franc-maghs - Lalla Essaydi

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franc-maghs - Lalla Essaydi
Palmarès
Les
15
Adel
Abdessemed
De fureur et de feu
‘FRANC-MAGHS’
Biennales de Venise, de Lyon, de São
Paulo, d’Istanbul, Adel Abdessemed fait
partie du cercle restreint des plasticiens
dont les travaux sont attendus dans ces
hauts lieux de l’art contemporain. Formé à
l’Ecole des beaux-arts d’Alger, il quitte son
pays en 1994, au lendemain de l’assassinat du directeur de cet établissement.
Sa première œuvre clé est une vidéo réalisée en 1996. On y voit un flûtiste, plus
tout à fait jeune et nu comme un ver,
jouer de la musique traditionnelle. Depuis, il ne cessera d’explorer dans son travail les tabous et les interdits, incorporant
dans ses créations carcasses d’avions fracassés, voiture calcinée, fil de fer barbelé,
squelettes et autres incarnations de la violence qui hantent notre époque.
Après un séjour de plusieurs années à
Berlin, puis à New York, ce plasticien vit
de nouveau en France. Sa renommée est
désormais internationale, grâce à des
collectionneurs de renom comme François Pinault.
QUI COMPTENT DANS
l’art
Chaque mois, nous vous
ès
présentons un palmar
s
des Franco-Maghrébin
dans leur
qui se sont distingués
ace
domaine. Ce mois-ci, pl
Fadwa Miadi
à l’art contemporain. Par
Kamel Mennour
Son actu : une exposition personnelle
au Centre Pompidou en 2012. Joli cadeau
pour ses 40 ans.
Il épate la galerie
Il est à la tête d’une des galeries d’art contemporain
les plus en vue de Paris. Daniel Buren, Martin Parr,
Anish Kapoor, voici un échantillon des prestigieux artistes qui composent l’écurie Mennour. Inaugurée en
1999, la galerie, misant dans un premier temps sur la
photographie, conquiert rapidement la Fiac et autres
foires courues. L’un des mérites de ce galeriste autodidacte, fils d’un peintre en bâtiment, né à Constantine,
élevé à Belleville, et que rien ne prédestinait à intégrer
le milieu si fermé de l’art contemporain, est d’avoir décelé et montré des talents aujourd’hui reconnus.
On citera notamment Kader Attia, Adel Abdessemed,
aujourd’hui enrôlés ailleurs, mais aussi Zineb Sedira
ou Latifa Echakhch qui lui sont fidèles et dont on voit
régulièrement les travaux dans les 380 m2 de sa galerie
installée dans un hôtel particulier rue Saint-André-desArts. Celui que l’on surnomme le Zidane de l’art
contemporain a beau être à la tête d’une success-story
à faire pâlir d’envie, il n’a pas oublié d’où il vient.
76 LE COURRIER DE L’ATLAS
Christie’s, en
2010, expose ses
œuvres à Dubai.
Lalla Essaydi
Photo-calligraphe
La patte de cette artiste née au Maroc, formée
aux Beaux-Arts de Paris et vivant actuellement à
New York, est reconnaissable d’emblée. Sur ses
photographies délicatement mises en scène, des
odalisques arborant un costume traditionnel
posent invariablement dans un décor avec lequel
elles se confondent comme pour suggérer que
les femmes font partie des meubles.
Pour la série intitulée Les Femmes du Maroc et Converging Territories, les modèles ont
pris la pose dans la maison même où l’artiste a grandi, non loin de Marrakech, et plus
précisément dans la pièce réservée à celles qui avaient enfreint la loi des hommes. Les
mots que l’artiste trace au henné sur les costumes, la peau, les murs, le plafond et le
sol sont des bribes de souvenirs d’enfance. De son travail, Lalla Essaydi affirme qu’il
est très “autobiographique”.
Son actu : vous pourrez voir sa Grande Odalisque au Louvre ou découvrir des œuvres
plus récentes à Meknès à la Galerie nationale Bab el-Kébir du 10 au 31 novembre.
