Mise en œuvre opérationnelle de la charte régionale de l`orientation
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Mise en œuvre opérationnelle de la charte régionale de l`orientation
Mise en œuvre opérationnelle de la charte régionale de l’orientation tout au long de la vie en Picardie Comité de Pilotage Intermédiaire Lieu : Conseil régional Picardie - Amiens Le Vendredi 8 février 2013 Horaire : 14h00 En présence de 1 : - Didier Cardon – Vice-Président Conseil régional de Picardie Laurent Fabre – directeur-Direction Information Orientation - Conseil régional de Picardie Cédric Bruche – chargé de mission – Direction Information Orientation du Conseil régional de Picardie C Bossaert – CG de la Somme Aurélie Boucher – déléguée régionale – OPCA Transport Claude Bouchoux – responsable pôle FDM – DRJSCS Pascale Clere – chargée de projet – ARIFEP Olivier Fely-Biolet – coordinateur – COPIRE Jacques Fontaine – responsable de département – Direction de la formation et de l’apprentissage – Conseil régional de Picardie Lahouari Merabti – délégué régional – AGEFIPH David Regnard – chargé de mission DIRES – Conseil régional Picardie Jean-Jacques Savey – SAIO – Rectorat Alain Mauny - directeur régional – Pôle Emploi Henriette Wadoux – chef de projet/CPRDF – Conseil régional de Picardie Monique Pomageot – directrice administrative - BIOIP Université de Picardie Anne Bonichot – chargée d’études – AGEFIPH Michel Camille – chargée de mission – Direction Education – Conseil régional de Picardie Laurent Rossignol – DSDEN 80 Nicolas Deudon – délégué interrégional - Uniformation Barbara Dubois – consultante - Opus 3 Zoé Renaut-Revoyre – consultante - Opus 3 Objectifs/ODJ : - - 1 Point d’étape sur les résultats de la phase 1 de la mission : présentation des comptes rendus des groupes de travail, et de la synthèse du benchmark mené par le cabinet Opus 3 Recueil des avis des membres du Comité de Pilotage pour la poursuite de la mission : leur vision de l’offre de service à promouvoir au travers de la charte, orientations données pour la suite des groupes de travail, notamment sur les échelles territoriales de la coordination/animation. Feuille de présence en annexe 1 Introduction du Vice-président La déclinaison de la charte correspond à un travail de cohésion qui va permettre de lever les freins, de dépasser les disparités territoriales, et d’agir de façon concertée entre plusieurs pilotes. La mission devrait permettre de promouvoir une meilleure fluidité entre les acteurs et les actions : l’objectif est à terme que sur chaque territoire, un picard quel que soit sa situation (salarié, demandeur d’emploi, jeune, adulte, scolarisé ou non…) puisse trouver une première information et un aiguillage pertinent. Le Conseil régional remercie les territoires et structures qui ont accueilli (et qui accueilleront) les groupes de travail. Un regret est toutefois exprimé sur la mobilisation des acteurs, notamment des acteurs terrain : peu de contacts ont été remontés pour permettre une invitation large aux groupes de travail, d’où l’absence de certains réseaux, pourtant représentés en COPIL. Présentation des résultats de la phase 1 par le cabinet Opus 3 (voir panorama en pièce jointe) Questions soulevées par Opus 3 à destination des membres du COPIL - Quel pilotage et quelle organisation du SPRO au niveau régional ? Malgré l’apparition de l’échelle départementale lors des échanges des groupes de travail, celle-ci ne paraît pas opportune actuellement comme niveau de coordination ou d’animation de la chartre pour deux principales raisons : • La charte est un outil régional avec une prise en compte des spécificités locales • Malgré l’échelle d’intervention départementale de certains participants aux groupes de travail, qui a tendance à biaiser les points de vue, l’échelle plus locale du pays, apparaît plus opportune pour créer une synergie des acteurs autour d’enjeux communs. - La Région soutient-elle toujours les MEF comme instance d’animation territoriale du service public d’orientation ? La Région soutient-elle toujours le développement des organisations sur le modèle des Cités des métiers (comme nous l’avons écrit dans la Charte) ? Sur ces deux dernières questions, la région et les membres du COPIL ne reviennent pas sur ce qui a été indiqué dans la charte qui promeut déjà ces deux pistes de déclinaison opérationnelle. 