CONSEIL DE QUARTIER REPUBLIQUE SAINT

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CONSEIL DE QUARTIER REPUBLIQUE SAINT
CONSEIL DE QUARTIER REPUBLIQUE SAINT-AMBROISE
RAPPORT D’ACTIVITES 2005
1/ COMMISSIONS
COMMISSION ANIMATION
Animatrice Catherine HABIB
COMMISSION PROPRETE
Animateur Louis AUMONT
Sommes-nous efficaces? Question que l'on peut se poser vu le peu de concrétisation, cependant la commission
est toujours active.
Nous avons participé à la Semaine de la Propreté du printemps 2005. Remercions la Mairie du X1° de son
soutien à l'édition et à la diffusion de la plaquette " Comment économiser 183 euros " et pour son aide
financière (50% de l' édition , la totalité de la diffusion).
Cette action n' a pas été inutile, vu la critique que nous avons reçue..( positive & négative).
Nous avons participé à la demande de la Direction de la Propreté et de l’Environnement, en compagnie de M.
Jaubert , responsable du nettoyage de notre secteur, à quatre inspections de nos rues (une par trimestre),
rues tirées au sort juste avant la visite. Nous constatons une amélioration, légère mais réelle.
Nous avons relancé le projet canin, sans résultat (cloisonnement des différents services ).
Nous déplorons les réponses trop longues, nous ne voulons pas dire absence de réponses, par ex. :
- huit mois pour ne pas avoir de résultat sur une étude concernant l' emplacement de quatre bacs à
fleurs, emplacement proposé conjointement par la Mairie du 11ème et le conseil de quartier ;
- pas encore de réponse sur l'emplacement d'une tente au marché R. L pour y tenir une permanence.
Nous souhaiterions que la Mairie d' arrondissement ai plus de pouvoir d'action, permettant peut-être une
meilleure concertation.
Nous travaillons actuellement pour la campagne de propreté d' avril-mai 2006 . Chaque conseil de quartier
dans son petit coin.... nous aussi nous manquons de coordination.
COMMISSION SOLIDARITE ET EXCLUSION
Animateurs Florence JAMAY et Antoine BILLIOTTET
L’esprit dans lequel nous avons travaillé au cours de cette année a été collectivement exprimé lors de
notre première réunion (7/01/05). A cette occasion, l’immense majorité des participants a clairement manifesté
sa volonté de venir en aide aux personnes sans domicile fixe (SDF).
Nous avons commencé par nous interroger sur notre relation aux sans abri : “ comment vivre avec les
SDF ? ” Comment aller vers ces personnes ? Si par notre regard ou notre attitude, nous exprimons notre rejet,
comment lutter contre cette exclusion que nous contribuons ainsi à pérenniser ? Il faut tenter de “ s’apprivoiser
mutuellement ”, de rompre cet écart entre nous, les inclus, et eux, les exclus (est-il courant d’entendre). L’une
d’entre nous, nous engage à dépasser la peur que l’on peut ressentir, à briser la glace et à faire une démarche
vers ces personnes pour découvrir en elles la même humanité qu’en chacun d’entre nous.
Pour certains, la réponse au problème de la misère réside dans le renforcement du lien social. La
réponse est humaine, toute action demande du temps et de la patience et nous ne devons pas tout attendre de
l’État. L’un de nous invite à donner de notre temps pour participer bénévolement aux structures d’aide
existantes.
D’autres insistent sur la nécessité de mettre en œuvre les droits dont jouissent ces hommes et ces
femmes à l’instar de tout autre citoyen ; droit à un revenu décent, à un toit. La charité est une réponse en
urgence mais pas la solution à long terme.
D’autres s’interrogent sur l’origine de leur souffrance. La première démarche ne serait-elle pas de
rencontrer ces personnes pour les connaître ? Quelle aide pouvons-nous apporter si nous n’entendons pas leurs
besoins ? On parle de réinsérer les SDF, mais n’impose-t-on pas ainsi un modèle de vie sociale et
professionnelle qui pourrait être questionné ?
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Trois axes de travail se dégagent et semblent faire consensus à l’issue de cette première réunion :
1. « Faire pression » sur la municipalité pour trouver les fonds nécessaires à l’amélioration de l’accueil et
lui signifier que les citoyens souhaitent trouver des solutions concrètes. Nous pouvons soumettre un
vœu au vote du conseil d’arrondissement.