Latifa Echakhch
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Ses matériaux de prédilection sont plutôt banals : verre à thé, goudron, linoléum, porte
HLM, tapis oriental, pains de sucre, semoule, théière marocaine… Latifa Echakhch, née
au Maroc et arrivée en France à l’âge de 3 ans, n’apporte que très peu de transformations
à cette matière brute et aisément identifiable. Cette plasticienne, qui vit aujourd’hui
entre Paris et Zurich, se plaît à imaginer des installations que tout un chacun aurait pu
concevoir. “J’aime bien l’idée que les gens puissent s’approprier mon travail et puissent se dire :
‘c’est à ma portée.’ L’artiste n’est pas un être d’exception”, estime celle qui est sortie de
l’Ecole nationale supérieure d’arts (Ensa) de Cergy avec les félicitations du jury. Ces objets du quotidien, elle y recourt pour les détourner de leur usage initial afin de mieux interroger les traditions françaises ou marocaines et explorer la thématique de l’identité.
Il lui arrive d’agrémenter tout cela d’une phrase administrative ou diplomatique. Par
exemple, “Espace à remplir par l’étranger”, qu’elle a piqué dans un formulaire des services
d’immigration français et qu’elle a gravé sur un mur de galerie.
Karim Sahib/AFP - DR - Dean Inskter
2008 © Martin Parr
Le quotidien détourné
Son actu : En 2012, son travail sera montré au Colombus Museum of Art (Ohio).
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LE COURRIER DE L’ATLAS 77
Palmarès
Les
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Flying Rats figure
des pigeons volant
parmi des enfants
faits de graine
pour les oiseaux.
‘FRANC-MAGHS’
QUI COMPTENT DANS
l’art
La banlieue sublimée
Majida Khattari
L’islam en question
C’est avec ses défilés-performances que la plasticienne et vidéaste franco-marocaine
Majida Khattari, née à Erfoud en 1966, s’est fait connaître. Ce travail lui a été inspiré par
l’actualité française : depuis 1989 – l’année où l’artiste s’installe à Paris –, elle se passionne pour la question du voile, de l’islam et tout ce qui a trait de près ou de loin à la religion musulmane. Autant de débats qui n’ont donc cessé d’alimenter le travail de Majida Khattari qui a également pour médias de prédilection la photographie ou la vidéo.
Son actu récente : La Prière de l’absent, une installation en hommage aux victimes du
11-Septembre qui a été montrée à l’Institut des cultures d’islam à Paris lors du dixième anniversaire de cet événement. Cette œuvre originale et forte consiste en un parterre de
roses séchées sur lequel repose une infinité de masques sur lesquels sont calligraphiées en
arabe des prières des trois religions monothéistes. En surplomb, le portrait de deux jeunes
hommes en pleine prière. Qui sont-ils ? Des hommes qui se recueillent ou de futurs martyrs ? Majida ne tranche pas.
Kader Attia
L’installateur éclectique
Formé à l’Ecole supérieure des arts décoratifs de Paris, Kader Attia avoue que son travail
s’inspire souvent d’anecdotes personnelles et de traumatismes de l’enfance. Ses installations monumentales sont fortement marquées par l’ambiance des cités de Seine-Saint-Denis où il a grandi. Machine à rêves #1, présentée à la Biennale de Venise en 2004, montre
un mannequin vêtu d’un sweat-shirt marqué “Hallal” posant devant un distributeur automatique. On peut notamment y acquérir un manuel pour perdre l’accent de la banlieue, de
l’alcool halal et une carte Gold.
Les thématiques du déracinement, de l’islam et de l’identité imprègnent les créations de
cette figure montante, qui revendique plutôt une démarche de socio-ethnologue que de pur
plasticien. Sa dernière création ? Une vidéo intitulée Collages, où il croise les portraits de
trois transsexuelles de Paris, Alger et Bombay, qui a été présentée lors de l’exposition Paris-Delhi-Bombay programmée au Centre Pompidou l’été dernier. Il renoue ici avec une
thématique déjà explorée à ses débuts. En 2000, Kamel Mennour, son galeriste d’alors,
montrait La Piste d’atterrissage, un diaporama sur la vie de transsexuels algériens exilés à Paris et condamnés à la prostitution au plus fort de la guerre civile en Algérie.
