Bulletin mai 2012

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Bulletin mai 2012
Ville et Commerce
L’art de l’harmonie commerciale urbaine durable - Mai 2012
Les marchés publics
La musique et le
commerce
Oui, le commerce peut
inspirer quelques auteurs à
célébrer la fonction
commerciale! Leur
perspective sera différente
de celle de l’opérateur,
mais toute aussi vibrante.
Selon
l’Association
des
marchés publics du Québec
(AMPQ), qui compte 105
membres. La popularité du
marché public s’observe dans
les résultats d’une enquête
réalisée auprès de 1200
clients et 1170 non clients en
octobre 2010.
Le commerce
Les résultats
On y célèbre des moments
précis, des anecdotes à
propos du commerce de
détail.
Ce sont 55 % des québécois
qui ont visité au moins à deux
reprises, en 2009 et 2010, un
marché public au Québec.
Showroom Dummies par
Kraftwerk puis repris par
Senor Coconut
En moyenne, l’ensemble des
clients ont dépensé environ
Fernand Gignac—Donnezmoi des roses
Le péage urbain
Charles Trenet—Le débit de
lait
Guy Boucher et Ginette
Sage—Devant le Juke Box
Les Frères Jacques—La
marchande de poisson
Kristine Chenoweth—Taylor
the Latte Boy
The Tramps—Disco Inferno
Eddy de Clercq—Les
Monstres sacrés
The Seekers—Georgy Girl
Boris Vian—Le petit
commerce
Aqua-Back to the 80’s
La ville
Elle inspire aussi beaucoup
l’artiste.
Cowboys Fringants—Rue
des Souvenirs
Frank Sinatra—I left my
heart in San Francisco
Beau Dommage—Montréal
Michel Tremblay, François
Dompierre-Demain matin,
Montréal M’attend
Colocs-La Rue Principale
Mickael Jackson—Stranger
in Moscow
C’est un système visant à
réduire la pollution véhiculaire
en imposant un tarif d’entrée
dans un périmètre urbain et à
favoriser le transport en
commun. Les recettes de
cette taxe ou écotaxe servent
à financer le réseau de
transport pour y améliorer
l’offre alternative de
déplacement. L’Angleterre, la
Norvège, la Suède, l’Italie et
la France ont adopté des
politiques en ce sens.
Le péage urbain a différents
impacts sur la ville. Positifs,
parce que la circulation
massive est réduite et il est
plus aisé de circuler dans le
périmètre urbain désigné.
Négatifs parce que ce ne sont
pas tous les usagers qui y
souscrivent et ils empruntent
d’autres trajets plus longs. Ils
produisent ainsi davantage de
pollution. Certains prédisent
aussi que des déplacements
d’activité prévus vers la ville
centre sont annulés ou
remplacés vers des
déplacements vers la banlieue
induisant une baisse
d’attractivité des commerces,
des services, des emplois et
des habitations. Cette
252 $ dans les derniers douze
mois. En moyenne, les clients
des
marchés
publics
dépensent 519 $ par mois en
alimentation. L’AMPQ estime
que
les
dépenses
des
marchés publics au Québec
comptent en moyenne pour
4 % de l’ensemble des
dépenses alimentaires des
ménages québécois.
Le panier d’achat
Les fruits et légumes comptent
pour 63,3 % des dépenses
(159,48$); les autres produits
alim e ntair e s
(fro m age s ,
observation n’est pas sans
rappeler le potentiel d’accueil
théorique d’une ville. Au-delà
d’un certain seuil, la ville
n’exerce plus l’attractivité que
lui confère la centralité qui l’a
créée.
Le principe
Le péage urbain (congestion
pricing) représente un
mécanisme de prix destiné
aux usagers des biens publics
pour les effets négatifs
générés par une demande de
charcuteries et autres) pour
21,8 % (54,88$); les produits
artisanaux pour 3,4 % (8,67$);
les fleurs, plantes et végétaux
pour 6,9 % (17,27$) et les
autres produits pour 4,6 % des
dépenses, soit 11,69$.
