Dossier de presse en français

Transcription

Dossier de presse en français
WHITE PICTURES
présentent
[Joue-la cool !]
un film de Francesco Bruni
u
95 mn - Italie - 2011 - Couleur - VOSTF
u
SORTIE NATIONALE LE 13 FÉVRIER 2013
Photos et dossier de presse téléchargeables sur http://bit.ly/scialla-france
Distribution
White Pictures
61 rue Claude Bernard 75005 Paris
06 08 28 79 65
[email protected]
Relations Presse
Cynaps
Stéphane Ribola
01 45 78 77 62 / 06 11 73 44 06
[email protected]
Synopsis
Bruno Beltrame a abandonné la partie depuis un bon bout de temps.
De son talent passé d’écrivain, il ne lui reste que le peu dont il a besoin pour écrire sur commande “les livres des autres”, des biographies de footballeurs, de vedettes de la télé ou de pornstars. Sa passion pour l’enseignement a laissé place à un train-train de cours à domicile pour étudiants démotivés, parmi lesquels se démarque Luca, 15 ans, irrévérencieux et aussi ignorant que les autres.
Un beau jour, la mère du garçon se manifeste, tel un fantôme surgi du passé, et fait une révélation qui fait voler en éclats la vie de Bruno : Luca est son fils. Et ce n’est pas tout : la femme est sur le point de partir travailler six mois comme volontaire en Afrique, et son fils
ne peut pas la suivre. Elle demande à Bruno d’accueillir le garçon chez lui et de s’en occuper,
mais sans lui révéler sa véritable identité. Ainsi commence une cohabitation improbable entre l’ancien professeur apathique et l’adolescent turbulent…
Entretien avec Francesco Bruni
Partons du titre : Scialla !. Un néologisme insolite, mystérieux même, inconnu de beaucoup et notamment des moins jeunes. Sûrement emprunté à l’argot de la jeune génération. Comment traduiriez-vous cette expression argotique en italien courant ?
Dans le langage jeune romain ça veut dire “tranquille, cool”, le “take it easy” américain en gros. Selon
certains ça vient de l’arabe “inch’allah”. Pour moi c’est une expression qui a plusieurs sens : mis à part le
fait que mes enfants me le disent en moyenne vingt fois par jour, j’aime cette invitation à la modération et
à une vie paisible que l’expression renferme ; enfin, je la considère aussi comme une forme de manifeste
poétique. Après avoir longtemps réfléchi sur l’adjectif à associer au mot comédie pour définir mon film,
j’ai eu une illumination : Scialla ! C’est vraiment un exemple classique de comédie “scialla” (cool).
Venons en aux deux protagonistes, Fabrizio Bentivoglio et le jeune Filippo Scicchitano. Le premier,
en réalité milanais, a un fort accent de Vénétie, qui ressemble à celui de son personnage dans le film
de Mazzacurati, La lingua del santo, situé à Padoue. Quelles sont, ici, les raisons de cette façon de
parler ? Et d’autre part, comment avez-vous trouvé l’extraordinaire jeune comédien qui interprète le
rôle de Luca et qui joue là dans son premier film ?
Avec Fabrizio on a pensé qu’un rythme nordique pouvait l’aider à construire son personnage ; le vénitien
(l’accent de Padoue pour être précis) a une musique qu’il connaît très bien et qui me met immédiatement
de bonne humeur.
En ce qui concerne Filippo, les choses se sont passées comme souvent : il est venu au casting (j’en ai fait
des centaines, surtout dans les écoles) pour accompagner un ami ; on lui a dit de donner la réplique, il
riait comme un fou. Son sourire et son regard m’ont conquis tout de suite.
Le thème principal, la relation père-fils, est inscrite dans un cadre scolaire : père professeur et fils
lycéen. L’école est un décor récurrent et observé de près par les réalisateurs, les écrivains et les
scénaristes italiens. On peut penser à Luchetti, Starnone et Lodoli entre autres. D’où vient cet intérêt
en général et chez vous en particulier ?