En 2001, son défilé
de femmes portant
le tchador au
Centre Pompidou.
Yasmina
Bouziane
L’image réappropriée
Née en France en 1963 de
parents algériens et vivant aujourd’hui à Londres, cette artiste plasticienne puise dans sa propre autobiographie pour donner
naissance à ses photographies et vidéos, où elle explore des thèmes
aussi divers que la filiation, la double identité, l’exil, la mémoire et
l’histoire coloniale. Dans la série de portraits Mother, Daughter and I
(2003), elle se met en scène avec sa mère, puis avec sa fille avant de
photographier sa mère avec sa fille. Trio qu’on retrouve également
dans une vidéo intitulée Mother Tongue, qui explore l’échec de la transmission de la langue maternelle et le silence et la distance qui en découlent. Est-ce pour cela que l’artiste a récemment entrepris de se
rendre dans le pays de ses parents pour y effectuer un travail où la
mer, incarnation de l’immigration, est toujours présente ?
Son actu récente : ”Beneath the Surface”, sa dernière expo présentée
le mois dernier à la galerie Kamel-Mennour, poursuit cette exploration
des racines algériennes.
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Cadrage, mise en scène, posture des personnages : ce photographe ne laisse rien au
hasard. Son terrain de prédilection : les
cages d’escalier, le béton du périph, le gris
des villes aux portes de Paris. C’est dans ce
décor qu’il fait poser des protagonistes
dans le regard desquels on lit qu’ils sont au
bord de la bagarre. A priori, rien de bien
pittoresque. Pourtant, ce sont ces clichés –
rassemblés dans la série Périphériques –,
ce regard qu’il pose sur cet environnement
qu’il connaît de l’intérieur, pour y avoir
vécu depuis ses 5 ans, qui a permis à ce
Franco-Algérien né à Blida de se faire un
nom. Cela pourrait ressembler à ces
images dont nous gavent les médias, mais
il n’en est rien. Bourouissa a étudié les arts
plastiques à la Sorbonne et ses compositions reflètent sa connaissance de l’histoire
de l’art. Après plusieurs séries photographiques, cet artiste, désormais représenté
par Kamel Mennour, a entamé un travail
vidéographique.
Son actu : Boloss, son dernier film tourné
en banlieue et mettant en scène des joueurs
de poker, est visible jusqu’au 27 novembre à
la Biennale de Venise.
Hicham Daoudi
Marchand d’art
Don Emmert - 2011 © Fabrice Seixas
De mère en mer
Née aux Etats-Unis, la photographe et vidéaste franco-marocaine Yasmina Bouziane, qui mène parallèlement une brillante carrière internationale au sein
des Nations unies, s’est fait connaître avec une série
d’autoportraits. Un travail où elle explore le thème de
l’identité en détournant, non sans humour, les clichés orientalistes. Sa démarche est très marquée par
l’influence de L’Orientalisme, un essai publié en 1978
par Edward Saïd, qu’elle a d’ailleurs rencontré. Celuici l’a encouragée à poursuivre dans cette voie.
L’idée de Yasmina Bouziane est de “se réapproprier
une image jusqu’alors confisquée”. Des photos de la série intitulée Habitées par des images que nous n’avons
pas choisies ont récemment été montrées à l’Institut
des cultures d’islam à Paris. Réalisées il y a plus de
dix ans, elles devaient être exposées au Museum of
the City of New York dans le cadre d’une rétrospective d’artistes arabo-américains programmée en septembre 2001, mais la manifestation avait été annulée
suite aux attentats contre le World Trade Center. Affectée par ces événements tragiques, l’artiste a depuis quitté les Etats-Unis et vit actuellement au Liberia, où elle travaille pour l’ONU.
