les ambigus - solidaires sopra

seront mises en place. Ces faux Comités d'Etablissement
n'auront aucun pouvoir légal, contrairement à de vrais
Comités d'Etablissement... Or...
c'est la CFDT qui a refusé
la mise en place de
plusieurs Comités d'Etablissement !
Cette apparente contradiction
s'explique par un calcul purement électoral : la CFDT,
après avoir longtemps défendu les CEt régionaux, a
constaté qu'elle était loin d'être majoritaire dans plusieurs
régions de France...
Sopra
Steria
Information syndicale trimestrielle de
Mars 2016 - N°71 bis
les ambigus
Le protocole d'accord préélectoral
a été signé par la CFDT, la CFE-CGC, la CFTC, FO et Traid
Union.
Solidaires ne l'a pas signé, pourquoi ?
D'une part, nous ne sommes pas d'accord avec la liste des
non-électeurs/non-éligibles. En effet, un représentant de la
direction, ayant participé à un entretien de licenciement ou
de rupture conventionnelle par délégation particulière
d'autorité ne peut pas prétendre se faire élire pour
défendre les salarié-e-s ! (Cass. soc., 26 sept. 2002, no 0160.670).
Il en est de même
pour les personnes ayant présidé une réunion de Délégués
du Personnel, un CHSCT ou un Comité d'Etablissement.
Or la liste des non-éligibles
imposée par SopraSteria en oublie encore bon nombre !
On peut être sûr que ceux-là voteront « bien », pire
encore, ils pourront être élus !
D'autre part,
pour être mieux à même d'apprécier la situation
économique au plus près du terrain, nous avions demandé
plusieurs Comités d'Etablissement régionaux. Mais, à la
demande de la CFDT, des « commissions régionales »
D'où ces commissions régionales,
ou CEt « canada dry », qui n'auront aucun moyen légal
pour obtenir les informations sur le bassin d'emploi local,
intérêt principal des CEt régionaux. Ce sera « pour faire
comme si », et si la direction veut bien.
L'opacité des débats
est un autre problème, avec ces fameuses commissions
régionales qui disparaissent puis réapparaissent selon les
négociations bilatérales de la CFDT
La position de la CFE-CGC
est plus difficile à comprendre : tout comme pour l'accord
sur le temps de travail, vivement dénoncé en Décembre
et... signé en Janvier, la CFE-CGC critiquait elle aussi tant
la liste des inéligibles que les commissions régionales...
Pour finalement se résigner à signer !
Nous disons bien « résigner »
car il y a fort à parier que de lourdes pressions l'ont
poussé à prendre le stylo... La question est,
quelles pressions ont pu conduire
la CFE-CGC à manger ainsi son
Dans une entreprise
de la taille de SopaSteria, un seul Comité d'Etabllissement
est une hérésie : les réunions sont interminables, aucun
focus particulier sur les problématiques locales n'est
possible vu l'énormité des ordres du jour (40 à 50 points à
traiter en moyenne !), et les provinciaux sont obligés
d'aller à Paris, où tout se décide.
Une fois de plus, la CFDT fait passer
ses calculs politiciens
avant l'intérêt des salarié-e-s
Quant aux Traid Union,
ce n'est pas une surprise : « en symbiose » avec la
direction selon leurs propres mots, leur ambition n'est pas
de défendre les salarié-e-s, — ils en sont bien incapables,
car il faudrait connaître le droit du travail — mais bien de
faire plaisir à la direction.
Les élections auront lieu à l'automne
1er tour le 4 Octobre 2016
N'oubliez pas !
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SOLIDAIRES, Unitaires et democratiques
loi travail :
rien n'est joue !
leur sort. Surtout que...
Nous n'avons rien à gagner dans l'aventure,
où est-ce que le capital
va pouvoir placer son argent ?
mais ce n'est pas le cas
tout le monde.
Contrairement à ce que claironnent
les médias, la mobilisation contre la loi « travail » ne
faiblit pas, comme le démontre le succès de la
manifestation parisienne du 14 juin et les multiples
actions locales. Mais les prophéties auto-réalisatrices ne
se concrétisent pas toujours, si la méthode Coué a ses
vertus, elle a aussi des faiblesses, dont la première : celle
de ne pas prendre en compte la réalité.
