Résultats ovins viande 2010

Transcription

Résultats ovins viande 2010
La filière Ovin Viande
Evolution et Résultats 2010
Juin 2011
LA FILIERE OVINE EN FRANCE
2010
Source :Année ovine - Institut de l’Elevage
Depuis 20 ans la production française reculait inexorablement avec le découplage partiel de la prime à
la brebis et la hausse des coûts de production. 2010 marque un arrêt de cette tendance, la production
est restée équivalente à 2009 grâce aux prix soutenus, aux coûts de production en baisse, à la baisse
des importations (-11%) et au ré-équilibrage des aides.
La production française a toutes les raisons de progresser à nouveau en 2011, d’autant que la demande
ne sera vraisemblablement pas encore fournie par les importations.
Le défit de 2011 sera celui des coûts de production.
LA VIANDE OVINE EN FRANCE :
La production française est restée stable en 2010, malgré la baisse du cheptel 2009 (-2.4%). Le
manque de disponibilités liées à la baisse des importations a contribué à maintenir les cours de l’agneau
assez hauts.
Le ralentissement de la décapitalisation est à mettre en rapport avec la revalorisation des aides et la
conjoncture de prix et de coûts de production favorable.
On compte en fin 2009, 5.89 millions de têtes.
La baisse du cheptel a touché une fois de plus les principales régions ovines françaises. Midi-Pyrénées,
avec 16% des brebis allaitantes françaises a perdu 4% de ses effectifs, en Poitou-Charentes (11% des
effectifs) le recul atteint près de 5%, en Auvergne 4%, en Limousin 9%, et PACA 1%.
LA PRODUCTION FRANCAISE :
La production de viande ovine française a été équivalente à 2009. C’est le résultat de l’alourdissement
du poids carcasse des agneaux et de l’amélioration de la productivité numérique.
Les abattages ont porté sur 5.37 millions de têtes soit 101 000 Tec, les agneaux ont représenté 88%
(+0.4%) avec un poids carcasse de 17.8kg soit 100 g de plus qu’en 2009.
Le nombre de brebis abattues a reculé de 4% (666 900 têtes).
La production française reste saisonnière. Elle est plus importante pour la période de Pâques et le 4ème
trimestre reste la période la moins productive.
LA CONSOMMATION FRANCAISE :
Pour 2010, la consommation de viande ovine est estimée à 211 800 Tec soit –7%. Ce résultat porte la
consommation par habitant à 3.4 kg (-5%). Dans le même temps la consommation de viande bovine est
restée stable, celle du porc a légèrement diminué (-1%).
Les achats de viande ovine des ménages pour la consommation à domicile ont été équivalents alors que
les prix ont progressé. Cette baisse de la consommation globale a donc touché essentiellement la
restauration hors domicile et les consommateurs de moins de 35 ans (-13%). Le sud-est de la France
est moins touché par la baisse de consommation (-4%) que le nord ou le sud-ouest (-11%)
Les supermarchés, qui réalisent 67% du total, ont baissé de 9% tandis que le hard-discount a reculé de
18% et atteint désormais 3% des ventes. Les achats en boucheries artisanales ont également baissé de
1% seulement et représentent 29% des achats des ménages.
Le prix de vente à l’étal a progressé de 4% en 2010, après une hausse de 9% en 2009 et de 8% en
2008. Dans un contexte de baisse du pouvoir d’achat, ces hausses successives renforcent les
difficultés de la consommation d’agneaux. Les augmentations de prix ont été plus sensibles dans les
hypermarchés (+4%) que chez les bouchers (+3%).
En 2010, le prix à la production des agneaux est resté équivalent à 2009, avec un prix moyen de
5.81€/kg carc.
En ce qui concerne les peaux, le prix a doublé et atteint 5.27 € contre 2.65 € en 2009 et 3.92 € en
2008. Ce prix moyen est le résultat d’une moindre demande de la Turquie, et d’une augmentation
importante des volumes vers la Chine (x2) et du prix (+78%).
Le cours de la laine s’est aussi redressé en 2010 (+31% sur le marché australien), les exportations se
font de plus en plus sous forme de laine brute en direction de la Turquie et de la Chine.
Quant aux coûts de production, ils ont diminué de 5.1% en 2009 suite à la baisse des matières
premières et de 4% sur le premier trimestre 2010 avec une inversion sur le second semestre (+4%). Au
total 2010 ils ont reculé de 2.7%.
LES ECHANGES :
Reprise du commerce en vif :
Les importations d’ovins vivants ont reculé en 2010. Avec 534 000 têtes, elles ont été en baisse de 4%.
Cette baisse est le fait des plus gros fournisseurs habituels du marché, en effet les Pays-Bas ont vu
leurs envois baisser de 3%. L’Espagne, deuxième fournisseur, a augmenté de 24% pour atteindre 130
000 têtes. Cette année la Roumanie a augmenté ses volumes de 22% (30 000 têtes).
Le Royaume-Uni a fortement réduit ses exports pour atteindre 7 200 têtes au lieu de 37 000. On est
encore loin des 250 000 têtes d’avant le crise de la fièvre aphteuse de 2001.
