gaston chaissac.!

gaston chaissac.!
31. 3. 2011 - 25. 9. 2011
Inauguration 30 mars 2011, 19h
Contact de presse:
Mag. Bernadette Lietzow
museum gugging
Am Campus 2
3400 Maria Gugging
T: +43 / (0) 664 60499374
e-mail: [email protected]
www.gugging.at
[Contenu]
[inhalt]
Contenu
museum gugging
Exhibitions (31 mars 2011 - 25 septembre 2011)
Inauguration 30 mars 2011, 19h
gaston chaissac.!
- Gaston Chaissac: l'artiste gaston chaissac.! dessins au Novomatic Salon
gugging classics.! p. 3
p. 4-6
p. 7
p. 8
Art / Brut Center Gugging
-
Maison des Artistes
galerie gugging
museum gugging
atelier ouvert de gugging
Boutique du musée
Villa p.
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Informations
- Horaires et Tarifs du Musée - Contact et Directions - Parraineurs et Partenaires du museum gugging p. 11
p. 12
p. 13
crédit photos: Gaston Chaissac, Ohne Titel, 1956 © VBK, Wien, 2011; frontispice et cette page: Chaissac, 1952 © Robert Doisneau
/Gamma Rapho/picturedesk.com; Gaston Chaissac, Ohne Titel, 1963© VBK, Wien, 2011
[gaston chaissac.!]
gaston chaissac.!
31 mars 2011 - 25 septembre 2011
Inauguration : 30 mars 2011, 19h
Peintre français et épistolier prolixe, Chaissac influença fortement son collègue Jean
Dubuffet qui, après avoir considéré ses productions comme relevant de l’Art Brut, révisa
son jugement. Durant toute son existence, Chaissac tenta en vain de vivre de son art ;
il resta un marginal et ne parvint à pénétrer le milieu artistique.
Ce n’est qu’après sa mort qu’il fut reconnu comme un peintre majeur, dont le museum
gugging présente aujourd’hui quelque 125 œuvres – dessins, collages, peintures, objets
peints ou totems. Parmi ces pièces, une cinquantaine de travaux sur papier seront exposés au Novomatic Salon, planches dont le monde de l’art ignorait jusque là l’existence,
la fille de Chaissac les ayant toujours gardées inédites. De l’avis de Johann Feilacher,
commissaire de l’exposition et directeur artistique du museum gugging, c’est « une
révélation pour le monde artistique qui ne manquera pas de renforcer l’impact de cet
artiste fascinant ».
Tous les efforts de l’homme et de l’artiste Gaston Chaissac portent vers une quête
d’autodétermination et d’indépendance. Pour ce faire, il sera prêt à endurer l’isolement,
en butte à l’hostilité de la population villageoise, ainsi qu’une position difficile au
sein d’un milieu artistique ne cautionnant qu’à contrecœur la démarche radicale de
l’autodidacte. Avec audace, Chaissac utilise des objets de la vie quotidienne, peint sur
tous les supports imaginables (toile, carton, pierre, bois, tôle ondulée), utilise des souches d’arbres pour réaliser ses sculptures, transforme des planches de bois en totems
ou compose des collages à partir de papiers peints. Sa recherche artistique le mène vers
une forme de perfection qu’il nomme : « toujours plus de simplicité ».
Les œuvres présentées dans cette exposition proviennent d' une collection française
privée. Nombre d’entre elles, notamment des dessins, seront dévoilées pour la première
fois au public.
L’exposition est accompagnée d'un catalogue:
gaston chaissac. Hrsg. Johann Feilacher, mit einem Beitrag von Peter Baum. Ca. 200 S..
Residenz-Verlag.
crédit photos: Gaston Chaissac, Ohne Titel, 1954 © VBK, Wien, 2011
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[gaston chaissac.!]
"Je suis vendéen, cordonnier, surréel, peintre et poète."
