009.
• Étapes principales ...
. "La première mention d'une Mouline à Fer
se rencontre dans un texte de 1292, concernant ORLU." [668] p.166.
. L'Industrie du Fer a évolué de la façon suivante, d'après J. CANTELAUBE, lors du stage de la
Cellule du Patrimoine Industriel du Ministère de la
Culture, à MONTPELLIER, concernant les Industries du
Feu, le 17.10.1989:
- le travail du Fer est très ancien (1er s.,
après J.-C.).
- C'est du 13ème s. que datent les premiers
documents d'Archives:
. 1272: Mouline de Fer avec utilisation de la
Force hydraulique.
. en 1293, on emploie à VICDESSOS du Minerai
de Fer de RANCIÉ.
. Forge à la biscayenne.
- 14ème/15ème s.: Mouline à Fer, Mouline
me pdition - J. C.
Ferrière, ... à façon biscayenne (type Pays
Basque), ... à façon génevoise (erreur de traduction, il faut noter 'génoise').
- 17ème s.: la Forge catalane apparaît dans
l'Europe méridionale.
L'apparition de la Trompe se situe dans la
fourchette des années 1685/1706.
- Fin 18ème s.: La grande amélioration de
la Forge catalane aura trait au Creuset qui de
circulaire devient carré.
- 19ème s.: 59 Forges à la catalane sont recensées, en partie groupées dans le Haut
Comté de FOIX.
. "Comme la plupart des massifs anciens, la
zone axiale et les massifs nord-pyrénéens recèlent de multiples richesses minérales. C'est
avant tout le Minerai de Fer qui est à l'honneur. 'L'Ariège produit des hommes et du Fer'
aurait-on dit au début du 19ème s.." [2643]
Émission de France 3, La Carte au Trésor,
selon note du téléspectateur M. BURTEAUX.
• Troc Minerai de Fer - Charbon de Bois. “En
1343, le Comte (de FOIX) autorise l’exportation des Minerais de Fer du Comté vers le
‘Couserans et ailleurs’. Cette autorisation
prend tout son relief et ses motifs deviennent
clairs lorsque nous la rapprochons du traité
d’échange passé en 1347 avec le Couserans
forestier. Il s’agit d’un troc Minerai de Fer Charbon de Bois. Traité draconien pour le
Couserans puisque VICDESSOS, fort de la supériorité du Minerai de RANCIÉ, se taille la
part du lion. Une soixantaine de kg de Minerai de Fer s’échangeront contre 80 kg environ
de Charbon de Bois.” [1274] p.75.
•• À PROPOS DE MINERAI DE FER ...
• Un syndicat avant la lettre ...
. “... une entreprise minière se développa dans
l’Ariège --- pendant 6 siècles, et, si l’on feuillette l’annuaire du département, on y relève
encore l’existence, à VICDESSOS, d’un Syndicat minier de RANCIÉ. C’était un groupement
de paysans pour la mise en valeur de Gîtes
Ferrugineux.” [2699] p.561.
• Sites Ferrifères. "On connaît au moins une
cinquantaine de sites Ferrifères qui ont été exploités aux 18ème et 19ème s. ---. Cependant,
l'ancienne Production Ferrifère est caractérisée par la prépondérance absolue d'une Mine
unique RANCIÉ. Ce fait remonte sans doute au
14ème s.." [668] p.155.
• Qualité du Minerai ...
. “La Qualité du Fer pyrénéen, exporté dans
toute la France, était unanimement reconnue.
Dans cette appellation d’origine contrôlée
avant la lettre, l’Ariège se taille une place de
choix. ‘Cette terre a produit des hommes et
du Fer’, le propos attribué à NAPOLÉON BONAPARTE, semble en la matière largement
justifié.” [1854] n°39 -Mai/Juin 1995, p.68.
• Vente de la Mine ...
. Dans la seconde moitié du 18ème s., Ph. PICOT DE LA PEIROUSE note, à propos de la Mine de VICDESSOS: “La vente de la Mine ne
peut se faire que sur chaque Place (= Carreau); c’est à dire à l’entrée de chaque Minier
(= Mine); on y a établi à cet effet des Balances et des poids de 150 livres. // Les Mineurs
et les Voituriers sont punis s’ils la vendent ou
l’achètent en chemin, et sans l’avoir pesée.
Cependant on pèse rarement. // Tout le commerce des Mines est entre les mains des Voituriers de la Vallée, et de la Province du Languedoc. Ils montent aux Minières avec leurs
chevaux.” [3405] p.32/33.
• Les trois -ou deux- Classes/Qualités de Minerai ...
. Dans la seconde moitié du 18ème s., Ph. PICOT DE LA PEIROUSE note: “D’après les notions les plus ordinaires des Mineurs et des
Forgerons du Comté de FOIX, on peut diviser
en 3 classes toutes les Mines de Fer qui y sont
Exploitées; savoir, les Mines fortes ou Ferrues, les Mines douces ou noires, et les Anis
ou Mines pauvres. Les 3 Qualités peuvent
Département 09-2
même être réduites à 2, à l’Hématite et à la
Mine de Fer spathique parce que les Anis ne
désignant que les Mines pauvres, embrassent
et comprennent celles de cette nature qui présentent ces 2 Qualités. // La Mine riche, forte
ou Ferrue n’a pas toujours le même degré de
Richesse et de Bonté. Sous cette dénomination sont comprises toutes les variétés d’Hématite. Celle qui est la plus noire, la plus
compacte, le plus pesante, est aussi la plus
prisée. Elle donne beaucoup de Fer, et d’excellente Qualité. Mais seule, et sans mélange
de Mine spathique, et d’autres Mines mêlées
de Spath calcaire ou fortement imprégnées de
Manganèse, ces Hématites rendent fort peu
de Fer; elles sont de très-difficile fusion. Et
lorsqu’elles sont enfin liquéfiées, elles ont
tant de ténacité, qu’elles ne peuvent se débarrasser des Scories qu’elles entraînent avec
elles. Du reste, ce sont elles qui donnent le
plus d’Acier, et le meilleur.” [3405] p.37 à
39.
•• ... SITES MINIERS ...
• Mines de RANCIÉ ...
-Voir, à Office des Mineurs, la cit. [497]
p.104/05.
. “Le site (de la Mine) du RANCIÉ, (est la) ‘plus
grande Mine de Fer des Pyrénées’ utilisée depuis au moins le Moyen-Âge ---. Les Minerais Extraits ‘sont des Hématites manganésifères dont la Gangue est calcaire et
argileuse’. À haute teneur en Fer, supérieure
à 50 %, très fusibles, ils convenaient parfaitement au procédé catalan qui excluait les hautes températures.” [646] p.11.
. Point de situation, vers 1810 ... “Les Mines de
RANCIÉ -dpt de l’Ariège- Exploitées depuis 6
s., d’après d’anciennes Concessions, par les
habitans des communes de la vallée de VICDESSOS, et pour leur compte, sous la surveillance du gouvernement. près de 500 Mineurs travaillent dans ces Mines, qui
produisent 150.000 Q.M. de Minerai de Fer
spathique ou de Fer hydraté hématite ---. On
en retire 50.000 Q.M. de Fer dur et un peu
aciéreux dit Fer fort.” [1637] p.54, à ... MINE.
• CONSERANS ou COUSERANS(1) (Le) ...
. Nous allons suivre ici le travail de l'Abbé PALASSOU, rassemblé dans son Essai sur la Minéralogie des Monts-Pyrénées, écrit en 1784.
- Le Conserans(1) ... et sa conclusion: "Il ne
faut pas être étonné que les Pyrénées contiennent des Mines de Fer dont l'Exploitation est
plus suivie que celle des autres substances
métalliques. La nature n'a point réservé le
Métal le plus utile à l'homme dans les bornes
étroites d'un Filon; elle l'a répandu aussi en
grandes masses, pour qu'il s'offrit abondamment à nos besoins." [358] p.260 (éd. 1784) et
p.246 (éd. 1781) ... (1) L’orth. CONSERANS du
18ème s., est devenue par la suite, ce qu’elle est aux
20 et 21èmes s., à savoir COUSERANS, selon recherches de G.-D. HENGEL, in [259] t.1, p.417, [795] t.1,
p.554 & [151] t.1, p.459.
• Mines de VIC-DESSOS ...
. Nous allons suivre ici le travail de l'Abbé PALASSOU, rassemblé dans son Essai sur la Mi-
néralogie des Monts-Pyrénées, écrit en 1784.
- Vallée de VIC-DESSOS: "C'est dans ces
montagnes calcaires qu'est située la riche
Mine de Fer de VIC-DESSOS (09220)." [358]
p.264. "Entre SEM et LERCOUL, près de VICDESSOS, on remarque une Minière de Fer qui
contient plusieurs espèces de Mine: 1° de la
Mine de Fer spathique, 2° de la Mine de Fer
micacée, 3° de l'Hématite mamelonnée (-voir
cette expression) ---. La Mine de Fer de VICDESSOS, qu'on Exploite depuis un temps immémorial, fournit du Minerai à quarante Forges ou environ, situées dans le pays de FOIX,
le Languedoc et le Conserans ---. Les montagnes qui bordent la vallée de VIC-DESSOS ont
été dépouillées de leurs forêts pour l'usage
des Forges." [358] p.265 à 269.
. La clause de proximité prévue au Règlement ...
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Dans la seconde moitié du
Prod. des Forges catalanes de l'Ariège (t.005)
18ème s., Ph. PICOT DE LA
d'après [590] p.75.
PEIROUSE note, à propos de la
Pour 100 kg de Fer Durée des
Nombre de:
Prod
Mine de VICDESSOS: “Tous
Année Minerai Charbon
Feux
Forges Martinets annuelle
les Mineurs ont droit de faire
des Recherches à l’intérieur
1667
305
593
4h
44
8
?
des Travaux, pour découvrir
1760
300
412
6h
31
9
2.681 t
de nouvelles Veines. Tout
1818
316
323
6h
43
10
4.600 t
1836
338
310
6h
52
15
5.319 t
hab. de la vallée, en vertu des
anc. chartes peut faire la recherches des Mines, de toute espèce, hors de pour les Soufflets; les Établissements --- porl’étendue des Minieres communes. Lorsque tent (alors) le nom de Moulis de Fer ---.
les uns et les autres en ont trouvé, la propriété (C'est) l'apparition de la Trompe (qui permet)
leur appartient; mais ils ne peuvent ouvrir ni de produire un Vent continu canalisé par les
Puits, ni Galerie, qu’à la distance de 9 ‘Man- Tuyères ---, vers 1640/1680, en Ariège --ches de Pioche, de l’ouverture de travaux (qui) scelle --- (le) procédé métallurgique ---,
le Procédé catalan ---. (Il) fonctionne sur les
déjà existant dans les Mines.” [3405] p.31.
mêmes principes, du milieu du 17ème s.
•• LA FORGE CATALANE ...
-Voir: Aire à la catalane, Charrieur de Char- jusqu'à l'extinction des Forges à la Catalane
en Ariège en 1884 ---. C'est au 19ème s. que
bon, Fer de l’Ariège, Poids de table.
-Voir: Acier naturel, Apprentissage, Canal la Méthode à la Catalane atteint en Ariège
d'amenée (d’eau), Canalot, Charbonnière, Fer son meilleur Rendement et son plus haut
cédat, Forge bâtarde, Forge catalane, Forgeur, point de technicité; avec sensiblement 10 %
Foyer, Magasin, Maillé, Maître Forgeur, Maî- de la Production nationale de Fer -Restauratre Ouvrier, Martinet, Miaillou, Mise au tion- et un peu plus de 60 Feux de Forges
mille, Parsou, Piquemines, Quota, Troc, sous la Monarchie de Juillet, l'Ariège est incontestablement le centre le plus important de
Valet, in [668].
-Voir: Arbre, Brigade, Caisse à Vent, Char- l'aire technique à la Catalane." [649] p.1 & 2.
rieur (à dos), Commis, Côté de la main, . "La Métallurgie ariégeoise utilise la MéthoCrambot, Escola, Fourneau à Cémentation, de catalane. Cette technique se constitue défiGarde Forge, Laboratoire, Magasin, Magasin nitivement au 17ème s., avec l'apparition de
du Fer, Martinet, Société des Maîtres de la Trompe des Pyrénées et fonctionne jusqu'à
l'extinction des Forges à la catalane en ArièForge de l’Ariège, Tire, in [646].
-Voir, à Fer catalan (pyrénéen), la cit. [646] ge, en 1884; mais elle s'affine et s'améliore
toujours pour accroître les Rendements; par
p.5.
exemple, en 1667, on emploie pour 100 kg de
-Voir, à Sud-Ouest (Grand), la cit. [2835]
Fer 305 kg de Minerai et 404 de Charbon de
p.280 à 282.
Bois, alors qu'en 1842, pour la même quantité
-Voir, in [886]: Stratigraphie, Substratum.
de Fer, on utilise 324 à 307 kg de Minerai et
• Le fait est ...
324 et 310 kg de Charbon de Bois. // C'est au
. La Forge catalane y a été fort exploitée.
. Les Ouvriers, les Forgeurs très compétents, 19ème s. que la Méthode catalane --- (cf texte
ont essaimé à tel point que dans la plupart des identique, in [649] p.1 & 2)." [668] p.149.
Forges catalanes voisines, ils étaient présents • ... et sa disparition ...
. “Cette Métallurgie qui connaît son apogée
et faisaient valoir leur savoir-faire.
. “La Forge à la catalane, longtemps usitée sous le IIème Empire, disparaît définitivepar les Métallurgistes de l’Ariège, se compo- ment en 1884. Ces Forges, petites Unités de
sait d’une pièce de médiocre hauteur. On y Production -150 t de Fer en moyenne par anétablissait un Creuset ou Foyer sans chemi- dispersées dans les montagnes ariégeoises
née. La toiture manquait au-dessus, et la fu- n’ont pas pu résister à ‘... la Concurrence des
mée se répandait librement dans l’atmosphè- Fers étrangers ---. Il n’en est resté que 2; celre. À ce Creuset aboutissait une Trompe ou les du SAUT del Teil et de CHÂTEAU-Verdun:
Tuyau soufflant, communiquant avec une elles ont produit ensemble 290 t en 1882; 229
Chute d’eau convenablement disposée. Près en 1883, et seulement 14 durant le 1er semesdu Creuset, on fixait solidement entre 2 blocs tre 1884, mais alors la 1ère a chômé complède pierre et au ras du sol, un gros Marteau ou tement et la seconde n'a Marché qu’un
Mail mis en mouvement par la Chute d’eau. mois’.” [646] p.39.
Sous le Mail, à fleur de terre, on enfonçait . “La disparition des Forges à la catalane dans
une forte Enclume. - Le Minerai était Concas- l'Ariège, écrit cet excellent chercheur que fut
sé par un Pique-Mine, versé dans le Creuset Ph. MORÈRE, marque la fin d'un monde induset couvert de Charbon (de Bois). Immédiate- triel, politique et social.” [4938] p.66.
ment la Machine soufflante activait le feu, et • Nombre de Feux catalans en activité ...
le Minerai lentement entrait en Fusion sous la -Voir le tableau (t.005) présentant le nomsurveillance d’un Ouvrier nommé Foyé. Quand bre de Forges en activité et quelques Ratios
la Masse ou Masset était à point, tous les Ou- liés à l’Enfournement, entre la 2ème moitié
vriers de la Forge se réunissaient pour la/(le) du 17ème s. à la 1ère partie du 19ème s..
retirer du Creuset à force de Crocs et Pinces . Jérôme BONHOTE, au stage de MONTPELLIER,
et pour la/(le) traîner sur l’Enclume. Alors les concernant les Industries du Feu, le
coups répétés du Mail transformaient le Mas- 17.10.1989, rappelle que les Forges catalanes
set en Barre de Fer sous la direction du For- étaient au nombre d'une cinquantaine au
geur ou Maillet. - Le Personnel de la Forge 17ème s., et situées au-dessus de 500 m; si
s’appelait une Fargade. Il se composait de 8 leur chiffre baisse un peu au 18ème s., par
personnes. Les Fers de l’Ariège étaient et sont manque de Charbon de Bois, leur nombre
encore justement renommés. L’argent affluait passe à 58 au 19ème s. tandis que quelques
alors dans toutes les hautes vallées de notre unes descendent dans la plaine.
pays. -P.-D. MERLIN, L’Ariège-.” [2303] . Au début du 19ème s., il y a 39 forges catalap.107.
nes, d'après [4792] t.1 p.410.
• Sa présence ...
