Centre de communication écrite

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Centre de communication écrite (CCE) Réaction au document « Baliser notre avenir » Les étudiants 1) Recrutement • Hausse des internationaux de 15 % = pertinent, faisable (? Michèle Glémaud le saura plus que moi) et compatible avec notre mission d’université francophone, dans la mesure où, majoritairement, les candidats ciblés sont francophones ou allophones de niveau avancé en français. Sinon, ce sera coûteux (il faudra investir davantage dans le soutien linguistique, au moins au début du cursus de ces candidats; il faudrait sans doute repenser en profondeur les cours de français ou certains cours à tout le moins, en visant plus directement la langue dans le contexte des études que la langue comme outil de communication plus général). • Hausse de 50 % des hors‐Québec au Bac 120 (des candidats canadiens, j’imagine, sinon gare aux recoupements avec le point précédent dans l’évaluation des gains nets). La majorité des Canadiens hors Québec du Bac 120 étant les francos d’Ontario et du Nouveau‐Brunswick, si on cible des Canadiens‐
anglais, il faudra prévoir du soutien (un programme d’immersion?) car, malgré le bilinguisme canadian, il risque d’y avoir peu d’élus qui n’auront pas déjà un intérêt pour la langue française… Il faut intensifier le recrutement des Canadiens hors‐Québec l’été, quand ils sont « en vacances linguistiques » à l’École de français de la FEP. Ceux‐là ont au moins manifesté clairement leur intérêt pour la langue de notre établissement et pour l’UdeM. Je crois que c’est déjà amorcé (voir Suzanne Fradette et Michèle Glémaud). 1) Stratégies de soutien à la réussite • Question : Le soutien apporté par le CCE à la réussite fait‐il partie du plan de soutien à la réussite envisagé ici (pas clair dans ce que je lis ou décode)? À moins que les activités du CCE comptent plutôt, pour les rédacteurs du document – dont on ne sait pas qui il sont, puis‐je en faire la remarque? – comme des « activités à valeur ajoutée marginale » donc à supprimer? (et non explicitées, cf. p. 36)... • Démarche de suivi en temps réel et enquête rapide pour déterminer qui sont les étudiants à risque et intervenir précocement. Remarque : Tout le travail du CCE concernant les tests et les suivis avec les facultés (la FAS surtout, qui a pris soin d’imposer des cours dès 2006) va en ce sens. On agit sur les plus faibles sur le plan de la compréhension du français, et ce dès leur admission, en leur faisant suivre des cours hors‐programme dès la première année d’inscription (par la bande, j’y insiste, on a accru par ces cours HP les revenus de l’UdeM de ± 750 000$ depuis l’automne 2006). S’il fallait attendre la première évaluation dans les cours pour agir, il y aurait déjà plusieurs mois de perdus dans l’intervention possible, et risque accru de non‐
persévérance aux études... Suggestion : Il faudrait chercher à « créditer » (donc à financer) le soutien à la réussite dans la mesure où faire se peut. La réussite, ce n’est pas tant un service à rendre par l’UdeM à ses étudiants qu’une nécessité pour tout étudiant qui s’engage dans un projet de formation. Ne peut‐on pas trouver le moyen, sans ajout de frais afférents puisque cela semble un tunnel sans issue actuellement, que l’UdeM reçoive de l’argent et ne fasse pas que dépenser dans l’offre de soutien? L’encadrement à fournir aux étudiants à risque ou carrément en difficulté (monitorat, tutorat, ateliers de mise à niveau, soutien – en groupe et « individualisé » ‐ à la rédaction des travaux universitaires, etc.) ne pourrait‐il pas se donner dans le cadre d’un cours de 3 crédits considéré comme HP (donc qui s’ajoute au cursus), si on travaillait à circonscrire, puis à raffiner la cohérence méthodologique et pédagogique des diverses interventions, en lien avec le travail que doit fournir l’étudiant pour tirer profit du soutien qu’il reçoit? Un tel cours ne pourrait‐il pas être imposé (si la mesure était inscrite donc officialisée dans le règlement pédagogique de premier cycle) aux étudiants identifiés par les départements