Cosmojazz 2015
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Cosmojazz 2015
Cosmojazz 2015 With love Melanchology Pour incarner ces mélodies, tour à tour songeuses puis joyeuses, danses obsédantes ou ballades entêtantes, toujours ciselées au plus près, il a choisi des partenaires au diapason, des équipiers prêts à s'inscrire dans une aventure au long cours, afin de bâtir un groupe et un son au fil des concerts. Déjà présent sur le précédent album, Christophe Walemme demeure le pilier, capable de poser sa pâte sonore comme sa délicate introduction à l'archet sur le thème-titre, le batteur Stéphane Huchard remplace Laurent Robin, apportant une touche plus percussive à l'image du cajon argentin qui lui sert de grosse caisse, du zarb iranien qui lui sied à merveille et cette ouverture vers l'Orient se cristallise encore plus autour du saxophoniste Hervé Gourdikian.<br/> Gee whiz but this is a lonesome town L'expérience est rare : un voyage dans le temps, une traversée du Far West rythmée comme une bande-son inespérée d'un film en noir et blanc. Ces cinq musiciens, illuminés par une foi dans leur musique, respirent le blues et le folk, bricolent des sons à l'état brut avec des objets-instruments, et il y a la voix, inoubliable, de Rosemary Standley...<br/> African tribute to Art Blakey Album hommage au plus africain des pionniers de la batterie be bop.<br/> Missing room (The) Unue Cet album délivre une exaltante série de duos inspirés au musicien, le new king of klezmer clarinet, par des rencontres musicales tous azimuts. A la fois bigarrée et méditative, cette suite charme et surprend, émeut et dérange, transporte et élève.<br/> Dernier vol (Le) : bande originale du film de Karim Dridi Asfar Le groupe, basé à Paris depuis 2005 transcende la tradition et possède cette faculté d'aller au-delà, sans se laisser enfermer dans des clichés. Son imagination féconde permet aux trois Galiléens de tisser des motifs inédits, des variations qui subjuguent l'auditeur pour l'embarquer hors de toute notion de territoire délimité.<br/> Start "So many ways..." Namaste Follow the white rabbit Yaron Herman confirme avec ce disque tous les espoirs que ses précédentes galettes avaient fait naître. Accompagné par le très solide Chris Tordini à la contrebasse et l'énergique Tommy Crane à la batterie, l'alchimie de ce trio cosmopolite fonctionne dès les premières notes. Cette jeune génération de musiciens est en train de réinventer un paysage merveilleux, un champ de création infini, synthèse magique et inattendue de Radiohead à Nirvana, en passant par les classiques de Walt Disney, ou encore en empruntant des standards du folklore israélien, en laissant libre cours à son inspiration du moment.<br/> Majâz Il s'échappe de la musique du groupe une densité émotionnelle qui contient toute la richesse de l'orient, avec sa culture, ses rêves et ses chants de paix. Nous sommes face à un pan de l'art universel. Pour les épauler sur cet album, on note la présence d'un percussioniste, qui rend l'atmosphère plus légère, moins dramatique et presque dansante par instants.<br/> So in love Sur cet album, le jury de la Nouvelle Star a fait appel à la scène française pour interpréter des grands classiques du jazz. Au programme des interprétations d'Anaïs, Tété, Cocoon, Benjamin Siksou, Emily Loizeau, Camelia Jordana, Loane, Helena Noguerra et China Moses.<br/> Inkala Les titres du pianiste compositeur trouvent leur inspiration dans les mélodies arméniennes de son enfance. Le style de ce trio est proche des trios modernes de jazz. Il en résulte un album émouvant, facile à écouter, presque relaxant.<br/> Bouchabouches Alter Ego Pour la première fois, c'est en quartet que Yaron s'exprime sur un disque. A ses côtés, Emile Parisien, au saxophone, un autre ambassadeur brillant de cette jeune génération décomplexée, libre et bouillonnante. A la contrebasse, Stéphane Kerecki, l'ami fidèle et bassiste hors pair. Enfin, 'le frère de toujours', Ziv Ravitz, batteur israélien qui complète à merveille l'équipe. En invité spécial, le saxophoniste Logan Richardson sait amener la couleur si particulière de la nouvelle génération des musiciens New Yorkais.