• 1832: 45 Forges à la catalane (et 18 en Cata. "L'avènement du Procédé catalan (se situe) logne).
au milieu du 17ème s. --- (après) différentes • 1840: 57 Feux en activité, concentrés le long de
étapes ---: les Forges à bras itinérantes qui ali- l’Ariège et de ses affluents: Aston, Vicdessos, Arget,
mentent la Combustion par un Soufflet ac- Oriège.
tionné par la force humaine, supplantées vers • Évolution du nombre de feux, d'après [4838]
le 12ème s. par les Feux biscayens --- possé- p.65 ...
dant en supplément un Marteau mû par une
année ...........Feux ...............Prod. ........Prod./Feu
Roue hydraulique, par la suite --- employée
1843 .................52 .............5.975,3 ................114,9
me pdition - J. C.
tél.: 03 82 58 03 71
1847 .................46 .............5.304,4 ................115,3
1850 .................48 .............5.500,0 ................114,6
1853 .................55 .............7.212,5 ................131,1
1857 .................45 .............5.145,0 ................114,3
1860 .................30 .............4.300,0 ................143,3
1863 .................19 .............2.960,0 ................155,8
1867 .................15 .............1.670,0 ................111,3
1873 ...................6 ................330,0 ..................55,0
1875 ...................6 ................180,0 ..................30,0
Feux = Nombre de Feux catalans // Prod. = Production
de Fer en tonnes // Prod/Feu = Production de Fer par
Feu en tonnes par an.
•• LE H.F. ...
-Voir: Canal de fuite, Fondeur.
-Voir: Ceutre, in [668].
. Dans les Pyrénées ariégeoises, il n'existe
qu'un seul Toponyme évoquant la Fonte et
dénommé La Fonde, terme très exotique (!)
dans une région métallurgique de Réduction
directe. Or, à cet endroit, a été construit le
premier H.F. des Pyrénées françaises en l'An
II ou III. De ce H.F. au Bois, bien sûr, il ne
reste absolument rien; il a travaillé -si l'on
peut dire-, 1 semaine, puis a été abandonné.
Seul le Toponyme Fonde reste, portant témoignage de cette tentative hardie, et qui est
somme toute assez méconnue, d'après notes
de Jean CANTELAUBE.
NOTE LIMINAIRE ... Pour les consistances des sites relevés, in [11], nous avons retenu des symboles simples
pour désigner les principaux Ateliers: a = Affinerie; ai
= Aiguiserie; c = Chaufferie; cl = Clouterie; f = Forge;
ff = Feu de Forge; fe = Fenderie; fi = Filerie; fo =
Fourneau; fon = Fonderie; m = Martinet; mai = Moulins à Aiguiser; mfb = Manufacture de Fer-blanc; pl =
Platinerie; po = Polissoir; r = Renardière; s = Sablerie;
t = Tirerie; ta= Taillanderie.
• ALOS (09200) ... ff à la catalane, in [11] p.33.
• ARNAVE (09400) ... ff à la catalane, in [11] p.33.
• ASCOU (09110) ... f, in [11] p.34.
• AULUS(les-Bains) (09140) ... f, in [11] p.34.
• AUZAT (09220) ...
— Forge Neuve ... f à la catalane, in [11] p.208.
• AX-s/Ariège (Ax-les-Thermes) (09110) ... 1 ff à la
catalane, in [11] p.34.
• BELESTA (09300) ... f avec son m, in [11] p.35.
• BIROS (Vallée de) (09800) ...
— Cabirol, La Cabirole ... f, in [11] p.35.
• BOUSSENAC (09320) ...
— Canadele, Canadelles ... f, in [11] p.36.
• BRASSAC (09000) ... f, in [11] p.36 ... ff, in [11]
p.36.
• CARLA-de-Roquefort (09300) ...
— Carlas ... 1 f avec1 m, in [11] p.36.
• CASTELNAU-DURBAN (09420) ...
— Tourné ... 1 ff à la catalane, in [11] p.36.
• CAZENAVE-SERRES-&-ALLENS (09400) ...
— Forge d’Allens ... f, in [11] p.37.
• CELLES (09000) ... 1 ff à la catalane, in [11] p.37.
• CHÂTEAU-VERDUN (09310) ...
— Forgeneuve ... f, in [11] p.37.
— Gudannes ... 1 ff à la catalane, in [11] p.37 ...
m, 3 Feux, in [11] p.38 ... m, 3 Feux, in [11] p.38.
• ERCÉ (09140) ... f, in [11] p.38.
• FOIX (09000) ...
. 5 1834 ... Cette commune abrite l’une des principales
Fabriques d’Acier de France, d’après [5651] p.108 ...
Elle est aussi connue pour sa fabrication de Faux,
d’après [5651] p.112.
• GANAC (09000) ... m, in [11] p.47.
me pdition - J. C.
Département 09-3
• MANSES (09500) ... 1 f avec son m, in [11] p.38.
• MASSAT (09320) ...
— ... ... f, in [11] p.38.
— Lispartins ... m, 3 Feux, in [11] p.37.
• MIJANÈS (09460) ...
— Migenès ... m, 3 Feux, in [11] p.39.
• MONTGAILHARD (09000) ... ff, in [11] p.39.
• NIAUX (09400) ... ff, in [11] p.39.
• ORGEIX (09110) ... ff, in [11] p.40.
• ORLU (09110) ... ff, in [11] p.40.
. Les Forges sont mentionnées dès le 16ème s.
La Forge d'ORLU se trouve à 938 m d'altitude,
au confluent de l'Oriège (affluent de l'Ariège)
et du Gnole, d'après [2643] <histariege.com/
orlu>.
. Un dessin représentant une vue extérieure de
la Forge d'ORLU se trouve, in [346] p.65 et le
Mail est représenté p.71. Sur la représentation
de la Forge, on voit des Femmes apportant
des Sacs de Charbon.
• OUST (09140) ...
— Forge Polignac ... m, 3 Feux, in [11] p.40.
— Forge Rauquemaurel ... m, 3 Feux, in [11]
p.40.
• PAMIERS (09100) ...
. 5 1834 ... Cette commune abrite l’une des principales
Fabriques d’Acier de France, d’après [5651] p.108.
. "Le premier H.F. au Bois va être construit à
PAMIERS, en 1859, seulement." [668] p.169.
• PERLES-&-CASTELET (09110) ...
— Le Castelet de Perles ... m, 3 Feux, in [11]
p.41.
• RABAT(-les-Trois-Seigneurs) (09400) ...
— Rabat ... m, 3 Feux, in [11] p.41.
. Martinets à 5 feux et 5 Marteaux, à côté de la Forge
catalane, ont fonctionné jusque vers la fin du 19ème s.
... Des Mines de Fer ont été exploitées fin 19ème s. et
début 20ème s., pour alimenter les H.Fx de TARASCON-s/Ariège, d’après [2964] <fr.wikipedia.org/wiki/
Rabat-les-trois-Seigneurs> & <histariege.com> -Mars
2011.
• St-PAUL-de-Jarrat (09000) ... ff, in [11] p.41.
• St-QUENTIN(-la-Tour) (09500) ...
— Queilhe ... m, 3 Feux, in [11] p.42.
. La Forge catalane se trouvait au hameau de QUEILLE.
Elle a fonctionné jusqu’en 1855 et il en reste une partie
de la halle et de la Trompe en pierre, d’après [2964]
<fr.wikipedia.org/wiki/Saint-Quentin-la-Tour>
&
<histariege.com> -Mars 2011.
• SAURAT (09400) ...
— La Mouline ... m, 3 Feux, in [11] p.42.
— Les Esqueranes ... m, 3 Feux, in [11] p.42.
— ... ... m, 3 Feux, in [11] p.42.
• SAVERDUN (09700) ...
— Ste-Colombe ... m, 3 Feux, in [11] p.42.
• SENTENAC-de-Sérou (09240) ...
— Estaniels, Estagnels ... m, 3 Feux, in [11] p.43.
• SIGUER (09220) ... ff, in [11] p.43.
• SOUEIX (09140) ... ff, in [11] p.44.
• SURBAT ou SURBA (09400) ...
— Surbat ... m, 3 Feux, in [11] p.44.
• TARASCON(s/Ariège) (09400) ... -Avant 1958 :
TARASCON-: chef-lieu de canton de l'Ariège, 3520 hab
...
-Voir, à Dernier/ière / Au H.F., la cit. [4817]
p.183.
. ... ff, in [11] p.44.
. Premier H.F. en 1864, d'après [4838] p.65.
. De nombreuses Forges catalanes fonctionnè-
rent dans la région, jusque vers la fin du
19ème s. ... La Sté Métallurgique de l'Ariège,
qui possédait des Mines de Fer régionales
(Hématite brune ou rouge, LE RANCIÉ, LARÇAT, RABAT, etc., avec Transporteur aérien
vers les H.Fx à partir de 1896), construisit et
Mit en route un H.F. en 1867, puis le 2ème en
1870. Le 3ème H.F. fut Démarré en 1907. La
Production de Fonte atteignit 30.000 t en
1913. Chaque H.F., fonctionnant au Coke,
produisait 50 Tf/j ... Monte-charge vertical,
Épurateur de Gaz, COWPERS, Soufflantes à
Vapeur, permettaient une Marche régulière
en continu. La Sté passa ensuite sous le
contrôle de COMMENTRY-FOURCHAMBAUDDECAZEVILLE et de PONT-à-Mousson. La crise
de 1929 précipita la chute de cette usine qui
ferma en 1932, après l'arrêt des Mines en
1931. La Fonte produite servait à obtenir le
Fer utilisé pour la production d'Outils et matériels divers, ainsi que des pièces nécessaires
lors du conflit 1914-18 ... Les H.Fx ont disparu, d'après [2964] <auzatvicdessos.fr > et
<persee.fr>.
. “... TARASCON fut un important centre de
foires. C’était aussi l’Entrepôt du Minerai de
Fer ariégeois. 3 H.Fx y fonctionnaient en
1914 ---. // Les H.Fx ont été démolis après la
fermeture des Mines de fer ariégeoises ---.”
[1480] p.697.
• URS (09310) ...
— Urg ... m, 3 Feux, in [11] p.44.
• USTOU (09140) ... ff, in [11] p.45.
• VICDESSOS (09220) ... Commune, du nom de la
rivière qui la traverse et où se trouvait la célèbre Mine
de RANCIÉ, -voir ce nom.
-Voir aussi, à Coulia, Fargua de Fer, Fer terssat, H.F. (Procédé direct) et Postam, les cit.
[3865].
— Capoutal, Cap(p)outa ... m, 3 Feux, in [11]
p.45.
— Guillier, Guille, Guilhe ... m, 3 Feux, in [11]
p.45.
— La Prade... m, 3 Feux, in [11] p.46.
— Vexanelle, Levexanelle ... m, 3 Feux, in [11]
p.46.
. 5 1834 ... Cette commune (Vic-Dessos, à l’époque)
accueille une des plus importantes Us. à Fer de France,
d’après [5651] p.117.
• VILHAC-&-AIGUILHANES (Commune de LESPARROU) (09300) ...
— Aquilanes ... m, 3 Feux, in [11] p.464.
• VILLENEUVE (09800) ...
— Villeneuve ... m, 3 Feux, in [11] p.46.
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Les Villes
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Les renvois
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tél.: 03 82 58 03 71
Département 10-1
1
10 - Aube
3 - ... la région Champagne-Ardenne de 1970
4 - ... la région Grand-Est de 2016.
3
4
Dans
2
les Provinces du
18qme s.
Le Département ...
AUBE : ¶ Au 18ème s., "désigne chacune des
planches de bois placées perpendiculairement
aux deux cercles de charpente qui forment la
Roue." [24] p.31.
Syn.: Pale, en Comté de FOIX et pour la roue
d’un bateau.
-Voir: Aubage statorique orientable.
. "Il faut distinguer deux sortes d'Aubes: celles qui sont sur les rayons de la Roue, et dont
par conséquent elles suivent la direction selon
leur largeur; celles qui sont sur des tangentes
tirées à différens points de la circonférence de
l'Arbre qui porte la Roue, ce qui ne change
rien au nombre: les premieres s'appellent
Aubes en rayons; les secondes, Aubes en tangentes." [64] I.864.a.
. En Berry et Nivernais (1850), syn. de Palette, d'après [150] p.102.
9 Étym. ... ”Aube, en anc. français, veut dire bois
blanc; de là le nom des Aubes de moulin, qui sont en
bois blanc; de albus, blanc.” [3020]
. ”Aube de Moulin, est la petite planche attachée aux Coyaux sur la jante de la Roue, qui
le fait tourner en faisant résistance au passage
de l'eau qui la pousse. Le locataire d'un Moulin est obligé de l'entretenir d'Aubes et de Coyaux.” [3191]
¶ Département de la région Champagne-Ardenne;
6.002 km2; 289.300 hab. -Aubois- Ch.-l. TROYES ---."
[206] ... Il "doit son nom à l'un de ses deux principaux
cours d'eau, à l'Aube." [3194] p.1.
-Voir: Sentier du Fer / le Sentier du ‘Pays d’Othe’.
. L’Aube eut autrefois une Métallurgie du Fer peu importante, qui s’éteignit à la fin du 16ème s. (-voir: Sentier du Fer / Le Sentier du Pays d’Othe.) ... Le 19ème s.
vit une renaissance de la Production de Fonte et de Fer,
avec la reprise de l’Extraction du Minerai dès 1816
grâce à une conjoncture favorable. Le Traité de LibreÉchange provoqua l’Arrêt d’installations à partir de
me pdition - J. C.
1860, lesquelles reprirent d’une façon éphémère après
l’annexion de la Lorraine en 1871(2).
. En 1910, "13 Minières de Fer -à VENDEUVRE(1),
MAROLLES, etc.- concédées, ne sont plus Exploitées."
[3194] p.32 ... "L'industrie métallurgique -5.929 t de
Fers et 1.091 t d'Acier marchand en 1899- est représentée par la grande Us. avec H.Fx établie à VILLENEUVE-au-Chêne --- par les Forges de CLAIRVAUX -H.Fx
et Laminoirs- ---." [3194] p.33 ... (1) VENDEUVRE-surBarse y est le lieu de naissance de BOURBON Nicolas (voir ce nom).
• BAR-s/Aube (10200) ...
. Une Fonderie de Fonte de seconde fusion, créée par
Élie-Georges CHEVALLIER, en 1900, a fonctionné
jusqu’en 1938, puis a été transformée en Us. de meubles
qui s’arrêta en 1990. Bâtiments devenus une zone d’activités
multiples, d’après [2964] <actuacity.com/fonderie-
chevallier> -Mars 2012.
• CLAIRVAUX ... Anc. commune de l’Aube, rattachée à VILLE-s/s-la-Ferté, -voir cette commune ci-après.
• JESSAINS (10140) ... autref. JESSAINT.
. FORGE DE BEAULIEU, sur l’Aube ... En 1827, Nicolas
JOFFRIN-PATÉ y fonde une Forge à la Houille, à
Roues hydrauliques, employant 12 Ouvriers. La Fonte
pour Affinage provenait des Us. de la Vallée de la
Blaise en Hte-Marne et la Houille était acheminée de
RIVE-de-Gier (42800). En 1832, l’Us. comprenait 1 Four
à réverbère, 1 Chaufferie et 2 Marteaux, le tout fonctionnant grâce à 3 Roues hydrauliques. Arrêt peu après
1860. Par la suite, une Us. de production d’électricité hydraulique fut installée sur le site. Modernisée au fil des années, elle est toujours en service en 2012, d’après [2964]
<ac-reims.fr/datice/bul_acad/hist-geo/bul20.htm = site
hist.-géo. Académie de REIMS> -Mars 2012, et [138]
t.3 -1833, p.782.
• LA-VILLENEUVE-au-Chêne (10140) ...