Les exportations d’ovins vivants français ont reculé de 5% pour atteindre 729 000 têtes soit 7 100
Tec. Les envois se sont concentrés vers l’Italie et l’Espagne, deux destinations qui comptent pour 91%
du total. En Espagne (>50% des volumes), les exportations ont diminué de 9%. Mais en Italie, où la
concurrence a été plus rude avec les pays de l’Est, les exportations ont reculé de 8% pour atteindre
289 000 têtes, (39% du total).
Finalement, le bilan d’échange d’ovins vivants présente un solde positif (195 000 têtes), mais qui
s’amenuise.
Un commerce de viande en repli :
En 2010, la France, largement déficitaire en viande ovine, a importé 120 000 Tec soit 11% de moins
qu’en 2009.
Ces importations proviennent à 72% de l’UE et en particulier du Royaume-Uni (45%). Les importations
du RU, en recul depuis 2001, ont fortement reculé en 2010 à 54 000 Tec soit 10% de moins qu’en 2009.
Avec 18 500 Tec, les importations d’Irlande ont diminué de 18%, conséquence de la baisse du cheptel
liée au découplage de la prime ovine.
Les exportations espagnoles ont fortement progressé en 2010 : +48% soit 29 000 Tec dont 10 700 Tec
vers la France.
La Nouvelle-Zélande a vu sa part de marché passer à 25% des importations françaises (-11% avec 29
600 Tec). La Nouvelle-Zélande privilégie toujours le marché européen et français en particulier malgré
ses baisses en disponibilité. La part de « chilled » a progressé de 1% cette année pour atteindre 44%
du total importé. Le plus gros des importations de NZ est toujours assuré par les morceaux non
désossés, réfrigérés (10 000 Tec) et congelés (10 400 Tec). En valeur, les importations NZ ont
légèrement régressé (-3%) avec un prix moyen en hausse de 7%, soit 5.05 €/kgc.
Les exportations françaises de viande ovine, qui portent sur de petits volumes, ont progressé en 2010
de 1 300 Tec (8 800 Tec soit +17%).
Finalement, le déficit des échanges extérieurs de viande ovine a atteint 111 000 Tec soit une baisse de
11%.
LE MARCHE EUROPEEN
2009
Dans la plupart des pays européens les disponibilités en viandes ovines continuent de se réduire
consécutivement à la réduction des cheptels. Les ajustements accélérés par le découplage ont conduit à
de nouvelles baisses du cheptel fin 2009, mais à un rythme plus modeste.
Avec des importations en baisse en provenance de la Nouvelle-Zélande, liée à la baisse du cheptel NZ
et à la forte demande des marchés asiatiques et américains, les cours de l’UE se sont bien maintenus en
2009.
Dans l’UE à 27, on dénombrait fin 2008, 66.4 millions de reproductrices soit –2.4% par rapport à
l’année précédente. Dans l’UE à 15, le cheptel a reculé de 3.1%, alors qu’il a progressé de 1.3% dans les
10 nouveaux états membres depuis 2004.
L’Espagne a stabilisé son cheptel après une forte baisse. Elle possède le cheptel le plus important de
l’UE (14.2 millions de têtes), l’Aragon a perdu 9% de son cheptel, tandis que l’Andalousie a progressé.
De nouveau en Irlande le recul de cheptel est marqué, -6%, conséquence du découplage total de la
prime à la brebis. Dans ce pays 60% des éleveurs ovins sont pluriactifs et remplacent les brebis par
des vaches moins contraignantes en terme de travail.
Au Royaume-Uni, la baisse est moins marquée (–1.2%). Le cheptel comptait fin 2009, 13.9 millions de
reproductrices.
En Grèce, la quasi totalité des brebis sont traites, le cheptel a baissé (-5%) pour atteindre 6.4 millions
de têtes.
En Roumanie (8.1 millions de têtes), le cheptel, plus important qu’en France, a poursuivi son
développement (+2.9%). De plus en plus les roumains se tournent vers l’engraissement de leurs agneaux
afin d’améliorer leurs marges et de viser les marchés de l’Europe du sud.
L’élevage ovin européen se partage entre des orientations laitières et allaitantes qui sont
géographiquement très marquées. Le nord de l’UE est marqué viande tandis que dans le sud l’élevage est
orienté lait avec des agneaux abattus jeunes et légers. La France a, quant à elle, une situation
intermédiaire.
A lui seul le Royaume-Uni a assuré 33% de la production de viande de l’UE à 27. En ajoutant la
production irlandaise on atteint 39%. La production y est maximale entre juillet et novembre, cette
répartition caractérisant les pays sans sécheresse estivale avec une production d’agneaux d’herbe.
Les 4 pays méditerranéens (Espagne, Grèce, Portugal et Italie) ont produit 30% de la viande de l’UE,
l’Espagne en assurant à elle seule 15%. Les mises bas y sont regroupées en fin d’automne et dans le
courant de l’hiver. La pratique de la traite conduit les éleveurs à se débarrasser très tôt de leurs
agneaux ce qui accentue la saisonnalité des mises en marché.
En 2009, le France a assuré 12% de la production de l’UE (1% de plus qu’en 2009), ce qui la classe au
3ème rang communautaire.
La Roumanie, où les abattages se concentrent autour de Pâques, a produit 7% du total
Les importations de l’UE en provenance des pays tiers restent réglementées par les accords de l’OMC
qui permettent des importations sans droits de douane.
En 2010, la Nouvelle-Zélande a réduit ses exportations vers l’UE. Elle possède un contingent de 228
000 T, et l’a rempli à 86%, fait exceptionnel. Le marché européen est le plus important et le plus
rémunérateur pour ce pays, elle profite donc en général au maximum de son droit d’accès.
