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Le Mans - du 8 au 30 mars
©Stan Guigui / Agence VU'
festival de l'image
2, rue Greco - 72100 LE MANS
CONTACT PRESSE: Yves Brès / [email protected] / 06 71 18 85 53
Pour cette édition, Les Photographiques se proposent d'aller voir "au-delà de la
mode", de quelles étoffes sont faits nos habits... voir, aux théâtres de la vie, quels
spectacles, quels simulacres, quelles illusions créent les costumes de rêve ; voir de
quelles histoires, de quels désirs, de quels fantasmes, sont cousus les vêtement qui
collent à la peau ; voir aussi de quelles sueurs, de quels sangs parfois, sont teintées
les fringues de nos marchés ; voir enfin et surtout des photographies qui disent
quelque chose de tout celà, et de bien d'autres choses aussi... au-delà de la mode.
Une quinzaine d'expositions sera présentée cette année dans divers lieux de la ville,
mais aussi, et c'est une nouveauté, hors du Mans.
AU "117" / PARC MONOD
IRINA IONESCO / Irina Ionesco, son monde de la mode partenariat avec la galerie Vrais Rêves
AU CENTRE DES EXPOSITIONS PAUL COURBOULAY
AUDREY PIGUET / We are animals
BRICE BOURDET / Transitions
CÉCILE DECORNIQUET / Ladies
GRÉGOIRE KORGANOW / Coulisses
JULIE RAMAGE / Women skin project
AURIANE ALLAIRE / Entités naturelles
STAN GUIGUI - Agence VU' / Atras de muros
THIERRY SOUFFLARD / Hat for two
TASLIMA AKHTER / The life and struggle of garment workers
À L'ESPACE D'EXPOSITION DE "LA SIRÈNE"
JONAS MISSAYE / Le vêtement-empreinte
partenariat avec le collectif Playmode
AU PALAIS DES CONGRÈS ET DE LA CULTURE
LAURENT MUSCHEL / Back to the museum
JEAN-FRANÇOIS MOLLIÈRE / Contre-allées
AU CENTRE D'ART DE L'ILE MOULINSART À FILLÉ sur SARTHE
(du 15 mars au 4 mai)
CHASSARY & BELARBI / Huis-clos partenariat avec la Communauté de communes du Val de Sarthe
A LA MÉDIATHÈQUE LOUISE MICHEL D'ALLONNES (du 1er au 30 mars)
ANONYMES (COLL. GEORGES QUAGLIA) / Retour sur des modes anciennes
partenariat avec la Ville d'Allonnes
A LA MJC RONCERAY
HORS-CADRE #3 (Clément Allet, Alexandre Bordereau et Gab')
EXPOSITIONS D'ATELIERS PÉDAGOGIQUES LYCÉENS
STAGES "APPROCHE DE LA PHOTO DE MODE ( avec Georges PACHECO et Didier BORDES)
IRINA IONESCO, son monde et la mode
photographies de Irina Ionesco
" Chacun de mes modèles est un miroir … "
C’est ce que m’affirmait Irina Ionesco il y a quelques mois.
Bien sûr, toute photographie recèle en elle-même une part de
son auteur, quelque soit le sujet représenté, comme toute
oeuvre d’ailleurs, qu’elle soit plastique, littéraire, ou musicale.
C’est peut être même une condition sine qua non pour obtenir
ce statut. Mais il y a dans cette affirmation beaucoup plus que
cela.
En effet, le miroir ne se contente pas de refléter celui qui se
présente devant lui, il reflète aussi tout ce qui se trouve autour
et derrière lui, en l’occurrence tout ce qui se trouve derrière la
photographe : son passé, sa jeunesse, son enfance, ses vies
antérieures avec leurs cortèges d’insouciances, de joies, de
peines, de drames et de souffrances. Il s’agit pour Irina d’une
véritable revendication existentielle.
Ainsi, en pécheresse attirant dans ses filets des fantasmes
bourgeois et surannés, en femme voilée ou masquée laissant
planer un parfum de mystère oriental, en guerrière harnachée
tenant en laisse des chats féroces et ronronnants, en fillette
perdue dans les méandres d’une histoire fantastique et
fantasmagorique qui la dépasse, en odalisque lascive soumise
aux regards des hommes en quête d’érotisme exotique, en
reine régnant sans partage sur une cour assujettie à une
volonté de velours. Il s’agit toujours d’Irina, en autoportrait
décalé, par procuration. Elle fait simplement appel à ses
modèles comme à des acteurs, comme à des doubles d’ellemême, comme à des prolongements d’elle-même, lui
permettant d’être à la fois devant, derrière et dans ce miroir qui
pourrait être celui d’Alice. Irina ne joue pas un rôle mais reste
précisément elle-même dans sa singularité et sa pluralité, avec
l’apparence d’une autre.
Si ces photographies, oeuvres de commande destinées à
l’illustration de magazines, nous parlent finalement de tout
autre chose que de mode, de vêtements, de bijoux et
d’accessoires, c’est qu’il s’agit là d’un prétexte, comme très
souvent en matière de création, prétexte à parler de la Femme,
de beauté, de fantasme, d’érotisme, de sensualité, et surtout
d’Irina Ionesco elle-même. C’est donc presque une carte
blanche qui lui est offerte. De telles initiatives sont louables à
plus d’un titre : d’abord parce qu’elles permettent à des artistes de vivre, d’exister, de partager, de
diffuser leur travail, mais aussi pour le public qui peut ainsi découvrir, s’épanouir, grandir, évoluer.
L’art n’est pas un luxe dont une société peut se passer sans risquer de régresser, de dépérir.