2 Toutefois la Région rappelle que les animateurs locaux de la charte ont et auront toujours l’obligation de mettre des moyens humains en face de leurs ambitions : la charte doit pouvoir s’appuyer sur des ressources concrètes pour ne pas rester lettre morte. - Quelle offre de service souhaite-t-on développer au sein des structures qui constitueront le SPRO ? A ce niveau, les membres du COPIL souhaitent orienter le travail des prochaines réunions vers l’élargissement ou la diffusion de bonnes pratiques déjà existantes sur les territoires, plus que sur la création de nouveaux outils ou démarches. L’angle « découverte des métiers » devra aussi être renforcée en lien avec l’observation des territoires. Les membres du COPIL attirent l’attention sur le fait que si l’offre de services évolue, cela implique que les compétences des conseillers et techniciens devront aussi évoluer : cela nécessitera du temps et aussi des actions spécifiques. La DIO rappelle qu’elle travaille actuellement avec la Direction de la formation au prochain programme de formation des formateurs et à son ouverture aux professionnels de l’AIO. - Comment développer les partenariats entre le monde économique et les structures AIO ? Quel rôle pour les Consulaires ? Ces derniers sont invités à se joindre aux groupes de travail, afin notamment de promouvoir les liens avec les entreprises et employeurs, mais ils ne sont pas considérés comme le seul pont possible. - Quelle place accorder aux CIO dans le futur SPRO ? Tout en restant à l’écoute des prochaines évolutions nationales qui restent encore floues, la Région continue à soutenir la place des CIO dans le futur SPRO. Questions complémentaires : - Quels sont les partenaires inclus dans le COPIL/ dans la démarche ? N’y a-t-il pas opportunité à créer deux niveaux au sein du COPIL, un niveau politique et un niveau plus technique ? La Région réaffirme son souhait de mettre en place des instances de pilotage participatives et ouvertes aux acteurs clés des territoires : il ne semble donc pas opportun de différencier ces deux niveaux. Les membres du COPIL soulignent l’importance d’impliquer dès maintenant les acteurs dits du second cercle : OPCA, OPACIF qui n’apparaissent pas actuellement dans les outils/carte présentés. Le cabinet Opus 3 rappelle que les outils cartographiques ont été réalisés lors de la mission précédente pour la formalisation de la charte, et ne correspondent plus ni aux acteurs conviés aux groupes de travail, ni à ceux pris en compte dans la démarche globale de la 3 déclinaison de la charte. Parallèlement, s’il est nécessaire d’ouvrir le tour de table, il semble utile pour les membres du COPIL d’identifier et de mobiliser avant tout un noyau dur d’acteurs pour décliner la charte et basculer vers le concret. C’est notamment le premier cercle dont le cœur de métier est l’AIO qui peut décliner concrètement la charte. Le vice-président Cardon attire l’attention sur le fait que la charte n’a pas pour objectif de remettre en cause la manière de travailler de chacun mais bien de dégager des projets et des actions à mener en commun. Par rapport à la faible présence de certains réseaux ou à la remontée partielle des structures sur leur offre de service dans le cadre de l’outil de recensement proposé par Opus 3, les membres du COPIL préconisent de clarifier/rappeler auprès des acteurs les objectifs de la charte : à quoi cela va servir concrètement ? - Pourquoi un seul Pôle emploi a été labellisé sur les autres régions ? En raison de leur histoire : expérience acquise antérieurement sur le sujet, qui se nourrit de la démarche de développement de Pôle emploi sur un territoire extrêmement rural avec la nécessité de s‘appuyer sur un partenaire légitime sur toutes les questions et sur un lieu visible et légitime pour tous. A noter : le représentant de la COPIRE invite le cabinet Opus 3 ainsi que la Région à venir présenter la démarche la semaine prochaine (vendredi 15 février à 9h30) à une réunion interne pour mieux mobiliser le réseau. Le Vice-président a répondu favorablement à cette invitation. Le DIO accompagnera le vice-président pour exposer les travaux qu’elle mène avec les partenaires sur les territoires et le Cabinet Opus 3. . 4