L’école est la base de la société démocratique, un point de contact entre classes sociales et ethnies, un
grand laboratoire où l’on cohabite, où l’on grandit sur le plan personnel et civique. De fait c’est, du point
de vue dramaturgique, une source d’inspiration continuelle et inépuisable. Dans mon cas, vu que le film
a pour centre le parcours éducatif d’un adolescent et son rapport à la culture, c’était une étape obligée
du récit.
Vous avez été et continuez à être un scénariste prolifique pour des auteurs et des oeuvres de premier
choix que ce soit au cinéma ou à la télévision (Virzì, Calopresti, Francesca Comencini, Monteleone,
le téléfilm Montalbano). C’est votre premier film en tant que réalisateur. En rêviez-vous depuis longtemps sans jamais avoir trouvé la bonne occasion ou bien c’est une envie qui a surgi à l’improviste
sans qu’il y ait besoin de trop y réfléchir ? Plus exactement : avez-vous pensé vous-même à proposer
ce sujet à un producteur ou ça a été l’inverse et vous avez été invité à écrire et cette fois également
à réaliser le film ?
Ce qui s’est passé c’est que, pour la première fois depuis que je fais ce métier, un producteur – Beppe
Caschetto – m’a demandé d’écrire une comédie en étant totalement libre, sans réalisateur à mes côtés.
Et inévitablement j’ai écrit sur ce qui me tenait le plus à coeur, ce qui me touchait de plus près. Inconsciemment – peut-être – j’ai mis sur pieds une histoire simple, avec peu de personnages, idéale donc pour
une première expérience. Le scénario terminé, je me suis rendu compte que j’aurais beaucoup souffert
si j’avais dû confier cette histoire à quelqu’un d’autre. Beppe – qui selon moi avait ourdi ce plan dès le
départ – m’a donné l’élan décisif en me proposant de diriger le film.
Pour en rester à vos débuts de réalisateur, qu’est-ce qui déterminera votre volonté ou non de réaliser
d’autres films ? Le succès commercial de Scialla !, de bons articles dans la presse, des récompenses
dans des festivals ?
Toutes ces choses j’espère ! Mais si je dois choisir, j’aimerais que le film trouve son public, même restreint,
mais potentiellement fidèle. Un noyau dur de spectateurs qui attendront avec patience et confiants un
autre film comme ça. J’ai la sensation que dans le panthéon – d’ailleurs bien rempli - de la comédie italienne, entre les deux extrêmes de la comédie commerciale et de la comédie d’auteur il y a un bel espace
vide, ou presque. J’aimerais y faire ma place, au moins pour quelque temps.
Comme scénariste on peut vous rapprocher, au sens le plus noble du terme, des auteurs de l’âge d’or
de la comédie à l’italienne (Age et Scarpelli, Scola, Monicelli, Risi, Salce). Avec Paolo Virzì, Luchetti
et Archibugi pour n’en citer que quelques uns, vous sentez-vous vraiment héritier de cette communauté artistique alors plutôt unie dans la façon de traiter, souvent avec amertume et causticité, les
moeurs des “nouveaux italiens”?
Qu’on me rapproche de cette école est pour moi un immense honneur, mais pour le moment il me semble
qu’on ne peut le dire que pour ce qui concerne certains des films que j’ai écrits, notamment avec Paolo
Virzì. Mais évidemment cet enseignement fait désormais partie de moi et donc il m’a été naturel de
partir de l’observation de la réalité, de donner aux personnages des facettes contradictoires et pas
nécessairement positives, mais surtout d’avoir toujours présent à l’esprit le premier commandement de
mon cher maître Furio Scarpelli : on ne fait pas une bonne comédie sans un contrepoint sérieux, ou même
dramatique.
Vous avez encore un fils au lycée et une fille adolescente qui va au collège. Qui influence le plus
l’autre dans le choix des films à voir ? Et quels auteurs et quels genres sont vos préférés, ceux qui
vous font courir dans les salles dès qu’ils sortent ?