2. Le conseil de quartier pourrait être à l’initiative de projets propres, à l’instar, par exemple, du “ Petit
café ” (lieu d’accueil associatif ouvert le 3 matins par semaine dans une salle paroissiale de l’Eglise
Saint-Ambroise, rue Lacharrière)
3. Nous pouvons contribuer par notre action à « créer du lien social » et à résoudre les problèmes de
voisinage en favorisant la connaissance mutuelle.
Au cours de la réunion suivante (28/02/05), nous avons donc entendu les doléances des riverains du
boulevard Richard-Lenoir, pour certains excédés par la présence des sans abri dans les parties communes de
leur immeuble.
Nous avons reçu les responsables du centre Yves Garel du Samu social et de l’association « La Halte
des Cœurs ». Cette dernière réalise un travail de soutien et d’aide aux sans abri par le moyen de maraudes
quotidiennes dans les quartiers où elle est missionnée pour intervenir. A l’issue cette rencontre, il nous est
apparu d’évidence que les problèmes de la misère, de la grande exclusion sociale et ceux engendrés par la
forte présence de ces personnes sans abri dans le quartier (problème de voisinage, appropriation exclusive et
dégradation des squares du terre-plein central du boulevard Richard Lenoir) ne pouvaient trouver de solution
sans l’action de travailleurs sociaux agissant dans la durée et en concertation étroite avec les services de l’État
et ceux de la Ville. Nous avons donc proposé un vœu à votre assemblée, qui fut voté dans les termes suivants :
DELIBERATION VŒU D.11.05.
Considérant la misère et le dénuement des femmes et des hommes sans logis vivant sur le boulevard
Richard-Lenoir et alentour,
Considérant l’occupation des parties communes des immeubles voisins du centre Yves Garel par des
personnes sans-logis et la gêne ressentie par les riverains,
Considérant la grande qualité de l’accueil d’urgence offert la nuit par le centre Yves Garel de
l’association du Samu social,
Considérant le projet de « maraudes aux mains nues » présenté par l’association la Halte des Cœurs ;
Considérant le bien fondé de l’avis du conseil de quartier République / Saint-Ambroise qui estime que le
travail social de proximité avec les sans-logis réalisé par ces deux structures est seul en mesure d’apporter des
solutions pérennes et humaines aux difficultés des sans-logis et aux problèmes vécus par les riverains ;
Sur le rapport présenté par Madame Liliane Capelle ;
Sur proposition de Monsieur le Maire, madame Liliane Capelle et de l’ensemble de la majorité
municipale ;
EMET LE VŒU
Que le Maire de Paris intervienne auprès des autorités de l’État afin que :
-
que le centre Yves Garel reçoive les moyens supplémentaires en personnel afin d’ouvrir ses portes à 17
heures au lieu de 19 heures aujourd’hui,
-
que le projet présenté par la « Halte des Cœurs » soit confirmé et augmenté : création d’un quatrième
emploi pour compléter l’équipe de maraudes, prolongement du contrat pour 2 ans (au lieu des 6 mois actuels),
ouverture de deux Espaces solidarité-insertion (ESI) indispensables pour prolonger le travail des maraudes, et
dans l’attente de leur ouverture, mise à disposition d’un local provisoire pour l’association,
les services de l’État, notamment ceux de la police nationale, se coordonnent avec les services
municipaux concernés et l’association la « Halte des Cœurs » pour envisager les modalités d’une action
concertée pour assurer une présence plus effective de ces services sur les lieux sus-mentionnés.
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La réunion suivante (13/04/05) fut l’occasion de rencontrer Hugues Sellier (chef de la circonscription
centre-est de la direction des parcs et jardins de la ville de Paris) et Jean-Loup Chaluleau (commissaire
divisionnaire, chargé du 11e arrondissement).
M. Sellier nous a confirmé que la présence de nombreux sans abri dans les squares du boulevard
Richard Lenoir occasionnait une production élevé de déchets. La moitié du temps de travail des agents est
consacré au nettoyage.
M. Chaluleau nous a expliqué en quoi la police nationale était démunie pour intervenir à l’égard des
sans abri : quand aucune activité répréhensible n’est commise, la police n’est en rien justifiée à agir. Elle veille
toutefois à ne pas laisser les sans abri s’installer aux abords des écoles.