. US. DE LA VILLENEUVE, sur la Barse ... En 1842, Roger
Du MANOIR transforme un moulin à blé en site métallurgique avec Forge à l’anglaise à la Houille qui comprend 2 Fours à Puddler et 2 Fours à Réchauffer. La
Fonte vient de 2 H.Fx haut-marnais loués par DU MANOIR. La Houille vient d’ÉPINAC (71360). Production
annuelle de 120 t de Fer en Barres avec 160 Tf. En
1845, installation de 2 Machines à Vapeur avec Chaudières chauffées à la Houille, le débit de la Barse étant
insuffisant. Outre les Fours animés par ventilateur,
l’Us. a 1 Marteau-Presse, 1 Cisaille, 2 Équipages de
Cylindres dégrossisseurs et 2 Équipages de Cylindres à
Fers marchands. La Production atteint 640 t de Fers
marchands en 1849. En 1854, Roger DU MANOIR installe 2 H.Fx au Charbon de bois pour alimenter sa
Forge. La Récupération des Gaz des Gueulards permet
de produire de la Vapeur avec deux Machines de 25 cv
animant la Machine Soufflante. Les H.Fx consomment
10.000 m3 de Charbon de bois/an, provenant des forêts
environnantes. Le Minerai vient de CHAMP-s/Barse
(10140) et de VILLY-en-Trodes (10140). Un Atelier de
Préparation du Minerai de Fer fonctionne avec 1 Patouillet et 2 Cylindres broyeurs. Le Minerai est lavé en
Bassins. Le prix de revient de la Fonte au bois augmentant, DU MANOIR se lance dans la Fonte mixte en
1855, procédé vite abandonné à cause du prix trop
élevé de la Houille rendue à LA-VILLENEUVE. En
1856, ajout de 2 Fours à Puddler et d’un Train de Laminoirs à Fers bruts animés par Machine à Vapeur de
50 cv. Production annuelle de 1.200 t de Fers bruts.
L’Us. a 150 Ouvriers dont quelques enfants. À leur demande, la municipalité fait, depuis 1857, sonner la cloche à 05.00 h pour les réveiller(1). L’Us. est dirigée ensuite par CHAMBRETTE, puis par Constantin CAPITAIN
en 1860. En 1861, après transfert des activités de la
Forge à CLAIRVAUX (VILLE-s/s-la-Ferté 10310), les
H.Fx sont dirigés par Roger HOUZELOT et produisent
annuellement 400 Tf brute et 800 Tf Moulée. Ils sont
arrêtés en 1863 à la suite de la Concurrence de la Fonte
au Coke et du libre-échange. Après un nouvel essai de
Production de Fonte mixte (prix de la Houille en baisse), Arrêt en 1867. En 1872, Rallumage d’un H.F. par
Paul DE GÉRENTE et Nicolas LESCANNE avec 80 Ouvriers, suite à l’annexion de la Lorraine, avec Production de 650 Tf/an. En 1875, revente des installations à
la S.A. des FORGES DE LIVERDUN (54160). La faillite
de celle-ci en 1878 provoquera l’Arrêt définitif des
H.Fx. Le site est occupé actuellement par l’Us. ALLIA, productrice de céramiques pour installations sanitaires, d’après
[2964]
<ac-reims.fr/datice/bul_acad/hist-geo/
bul20.htm = site hist.-géo. Académie de REIMS> Mars 2012 ... (1) notre ‘Gueulard’, en somme(2).
• LONCHAMP-s/Aujon (10310) ...
. FORGE DU HAUT, ou FORGE HAUTE, sur une dérivation
de l’Aujon, affluent de l’Aube ... Cette Forge fut construite au 18ème s. par les Moines de la proche abbaye
de CLAIRVAUX. Elle fut rachetée par la Maître de
Forge QUILLARD en 1791, puis par la famille HARLÉ
en 1815. Vers 1850, l’Affinerie a 2 feux au Charbon de
bois qui produisent 500 t de fer. Puis, en 1837, on ajoute 2 H.Fx dont il ne reste rien. Sous le Second Empire,
Département 10-2
le site est transformé en Tréfilerie avec modification
des bâtiments. L’Us. reste la propriété de la famille
DELASSUS jusqu’à son arrêt en 1960. Les bâtiments
sont devenus des hangars agricoles. Il subsiste aussi le logement patronal avec son parc, d’après [2964]
<culture.gouv.fr = base Mérimée> -Mars 2012.
• MUSSY-s/Seine (10250) ...
. MOULIN DU BAS, sur la Seine ... En 1840, M. CAILLETET fait construire un moulin et y installe par la suite
une Tréfilerie, avec fabrication de Pointes. Dans les
années suivantes, le site fut utilisé par la Sté des FORGES CHÂTILLON-COMMENTRY comme Tréfilerie,
conjointement à l’Us. de PLAINES-St-Lange (10250) située à quelques km.au nord. L’Étab. fut modernisé au
début du 20ème s., puis ferma vers 1960. Site occupé
actuellement par une Sté de récupération de matières caoutchouteuses. De la Tréfilerie il reste la Salle des Machines et
les ateliers de fabrication transformés, ainsi que les bureaux,
d’après [2964] <culture.gouv.fr> -Mars 2012.
• PLAINES-St-Lange (10250) ...
. FORGES DES PLAINES, sur la Seine ... En 1836, MM BAZILLE, MAÎTRE et Cie établissent une Forge anglaise à
la Houille et une Tréfilerie sur le site d’un anc. moulin.
En 1858, MM BOUQUERET, MARTENOT et Cie, propr.
de l’Us. depuis 1846, y installent 4 Fours à Puddler ...
En 1859, pour loger la centaine d’Employés, construction de logements pour Contremaîtres et Ouvriers,
ainsi qu’un Asile de soins tenu par des religieuses. Le
Fil de Fer fabriqué est envoyé aux Forges de
CHÂTILLON-s/Seine(21400). L’Étab. sera ensuite repris
en 1847 par la Sté des FORGES CHÂTILLONCOMMENTRY et modifié en 1918. Une Centrale hydroélectrique alimentant l’Us. est installée en 1930 ... En
1960, Arrêt de la fabrication. La centrale électrique,
modernisée, est toujours en service. Les installations
de la Forge anglaise ont été détruites. Il subsiste les bâtiments de la Tréfilerie et les logements du Personnel,
d’après [2964] <culture.gouv.fr = base Mérimée> et
<ac-reims.fr/datice/bul_acad/hist-geo/bul20.htm = site
hist.-géo. Académie de REIMS> -Mars 2012.
• RIGNY-le-Ferron (10160) ...
-Voir: Ferronnais/aise, Sentier du Fer / Le Sentier du
Pays d’Othe.
• TROYES (10000) ...
-Voir: Salon des Artisans d’art de TROYES.
. Sur l’actuel Bld Pompidou, la Sté PORON fait construire une Fonderie vers 1880. En 1900, l’Us. est rachetée par la S.A. Cie des FORGES d’AUDINCOURT
(25400) et fonctionne jusqu’en 1939. Après la guerre
1939-45, le site est transformé en bonneterie arrêtée en 1990.
Il en reste les halles des Ateliers de fabrication et des logements de personnel, d’après [2964] <culture.gouv.fr =
base Mérimée> -Mars 2012.
• VENDEUVRE-s/Barse (10140) ...
-Voir, à Veuglaire, la cit. [2229].
. “Au Moyen-Âge, Forges et Fonderies y prospéraient.”
[4210]
. LES GRANDES FORGES, sur la Barse, affl. rive droite de
la Seine lieu-dit actuel Les Forges ... Du Moyen-Âge à
1540 une Forge avec Fourneau à Fonte Coulait des
Boulets pour Bombardes, Veuglaires et Canons, dans
des Moules en Argile. Les Boulets étaient vendus à
l’arsenal de TROYES (10000). Le Minerai de Fer provenait de la la colline Les Minières, toute proche. Le père
du poète Nicolas BOURBON (-voir ce nom) y fut Maître
de Forge, et son fils y naquit ... En 1838, Roger DU MANOIR et sa mère créent le site des Grandes Forges,
sous la raison sociale Sté Roger DU MANOIR & Cie. Un
H.F., Démarré en 1840 et animé par Énergie hydraulique, y est exploité, produisant des Fontes renommées,
à partir de Minerais de Fer locaux extrait sur 80 ha de
Minières. En 1848, l’Air Soufflé dans le H.F. est Réchauffé par une Chaudière à Vapeur. Le H.F. est reconstruit et agrandi en 1849. La Fonderie annexe est
agrandie. Jusqu’en 1864, l’Us. occupe 130 personnes.
Elle produit 1.000 à 1.200 Tf malléables brutes et moulées par an, très estimées dans la région et les départements limitrophes. En 1864, la Sté Roger DU MANOIR &
Cie est liquidée et l’Us. est reprise par la Sté en nom
collectif CAPITAIN, CHOMTON et Cie. Le malaise général en affaires provoque, en 1867, l’Arrêt de la Fonderie, puis du H.F.. La disparition de la concurrence mosellane (Annexion all.) provoque la remise en route du
H.F., dont l’Arrêt définitif se fera en 1873. Matériel et
Outillages sont transférés à la Forge de CLAIRVAUX
(VILLE-s/s-la-Ferté 10310). Il reste la Halle à Charbon et
le logement patronal, inclus dans une propriété privée à
usage de ferme, d’après [2964] <culture.gouv.fr = base
Mérimée> & <ac-reims.fr/datice/bul_acad/hist-geo/
bul20.htm = site hist.-géo. Académie de REIMS> Mars 2012.
• VILLE-s/s-la-Ferté (10310) ...
. CLAIRVAUX, anc. commune de l’Aube a été, rattachée à la commune de VILLE-s/s-la-Ferté, en 1797 ...
C’est sur ce ban communal que les Moines de St BERNARD fondèrent -en 1115- le célèbre monastère, transformé en maison d’arrêt en 1804 ... C’est sur cette anc.
commune que les Moines élevèrent les FORGES DE
CLAIRVAUX dites FORGES DE ST-BERNARD ou FORGE DU
BAS, ou encore FORGE BASSE, sur l’Aube ... Elles étaient
implantées sur le Minerai de Fer qui se trouvait à faible
profondeur, avec eau et bois à proximité; cette industrie s’arrêta au cours du 16ème s. ... En 1791,
QUILLARD l’avait achetée comme bien national. Il la
revendit en 1811 à HARLÉ D’OPHOVE qui y installe de
nouvelles Forges au Charbon de bois, profitant de la
bonne conjoncture du début du 19ème s.. À partir de
1832, le marché s’affaiblit et, en 1834, la Production
n’est plus que de 80 t/mois de Fer au bois, avec 2 Forges et 4 Feux, employant 40 personnes. En 1838, après
la relance de l’activité, l’Us. a 3 Feux d’Affinerie, des
Machines à Vapeur produisant de l’Air chaud et
l’Énergie pour le Martelage, ainsi que pour les Cylindres à Refendre le Fer en Verges de toutes tailles. On
installe 2 Fours à réverbère à la Houille provenant de
St-ÉTIENNE (42100) et ÉPINAC (71360). En 1840, refus
d’installer un H.F. par risque de manque de bois. En
1841, les 3 Feux d’Affinerie consomment 30.000 hl de
Charbon de bois et produisent 750 t de fer. À partir de
tél.: 03 82 58 03 71
1859, la Forge appartient à la famille DU MANOIR qui
y transfère la Forge à l’anglaise de LA-VILLENEUVEau-Chêne (10140) (-voir-ci-devant) et y établit 1 Train
de Laminoirs venu d’Angleterre. L’ens., bien agrandi,
est en marche en 1862 avec 80 Ouvriers. La Force motrice est fournie par Vapeur et Roues hydrauliques.
Consommation annuelle de 5.000 Tf au bois (de LAVILLENEUVE-au-Chêne) et en Gueuses venues de Lorraine), et 4.000 t de houille provenant de France, Belgique, Prusse. Le Libre-Échange instauré en 1860 provoque une crise dans la Sidérurgie et DU MANOIR se
retire ne 1864, cédant la place à ROYER qui améliore
les installations. En 1873, reliée au Chemin de Fer de
l’Est, elle s’étend su 10 ha. Les Forges de StBERNARD produisent des Fers laminés et spéciaux,
surtout pour les Chemins de Fer. Elles ont 4 Fours à
Puddler, 2 Fours à réchauffer et 4 Trains de Laminoirs.
En 1876, fondation de la Sté ROYER-HOUZELOT. En
1880, la Sté ROYER-HOUZELOT-RAGON emploie 300
personnes. L’Us. comprend Forge, Fonderie, Tréfilerie, Pointerie, et s’entoure de nombreux logements ouvriers. En 1892, est fondée la S.A. DES FORGES DE StBERNARD, laquelle fait faillite en 1894. L’Us. est rachetée par L. GASNE qui relance l’activité avec Laminage de Profilés spéciaux en acier destinés aux bâtiments. Au fil des années, les Laminoirs de CLAIRVAUX
emploieront une centaine d’ouvriers. Modernisée et
améliorée au cours des années, cette Us. sera capable
de fournir toutes sortes de Profilés pour diverses utilisations: ferroviaire, automobile, bâtiment, chantiers
navals, agriculture, etc.. La généralisation de l’Emboutissage fait perdre le marché de Profilés. Rachetée en 2000 par
INDIA, groupe italien, l’Us. déficitaire depuis quelques années, ferme ses portes en janvier 2002. Le matériel et l’outillage sont vendu en 2003 à un homme d’affaires algérien
qui entend récupérer le métal. La sauvegarde de tout ou partie de ce patrimoine n’a pas été envisagée, ... d’après
[2964] <cndp.fr/crdp-reims/cddp10/laminoirs.html =
historique des Laminoirs de Claivaux à Ville-sous-laFerté> -Mars 2012.
(2) selon note de G.-D. HENGEL -Mars 2012.
COCORICO : Exécuté à l'aube par le héraut du jour.
RU : Aube naissante.
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Les Villes
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Les renvois
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me pdition - J. C.
tél.: 03 82 58 03 71
Département 11-1
1
11 - Aude
3 - ... la région Languedoc-Roussillon de 1970
4
3
Dans
2
les Provinces du
18qme s.
par G.-D. H. ...
Le Département ...
AUDE : ¶ “Dép. de la région Languedoc-Roussillon;
6.232 km2 --- -Audois- Ch.-l. CARCASSONNE --entre l’extrémité S.-O. du Massif Central au N. Montagne Noire- et les Pyrénées au S. ---.” [206]
-Voir: Abristol, Acier Corroyé double, Balustrade, Creuset biscayen, Cylindre finisseur,
Épatard, Four à Chauffer l’air, Usine à Fer à
l’anglaise.
. Voici quelques uns des mots ou exp. retenus
d’une étude sur les Moulins en Pays de Sault
(Aude): Acier curé, Affouage, Arbre sur le retour, Béal, Boutas, Boutat (de la Trompe),
Brigade, Canal de fuite, Canal de suite, Canne, Charge, Clavel, Éclusée (Technique de l’),
Escoula, Esteppe, Faction du Fer, Ferrarié, Fil
de l’eau, Forge catalane, Fournal, Foyé,
Grand Boutat, Hille, Île, Magazin du Fer,
Maître de Martinet, Martinetteur, Minne,
Molin à Fondre et faire Fer, Molis de Fer,
Mouline, Mouline à Fer, Moulinet, Ouvrier
de Métal, Ouvrier Forgeur, Paissel, Paixère,
Paixière, Pierre de Mailh, Pile, Pile à Charbonner, Pileur de Mine, Pilier creux, Piquemine, Rodet, Roudet, Soucherie, Uzine, Valet
Fondeur, Voiturier, in [2233].
-Voir, à Fougère & Fourneau de Métallurgiste
gallo-romain., les documents concernant l’expérimentation conduite, sous la houlette des
chercheurs du C.N.R.S., aux (à 11390 LES)
MARTYS, Montagne Noire (Aude), en Sept.
me pdition - J. C.
1991.
-Voir, à Grosse Forge, la cit. [1058] p.12.
. Marie-Ch FERRIOL, au stage de MONTPELLIER, concernant les Industries du Feu, le
17.10.1989, signale que des traces de l'industrie du Fer remontent à l'époque gallo-romaine dans la Montagne Noire et les Corbières ...
- En l'An II, 14 Forges sont recensées, puis
17 en 1831, et tous les Ouvriers -têtus- viennent de l'Ariège.
- En 1825, la Production est de 17.000
Quintaux métriques.
- En 1868, il n'y a plus une seule Forge, à
cause ...
. de la Concurrence du Fer anglais, dès 1857,
. du manque de Bois
. et de routes impraticables.
- Parmi les innovations pratiques à relever:
le mélange des Minerais, l'adoption d'un petit
Marteau (de finition) à côté du Mail, la double Chute d'Eau et la substitution d'une Caisse
circulaire à la Trompe trapézoïdale.
- Les premiers Essais de Cémentation du
Fer sont repérés en 1806.
- En 1863, apparaît le premier H.F. au
Charbon de Bois.
. “En 1824, 15 Établissements existaient dans
le Département de l’Aude: à St-DENIS -2-, aux
MARTYS, à QUILLAN, AXAT, Ste-COLOMBE-s/
Guette, COUNOZOULS, ROQUEFORT, MONTFORT, GINCLA-2-, BESSÈDE-de-Sault, MÉRIAL,
Ste-COLOMBE-s/l’Hers et St-PIERRE-des-Champs.