<br/> Panamerican Pour cet album, il taille la route de Paname jusqu'à la Big Apple, partageant une nouvelle aventure aux côtés de la fine fleur du jazz new-yorkais. En plein coeur de Brooklyn, le pianiste Jim Beard, le saxophoniste Chris Cheek, le contrebassiste Matt Penman et le guitariste Nir Felder abattent leurs cartes dotées d'un jeu subtil et racé autour des compositions originales du drummer. Plusieurs titres sont cadencés par l'Argentin Minino Garay, le plus parisien des percussionnistes. Cerise sur le gâteau, le pianiste ric Legnini réalise et mixe le disque, enrichissant le tout de son expérience éminemment groovy.<br/> Time Zone Chaos Belle époque Birds On A Wire : Rosemary Standley & Dom La Nena Entre la franco-américaine et la brésilienne, les répertoires s'échangent et s'entrechoquent : classique, folk, traditionnel américain ou argentin ; en italien, anglais, réunionnais, espagnol, arabe.<br/> Hip hop after all Après 24 ans de carrière, le beatmaker et producteur Guts revient au hip hop de la plus belle des manières avec l'album "Hip Hop After All" sur le label parisien Heavenly Sweetness. Finit la solitude des trois précédents albums instrumentaux, Guts est parti en studio à New York et Los Angeles, enregistrer avec des légendes du Hip Hop comme Masta Ace, Grand Puba (Brand Nubian), Murs, des chanteurs comme Coddy Chestnutt ou Patrice et les jeunes talents Leron Thomas, Lorine Chia, Dillon Cooper. Le résultat de ses aventures outre-atlantique ? Seize plages de pur son old school qui fleure bon les productions hip hop de haut vol des années 80 et 90. Beats implacables et samples inouïs, groove permanant, flows entêtants, cet alchimiste du son a composé ici son hip hop parfait. A l'instar de Wax Taylor, Guts est un adepte du son parfait, ce "Hip Hop After All" s'écoute fort, très fort et en boucle.<br/> Open me Music in exile Ce groupe de rock malien a été découvert par Damon Albarn via son projet Africa Express. Avec leur hymne Soubour produit par Nick Zinner (Yeah Yeah Yeahs), les quatre jeunes ont directement conquis le monde musical et ses plus forts représentants, dont la tête pensante de Blur et Gorillaz. Le groupe propose un savant mélange, entre chants maliens, guitares électriques et rythmes tribaux, à la frontière entre musique du monde et rock.<br/> Ring road Cet égyptien, qui a adopté la France, jongle avec les musiques multiséculaires de son Orient natal, qu'il transcende avec son oud, en leur insufflant l'inventivité du jazz et l'énergie du rock. Consacré meilleur oudiste du monde à dix-huit ans dans un concours international à Damas, Mohamed Abozekry fait sortir le luth arabe de son cadre d'origine; il le fait chanter, il y injecte du groove, du flamenco et des reflets latins. Ce troubadour moderne nous offre un recueil passionnant où se lit en filigrane son amour pour John Coltrane et Astor Piazzolla, ainsi que son désir de pousser la tradition dans des horizons imprégnés des sons et du bruissement du monde.<br/> Goldberg variations = Variations Goldberg Pétri de culture classique comme de jazz, ce jeune musicien franco américain né en 1982 est déjà lauréat de nombreux prix prestigieux. Après un premier disque très remarqué en duo avec Lee Konitz et un second album en trio qui fera date le voici dans un album dédié aux Variations Goldberg de J.S. Bach. Composées d'un aria et de 30 variations (avant une reprise finale de l'aria), les Goldberg, popularisées notamment par deux versions exceptionnelles de Glenn Gould (1959 et 1981) sont un des monuments de la musique classique auquel tout pianiste se doit de se confronter un jour. Tout en en donnant une version remarquable, Tepfer prolonge chacune des variations de l'oeuvre d'une improvisation de son cru, entre classique et jazz.<br/> Epitaph "Le quatrième album de Moriarty reprend le fil là où l'avait laissé The missing room (2011) : nous avons rouvert les malles pleines de bribes accumulées pendant des années, fouillé les fragments inachevés nés de tournées sans fin et de projets parallèles" tels sont les propos tenus par le groupe. Cet opus a été enregistré et mixé par Renaud Letang aux studios Ferber à Paris.<br/> Saulem ai Violons Barbares, c'est la preuve par trois que la culture dont chacun est dépositaire peut s'enrichir sans crainte des apports de l'autre. Trois musiciens issus d'horizons mongol, bulgare et français façonnent un espace d'une grande originalité. En concert, leur cohésion fait mouche à tous les coups et leur premier album est déjà un collector. Ce second volume explore de multiples directions sans perdre une once de son énergie phénoménale...<br/> Silence de l'exode (Le)