Notes biographiques sur Gaston Chaissac
(13.8.1910 Avallon/Bourgogne - 7.11.1964 La Roche-sur-Yon/Vendée)
Gaston Chaissac, le "dandy populaire", selon le mot de son contemporain l’écrivain
surréaliste Benjamin Péret, est issu d’un milieu très modeste. Ses tentatives pour trouver
subsistance et satisfaction dans divers métiers d’artisans échouent piteusement. Bientôt,
il quitte sa Bourgogne natale et, comme tant d’autres, s’en va tenter sa chance à Paris.
Chaissac commence à s’intéresser à l’art et rencontre le peintre allemand Otto Freundlich
qui s’est exilé et habite le même immeuble que son frère. Freundlich l’introduit dans le
milieu artistique du Paris des années 1930 et Chaissac, qui est plus progressiste que
nombre de ses collègues et s’enthousiasme notamment pour l’œuvre de Paul Klee, va
trouver des soutiens décisifs à ses premiers pas d’artiste. Néanmoins, une défiance et
une singularité croissantes amènent cet autodidacte, que beaucoup tiennent en haute
estime, en particulier Dubuffet, à tourner le dos au monde de l’art et à se retirer en
Vendée où sa femme a obtenu un poste d’institutrice. Il continue de travailler, infatigablement, et laissera à sa mort précoce une quantité impressionnante de toiles, sculptures et textes qui l’imposent comme l’un des artistes majeurs dans la mouvance de l’Art
Brut du XXe siècle.
Classer l’inclassable – Chaissac et sa position au sein de l’art
"La nature intrinsèque de l’art de Chaissac s’appréhende clairement par le regard et par
l’émotion, mais elle est ambiguë à décrire et à classer dans l’histoire de l’art. Chez cet
artiste, tous les cloisonnements s’effacent au profit d’un œuvre global, unique par son
expressivité puissante et son évidente poésie. Si – et cela s'impose à maints égards – on
considère Chaissac du point de vue de l’art professionnel et de la complexité de ses fondements, lesquels ne peuvent se comprendre indépendamment d’influences, de savoirs
et d’une réflexion intellectuelle, alors apparaît avec évidence l’altérité de l’autodidacte, sa
singularité, rétive à toute soumission et toujours insoumise. En revanche, si l’on compare
son art aux œuvres de peintres naïfs ou de malades mentaux, on s’aperçoit bientôt que
peinture, dessin, sculpture, assemblage et poésie possèdent chez Gaston Chaissac une
dimension qui répond à des intentions précises et cohérentes, formant ainsi un système
autonome. Du fait de son mode d’expression instinctif, direct, âpre, irréductible à toute
convention et à tout académisme, ce système ne peut provenir que d’un être inhabituellement doué pour la création, mais travaillant dans un relatif isolement. (...) Dans les
œuvres de Chaissac, dont le style s’apparente à de la géniale maladresse et qui témoignent souvent d’une infinie tristesse, on perçoit beaucoup d’humilité et de respect envers
l’esprit créateur, envers le monde où naquit cet artiste hypersensible, sans le privilège,
ni le poids des biens matériels."
Cité d’après Peter Baum, Poesie und Kraft elementaren Ausdrucks, notes sur l’œuvre de Gaston
Chaissac à l’occasion d’une exposition en Autriche et en Allemagne. In : Gaston Chaissac, 1910 –
1964. Gert Hatje, Ostfildern 1996.
crédit photos: Gaston Chaissac, Ohne Titel, 1943, Gouache auf Papier © VBK, Wien, 2011
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Dubuffet, Chaissac et la notion d’Art Brut
Jean Dubuffet (1901 - 1985) fait la connaissance de Gaston Chaissac en 1944 et il semble
que celui-ci le stimule beaucoup plus qu’inversement. Dubuffet devient en outre l’un des
premiers collectionneurs d’œuvres de Chaissac, entretenant avec lui de nombreux contacts,
notamment épistolaires. Si Dubuffet tente au début de classer Chaissac parmi les artistes de
l’Art Brut qu’il collectionne avec frénésie, il corrigera bientôt sa position, vouant à Chaissac
une considération particulière qu’il exprime en des termes pleins d’affection :
« Tel qu'il est il est rudement encore mille fois mieux que tout ce que j'avais pu imaginer
et je l'adore. (...) Il est épatant. (...) C'est un homme très charmant, plein de grâce et de
profondeur et de lucidité et d'extrême sensibilité à un degré rare, plein de chaleur et de
rayonnement, attachant au possible. »
Jean Dubuffet, 8 juillet 1947, lettre à Madame Camille Chaissac, publiée dans : Prospectus et tous
écrits suivants, tome 2, Gallimard, Paris 1967, p. 400.