Ils employaient 1471 Ouvriers, dont 15 Gardes-Forges, 167 occupés aux Forges, Martinets et aciéries, 339 au Bois et à la fabrication
du Charbon de Bois -seulement pendant 5 à 6
mois par an- et 950 au Transport. Les Forges
d’AURIAC et de PADERN ne fonctionnaient
plus depuis plusieurs années, faute de Combustible.” [1058] p.22.
• AURIAC (11330) ...
. Vers 1789 ... “— Consistance: 1 Feu de Forge à la
catalane. — Historique: ‘Établie depuis 45 ans’.” [11]
p.48.
• AXAT (11140) ...
catalane.” [11] p.48.
• BESSÈDE-de-Sault (1114 0) ...
— Gesse ...
. Vers 1789 ... “— Consistance: 1 Forge et 1 Martinet.
1 Feu de Forge à la catalane. — Historique: Étab. très
ancien.” [11] p.48.
• COUNOZOULS (11140) ...
1 Feu de Forge à la catalane. — Historique: Étab. très
ancien.” [11] p.49.
• GINCLA (11140) ...
2 Feux de Forge à la catalane. — Historique: Lettres
patentes du 28 juin1754.” [11] p.49.
• MARSA (11140) ...
. Vers 1789 ... “— Consistance: ‘1 Forge à fabriquer
du Fer, 1 Martinet pour Affiner le Fer et fabriquer la
Clouterie’. — Historique: ‘Cet Étab. est si ancien
qu’on ne connaît pas la date des Lettres patentes qu’on
prétend avoir été données’.” [11] p.50.
• MÉRIAL (11140) ...
• MONFORT(-s/Bouzane) (11140) ...
. Vers 1789 ... “— Consistance: 1 Forge et 1 Martinet --. -Demande de rétablir 1 Martinet à parage près de la
Forge catalane, 15 Sept.1823-. // 2 Feux de Forge à la
catalane. — Historique: Étab. très anc..” [11] p.51.
• PADERN (11350) ...
. Vers 1789 ... “— Consistance: Forge. — Historique:
‘Établie depuis 5 7 à 8 ans par permission du roi’. Arrêts du Conseil, 31 Mars 1781, 6 Mars 1787; établie en
1788.” [11] p.51.
• PORT-la-Nouvelle (11210) ...
— H.Fx JACOMY ... En 1861, R. JACOMY, Maître de Forges à RIA (P.-O.) disposant de droits sur diverses Concessions de Fer des Corbières et de la région
du Canigou crée avec le Duc DE MORNY -demi-frère
de NAPOLÉON III- la Sté des Mines, H.Fx & Forges de
Département 11-2
LA NOUVELLE. Le plan, joint à la demande de 1862,
figure 2 H.Fx au Coke et 4 H.Fx au Charbon de Bois --. // Les 2 premiers Fours consommant du Charbon de
Bois importé de Sardaigne et de Toscane sont Allumés
au début de 1863, mais la rentabilité n’est pas obtenue
et une demande d’aide est adressée au gouvernement
dès 1868. Ils restent seuls à avoir été réalisés, car le
déclenchement de la Guerre de 1870 met un terme à
toute tentative de relance.” [2521] p.24.
• PUILAURENS (11140) ...
— Historique: Arrêt du Conseil de 1620. Lettres patentes du 28 Juin 1754.” [11] p.51.
• QUILLAN (11500) ...
// 1 Feu de Forge à la catalane. — Historique: Lettres
patentes en 1779.” [11] p.52.
• RIVEL (11230) ...
. Vers 1789 ... “— Consistance: 1 fabrique de clochettes.” [11] p.54.
• ROQUEFORT-de-Sault (11140) ...
— Roquefort ...
// 1 Feu de Forge à la catalane. — Historique: Lettres
patentes ou Arrêt du Conseil, 1757.” [11] p.52.
• SAINT-DENIS (11••0) ... C.P. INCONNU ???
— Forge Haute ...
catalane et 1 Martinet.” [11] p.52.
• SAINT-PIERRE-des-Champs (11220) ...
• SAINTE-COLOMBE-s/Guette (11140) ...
— Sainte-Colombe-de-Roquefort — SainteColombe-s/Guette ...
. Vers 1789 ... “— Consistance: 1 Forge et 1 Martinet /
/ 1 Feu de Forge à la catalane.” [11] p.53.
• SAINTE-Colombe-s/l’Hers (11230) ...
• SALSIGNE (11600) ...
. À propos des Terres rouges dues au Chapeau de Fer
de ce ‘pays de mines d’or français’, on relève: “‘... l’or
y a, à peu de choses près, la même origine que celui
contenu dans les Limonites du Chapeau de Fer. // Les
analyses de Terres rouges dont GAYET, le propriétaire
et premier exploitant des Mines de SALSIGNE, après la
tél.: 03 82 58 03 71
concession donnée pour or, a trouvé souvent et en plusieurs endroits des Bonanzas(1) de plusieurs centaines
de tonnes, ont donné des teneurs en or de 30 à 60
grammes, quelques-unes allant même à des chiffres supérieurs.” [4131] p.? ... (1) Sachant qu'en espagnol le
mot Bonanza signifie ‘beau temps calme’, voire
‘calme plat’ et, par extension ‘prospérité’, le sens est
assez clair: zone ou Amas de minerai riche et régulier,
selon note de M. WIÉNIN également à l’origine de la
cit..
••••••••••
Les Villes
••••••••••
Les renvois
••••••••••
me pdition - J. C.
tél.: 03 82 58 03 71
Département 12-1
1
12 - Aveyron
3 - ... la région Midi-Pyrénées de 1970
4
3
Dans
2
les Provinces du
18qme s.
Ce département n’est pas évoqué par les Frères BOURGIN [11] ... Il n’a pas encore
été traîté par G.-D. H. ...
Le Département ...
AVEYRON : ¶ Département de la région Midi-Pyrénées; 8.735 km2; 278.654 hab. --- Ch.-l. RODEZ ---.”
[206]
-Voir: Fers et Lames, Rouergue.
. En 1882, on y a produit 796.000 t de
Houille, 33.388 Tf, 19.968 t de Fer et 25.803 t
d'acier -Rails-, d'après [4210].
. En 1893, le département a produit 1 Mt de
Charbon, d'après [4210] à ... HOUILLE, p.323.
Tf, avec 3 H.Fx à feu, d’après [4441] p.306 et
316.
• AGEN-d’Aveyron (12630) ... Commune minière de
Charbon, d’après liste A.CO.M. -Mai 2014.
• AUBIN (12110) ..., à 5 km au sud de 12300 DECAZEVILLE.
-Voir, à Risque minier, la cit. [5322] Sept. 2014, p.13.
. Commune minière de Charbon, d’après liste A.CO.M.
-Mai 2014.
. À l’Exposition Universelle Internationale de
1878, on relève: "Le modèle de Fourneau exposé par la régie d'ORLÉANS(1) est un composé de divers types existants. Le Creuset est
entièrement isolé, la Chemise extérieure remplacée par une enveloppe de Tôle, et la Plateforme du Gueulard soutenue par 8 Colonnes
creuses, qui servent en même temps à la Descente du Gaz vers les Appareils à Air chaud
et les Chaudières. // Ses principales dimensions sont: — Ht = 14,50 m; Hc = 1,00 m; Øv
me pdition - J. C.
= 4,50 m; Capacité = 127 m3. // L'air est
chauffé à 400 degrés par des appareils CALDER. // La Production de ce Fourneau établi à
AUBIN(1) varie suivant que l'on fabrique des
Fontes pour Fer ou pour Acier. Les premières
se font avec des Minerais pauvres du Périgord
et de MONDALAZAC, et la Production n'atteint
que 17 t par 24 h; avec des Minerais d'Afrique à 49,50 %, on produit 28 à 29 Tf à Acier.
// On marche avec du Coke qui ne contient
pas moins de 16 % de Cendres, et l'on obtient
des consommations qui atteignent 1,900 kg/
Tf à Fer, et 1.600 kg/Tf à Acier.” [4540]
p.260/61 ... (1) Comme le précise M. BURTEAUX,
cette régie était dite également ‘régie d'AUBIN; l'Us. du
même nom appartenait à la Cie du Chemin de Fer
d'ORLÉANS.
.
La Cie Minière et Métallurgique du Bassin d'AUBIN, fondée en 1853, réunit plusieurs Stés minières et métallurgiques.
Elle eut pour objectif principal la fabrication de Rails pour
les Cies de Chemin de Fer, dont la Cie des Chemins de Fer du
Centre, qui devint la Cie du Grand Central. En 1857, après
démembrement de cette Sté, AUBIN fut pris en charge par la
Cie du Chemin de Fer de PARIS à ORLÉANS, appelée aussi
Chemins de Fer d'ORLÉANS. Cette Cie fut acquise en 1881
par la Sté des Aciéries de France, elle-même absorbée par en
1929 par la Sté de CHÂTILLON, COMMENTRY et NEUVES-MAISONS ... En 1853, il y avait 5 H.Fx et la
Production de Rails atteignit 7.000 t en 1858 et 26.500
t en 1868, d’après [2964] <archivesnationales. culture.gouv.fr/.../111aq.html> et <annales.org/archives/x/
jcallon.html> - Juil. 2009.
• AUZITS (12390) ...
• BERTHOLÈNE (12310) ... Commune minière de
• CRANSAC (12110) ... Commune minière de Charbon, d’après liste A.CO.M. -Mai 2014.
• CRUEJOULS (12340) ...
-Voir: Mines de Charbon du Massif Central.
• DECAZEVILLE (12300) ... -Voir ce nom de
commune.
• FIRMI (12300) ... À 5 km à l’E.t de
DECAZE-
VILLE (12300) et 35 km au N.-O. de RODEZ (12000); sur
le Riou Mort, affl. du Lot qui se jette dans la Garonne;
2.463 hab..
-Voir, à Rouergue, la cit. [2792] p.52
-Mai 2014.
. Au début du 19ème s., le duc Élie DECAZES (17801860), ministre favori de LOUIS XVIII, fit un séjour en
Angleterre et fut frappé par les progrès industriels de
ce pays en Sidérurgie (notamment remplt du Charb. de
bois par le Coke pour la fabrication de la Fonte, procédé connu aussi à FOURCHAMBAULT 58600) et en comprit la recette qu’il ramena en France. Afin de mettre
ses idées en œuvre et bien aidé financièrement, le duc
créa la Cie des Houillères et Fonderies de l’Aveyron en
1826, constatant que Charbon et Fer coexistaient dans
la région. Il acheta des Concessions de Mines, et des
terrains à LA FORÉZIE (orth. actuelle et lieu-dit de la commune appelée FIRMINY à l’époque). Le duc DECAZES
acheta aussi un terrain sur lequel émergera plus tard
DECAZEVILLE. La construction de l’Us. de FIRMI ne
se fit pas sans mal à cause des médiocres moyens de
Transport et de communication pour acheminer les machines et pièces, commandées en Angleterre, à StÉTIENNE (42100) ou à FOURCHAMBAULT (58600). Un
bateau transportant des pièces de Fonte pour Machines
à Vapeur coula en Méditerranée, retardant la Mise à
feu des H.Fx de 6 mois. Le personnel utilisé pour la
construction des H.Fx était issu du monde agricole régional et peu familiarisé avec la Maçonnerie et la Mécanique. Une retenue d’eau sur le Riou Mort fut créée,
afin d’avoir une réserve suffisante pour les besoins de
cette Sidérurgie naissante. François-Gracchus CABROL,
polytechnicien, fut chargé du suivi des travaux et de la
direction de l’entreprise. Le premier H.F. était adossé
au Plateau de LA FORÉZIE afin de l’alimenter plus facilement et directement. La première Coulée de Fonte
(35 à 40 quintaux) eut lieu la nuit de Noël 1828. Le
Minerai de Fer provenait de MONDALAZAC (MARCILLAC-VALLON 12330) et le Coke des Houillères du
Bassin de DECAZEVILLE, notamment de CRANSAC
(12110). La Houille servait à la transformation de la
Fonte en Fer pour la fabrication de Rails. Deux autres
H.Fx furent démarrés en 1829 et 1833. Après 1870, les
3 H.Fx furent agrandis, puis arrêtés définitivement en
1886 et démolis alors que les H.Fx du site de DECAZEVILLE (à 5 km de FIRMI) avaient été démarrés en
1883, pour s’arrêter en 1987, d’après [2] p.108 et 113;
[4414] éd. Midi-Pyrénées, du 15.03.2009, art. intitulé
FIRMI, le berceau de la sidérurgie dans le Bassin, lisible dans [2964] <ladepeche.fr/article/2009/03/15/
Département 12-2
573678-firmi-le-berceau-de-la-siderurgie-dans-lebassin.html> -Oct. 2015.
. L'Us. qui s'y trouvait était appelée LA FORÉSIE (ou
LA FORÉZIE). C'est la première Us. construite par la
Sté des Houillères et Fonderies de l'Aveyron, dont l'Us.
principale a été DECAZEVILLE (-voir ce nom). Elle
disposa de 3 H.Fx dont le n°1 datait de Déc. 1828 et le
n°2 de Juil. 1829. Le n°3 était à feu avant Nov. 1833.
Les H.Fx furent arrêtés définitivement en 1886 et démolis ... Ci-après, quelques caractéristiques -les mesures étant en m- des H.Fx, d’après [1337] ...
Ht
Øc
Øv
Øg
n°HF date
1
1828 16,50 1,10
4,48
1,82
2
1829 14,85 1,10
4,30
1,20
3
1833 14,95 1,10
4,20
1,50
1
?
14,20 1,10
4,80
1,60
1
1873 19,50 1,10
4,30
3,25
2
1875 14,80 1,00
4,60
3,10
?
1880 15,20 1,00
4,50
3,16
. TOPONYMIE ... On connaît: la ‘Rue des HautsFourneaux’ et l’‘Impasse des Hauts-Fourneaux’.
• LAGUIOLE (12210) ... -Voir ce nom de com-
mune.
• MONTROZIER (12630) ... Commune minière de
• SAUCLIÈRES (12230) ...
-Voir: Fers et Lames.
• VIVIEZ (12110) ... Commune minière de Charbon,
d’après liste A.CO.M. -Mai 2014.
DECAZEVILLE (12300) : ¶ Anciennement LA
SALLE ... Ville de l'Aveyron, 12300, d'après le duc
DECAZES créateur de l'Us. sidérurgique qui est à l'origine du développement de la ville. L'Us. mise en route
vers 1830 a été arrêtée en 1987.
-Voir: Appareil CABROL, Procédé CABROL, Armoiries pour ce département et Rouergue.
-Voir, à MARTIN Émile, la cit.[4364].
-Voir, à Montagne qui brûle, la cit. [2643].
-Voir, à Rouergue, la cit. [2792] p.52.
-Mai 2014.
. On écrit vers 1835: ”L'Us. de DECAZEVILLE, la plus
grande, la plus belle et la plus complète de toutes celles qui ont été créées en France pour fabriquer le Fer,
se compose de 6 H.Fx contigus, en avant desquels est
placée une vaste Fonderie, et dont les Machines Soufflantes sont mises en activité par deux Machines à Vapeur de 60 CV (44 kW) chacune; de 3 Feux d'Affinerie
(plutôt Feux de Finerie) pour préparer la Fonte à sa
Conversion en Fer, lesquels reçoivent le Vent des
Souffleries des Fourneaux; et d'un grand bâtiment de
Forge renfermant les appareils et les machines nécessaires à la fabrication de toutes espèces de Fer.” [4468]
2ème partie, pl. p.27 ... ”La Forge de DECAZEVILLE
est montée pour pouvoir fabriquer jusqu'à 10.000 t de
Fer/an.” [4468] 2ème partie, pl. p.28.