Qualitativement les viandes congelées sont remplacées par des réfrigérées « chilled » vendues plus
chères. Ces viandes réfrigérées ont encore un peu progressé sur le marche européen : +6% soit 67 000
Tec. Elles représentent désormais plus du tiers du total exporté vers l’UE.
Les envois d’Australie ont reculé de 7% cette année et le contingent de 19 000 Tec a été rempli à 97%.
Les marchées européens sont toujours privilégiés. Les exportations australienne souffrent toujours du
repli du cheptel lié à la sécheresse de 2006. A 70% les livraisons se font sous forme congelée.
Les pays d’Amérique de sud ont des contingents bien inférieurs et ne les remplissent pas régulièrement
d’une année sur l’autre. En 2010 l’Uruguay l’a rempli à 77% soit 4 500 Tec, l’Argentine qui dispose d’un
quota supérieur à celui de l’Australie ne l’a rempli qu’à 25% (5 700 Tec), le Chili à 89% (5 720 Tec).
L’essentiel de ces viandes est destiné au marché espagnol.
La consommation diminue par manque de disponibilités :
En 2010, la consommation de l’UE à 27 a perdu 7%. La moitié de la consommation est regroupée sur les
marchés du Royaume-Uni et de la France. Elle porte essentiellement sur des agneaux lourds de 14 à 20
kg carcasse. Le second pôle de consommation se trouve au sud de l’Union et concerne des agneaux
légers.
La consommation individuelle de viandes ovines a encore reculé de 150g soit 2.1kg/hb/an. Elle reste
très faible par rapport à celle de viande bovine (19kg) , de porc (44 kg) ou de volaille (21 kg). Le niveau
de consommation varie beaucoup d’un pays à l’autre : 7 kg en Grèce, 4.9 kg au RU, 2.4 kg en Espagne,
3.4 kg en France.
La consommation a reculé de 8% au RU par rapport à 2009. En Irlande le marché domestique s’est aussi
effondré à cause de la crise économique (-9%).
Quant à l’Espagne, la consommation a reculé de 8% suite à une demande ralentie sur les viandes rouges
et à l’augmentation des exportations.
En Grèce le bilan fait apparaître une légère baisse de 4%.
Les prix à la production tirés par le déficit :
En 2010 le prix moyen des agneaux lourds s’est établi à 4.40€/ kg carcasse soit +7% par rapport à
2009. C’est toujours la cotation britannique qui donne le ton en contribuant pour 47% à la cotation
européenne moyenne. Au Royaume-Uni, la cotation a progressé de 13% pour atteindre 4.53€/kg.
Sur le marché de l’agneau léger, le prix moyen s’est établi à 6.91€/kg carcasse soit -7%. En Espagne, les
cours ont été à la baisse (-8% à 6.47€/kg).
LE MARCHE MONDIAL
2010
La sécheresse en Australie et la conversion des terres vers la production bovin lait en NouvelleZélande se sont traduites par une baisse du cheptel ovin. Cependant depuis 2009 les éleveurs
commencent à reconstituer leur troupe.
Il en a résulté une réorientation des exportations d’autant plus que la demande asiatique et nordaméricaine est resté soutenue, au détriment des volumes envoyés vers l’UE.
Malgré la baisse de 40% de l’effectif néo-zélandais en 20 ans, la production du pays s’est maintenue
grâce à l’augmentation de la productivité. La Nouvelle-Zélande exporte 90% de sa production et est le
1er exportateur mondial avec 60% des échanges. L’UE est le 1er client de la Nouvelle-Zélande avec
presque la moitié du total exporté.
Pour la nouvelle campagne, on prévoit des disponibilités plus importantes, le cheptel ayant progressé de
2.5% en 2010. Cependant, les conditions climatiques et fourragères ont été difficiles au moment des
mises-bas qui sont essentiellement hors bâtiments, le nombre d’agneaux est attendu à la baisse.
Suite aux sécheresses depuis 2002, à la chute du marché de la laine, l’Australie a diminué de nouveau
son cheptel de 9% pour atteindre 70 millions de têtes en 2010. Les exportations du pays représentent
50% de la production. Avec 272 000 Tec, elles ont diminué de 15% en 2010.
En Uruguay le cheptel a poursuivi son recul avec -11% en 2010 (7.7 millions de têtes) et les
exportations (20 000 Tec) ont diminué de 38%. Le Mercosur reste le 1er client de l’Uruguay.
Quant à l’Argentine , ses exportations sont sensiblement identiques en 2010 (7 400 T), malgré la baisse
du cheptel. Leur principale destination reste l’Espagne.
LES PERSPECTIVES 2011 :
Les résultats de l’enquête cheptel 2010 montrent un baisse du cheptel ovin dans l’UE à 15 de –2.7%
avec des situations contrastées entre le nord et le sud. Equivalent au Royaume-Uni et en Irlande, -1.7%
en France, -8% en Espagne et recul modeste (-1%) en Grèce. La Roumanie quant à elle ne poursuit plus
sa croissance du cheptel.
En France, où la production est attendue avec une baisse limitée, devrait voir ses importations rester à
un niveau proche de 2010 notamment grâce à des volumes peu disponibles en provenance de la NouvelleZélande.