Méthode de travail et conception de l’art de Gaston Chaissac
Pour comprendre l’œuvre aussi riche qu'hétérogène de Gaston Chaissac, il faut obligatoirement prendre en considération ses sources d’inspiration et ses diverses approches. Dès le
début de son activité artistique, alors qu’il n’a pas encore trente ans, Chaissac est fasciné
par l’authenticité et la spontanéité que présentent les dessins d’enfants. Il étudie également
les vestiges de cultures préhistoriques et s’intéresse de près aux Celtes, dont la religion tournée vers la nature le captive. "Picasso en sabots", qui peint "comme un bourrelier "et qui
prétend qu’ "en peinture, [il] parle patois", Chaissac a conscience de puiser sa force créatrice
dans la ruralité : "Peintre de village, je lui reste fidèle, trop sûr de faire fausse route si je
cherchais à peindre à la façon des artistes peintres des capitales et sous-préfectures », écritil dans l’article "Peinture rustique moderne » publié en 1946 par la revue Centres. La sociologue Nadia Raison, petite-fille de Gaston Chaissac, décrypte la démarche de son grand-père:
"Issu d’un milieu populaire, sans pour autant renier ses origines ni sa trajectoire, il prend
clairement conscience de sa position et refuse d’être soumis au modèle auquel il aspire. Il
va se construire grâce à ses rencontres, mais toujours fuir la facilité d’une intégration qui
ne lui semble de toute façon jamais acquise. Trop éloigné des enjeux qui règnent au sein
des champs artistiques, il voit dans la cultures les ”aspects libérateurs” qui lui permettent
d’accéder à une compréhension du monde plus globale. Mais, en évitant les écueils du
mimétisme qui l’auraient fragilisé, il se construit une identité façonnée par la multiplicité de
ses expériences qu’il digère et réinvente à travers son œuvre plastique."
Par cette réinvention permanente, Chaissac crée un lien entre la culture primitive, traditionnelle et celle du monde savant. Mélangeant les références culturelles, bousculant les
catégories et les genres, il combine ses compétences artisanales et les ressources que lui
offre son environnement immédiat. Dans une lettre à Jean Dubuffet, en septembre 1947, il
explique comment lui est venue l’idée de recycler ce qu’il appelle des "emprunts à la fumisterie", matériaux récupérés et objets éphémères : "Je dois obéir aux épluchures (...). J'ai
crédit photos: Gaston Chaissac, Ohne Titel, 1954, Öl auf Holz © VBK, Wien, 2011
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mis à cuire une courge après l'avoir épluchée. Et en allant jeter les épluchures, l'idée m'est
venue de m'en servir pour construire un bonhomme "Comme c'est des épluchures de moi,
il est bien, bien de moi, sans rien d'étranger". Après, je suis allé pisser et pendant cette
opération mon regard a rencontré des coquilles d'huîtres jetées là. Et de suite l'idée m'est
venue de les utiliser. Les ordures sont des éléments picturaux de premier ordre."
Nadia Raison, Voyage en Chaissaquerie, article publié dans : Gaston Chaissac, Homme de lettres,
ENSBA-Musée de La Poste 2006.
Nadia Raison, petite-fille de Gaston Chaissac et sociologue, sera présente à l’inauguration de
l’exposition avec sa mère, Annie Chaissac. Il sera possible de demander un rendez-vous pour interview
à Nadia Raison et Annie Chaissac.