2 photographies © Irina IONESCO - courtesy galerie Vrais Rêves
Rémy Mathieu - 08/2013
Exposition produite par la galerie Vrais Rêves - Lyon
L'AUTEURE
Née en 1935, Irina Ionesco a très tôt été confiée à sa grand-mère, en Roumanie. Son enfance et son
adolescence se déroulent dans l'univers du cirque et ce n'est qu'en 1964 qu'elle découvre par hasard la
photographie. Son talent est consacré dès 1974 par une exposition remarquée à la Nikon Galerie de Paris.
Depuis lors, cette autodidacte construit une oeuvre très personnelle dans un rapport singulier avec ses modèles.
Elle a été publiée dans de nombreux magazines et recueils et a exposé dans les galeries du monde entier.
WE ARE ANIMALS
de Audrey Piguet
Cette série photographique traite de l’impact que les hommes
ont sur les animaux, plus précisément de l’utilisation de ces
derniers dans un but esthétique, et qui a pour seul objectif de
nous embellir. Dans ce travail sont donc représentés 3
exemples emblématiques de cette pratique : l’ivoire, la
fourrure, et la peau.
Cette série contient des portraits de femmes, où l’esthétisme
et la beauté son mis en avant de manière volontaire. Leur
beauté est plastique, rigoureuse et lisse, s’apparentant aux
diktats des apparences parfois véhiculés dans notre société
actuelle.
Ces femmes portent sur elles des «traces» des animaux en
question, ceux-ci s’intégrant totalement au personnage et se
fondant dans leur corps ; l’homme et l’animal ne font alors plus
qu’un…
En dialogue à ces portraits se trouvent des natures mortes, qui
font office de miroir reflétant la réalité cachée derrière cette
beauté. Celles-ci ont pour but d’apporter une dimension plus
critiquemais aussi plus concrète et objective. [...]
2 photographies © Audrey Piguet
Exposition produite avec le soutien de
L'AUTEURE
Audrey Piguet est une jeune photographe professionnelle basée en Suisse, qui travaille principalement dans le
milieu de la mode et de la pub. Elle a a déjà à son actif plusieurs publications dans des magazines, ainsi que
diverses expositions de ses travaux personnels. Ses domaines de prédilections sont le portrait ainsi que la
photographie de mise-en-scène
Elle s’est vue remettre son diplôme avec mention en 2012 par l’école de photographie deVevey, le CEPV.
Son approche artistique vise à créer pour chacune de ses séries un univers imaginaire et fantastique, emprunt
de bribes du réel. Mais pour que la magie de ses images opère, le réalisme de ces dernières est vital. C’est
pourquoi la technique et la précision sont des points cruciaux dans toutes ses démarches. Elle travaille
essentiellement en studio, toujours avec un ajout de lumière artificielle et la post-production est une étape
majeure de son travail. Elle lui permet de contrôler ses images jusque dans les moindres détails et de leur
donner cet aspect construit, réfléchi et très plastique, renvoyant ainsi aux thèmes abordés.
Ses inspirations viennent autant du milieu de la mode, que de la peinture, du cinéma ou du milieu de l’Art en
général. Elle s’intéresse également aux domaines directement liés à la photographie, comme la coiffure, le
maquillage et la couture, et c’est pour cette raison qu’elle réalise elle-même ces artifices. Cela lui permet d’avoir
un contrôle constant sur ses créations, une maîtrise complète et personnelle de ses photographies.
TRANSITIONS
de Brice Bourdet
Parler des gens, sans les montrer. Parler de leur
"enveloppe de textile“. Parler de ce qu ́ils
montrent pour se cacher. Dans un monde où l ́
apparence est parfois ce qu ́il y a de plus
important, que reste t ́il si on enlève l h
́ umain?
Comment ces objets qui nous sont si intimes
parlent encore de nous?
Dans notre société nos comportements et nos
rapports les uns envers les autres diffèrent en
fonction des espaces où l’on se trouve. Mais tout
particulièrement entre l ́espace intime et le
l’espaces publics.
Les couloirs d ́immeuble qui, à la fois relient et en même temps séparent ces espaces, sont une forme
de passage de transition. Dans les couloirs, on est à la fois plus vraiment chez soit et en même temps
on est pas tout à fait à l’extérieur. [...]
En travaillant avec les vêtements des gens, la
série photographique Transitions rentre déjà
dans une sphère de l ́intime. Mais lorsque ces
vêtements sont libérés dans les couloirs même
des immeubles où habitent leur propriétaires, ce
qui nous habille devient alors ce qui nous
dévoile, ce qui nous déshabille. Tel des mues
animales abandonnées dans des couloirs d
́immeuble, les vêtements représentés dans cette
série photographique, semblent parfois devenir
autonomes. Mais au final qui appartient à qui?
Exposition produite avec le soutien de
L'AUTEUR
Jeune artiste français vivant en Allemagne, Brice Bourdet s’arrête sur les failles et les brèches de la
société contemporaine occidentale. Des lieux de vie ritualisés où l’homme a cessé d’évoluer, les jeux
d’apparences trompeuses où les gens finissent par se perdre eux-mêmes, ou encore la déconstruction d’une illusion sociale où les individus s’isolent les uns des autres au travers de leur biens
(de consommation) si réconfortants. Mises en scène aussi intrigantes que subtiles, ses séries
photographiques ainsi que ses vidéos donnent à voir une société qui perd peu à peu ses repères. Un
monde en proie au désenchantement
2 photographies © Brice Bourdet
LADIES
de Cécile Decorniquet
Les portraits que Cécile Decorniquet propose dans ses
séries se jouent des limites de la représentation et nous
font partager un monde onirique empreint de fantaisie et
de poésie. À l’encontre du regard mélancolique, l’artiste
habille, grime ces petites filles, les fait poser à la manière
des grandes dames victoriennes. L’espièglerie qui s’en
dégage lance un défi au spectateur. Son univers qui
mélange à la fois les grands portraits de la peinture
primitive flamande, de la peinture baroque espagnole et
de toute évidence les photographies d’Alice Liddell de
Lewis Carroll, est trompeur. Une forme d’irréalité entoure
ces visages qui, du coin de l’œil, nous jettent un regard
narquois. Là où la photographie imprime une forme de
réalité, Cécile détourne sa fonction initiale, nous donne à
voir une figure fantasmée de l’enfance et nous révèle un
monde surréaliste, comme si nous étions passés de
l’autre côté du miroir.