Les marchés publics membres
de l’AMPQ opèrent sur une
base saisonnière et sont
ouverts
de
juillet
à
septembre. Le tiers des
marchés (31%) se trouve en
milieu rural et 20 % en milieu
semi-rural. Le chiffre d’affaire
moyen est de 35 300 $.
pointe qui excède l’offre
disponible. La proposition
économique consiste à dire
qu’à un prix nul, la demande
excède l’offre, causant une
pénurie et que cette pénurie
peut être gérée par un prix
qui régulera la demande.
Les exemples d’application
sont les prix des transports
aériens, le prix des hôtels en
forte saison ou le taux de
location des maisons de
vacances en période forte.
Ville et Commerce
Mai 2012
L’économie de proximité
Peut-on
parler
d’une
économie
de
proximité? Si oui, quels en sont ses
caractéristiques?
« Il n’y a pas de
commerce en forme quand
la ville est malade, il n’y a
pas de ville en forme
quand le commerce est
Trois critères
économie.
peuvent
définir
cette
A. Géographique : le lieu doit être
accessible à pied ou sans usage de la
voiture (le domaine rural échappe à ce
critère).
malade. »
Robert Rochefort
B. Relationnel : c’est le face à face, la
relation
personnelle
entre
le
consommateur et le commerçant.
Directeur du CREDOC 2009
C. Ancrage territorial : l’entreprise ne peut
pas s’implanter ailleurs de la même
manière (selon la nature du commerce).
(Centre de recherche pour l’étude et
l’observation des conditions de vie)
Définition
Canadian
Institute
of
Transportation Engineers
à Winnipeg, du 27 au 30 mai
Le
thème
de
la
conférence :Transportation :
At the Heart of it all. Le
transport au cœur de tout!
http://www.cite7.org/
Winnipeg2012/index.php
Le commerce de proximité peut être défini
par un établissement de moins de 300
mètres carrés et employant moins de 10
personnes. Il est situé dans un bassin de
vie, c’est-à-dire dans un espace de vie
quotidienne. IL assure un lien social local.
Selon les données en main, le commerce
de proximité peut représenter jusqu’à
15 % des superficies totales répondant
aux besoins des consommateurs, mais
excluant les services.
La composition commerciale de l’économie
de proximité est la suivante : les
commerces
de
produits
basiques
Concept illustré : L’îlot de chaleur
(dé panne ur ,
tab ag ie,
jo ur naux ,
pharmacie,
comptoir
postal)
les
commerces de bouche (alimentation,
boucherie, boulangerie); la restauration
(resto de quartier, sandwicheries); les
services à la personne (nettoyeur,
coiffure, cordonnerie) et des boutiques
de réparation.
La catégorie comprend également des
services
:
financiers
(banques,
comptabilité,
investissements,
assurances);
de
santé
(médecins,
professionnels de la santé). On rencontre
également
les
coopératives,
les
entreprises d’économie sociale et les
organismes d’entraide qui forment une
économie de proximité bien garnie.
L’enjeu
Les formats d’affaires sont conçus pour
servir un nombre souvent plus élevé de
consommateurs que la communauté en
héberge. La solution souvent évoquée
consiste
à
créer
un
commerce
multifonction qui regrouperait plusieurs
catégories de commerces de proximité
sous une même enseigne. Cette solution
servirait aussi aux communautés rurales.
Il faut rappeler le rôle de lieu de vie du
commerce, premier lieu d’accueil des flux
de passage ou de visite.
(Ressources naturelles Canada)
Pierre Laflamme
Président
Demarcom inc.
T 450.672.8989
1.855.672.8989
E [email protected]
Site Web : demarcom.ca
Demarcom améliore le pouvoir d’attraction de l’entreprise auprès de ses clients et de ses
publics cibles. Le projet d’entreprise de Demarcom consiste à soutenir les entreprises et les
organisations qui cherchent à solutionner des enjeux marketing.