La réunion du 15 juin 2005 a permis à Mesdames Geneviève Gazeau et Françoise Gomez de la Rocha,
responsables d’une structure d’accueil pour les sans-abri à la Défense, « la Maison de l’Amitié » (35 bénévoles,
3 permanents), de présenter un projet d’accueil de jour pour les sans-abri. Elles proposent de les accueillir
dans un bus réformé que la RATP mettrait à disposition. Ce bus, qui serait stationné sur le Boulevard Richard
Lenoir, à la hauteur du Samu social, serait réaménagé et transformé en matériel non roulant, ce qui apparaît
plus économique du point de vue de la maintenance. Un accueil pourrait avoir lieu de 7h à 8h30 avec un café,
qui précéderait l’accueil de jour entre 9h et 17h, du lundi au vendredi, d’une dizaine de personnes environ. Afin
de créer du lien et de permettre que les sans-abri aient aussi une vie de quartier, des activités leur seraient
proposées qui pourraient prendre diverses formes : des cours de français avec un objectif d’alphabétisation
mais aussi des ateliers ludiques. Des collations seraient servies aux personnes accueillies, appelées aussi à
participer aux diverses activités et notamment à la fabrication des repas… Des limites seraient posées,
notamment l’interdiction d’entrer pour les personnes qui seraient ivres.
Il faudrait évidemment d’importantes subventions pour réaliser ce projet, qui suppose notamment la
présence de personnel qui ne pourrait être uniquement bénévole.
Malheureusement ce projet n’a pas pu voir le jour, le bus n’ayant pas été cédé par la RATP comme
espéré.
Nous avons donc décidé de nous mettre à la recherche d’un local et d’essayer de créer un accueil de
jour associatif. A cette fin, nous avons rencontré Mylène Stambouli, adjointe au maire de Paris chargée de la
lutte contre l’exclusion et Liliane Capelle, chargée des questions sociales à la mairie du XIe. S’agissant
essentiellement d’une responsabilité de l’Etat, qui ne semble pas être prêt à financer l’ouverture d’une nouvelle
ESI, les marges de manœuvre de la Ville sont étroites. Mylène Stambouli nous a toutefois proposé de participer
à des réunions où nous pourrions rencontrer d’autres associations, ce qui permettrait éventuellement de
fédérer les initiatives et les énergies.
COMMISSION URBANISME
Animatrice Dominique PLACE
Le travail de la commission a porté exclusivement sur l’aménagement d’un jardin-partagé impasse
Truillot, sur la partie actuellement libre (1 500 m2) d’une parcelle de 5 500 m2 réservée pour un espace vert
au Plan Local d’Urbanisme.
Après que le principe de l’aménagement de ce jardin ait été décidé, et sa réalisation demandée à la Mairie, par
un vœu voté lors de la séance plénière de juin 2004, la Mairie du 11ème a exprimé son accord pour voir se
réaliser ce jardin.
Plusieurs séances de travail, la visite du site, la visite d’autres jardins-partagés parisiens et plusieurs échanges
avec l’association Graine de Jardins, ont permis de formaliser quelques idées quant au type de jardin qui
pourrait être aménagé sur cet espace :
- Aménagement
Une partie du jardin serait destinée à des activités de jardinage (par exemple un quart, soit environ 300 m2)
propres à rassembler des personnes d’horizon différents autour d’une occupation commune, fédératrice et
conviviale, et cruellement difficile à pratiquer à Paris.
Une autre partie serait un grand espace de pelouse, permettant des activités communes et festives (jeux de
balles, pique-niques, cinéma de plein air, etc.).
Une cabane permettant l’entreposage des outils et des jeux serait également construite.
- Gestion
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Au vu de l’importante superficie du terrain, une ouverture les après-midis des mercredis et les week-ends est
l’objectif qu’il faudrait se fixer.
- Animation
Des rencontres et animations particulières seront mises en œuvre, telles que des repas thématiques, des
rencontres culturelles (conteurs, concerts, expositions, etc.) ou encore des ateliers bricolage.
Des liens seront noués avec les structures d’accueil du quartier (Samu social…) pour impliquer les personnes
démunies à ce jardin. La construction de la cabane pourrait ainsi être un chantier mené avec elles.
Les enfants des écoles du quartier seront également invités à venir découvrir les joies du jardinage.
En avril et mai 2005, plusieurs contacts ont été pris avec la Cellule Main Verte et le cabinet d’Yves Contassot
(adjoint au Maire de Paris en charge des Espaces Verts) afin de mettre en route le projet. Un dossier
concernant ce jardin a été remis en main propre à M. Contassot lors d’un débat sur les jardins-partagés
organisé lors du printemps de la Démocratie Locale le 18 juin 2005. Nous avons aussi invité ce dernier à une
visite du site (non effectuée à ce jour).