. “DECAZEVILLE (12.300) tire son nom de celui du duc
DECAZES -1780-1860-, ministre de LOUIS XVIII,
éphémère ambassadeur à LONDRES et qui fut par la
suite le promoteur d’une industrie moderne à la façon
d’Angleterre sur l’ancien Bassin houiller d’AUBIN
dans l’Aveyron. C’est à partir de 1828 qui fut construit
un Complexe sidérurgique moderne, équipé de six
H.Fx et d’une grande Forge à l’anglaise, dont l’architecture et la Machinerie servirent de modèle dans tous
les traités de Métallurgie du 19ème s.. La ville qui en
sortit pris le nom de DECAZEVILLE en 1834. // Cette
Us. fut profondément transformée à partir de 1895,
avec l’installation de quatre nouveaux Fourneaux de
22 m de haut. Pour les alimenter, furent installées en
1901 deux Soufflantes type CORLISS, sorties des Us.
du CREUSOT, qui sont encore en place. Ces machines
de 250 chevaux à Cylindre horizontal et à double effet
sont munies d’énormes patins dont le glissement constituait, au dire des anc. témoins, un spectacle inégalable. Un Volant en Fonte de 6,55 m de Ø en assurant la
stabilité. Dès 1912 ces Machines s’avérèrent en fait insuffisantes. On leur adjoignit une Machine rotative
turbo-soufflante SAUTTER-HARLE, plus compacte placée dans le même bâtiment. // En 1959, l’Us. connut
de nouvelles transformations: un H.F. fut transféré du
CREUSOT, où il avait été installé en 1929. Lorsqu’en
1987, l’entreprise cessa son activité, un groupe d’anciens cadres proposa de le conserver avec les fameuses
Soufflantes. Une mesure de protection fut débattue en
CO.RE.P.H.A.E.(1), mais, face à la levée de boucliers,
des petites et moyennes entreprises nouvellement installées sur la zone industrielle voisine, la proposition
fut repoussée. On craignait dans l’application de la loi
sur les Monuments historiques, et particulièrement
dans ses dispositions sur les abords, un (sic) gène qui
entraverait leur liberté d’expansion et l’on s’inquiétait
de l’ampleur des coûts que générerait cette protection.
Le H.F. fut démoli; les Soufflantes et leur bâtiment furent proposés au Classement, mais sans que cette pro-
position soit suivie d’effet. // C’est la fermeture programmée du Bassin houiller et en particulier de la
Mine à ciel ouvert, La Découverte, qui a fait renaître
les projets. Une Ass., l’A.S.P.I.B.D.(2) créée en 1998, envisage de faire des Soufflantes le pôle d’une future valorisation touristique. Elle devaient être le point de départ d’un circuit sidérurgique et minier intégrant aussi
une modèlerie, un ancien Chevalement, une Mineécole et La Découverte, fermée depuis cette année. On
se soucie encore, toutefois, des coûts induits et de l’attractivité effective de ce Patrimoine. Mais, faut-il rappeler encore que ces Soufflantes sont les seules de leur
type conservées actuellement en France? (signé) J.-F.
BELHOSTE.” [1684] n°38 -Juin 2001, p.31 ... (1) =
COmmissions RÉgionales du Patrimoine Historique, Archéologique et Ethnologique ... (2) Ass. de Sauvegarde du
Patrimoine Industriel du Bassin de DECAZEVILLE.
••••••••••
Les Villes
LAGUIOLE : ¶ “(12210) ch.-l. de canton de l’Aveyron dans l’Aubrac.” [206], Coutellerie.
• Le coup de gueule du village de LAGUIOLE ...
. “Le village aveyronnais de LAGUIOLE s’est débaptisé symboliquement hier pour dénoncer un jugement
qui l’empêche de se réapproprier son nom ... Le nom
du village aveyronnais est utilisé par un entrepreneur
pour vendre des produits fabriqués partout ... sauf à
LAGUIOLE ---. // Un entrepreneur du Val de Marne
Gilbert SZAJNER, qui a déposé en 1993 la marque LAGUIOLE pour désigner non seulement de la Coutellerie, mais aussi du linge de maison, des vêtements, des
briquets ou des barbecues. Contre redevance, il accorde des licences à des entreprises franç. et étrangères
qui peuvent commercialiser sous le nom LAGUIOLE
des produits d’importation ---.” [21] du Jeu. 20 Sept.
2012 p.2, texte et lég. de photo.
¶ Célèbre Couteau fabriqué à la Forge éponyme, à
12210 LAGUIOLE (Aveyron) ... "n.m. Couteau de poche,
à une seule Lame, de la Coutellerie de LAGUIOLE."
[4176] p.779.
• La Forge de 12210 LAGUIOLE (Aveyron) ...
Loc. syn.: La Coutellerie de LAGUIOLE.
. “La Forge au cœur ... ‘On vit avec·un héritage fort, et
on s'autorise tout et n'importe quoi là-dessus’ ---. À la
tête de La Forge de LAGUIOLE, Thierry MOYSSET ---.
Il revient dans son bourg d'origine ---, renoue avec la
tradition coutelière. Sa philosophie d'entreprise s'appuie sur trois piliers. La relocalisation d'abord d'une activité qui s'était un rien pervertie. On n'assurait plus à
LAGUIOLE que le montage de Lames achetées ailleurs.
Or à La Forge, on Frappe comme hier l'acier porté au
rouge. Second axe, l'héritage, poursuit T. M.. Offrir son
premier Laguiole à son fils ---. Notre rôle, c'est de faire
vivre une société en respectant les métiers ---. L'entreprise joue la carte du
respect des métiers, mais ne recule pas
devant l'innovation. Philippe STARCK,
Sonia RYKIEL, Eric RAFFY, entre autres,
ont ainsi revisité à leur manière un Outil
vieux de près de 200 ans. Ces efforts se
voient récompensés par un label Entreprise du Patrimoine vivant 2007 et un
Janus du design 2008. La Forge de LAGUIOLE produit à ce jour 170.000 Couteaux par an, dont 70 % à l'exportation.
‘On revient aussi à l'exploitation locale
de ce qu'on appelle le 7 quartier de la
vache, l'os, le cuir, la corne, pour aider
les éleveurs ... À l'entrée des burons cabanes de berger-, il y avait, à hauteur
de cœur, une pierre à aiguiser sur laquelle les paysans passaient systématiquement un coup de Lame. Le Couteau,
ça représentait vraiment quelque chose
pour eux. Même mondanisé, il garde
son identité forte. Le fabriquer, ça n'est pas que du pognon et du business’. Quid, alors, des Laguioles venus
d'ailleurs ? Sourire du patron: ‘Ils n'ont pas la terre sur
la Lame’.” [21] Supp. 7 HEBDO, du Dim. 25.05.2008,
p.2.
. ‘C’est à LAGUIOLE (L•), en 1829, sur le plateau de
l’Aubrac que naissait le Couteau du même nom. Fidèle
compagnon des bergers et des éleveurs de l’Aveyron,
le Couteau de L• est aujourd’hui devenu un véritable
objet-culte ... C’est à L•, en 1987, qu’est créée la Sté
Forge de L• pour faire revivre le Couteau de L• sur son
terroir d’origine ... Avec plus de 100 collaborateurs,
Forge de L• est devenue la réf.; c’est la seule entreprise
de L• à réaliser l’intégralité des étapes de fabrication
sur son site de 2.500m2 ... Seule Forge de L• produit
toutes les pièces qui composent les Couteaux qu’elle
fabrique -à l’exception des vrilles de tire-bouchons-.
Les Lames sont Forgées et Trempées. Les mitres extrémités du manche- et platines -châssis du manche-
tél.: 03 82 58 03 71
en laiton ou inox massif- sont Estampées et découpées.
Les manches sont façonnés puis polis, à la main uniquement ... Chaque Couteau est assemblé manuellement par un même Coutelier ... Pour la Coutellerie
d’art: Lame en acier DAMAS, manche sculpté, abeillemouche Forgée, chaque modèle est signé’, in [300] à
... FORGE DE L• / L’âme du L•.
• Le livre témoignage ...
. “Lame des poètes ... Né d'un métissage ancien, le LAGUIOLE raconte à qui veut l'entendre une chanson rustique et noble, celle de son Aubrac natal. 'Couteau à
usage pastoral et domestique, il est devenu objet de
mémoire, de collection, et même de création ... Au
19ème s., la France est essentiellement rurale, chaque
région vit sur sa propre culture, ses propres gestes.
Dans la poche du paysan aveyronnais, le Couteau qui
lui est comme un prolongement indispensable. Pour
couper le pain, tailler la branche, aiguillonner les
bœufs, trouer la panse de l'animal gonflé par la mauvaise herbe. Ce Couteau-là survit toujours, aujourd'hui
drapé dans les habits seyants du ‘bel objet’, voire du
design. L'âme du Laguiole est pourtant à jamais terrienne, et parle de patience et de saisons, d'odeurs de
gentiane ou de genévrier, de savoirs ancestraux endormis. // ‘La France est une mosaïque de régions, de langues... et de couteaux’, assure Daniel CROZES, Aveyronnais de vieille souche et indiscutable historien du
Laguiole(1). ‘À l'époque, il n'y avait pas de modèle
pliant pour les paysans de l'Aubrac. On se servait du
Capucadou à Lame fixe, dangereux à transporter’.
Quand Pierre-Jean CALMELS, fils d'un aubergiste de
LAGUIOLE, met au point, en 1829, un Couteau fermant à ressort, il répond donc à un besoin, en s'inspirant de ce qu'il connaît. La Navaja catalane --- et la
‘Jambette’ de St-ÉTIENNE, un Couteau à bon marché
que vendaient les colporteurs. Du premier il gardera
l'élégance de la Lame, du second le galbe du manche
rappelant une jambe de femme. ‘Avec la corne des vaches locales, on avait un gisement de matière première
idéal pour la fabrication des manches. Et n'oublions
pas que nous sommes dans un massif volcanique, avec
des sources abondantes, donc l'eau pour la Trempe de
l'acier’. Le Laguiole allait gagner sa popularité sur des
critères pratiques et esthétiques, jusqu'à s'inscrire dans
le rituel familial. ‘C'était avec le Couteau que le père
de famille traçait le signe de croix sur le pain, quand il
le fermait, le bruit seul marquait la fin du repas’. //
L'Outil s'enrichira d'un Poinçon, puis d'un Tire-bouchon -on le dira alors ‘à 2 ou 3 pièces’---. D'objet rustique, le Laguiole devient alors symbole de réussite,
avec ses manches en ivoire sculptés, ses déclinaisons
précieuses appliquées aux arts de la table. // Viennent
les décennies du modernisme triomphant, dans les années cinquante. Taxé de ringard, le Laguiole est jeté
au rebut. Un métier manque de disparaître. Jusqu'à
l'immanquable redécouverte. Aujourd'hui, les collectionneurs traquent le ‘Calmels’ ou le ’Pagès’, les modèles anc. les plus cotés. L'abeille symbolique, tardivement posée sur le ressort guilloché, essaime à tout va.
Car, personne n'ayant jamais songé à déposer la marque, des Laguioles à deux sous débarquent par conteneurs, venus d'horizons lointains, du Pakistan surtout,
ce dans la plus parfaite légalité. À
l'autre bout du spectre, quelques ateliers rejouent la carte de l'artisanat
véritable, fait d’exigence, de respect
du geste précis. Ceux-là témoignent
d'un ancestral savoir-faire, bien sûr,
mais surtout d'un art de vivre ... (1)
Le Laguiole, éloge du Couteau, de
Daniel CROZES, Ed. du Rouergue.”
[21] Supp. 7 HEBDO, du Dim.
25.05.2008, p.2.
• Une grande variété de Couteaux
...
. De beaux Couteaux de L• fabriqués artisanalement à L•: Couteaux
pliants; Couteaux spéciaux, tels que:
L• ‘Antique, L• ‘Bourre-pipe’, L•
‘Élégance’; Arts de la table sommeliers, ménagères L•-, in [300]
à ... COUTELLERIE DE L• (La).
••••••••••
Les renvois
FERS ET LAMES : ¶ Ass. de passionnés de belles
Lames, dont le siège est au Centre Équestre du Larzac,
Domaine de Gaillac, 12230 SAUCLIÈRES (Aveyron).
•• LA RENCONTRE ANNUELLE ...
. L’Ass. est la créatrice -depuis 1999, non 1998- de la
manifestation annuelle éponyme ... Fers et Lames
compte parmi les événements importants du S. de la
France, en mettant la Forge à l'honneur, notamment
dans le domaine de la Coutellerie et de la Maréchale© LE SAVOIR ... FER Glossaire du H.F. 55ème
me pdition - J. C.
tél.: 03 82 58 03 71
rie. Cette manifestation se veut l'exp. du ‘Savoir-Fer
d'artisans-artistes’, d'après [2964] <terre-equestre.com/
cheval/reportage/fersetlames/fersetlames> -Nov. 2008.
. Les journées ‘Rencontres” se font toujours au siège
de l’Ass. à SAUCLIÈRES, depuis la ‘première’ en 1998
... D’une façon générale, chaque rencontre comporte, à
quelques variantes près, le même emploi du temps: —
1) Exposition-vente de Couteaux, cuirs, sellerie, produits régionaux; — 2) Démonstrations de Forge de
Couteaux et objets divers en Fer Forgé par des Couteliers et des Forgerons professionnels venus de partout;
— 3) Spectacles équestres et spectacles de fauconnerie; — 4) Animations diverses et repas dégustations
pour les visiteurs, dont les enfants(1).
•• LES ÉDITIONS ...
• 1ÈRE RENCONTRE - les 12 et 13 Sept. 1998; tir à l’arc
et bal le samedi soir(2).
• 2ÈME RENCONTRE - les 4 et 5 Sept. 1999(2).
• 4ÈME RENCONTRE - les 1er et 2 Sept. 2001; présence
de bergers et de leurs troupeaux avec démonstration de
tonte des moutons(2).
me pdition - J. C.
Département 12-3
• 5ÈME RENCONTRE - les 31 août et 1er Sept. 2002; Forgeage de Sabres japonais par des spécialistes(2).
• 6ÈME RENCONTRE - les 6 et 7 Sept. 2003; fabrication de
Lames diverses de toutes tailles(2).
• 7ÈME RENCONTRE - les 4 et 5 Sept. 2004; démonstration de Forgeage artistique d’animaux divers(2).
• 8ÈME RENCONTRE - les 10 et 11 Sept. 2005; démonstration de Forgeage de Couteaux d’art(2).
• 10ÈME RENCONTRE - les 1er et 2 Sept. 2007(2).
• 11ÈME RENCONTRE - les 6 et 7 Sept. 2008(2) ... Fers et
Lames se déroule sur les terres du domaine de Gaillac;
cette rencontre de Couteliers et de Maréchaux-Ferrants
accueillera une soixantaine d'exposants et proposera
des démonstrations de Forge, d’après [4229] n°19 -
fig.457
Sept. 2008 ... La
reproduit l’affiche de
cette manifestation.
• 13ÈME RENCONTRE - les 4 et 5 Sept. 2010; démonstration de Forgeage de Lames en Acier DAMAS(2).
• 14ÈME RENCONTRE - les 3 et 4 Sept. 2011; mise en
œuvre d’une Forge japonaise pour Sabres(2).
• 15ÈME RENCONTRE - les 1er et 2 Sept. 2012; démonstrations de Forgeage et montage de Couteaux professionnels adaptés aux métiers(2).
• 16ÈME RENCONTRE - les 31 août et 1er Sept. 2013(2).
• 17ÈME RENCONTRE - les 6 et 7 Sept. 2014(2); cette
17ème rencontre des Couteliers et Maréchaux-Ferrants
à SAUCLIÈRES, comporte des conférences, démonstrations de Forge dans diverses disciplines, et la réalisation d’une Sculpture métallique monumentale à l’occasion du 10ème ann. de la mise en service du Viaduc de
MILLAU (12100), d’après [4229] n°89 -Juil. 2014 &
[2964] <fersetlames.com> -Août 2014.
(1) ... selon recherche et note de G.-D. HENGEL -Août
2014.
(2)
... d’après [2964] <fersetlames.com/saloncoutellerie-forge.php?page=29> -Août 2014 ... À noter
que sur ce site, on peut voir les belles affiches propres
à chaque rencontre(1).
••••••••••
tél.: 03 82 58 03 71
Département 13-1
1
13 - Bouchesdu-Rhône
3 - ... la région Provence-Alpes-Côted’Azur de 1970
4 - ... la région P.A.C.A. identique
de 2016.
3
Dans
2
les Pro-
4
Le Département ...
BOUCHES-DU-RHÔNE : ¶ “Département de
la région Provence-Alpes-Côte d’Azur; 5.112 km2;
1.724.199 hab Ch.-l. MARSEILLE ---.” [206]
• BELCODÈNE (13720) ... Commune minière de
• FOS-s/Mer (13270) ... -Voir ce nom de commune.
• GARDANNE (13120) ... Commune minière de
. “Reconversion des anc. sites miniers. À GARDANNE
(13120), des Gueules noires à la matière grise -LES
ÉCHOS -16 Sept. 2014 ... L'anc. bastion minier des
Bouches-du-Rhône a saisi l'opportunité de la fermeture
des Puits. Microélectronique et industries vertes accompagnent sa mutation ---.” [5322] Sept. 2014, p.14.
• GRÉASQUE (13850) ... Commune minière de
• MARSEILLE (13000) ...