Totems – objets fascinants de la dernière période
Quelle que soit l’interprétation que l’on entende donner à ces stèles dressées vers le ciel
que Chaissac crée entre 1959 et 1964, dernière phase de son existence où les maladies sont
omniprésentes, les totems viennent clore son œuvre et constituent aussi l’accomplissement
de son art. « Comme des rois muets ou des divinités implorées, comme des intercesseurs
entre la vie et la mort, ils trônent dans l’espace, souvent plus grands que nature », tels
sont les mots de l’historienne d’art Angelika Affentrager-Kirchrath pour décrire l’effet produit
par ces planches de bois, simplement assemblées pour la plupart, que Chaissac traite de la
même manière que ses huiles : des aplats de couleurs cernés de noir laissant apparaître des
visages qui se tournent vers le spectateur, parfois mélancoliques, parfois malicieux.
crédit photos: Gaston Chaissac, Ohne Titel, 1963 © VBK, Wien, 2011
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[gaston chaissac.!]
gaston chaissac.!
dessins au Novomatic Salon
31 mars 2011 - 25 septembre 2011
Inauguration : 30 mars 2011, 19h
"Mes dessins (...) représentent mes pensées intimes, mes rêves, mes aspirations, mes
déceptions", écrit Gaston Chaissac en 1939 à son mentor Otto Freundlich et à sa compagne Jeanne Kosnick-Kloss. De l’avis de l’historienne d’art Angelika Affentrager-Kirchrath,
le mode d’expression qu’utilise Chaissac dans ses dessins est d’emblée plus complexe,
plus intériorisé. Dans ses planches réalisées en général à l’encre de Chine, il a recours
aux procédés et formes graphiques les plus élémentaires, réseaux de lignes, surfaces
hachurées de noir, le simple épaississement ou affinement du trait conférant aux dessins
leur force et leur tension.
Le Novomatic Salon
Au Novomatic Salon, un programme régulier d'expositions temporaires permet de
découvrir les œuvres de représentants internationaux de l'Art Brut et d'artistes contemporains. Ce nouveau lieu a été inauguré en septembre 2009 avec l’exposition « liberty.!
– african american artists et maintenant gaston chaissac.! dessins .
Exhibitions de l'oeuvre de Gaston Chaissac (Séléction)
2009
2008
2000
1998
1996
1981
1961
1938
Gaston Chaissac - Musée de Grenoble, Grenoble
Gaston Chaissac – Malerei, Zeichnung, Objekte.
Richard-Haizmann-Museum - Museum für Moderne Kunst, Niebüll
"Gaston Chaissac“ Galerie nationale du Jeu de Paume, Paris
"Gaston Chaissac 1910-1964", Galerie Jan Krugier, Dietesheim &
Cie, Genf
"Chaissac, 1910-1964", Musée Fabre, Montpellier
"Gaston Chaissac : 1910 – 1964" Neue Galerie der Stadt Linz
exposition itinérante – Kunsthalle Tübingen; Von der HeydtMuseum Wuppertal; Schirn Kunsthalle, Frankfurt
"Chaissac, Objekte, Bilder, Collagen, Gouachen, Zeichnungen"
Kunsthalle Bremen, Bremen
"Le monde fabuleux de Chaissac", Galerie Iris Clert, Paris
Hommage à Edouard Pignon et Gaston Chaissac, Musée des BeauxArts, Nantes.
"Gaston Chaissac", Galerie Gerbo, Paris
crédit photos: Gaston Chaissac, Ohne Titel, 1947 © VBK, Wien, 2011
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[gugging classics.!]
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gugging classics.!
Pendant la durée des expositions temporaires, on peut également visiter la présentation
permanente intitulée gugging classics.!. Sur plus de 700 m2, cette monstration propose
un tour d’horizon de la production artistique passée et présente de Gugging. Aux côtés
d’acteurs majeurs de l’Art Brut comme August Walla, Oswald Tschirtner ou Johann Hauser,
des artistes plus rarement exposés, comme Franz Gableck ou Rudolf Horacek, sont mis à
l’honneur. Les œuvres présentées dans cette partie du Musée sont en constante rotation
et enrichies de prêts. Depuis les années 1970, les artistes de Gugging figurent parmi les
principaux représentants de l’Art Brut dans le monde. Jean Dubuffet a personnellement
reconnu en eux des maîtres de ce mouvement artistique et leurs œuvres sont collectionnées et exposées dans de nombreux musées d’art contemporain, tels que la Collection
de l’Art Brut de Lausanne, le Philadelphia Art Museum ou le Setagaya Museum à Tokyo.