Plusieurs obstacles semblent aujourd’hui ralentir ce projet :
- les difficultés à « officialiser » ce projet du côté de la Ville de Paris puisqu’il semble encore aujourd’hui
nécessaire de faire une demande « officielle » de création,
- le retard pris dans la démolition du hangar occupant actuellement le site (sa démolition programmée à
l’été 2004 n’ayant pas été réalisée),
- le chevauchement de ce projet avec celui de la création d’une crèche et de logements sur une parcelle
limitrophe, en bordure de l’impasse Truillot (parcelle actuellement gérée par la SIEMP).
L’ensemble de ces incertitudes, auxquelles s’ajoute aujourd’hui l’évocation de la création d’un jardin sur le site
de la Poste, rue Bréguet, rend plus difficiles aujourd’hui la mobilisation des énergies sur ce projet, qui devrait
cependant rester comme une des actions majeurs du conseil.
De manière générale, la commission Urbanisme et/ou Jardin du conseil devrait aujourd’hui être réactivée
autour des problématiques d’urbanisme, en lien avec l’activité des autres conseils de quartier sur ce thème, et
un nouvel animateur devra lui être trouvé.
COMMISSION TRANSPORTS ET DEPLACEMENTS
Animateur Pascal BUGUET
L’aménagement de la ligne Mobilien 96 a été le principal axe de travail de la commission, essentiellement au
travers des différentes réunions de concertation organisée, et ce thème a été abordé en séance plénière le 29
novembre 2005.
Avec l’actualité du Plan de Déplacements de Paris en 2006, cette commission devrait être une des plus actives
cette année. Elle cherche cependant à ce jour un nouvel animateur.
2/ JOURNAL DU CONSEIL VOLTAIRE LENOIR
Coordinatrice Dominique PLACE
Deux numéros de notre journal Voltaire Lenoir sont parus en 2005, élaborés par un comité de
rédaction composé d’habitantes et de conseillères, d’une photographe et d’un dessinateur, et soumis à la
relecture des membres du bureau.
Le comité de rédaction s’est élargi avec la participation de deux nouveaux membres dont il s’agit aujourd’hui de
consolider la participation.
Ce journal veut être un journal de quartier, autant qu’un journal de conseil, parlant du quartier (lieux,
personnages, histoire, problématiques), ainsi que des activités du conseil.
Il est diffusé à 8 000 exemplaires, par les conseillers et membres du comité de rédaction, dans les commerces
de proximité du quartier.
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Le budget accordé à la production de ce journal reste important au regard de l’enveloppe financière
accordé à notre conseil (autour de 850 € par parution, 3 parutions par an, pour un budget annuel de
fonctionnement du conseil de 3 300 €).
3/ JOURNAL INTER-CONSEIL CAP QUARTIERS
Le conseil de quartier, en sa séance plénière de novembre 2004, a confirmé notre participation au journal interconseils.
Le conseil n’ayant pas les moyens de produire des articles ad hoc pour se journal, y sont publiés des
articles précédemment parus dans notre journal Voltaire Lenoir, ainsi que quelques brèves.
Cette activité représente cependant un investissement humain et financier important (et il l’a été
d’autant plus en 2005 qu’il s’est agit de créer ce journal). Si nous espérons continuer de disposer de capacités
suffisantes pour pouvoir honorer cette participation, elle ci n’est cependant pas, à ce jour, assurée pour notre
conseil (rédaction, participation aux séances de travail, diffusion).
Nous déplorons les difficultés de diffusion qui ont été celles du premier numéro sorti de Cap Quartier
(beaucoup d’exemplaires restés non diffusés), et estimons, au vu des faibles moyens humains qu’il nous est
possibles d’y affecter, qu’une distribution complète ou quasi complète des exemplaires doit être assurée par
une structure tierce.
4/ BUREAU DU CONSEIL
Le renouvellement de membres du bureau, intervenu lors de la séance plénière de novembre 2004, a permis,
comme nous l’espérions, un élargissement des activités du conseil, avec notamment la création et
réactivation de deux commissions prises en charge par des membres du bureau (commission Animation et
commission Solidarité Exclusion).
L’assiduité des membres du bureau aux réunions de celui-ci a été plus importante que dans les bureaux
précédents, permettant ainsi la mise en place de travaux transversaux comme l’élaboration (en cours)
d’un logo et d’une charte graphique pour le conseil, ou une réflexion sur le déroulement des séances plénières.