En Irlande et en Espagne, on s’attend à une nouvelle baisse de la production en 2011.
Globalement, on s’attend à un niveau de prix élevé en Europe, d’autant que les importations en
provenance des pays tiers ne devraient pas progresser.
LA FILIERE OVINE EN MIDI-PYRENEES
2010
Productions agricoles
en Midi Pyrénées
Midi Pyrénées
Cahors
Rodez
La Garonne
Montauban
Albi
Auch
Toulouse
0
Céréales et oléoprotéagineux
Maraîchage Horticulture
Viticulture
Fruits
Bovins lait
Bovins viande et mixtes
Ovins, caprins
Granivores (Porcs, volailles)
Polyculture - élevage
Grandes cultures et herbivores
Tarbes
Foix
LA REGION MIDI PYRENEES
2009
35 500 éleveurs
5 890 000 brebis
4495 éleveurs viande
2022 éleveurs lait
669 600 brebis viande
737 900 brebis lait
se DECLINE en 4 BASSINS de PRODUCTION
Source PBC
2009
Les
Ovins
Viande
Lot
229 960 brebis
984 éleveurs
136 020 brebis
981 éleveurs
160 000 Agneaux
Label Rouge
Aveyron-Tarn et
Garonne
100 020 brebis
Sud
206 600 brebis
1 862
éleveurs
2009
668 éleveurs
Tarn
Source: OFFICE ELEVAGE
2009
Nombre d’éleveurs
1991
ARIEGE
HAUTE
GARONNE
GERS
HAUTES
PYRENEES
AVEYRON
TARN ET
GARONNE
BASSIN
LOT
BASSIN
SUD
BASSIN
TARN
BASSIN
AVEYRON
REGION
1992
1993
1994
1995
1996
1997
1998
1999
2000
2001
2002
2003
2004
2005
2006
2007
2009
756
787
750
751
742
743
746
725
750
707
687
687
708
686
692
682
617
596
650
609
621
578
627
552
601
535
592
534
579
500
558
453
547
468
529
458
506
429
305
1166
287
1149
283
1116
273
1057
262
998
247
963
242
970
252
991
255
840
237
865
237
867
225
864
228
856
216
846
220
821
213
803
208
781
201
750
185
742
1909
366
1769
346
1657
319
1605
317
1553
314
1521
294
1385
287
1344
274
1202
257
1207
251
1142
242
1105
239
1054
225
1006
224
996
222
932
210
912
200
874
190
807
174
1941
1832
1746
1702
1658
1586
1518
1485
1427
1374
1315
1281
1259
1206
1164
1122
1082
1039
984
3014
2937
2884
2801
2717
2584
2606
2617
2308
2361
2303
2268
2220
2188
2120
2027
2004
1938
1862
1346
1309
1251
1205
1158
1115
969
1069
997
1004
943
943
879
830
809
765
732
706
668
2275
2115
1976
1922
1867
1815
1672
1618
1459
1458
1384
1344
1279
1230
1218
1142
1112
1064
981
8576
8193
7857
7630
7400
7100
6765
6789
6191
6197
5945
5836
5637
5454
5311
5056
4930
4747
4495
Evolution de la population des éleveurs base 100 1991
100
BASSIN LOT
BASSIN SUD
BASSIN TARN
90
BASSIN AVEY. et T.G
REGION
80
70
60
50
40
1991
2008
1992
1993
1994
1995
1996
1997
1998
1999
2000
2001
2002
2003
2004
2005
2006
2007
2008
2009
Nombre de brebis (PCO/PB)
ARIEGE
HAUTE
GARONNE
GERS
HAUTES
PYRENEES
AVEYRON
TARN ET
GARONNE
BASSIN LOT
BASSIN SUD
BASSIN TARN
BASSIN
AVEYRON
REGION
1991
1992
1993
1994
1995
1996
1997
1998
1999
2000
2001
2002
2003
2004
2005
2006
2007
2008
2009
78785
70624
79364
69213
80671
68875
82270
68385
83868
67895
83541
65204
84530
65499
85392
63630
84221
62321
83906
61270
80846
58337
79227
56031
77414
54990
78414
54685
77046
53608
76924
53885
75998
52874
73897
50701
70162
46290
27126
81557
25039
80272
24690
79600
23735
78223
22780
76846
22820
79963
21758
80303
21601
82712
21270
79953
20450
77658
20633
76620
20018
76536
21171
76389
19666
78380
20046
77224
20043
75754
19669
74639
18483
73124
16946
73189
228015 219525 211064 207210 203356 193916 188260 185028 180244 177981 167716 159260 152795 145945 145063 139030 131990 125218 115004
34923 33843 32250 32983 33715 32534 30976 29106 28639 28424 27360 27253 26926 26306 26116 25344 24335 22608 21016
257111
258092
154185
262938
256143
253888
150876
253368
256958
253836
146730
243314
261479
252613
146118
240193
266000
251389
145506
237071
268878
251528
141188
226450
266075
252090
136531
219236
263600
253335
138637
214134
264009
247765
134844
208883
263680
243284
138312
206405
261615
236436
130290
195076
260242
231812
133072
186513
259819
229964
124012
179721
257089
231145
119611
172251
256183
227924
117921
171179
254036
226606
115361
164374
246427
223180
111264
156325
235659
216205
105445
147826
226961
206587
100023
136020
932326 914275 900838 900403 899966 888044 873932 869706 855501 851681 823417 811639 793516 780096 773207 760377 737196 705135 669591
Evolution nombre brebis ( base 100 1991 )
110
BASSIN
LOT
100
BASSIN
SUD
90
BASSIN
TARN
80
BASSIN
Aveyr et T.G
REGION
70
60
50
1991
1992
1993
1994
1995
1996
1997
1998
1999
2000
2001
2002
2003
2004
2005
2006
2007
2008
2009
Taille du troupeau moyen
250
230
210
BASSIN LOT
190
BASSIN SUD
170
BASSIN TARN
150
BASSIN AVEYRON
130
REGION
110
90
70
50
1991
1993
1995
1997
1999
2001
2003
2005
2007
2009
EVOLUTION DES ELEVEURS ET DES BREBIS MIDI-PYRENEES
9000
900000
823417811639793516
7400
780096773081
760377
ELEVEURS
7100
7000
6765 6789
800000
737196
705135
700000
669591
6191 6197
6000
5945
5836
5637
5454
600000
5312
5081
5000
BREBIS
8000
1000000
932326914275
900403
85768193
899966
900838
873932
888044
869706
855501
7857
851681
7630
4930
4747
4495
4000
500000
400000
1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009
Source :PBC
Le nombre de brebis et d’éleveurs continuent de diminuer, tout comme la population agricole, sur ces 10
dernières années. Même le bassin Lot, qui résistait malgré la diminution de son nombre d’éleveurs, suit
la tendance.