. 5 1834 ... Cette commune abrite une fabrique de
Limes, d’après [5651] p.118.
— L’Us. de St-Louis (13015) ...
. “L’idée 1ère qui présida à la construction des Fourneaux de St-LOUIS, à 4 km du port de MARSEILLE, paraît avoir été d’assurer un débouché au Coke de gaz
difficile à écouler dans une région de faible chauffage
domestique ---. // Fondée en 1855 par la Cie du Gaz de
MARSEILLE, l’Us. fut Mise en Marche au début de
1857 avec 1 Fourneau, suivi bientôt d’un 2ème et d’un
3ème. Un mélange de Minerais de l’Île d’Elbe, d’Italie,
d’Algérie et d’Espagne composait un Lit de fusion très
riche, titrant de 55 à 60 % de Fer ---. Les Fourneaux de
20 à 40 Tf(/j) du type BUTTGENBACH à simple Chemise Réfractaire produisirent les 1ères Fontes au Coke
me pdition - J. C.
qui aient pu rivaliser avec les Fontes au Bois pour la
fabrication des Fers fins. Dès 1862, ils livraient à l’Us.
de St-SEURIN, en remplacement des Fontes au Bois,
des Fontes grises très pures pour les 1ères applications
du Procédé BESSEMER en France, et ils entreprenaient
la Production de Fonte contenant 3 à 6 % de Manganèse. // La Cie exploitante qui avait pris le nom de Sté de
l’Éclairage au Gaz, des H.Fx et Fonderies de MARSEILLE et des Mines de Portes & Sénéchas, resta toujours spécialisée dans la fabrication des Fontes de
choix ---. // En 1864, St-LOUIS introduisait en France
la fabrication du Spiegeleisen à 8/10 % de Manganèse,
jusqu’alors localisée dans les Us. allemandes ---. //
L’année suiv., la Production atteignit 22.500 Tf de
Qualité classées en 3 catégories: Fonte pour Affinage
supérieur, Fonte de Moulage à grande résistance, Spiegel de 5 à 10 % ---. // Sous l’impulsion de son éminent
Directeur, M. S. JORDAN ---, l’Us. de St-LOUIS réussit
à faire, dans ses Fourneaux, des Ferro-manganèses titrant jusqu’à 75 % en 1875 et jusqu’à 87 % en 1878 --. Elle mit également au point, vers 1878/80, la fabrication de Ferro-silicium tenant 15 % de Silicium et de Silico-Spiegels renfermant 15 à 20 % de Manganèse.
Enfin , en 1886, elle abordait la fabrication du Ferrochrome employé dans la confection du matériel de
guerre et atteignait en 1889 les Teneurs de 60 à 65 %
de chrome. // La Production --- s’élevait en 1900 à
22.036 Tf spéciales dont 21.170 de Ferro-manganèse --. // (Mais avec la localisation des Fourneaux, créatrice
de surcoût, et la découverte de la Déphosphoration, les
Fourneaux) durent réduire leur Production, mais subsistèrent cependant jusqu’en 1906 ---. L’ancienne Sté
dut se liquider en arrêtant l’Us. de St-LOUIS dont elle
céda les procédés de fabrication et une partie du matériel à la Sté de PARIS & d’OUTREAU. Les 2 H.Fx qui
avaient été conservés furent démolis, et les pièces utilisables de l’ossature transportées à OUTREAU ---.”
[2835] p.246 à 248.
. En 1882, on produit 15.182 Tf et 679 t de
Fer. Il y a 3 H.Fx à St-LOUIS, dont 2 pour le
Fer, d'après [4210].
• ROUSSET (13790) ... Commune minière de Charbon, d’après liste A.CO.M. -Mai 2014.
•• DIVERS ...
• “Une épave romaine chargée de Fer et de plomb
dans le port romain submergé de (13270) FOS ...
Trouvée en 1966, puis retrouvée en 1975. Bien que le
chargement ait été récupéré à différentes époques parce
que peu profond, il a été possible de déterminer le
vinces du
18qme s.
chargement en Fer de l’épave -Louis MONGUILAN-.
Les Barres mesurent 55 cm / 310 cm / 2,80 cm. Pour
une densité de 7,8, la Barre pèse 4,6 kg. // Les quelques restes de Fer permettent de dire qu’il est très pur
quant au Carbone: 0,02 %, Phosphore: 0,075 %, Soufre: 0,0105 % et Manganèse, 0,004 %, mais que, en revanche, il contient relativement beaucoup de Cobalt,
0,286 %. Il a été fabriqué dans un Bas Fourneau et les
Barres ont été obtenues par Martelage à chaud et Cémentation dans du Charbon de bois pour durcir la surface. Il s’agit donc d’un Fer alpha comportant de nombreux défauts métallurgiques -Inclusions et
Ségrégations- provenant de l’élaboration du Métal lors
de la Coulée (au sens de Produit du Fourneau de réduction directe).” [3939] §.2, p.3.
••••••••••
Les Villes
FOS-SUR-MER (13270) : ¶ Comm. des Bouches-du Rhône ... “L’aménagement de la zone industrielle (du Golfe de FOS), où la Sidérurgie domine, se
fit à partir de 1970, employant près de 20.000 travailleurs. Une aciérie intégrée avec train de laminoirs à
chaud démarra en 1974, mais incomplète, elle fonctionne au-dessous de ses possibilités -7 Mt- en raison
de la récession économique ---.” [206]
-Voir, à Recette, la cit. [246] n°161 -Déc.
1998/Janv. 1999, p.11.
••• LE DÉPARTEMENT FONTE ...
-Voir: Incendie / Dans la Zone Fonte / Site de
FOS-s/Mer -2008.
. “Une étape significative: les H.Fx de FOS
ont atteint le cap symbolique de 100 MTf produites depuis le démarrage de l’Us.: Avril
(19)74 - Juin 2003. // Bravo à tous les acteurs.” [246] n°196 -Mai/Juin 2003, p.9.
• Les grands travaux 2007/2010 -CAP 30- ...
. Entre 2005 et 2010 une partie de l’amont du
site de FOS va être rénovée; le coût chiffré est
de 300 M€ pour les H.Fx et 40 M€ pour la
Département 13-2
Cokerie, d’après [246] n°203 -Nov./Déc.
2005, p.6 à 10 ...
— NOUVELLE BATTERIE DE COKERIE avec 18
Fours supplémentaires pour produire au total
1.650.000 t/an de Coke -soit 250.000 t de
plus qu’aujourd’hui = 1.400.000 t, assurant
pour la Production de Fonte visée une Autarcie Coke totale.
— RÉFECTION COMPLÈTE DES H.FX 1 & 2 4ème Campagne prévue pour 20 ans- en les
poussant à une capacité de Production de
7.300 Tf/j ... La dernière Réfection de 1991
du H.F.1 était prévue pour une durée de 15
ans avec un capacité de Production de 6.250
Tf/j. Quand on l’arrêtera en 2007, il aura duré
16 ans en produisant 6.800 Tf/j ... Tout cela
doit permettre d’atteindre une Production de
Fonte de 5,1 MTf/an à l’horizon 2010 alors
que la capacité actuelle est de 4,7 MTf/an, et
sans avoir besoin d’acheter de Coke à l’extérieur.
— AUGMENTATION DES CAPACITÉS D’INJECTION DE CHARBON AUX TUYÈRES pour atteindre
un Taux d’Injection de 200 kg/Tf de Charbon
... Le Taux actuel est de 164 kg/Tf de Charbon seulement ... L’installation passera de 48
t/h à 70 t/h et par H.F..
. Le planning retenu se présente comme suit,
d’après [246] n°203 -Nov./Déc. 2005, p.6 à
10 ...
— Mai 2005: début de réalisation des Planchers de Coulée -20 mois-.
— Janv. 2006: Début de fabrication du
nouveau H.F.1 en 4 éléments -durée 15 mois& fabrication de la nouvelle Épuration des
Gaz en parallèle de l’Épuration actuelle durée 15 mois-.
— Printemps 2006: Mise en service de
l’augmentation des capacités de Broyage 3ème Broyeur- pour accroître l’Injection du
Charbon aux Tuyères.
— Été 2006: Mise en service de la nouvelle Batterie de Cokerie avec 18 Fours supplémentaires.
— 17 Août 2007: Arrêt du H.F.1, pour 95
jours calendaires, jusqu’au 20 Nov. 2007 ...
Le nouveau H.F.1 -en 4 éléments préfabriqués en 12 mois- sera mis en place en 6 jours
durant cet arrêt ... Cela représente le déplacement de 2.800 t de matériels et nécessite de
suspendre à la tour carrée 2.200 t des 3 premières viroles ... Pendant cet Arrêt, 650.0000
heures de travail seront réalisées, avec 1.500
personnes sur le site les jours de pointe.
— 2009: Réfection totale du H.F.2.
• Transports Intérieurs et Manutention , au Service
de la Fonte, d’après [246] n°213 -Oct./Nov./Déc.
2006, p.20 ...
— Le réseau: • 40 km de flux expédition raccordés
au réseau S.N.C.F. + • 8 km de flux fonte situés entre
les H.Fx et l'aciérie.
— Les Machines: 7 Locotracteurs de 800 CV -fabriqués en URSS en 1972, ils ont été revampés dans les
années (19)90 pour passer d'une technologie anc. à de
la gestion par automates + 1 Locotracteur de 350 CV
pour les magasins. • 12 Wagons-Poches -380 Tf- 16
essieux CREUSOT LOIRE 1972. • 2 Wagons-Poches 380 Tf- 16 essieux DE DIETRICH 1973. • 3 WagonsPoches 300 Tf- 12 essieux DE DIETRICH.
•• COKERIE ...
. Un Parc de 400.000 t constitué de 2 tas de
950 m de long et 45 m de large; 2 Batteries
OTTO, mises en service en 1974 de 72 & 36
Fours, de 438 mm de large et 7,59 m de haut,
capables d’une Production de 1,5 Mt/an.
• “Une Batterie de 18 nouveaux Fours à la Cokerie
... Cet investissement stratégique va permettre d'augmenter la Production de Coke de
200.000 t(/an), passant ainsi à 1,650 Mt annuelles à l'horizon 2010, assurant ainsi l'autarcie du site de FOS pour une Production de
5 MTf. // Le directeur du site, Thierry LE GALL, a
enflammé le 13 avril dernier ['allumette qui a démarré
l'opération de Préchauffage de la Batterie. Afin que les
réfractaires, soutenus par un corset métallique, atteignent, sans casser, leur bon degré de dilatation. Il a
fallu en effet trois mois pour monter jusqu'aux 1.250
°C nécessaires à la Production. // Ces installations
ultramodernes vont permettre de ralentir l'activité des 108 Fours actuels; la Durée de Cuisson va évoluer de 17 à 19 heures ce qui,
compte tenu de l'âge des Fours, devraient
(sic) assurer leur pérennité pour les vingt prochaines années. Les trois Batteries en Exploitation assureront la quantité de Coke pour la
prochaine Campagne de vie des H.Fx de FOS,
dont l'un sera refait en 2007 et l'autre en
2009, pour la période 2007-2025. // ‘Les nouveaux Fours n'ont en commun avec les anciens que la dimension’, commente Alain GIRAUD, responsable de l'évolution industrielle
de la Cokerie. ‘Tout le reste a été repensé: la
re-circulation des fumées et l'arrivée des airs
étagés dans les Carnaux de chauffe permettent la réduction de moitié des émissions de
Nox, l'oxyde d'azote. De plus, le ralentissement de l'activité des autres Fours va également faire diminuer les rejets. Un nouveau
système de Portes étanches, qui pourrait être
généralisé, participe aussi de cet effort. En résumé, nous allons augmenter notre Production de Coke de 15 %, avoir des Produits finis
de meilleure Qualité et diminuer nos rejets de
5 %. Cette nouvelle Batterie permet de Produire plus et mieux tout en ayant un impact
positif sur l'Environnement’. // La nouvelle
Batterie permettra de passer de 146 à 157 Défournements quotidiens avec un seul jeu de
Machines en service, ce qui optimisera la
Rentabilité des installations connexes comme
le Traitement des gaz ou le circuit d'alimentation. // La quasi-totalité du Personnel de la
Cokerie a suivi des Formations sur la nouvelle Batterie entre le mois d'Avr. et le mois de
Juil. afin d'être parée pour la première Fournée. La Station biologique qui traite l'Eau résiduelle a également été modifiée pour accepter la hausse de volume et fiabiliser ses
performances environnementales. // Après 22
mois de fabrication, la nouvelle Batterie de 18
Fours entrera en action à la Cokerie au début
du mois de Juil. (2006).” [246] n°211 -Avr./
Mai/Juin 2006, p.15 ... À noter que l’annonce
de ces 18 Fours à Coke supplémentaires était
mentionnée, dans cette même revue, n°207 Juil./Août 2005, p.13.
. “Fournée réussie, pour la Batterie B3 ... À la
Cokerie, après presque 2 ans de travaux, la
nouvelle Batterie B3 a réussi son examen de
passage en Juil. dernier lors de son 1er Enfournement sur le Four 303. Un démarrage
d’activité en douceur --- puisque dans un 1er
temps la Durée de Cuisson a été fixée à 30 h.
// Une montée en puissance a été programmée
pour permettre --- de réaliser la synchronisation avec les deux autres Batteries du site -B1
& B2-. Le 2 août, les équipes --- ont réalisé la
mise en cycle des trois Batteries La nouvelle
Batterie a rapidement atteint les 20 h de durée
de Cuisson ---. // Le site de FOS-s/Mer dispose
d’une Cokerie qui produira annuellement
1.650.000 t de Coke avec 157 Défournements
quotidiens.” [246] n°212 -Juil./Août/Sept.
2006, p.7.
. “Une nouvelle Enfourneuse est arrivée... À
la Cokerie, en cadence, 2 Enfourneuses remplissent les fours. Poids unitaire: 250 t. Contenance: 40 t. Toutes les 8 min., une Enfourneuse déverse du Charbon Cuit pendant 18 h
dans un des 126 Fours. Un nouveau n° est arrivé: l’Enfourneuse n°4, qui assurera le relais
(tiens le nom de la revue) de l’Enfourneuse
n°1. // L’Enfourneuse n°4 --- (sera mise en
place) courant Mai --- ce qui permettra --- (un
peu plus tard) le rebut de l’Enfourneuse n°1.
Cette dernière mise en service en 1973,
n’était pas équipée d’un système de captation
des émissions de Poussières de Charbon ---.
La nouvelle Enfourneuse, tout comme l’Enfourneuse n°3, est dotée d’un système étanche, ce qui permettra de réduire significativement les impacts environnementaux.” [246]
tél.: 03 82 58 03 71
n°218 -Fév.,Mars,Avr. 2008, p.6.
•• P.D.C. ...
. 6 Parcs de stockage, 4 Parcs d’Homogénéisation, 4 Parcs de stockage d’Agglo; la Grille a
une surface de 520 m2 et produit 21.000 t/j.
•• H.Fx ...
. Refaits en 1991 & 1993, les H.Fx de Øc =
11,8 m, Vu = 3.049 m3, sont équipés de 32
Tuyères, 2 Trous de Coulée avec Creuset à
Tasse céramique, Gueulard P.W. à 2 Trémies
superposées; les H.Fx pratiquent l’Injection
de Charbon.
• RECORDS DE PRODUCTION ... “Un nouveau Record
à mettre à l’actif des H.Fx où le 13 Déc.
1998, la Production globale des 2 H.Fx pour
la journée a atteint 14.115 Tf. Le précédent
Record datait du 20 Fév. 1997, avec 14.076
Tf.” [246] n°162 -Fév. 1999, p.13.
• “H.F. n°1 ... Le système d’automatisme du H.F. est
choisi. Il s’agit de la solution SIMATC PCS7 de SIEMENS. Cette solution --- s’intègre naturellement dans
le déploiement de la T.P.M. en particulier la chasse aux
pertes et à la Maintenance prédictive et contribuera à
l’optimisation du fonctionnement des H.Fx.” [246]
n°205 -Mars-Avr. 2005, p.10.
