La fin du contrat d`apprentissage
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La fin du contrat d`apprentissage
Le contrat d’apprentissage prend normalement fin lorsque la durée pour laquelle il avait été prévue est écoulée. Toutefois, il peut être rompu par l’employeur ou l’apprenti avant l’atteinte de son terme. Fin du contrat : les situations de rupture La résiliation amiable: Pendant les deux premiers mois de l'apprentissage, le contrat peut être résilié par l'apprenti ou par l'employeur sans préavis. Toutefois, la résiliation doit être constatée par écrit et être notifiée au directeur du centre de formation d'apprentis et au service ayant enregistré le contrat (chambre de commerce, des métiers, d’agriculture ou la DIRECCTE). Fin du contrat : les situations de rupture Passé le délai de deux mois, la résiliation ne peut intervenir que sur un accord exprès et bilatéral des cosignataires ou, à défaut, être prononcée par le Conseil des Prud'hommes (cas de faute grave, manquements répétés aux obligations, inaptitude de l'apprenti) En cas d'obtention du diplôme ou du titre de l'enseignement technologique préparé, le contrat peut prendre fin, à l'initiative du salarié, avant le terme fixé initialement, à la condition d'en avoir informé l'employeur par écrit au minimum deux mois auparavant. Rupture en cas de mise en danger de l’apprenti Si l’apprenti est confronté à des risques pour sa santé ou son intégrité physique et morale, alors un inspecteur du travail ou autre contrôleur assimilé peut demander la suspension du contrat d’apprentissage à la Direction Générale des Entreprises, de la Concurrence, de la Consommation, du Travail et de l’Emploi (DIRECCTE). Dans ce cas, l’employeur devra continuer à rémunérer l’apprenti. Dans un délai de 15 jours, la DIRECCTE décidera si l’apprenti doit reprendre le travail ou si le contrat sera rompu. En cas de décision de rupture du contrat, l’employeur devra verser à l’apprenti les sommes que ce dernier aurait touché en menant le contrat jusqu’à son terme d’origine. Par ailleurs, le directeur de la DIRECCTE peut interdire à l’entreprise en question de recruter de nouveau apprentis, jusqu’à ce que celle-ci prouve que tous les risques pour lesquels elle a été condamné sont supprimés. Le Centre de Formation des Apprentis prend en charge la recherche d’une nouvelle entreprise pour l’apprenti, et continue sa formation. Remarques : les conséquences d’une rupture Pour l'employeur : L'employeur est tenu de reverser à l'Etat l'intégralité des sommes perçues au titre du soutien à l'embauche d'apprentis dans les cas suivants : - Rupture du contrat de travail, à l'exception des cas de licenciement pour force majeure, de résiliation sur accord des cosignataires faisant suite à une demande écrite du jeune ou à l'obtention du diplôme ou du titre préparé ou en cas de faute grave ou de manquements répétés de l'apprenti à ses obligations, de résiliation par le Conseil des Prud'hommes. - La résiliation judiciaire En cas de différend grave entre le Maître d'apprentissage et l'apprenti, le contrat peut être résilié par voie judiciaire (Conseil des Prud'hommes) c'est le juge prud'homal statuant en audience normale, qui est seul compétent. Pour l'apprenti: Le statut de stagiaire de la formation professionnelle peut être accordé, pour une durée maximale de 3 mois, aux jeunes qui suivent une formation en CFA, après que leur contrat d’apprentissage aura été rompu sans qu’ils ne soient à l’origine de cette rupture. À la fin du contrat d’apprentissage l’employeur doit-il verser une prime de fin de contrat ? Lorsque le contrat d'apprentissage est conclu pour une durée limitée, aucune prime de fin de contrat n'est légalement due. Toutefois, certains accords collectifs peuvent en prévoir. Il vous appartient donc de vérifier si votre entreprise applique un tel texte.