Cependant la taille moyenne du troupeau Midi-Pyrénées continue de s’accroître lentement. De 109
brebis en 1991, on est passé à 149 en 2009. Le Lot a un troupeau moyen plus important (231 brebis), le
bassin sud se caractérise par de petits troupeaux (111 brebis).
LA FILIERE OVINE EN AVEYRON
SITUATION 2010
SYSTEMES DE PRODUCTION EN OVIN VIANDE
OV + OL
12%
OV + Autres
10%
OV
Spécialisés
50%
OV + Bovins
28%
Source: BDNI Aveyron 2009
EVOLUTION DES ELEVEURS ET DES BREBIS EN AVEYRON
2500
250000
228015
219525
1909
203356
193916
1769
ELEVEURS
1657
1500
1605
188260
185028
180244
200000
177981
167716
1553 1521
159260
152795
1385 1344
1202 1207
1000
145945 145063 139030
150000
131999
1142 1105
125218
1054
1006
996
115004
932
913
874
BREBIS
211064 207210
2000
100000
807
500
50000
0
0
1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009
Source:PB
Suite au remplacement de la PB (les brebis viande n’étaient pas comptées dans les troupeaux ovin
lait/ovin viande) par l’Aide Ovine en 2010, les chiffres ci-dessous sont issus de la BDNI qui permet de
connaître le nombre d’éleveurs et de brebis ovin viande sur le département :
-Nombre d’éleveurs ovins viande 2010 :
841 ayant plus de 10 brebis
-Nombre de brebis viande 2010
:
112741 dans les troupeaux de plus de 10 brebis
-Dont troupeaux mixtes OV/OL : 121 pour 17600 brebis viandes présentes.
REPARTITION DES ELEVEURS 2010
350
319
300
250
176
Nombre 200
d'éleveurs 150
136
135
100
51
50
19
5
0
10/49
50/99
100/199 200/349 350/499 500/749
>750
Effectif brebis
Source : BDNI
REPARTITION DES ELEVEURS EN FONCTION DE LA
TAILLE DU TROUPEAU
1200
1069
1000
800
750
737
681
600
587
10/100 BREBIS
520
455
421 429
100/350 BREBIS
311
400
200
103
90
103
82
75
0
1991
1996
Sources : PB avant 2010, BDNI en 2010
2001
2006
2010
>350 BREBIS
CARACTERISTIQUES DE L’ELEVAGE OVIN VIANDE AVEYRONNAIS :
Le bassin aveyronnais est caractérisé par une taille modeste des exploitations. Le troupeau moyen des
841 éleveurs est d’environ 134 brebis viande. Aujourd’hui, on a assisté à une diminution rapide des
plus petits élevages (moins de 100 brebis) dans un contexte de baisse générale des troupeaux en
France et dans le département.
Cependant il convient de préciser que la moitié des éleveurs aveyronnais ont une production
secondaire sur l’exploitation (ovin lait, bovin viande le plus souvent).
Cette tendance à la spécialisation ne permet toutefois pas de maintenir le nombre d’éleveurs et de
brebis sur le département malgré la mise en place de quelques ateliers ovins viande en diversification
chez les éleveurs ovin lait. Le ré-équilibrage des aides en 2010 et les cours soutenus ont permis
d’enrayer la diminution des élevages en Aveyron.
La taille des structures ovines du département s’explique aisément par la localisation de cette
production sur la région ségala, zone de petites structures foncières (50 ha environ en moyenne),
intensive, où l’élevage est une nécessité.
Aussi, sur de petits troupeaux, il est impératif de rechercher le meilleur niveau technique afin
d’obtenir la meilleure marge économique. Cela passe par une génétique développée, une politique de
qualité forte, un suivi rigoureux du troupeau, une gestion pointue des charges opérationnelles et un
fort niveau de main d’œuvre.