Laetitia Guillemin
L'AUTEURE
Diplômée de l'École des Gobelins, Cécile Decorniquet vit et
travaille à Paris.Depuis 2008, elle a exposé dans des festivals
et galeries en France, Espagne, Belgique, Angleterre. Ses
travaux personnels ont fait l'objet de diverses publications dans
de nombreux magazines.
Sélectionnée par plusieurs jurys, elle est lauréate du Salon Art
Terrible en 2011, du prix PX3 dans la catégorie portraits en
2012 et du Prix SFR Jeunes Talents "Les Rencontres Arles
Photographie" en 20133.
COULISSES
de Grégoire Korganow
Pendant 5 ans à partir de 2003, je
photographie deux fois par an pour le
magasine Marie Claire, les coulisses des
défilés de haute couture à Paris.
J’apprivoise ces lieux dont j’ignore tout. Je
découvre le monde de la mode et les règles
irrationnelles des « backstages ». Je gagne ma
place derrière le rideau plusieurs heures avant
le début du show et m’y maintenir tient du défi :
être accepté en coulisses n’est jamais acquis
et relève de négociations souvent ubuesques.
Le défilé commence, tous les photographes
sont concentrés au même endroit. Je suis dans
un état second. Je n’arrête pas de
photographier, de manière presque compulsive. Tout le monde court, crie. On se bouscule. Quand
tout s’arrête, je suis en nage, épuisé, j’ai fait plus de 350 images.
Le décor est le même d’une saison à l’autre, seuls les vêtements changent. Alors, j’expérimente de
nouvelles approches, j’imagine de nouvelles images. J’utilise le flash, le noir et blanc, la couleur, le
bougé, les gros plans avec toujours comme exigence de montrer les vêtements.
Je ne photographie pas les moments de vie, j’évite l’anecdote. Je parle peu et ne tisse aucun lien. Les
mannequins sont pour moi irréelles.
Exposition produite avec le soutien de
et de PROCESSUS Laboratoire photo professionnel Paris
L'AUTEUR
Grégoire Korganow débute la photographie en 1992 et suit les
mutations de l’ancien bloc soviétique, en Russie, en ex-Yougoslavie,
en Albanie. En 1993 il collabore, durant dix ans, avec le quotidien de
presse nationale Libération. Il travaille par la suite avec de nombreux
titres français et étrangers : l’Express, Télérama, marie claire, Géo,
National Geographic, The New York Times… De 1998 à 2003 il dirige
la collection de livres photographiques Avoir 20 ans, aux éditions
Alternative. En 2001, il participe à la création du magazine photo De
l’air, exposé à la Maison Européenne de la Photographie à Paris dix
ans plus tard. Depuis janvier 2011, il photographie les lieux
d’enfermement en France, pour le Contrôle Général des Lieux de
Privation de Liberté. Ce travail sera exposé à la Maison Européenne
de la Photographie à Paris en avril 2015.
Il réalise différentes séries personnelles : Père et fils, Coulisses,
Hardcorps, Gueules Cassées, Patagonie histoire du bout du monde…
qui font l’objet d’expositions en France et à l’étranger et de
publications.
Parallèlement, il crée des séquences photographiques sonorisées
pour des films documentaires. Depuis 2010 il réalise des films de
danse avec le chorégraphe Sylvain Groud qui feront l’objet d’une
collection web, les Chroniques dansées diffusée en 2014.
Il enseigne également en 2012 la photographie à la Faculté Paris 1 et
donne régulièrement des ateliers pratiques aux Rencontres
photographique d’Arles.
2 photographies © Grégoire Korganov
WOMEN SKIN PROJECT
de Julie Ramage
Le Women Skin Project a débuté par un travail de
parole. L'idée était de trouver un autre moyen de
témoigner pour les femmes qui travaillaient avec moi.
Toutes, elles avaient traversé des agressions sexuelles,
parfois des violences conjugales, et elles avaient
accepté de collaborer avec moi pour l'exprimer d'une
autre manière.
Chacune d'entre elles me donna alors un vêtement qui,
pour elles, signifiait quelque chose, était porteur de leur
histoire. Je choisis de les photographier en utilisant la
technique du collodion humide, inventée en 1851. Le
collodion humide, initialement, n'était pas utilisé comme
émulsion photographique ; il était utilisé sous la forme
du “collodion chirurgical”, étalé sur les blessures afin de
créer une seconde peau protectrice. Il était également
utilisé pour soigner les fractures, les brûlures et les
plaies ouvertes. Pour moi, il y avait donc quelque chose
de l'ordre du corps et de l'organique dans le collodion,
mais surtout, quelque chose de l'ordre de la
cicatrisation.
En présentant simplement des reliques, des vêtements évidés mais chargés de l'histoire du corps qui
les a portés, je pouvais utiliser le collodion, qui suggérait ce caractère organique et cicatriciel, sans
montrer ni corps, ni visage.
J.Ramage
L'AUTEURE
Julie Ramage est née et travaille en région parisienne.
