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Cérémonie d’ouverture des
Journées Economiques et
Commerciales Camerounaise au
Maroc
Discours d’ouverture de S.E.
Monsieur Luc Magloire
MBARGA ATANGANA,
Ministre du Commerce du
Cameroun
Casablanca, le 02 mai 2012
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- Excellence Monsieur Abdel Kader AMARA,
Ministre de l’Industrie, du Commerce et des
Nouvelles Technologies du Royaume du Maroc,
- Excellence Monsieur l’Ambassadeur du Cameroun
auprès du Royaume du Maroc,
- Monsieur le Président de la Chambre de
Commerce, d’Industrie et de Service de
Casablanca,
- Monsieur le Président de Maroc Export,
- Monsieur le Président de l’Association Marocaine
des Exportateurs,
- Mesdames et Messieurs les Directeurs Généraux,
- Mesdames
et
Messieurs
les
Opérateurs
Economiques,
- Distingués invités,
- Mesdames et Messieurs,
Permettez-moi, avant toute chose, de vous dire
combien je suis heureux de me retrouver ici dans
cette belle cité de Casablanca, ville riche d’histoire,
ville moderne, ville futuriste et qui préfigure de cette
Afrique émergente et fière d’elle-même,
-Monsieur le Ministre Abdel Kader AMARA et cher
Frère,
Permettez-moi ensuite de m’acquitter d’un agréable
devoir, celui de présenter à vous-même, aux Hautes
Autorités ainsi qu’au peuple marocains toute ma
gratitude pour l’accueil exceptionnel de chaleur et de
fraternelle attention dont nous sommes l’objet, la
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délégation d’officiels et d’opérateurs économiques
venus de Yaoundé et moi-même, depuis notre arrivée
dans ce pays frère où, je me
dois de le confesser,
nous nous sentons véritablement chez nous.
Merci, Monsieur le Ministre, d’avoir accepté de partir
de Rabat, en dépit des contraintes liées à vos hautes
charges, pour co-présider la présente cérémonie.
-Excellence Monsieur le Ministre,
-Mesdames et Messieurs,
Un coup d’œil rapide sur les échanges commerciaux
entre le Royaume du Maroc et la République du
Cameroun m’amène à dire que, bien qu’en constante
croissance, ceux-ci demeurent modestes, au regard
des potentialités qu’offrent nos deux économies.
D’après
les
statistiques
disponibles
en
effet,
le
volume du commerce entre les deux pays s’est chiffré
en 2008, 2009, 2010 et 2011 respectivement à
environ 12 milliards, 14 milliards, 19 milliards et 24
milliards
de FCFA, soit, en dirhams, 200 millions,
233 millions, 317 millions et 384 millions.
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On comprend dès lors aisément les orientations
salutaires impulsées par les plus Hautes Autorités de
nos deux pays, en l’occurrence Sa Majesté le Roi
MOHAMED
VI
et
Son
Excellence
Monsieur
le
Président de la République Paul Biya, dans l’optique
du renforcement de nos relations économiques et
commerciales.
C’est bien ce qui justifie l’organisation des présentes
Journées Economiques et Commerciales, en même
temps que l’organisation à Douala, au Cameroun, le
mois prochain, de la deuxième Caravane marocaine
de l’Export, après la première édition de 2010.
Ce déploiement, faut-il le rappeler, a pour objectif de
hisser les relations économiques et commerciales
entre nos deux pays au niveau de nos
politiques
et
diplomatiques
qui,
relations
elles,
sont
excellentes.
Mesdames et Messieurs les opérateurs économiques,
Puisque c’est de vous qu’il s’agit, en tant qu’acteurs
de terrain, la coopération économique et commerciale
entre le Royaume du Maroc et la République du
Cameroun se doit d’être un modèle entre l’Afrique du
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Nord et l’Afrique Subsaharienne, c’est-à-dire un bel
exemple de coopération Sud-Sud ou, comme j’aime à
le dire, de coopération sûre-sûre. Vous comprenez dès
lors
ce
qui
est
renforcement
et
attendu
la
de
vous,
densification
à
des
savoir
le
échanges
commerciaux entre nos deux pays.
Cela ne relève ni de l’impossible, ni de l’exceptionnel,
tant nos deux économies se caractérisent par une
gamme
variée
et
diversifiée
de
produits
à
l’exportation. Et, cerise sur le gâteau, des produits de
qualité.
Au-delà, vous mettrez un soin particulier à partager
vos expériences et expertises, pour un transfert de
technologies profitable à nos économies.
