CHARLES – CHARLES NOTRE AMI Tu viens de

CHARLES – CHARLES NOTRE AMI
Tu viens de nous quitter, ton éternelle jeunesse s’est éteinte et déjà tu
nous manques.
C’est avec beaucoup d’émotion qu’à la demande de ta FAMILLE et
de l’Association CHOLET BASKET je prends ici la parole pour dire ce
que le BASKET, en général et CHOLET BASKET, en particulier, te
doivent pour tout ce que tu leur as si généreusement donné.
Au-delà du grand sportif que tu as été, et j’y reviendrai en évoquant
ta carrière, c’est l’AMI, notre AMI que je tiens aujourd’hui à HONORER ;
tu nous as quitté à l’aube de tes 90 ans, mais pour nous tu resteras un
éternel JEUNE HOMME ; tu étais resté si JEUNE, vivant parmi les
JEUNES, nous ne t’avons pas vu vieillir.
Peut-être que cette vitalité et cette énergie qui te caractérisaient si
bien, tu les devais à tout ce que tu as fait POUR LE SPORT EN
GENERAL, LE BASKET EN PARTICULIER ET DONC POUR NOUS
TOUS ; peu de gens ont donné autant que toi dans ce domaine et cette
jeunesse que tu avais si bien su conserver, c’est sans doute aussi à tes
activités que tu la devais.
Je voudrais maintenant retracer brièvement (si c’est possible) ta
carrière en m’excusant par avance de sauter peut-être quelques chapitres,
mais ils sont si nombreux que tu me pardonneras ; je vous demande chers
amis de prêter attention, car des carrières comme celle-ci, dans l’esprit du
PLUS
PUR
BENEVOLAT,
C’EST
TOUT
SIMPLEMENT
EXCEPTIONNEL, jugez-en vous-même :
COMME JOUEUR
Tu pratiques le basket à la J.F. dès 15 ans (1939) et tu continueras à
jouer jusque dans les années 60 ; ceux qui ont eu la chance de jouer avec
toi s’en souviennent, ceux qui ont joué contre toi (j’en fais partie) s’en
souviennent encore mieux…
COMME ENTRAINEUR
Tes premiers pas comme entraineur, tu les feras aussi à la J.F. avec
les CADETTES d’abord, puis les CADETS et enfin les JUNIORS qui
seront Champions de la Ligue en 56 ; certains que tu as « torturés » à
l’époque y ont, malgré tout, survécu et sont ici aujourd’hui.
Dans le même temps, tu entraineras, de 48 à 52, les Cadets et Séniors
de ROUSSAY, les cadets devenant aussi Champions de la Ligue en 51
contre LE MANS qui n’en croyait pas ses yeux, il est vrai que ROUSSAY
– LE MANS c’était un peu DAVID contre GOLIATH.
Enfin, de 65 et au delà de 70 tu entraineras aussi l’Equipe du
LONGERON que tu feras monter en Championnat de France National IV.
COMME ARBITRE
Tu t’es aussi investi dans l’Arbitrage, Arbitre DEPARTEMENTAL
d’abord, puis REGIONAL, enfin INTERREGIONNAL où tu « sévis »
(ceci dit entre parenthèse) de 64 à 91 dans tout le Grand OUEST, avec
l’autorité et la rigueur qui te caractérisaient si bien
COMME MEMBRE DU COMITE DEPARTEMENTAL
Après avoir été membre de la commission des Salles et Terrains, tu
es élu au Comité Directeur où tu siègeras jusqu’en 71.
COMME SECRETAIRE GENERAL DE CHOLET BASKET
Tu seras SECRETAIRE GENERAL ADJOINT de 76 à 82 puis tu
deviendras SECRETAIRE GENERAL jusqu’en 98 prenant alors un peu de
recul, tu n’en restes pas moi SECRETAIRE GENERAL ADJOINT, poste
que tu occupais encore il n’y a pas si longtemps.
Tu as servi le BASKET pendant plus de 60 ans, cela se passe de
COMMENTAIRES.
J’ai envie de te dire BRAVO L’ARTISTE pour l’ensemble de ton
œuvre et mille MERCIS.
Je voudrais rappeler aussi que tu as été titulaire :
De la Médaille d’Argent de la Fédération en 1967.
De la Médaille d’OR de la Fédération en 1991 ; le Président Yvan
MAININI ayant tenu à te remettre personnellement cette haute distinction.
Je rappellerai également qu’en 2007, la Ville de Cholet t’a attribué le
TROPHE D’HONNEUR DU BENEVOLAT et que cette même année, je te
remettais au nom et par délégation de Madame la MINISTRE DES
SPORTS, la Médaille de la JEUNESSE ET DES SPORTS.
Tu es aussi le Premier, et à ce jour, le seul MEMBRE D’HONNEUR
de l’Association CHOLET BASKET.
En ne comptant qu’une heure par jour (et tu en as fait bien plus)
consacrée au basket pendant ce long bail, tu as donné plus de 25 000 heures
de ton temps ; tu es entré dans le BASKET comme d’autres entrent en
RELIGION, avec PASSION ; tu as toujours répondu présent, tu n’as jamais
compté ton temps et quelquefois sous ton air bougon que tu nous montrais
quand tu n’étais pas d’accord tu cachais une grande sensibilité, une grande
gentillesse et un dévouement sans limite à une cause qui te
TRANSCENDAIT ; avec toi le mot AMITIE prenait tout son sens.
Chère Madame GRASSET, je me dois de vous associer à cet éloge
en ces moments si difficiles que vous traversez ; MERCI à vous aussi
d’avoir permis à CHARLES de nous avoir tant donné et je tiens à dire à
toute votre FAMILLE et particulièrement à vos enfants JEAN CHARLES
et NATHALIE ainsi qu’à vos petits enfants qu’ils peuvent être fiers de
CHARLES leur PAPA et PAPY, c’était un MONSIEUR, un GRAND
MONSIEUR et quant à nous tous, nous tenons à redire notre fierté d’avoir
été son AMI.
ADIEU CHARLES, ADIEU NOTRE AMI, ADIEU MON
VIEUX COPAIN.