La crise se répercute sur les jeunes

COMMUNIQUE DE PRESSE
20/3/2013
La crise se répercute sur les jeunes
1 perte d’emploi sur 3 concerne un jeune en 2012
Bruxelles, le 20/3/2013 – Garder les talents dans les entreprises est essentiel en période
de pénurie structurelle sur le marché du travail. Et ce, notamment lorsque le nombre de
places vacantes difficiles à pourvoir est en augmentation dans divers secteurs.
Securex, le prestataire de services RH, mène dans ce contexte une étude annuelle sur la
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rotation du personnel . En 2012, une baisse de la rotation du personnel a été constatée :
de 20,45 % en 2011 à 18,88 % en 2012. Les résultats de cette étude démontrent que, en
comparaison avec 2011, les jeunes ont plus souvent été licenciés que les autres
tranches d’âge et que les contrats temporaires ont moins fréquemment été prolongés.
Ces résultats indiquent également que l’évolution de la rotation involontaire (en cas de
licenciement ou de résiliation du contrat) dépendait fortement de la taille de l’entreprise
en 2012.
Les jeunes travailleurs le plus souvent licenciés
Plus d’un travailleur sur 3 qui a dû involontairement quitter son emploi en 2012 a moins de 30
ans. 22 % des moins de 25 ans et 14 % des 25-29 ans ont ainsi perdu leur emploi. Un taux
nettement supérieur à celui de 2011. “On note que les jeunes travailleurs restent vulnérables
par rapport aux changements économiques et que dans un certain nombre de cas, le principe
du « LIFO » (Last In, First Out) est appliqué aux décisions de licenciement », selon Emely
Theerlynck, HR Research Expert chez Securex.
De plus, les jeunes sont souvent engagés sous contrat à durée déterminée. En 2012, 30 % de
tous les licenciements réalisés en raison d’une cessation du contrat de travail concernaient
des travailleurs de moins de 25 ans.
La rotation involontaire croit ou décroit en fonction de la taille de l’entreprise
Tout comme en 2011, ce sont principalement les plus petites organisations (de moins de 10
travailleurs) qui ont dû licencier du personnel : 15,71 % en 2012 par rapport à 14,33 % en
2011.
La rotation involontaire la plus importante touche les organisations de 200 à 499 travailleurs
(de 9,40 % en 2011 à 14,65 % en 2012), notamment parce que les contrats à durée
déterminée n’ont pas été prolongés. Plus de 50 % de la rotation totale dans ces organisations
s’explique essentiellement par la cessation de contrats à durée déterminée. En 2011, cela
valait seulement pour 25 % de la rotation involontaire dans ce segment. Non moins de 63 %
des travailleurs qui ont quitté ces organisations en 2012, y travaillaient depuis moins d’un an.
« Les chiffres du SPF Economie démontrent que les organisations de 200 à 499 travailleurs
ont été moins sensibles aux faillites que les plus petites PME. Cela s’explique peut-être parce
que les plus grandes PME ont offert des contrats à durée déterminée et ont ainsi mieux résisté
à la crise contrairement aux plus petites PME qui engageaient à durée indéterminée. Ces plus
petites PME présentaient ainsi des frais fixes de personnel plus élevés », relate Emely
Theerlynck de Securex.
La rotation involontaire a presque diminué de moitié dans les organisations de plus de 1000
travailleurs : 15,85 % en 2011 pour 7,78 % en 2012. Une explication possible réside dans le
fait qu’une grande majorité de ces organisations choisit d’une part de comprimer les coûts de
licenciement élevés, et d’autre part de garder les talents en interne en les affectant
temporairement à d’autres projets.
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Les taux de rotation du personnel en 2012 sont basés sur un échantillon représentatif de 53.944 salariés belges du
secteur privé. Cet échantillon est issu des bases de données du Secrétariat Social Securex. Pour rendre l’échantillon
représentatif, ces caractéristiques ont été reconnues : la taille de l’entreprise, la région d’embauche, le statut, le sexe,
l’âge et le régime de travail.
COMMUNIQUE DE PRESSE
20/3/2013
La rotation volontaire diminue
La rotation volontaire décroit : 7,39 % des travailleurs belges du secteur privé ont quitté
volontairement leur employeur en 2012. En 2011 on comptabilisait encore 8,82 %. « Nous
pensons qu’en période de crise, les travailleurs misent plutôt sur la sécurité et décident alors
de rester chez leur employeur » confie Emely Theerlynck de Securex.
Securex
Securex offre une expertise spécifique, des conseils et des solutions innovantes dans tous les domaines de la gestion
du capital humain et croit fermement que les salariés représentent le moteur de la croissance d'une entreprise.
Logiquement, notre devise est ‘human capital matters’. Le certificat Investors in People démontre que l’entreprise
commence déjà par son propre personnel. Securex compte parmi ses clients des particuliers, des starters et des
indépendants mais également des petites, moyennes et grandes entreprises et des organismes publics.
Le Groupe Securex s’appuie sur 4 centres de compétences clés : HR Services, Health & Safety, HR Insurance et HR
Consulting. Securex offre un large éventail de produits et de services : d’une mutualité pour particuliers à
l’administration des salaires, en passant par des produits d’assurance adaptés et un conseil spécifique en matière de
gestion des talents, de prévention et de bien-être au travail, de recrutement et de HR Interim Management pour
indépendants et entreprises.
En 2011, Securex a réalisé un chiffre d’affaires de 233 millions d’euros. Le groupe est actif en Belgique, France et
Luxembourg, et compte 1.600 travailleurs répartis dans 30 bureaux régionaux. Ils fournissent des services à plus de
150.000 particuliers et entreprises, plus de 120.000 indépendants et plus de 6.500 courtiers, comptables et expertscomptables partenaires privilégiés.
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