Mes enfants adorent le cinéma et ils ont leurs goûts. Avec un garçon de 17 ans et une fille de 13 il vaut
mieux y aller avec prudence parce qu’un mauvais conseil peut vous coûter des années de crédibilité
durement acquise. Mon fils a apprécié certaines suggestions : La haine de Kassovitz (que je cite du reste
dans le film), Do the Right Thing de Spike Lee ; avec ma fille j’ai joué avec succès la carte Juno, un film qui
occupe une place spéciale dans mon coeur. Ces dernières années, le cinéma indépendant américain m’a
offert de belles surprises : outre le film de Reitman, j’ai beaucoup aimé Broken Flowers, Lost in translation,
et récemment The Kids Are All Right. Je suis aussi fan – mais qui ne l’est pas ? – d’Allen, d’Altman, du
premier Scorsese, de Ken Loach et Mike Leigh, de Kaurismaki ; dans ma jeunesse j’ai vibré devant les films
de Wim Wenders, à l’époque où j’étais au Centro Sperimentale j’étais prêt à me battre contre quiconque
osait remettre en question l’indiscutable Kieslowski.
De toute façon, quand il s’agit de choisir un film, je privilégie toujours le cinéma d’auteur italien, et dernièrement c’est rare que je sois déçu.
Entretien avec Fabrizio Bentivoglio
Quelle a été la raison qui vous a amené à vous intéresser à Scialla! et à vouloir jouer dans le film ?
Tout d’abord le sujet : le rapport père-fils qui lie les deux personnages qui ne sont pas au courant dans
un premier temps de leur lien de sang. Bruno, mon personnage, est un professeur solitaire et peu liant, qui
s’est réfugié dans les cours particuliers et la rédaction, sous un faux nom, de biographies de célébrités.
Luca est un de ses élèves, c’est un adolescent de 15 ans turbulent, rebelle et allergique aux règles mais
aussi plein de vie. Il a grandi sans père et recherche un guide. Quand Bruno découvre que Luca est son
fils il sort de sa léthargie en bousculant son flegme naturel.
Selon Francesco Bruni les deux protagonistes si éloignés l’un de l’autre seront contraints à une
cohabitation forcée qui impliquera, pour chacun, d’accepter l’autre et de grandir. Et vous, comment
définiriez-vous la relation de Bruno et Luca ?
Difficile. Sous le signe du scepticisme et de la défiance mais aussi capable de se transformer avec le
temps en soins réciproques : que ce soit pour l’adulte en crise, sans attaches professionnelles et affectives,
ou pour l’adolescent qui n’a jamais eu de points de repère. Bruno cherchera à aider Luca à sortir des
ennuis dans lesquels il s’est fourré et il le mettra au défi pour qu’il retrouve fierté et assurance. Dans le
film il y a la problématique de la paternité que nous connaissons tous plus ou moins, y compris les pères
tardifs comme moi : au fond vivre avec la ‘zen attitude’ consiste à acquérir une sérénité et une détente
que seule la vie nous procure, un but à atteindre en somme.
Comment ça s’est passé avec Francesco Bruni ?
On n’avait jamais travaillé directement ensemble mais j’avais joué dans des films dont il avait écrit le
scénario comme par exemple La parola amore esiste de Mimmo Calopresti. Nous nous connaissons depuis
plus de 20 ans, depuis qu’il était arrivé adolescent à Rome, de Livourne, pour suivre les cours de scénariste du Centro Sperimentale di Cinematografia. Même si ensuite la vie amène à se perdre de vue et à se
voir moins souvent, il y a entre nous une complicité amicale de vieille date qui permette, dans un contexte
de travail, que des mots sur des bouts de papier deviennent humains, patrimoine d’une personne. Il n’est
pas dit que cela arrive tout le temps, d’ailleurs nous avons la preuve qu’il ne s’agit jamais de transcrire
le script image par image, plutôt de le réinterpréter, de s’en servir comme trace pour développer et le
nourrir le plus possible de vie.
Le ton de comédie choisi pour cette histoire a-t-il été important ?
