Nicolas Amat - «Nous travaillons chaque lieu à part

Nicolas Amat : «Nous travaillons chaque lieu à part»
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Nicolas Amat : «Nous travaillons chaque lieu à part»
18/06/2014 | Créateurs | Siska Von Saxenburg
INTERVIEW - Il aura fallu à peine deux ans à Nicolas Amat pour se faire
remarquer dans le milieu très fermé des opérateurs spa. Co-fondateur
avec sa femme, Judith, de la société Amat Health & Beauty, en 2012,
il décroche un an plus tard la gestion de l’Escal’Bien-être de l'hôtel
Casino Barrière de Lille, puis, en 2014, celle du Blu Spa du Radisson de
Toulouse (photo) et de six spas du groupe Odalys Vacances (depuis le
1er juin).
Profession bien-être : Quel est votre principal atout par rapport à vos
concurrents opérateurs ?
Nicolas Amat : Peut-être le fait que je vienne du monde du soin… Mon expérience de kiné m'a
permis de voir les points qui posent problème dans la gestion au quotidien d'un établissement. De
là à trouver des solutions, il n'y avait qu'un pas.
Vous êtes tout de même allé très vite en besogne. Votre société à peine fondée en 2012, vous
décrochez en 2013 la gestion de l'Escal'bien-être de l'hôtel Casino Barrière de Lille. Que leur
avez-vous proposé ?
En fait, nous ne nous sommes pas positionnés comme "opérateur spa", mais plutôt comme un
exploitant de spa en marque blanche. Nous prenons en charge le recrutement, la masse salariale,
l'achat du stock et des consommables, ainsi que les frais de communication du lieu. Ce qui implique
une forte collaboration entre la direction de l'hôtel et nous. L'établissement conserve le contrôle
total de son image, tout en bénéficiant de notre savoir-faire. Après seulement cinq mois, nous
avons fait progresser la clientèle locale et le chiffre des ventes de produits à 17% du chiffre
d’affaires total, un montant peu fréquent en France, où il se situe plutôt entre 5 et 8%.
En mai 2014, vous avez pris la gestion du Blu Spa de l'hôtel Radisson de Toulouse. Encore une
exploitation en marque blanche ?
Oui, là encore, nous avons mis une formule de collaboration pour mettre en valeur l'espace de
150m2, qui comprend deux salles de soin, un sauna, un hammam, un spa de nage, un espace de
relaxation et une salle de fitness. Pour les soins, notre choix s'est porté sur Sothys et la marque
pour enfants Too Fruit.
http://www.proguidespa.com/createurs/nicolas-amat-nous-travaillons-chaque-lieu-a-part.html
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Vous semblez voué aux petits espaces. C’est un choix ?
Rentabiliser un petit espace est toujours difficile, mais cela n'a rien d'impossible. Cela dit, nous
venons de signer un contrat d'exploitation avec le groupe Odalys Vacances pour six spas*, avec des
superficies allant de 170 à 1 200m2. Ces spas sont tous ouverts à la clientèle extérieure des
résidences de tourisme. Pour le coup, c'est un vrai challenge ! D'autant qu'il s'agit de lieux très
différents. Par exemple, le spa de Ferney-Voltaire, près de Genève, ne ressemble pas à celui de
Flaine, en Haute-Savoie, qui ouvrira ses portes le 1er juillet.
Vos missions sont donc totalement personnalisées ?
Oui. Je ne pense pas qu'il faille calquer un même modèle sur tous les établissements. C'est
pourquoi nous travaillons chaque lieu à part, en fonction de sa localisation et de ses spécificités,
en faisant notamment appel à des marques partenaires différentes comme Sothys, Phytomer, Pure
Altitude, Yonka for Men ou des marques de niche comme Nohem. Ce qui reste constant, en
revanche, ce sont nos process de gestion.
Vous avez renforcé votre équipe ?
Oui. On ne passe pas impunément de la gestion d'un seul spa à celle de huit établissements ! Nous
avons aujourd'hui une trentaine de collaborateurs. Et sans doute un nouveau projet au deuxième
semestre 2014.
Propos recueillis par Siska von Saxenburg.
(*) Ferney Voltaire (Genève), Guidel (Bretagne), Argelès sur Mer (Languedoc-Roussillon), Cabriès
(Aix-en-Provence), Cauterets (Pyrénées) et Flaine (Haute-Savoie).
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