DR - Olivier Morin/AFP
Zineb
Sedira
Mohamed
Bourouissa
Pour ne pas aller à l’encontre des desiderata familiaux, Hicham Daoudi s’est
d’abord destiné à une carrière d’ingénieur agronome. Au la fin de son premier
stage à la ferme, le jeune homme découvre que lui et le monde rural, ça fait deux.
C’est alors qu’il décide de rejoindre sa mère, qui tient une galerie dans un prestigieux hôtel de Rabat. En six mois, sa véritable vocation, vendre de l’art, se révèle à
lui. Dès 2002, il crée à Casablanca la première maison de vente aux enchères du
Maroc et du Maghreb : la Compagnie marocaine des œuvres et objets d’art
(CMOOA). Depuis sa création, la CMOOA a organisé plus de trente ventes. En
2008, Hicham Daoudi a regroupé ses activités au sein d’une nouvelle entité : Art
Holding Morocco. Ce trentenaire est à la tête d’un groupe qui compte une trentaine de salariés et génère un chiffre d’affaires de l’ordre de 31 millions de dirhams. Sa société édite Diptyk, un magazine dédié à l’art, et organise également
la Marrakech Art Fair, dont la seconde édition vient de s’achever.
Son actu récente : un don de 450 000 € au Centre Pompidou pour permettre
l’acquisition d’œuvres d’artistes du Maghreb.
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‘FRANC-MAGHS’
QUI COMPTENT DANS
l’art
Zoulikha Bouabdellah
Néo-Shéhérazade
On l’a vue en danseuse du ventre, puis en femme voilée : la plasticienne
franco-algérienne, née à Moscou en 1977 et vivant depuis peu à Casablanca,
aime tordre le cou aux clichés tout en mixant références occidentales et
orientales. Elle utilise tous les supports (vidéo, sculpture, photo, installations) pour concevoir des œuvres souvent ludiques où la dimension militante est rarement absente. Diplômée de l’Ensa de Cergy, Zoulikha est rapidement remarquée sur la scène internationale. Dès 2005, elle participe à
l’exposition “Africa Remix” au Centre Pompidou à Paris. Aujourd’hui, ses
œuvres sont montrées à la Fiac, aux Rencontres de Bamako, aux biennales
de Venise et de Dakar et autres temples de l’art contemporain. Artiste multiprimée, elle a reçu en 2008 le prix Meurice pour l’art contemporain et a
décroché l’année suivante l’Abraaj Capital Art Prize à Dubai.
Malik Nejmi
En quête des racines
africaines
L’immigration, le handicap, la
mixité, le retour aux origines, les attaches familiales, l’identité : autant
de sujets vers lesquels Malik Nejmi,
aujourd’hui représenté par l’agence
VU, a tourné son objectif. Ce photographe franco-marocain autodidacte a une prédilection certaine
pour les sujets sociopolitiques. Des
séries qui l’ont mené tant dans le
pays de ses origines, le Maroc,
qu’en Algérie, au Mali, à Madagascar, en Zambie et au Kenya, où il a
réalisé une série intitulée L’Ombre
de l’enfance mettant en scène des
enfants handicapés abandonnés.
Un travail qui lui a valu de décrocher en 2007 le prix de photographie de l’Académie des beaux-arts
et qu’il poursuit aujourd’hui avec sa
série intitulée Taboo Child.
Son actu : jusqu’au 12 novembre, on peut voir son travail dans le cadre de l’exposition collective “Paris et l’art contemporain arabe” qui se tient à la Villa
Emerige à Paris.
Née en 1969 à Casablanca et vivant aujourd’hui à Marseille, cette
photographe mêle démarche documentaire et fictionnelle. Comme
chez nombre de ses consœurs, la
question du féminin est souvent
abordée dans son travail. En atteste
la série Le Trousseau, réalisée en
2007, inspirée par la démarche de
sa propre mère qui a commencé à
amasser des objets (bijoux, lingerie
fine et étoffes précieuses) pour le
futur trousseau de sa fille alors que
celle-ci avait tout juste huit ans.
Ces effets accumulés en vain par la
mère seront détournés par la fille,
qui a choisi de leur donner une
nouvelle vie à travers son art.