Oui, très. Comme scénariste Bruni a un style d’écriture très personnel qui est nuancé par les personnalités
des différents réalisateurs pour lesquels il écrit (Paolo Virzì, Mimmo Calopresti, Alberto Sironi). Mais
quand il écrit pour lui même, ce ton qu’il a s’accentue et devient le sien. Je crois que la force de Scialla! se
trouve dans son humour léger et intime et que c’est une comédie qui ne repose pas tant sur les bons mots
et les gags que sur les situations. Je dirais que c’est une comédie aigre-douce si je ne craignais pas que
cet “aigre” soit pris pour du dramatique, même s’il y a du drame, dans le sens d’une difficulté à assumer
la responsabilité de quelqu’un pour la vie. L’harmonie entre Francesco et moi ici est peut-être née aussi
de notre passion commune pour cet aspect de comédie bouffe que, pour ma part, je ne trouve pas tous
les jours ; je suis presque toujours appelé à alléger une “lourdeur”, un caractère dramatique qui pourrait
paraître excessif. Sur cet aspect de mon travail je crois avoir encore de la marge, le contraire exact d’un
acteur comique qui voudrait jouer un rôle tragique. Personne n’aime être enfermé dans une case, coincé
dans un stéréotype et un acteur dit “sérieux” est toujours content de se mesurer à un rôle plus léger comme
le faisaient nos modèles, de Tognazzi à Sordi à Mastroianni et ainsi de suite.
Comment ça s’est passé avec Barbora Bobulova?
Les acteurs adorent se lancer des défis, prendre des risques auxquels ils ne sont pas habitués. En temps
normal on leur demande de répéter à l’infini toujours les mêmes clichés mais c’est beaucoup plus stimulant de s’essayer toujours à de nouvelles choses. Je ne connaissais Barbora que comme spectateur et je
l’estimais beaucoup mais je n’avais jamais joué avec elle. Avoir l’occasion de le faire a été un véritable
plaisir. Une harmonie belle et naturelle est née entre nous et il me semble qu’elle est assez évidente
quand nous jouons ensemble.
Entretien avec Barbora Bobulova
Qu’est-ce qui vous a fait réaliser que ce film pouvait être pour vous une expérience stimulante ?
J’ai trouvé le scénario de Scialla! par hasard chez moi parce que mon mari est l’assistant réalisateur du
film et l’avait avec lui. Je l’ai lu en cachette par curiosité et je suis tout de suite tombée amoureuse aussi
bien de l’histoire que du personnage de Tina. J’ai alors demandé à Francesco Bruni de me rencontrer en
plus des autres actrices qu’il cherchait pour jouer ce rôle. Francesco a accepté avec une certaine curiosité
et après l’essai il a été – heureusement – enthousiaste à son tour. J’ai moi-même des préjugés et je dois
admettre qu’au départ, quand j’ai su la profession de Tina, je n’avais aucune curiosité ou inclinaison pour
ce rôle. Mais après ça, en lisant le script, j’ai découvert une très belle histoire et un personnage qui malgré les apparences était en dehors des schémas et des clichés et s’est révélé être l’un des plus beaux que
j’ai jamais interprété jusqu’à présent.
Qu’est-ce qui vous a le plus plu chez Tina ?
D’abord le fait qu’elle avait une histoire personnelle qui pouvait représenter pour elle quelque chose de
tragique mais à quoi elle réussissait à faire face avec ironie et sans plus d’illusions. Pour parler d’elle,
elle se sert d’une métaphore : “je suis entrée dans les égouts en me bouchant le nez et j’en suis ressortie
avec un trésor”. C’est un personnage qui a toute ma sympathie, je me suis beaucoup amusée à essayer
de rendre sa spontanéité et la palette de couleurs qu’elle amène dans son sillage. À côté d’une certaine
vulgarité, elle est capable de faire preuve d’une profonde tendresse et d’une philosophie de vie toute à
elle, qui fera douter le professeur et l’aidera à dénouer certains blocages.
Quel rapport se crée entre vous et le protagoniste qui arrondit ses fins de mois en faisant le nègre
pour des célébrités et se trouve chargé d’écrire sous un pseudo votre biographie ?