On trouve donc le plus souvent sur le département des exploitations ovines avec un fort chargement à
l’hectare, adhérentes à des démarches qualité, type « label rouge », et ayant un système de
production intensif.
LA FILIERE OVINE EN AVEYRON :
Répartition des brebis par structure (AVEYRON 2009)
BREBIS PAR OP 2009
Aveyron / Tarn et Garonne
Lou Paillol
GCO
1%
ADEL12 SICAGNOLIN
2%
12%
APROVIA
27%
Lou Paillol
Ag Fermier
de l'Aveyron
IGP Aveyron
Ag Fermier
des pays d'Oc
IGP Aveyron
UNICOR
41%
GEBRO
17%
Lou Paillol
Trois groupements de producteurs et une association d’éleveurs se répartissent la production ovine
du département.
Le bassin aveyronnais se caractérise par un taux de pénétration des organisations de producteurs
auprès des éleveurs le plus élevé de Midi-Pyrénées (95 % des troupeaux de plus de 350 brebis sont
en appui technique). En 2009, 80% des brebis sont en OP.
L’ensemble de ces structures sont profondément impliquées dans la démarche qualité « Label
Rouge » Agneau Fermier élevé sous la mère, IGP Aveyron et se regroupent à la région au sein
d’OVIQUAL.
De plus, le département compte deux unités de sélection Lacaune (Ovitest - Gebro). Cette race est
la base de l’élevage aveyronnais, notamment grâce à sa rusticité et à ses capacités de
désaisonnement. Le plus souvent, les agneaux produits sont issus du croisement brebis Lacaune x
bélier race à viande.
LA POLITIQUE QUALITE :
Afin de démarquer la production d’agneau sous la mère et de maintenir au mieux le revenu des
éleveurs, chaque organisation de producteurs développe fortement sa production d’agneau Label
Rouge ou IGP. La production est ainsi passée de 24 200 agneaux Label en 1996 à 54 200 agneaux en
2010 (167 000 agneaux Label en Midi-Pyrénées). Quant à lui, le nombre d’éleveurs engagés en Label
atteint 425 sur le bassin 12/82 (1/2 des éleveurs 12 et 82, 1/3 en Midi-Pyrénées).
Cependant, les ventes ne représentent que 25 % du volume d’agneaux produits.
AGNEAUX LABEL ROUGE + IGP 12/82
60000
52347
50000
43728
37386
35690
34307
40000
54180
51040
47900
48578
44380
4023943661
41293
40674
30000 24184
20000
2010
2009
2008
2007
2006
2005
2004
2003
2002
2001
2000
1999
1998
1997
0
1996
10000
LES COÛTS DE PRODUCTION :
Répartition du coût total 2006 / agneau produit
A utres charges de
s tru ctures
Frais fin an ciers
10%
Coû t bâtiment3%
6%
A chat fourrages
2%
Con centré
19%
Charges s ol Céréales
2%
Ch arges s ol SFP
7%
Coû t mécanis ation
27%
A utres ch arges
opérationnelles
A ch ats animaux
Co ût main d 'œuv re
8%
3%
7%
Coût foncier
6%
2.07 €
22.08 €
2.85 €
7.90 €
9.77 €
3.92 €
8.01 €
Achat fourrage s
Conce ntré
Charge s sol Cé ré ale s
Charge s sol SFP
Autre s charge s opé
Achats animaux
Coût main d'œuvre
Coût foncie r
Coût mé canisation
Coût bâtime nt
Frais financie rs
Autre s charge s de structure s
6.73 €
31.64 €
7.07 €
3.01 €
11.47 €
116.53 €
R e la t io n c o û t / p r o d u c t iv ité p a r z o n e n a t u r e lle
R 2 = 0 .3 6 9 1
2.5
1 6 0 .0 0 €
1 4 0 .0 0 €
Productivité
2
1 2 0 .0 0 €
1 0 0 .0 0 €
1.5
8 0 .0 0 €
1
6 0 .0 0 €
4 0 .0 0 €
0.5
2 0 .0 0 €
0
0 .0 0 €
1
Coût prod.
3
5
7
9
N o rd A ve yro n
11
13
15
17
S é g a la
19
21
23
25
27
29
C a usse
OVIN VIANDE : LES RESULTATS TECHNICO-ECONOMIQUES 2010 :
EN ROUTE POUR LA RECONQUETE OVINE …
Les GTE centralisées dans la base de données nous permettent de connaître aujourd’hui, au plus
juste, les résultats technico-économiques de la campagne 2010. Une année meilleure, des charges qui
sont encore stables, mais aussi un niveau technique qui s’améliore.
L’exploitation moyenne de l’échantillon suivi en GTE reste stable dans le temps. L’effectif moyen de
ces exploitations aveyronnaises ovines est de 282 brebis et 69 ha SAU, avec une confirmation de la
mixité de bon nombre de fermes (50% des élevages en Aveyron sont mixtes).
Au niveau des résultats techniques, on note un retour de la productivité numérique (agx produits par
effectif moyen présent) au niveau des années précédentes. La productivité numérique 2010 s’établit
à 1.32 agx produit/EMP. Le taux de mise-bas augmente de 1.5%, signe d’un meilleur suivi des
troupeaux, et la prolificité atteint 1.62. Quand le travail de l’éleveur devient rémunérateur, le suivi
du cheptel reprend tout son intérêt.