• “Zoom sur la Réfection de nos H.Fx ... — Le
basculement de toute la distribution haute
tension 20 KVA datant de l'origine 1974, a été
réalisé avec succès mi-Juin 2006 sur la nouvelle installation construite en parallèle. —
Le nouveau H.F. (n°1) est en fabrication en 4
éléments, le long de la route n°5 sous la supervision qualité de M.C.E.M. -Maintenance
Conditionnelle Entretien Mécanique- et de l'institut
de soudure. — Les nouveaux Planchers de
Coulée sont à 70 % d'avancement et seront
achevés en Fév. 2007. — La construction du
3ème Broyeur charbon débutera sur site fin
septembre 2006 pour délivrer une première
production fin mai 2007, ce qui complètera la
capabilité d'Injection à l'objectif 218 kg de
Charbon à la Tf. — La construction de la
nouvelle Épuration des Gaz en parallèle de
l'existante débutera fin Oct. 2006 pour subir
les premiers Essais d'ens. à vide en Mai 2007
et attendre son raccordement au H.F. au
grand Arrêt de Réfection Août 2007. — Côté
H.F2, le groupe projet prépare la présentation
de l'avant-projet détaillé aux directions du
site de FOS et d'ARCELOR(-MITTAL) pour
Nov. 2006 dans l'objectif de passation des
premières commandes H.F2 en Mai 2007 ---.
// Les gros Équipements: le nouveau Gueulard, les Staves de Refroidissement, le Réfractaire de Creuset et de COWPERS, la nouvelle Épuration des Gaz et le 3ème Broyeur
Charbon sont en fabrication. // La 1re mise en
service a été faite à la date prévue et avec
succès: nouvelle Injection Charbon H.F2 le
13 Mai 2006, avec les nouveaux automatismes de la rénovation 2007 et au niveau T.P.M.
requis. la même mise en service sur le H.F1
est prévue au 1er Juil. 2006. // Sur l’aspect
sécurité des travaux, principal objectif du
groupe projet, pour réaliser 1 million d'heures
travaillées sur notre site sans Accident, en
plus des Outils Sécurité mis en place, le projet s'est engagé dans le challenge GESIM 20062007 en impliquant nos constructeurs et notre
C.H.S.C.T. sur 11 actions spécifiques visant la
sensibilisation du Personnel, l'élimination
systématique des risques et de la Qualité de la
coordination. // Mise en service: H.F.1, 4ème
trim. 2007; H.F2, 4ème trim. 2009.” [246]
n°211 -Avr./Mai/Juin 2006, p.17.
• Autour de la réfection du H.F.1 -2007 ...
. La durée de préparation des travaux est estimée à 700.000 heures ... Le but est de porter
la capacité de production de l’Us. à 5,1 Mt de
coils/an, en 2010 ... Les principaux travaux
concernent: une nouvelle Injection de Charbon, la mise en service d’un 3ème Broyeur à
Charbon -Mai 2007-, le changement du Blindage -2.000 t d’acier-, le nouveau étant construit à proximité avec mise en place en 7 j ...
Le H.F. sera arrêté le 17 Août 2007 pour 95
me pdition - J. C.
tél.: 03 82 58 03 71
jours et la Remise du Vent est prévue le
21.10.2007, d’après [246] n°214 -Janv./Fév./
Mars 2007, p.6.
. “OBJECTIF: 0 ACCIDENT ... Au H.F.1, au mois de
Juin ---, la nouvelle Injection Charbon est
opérationnelle tout comme les nouveaux
Planchers de Coulées et la nouvelle distribution électrique, les Essais du 3ème Broyeur
Charbon et de la nouvelle Épuration des Gaz
sont démarrés ---. ‘Au mois de Juin sur le H.F.1, la
première phase a commencé avec la Formation du Personnel ARCELOR MITTAL et des entreprises locales,
soit environ 600 personnes. Deux modules de formation de 2 h ont été dispensés chaque jour. Cet accueil a
eu pour but de sensibiliser, d'informer et de faire partager l'enjeu du projet et l'objectif du zéro accident. La
deuxième phase démarrera à la mi-Août avec l'accueil
des entreprises venues des quatre coins d'Europe ---.
‘Le badge d'accès électronique au chantier clos -de 300
m sur 300 m- ne sera validé qu'à l'issue de ce module
de formation. Impensable --- de laisser la moindre parcelle d'incertitude dans un périmètre où se croiseront
quotidiennement près de 800 intervenants, avec des
pointes à 1300. ‘Nous avons donc prévu une mission
de 5 Préventionnistes postés qui seront nos yeux et nos
oreilles ---. Ces experts au service des gens de terrain
seront chargés de faire des visites, des audits, des en-
me pdition - J. C.
Département 13-3
tretiens. Leur mission est que l'exécution des travaux
se fasse dans le strict respect des règles de Sécurité.
Chaque entreprise aura aussi son animateur sécurité à
temps plein. Au total une cinquantaine d'animateurs
Sécurité cohabiteront sur le terrain. Entre gens de la
profession, nous parlons le même langage’. Il y en aura
besoin ! Le chantier du H.F.1 accueillera près de 30 %
d'entreprises de l'Union Européenne et 10 % d'entreprises issues de pays récemment intégrés dans l'Union.
Soit plus de 600 exécutants étrangers à notre culture
Sécurité. Des traducteurs seront présents à l'accueil sécurité et des petits livrets français-anglais seront remis
aux intervenants ---. Deux mois avant la plongée dans
le chaudron des deux grands chantiers de Fos, G. D.
sait que l'été sera chaud indépendamment du réchauffement climatique ---.” [246] n°215 -Juin/Juil.
2007, p.8/9.
. “Challenge réussi pour le nouveau H.F.l ...
Jeudi 10 Janv. 2008 à 19h30, le nouveau
H.F.1 démarrait. Le 13 Janv. à 13h00, avait
lieu la première Coulée de Fonte, et le 14
Janv. à 14h00, l'aciérie consommait un premier WPT issu du H.F.1. // Beaucoup d'émotion et de fierté étaient perceptibles au sein
des équipes ayant participé à ce beau et grand
chantier de construction. Le challenge s'est remarquablement déroulé, remplissant les objectifs fixés.
C'est désormais une nouvelle campagne qui commence, visant à amener la Fonte et l'Us. de FOS aux
meilleurs niveaux de performance et de compétitivité.
Bravo à toutes les équipes ayant contribué à cette réussite et bonne route à nos collègues haut-fournistes !
Rendez-vous pour la réfection du H.F.2, pré-
vue le 3ème Trim. 2009.” [246] n°217 -Nov./
Déc. 2007/Janv. 2008, p.7.
•• ÉNERGIE ...
. La Vapeur -qui alimente 3 TurboSoufflantes (dont 2 en service) pouvant fournir 260.000 m3/h, 2 Turbo-alternateurs de 60
MVA et 2 Turbo-alternateurs de 40 MVA- est
produite par 4 Chaudières polycombustibles;
l’Air comprimé est assuré par 4 Compresseurs de 22.000 m3/h, selon note de Ph. LACROIX reçue le 28.08.2003.
••••••••••
Les renvois
••••••••••
tél.: 03 82 58 03 71
Département 14-1
1
14 - Calvados
3 - ... la région Basse-Normandie de 1970
4 - ... la région Normandie de 2016.
3
4
Dans
2
les Provinces du
18qme s.
par G.-D. H. ...
Le Département ...
CALVADOS (14) : ¶ “Département de la région
Basse-Normandie; 5.536 km2; 589.559 hab Ch.-l. CÆN
---.” [206]
• BALLEROY 144900 ...
. “La Forge de BALLEROY, sur la Dromme ---, n'existait plus en 1789 ---. ‘Extrait littéral d'une lettre de 1'inspecteur MATHIEU --- le 19 floréal l'an III. Je vous ai
pareillement mandé, citoyens, que la Grosse Forge de
BALLEROY existait encore il y a environ 35 ans, qu'il
y avait auprès de cette Forge un H.F. pour la fonte du
Minerai, mais que ce ci-devant seigneur n'ayant que
deux bois, qui étaient insuffisants pour alimenter ce
Fourneau, quoique les Fers qui étaient fabriquée dans
cette forge fussent de bonne Qualité, ses gens d'affaires
le déterminèrent à faire construire à la place de cette
Forge un moulin à moudre du blé’.” [11] p.55, note 1.
• DANVOU-la-Ferrière (14170) ... sur la Drouance.
— Danvou, Danverre ... “— Consistance:
Forge.” [11] p.55.
• GOUVIX (14680) ...
. “ À GOUVIX, les souvenirs de la Mine de Fer effacés,
in OUEST-FRANCE -15 Oct. 2015 ... Les Fours à Griller
le Minerai, derniers vestiges de la Mine de GOUVIXURVILLE (14190) (Calvados), vont disparaître --- ;
(ils) vont être dynamités ---. // D'une hauteur de 42 m,
ces Fours avaient été mis en service en 1923 ---. // (Réception des) Wagonnets tout en haut de l'édifice. Le
Minerai était amené brut par Berlines suspendues, de la
Mine de GOUVIX jusqu'au plateau ---. Il était ensuite
déversé dans le four et à l'intérieur, on entretenait un
feu de bois et de charbon. On le Grillait pour enlever
les impuretés ---. // Le Minerai brut était (ainsi) transformé en Minerai marchand par l'augmentation de sa
Teneur en Fer afin de répondre aux exigences techni© LE SAVOIR ... FER Glossaire du H.F. 55ème
me pdition - J. C.
ques du principal client de la Mine, la S.M.N. (qui) le
transformait en fonte ---. // La Mine de GOUVIX a,
elle, arrêté sa Production en 1967, son exploitation
n'étant plus rentable.” [5322] -Oct. 2015, p.34/35.
• LE MOLAY-LITTRY 14330 ...
. Dans cette commune se trouvait le Seul Gisement de Charbon du département ... -Voir:
Normandie / •• Mine de Charbon.
• LIVAROT (14190) ...
-Voir, à Machine à Vapeur / Sur les sites / La Machine à
Vapeur CORLISS de LIVAROT, la cit. [1684] n°28 -Juin
1996, p.63 à 71 .
• MONDEVILLE 14120 ... souvent dénommée
Us. de CAEN 14.000 ... -Voir: S.M.N..
• POTIGNY (14420) ... Commune minière de Fer,
d’après liste A.CO.M. -Mai 2014.
. “À POTIGNY, ils aiment toujours leur Mine -OUESTFRANCE -8 Déc 2014 ... Les retraités et veuves de Mineurs de SOUMONT-POTIGNY ont fêté les 25 ans de la
fermeture de la Mine de Fer, hier ... La Ste-BARBE est
toujours un moment privilégié pour les Mineurs. Hier,
l'événement avait d'autan plus d'importance pour les retraités des Mines ---. Cela fait 25 ans que le site est
fermé. Après un hommage rendu aux Mineurs, au monument aux morts de POTIGNY, une cinquantaine de
personnes, essentiellement d'anc. travailleurs et des
membres de leur famille, s'st rendue à l'exposition qui
se tenait à la mairie.” [5322] -Déc. 2014, p.13.
• St-GERMAIN-le-Vasson (14190) ... Commune minière de Fer, d’après liste A.CO.M. -Mai 2014.
• St-RÉMY-(s/Orne) 14570 ...
-Voir: Normandie, in [351] et [1073] n°46 1997, p.1 & 2.
. La Maison des ressources géologiques de
Normandie présente différents centres d’intérêt liés au Fer: “Pendant un siècle, le Fer a été
Exploité à St-RÉMY -aux Fosses d’Enfer-. À
Ciel ouvert ou sous terre, des hommes ont Extrait un des Minerais les plus riches de Normandie. Ils vous racontent cette aventure et
vous invitent à parcourir le site des Fosses
d’Enfer, lieu insolite, livré désormais à la nature et à la mémoire des Mineurs. / Les Gueules rouges: le travail et la vie des Mineurs
dans les Mine de Fer de St-RÉMY / Carreau de
la Mine: maquette constituée de 35.000 allumettes. / Le stégosaure (Sculpture en métal) /
Dinosaure et poisson Cuirassé(s) vous accueillent.” [3253]
• SOUMONT-St-Quentin (14420) ...
-Voir: Normandie, in [351].
-Voir; à Bassin Ferrifère d’Anjou et de Normandie, le point de localisation, sur la
fig.160.
. Commune minière de Fer, d’après liste A.CO.M. -Mai
2014.
. “... SOUMONT, dernier Gisement important
de l'Ouest -600.000 t en 1987-, qui s'arrêtera à
l'été 1989(*), prépare un plan social pour ses
115 salariés.” [57] n°670 du 25.11.88, p.82 ...
(*) Elle s’est arrêté en Août 1989, d’après
[1889] p.131.
. “On les appelle les Normands. Ils sont une
quinzaine, originaires de Normandie et venus
en Lorraine lorsque la Mine de Fer de SOUMONT St-Quentin, la dernière de leur région a
fermé. en 1989. // ‘Nous avions le choix entre
le licenciement ou une mutation dans l’Est’. J.
A. a préféré la seconde solution ---. (Et 4 ans
plus tard) ... Aujourd’hui, à 37 ans, J. A. regrette son choix.” [1809] p.101/02.
••••••••••
Les Villes
••••••••••
Les renvois
BASSIN FERRIFÈRE D'ANJOU ET DE
NORMANDIE : ¶ Ens. des Mines de Fer des
provinces d’Anjou et de Normandie ... -Voir
Département 14-2
la fig.160 ...
•••
•• SUR
LES
SITES ...
• Site de BOURBEROUGE (près MOR-
... -Voir:
Manche / •• Sur les
sites / Bion.
• Mine de GLÉNAC
(56200) ... -Voir:
Morbihan / •• Sur
les sites.
• Mine de BOIS à
TAIN)
NYOISEAU
(49500)
... -Voir: Maine-&Loire / •• Sur les
sites.
• Mine de ROUGÉ
(44660) (Loire-Atlant.)
... -Voir: LoireAtlantique / •• Sur
les sites.
• Mine de SEGRÉ
(49500) ... -Voir:
Maine-&-Loire / ••
Sur les sites.
• Mine de SOUMONT (14420) ... Voir: Calvados / ••
Sur les sites.
“Nos spécialités normandes: — Mer. & Jeu.: Paëlla. —
Vend.: Bouillabaisse. — Sam.: Couscous. Publicité pour un
restaurant, citée dans ‘Le Monde’ -12 Avr. 1960-.” [3181]
p.509.
NORMANDIE
extraits
•••
•• ... HISTOIRE GÉNÉRALE ...
•••
. Ensuite intervint le Déclin des Mines de Fer
normandes, comme le présente P. BRUNET: à
la fin du dernier conflit (1945), 7 Mines: SOUMONT (36/39 %), URVILLE, MAY-s/Orne (42/
43 %), St-REMY-s/Orne, LA FERRIÈRE-auxÉtangs, HALOUZE, DIÉLETTE (50 %) dont certaines Teneurs en Fer figurent entre parenthèses avec une Teneur en Silice élevée: 8 à 18
%. // Les Couches minces -2 à 6 m- sont
ployées en Synclinaux pincés, compliquées
de Failles. Les Pendages très redressés rendent l'Extraction difficile. Un effort important
de modernisation est mené: la Mine de DIÉLETTE noyée est remise en état, le nouveau
Siège de HALOUZE est achevé en 1954, à LA
FERRIÈRE un Niveau plus profond est mis en
Exploitation et des Fours de Calcination
(Grillage) récents augmentent la Teneur en
Fer du Minerai ... La Production (Mt): 1938:
1,6; 1957: 2,7 ... Pendant ce temps, irruption
des Minerais étrangers riches et utilisation de
très grands Minéraliers ... Les Usines qui livrent à l'intérieur voient d'abord leurs ventes
croître tandis que les autres doivent réduire
leur Production et DIÉLETTE ferme en juillet
1962. Le Personnel des Mines de Fer normandes qui atteignait 2.732 Ouvriers et employés en 1957, n'en compte plus que 2.191
en 1962, d'après [351], in Norois.
•••
•• ... MINE DE CHARBON ...
Le seul Gisement Exploité de façon industrielle fut celui de MOLAY-LITTRY dans
l’ouest du Calvados, dès le milieu du 18ème
s., sous l’impulsion du marquis DE BALLEROY, afin d’éviter un déboisement excessif ...
La Mine a approvisonné, un certain temps, la
Sidérurgie de CAEN, mais n’a pas fait le poids
face à la Concurrence anglaise.
-Voir, à Musée / Mine de Charbon Musée, les
textes consacrés à celui de MOLAY-LITTRY.
•• ... MINES DE FER ...
•••
• Minières & Mines de Basse-Normandie ...