Bruno est un intellectuel frustré, une personne irrésolue, incapable de gérer les aspects pratiques de la vie
et en éternelle recherche de quelque chose. Tina, à l’inverse, bien qu’elle ait eu une vie plutôt absurde,
s’est construit une existence beaucoup plus stable et concrète. Elle a réussi à trouver, grâce à sa force
et à sa vitalité, un endroit où elle est heureuse. Grâce à sa façon d’être, libre, concrète, désabusée, et
en comparant avec lui leurs expériences respectives, comme par exemple avoir des enfants du même
âge, elle réussira à le tirer d’une certaine torpeur et à le faire se remettre en question, l’amenant ainsi à
réfléchir à sa vie toute entière.
Comment s’est passé le travail avec Francesco Bruni?
Francesco n’avait rien d’un réalisateur débutant, je n’ai jamais eu cette impression. Il s’est révélé être
une personne douce et tendre avec nous autres acteurs. J’ai apprécié la relation qu’il a instaurée d’emblée avec toute l’équipe. Nous étions comme une famille, dans une atmosphère détendue et amusante.
Vous avez apporté une touche personnelle par rapport au scénario ?
Tout était déjà bien défini mais nous avons travaillé longuement sur le look de Tina. On voulait éviter les
clichés donc on a passé beaucoup de temps à chercher son maquillage et sa coiffure. Au début, quand je me
regardais dans le miroir, j’étais une peu déconcertée parce que j’avais l’impression d’être quelqu’un d’autre.
Mais quand on est devant un scénario bien écrit, c’est un plaisir de le faire. Tout devient plus facile. Ensuite
quand Francesco m’a demandé si je me sentais capable de jouer du piano dans une séquence, je me suis
sentie mise à l’épreuve : je ne jouais plus depuis que j’étais petite ! Pour cette scène, j’ai beaucoup travaillé
et le personnage a acquis ce détail qui fait la différence : quand le protagoniste entre dans la maison de
cette productrice de films porno, personne ne s’attend à voir une femme au piano concentrée sur du Chopin.
Comment ça s’est passé avec Fabrizio Bentivoglio ?
Il est très professionnel. C’est un type qui t’écoute, qui te regarde jouer et cherche la meilleure façon d’interagir avec les autres. On ne se connaissait pas, on est tous les deux très réservés, mais je préfère les personnes comme ça à celles qui sont envahissantes. Nous étions tous les deux un peu sur nos gardes mais quand
nous jouions ensemble, nous nous rencontrions vraiment et il naissait une communication réelle et profonde.
Quelles sont les caractéristiques de Bentivoglio ?
C’est un acteur très peu ‘italien’ par rapport à tant d’autres qui sont plus extravertis que de raison. Il a
l’air de ne rien faire ou de faire le minimum lorsqu’il joue car il a un jeu très sobre mais très efficace. Il a
une force intérieure qu’il communique et que l’on sent. Moi j’aime beaucoup ce genre d’acteurs ; je viens
de l’école slovaque qui repose plus sur ce type de travail que sur la tendance à tout extérioriser.
C’est important de maintenir constamment un ton léger ?
Oui ! Ce n’est pas un film dramatique mais il aborde des sujets importants. Disons que c’est une «tragicomédie”, à mon avis le meilleur genre de comédie qui soit : ça fait rire mais aussi réfléchir, lorsqu’on y
repense. On parle de sujets importants comme les conflits générationnels, les rapports parents-enfants, la
vie des femmes, la condition féminine, rien que des questions à aborder uniquement, en théorie, de façon
dramatique. Dans notre film, selon moi tout est dit, mais de façon ironique.
Vous vous sentez à l’aise dans la comédie en général ?