Les éleveurs ne doivent rien lâcher sur le rythme d’agnelage bien au contraire, la productivité étant
toujours aussi importante pour faire face aux difficultés économiques.
En ce qui concerne le concentré par brebis, on remarque toujours une forte dispersion autour de la
moyenne avec un chiffre voisin de celui de l’an dernier (197 kg par brebis + agneaux). Cependant le
tiers supérieur, avec une productivité de 16% supérieure, ne consomme guère plus de concentré par
brebis…
Le poids des concentrés dans le coût de production représente 30% du coût de production total.
Avec la hausse du prix des céréales fin 2010 et 2011, il faut encore plus maîtriser au plus juste ce
poste important en gérant mieux les lots et leurs stades de production (préparation à la lutte, à la
mise-bas, allaitement, gestation). La forte dispersion des concentrés consommés au sein des
élevages centralisés démontre qu’il y a encore des marges de progrès importantes sur la gestion de
l’alimentation.
Le prix moyen des agneaux lourds a encore augmenté cette année en gagnant 1€ par rapport au prix
moyen 2009 pour atteindre 99€, soit un gain de +10€ en 5 ans, sur un échantillon d ‘exploitations
produisant peu d’agneaux légers (moins de 1%). Le prix moyen agneaux regroupant toutes les
catégories (agneaux boucherie, agneaux légers, agneaux reproducteurs) a même dépassé pour la
seconde fois les 100 € en se portant à 102 €. Cette année on assiste à une nouvelle augmentation
consécutive des prix moyens sur les agneaux lourds qui représentent la part importante du revenu
des élevages. Cette augmentation est due au manque de disponibilité nationale liée au recul de la
production française et à des importations bien réparties sur l’année. Il manque encore des agneaux
au national et notamment en Label Rouge, le prix est aujourd’hui rémunérateur, la voie est libre pour
accroître les volumes de production. Tous les opérateurs s’accordent à dire que le marché de la
qualité est ouvert et que les éleveurs peuvent produire plus. Les performances techniques sur les
critères de productivité, les possibilités de développement de la filière en volume, sont des
opportunités à saisir.
Ce niveau de prix confirme la nécessité de poursuivre le travail engagé par la filière sur la qualité
des agneaux. La démarcation du produit, sa promotion auprès du consommateur, par l’image qu’il
véhicule et sa qualité intrinsèque, sont fondamentales pour la pérennité de la filière ovine viande.
Avec l’arrêt des CTE qui imposaient un taux de renouvellement minimum de 20 %, on avait constaté
que ce taux diminuait depuis 2 ans. La meilleure conjoncture semble avoir endiguée cette baisse, le
taux moyen est de 21% , il conviendra cependant de faire attention à maintenir ce critère. Il faut
rappeler que c’est un élément essentiel pour assurer une pérennité technique de haute valeur au
troupeau et par là même de bons résultats techniques et économiques. Cependant il ne faut pas
oublier que le renouvellement doit être de qualité et des auto-renouvellements mal maîtrisés
risquent de fragiliser le troupeau à moyen terme. La génétique reste un investissement productif
pour le troupeau. Dès 2010, les aides du Conseil Général à la génétique avec notamment les aides à
l’achat d’agnelles qualifiées ont permis aux utilisateurs de capitaliser dans la génétique de leur
troupeau et d’améliorer ainsi leurs performances techniques et économiques.
Cette année les résultats économiques s’améliorent encore, le produit brut augmente, les primes
techniques (Aide Ovine essentiellement) restent stables L’aide ovine de 24€ a remplacé la PB de
14€ et l’aide exceptionnelle d’environ 6€ en 2009 du plan Barnier a disparu. Et il ne faut pas oublier
que la PB de 14€ est passée entre temps dans les DPU, avec le prélèvement de l’article 63 de 12.5%…
Les charges opérationnelles sont identiques, elles n’intègrent pas encore sur cet exercice
l’augmentation du coût des matières premières.
En synthèse, la marge brute de production gagne 11€ (77 € au lieu de 68€, hors DPU ovin), tandis
que la marge brute globale, primes de structure comprises (hors DPU), passe de 97 €/EMP à 105€.
Le poids des primes de structure sur la marge globale représente un quart de celle-ci. Les meilleurs
résultats économiques se réalisent sur la base des résultats techniques du troupeau. Le tiers
supérieur économique a une productivité de 153. La marge du tiers supérieurs progresse de 8€
malgré une productivité stable. Les bons résultats techniques sont impératifs pour obtenir un
revenu correct en ovin viande. Il conviendra cette année de ne pas l’oublier, la réforme de la PAC
doit être utilisée pour préparer l’avenir.
Mais attention, il ne s’agit là que de résultats moyens qui cachent, comme d’habitude, une
hétérogénéité au sein des élevages.
Cela confirme, si besoin est, la nécessité d’un appui technique fort et d’une politique de qualité
dynamique et rémunératrice, mais aussi plus que jamais la nécessité d’une productivité (agneaux
produits par brebis et par an) forte pour maintenir voire améliorer le revenu. La prise de conscience
européenne acquise à travers la nouvelle PAC va insuffler un bol d’oxygène nouveau à la filière qu’il
conviendra de mettre à profit pour moderniser l’outil de production, relancer les volumes produits
et soutenir les trésoreries qui ont longtemps soufferts.
Il convient maintenant de valoriser au mieux cette nouvelle donne économique en adaptant nos
systèmes de production à la concurrence inter-filière qui se dessine pour 2014.