Formée au Center for Alternative Photography de New
York, elle travaille sur l'application des techniques
anciennes de photographie aux problématiques sociales
et politiques contemporaines, en explorant les codes de
représentation qu'une communauté peut imposer à ses
marges. Ce questionnement de l'identité visuelle se
situe au croisement de la mémoire personnelle, de la
mémoire collective, du territoire, et des groupes
sociaux. Depuis 2010, son travail a fait l'objet
d'expositions individuelles et collectives en France
(Paris, Toulouse, Le Mans), aux Etats-Unis
(Northampton), et en Argentine (Buenos Aires).
2 photographies © IJulie Ramage
ENTITÉS NATURELLES
de Auriane Allaire
Ces images racontent l'histoire sans cesse renouvelée de la
naissance au monde, à la lumière, à la sensualité, avec son
cortège de douces inquiétudes, d'abandons tranquilles et de
tendres beautés.
Ici, les corps n'imaginent pas encore d'autres artifices que la
terre, des fleurs, des baies et des feuilles qui habillent la
fragilité de l'être, protègent et rassurent.
Yves Brès
L'ensemble de mon travail photographique est porté sur la
Nature, visuellement. Elle m'inspire par la disposition des
formes végétales et les associations de couleurs, c'est
pourquoi je voulais créer un rapport très fort entre la
végétation et le modèle.
Ce qui m'importait c'était de créer un univers poétique et
d'accentuer la fragilité des corps sous l'emprise d'une Nature
imposante.
L'intention principale est de transmettre à travers le modèle
une douceur sensible, d'émettre l'apaisement tant visuellement que dans le ressenti du spectateur et
dans le résultat visuel que celui-ci peut avoir.
Ces mises en scène, toujours en lumière naturelle, sont de préférence réalisées par temps couvert ou
pluvieux.Cette recherche d'une lumière particulière contraint le modèle à se soumettre à la Nature, à
ne faire qu'un avec Elle.
Auriane Allaire
Exposition produite avec le soutien de
L'AUTEURE
Actuellement en deuxième année de licence d'arts plastiques,
je pratique la photographie depuis 6-7 ans. C'est une
connaissance qui m'a donné envie de réaliser des projets
ensemble. A force de rencontrer des photographes amateurs
et professionnels, j'ai essayé de peaufiner une reflexion
cohérente sur mon travail, d'avoir un certain plaisir à lier l'être
humain avec son environnement naturel et de produire chez le
spectateur une sentiment esthétique.
Auriane Allaire figurait dans la sélection Hors Cadre#2
présentée en 2013 à la MJC Ronceray.
2 photographies © Auriane Allaire
ATRAS DEL MURO
de Stan Guigui / Agence VU'
Cette série a été réalisée entre 2002 et 2009, à Bogota
(Colombie) dans le quartier du Cartucho. Des milliers de sans
abris, déplacés par le conflit armé qui ronge le pays depuis
des décennies, ont trouvé refuge dans ce quartier maudit situé
à deux blocs du Palais Présidentiel. Abandonnés par le
système, des familles entières sombrent dans la misère et la
délinquance.
"Charlie Chaplin disait que le monde devrait être une
merveilleuse aventure. Quand je suis rentré dans l’âge adulte,
le système qu’on me proposait ne me plaisait pas. Je ne
voyais que la guerre, la misère, l’avidité et le mensonge… Je
ne voulais être ni bourreau, ni victime et je refusais de me
soumettre aux règles de cette société que je trouvais injuste.
En plein centre de Bogota, je découvre le Cartucho, un no
man’s land pour les hors-la-loi et les misérables de la ville.
Une gigantesque cour des miracles où je naviguerai pendant
des années, entre les morts et les vivants, les voleurs, les
putes et les mendiants. La plupart de ces gens sont des
déplacés, victimes d’une guerre qui est le résultat d’une
politique à deux vitesses, avec des gouvernements
successifs qui les ont abandonnés.
Dans ce monde si violent, j’ai été sauvé par un gang, protégé par les chefs du ghetto... Les gens de
la rue m’ont accepté comme porte-drapeau, pour montrer à quoi l’on ressemble quand on a tout
perdu, parce que nous aussi un jour, nous pouvons tout perdre et nous perdre à notre tour.
« Désechable », un bout de salade pourri au fond de la poubelle. C’est comme ça que la « bonne
société » colombienne appelle les sauvages urbains. Ce mot me répugne. Et c’est pour cette raison
que j’organiserai ce défilé de mode, tellement « street-wear ». Pour montrer la beauté que je vois
derrière ces assemblages de loques et de guenilles, pour montrer l’humanité et la personnalité de
chacun, qui subsiste derrière la crasse, la folie et le sang. Et peu importe que cela se passe en
Colombie, le reflet de la misère est universel. Ils vous effraient et vous dégoutent, peut-être avezvous peur de devenir comme eux ? Alors vous, qui tournez la tête en les croisant, n’oubliez pas que
ces hommes sont encore des hommes et pour une fois osez, les regarder en face."
Stanislas Guigui /Atras del muro
à paraitre en février 2014 aux Editions Images Plurielles
L'AUTEUR
Photographe français, Stanislas Guigui est né à Paris en 1969.
Intéressé par les thématiques sociales de l’exclusion et des mondes
marginaux, il construit depuis 1996 un travail photographique où son
regard n’est jamais moralisateur mais interroge notre capacité
d’indignation face aux injustices créées par nos sociétés.
En 1996, il part vivre en Colombie. Conséquences de la guerre civile,
des milliers de sans-abri hantent les rues de Bogota et plus
précisément le quartier de El Cartucho, la plus grande cour des
miracles d’Amérique du Sud. En 2003, Stanislas Guigui réussit à être
accepté par les habitants du quartier qu’il photographiera pendant 3
ans : montrant les conditions de vie misérables, les fumeries de crack
et les batailles au couteau.