. “En 1789, la Basse-Normandie est la 3ème
région sidérurgique française. Les Forges
normandes sont alors groupées en 2 foyers (quel humour
!), l’un oriental -Pays
d’Ouche, Perche et Thimerais-, l’autre occidental qui
s’inscrit dans un quadrilatère: FLERS-DOMFRONTALENÇON-SÉES et assure
alors, avec 13 Établissements actifs, 21 % du tonnage régional. À son apogée, le Bocage normand
comptait près d’une vingtaine de Grosses Forges,
souvent très anciennes et
alimentées par une multitude de Minières. // En
1834, 67 Minières sont Exploitées dans les départements bas-normands. En
1847, seules 16 Minières
sont encore actives dans
l'Orne et la Manche. Pourtant sous l’impulsion d’Ingénieurs des Mines, qui
soupçonnent l’importance
des Gisements dans l’ouest
de la France, les découvertes se multiplient. Mais
l’empirisme des découvertes, comme des Méthodes d’Exploitation, explique la dispersion de la Production et la disparition progressive des Minières. La
Métallurgie de Normandie occidentale n’existait plus faute d’avoir trouvé des Gisements
de Minerais en profondeur. Seule vivotait encore la Métallurgie de l’Eure, de l’Eure-&Loir, du Perche et de la Sarthe. // En 1875, va
succéder à l'Exploitation peu rationnelle et
désordonnée des Minières, celle méthodique,
scientifique, industrielle des Mines proprement dites. Il faudra également attendre 1875
pour voir une réelle mise en valeur du Bassin
bas-normand, grâce à la con-jonction de plusieurs facteurs favorables: découverte du procédé THOMAS-GILCHRIST, perte de la Lorraine suite à la guerre de 1870, besoin croissant
de la Sidérurgie nationale. Mais aussi le développement des Voies Ferrées. St-RÉMY,
comme HALOUZE, les 2 premières Concessions demandées et accordées sont desservies
par la ligne CAEN-FLERS achevée en 1874,
alors que d’autres Gisements devront attendre
la réalisation du Tramway CAEN-FALAISE.”
[1073] n°46 -1997, p.1 & 2.
S.M.N. : ¶ Sigle désignant la Société Métallurgique de Normandie, près de CAEN (Calvados).
-Voir: Ro-ro, Treillis, Verse.
-Voir: Allumage (du H.F.), Bête (La), Cathédrale industrielle, Chemin de Fer minier, Cône de dépression, Gueule béante et grondante,
Haut Foyer, M.N., Pierre à Chaux, Pivot, Rigole, Sang de la terre, in [2252].
-Voir: Deuxième Fondeur-Gazier, Raut Fourniau, Torrent gazeux, in [2400].
-Voir, à Dernier/ière, les art.: ••• Coulée, •••
Goutte jaune, ••• Rivière de Fonte, rappelant
la fin de l’Us. à Fonte, le Vend. 05.11.1993.
-Voir, à Réfrigérant, la cit. [2305] n°30 -Mars
1998, p.39.
. Concernant l’Arrêt définitif de la S.M.N., -voir: Avis
de décès, Bête sidérurgique, Dernière Coulée, S.M.N. &
Vendredi noir, in [314] et [1403].
-Voir, à Maître de Forge sarrois / •• Sur les sites, le
texte relatif à cette commune.
. À propos d’une rétrospective sur la S.M.N. (Sté Métallurgique de Normandie), on note: “S.M.N. ou encore la
M.N., ces lettres sonnent haut et clair dans la tête de
tous les habitants de la région cænnaise qui vivent pleinement de leur labeur aux H.Fx. // C’est comme cela
que nous nommons tous la Sté Métallurgique de Normandie qui domine de son plateau, haut de quelques 38
m, la ville de CÆN et la fertile plaine normande."
[2252] p.7.
tél.: 03 82 58 03 71
. “La Sté des H.Fx & Aciéries de CÆN fondée en 1910
par la Sté Française de Construction Mécanique et par
MM THYSSEN, a pour objet principal la création et
l’exploitation d’une grande Us. métallurgique située
près de CAEN et alimentée par les Minerais de la
Concession de SOUMONT et de PERRIÈRES dans le
Calvados et par des Charbons anglais ou allemands ---.
// Il est --- prévu que la Production de Minerai Grillé
sera développée de manière à dépasser de 800.000 t les
besoins de l’Us. de CAEN ---, (qui) seront exportées
par des navires qui ramèneront les Charbons ---. // La
1ère étape qui comporte l'installation de 2 H.Fx de 375
à 400 T(f/j), de Fours à Coke et de tous les Ateliers --doit être terminée en 1915. La seconde étape sera entreprise immédiatement ensuite pour doubler la production et la porter, vers 1920, à 500.000 t marchandes
---.” [2835] p.259/60 ... La 1ère Guerre mondiale allait
contrarier totalement ces ambitieux projets ...
• Les Chinois ... Vers les années (19)20, il y
eut beaucoup de Chinois, en particulier aux
H.Fx ... Leur comportement posait de sérieux
problèmes à la hiérarchie; il n’est que de se
reporter aux Rapports de Poste de l’époque,
note X. LAURIOT-PRÉVOST, qui disaient, par
ex., que tous les Chinois se sont arrêtés de
travailler pour la fête du Têt et ont banqueté
(fait ripaille) dans les Silos et que l’on a dû
arrêter les H.Fx ... À cette époque, un Chef de
Service de H.Fx ne faisait guère plus d’un an,
tant était difficile cette situation ... Le dernier
Chinois était Ouvrier à l’aciérie MARTIN, après la
Guerre, mais avant le Démarrage des H.Fx; il était
chargé des Gazogènes, fabriquant le Gaz à l’eau pour
les fours.
. VOLUME DE L’IMMIGRATION CHINOISE: (19)15: {1}; 16:
{99}; 17: {0}; 18: {0}; 19: {0}; 20: {0}; 21: {12}; 22:
{22}; 23: {23}; 24: {0}; 25: {7}, soit au total: {164},
d’après [2417] p.53 ... “... recrutement --- d’une maind’œuvre qualifiée d’exotique, la chinoise s’effectue de
façon organisée. Des syndicats chargés de l'embauche
effectuent un travail d’enrôlement dans la région de
SHANGAÏ. Ainsi 99 Chinois dont 1 interprète , tous de
sexe masculin, partent le 28 Juil. 1917 du grand port
situé à l’embouchure de Yang-Tsé-Kiang, pour arriver
le 15 Août 1917 à MARSEILLE. Cette immigration
asiatique n’est pas exceptionnelle alors en Normandie,
puisque plus de 5.000 Chinois travaillent au HAVRE
pendant la guerre.” [2417] p.55.
. D’ÉTRANGES TRAVAILLEURS ... “La S.M.N. est née allemande (Baron THYSSEN, sous le nom des H.Fx et
Aciérie de CÆN ... 1913, début des travaux ... La 1ère
Guerre mondiale commence) ---. 1915, la S.M.N. passe
sous la coupe du groupe français SCHNEIDER du
CREUSOT ... Les hommes sont au front - Pour lancer
l’Us. on fait donc appel à de la main-d’œuvre étrangère, parquée dans des camps, fermés par des postes de
garde, une main-d’œuvre venue parfois de très loin ‘On va chercher des Chinois dans la région de CANTON et de SHANGAÏ par bateaux entiers - En tout, il
y en avait ici, 350 à 400; ils vivaient en permanence
dans ce campement avec un interprète pour traduire les
différents ordres et les différentes tâches à faire, mais
un campement isolé sur le plateau’ - Les Chinois resteront à part : révoltes, batailles rangées, bagarres - Aucune intégration - Il ne reste d’ailleurs aucune trace de
leur passage - Il faut dire qu’ils ont eu la vie ... bien
dure - Quelques Chinois faisaient partie d’une équipe
qui travaillait aux H.Fx, la nuit - Et ces Chinois se seraient endormis - Une Coulée arrive et ils sont pris
dans la Coulée, complètement carbonisés, incinérés,
donc disparus totalement - On raconte cela un petit peu
sur l’air de la plaisanterie - Ce qui prouve que: quoi de
plus étrange et étranger qu’un Chinois ? - Le Chinois
ne peut pas comprendre ce qu’est le H.F., ne peut pas
comprendre le fonctionnement, donc il ne peut mourir
que carbonisé - Même je me souviens d’un ancien
m’ayant raconté que le H.F. avait du bon dans le sens
que si un Chinois créait quelque difficulté, on pouvait
s’en débarrasser tranquillement en le jetant, quoi !’.”
[2402] les 1ères min. au mot à mot !
•• HISTORIQUE ...
• La vie de l’Us. en résumé ...
. “Tout commence juste avant la Première
Guerre mondiale avec les initiatives du richissime Maître de Forges all., August THYSSEN --, propriétaire des Mines de SOUMONT et de
FLAMANVILLE ---, (avec) l’idée d’implanter
entre l’Orne et le Canal un Complexe sidérurgique fort de 6 H.Fx, véritable nouveau
CREUSOT ---, la Sté des H.Fx et Aciéries de
CÆN ou H.F.A.C. (20.05.1912) dont les initiales
en Fer Forgé sont encore visibles sur la façade des Grands Bureaux administratifs de
l’Entreprise ---. Dès le départ ---, de nombreux obstacles ---. Dans le contexte de la 1ère Guerre mondiale
toute proche, une campagne de presse d’une rare vio© LE SAVOIR ... FER Glossaire du H.F. 55ème
me pdition - J. C.
tél.: 03 82 58 03 71
lence se déchaîne ---: ‘un péril national: l’espionnage et
l’invasion all. en France’. Mieux encore, les journaux
parisiens assuraient que des affûts de Canons lourds devaient être installés dans l’Us. afin de bombarder le
HAVRE & CAEN et que l’Empereur d’Allemagne en
personne était venu visiter le chantier. Malgré ces
calomnies, la construction de l’Us. se poursuit
quand, malheureusement éclate la guerre de
14-18. Les biens de THYSSEN sont confisqués,
et se pose alors la question de l’achèvement
de l’Usine mondevillaise ---. Mais le gouvernement perçoit l’intérêt de l’entreprise car il
faut fabriquer l’acier de la victoire et c’est finalement le maître du CREUSOT, le baron
SCHNEIDER qui, en 1916 (1er trim.), reprend
l’entreprise S.N.M., ou Sté Normande de Métallurgie, la ‘Normande’. Le premier H.F. est
enfin achevé en grande pompe le 19.08.1917 --. Dès la guerre terminée, la S.N.M. est
confrontée aux symptômes de la surproduction d’acier en Europe, déjà ... et des difficultés financières font qu’une nouvelle Sté la
S.M.N. (1924), ou Sté Métallurgique de Normandie prend en charge le destin de l’aciérie
bas-normande en 1924, au moment où, par
ailleurs la crise s’estompe ---. En mai 1940,
les installations sont mises à l’arrêt ---, puis
détruites (lors des) bombardements de --1944 ---. La reconstruction de l’Us. est commencée en 1947 et, le 1er Déc. 1950, le 1er
H.F. est Remis à Feu. En 1952, l’Us. retrouve
sa capacité de production d’avant-guerre,
350.000 t ---. Période de conflits très durs ---.
Mais quelques années fastes (permettent la
Mise à Feu) d’un 3ème H.F. ---. Mais avec la
crise économique de 1974 débute la chronique de la mort annoncée de l’entreprise --(Cependant entre 1989 et 1991, modernisation
d’un H.F. et passage en Fonte hématite, l’entreprise entre dans Groupe USINOR, rattachée
à UNIMÉTAL, en 1984: UNIMÉTAL Normandie).
En Nov. 1993, les Hommes du Fer ne sont
me pdition - J. C.
Département 14-3
plus qu’un demi-millier, alors qu’ils étaient
12 fois plus nombreux au début des années
(19)80.” [1403] du Vend. 05.11.1993, p.11 ...
C’est donc la fin: ‘Dernière Coulée (elle a eu
lieu le Vend. 5 Nov. 1993) à la S.M.N.: l’émotion
des Sidérurgistes’, tel est le titre de la ‘Une’
de OUEST FRANCE, in [314] des Sam./Dim. 06/
07.11.1993, p.9 ... -Voir, à Avis de décès, la
cit. [314] éd. Calvados, du 04.11.1993, p.9.
• L’Us. et la Guerre 1914-18 ...
. L’Us de MONDEVILLE est en pleine construction
quand la guerre de 1914 se déclenche ... “Parmi ces installations interrompues par les hostilités, il s'en trouvait une qui, par son importance et l'état d'avancement
des travaux, promettait un rendement exceptionnel
dans un délai relativement prochain: c'était celle qu'une
Sté avait commencé de construire, près de CAEN, sur ce
Bassin minier de Normandie, dont nos ennemis
avaient, avant nous, pressenti l'importance et la richesse. Sur cet emplacement appelé à devenir un des Centres métallurgiques les plus productifs -parce que, en
même temps qu'on peut puiser dans le sol un Minerai
d'une richesse exceptionnelle, on dispose, depuis l'exploitation des nouveaux Gisements anglais de Kent, de
tout le Charbon nécessaire au prix le plus réduit- une
Sté franç. à gros capitaux all. avait jeté les fondations
de plusieurs H.Fx. Ces travaux furent repris et menés
avec la plus grande diligence. Aujourd'hui, trois Batteries de Fours à Coke sont achevées; les COWPERS, destinés à Réchauffer l'air qui va augmenter le Tirage des
H.Fx, sont également terminés et, dans quelques semaines, le premier des H.Fx sera en pleine action. Les lecteurs de L'ILLUSTRATION ont pu juger de l'importance
de cette installation par le beau fusain de JONAS, publié le 3 mars, qui conserve toute la précision de l'architecture métallique dans une vue synthétique où les
lignes grandioses d'un H.F. aux proportions exceptionnelles se découpent sur un fond de ciel enfumé comme
un arc de triomphe industriel. Cette Tour, destinée à
fondre assez de Minerai pour donner des Coulées de
quatre cents tonnes -alors que la moyenne des H.Fx ne
produit pas plus de cent tonnes- érige à plus de soixante mètres sa puissante et svelte silhouette. // Comme il
ne saurait être donné de chiffres précis sur les Productions de Fontes, les chiffres relatifs suivants indiqueront les augmentations de production réalisées par nos
hauts fourneaux. // La Production de Fonte de Sept.
1915 sera donc représentée par 100: elle passe à 176
en Janv. 1916, a 250 en Juil. , à 280 en Janv. 1917.”
[1318] n°3.864, du 24 Mars 1917, p.252.
•• SUR LE PLAN TECHNIQUE ...
• Chaînes d’Agglomération ...
. Deux Chaînes ont été réalisées : une première de 77 m2, mise en service en 1958 et une
seconde de 187 m2 démarrée en 1964, capable de 5 4.000 t/j d’agglomérés, d’après [46]
n°104 -Août 1966 et Résultts d’Exploit. Agglo/Grille
ATS -1986.
. Concernant le fonctionnement de la 2ème
Chaîne: elle était à double Couche et produisait des Agglomérés hyperbasiques (CaO/
SiO2 compris entre 2,5 et 3,9). les Teneurs en
Fer étaient faibles -27 à 40 %, fonction de
l’Enrichissement en Magnétites suédoises- et
la Productivité était faible, selon note de R. NICOLLE -Déc. 2015.
• H.Fx ...
• Un stagiaire de POMPEY, présent à la S.M.N.,
en Janv. 1973, note: “Le Service H.Fx comprend 3 Unités: — Le H.F.1: Øc 6 m, capacité
800 Tf/j -avec 12 Tuyères. — Le H.F.2: Øc
6,7 m, capacité 1.000 Tf/j -avec 14 Tuyères.
— Le H.F.3: Øc 6,7 m, capacité 1.100 Tf/j avec 14 Tuyères.” [51] -205, p.2.
•• ... APRÈS LA FERMETURE ...
• Les friches ...
. “De la Sidérurgie aux puces électroniques ... C'était
une grande et belle Us. avec des milliers d’Ouvriers.
Les rouges du soir offraient leurs tons aux automobilistes de passage sur le viaduc de Calix. De ce passé
industriel, dur et riche, il ne reste que trois petites tours
(des Réfrigérants) promises à une démolition prochaine, un Réfrigérant éclairé la nuit et une grande halle
perdue sur ce plateau désert bourré de nostalgie. La
Société métallurgique de Normandie a éteint ses H.Fx
le 5 novembre 1993. Bientôt, ces terres de mémoire retrouveront vie: PHILIPS y construit des ateliers blancs
et propres pour ses petites puces du troisième millénaire.” [314] du Dim. 24.07.2005, p.9.
••••••••••
tél.: 03 82 58 03 71
Département 15-1
1
15 - Cantal
3 - ... la région Auvergne de 1970
4 - ... la région Auvergne-RhôneAlpes de 2016.
4
3
Dans
2
les Provinces du
18qme s.
concerne ce département ...
Rien
dans
le
Gloss.
me pdition - J. C.
ne
Les Villes
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Le Département ...
Les renvois
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01à15 - Le Savoir-Fer

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