Sacré travail !
La désacralisation de l’objet religieux est au cœur du travail de cet artiste multiprimé. Ex-fils de pub, ce natif de
Tanger touche à tous les médias : vidéo, peinture, photographie et surtout installations. Livres, cassettes VHS, fils
d’antenne, obstacles et clous sont les principaux éléments
qu’il utilise pour mieux les détourner. Ainsi un Rubik’s
Cube se transforme en Kaaba (Casse-tête pour musulman
modéré), des corans et des livres dessinent Manhattan et ses
désormais défuntes tours jumelles (Save Manhattan). Autant d’œuvres qui ne
manquent pas de provoquer (ou au moins d’interroger) le spectateur.
Son actu : on peut voir en ce moment son travail aux biennales de Lyon, de Venise et de Thessalonique ainsi qu’à l’Institut des cultures d’islam à Paris.
Son actu : Le Trousseau sera présenté aux Rencontres de Bamako –
biennale africaine de la photographie – du 1 er  novembre 2011 au
1er janvier 2012.
80 LE COURRIER DE L’ATLAS
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Echaffauder dans le désert
A priori, rien ne prédisposait Yazid Oulab à devenir l’une des figures montantes de la création contemporaine. Dyslexique non diagnostiqué, sa scolarité est un cauchemar. Sans le
bac, il se retrouve homme à tout faire de Kateb Yacine, son oncle. A cette même période, il
côtoie les intellectuels et les artistes qui fréquentent assidûment la maison de l’écrivain. Il
apprend alors qu’on peut se former à l’art dans une école. Il s’y inscrit. C’était il y a une trentaine d’années. Aujourd’hui, installé à Marseille, ses dessins, sculptures, installations et vidéos s’exposent dans des institutions aussi prestigieuses que le Centre Pompidou.
Son œuvre la plus folle ? Un échafaudage de 33 mètres de long sur 11 mètres de haut
érigé en plein désert algérien. “Une échelle qui gravit la montagne des illusions”, expliquet-il. Yazid Oulab, qui a été maçon pour gagner sa vie pendant ses études à Marseille,
fait bien entendu référence à ce métier manuel, mais attire également l’attention sur
la dimension spirituelle. L’échafaudage évoque un chemin qui permet de s’élever.
“Mon travail, c’est ma biographie. Mon père est ouvrier, ma mère une intellectuelle. Moi, je
suis le résultat des deux. A la base de mon travail, il y a l’outil de l’ouvrier, puis il y a la réflexion, l’esprit et donc la connaissance.”
Son actu : découvrez l’univers de cet artiste à l’exposition collective “Paris et l’art contemporain arabe” qui se tient à la Villa Emerige à Paris, jusqu’au 12 novembre 2011.
Jean-François Rogeboz © Galerie Eric-Dupont, Paris - Eric Cabanis/AFP
Photographe intime
Mounir Fatmi
Carlos Alba - Zarhloul - Alberto Pizzoli/AFP
Ymane
Fakhir
Yazid Oulab
Et aussi
Yto Barrada
Cette photographe franco-marocaine représentée par la galerie
Polaris a été sélectionnée par la
Deutsche Bank comme Artiste
de l’année 2011. Elle présente
l’exposition “Riffs” au Wiels à
Bruxelles jusqu’au 31 décembre.
Djamel Tatah
La toile de Djamel Tatah Les Femmes d’Alger attire le regard.
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Peintre figuratif formé à l’Ecole
des beaux-arts de Saint-Etienne,
Tatah peint invariablement des
personnages mélancoliques sur
des fonds colorés. Du 16 novembre 2001 au 24 juin 2012,
on retrouvera ses tableaux dans
l’exposition “J’ai deux amours” à
la Cité nationale de l’histoire de
l’immigration à Paris.
Bouchra Khalili
Cette vidéaste franco-marocaine participera à l’exposition
collective “Locus Agonistes :
Practices and Logics of the Civic” à l’Argos Centre of Art and
Media à Bruxelles jusqu’au
18 décembre.
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