Aujourd’hui installé à Marseille, dont il chronique le quotidien et la
population, Stanislas Guigui entame un parcours photographique aux
Etats-Unis, comme un contre-point à cette autre Amérique qu’il a
quittée.
« Si le rock c’est marcher sur les chemins sauvages de la vie,
Stan Guigui incarne le rock à l’état pur ! » Rolling Stone
Magazine
Son travail « Calle del Cartucho » est récompensé en 2006 à
PhotoEspana
2 photographies © Stan Guigui / Agence VU'
HAT FOR TWO
de Thierry Soufflard
Le travail photographique de Thierry
Soufflard met en lumière, et en chair, la
collection des premiers chapeaux pour
deux qu’il crée à 4 mains avec la
modiste Nelly Bichet. Leur collection
Hat for two est la première, dans
l’Histoire de la mode, à faire vivre des
chapeaux French-kiss.
Pièces uniques haute-couture, les
couvre-chefs Soufflard & Bichet se
portent à deux. Liées envers et contre
tout, certaines de ces coiffes biplaces
se séparent aussi aisément qu’elles se
rabibochent. Grâce à des scratches,
zips, boutons-pression… D’autres, au
contraire, restent attachées à jamais.
photographie © IThierry Soufflard
À l’instar de " Chuchotement au confessionnal ", ce chapeau résille, léger comme l’adultère, invite le
diable à glisser son souffle de braise comme à travers les grilles d’un parloir. Dans un autre registre,
la double chapka " La Belle et la bête " revisite Strogof et ses steppes tempétueuses. De multiples
inspirations telles que The Birds d’Hitchcock laissent s’envoler sur les têtes tantôt de grands oiseaux
noirs, tantôt des tiges de machines à écrire. Comme celles qui surplombent " La toque des poètes ".
Aux matières et aux thèmes totalement différents, les Hat for two marient aussi bien des cornets de
glaces renversants à de la lingerie fine s’amusant à prendre de la hauteur.
Exposition produite par
L'AUTEUR
Thierry Soufflard est né en 1968 à Amiens. Il débute en 1989 comme reporter free-lance pour la presse écrite
magazine (Le Nouvel Observateur, Ca m'intéresse, L’évènement, Femme actuelle, Sciences et Avenir… ). Il
signe alors des reportages (textes et photos) sur les tziganes, les sans-abri, les détenus… avant d’être
journaliste à la rédaction Ouest-France au Mans en 1997.
Thierry soufflard réalise en parallèle plusieurs expositions de photographies qu’on lui commande, dès 1992, sur
l'humanitaire au Mali, le racisme, la vie en roulotte à chevaux, les cirques dans le monde, le manga au Japon…
Le photographe Migrateur a aussi la plume chatouilleuse : il est l’auteur de " Où s’embrasser à Paris »" best
seller des éditions Parigramme, de " Où se bécoter à Montréal " (éd. Québec Amérique) et de " Où s’embrasser
en France " (éd. Dakota). Auteur touche-à-tout, il est scénariste pour le dessin animé (Minuscule, Eliot Kid, Les
Minijusticiers, Vic le Viking, Jamie a des tentacules… ) et pour la bande dessinée (éditions Casterman).
Il s’acoquine aujourd’hui avec la Photographie de mode en mettant en scène des chapeaux pour deux qu’il crée
avec la modiste Nelly Bichet.
LA VIE ET LES LUTTES
DES OUVRIERS DE L'HABILLEMENT
de Taslima Akhter (Bangladesh)
"My photography is my protest."
"Rêvant d'une vie meilleure, des millions de
villageois s'entassent dans les villes, dans des
foyers de travailleurs. Beaucoup de grands
foyers de travailleurs ont poussé autour des
usine d'habillement au Bangladesh
Lija, Modhumala, Amjad y vivent. Ils ne
demandent pas beaucoup. Ils ne rêvent pas de
posséder une voiture, une maison ou des
produits de luxe. Ils voudraient simplement un
endroit pour vivre, un petit toit sur leur tête.
Les ouvriers peinent du matin au soir pour un
salaire minimum de 1662,50 Taka (environ 20
US$). Le nouveau salaire minimum brut de
3000 Taka (près de 37 US$) est encore insuffisant pour survivre."
Taslima Akhter
Les photographies présentées pour cette exposition sont reprises de plusieurs séries réalisées entre
2008 et 2013. Elles rendent compte des conditions de vie très précaires des ouvriers et des ouvrières
de l'habillement au Bangladesh, des drames qui ponctuent leur existence et de leurs luttes pour de
meilleurs salaires et une meilleure sécurité dans les manufactures. Elles nous disent dans quel
univers et à quels prix sont produits ces vêtements bon marché qui nous donnent tant de plaisir.
Exposition produite par
L'AUTEURE
Taslima Akhter, née à Dhaka (Bangladesh) en 1974 est diplômée en photojournalisme de la Pathshala South
Asian Media Academy .
En 2010, elle a été sélectionnée pour la bourse de la Fondation Magnum de photographie de la région sudasiatique. En 2011, elle participe à l'Université d'été sur les droits de l'homme et de la photographie à l'Université
de New York. Elle a suivi un stage de 4 semaines avec Magnum Photos UK en 2012
Elle travaille actuellement comme directeur d'études à Pathshala. Pathsala.
En 2010, Taslima Akhter remporte le troisième prix de photographie documentaire : The Julia Margaret Cameron
Award, pour son travail " La vie et la lutte des travailleurs de l'habillement " qui a été sélectionné pour Angkor
photo festival 2010, au Cambodge, et exposées au Bangladesh durant les grèves du mouvement des travailleurs
de l'habillement pour l'augmentation leur salaire minimum.
