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Les Pagodes de Cos Second vin de Château Cos d’Estournel 2ème Grand Cru Classé Saint-Estèphe Appellation : Saint-Estèphe Propriétaire : Michel REYBIER Propriétés rattachées : Cos d’estournel Directeur général : Jean-Guillaume Prats Directeur : Aymeric de Gironde Superficie du vignoble 88 hectares Encépagement : Cabernet Sauvignon % Cabernet franc % Merlot % Petit Verdot % Vignoble/Vendanges : Les Pagodes de Cos sont, stricto sensu, le «Deuxième Vin» de Cos d’Estournel. Les vignes qui le produisent donneront dans quelques années le « Grand Vin » du Grand Cru Classé de 1855. Elles appartiennent au même terroir et reçoivent les mêmes soins. Elles sont simplement plus jeunes et leurs racines s’enfoncent moins profondément dans le sol de graves. Un tri exigeant du raisin, des remontages par pure gravité effectués à l’aide de 4 cuves-ascenseur ainsi qu’un contrôle précis des températures de fermentation favorisent la sélection des tanins les plus moelleux et la préservation du fruit. Vinification : La vinification à Cos s’adapte au caractère de la vendange, privilégiant ainsi l’expression du Terroir et ceci grâce à notre nouveau chai. Age moyen du vignoble : 15 ans le nouveau et très imposant chai réalisé à la fin des années 2000 est unique au monde : entièrement Sols et sous-sols : Entre Pauillac et Saint-Estèphe, séparée de Château Lafitte gravitaire, faisant appel à des cuves-ascenseurs en par la ‘jalle’ (ruisseau) du Breuil, la colline de Cos domine la remplacement des pompes, il dispose de 72 cuves Gironde de près de vingt mètres. inox tronconiques et isothermes de capacité allant Bordé à l’ouest par l’océan atlantique et à l’est par la Gironde, de 19 à 115 hl permettant ainsi une vinification le terroir de Cos bénéficie d’un microclimat, agissant comme parcellaire rigoureuse et le respect le plus total du un régulateur et évitant les excès de températures. produit. Nombre de pieds par hectare : 7 700 pieds / hectare Le mot ‘Cos’ signifie, en vieux gascon, ‘la colline de cailloux’. La colline de Cos dresse, en effet, sur les rives de la Gironde un impressionnant amoncellement de graves, arrachées aux lointaines montagnes du Massif Central et des Pyrénées, et déposées sur le socle calcaire de Saint-Estèphe. Modelées par l’érosion en croupes bien drainées, ces graves exceptionnellement profondes constituent une véritable curiosité géologique et l’un des plus précieux terroirs du monde : il oblige, en effet, les vignes d’âge plantées sur ses sommets à plonger très profondément leurs racines dans le sol aride. C’est cet allongement ligneux qui, ralentissant le cours de la sève, en concentre les sucs et donne au vin de Cos son goût si particulier. Elevage : L’élevage en barriques neuves de chêne barriques de chêne merrain (40 à 50% neuves). L’assemblage fait en général appel principalement au Merlot (50 à 60% suivant les millésimes) avec un complément de Cabernet sauvignon et de petites quantités (au plus quelques %) de Cabernet franc.. Les raisins des plus jeunes vignes sont assemblés pour donner le ‘deuxième vin’, Les Pagodes de Cos. Le Grand vin, Cos d’Estournel, passe 18 mois en barriques et le second vin, Les Pagodes de Cos, 12 mois. Les Pagodes de Cos 2008 Climatologie, conditions de récolte : Vendanges : Assemblage : Notes de dégustation Robe sombre. 2008 est le premier millésime vinifié dans le nouveau chai. Notes de fruits noirs, de réglisses et de tabac au nez. C’est un vin complexe à la fois puissant et tout en finesse. Elégance et velouté en bouche Le millésime 2008 est le résultat de conditions climatiques très contrastées: • une première moitié d’année capricieuse oscillant entre un hiver doux et un début de printemps frais. • un mois de juillet plutôt sec qui entraîne un stress sur certaines parcelles et un mois de septembre beau et ventilé où les vents de nord et est ont fini d’assainir et de faire mûrir le raisin. • l’hiver 2008 est assez doux et permet un démarrage précoce de la végétation, début mars. • Cependant, le début du printemps, frais, va freiner la pousse. • La véraison s’étale sur la première moitié d’août. • Les conditions climatiques de septembre – forts vents de nord et d’est- ont pour effet une déshydratation des baies et ont un impact sur les rendements, bas, de ce millésime. Le beau temps de septembre a permis un bon état sanitaire des baies, d’envisager une récolte tardive afin d’aller chercher une maturité optimum. • L’utilisation d’un tunnel de refroidissement alimenté en CO2 liquide permet de limiter les oxydations éventuelles des baies lors de l’éraflage. • Ce tunnel nous permet également d’effectuer des macérations préfermentaires à froid. • Quatre cuves-ascenseurs de 100 hectolitres chacune sont utilisées afin de remplacer les remontages par pompe, sources d’entrée d’air et souvent traumatisants, par des délestages, plus doux pour le raisin. Ceci a également pour effet de préserver davantage les arômes sans mâcher le vin.