article-controverse - Théâtre de l`Espoir

Transcription

article-controverse - Théâtre de l`Espoir
COUCHES
Une controverse historique
le 16/02/2013 à 05:00 par Michel Juggery (CLP)
Une salle à nouveau comble. Photo M. J. (CLP)
C’est à un grand rendez-vous avec l’histoire qui était donné jeudi soir à la salle
Jean-Genet au travers d’une pièce de théâtre sur la controverse de Valladolid.
Il y a de cela plus de cinq siècles, fallait-il massacrer et asservir les indigènes du nouveau monde ? C’est
le dilemme qui opposa le célèbre théologien Sepúlveda au dominicain Las Casas dans un débat historique
qui eu lieu dans un couvent à Valladolid. Le juge qui décida de l’issue de la controverse était le légat du
pape, envoyé spécialement parce que Las Casas s’était ému du massacre des Indiens par les conquérants
espagnols.
Au cours de ce débat très animé et interprété par d’excellents comédiens, le dominicain Las Casas fait
part des conditions inhumaines dans lesquelles les Indiens, hommes, femmes, enfants, sont massacrés par
les conquérants, alors que Sepúlveda tente de justifier ces exactions. Le débat a finalement été tranché
en faveur des Indiens.
Mais aujourd’hui encore, plus de cinq siècles plus tard, la soif de pouvoir et de puissance fait toujours,
de par le monde autant de victimes innocentes.
Prochain spectacle samedi 16 mars à 15 heures : spectacle d’ateliers de pratiques artistiques
intergénérationnel en partenariat avec l’Ehpad, l’école primaire de Couches et le Little Big Band de
l’école de musique de Couches : une création du Collectif Motszique qui allie la mémoire des grands
anciens et la vitalité des enfants.
COUCHES
Théâtre : controverse de Valladolid jeudi soir
le 14/02/2013 à 05:00 par Michel Juggery (CLP)
Interprétation d’un débat historique. Photo M. J. (CLP)
Jeudi soir, prenez rendez-vous avec l’histoire à la salle Jean-Genet grâce à une
pièce sur l’exploitation et l’extermination des Indiens pour l’enrichissement de
l’empereur, de l’Église.
Nous sommes en 1550, dans le contexte de la conquête coloniale espagnole. Un dilemme préoccupe le
pape : les indigènes du nouveau monde ont-ils une âme et peut-on les massacrer et les asservir ? Pour y
répondre, un célèbre théologien, Sepùlveda, est opposé au dominicain Las Casas dans un sévère débat
qui les réunit dans un couvent à Valladolid. Le juge qui décidera de l’issue de la controverse est le légat
du pape envoyé spécialement parce que Las Casas s’est ému du massacre des Indiens par les
conquérants.
La pièce de Jean-Claude Carrière pose la question de la justification morale à l’exploitation et à
l’extermination des Indiens pour l’enrichissement de l’empereur, de l’Église, et de quelques colons. Elle
met au clair l’intrication des pouvoirs dans leur volonté de conquête et de domination du monde,
négligeant les peuples et leur culture.
Un débat interprété avec brio par des artistes talentueux qui nous anime comme si nous étions les
témoins de l’histoire.
Par le Théâtre de l’Espoir (21). Texte Jean-Claude Carrière, Mise en scène Pierre Lambert, avec Jacques
Develay, Pierre Hentz, Michel Melki, Jérémie Perrin, Pierre Lambert.
Salle Jean Genet, jeudi 14 février à 20 h 30. Réservations 03 85 93 84 53. Tarifs 12 €, 8 €, 5 €.
COUCHES. JEUDI 14 FEVRIER.
Sidérante Controverse de Valladolid
le 08/02/2013 à 05:00 par Claude Clerc
Le Légat du Pape interprété par Michel Melki. Photo DR.
Le théâtre d’idées peut être captivant. La preuve avec cette « Controverse de
Valladolid » qui interroge sur l’humanité, la civilisation, la barbarie.
Nous sommes en 1550 en pleine conquête de l’Amérique. La violence des Conquistadors espagnols a fini
par émouvoir certains esprits au point que le Pape s’interroge sur le bien-fondé de cette évangélisation
forcée. Pour statuer de façon définitive sur l’humanité des Indiens d’Amérique, on organise dans un
couvent de Valladolid un débat entre deux spécialistes : le célèbre théologien Sepulveda qui soutient la
thèse de l’infériorité naturelle des indigènes et le dominicain Las Casas qui vit au milieu d’eux et les
défend avec chaleur. À l’issue du débat, le légat du Pape devra trancher. S’il décrète que les Indiens ont
une âme, il sera impossible d’en faire des esclaves. Ce qui ne fera pas l’affaire des colons…
L’autre est-il un homme ?
Invité à participer à ce huis clos, brillamment interprété par la Cie « Le théâtre de l’espoir », le
spectateur est interpellé : les Indigènes éprouvent-ils des sentiments ? Expérience immédiate sur l’un de
ses représentants. Il se met en colère quand on le provoque ? À la bonne heure : la colère, comme le rire
est le propre de l’homme ! Ce serait donc un homme… De la pure logique dans le contexte de l’époque.
La question est-elle définitivement dépassée ? Une introduction au spectacle permettra de transposer
dans notre monde moderne ce débat qui n’est pas une pure fiction : l’auteur, Jean-Claude Carrière, s’est
inspiré de la réalité historique.
Salle Jean Genet, jeudi 14 février à 20h30. 12€ à 5€(scolaires). Infos, réservations : 03 85 93 84 53.