comme étant « à risque » au premier trimestre de leurs études (ex. en situation d’échec à un cours, en probation, ou dont la moyenne cumulative au premier trimestre est inférieure à tant, ou selon d’autres critères « mesurables » ou historiquement reconnus comme des indices de difficulté majeure par les unités)? Un genre d’« atelier d’intégration aux études universitaires » dont le contenu serait « adaptable » aux besoins de l’étudiant et défini en fonction des divers champs d’études et types de travaux plus spécifiquement exigés dans les programmes… Les programmes d’études 1) Formation initiale • La plus belle fille de Paris ne donne que ce qu’elle a, dit‐on. Les programmes ajustés aux ressources, c’est dans cette ligne de pensée. Mais il faudra définir ce que le plus beau programme UdeM réduit à ses ressources essentielles peut offir d’international pour réussir le point 2… Pas évident… Faisable ? Sans doute. Réaliste? Pas très. International : un terme alléchant qui, s’il ne livrait pas la marchandise, ne répondait pas aux attentes nuirait plus qu’il n’aiderait l’avenir de l’UdeM… • La passerelle DEC‐BAC est une bonne avenue pour les Québécois, qui ne sont pas les premiers visés par les nouvelles orientations du recrutement, me semble‐t‐il… Réajustement à prévoir du plan de recrutement pour optimiser les résultats ici? 2) Formation continue • Question : Qu’est‐ce qu’une « véritable » politique de reconnaissance des acquis? On l’a définie? Comment ces acquis seront‐ils mesurés? Car sans mesure, que sont les acquis? Déjà, reconnaître l’équivalence de deux diplômes émis par des universités (un du Québec un de l’étranger) ne va pas de soi… • L’établissement de règles et de procédures quant à la création de programmes interfacultaires me laisse songeuse… Vieux relent feppien... Je rêverais d’un allégement! La question du partage des revenus est essentielle entre les unités participant à un développement. Qui n’a rien ne donne rien, c’est connu. • Développer une expertise en formation continue pour les entreprises québécoises est un vœu pieux à ce stade, si on ne sait pas ce que recherchent les entreprises ciblées et ce qui, dans l’offre de service, distinguerait indiscutablement l’UdeM des autres institutions et entreprises proposant déjà de telles formations. Si la FEP – qui a pendant longtemps cherché à développer une telle expertise, a démontré que l’on pouvait s’autofinancer, à certains moments, elle n’a pas réussi à dépasser (plutôt le contraire) l’autofinancement, du moins à ma connaissance. Question : Qu’est‐ce qui, dans le plan envisagé (et non explicité), garantit que les revenus dépasseront l’investissement? Réflexion : De la présentation générale du document, je note et retiens que l’UdeM est dans les meilleures au Canada dans le secteur des « lettres, sciences humaines et sociales » (p. 7). Voilà qui, à mon sens, devrait baliser les pistes de développement de nouveaux programmes et de la formation continue pouvant être offertes aux entreprises... Je termine sur une « fausse note », MALHEUREUSEMENT. J’avoue ne pas comprendre – ou si mal ou si peu – ce qui est écrit, aux pages 35 et 36, sous les rubriques « Les pratiques administratives dans les facultés et services » et « Les effectifs du personnel de soutien et d’administration » (PSA). Je lis, mais je ne sais pas de quoi on parle au juste. Je vous reviendrai sur ces deux pages quand je les aurai relues à tête reposée, à la loupe et en essayant de mettre de la chair autour de l’os... Bref, quand j’aurai fait tout ce que je peux pour décoder ce qui m’apparaît se cacher derrière une pure langue de bois… Enfin, je le ferai si cela vous semble utile. Si ce ne l’est pas, dites‐moi sinon simplement (je ne vous en voudrai pas!) que je pédale dans la moutarde, et je ne me casserai pas la tête pour décoder les pages 35 et 36. Pour le moment, je n’y vois plus clair. À bientôt. Lorraine Camerlain, directrice Centre de communication écrite Université de Montréal C.P. 6128, succ. Centre‐ville Montréal QC Canada H3C 3J7 Téléphone : 514‐343‐5955 Télécopieur : 514‐343‐5996