Ce faisant, le Cameroun et le Maroc auront contribué
à la dynamisation des transactions commerciales et
de l’intégration à l’intérieur de notre continent ainsi
qu’à à son insertion harmonieuse dans le système
commercial multilatéral, en droite ligne des
résolutions de la dernière Conférence des Chefs
d’Etat et de Gouvernement de l’Union Africaine, se
rapportant à la mise en place d’une Zone de Libre
Echange Continentale dès 2017.
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Je dois ajouter, Mesdames et Messieurs les opérateurs
économiques, que les conditions d’une telle évolution
sont pratiquement réunies. La preuve: nous sommes
ici, aujourd’hui, à Casablanca. Vous serez là, demain,
à Douala.
Et, comme ingrédient, je prendrai pour référence
l’ouverture récente et à venir de lignes de transport
tant maritime qu’aérien destinées à booster les
échanges de biens, de services et/ou de personnes. Et
que dire de l’implantation au Cameroun, au cours des
dernières années, d’une banque marocaine de renom,
pour le financement de l’économie ? Et que dire de
l’expertise marocaine en matière de modernisation de
la distribution de l’eau au Cameroun ? Si ce n’est pas
de la coopération Sud-Sud, qu’est-ce que cela serait
donc ?
-Excellence Monsieur le Ministre et cher Frère,
Vous ne m’en voudrez pas de saisir l’opportunité que
m’offre cette tribune pour lancer
un vibrant appel
aux opérateurs économiques marocains de venir
investir davantage au Cameroun en créant, autant
que
possible,
des
joint-ventures
avec
leurs
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homologues camerounais. Les atouts en la matière ne
manquent pas, en termes d’avantages comparatifs.
L’exceptionnelle stabilité politique du Cameroun,
comme du Royaume du Maroc au demeurant, n’estelle pas connue de tous ? Ne dit-on pas du Cameroun,
non sans raison, qu’il est la porte d’entrée de
l’Afrique centrale, du fait notamment
appartenance
à
la
Communauté
de sa double
Economique
et
Monétaire de l’Afrique Centrale et à la Communauté
des Etats de l’Afrique Centrale, soit un espace de près
de 110 millions de consommateurs potentiels, ce à
quoi s’ajoute le partage, avec le Nigeria voisin, d’une
longue frontière maritime et terrestre. Au total, en
superposant ces différents éléments les uns aux
autres, l’espace économique Cameroun, pris au sens
large,
peut
légitimement
se
prévaloir
d’une
population intra et extra muros de près de 280 à 300
millions de consommateurs, soit approximativement,
à 10 millions d’habitants près, l’équivalent du grand
marché américain.
Que dire, Excellence Monsieur le Ministre et cher
Frère,
Mesdames
et
Messieurs,
de
ce
bel
outil
d’incitation à l’investissement privé national et/ou
étranger qu’est la Charte des Investissements en
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République du Cameroun, un outil dont les experts
s’accordent à reconnaître qu’il est la référence en la
matière,
en
écho
à
la
politique
d’ouverture
et
d’émergence économique inspirée par le Président de
la République, Son Excellence Monsieur Paul BIYA ?
Madame
le
Directeur
Général
de
l’Agence
de
Promotion des Investissements du Cameroun, ici
présente, pourra en parler de long en large, et sous
toutes les coutures, à l’occasion du Forum d’Affaires
qui se tiendra demain ou des échanges B to B qui en
découleront.
C’est précisément le moment pour moi, si vous en
convenez,
Monsieur
le
Ministre,
Mesdames
et
Messieurs, de présenter la délégation d’officiels et
d’opérateurs économiques qui m’accompagne et qui
vous donnera
exclusive,
des
une idée plus précise,
centres
d’intérêts
de
mais non
la
partie
camerounaise.
Excellences, Mesdames et Messieurs,
Je m’en vais vous présenter :
-Son Excellence Monsieur YOUSSIFOU MOHAMMED,
Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la
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République du Cameroun auprès du Royaume du
Maroc ;
-Madame Jacqueline KOA, Inspecteur Général au
Ministère du Commerce ;
-Madame Marthe Angéline MINJA, Directeur Général
de l’Agence de Promotion des Investissements;
-Monsieur
Josué
YOUMBA,
Directeur
Général
de
l’Autorité Portuaire Nationale;
- Monsieur KARIM DIP, Directeur Général de la
Compagnie Fruitière Distribution Maroc. Il s’agit ici,
Monsieur le Ministre, d’une filière stratégique au
regard de notre volonté commune d’intensifier nos
échanges
commerciaux.