Depuis 2006, le museum gugging permet d’admirer ces œuvres sur le lieu même de leur
création.
Artistes de Gugging
Josef Bachler (1914 - 1978)
Josef Blahaut (1922 - 1986)
Anton Dobay (1906 - 1986)
Johann Fischer (1919 - 2008)
Franz Gableck (1910 - 1974)
Johann Garber (1947)
Johann Hauser (1926 - 1996)
Rudolf Horacek (1915 - 1986)
Franz Kamlander (1920 - 1999)
Franz Kernbeis (1935)
Fritz Koller (1929 - 1993)
Johann Korec (1937 - 2008)
Rudolf Limberger (1937 - 1988)
Otto Prinz (1906 - 1980)
Heinrich Reisenbauer (1938)
Johann Scheiböck (1905 - unbekannt)
Arnold Schmidt (1959)
Philipp Schöpke (1921 - 1998)
Günther Schützenhöfer (1965)
Oswald Tschirtner (1920 - 2007)
Karl Vondal (1953)
August Walla (1936 - 2001)
Bildnachweis: Franz Gableck, Autostadion, 1968 ©museum gugging
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[art / brut center gugging]
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Art / Brut Center Gugging
Lorsque Jean Dubuffet parle d’Art Brut, il fait référence à un art originel, témoignant
d'un langage formel très personnel et non conventionnel, exécuté avant tout de manière
spontanée et non raisonnée, "par des personnes indemnes de culture artistique". C’est
de cette conception que se réclame l’ Art / Brut Center Gugging. Depuis le début des
années 1980, il se présente comme un centre dédié à la multiplicité et à la diversité et
réunit sous son toit différentes institutions.
Parmi celles-ci, il faut mentionner en premier lieu la Maison des Artistes. Bâtiment
peint de couleurs vives, elle est le point de départ des multiples activités qui se déroulent
sur l’ensemble du site. Depuis 1981 vivent ici ceux que leurs tableaux et objets ont fait
connaître dans le monde entier comme les « Artistes de Gugging ». La Maison porte
l’empreinte de ses habitants, qui l’ont aménagée entièrement en fonction de leurs goûts.
Leur inépuisable créativité génère presque quotidiennement de nouvelles œuvres. En
octobre 2009, la construction d’une extension a été entamée : attendue avec impatience, cette proposition architecturale sobre a permis de garder visibles les peintures
de la façades sud qui sont dues à Tschirtner et à Walla. En revanche, la situation de
l’habitat des artistes, d’une certaine vétusté, a été remise au goût du jour, avec notamment l’ajout d’une terrasse, et la qualité de vie des habitants améliorée.
La fondation d’une Galerie présentant les œuvres des artistes de Gugging remonte déjà
à 1994. À l’époque, elle disposait de deux petites pièces dans la Maison des Artistes
et se trouvait donc directement "à la source". En 1997, la Galerie change de site, ses
locaux d’exposition sont aménagés dans l’actuel Art / Brut Center Gugging, à 150 m de
la Maison des Artistes. Depuis 2005, elle occupe le rez-de-chaussée rénové de l’Art / Brut
Center Gugging. La Galerie de Gugging expose et vende, à côté des tableaux, dessins, gravures ou objets produits actuellement par les artistes de Gugging, le travail de
grands artistes internationaux redevables de l'Art Brut. En dehors des expositions ayant
lieu dans le cadre du museum gugging, le public peut donc élargir sa vision du monde
de l’Art Brut. Jusqu'au 30 avril 2011 l'exposition "nippon brut" montre des oeuvres de l'
Art Brut du Japon.
crédit photos: Maison des Artistes, Galerie Gugging, atélier ouvert, Art Brut Center Gugging ©museum gugging
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[art / brut center gugging]
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L’ Atelier ouvert, inauguré en 2000 et installé depuis deux ans au même étage que la
Galerie, invite toute personne intéressée à s’essayer à la peinture. On peut ainsi éveiller
ou découvrir de nouveaux talents. Cette possibilité s'adresse en tout premier lieu aux
personnes vivant dans des logements encadrés. Il n’y a aucune exigence à remplir,
aucune consigne à respecter. l’objectif est d’abord de développer le potentiel créatif
personnel de chacun.