Les médias parlent essentiellement
de la CGT, qu'elle met à toutes les sauces pourvu que ce
soit épicé. C'est oublier à peu vite que la CGT n'est pas la
seule à réclamer le
retrait de la loi travail !
Il ne reste qu'une façon
C'est oublier que la loi travail
de « créer de la valeur », c'est
est contestée aussi par Force Ouvrière, la FSU (Fédération
Syndicale Unitaire, première organisation syndicale de la
fonction publique d'Etat) et Solidaires, ainsi que les
organisations étudiantes, UNEF (réputée pourtant proche
du PS), l'UNL et la FIDL.
Même une Votation Citoyenne
(http://votationtravail.fr) a eu lieu sur des sites de Sopra
Steria de Paris et Toulouse en intersyndicale par
Solidaires informatique et la CGT 90 % des voix
exprimées dans l'entreprise sont pour le retrait de la loi
travail (223 voix sur 248).
En Belgique,
une loi sur le travail pas très éloignée recontre elle aussi
une résistance... Au point que des actions communes
Franco-Belges ont lieu à la frontière.
par notre travail !
La logique économique libérale
nous a plongé dans la castrophe. « Ils » ont les reins
solides : nous avons payé pour sauver les banques, et sans
rien réclamer en échange !
Il est devenu difficile
de gagner de l'argent en dormant : les taux d'intérêts sont
nuls, voire négatifs ! Il faut payer pour qu'on vous garde
votre argent !
Mais alors,
Et de la même façon
qu'ont été exploitées toutes les ressources minières,
végétales ou animales de la planète, le Capital entend bien
exploiter les « ressources humaines » jusqu'à
épuisement.
La loi travail
entérine la logique de cette course au moins-disant social,
on en revient au marché aux esclaves :
« Il est beau mon travailleur , il est beau !
Nous ne voulons pas déclarer la guerre
économique aux salarié-e-s Belges !
Car c'est bien de guerre
qu'il s'agit. Il faut, de gré ou de force, nous faire
concurrencer tous les salarié-e-s qui gagnent moins que
nous. Ils ont notre sympathie mais nous n'envions pas
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Et il est pas cher. »
l'Entreprise
citoyenne
Légalement, SopraSteria devrait
effectuer une nouvelle dénonciation avec nouveau délai de
maintien de 15 mois. Mais elle ne le veut pas en faisant
l'autruche !
L'Union Syndicale Solidaires
est représentative dans
44 Conventions Collectives
Nationales, et la route est encore longue.
La cour d'appel de Versailles
confirme donc que
Dès le premier tour,
posez-vous la question :
Quel type de syndicat
voulez-vous
pour vous défendre ?
ces avantages exSteria sont toujours en
vigueur !
Solidaires Informatique et le CCE ex-Steria
ont mené le combat jusqu'au bout
USAGES
elections :
la face cachee
La cour d'appel de Versailles
a reconnu le 12 mai 2016 le bien-fondé de la plainte
conjointe du CCE ex-Steria et de Solidaires Informatique.
Elle suspends les effets
de la dénonciation des usages, engagements unilatéraux
et accords atypiques des ex-steria effectuée en décembre
2014. Cette dénonciation est donc inopposable aux
salariés ex-steria !
Salaires, frais,
conditions de déplacements, RTT, heures supplémentaires,
télétravail, la liste est longue de toutes ces petites choses
qui font notre quotidien au travail, et que Sopra voulait se
dépêcher de rogner !
Organisations Syndicales au plan national. C'est cette
représentativité qui permet, ou non, les négociations de
branche ou au niveau national.
Le premier tour des élections
des élections des représentants du personnel permet de
définir l'audience de chacune des Organisations Syndicales
qui présentent des candidats.
Une OS doit recueillir
au moins 10% des voix au premier tour pour être
représentative dans l'entreprise, et donc pouvoir désigner
des Délégués Syndiquaux et signer (éventuellement) des
accords.