Ce travail a été exposée en Allemagne en 2012, aux USA et en Chine en 2013. Taslima Akhter a obtenu le prix
du meilleur photographe de la 5ème Exposition internationale de photographie de Dali en 2013.
Ancienne Présidente de la Fédération étudiante de
Bangladesh, elle a poursuivi son engagement en militant
auprès des femmes et de l'organisation des travailleurs.
Aujourd'hui, elle œuvre comme coordonnatrice de «
Solidarité Travailleurs du Bangladesh Habillement ». Elle
poursuit un travail de photographe militante sur les
questions de genre, d'environnement, de culture et sur
les questions de discrimination sociale.
Ses photographies sont publiées par la presse
internationale et notamment par le magazine
américain Time qui a retenu au Top 10 des
photographies de l'année 2013 cette image prise
après l'effondrement du Rana Plaza, en avril 2013,.
2 photographies © Taslima Akhter
LE VÊTEMENT-EMPREINTE
de Jonas Missaye
Au-delà de la mode et de son caractère éphémère, du vêtement porté sur soi au vêtement porté en
soi, Jonas Missaye, invite des personnes de toutes générations, milieux et cultures à poser leur
regard sur un vêtement ou un accessoire qu' ils chérissent tout
particulièrement et dont ils ne se sépareraient pour rien au
monde.
Inscrit intimement dans leur histoire personnelle, évocateur de
souvenirs, déclencheur d'émotions, ce véritable "vêtementempreinte" se trouve investi d'une valeur dépassant les
années voire les époques. Son propriétaire s' invente une
relation parfois ritualisé à ce "compagnon de route"
(contemplation, rituels de conservation, fonction de portebonheur, de fétiche), lui conférant un caractère sacré.
Face au photographe, dans l'intimité du face à face, il est libre
de choisir son attitude, de poser ou non, libre de porter ou non
ce vêtement-objet de transition ancré à son histoire,
choisissant sa propre façon de le dévoiler au regard de l' autre.
Une courte phrase façon haiku accompagnera chaque
photographie, trace du souvenir invoqué par la personne
photographiée et se faisant le témoin de cette rencontre, de
cet échange de regards et de sensibilités.
photographies © Jonas Missaye
Exposition produite et présentée par le collectif Playmode
photographies © Jonas Missaye
L'AUTEUR
Jonas Missaye vit et travaille au Mans. Usant de l'argentique comme du numérique dans sa pratique de la
photographie, ce jeune créateur articule ses productions essentiellement autour de la notion du portrait, propice
à la rencontre et à l'échange, et s'inspire beaucoup des représentations picturales dans ses mises en scènes. Il
a notamment travaillé cette picturalié des images dans des séries récentes comme "Olivier et Maxime" (exposée
en 2012 aux Cinéastes au Mans, puis à Nantes et Paris) et "Pomone" (présentée au public lors de l'édition 2013
du festival Entre Cours et Jardins).
Le collectif Playmode, créé en juin 2013, est une association loi 1901
ayant pour but d accompagner et de mettre en réseau les créateurs de mode professionnels du Grand Maine
(Sarthe, Mayenne et Maine- et-Loire) et de les aider dans leur développement économique. Il s'agit aussi pour le
collectif de décrypter la mode comme phénomène de société et de faire le lien entre une mode "officielle" et celle
que que chacun s invente.
BACK TO THE MUSEUM
de Laurent Muschel
Depuis trois ans, Laurent Muschel a passé de
nombreuses heures dans des musées à Paris, Londres,
Bruxelles,
Berlin,
Venise,
New
York,
SaintPétersbourg, ... sur un projet intitulé "Back to the
Museum".
L'idée n'est pas simplement de photographier des gens
de dos dans des musées mais d'essayer de les
"intégrer" dans les peintures ou les œuvres présentées.
En jouant avec les correspondances vestimentaires, il
essaie d'établir une sorte de dialogue, entre l'apparence
vestimentaire du spectateur et l'œuvre elle-même.
Il a réussi ainsi à créer une certaine "fusion" entre
l'œuvre du musée et les habits du spectateur,
transformant le tout en quelque chose de différent. Il y a
une sorte de jeu de poupées russes où la mode se joue des œuvres d'art! C'est la mode qui pénètre
les musées et vient faire écho aux œuvres d'art mais c'est aussi les œuvres d'art qui se prolongent
dans les habits des spectateurs!
L'AUTEUR
Laurent Muschel est né à Strasbourg en 1968. Il vit et
travaille à Bruxelles.
Il a été découvert par Pascal Polar, avec ses images de
femmes noires sur fond noir. Dans un esprit minimaliste,
il développe alors une "investigation aesthetique" qui
tente de capturer l'esprit de ce qu'il nomme "Blackitude".
Loin d'offrir une vision sombre,
son travail
photographique donne une lumière intense et unique à
ces images ou le noir domine.
Il developpe aujourd'hui le travail intitulé "Back to
Museum". L'idée, au départ, c'est bien autre chose que
de photographier des gens de dos dans un musée! Il
s'agit d'utiliser la photographie comme l'outil d'un
nouveau regard sur l'art dans les musées, de montrer
l'art sous un angle inédit. Il établit ainsi un "dialogue invisible" entre le regardeur et la peinture,
montrant des correspondances qui nourrissent la reflexion. C'est sa manière de contribuer à "l'art sur
l'art", alors que l'oeuvre et le spectateur se rejoignent.
Laurent Muschel expose fréquemment à Bruxelle et aux Etats-Unis.