Il est à noter cependant qu’aucune commission n’est à ce jour animée par des conseillers non membres du
bureau.
Des efforts nous restent également à faire quant à la communication du conseil (demande fortement exprimée
lors d’un séance plénière) et notamment la communication par mail, qui est un travail en soi
(communication sur les activités du conseil, gestion des courriers reçus par mails).
5/ SEANCES PLENIERES
A l’occasion de notre séance plénière de juin 2005, nous avons souhaité mettre en place une méthodologie
de réunion différente, qui encourage davantage la prise de parole des personnes présentes,
conseillers et « membres du public ».
Nous avons travaillé pour cela avec François Hannoyer de l’ADELS (Association pour la Démocratie Locale et
Sociale), avec qui nous avons conçu une séance de travail sur le thème d’un « bilan et perspectives du
conseil après deux ans de travail ».
Les participants se plaçaient autour de 8 tables (une dizaine de personnes par table) et débattaient entre eux
sur différentes questions, avant d’en faire un compte-rendu à l’ensemble de l’assemblée :
- en quoi le conseil de quartier a-t-il été facteur d’animation dans le quartier ?
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- en quoi le Conseil de quartier a-t-il changé l’environnement direct des habitants et en quoi a-t-il été un relais,
une courroie de transmission ?
- comment améliorer le fonctionnement et l’utilité du conseil de quartier ?
- quel est le rôle d’un conseil de quartier, ses missions ?
Malgré les difficultés inhérentes aux thème, pour de personnes qui pour beaucoup venaient pour la première
fois dans une réunion du conseil de quartier, ou qui n’avaient assisté jusque là qu’à des séances plénières, tout
les participants semblent avoir apprécié la convivialité de cette réunion tenue, il faut le mentionner, un jour de
beau temps dans une cour d’école arborée.
Cette séance a cependant permis d’acter deux faits :
- l’importance de la qualité de la méthodologie et de l’animation des réunions, et le besoin
exprimé de convivialité,
- la méconnaissance du conseil de quartier par les habitants et le besoin exprimé de
communication et d’information.
6/ BUDGETS
Comme nous l’avons formalisé par un vœu lors de notre séance plénière du 25 novembre 2004, nous
continuons de dénoncer les iniquités d’attribution de budgets dans les différents arrondissements
de Paris (le 11ème étant le plus pénalisé), et renouvelons notre demande que la clef de répartition budgétaire
aux conseils de quartiers soit revue au niveau de Paris, qu’elle soit basée sur le nombre d’habitants du quartier,
et non la même pour chaque conseil.
Cette demande est guidée par la nécessité de pouvoir continuer les différentes actions aujourd’hui engagées
(journaux, animation…) que notre budget, à ce jour, ne permet pas de pérenniser.
D’autre part, devant les difficultés rencontrées dans la formalisation des différents investissements votés, et
malgré les différentes séances de travail mises en place avec les services de la Ville, nous ne pouvons que
constater une démotivation certaine sur ce thème.
7/ TRAVAIL AVEC LA MAIRIE DU 11EME
Nous tenons à souligner les avancées réalisées quant au suivi des voeux et actions engagées par les conseils
(mise en place d’un Tableau de Bord), et à l’information qui nous est aujourd’hui faite sur les ordres du jour et
comptes-rendus des conseils d’arrondissement.
Nous déplorons la très faible concertation, le peu de travail commun (mairie du 11ème/conseils de quartiers) et
l’absence de communication qui a présidé à l’élaboration du nouveau règlement des conseils de quartier du
11ème, et du renouvellement de leurs membres.
Les difficultés auxquelles sont aujourd'hui confrontés les conseils de quartier, dont plusieurs sont évoquées
dans le présent Rapport d'Activités, tiennent pour partie au manque de synergie entre les instances politiques,
administratives et techniques de la Ville de Paris, ou de la Mairie du 11ème, et les conseils de quartier. Afin que
le travail des conseils de quartier puisse prendre sa pleine dimension au sein de la démocratie représentative,
afin que les élus puissent être informés des actions et projets des conseils de quartier pour jouer leur
indispensable rôle de relais des auprès des instances concernées, nous souhaitons que soit organisées des
rencontres entre chacun des bureaux des conseils de quartier et l'ensemble des élus du 11ème, sous une
forme et une fréquence qu'il reste à imaginer ensemble.
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