Cette filière, respectueuse de l’environnement et correspondant aux orientations fortes de la
société en matière d’écologie et de qualité des produits, doit donc maintenant se mobiliser pour une
augmentation sensible des performances techniques afin de préparer l’avenir.
L’opportunité d’installation en ovin doit désormais être reconsidérée comme une opportunité
économique intéressante avec, de plus, des outils d’encadrement et d’aval importants en Aveyron.
En route pour la « reconquête » ovine…
Productivité et concentré brebis
Marge Brute et Prodiuctivité
200
2.5
180
160
140
Marge Brute
prodcutivité
2
1.5
1
120
100
80
60
0.5
40
20
0
0
50
100
150
200
250
300
0
0
0.5
concentré
DPU ov ( ex PB)
Revalorisation DPU
(5.3€/b)
DPU SFPO
(PrimeHerbe)
DPU (PB découplée)
Art 68 et
Modulation
supplémentaire
Marge Brute Globale
/ EMP
1.5
Productivité
UNE NOUVELLE DONNE ECONOMIQUE OVINE
GTE 2008
GTE 2010
SAU
EMP (Effectif
Moyen Présent)
Productivité
Prix moyen agneau
lourd
Marge Brute globale
/ EMP
1
70 ha
293
69 ha
282
1.34
95 €
1.32
99 €
86 € (PB
incluse)
105 € (Aide
Ovine
incluse)
13 €/EMP
5 €/EMP
13 €/EMP
9.4 €/EMP
11.50 €/EMP
-6.80 €/EMP
99 €
137 €
2
2.5
SYNTHESE GTE 2006 / 2010
Aveyron / Tarn et Garonne
2006
2007
2008
2009
2010
1/3 SUP 1/3 SUP
09
10
SAU
SFPO
EMP
63
32
280
65
32
269
70
36
293
72
35
285
69
32
282
66
35
295
70
33
287
PRODUCTIVITE NUMERIQUE
TAUX MISE BAS
PROLIFICITE TOTALE
MORTALITE AGNEAUX
TAUX DE RENOUVELEMENT
132
96.2
161
15
20
139
98
165
15
22
134
95
164
17
19
128
93
161
16
20
132
94.5
162
16
21.5
154
103
169
14
19
153
101
169.5
13.5
22
CONCENTRE/EMP (kg)
CONCENTRE/BREBIS (kg)
CONCENTRE/AGNEAU (kg)
CHARGEMENT TOTAL
183
102
61
9.9
194
106
63
9.4
190
108
61
9.5
191
107
66
9.3
197
110
66
10
212
9.4
204
106
64
9.4
PRIX MOYEN AGNEAU
PRIX MOYEN AGNEAU LEGER
PRIX MOYEN AGNEAU LOURD
93
65
89.6
92
56
88.7
99
51
95
101
60
98
102
64
99
105
65
99
109
52
99
PRODUIT BRUT/EMP (€)
PRIMES/EMP (€)
CHARGES OPERATION./EMP
(€)
CHARGES ALIMENT./EMP (€)
CHARGES SOL/EMP (€)
AUTRES CH.OP./EMP (€)
164
21
59
165
20
69
163
20
77
167
26
70
174
25
69
208
27
75
216
25
75
37
9
13
44
10
15
53
9
15
45
10
15
44
10
15
50
9
17
47
12
16
MARGE BRUTE/EMP
72
67
59
68
77
98
106
PRIMES STRUCTURE/EMP
33
29
27
29
28
35
35
105
96
86
97
105
133
141
MB GLOBALE/EMP
+DPU OV +DPU OV +DPU OV +DPU OV +DPU OV
+DPU OV +DPU OV
SYNTHESE GTE 2010
Aveyron / Tarn et Garonne
Par niveau de productivité
PRODUCTIVITE
<1.3
1.3 / 1.8
>1.8
MOYENNE
SAU
SFPO
EMP
65
31
251
73
34
343
64
36
286
69
32
282
PRODUCTIVITE NUMERIQUE
TAUX MISE BAS
PROLIFICITE TOTALE
MORTALITE AGNEAUX
TAUX DE RENOUVELEMENT
106
87
149
17.5
21
153
101
175
13.6
20
201
118
188
14.7
22
132
94.5
162
16
21.5
CONCENTRE/EMP
CONCENTRE/BREBIS
CONCENTRE/AGNEAU
CHARGEMENT TOTAL
175
105
66
9.6
212
113
65
10.9
282
151
65
8.8
197
110
66
10
PRIX MOYEN AGNEAU
PRIX MOYEN AGNEAU LEGER
PRIX MOYEN AGNEAU LOURD
% AGNEAU LOURD
103
52
98
94
100
99
100
100
100
100
102
64
99
99
PRODUIT BRUT GLOBAL / EMP
PRIMES/EMP
CHARGES OPERATION./EMP
CHARGES ALIMENT./EMP
CHARGES SOL/EMP
AUTRES CH.OP./EMP
154
24
60
38
9
13
191
25
76
49
11
16
229
25
99
65
14
20
174
25
69
44
10
15
MARGE BRUTE/EMP
65
90
108
77
PRIMES STRUCTURE/EMP
29
25
24
28
MB GLOBALE/EMP
94
115
132
105
+DPU OV
+DPU OV
+DPU OV
+DPU OV

Documents pareils