Le livre "Back to the museum" est publié aux Editions Husson.
2 photographies © ILaurent Muschel
CONTRE-ALLÉES
de Jean-François Mollière
Poser pour une photographie est une mise en jeu de son corps, de son regard mais aussi de ses
désirs. Invités à choisir leurs costumes et les lieux des prises de vue, les résidents de l’ADAPEI 72
furent leurs premiers metteurs en scène. Mis en confiance, les modèles ont trouvé harmonieusement
leur place dans l’espace d’un bar, d’un centre commercial, d’une forêt.
Ne proposer aucun artifice, n’imposer aucun
mouvement, être seulement à l’écoute de ces corps qui
ont pris la parole pour révéler la différence, cet
écart social dont l’œil est le premier juge imparfait.
Fuyant, il renvoie à notre inachèvement, à la précarité
de notre propre corps. Gêné, c’est l’enfant posté devant
le miroir brisé de l’ordonnancement des choses.
Les photographies de Jean-François Mollière invitent
tout au contraire notre regard à s’arrêter sur le visage
de l’altérité. Le handicap est ici énergie, lueur, profusion
de vie. Etrangeté belle et familière.
Rodolphe Trehet
photographies © Jean-François Mollière
LE COLLECTIF « CONTRE-ALLEES »
a accompagné Mesdames Katia Benoit, Stéphanie Edet, Betty Boutruche, Claudine Decosse, Elisabeth Guibert,
Françoise Nail, Tess Ribemont, Valérie Vigneron, Isabelle Vincent, et Messieurs Jérôme Courant, Gilles Garnier,
Daniel Pautonnier, Thomas Rousseau, Emmanuel Toquet, Sébastien Vallienne.
Les artistes
Laurence Denis Styliste Costumière
Michel Esquirol Jean François Grêlé Cinéastes 24 images
Mannon Landeau Tom Guittet Assistant Photographe
Jean Francois Molliere Photographe Direction artistique
Rodolphe Tréhet Textes
Les professionnels
Projet sollicité par Mme Sonja Matohanca avec comme objectif la promotion de l’expression des personnes…
Coordinatrice du projet : Mme Aurélie Blanchard
Accompagnateurs : Mme Christelle André, Mme Nathalie Brossard, Mme Annie Hamard, Mme Nicole Rinsent, M.
Sylvain Avril et M. Moustoiffa Baca
Ce projet est produit et encadré par l’ADAPEI de la Sarthe avec le concours de
de l’Eclat de Verre Le Mans, et de Faugas Photo Le Mans
Il est soutenu par la MJC Ronceray, la ville de Changé, le centre commercial ATOLL Beaucouzé, le MM
Aréna, le café de la cité le Mans, l’aquarium de Touraine Amboise, le Pub Mulligan, le Deuxième RMAT, la
commune de Bessé sur Braye, le service communication de la ville du Mans, La Bibliothèque
Universitaire
L'AUTEUR
Vit et travaille au Mans.
Auteur photographe, journaliste, reporter indépendant.
Collaborateur pour des magazines et concepteur de livres dans le domaine du sport et de l’architecture.
Après une recherche photographique sur les paysages « véhiculaires » révélés par la vitesse, son travail « Des
Routes » est livré sous la forme d’un « road movie »photographique.
Il découvre le Mali en Mars 2006 et depuis cette expérience photographique avec la série « Noir », il travaille le
corps comme il s’agissait d’une chorégraphie, d’un dialogue avec l’espace.
Ce travail avec les déficients mentaux s’inscrit dans cette démarche.
Son travail est représenté par la Galerie 127 à Marrakech.
HUIS CLOS
de Chassary & Belarbi
Le Huis-Clos inscrit les personnages dans les rituels et
les coutumes familiales. Notre approche photographique
souligne le lien que chacun entretient avec les lieux qu’il
occupe et les objets qu’il possède. Les personnes
photographiées répètent des gestes propres à une
intimité naturaliste. Volontairement contextualisés, les
volumes
textiles
subliment
l’attachement
des
personnages et deviennent de nouveaux objets.
Exposition présentée par la Communauté de communes du Val de
Sarthe, du 15 mars au 4 mai au Centre d'art de l’île MoulinSart à Fillé
sur Sarthe.
LES AUTEURES
Chassary&Belarbi forment un duo d'artistes. Suite à leur
rencontre
en
2009,
elles
réalisent
deux
séries
photographiques à l’argentique, Huis-Clos et Résonance. Leur
travail se caractérise par la mise en forme textile et picturale
des scènes inventées. Dès 2010, leurs photographies sont
exposées dans de nombreux festivals et sont remarquées par
la presse.
En 2014, elles préparent une exposition personnelle à la
galerie Rauchfeld et exposeront simultanément leurs deux
séries au Théâtre de la ville de Courbevoie. En juin, elles sont
invitées à réaliser une oeuvre de Land-Art dans le cadre de
Juin Jardin Festival. Et, la carte blanche du prix PHPA qui leur
a été confié, sera dévoilée en septembre à la galerie Esther
Woerdehoff.
2 photographies © Cassary&Belarbi
RETOUR SUR DES MODES ANCIENNES
photographies anonymes
(collection Georges Quaglia)
Glanées au fil des ans par Georges Quaglia, des plaques de verre revivent sous l'agrandisseur de ce
passionné. Issues de fonds professionnels ou amateurs dispersés au hasard des ventes et des
brocantes, elles ont été exposées en studio ou en plein air entre la fin du XIX ème siècle et les
années 1940.
Mais que peuvent encore nous dire ces photographies, instants exhumés d'une mémoire perdue?