Mais ces résultats participent
aussi
à
l'élaboration
de
la
représentativité
des
Elections professionnelles :
1er Tour le 4 Octobre 2016 / Dépôt des candidatures début Septembre 2016 ! La direction
de Sopra-Steria n'était pas pressée, le personnel ex-steria va enfin pouvoir participer à des
élections qui n'ont pas eu lieu depuis fin 2013 !
Et vous ?
Vous y avez pensé ? Si vous avez envie de vous investir dans l'avenir de l'entreprise et pas
seulement dans le travail qu'on vous donne, contactez-nous !
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Le chiffre du mois : 60 Millions d'€uros !
La pompe a phynance du
Pere UBU
60 à 115 millions d'€uros
de résultat en plus, c'est ce qui est budgété sur l'ensemble
SopraSteria (y compris donc les filiales).
De même qu'en 2015 SopraSteria
avait annoncé « augmenter ses exigences » vis-à-vis des
salarié-e-s, le budget 2016 est, lui, d'une grande audace !
Si l'augmentation du Chiffre d'Affaire ne parait pas
impossible, (3,8 milliards d'€uros), faire entre 60 et 115
millions d'€uros de résultat en plus, avec seulement 215 à
415 millions d'€uros de CA en plus semble difficile à tenir.
Nous avons déjà assisté
à des retournements spectaculaires : HRA perdait 100
M€uros par an en 2013, et était à l'équilibre en 2014. Il n'y
a là aucun miracle : tout à été rogné, à commencer par les
avantages (sur les frais, notamment) des salarié-e-s, et le
départ de certains. Ce n'est pas une garantie pour
l'avenir : à Soprasteria, tout a déjà été rogné... Alors où
trouver cet argent ?
A l'heure actuelle,
dans les 3,4 Milliards d'€uros de Chiffre d'Affaire de 2015,
seuls deux pays tirent le résulat : la France et l'Angleterre.
Les bons résultats de l'Angleterre
Pour nous, salarié-e-s,
proviennent essentiellement des Joint-Venture avec l'état
britannique héritées de Steria. De son côté, malgré
plusieurs acquisitions Sopra n'a jamais réussi à décoller en
UK.
2016 ne sera pas une année faste : pas de participation,
peu d'intéressement et des contraintes de plus en plus
vives :
En France,
Pour un résultat net de 84.4 M€uros,
l'intégration de Système et les progiciels sont les
locomotives de l'ensemble : la moitié du résultat
analytique 2015 a été faite en France.
c'est qu'il s'agit d'être rentable !
les actionnaires n'ont reçu que 35 M€uros...
Mais il reste environ 700 M€uros de CA
qui génèrent peu ou pas de bénéfices. C'est le cas
essentiellement de l'Allemagne, de l'Espagne et du
Portugal, de l'Italie. La fusion Sopra-Steria s'est bien
passée, oui : mais entre les difficultés chroniques de Sopra
à l'étranger et les nouveaux horizons venus de Steria, il y a
un sacré travail, et des métiers nouveaux pour
SopraSteria.
Parmi ces métiers nouveaux,
il y a « l'infrastructure management », qui malgré un
budget en baisse, est prié d'augmenter sa marge ! Et c'est
bien parti... Profitant de l'absence de Représentants du
Personnel, SopraSteria fait tout pour rogner des salaires
déjà maigres, tout particulièrement au centre d'appel de
Roanne.
Contacts
:
Délégué-e-s Syndicaux Sopra Steria :
Belkacem Belbahi
01.34.88.56.34
Miguel Castano
05.63.43.77.25
Claude Pitelet
06.88.33.12.96
Francis Riff
06 63 25 68 76
Guillaume Thiberge
06.89.33.45.35
Marie-Claude Kukla
06.17.39.12.00
Nantes :
Mohammed Ghoufraoui 06.52.20.63.33
Paris :
Jean-Christophe Lejeune 06.72.25.37.20
Francis Roca
06.88.19.42.10
Toulouse :
Bertrand Bouché
05.34.35.93.68
Philippe Mercadier
Sopra HR Software :
Nadine Stéphant
06.13.06.01.52
Sopra Steria I2S :
Noor Ebrahim
07.81.30.97.35 (RSS)
DSC de l'UES Sopra Steria Group :
Nadine Stéphant
06.13.06.01.52 (SHRS)
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