J’ai
nommé
la
filière
bananière qui, grâce à sa puissance logistique, faite
de
bateaux
frigorifiques
de
dernière
génération,
pourrait changer profondément la nature
et le
volume de nos échanges, la condition restant que la
fiscalité,
à
nos
yeux
prohibitive,
appliquée
à
l’importation des bananes camerounaises au Maroc,
soit très sensiblement allégée. Je souhaite, Monsieur
le Ministre et cher Frère, que nous puissions trouver
une solution rapide à cette question aux effets induits
multiples pour nos industries respectives. Je pense à
l’industrie du carton du Maroc, dont le Cameroun est
un gros client.
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Je voudrais continuer mon énumération avec :
-Monsieur
NANA
ABDOULAYE,
Directeur
Général
Adjoint de l’Office National de Commercialisation du
Cacao et du Café;
-Monsieur MBARGA Emmanuel, Chef de la Cellule de
Coopération
Commerciale
au
Ministère
du
Commerce ;
-Madame MENANGA Augustine, Chef de la Cellule de
Coopération au Ministère des Petites et Moyennes
Entreprises, de l’Economie Sociale et de l’Artisanat ;
-Monsieur ZAMBO MANGA Joseph, Chargé d’Etudes
Assistant à la Cellule de Coopération Commerciale au
Ministère du Commerce;
-Madame MAINA MARIAMA, Chef du Département
Marketing au Port Autonome de Douala ;
-Monsieur ZIBI EBANGA Dewin, Chef du Département
de la Coopération au Port Autonome de Douala,
-Monsieur TCHINDA Bernard, Directeur Marketing
Banane à la Cameroon Development Corporation;
-Monsieur
TAAH
FOBENE
Christopher,
Chef
de
Division de la Coopération à la Cameroon Water
Utilities ;
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-Madame EDONG Barbara Kevine, Chef de la Cellule
de Recherche des Financements à la Cameroon Water
Utilities ;
-Monsieur
NGASSA
Roger,
Chargé
d’Etudes
à
l’Autorité Portuaire Nationale ;
-Madame EKOUMOU BEYALA Nathalie, Assistante du
Directeur Général de l’Agence de Promotion des
Investissements ;
-Monsieur SIMO Stéphane, Chef du Bureau des Etudes
au Port Autonome de Douala ;
-Monsieur NYA Claude, Port Autonome de Douala ;
-Madame
BELA
ABE
Epouse
MALOKA,
Chambre
d’Agriculture, des Pêches, d’Elevage et des Forêts,
-Madame
NDJEMBA
Marie
Danielle,
Chambre
d’Agriculture, des Pêches, d’Elevage et des Forêts ;
-Monsieur
MBOUDOU
Benoît,
Président
Directeur
Général de Metropol Services Limited ;
-Monsieur NDOE Fulbert, Directeur Général la Société
de Promotion Immobilière Nationale ;
-Monsieur MOGO TAFE, Directeur de la Cameroon
Investment Company ;
-Madame NGA NKOA Marie Thérèse, Directeur de la
Société Mariale du Cameroun ;
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-Monsieur
MBARGA
Hervé,
Délégué
Europe
de
l’Association Africaine des Producteurs de bananes et
ananas ;
-Monsieur
KOM
Anatole
Hyacinthe,
CHANAS
Assurances ;
-Monsieur TAMPE Romuald, CHANAS Assurances ;
-Monsieur AVOLO FEGUE,
Société de
Promotion
Immobilière Nationale;
-Madame
NGO
BILONG
Jacqueline,
Société
de
Promotion Immobilière Nationale;
- Monsieur NGAH Albert, Président des Réseaux des
Artisans de la Région du Sud ;
-Monsieur
NJIFOU
l’Association
des
ADAMOU,
Artisans
Coordonateur
de
Rabatteurs
du
et
Cameroun ;
-Monsieur NDAM ALIYOU, Délégué à la vente de
l’Association
des
Artisans
et
Rabatteurs
du
Cameroun ;
-Monsieur
GEFEH
NGWEI
Georges,
Délégué,
GIC
GUFEH ;
-Madame TCHOKOKAM KAMENI Caroline, Délégué,
GIC fruits et légumes ;
-Monsieur
MBOUANDI
ZOUKAREIMOU,
Artisan,
Galerie des Fabricants d’Art Précieux.
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- Vive la coopération entre le Cameroun et le
Maroc,
- Vive sa Majesté le Roi MAHAMED VI,
- Vive son Excellence Monsieur Paul BIYA,
- Vive le Maroc,
- Vive le Cameroun,
Je vous remercie pour votre aimable attention.
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