A travers le filtre de cette édition des Photographiques, nous avons voulu y voir comme un défilé de
modes d'un autre temps, comme une "revue" où se croisent les âges, les époques, les styles:
mariées de la "Belle époque" et joyeux drilles des "Années folles", maisonnées campagnardes,
maîtres et domestiques réunis, enfants en gloire et pensionnaires alignés...
Les lieux sont généralement méconnaissables, les dates imprécises, les circonstances livrées à notre
imaginaire...quels témoignages portent dès lors ces photographies orphelines? Au moins y lit-on ces
vêtements, costumes, robes, chaussures, accessoires qui vous identifient un personnage, ce par
quoi se distinguent le touriste du chauffeur d'omnibus, la bourgeoise de la femme du peuple, le maître
de son valet. Le théâtre social est là, inscrit dans l'image, mais la pièce demeure muette. A chacun de
réécrire la scène.
Yves Brès
VERNISSAGES
► Samedi 1er mars / Médithèque d'Allonnes:
Retour sur d'anciennes modes
► Samedi 8 mars / Journée d'ouverture:
14h30 - ouverture et début de la visite inaugurale
18h30 - vernissage au Centre des expositions Paul Courboulay
► Vendredi 15 mars / Centre d'art de MoulinsSart à Fillé s/Sarthe
Chassary & Belarbi : Huis clos
AUTOUR DES PHOTOGRAPHIQUES...
► à la MJC du Ronceray
HORS-CADRE #3
En parallèle de la programmation des Photographiques, la MJC du Ronceray
accueille Hors Cadre qui nous invite à découvrir cette année 3 artistes:
Clément Allet visite des lieux laissés à l'abandon, Alexandre Bordereau réexplore le
portrait et Gab' crée un univers décalé constitué d'images récupérées et détournées à
travers le collage.
► au Service Municipal Jeunesse de la Ville du Mans
ATELIER DU LYCÉE BELLEVUE (LE MANS)
intervenant: Pascal Drouard
Crée en 2003 l'atelier photo du lycée Bellevue se veut un espace d'échanges
Autour d'apprentissages techniques, de découvertes d'auteurs et de réalisations
De travaux photographiques. L'inscription à I'atelier est libre et il est hors du temps
Scolaire. Les participant(e)s ont donc des connaissances, du matériel et un
Investissement variés.
► au Grand Atelier (EVE-Université du Maine) à partir du 13 mars
ATELIER PÉDAGOGIQUE DU LYCÉE ANDRÉ MALRAUX (ALLONNES)
intervenant: Cyril Victor
Exposition de travaux produits par les élèves de la classe de 2 de option "arts
visuels" et de la classe d'arts plastiques, enseignement facultatif pour élèves de
Premières et terminales, dans le cadre d'un atelier de sensibilisation au processus de
création dans le domaine de la photographie plasticienne.
► 2 STAGES / APPROCHE DE LA PHOTOGRAPHIE DE MODE
avec Georges Pacheco et Didier Bordes
- les 15 et 16 mars: Les bases de la photographie de mode en studio
- les 22 et 23 mars: Vers la construction d'un projet personnel
LES LIEUX
Centre des Expositions Paul-Courboulay
2, rue Paul-Courboulay, Le Mans
Tous les jours de 14h à 18h30
Palais de Congrès de la Culture
Rue d’Arcole, Le Mans
Du mardi au samedi de 11h à 18h30
Pour les ouvertures du dimanche :
renseignements au 02.43..43.59.59
Parc Théodore Monod
Place du 117ème Régiment d’infanterie, Le Mans
Du mardi au dimanche de 14h à 17h30
MJC Ronceray
Bd de la Fresnellerie, Le Mans
Lundi, mardi, jeudi et vendredi de 14h à 19h
Mercredi de 9h à 12h30 et de 14h à 19h
Samedi de 10h à 13h et de 14h à 17h
Espace d'exposition de La Sirène
2 bis, rue Marchande, Le Mans
Du mercredi au samedi, de 15h à 19h
La vitrine du Service municipal Jeunesse
13, rue de l'Étoile, Le Mans
Le Grand Atelier - EVE
Avenue René Laennec, Le Mans
Centre d'art de l'Ile MoulinSart
Fillé-sur-Sarthe
Du mercredi au dimanche de 14h à 18h
Médiathèque Louise Michel à Allonnes
Avenue Charles de Gaulle, Allonnes
Mardi : 10h-12h ; 15h-19h
Mercredi : 10h-12h ; 14h-18h
Jeudi et vendredi : 15h-18h
Samedi : 10h-12h ; 14h-17h
NOS PARTENAIRES
Les Photographiques 2014 sont organisées par l’association Festival de l’image, grâce aux
soutiens financiers de la Ville du Mans, du Conseil Général de la Sarthe et de la Région Pays
de la Loire et en partenariat avec :
• La Ville du Mans (Direction du développement et de l’action culturels, Relations publiques et
Services techniques)
• La Communauté de communes du Val de Sarthe
• L’Ecole Supérieure des Beaux Arts de Tours, Angers et Le Mans
• Le Palais des Congrès du Mans
• La MJC Ronceray
• Le Grand Atelier / EVE-Université du Maine
• La Ville d'Allonnes
ainsi que:
• L'ADAPEI de la Sarthe
• Le Collectif PLAYMODE
• La galerie Vrais Rêves - Lyon
• L'Agence VU'
• PROCESSUS Laboratoire photo professionnel - Paris
• Réponses Photo
• Carbone 14
CONTACTS
Contact Festival de l’image
2, rue Greco
72100 LE MANS
tel: 02 43 78 92 20
[email protected]
Contact presse : Yves Brès
tel: 06 71 18 85 53
[email protected]
Les images sont disponibles pour la presse sur demande à:
[email protected]