Le museum gugging a été inauguré en 2006. Il se trouve au premier étage de l’édifice
principal. Il expose les œuvres d’artistes de Gugging tels que Oswald Tschirtner, Franz
Gableck, August Walla et d’autres. Le Musée entend jeter des passerelles vers l’art contemporain et nouer le dialogue avec les créateurs dont les œuvres sont influencées par
l’Art Brut ou y sont liées. La production artistique vaste et sans cesse renouvelée des
artistes de Gugging, mais aussi le riche fonds de la fondation privée "Privatstiftung –
Künstler aus Gugging "permettent de présenter par roulement la collection permanente
gugging classics.! et de l’agrandir.
La Boutique du museum gugging vaut également le coup d’œil : dans un décor de
charme, elle invite à découvrir un large choix de beaux objets originaux – littérature
spécialisée, cartes postales, posters des œuvres exposées au Musée et à la Galerie, mais
aussi vêtements de créateurs autrichiens. Sur une petite colline, tout près de l’édifice
principal, se trouve la Villa. Elle héberge une salle pouvant accueillir symposiums et
manifestations en tout genre, telles que des lectures, des spectacles de danse ou de
théâtre, des concerts. La Villa peut se louer pour des activités indépendantes de celles
organisées par l’Art / Brut Center Gugging.
L’ I.S.T. Austria (Institute of Science and Technology), ouvert solennellement en
juin 2009, est un agréable voisinage. Car sa proximité avec l’Art/Brut Center Gugging
est l’occasion de mettre à profit les synergies et de stimuler la collaboration entre art
et science.
crédit photos: Interieur du museum gugging, la Boutique, la “Villa” ©museum gugging
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[informations]
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Horaires du Musée
Saison d’été : mar.-dim. 10h-18h
Saison d’hiver : mar.-dim. 10h-17h
Horaires de la Galerie
Saison d’été : mar.-sam. 10h-18h, dim. 10h30-18h
Saison d’hiver : mar.-sam. 10h-17h, dim. 10h30-17h
Tarifs du Musée :
Adultes : 7 euros
Tarifs réduits :
Ö1 Club 6 euros
Der Standard Vorteilskarte, troisième âge 5,50 euros
Étudiants, chômeurs, personnes en situation de handicap,
personnes effectuant un service militaire ou civil 5 euros
Groupes d’au moins 12 pers. 5 euros
Scolaires 2,50 euros
Scolaires dans le cadre d’une visite 1 euro
Famille 14 euros
Forfait tarife combiné
(Stift Klosterneuburg, Essl Museum, Museum Gugging)
22 euros
Réduction 13,50 euros
Enfants de moins de 6 ans,
carte "Hunger auf Kunst und Kultur"
entrée gratuite
Visites :
Adultes (75 min) 45 euros p. groupe
Découverte de l’art
pour adultes, enfants et scolaires (75 min) 30 euros p. groupe
Ateliers pour adultes, enfants et scolaires (env. 2h30) 50 euros p. groupe
(nombre de personnes recommandé : max. 25)
crédit photos: Rudolf Horacek, Horacek Rudolf in Mannswörth, 1984 ©museum gugging
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Contact
museum gugging
Am Campus 2
A-3400 Maria-Gugging
Tel.: +43 (0) 2243 87087
Fax: +43 (0) 2243 87087-372
[email protected]
www.gugging.at
[email protected]
[email protected]
Direction
Klosterneuburg
Kierling
Maria Gugging
Bus 239
Wien
Heiligenstadt
Bus 239
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