Je me sens plus chez moi dans les films dramatiques. J’ai cherché à rendre légers les personnages que j’ai
récemment interprété dans deux comédies - Immaturi de Paolo Genovese et La bellezza del somaro de Sergio
Castellitto – mais ma formation et mes racines sont autres. Quand je m’attaque à une comédie, j’ai plus de mal
à croire aux situations, mais si elle est bien écrite, je me sens vite à l’aise, peut-être aussi parce qu’il est plus
difficile d’être léger que dramatique... J’admire énormément les grands comiques qui réussissent à faire rire.
FICHE TECHNIQUE
Réalisation FRANCESCO BRUNI
Sujet FRANCESCO BRUNI & GIANBATTISTA AVELLINO
Scénario FRANCESCO BRUNI
Son MARIO IAQUONE
Casting ELISABETTA BONI
Assistant réalisateur ALESSANDRO CASALE
Costumes CRISTINA LA PAROLA
Décors ROBERTO DE ANGELIS
Musique AMIR ISSAA & CEASAR PRODUCTIONS
Montage MARCO SPOLETINI
Directeur de la Photographie ARNALDO CATINARI
Organisateur général ATTILIO MORO
Développement projet ANASTASIA MICHELAGNOLI
Producteur exécutif RITA ROGNONI pour PUPKIN PRODUCTION
Produit par BEPPE CASCHETTO
Une production IBC MOVIE
En collaboration avec RAI CINEMA
1h35 - Italie - 2011 - Couleur - VOSTF - DCP - Visa
Mostra de Venise 2011 Prix Controcampo
Nastro d’Argent 2012 Meilleur Nouveau Réalisateur
David di Donatello 2012 Meilleur Nouveau Réalisateur
FICHE ARTISTIQUE
FABRIZIO BENTIVOGLIO - Bruno
BARBORA BOBULOVA - Tina
FILIPPO SCICCHITANO - Luca
VINICIO MARCHIONI - Poeta
GIUSEPPE GUARINO - Carmelo
PRINCE MANUJIBEYA - Prince
ARIANNA SCOMMEGNA - Marina
GIACOMO CECCARELLI - Valerio
RAFFAELLA LEBBORONI - Prof. Di Biagio
Francesco Bruni
Né à Rome, Francesco Bruni débute sa carrière de scénariste en 1991 avec le film Condominio réalisé
par Felice Farina. Dès 1994, il commence une longue collaboration artistique avec le réalisateur Paolo
Virzì en écrivant les scénarii de La bella vita, Ferie d’agosto, Ovosodo, Baci e abbracci, My Name Is Tanino,
Caterina va en ville, Napoléon (et moi), Tutta la vita davanti ... Il en fera de même durant huit années avec
Mimmo Calopresti pour les films La seconda volta, Mots d’amour, Je préfère le bruit de la mer et La Felicità,
le bonheur ne coûte rien.
Durant toutes ces années et la période qui suit, Francesco Bruni a également collaboré avec Franco
Bernini, David Riondino, Francesca Comencini, et les comiques Ficarra e Picone.
Pour la télévision, Francesco Bruni a notamment adapté les contes et romans d’Andrea Camilleri pour
la série Commissaire Montalbano et ceux de Carlo Lucarelli pour la série Le commissaire De Luca.
Egalement comédien, il a joué un petit rôle dans le film La guerra degli Antò de Riccardo Milani en 1999.
Francesco Bruni enseigne l’art du scénario au Centre expérimental du cinéma de Rome.
C’est en 2011 qu’il s’attaque à la réalisation avec Scialla ! (Stai sereno), présenté dans la section Controcampo Italiano de la Mostra de Venise 2011 (section dans laquelle il remporte le Prix du meilleur
long-métrage de fiction). Pour la même oeuvre, il obtient notamment le David du meilleur premier film.
Réalisation 2011 Scialla !
Scénario 2011 Scialla ! - 2010 La prima cosa bella de Paolo Virzì - 2010 Matrimoni e altri disastri de
Nina Di Maio - 2009 La matassa Salvatore Ficarra / Valentino Picone / Giambattista Avellino - 2008
Tutta la vita davanti de Paolo Virzì - 2007 ll 7 e l’8 de Giambattista Avellino - 2006 Napoleon (et moi)
de Paolo Virzì - 2006 4-4-2 - Il gioco più bello del mondo de Michele Carrillo / Claudio Cupellini / Roan
Johnson / Francesco Lagi - 2003 La felicita, le bonheur ne coûte rien de Mimmo Calopresti - 2002 My
name is Tanino de Paolo Virzì - 2001 Le parole di mio padre de Francesca Comencini - 2001 Nati stanchi
de Dominick Tambasco - 2003 Caterina va en ville de Paolo Virzì - 2000 Je préfère le bruit de la mer
de Mimmo Calopresti - 1999 Baci e abbracci de Paolo Virzì - 1998 Mots d’amour de Mimmo Calopresti
1997 Ovosodo de Paolo Virzì - 1994 La seconde fois de Mimmo Calopresti - 1996 Ferie d’agosto de
Paolo Virzì - 1997 Cuba libre - Velocipedi ai tropici de David Riondino - 1993 La bella vita de Paolo
Virzì - 1993 Bonus Malus de Vito Zagarrio - 1991 Condominio de Felice Farina
Fabrizio Bentivoglio
2011 Scialla ! - 2011 Une jeunesse infinie de Pupi Avati - 2010 Happy Family de Gabriele Salvatores
2007 La giusta distanza de Carlo Mazzacurati - 2007 Lascia perdere Johnny de Fabrizio Bentivoglio
2006 L’ami de la famille de Paolo Sorrentino - 2004 L’amore ritorna de Sergio Rubini
2003 Souviens-toi de moi de Gabriele Muccino - 1999 La langue de Saint-Antoine de Carlo Mazzacurati
1998 La nourrice de Marco Bellocchio - 1998 L’éternité et un jour de Theo Angelopoulos
1997 Témoin en danger de Pasquale Pozzessere - 1995 La scuola de Daniele Luchetti
1994 Comme deux crocodiles de Giacomo Campiotti - 1993 Un’anima divisa in due de Silvio Soldini
1993 La fin est connue de Cristina Comencini - 1990 Italia-Germania 4-3 de Andrea Barzini
1988 Marrakech Express de Gabriele Salvatores - 1987 Rebus de Massimo Guglielmi
Barbora Bobulova
2011 Les équilibristes de Ivano de Matteo - 2011 Scialla ! - 2010 Immaturi de Paolo Genovese
2009 Ti presento un amico de Carlo Vanzina - 2010 La bellezza del somaro de Sergio Castellitto
2006 Manuale d’amore / Capitoli seguenti de Giovanni Veronesi - 2005 Libero de Kim Rossi Stuart
2005 Cuore Sacro de Ferzan Ozpetek - 2004 Tartarughe sul dorso de Stefano Pasetto
2004 Ovunque Sei de Michele Placido - 2003 Il Siero Della Vanita de Alex Infascelli
2002 La Spettatrice de Paolo Franchi - 1999 La regina degli scacchi de Claudia Florio
1998 Mirka de Rachid Ben Hadj - 1997 Ecco fatto de Gabriele Muccino
1996 Il Principe di Homburg de Marco Bellocchio
Vinicio Marchioni
2012 Venuto al mondo de Sergio Castellitto - 2012 To Rome with Love de Woody Allen
2011 Scialla ! - 2011 Cavalli de Michele Rho - 2010 20 sigarette de Aureliano Amadei
2009 Sulla strada di casa de Emiliano Corapi
Filippo Scicchitano
2012 Bianca come il latte rossa come il sangue de Giacomo Campiotti
2011 Un giorno speciale Francesca Comencini - 2011 Scialla !
SORTIE LE 13 FÉVRIER 2013
Distribution
WHITE PICTURES
61 rue Claude Bernard - 75005 Paris
[email protected] - T. 06 08 28 79 65
u
Relations Presse
CYNAPS
Stéphane Ribola
[email protected] - 01 45 78 77 62 / 06 11 73 44 06
u
Programmation
TAMASA
63 rue de Ponthieu - 75008 Paris
[email protected] - T. 01 43 59 01 01
www.tamasadiffusion.com

Documents pareils