LogisMag n°28

N°
JANV.
2013
28
Logismag
PROXILOGIS
LE JOURNAL D’INFORMATION DES LOCATAIRES
Bonne
année
2013
ACTUALITÉS
DOSSIER
VIE DE NOS SOCIÉTÉS
PORTRAIT
Logidev : 10 immeubles
livrés en 2012
Pensez à vos voisins,
faites moins de bruit!
77% des locataires
satisfaits de Proxilogis
Shoichi Hasegawa,
l’empreinte indélébile
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ACTUALITÉS
268 familles
Un village dans
le village
à Stains
accueillies dans les
logements neufs
Soixante-quatre logements sont
implantés au centre ville de Stains,
à proximité de la cité jardin, non loin
de la mairie et du marché. Le projet
construit par Logidev pour Logis-Transports, préserve le caractère «village»
du site, tout en ajoutant une touche
de modernité grâce à une architecture
contemporaine. Il s’inscrit à la fois
dans la logique de redynamisation du
centre ville et dans le prolongement
des cités jardins.
La mixité sociale est bien présente
dans ce programme. En effet, on y
trouve du locatif avec soixante-quatre
logements et huit maisons ainsi que
livrés par Logidev en 2012
L
’activité de Logidev a été intense en 2012. En effet, le GIE qui
construit des logements pour les ESH Logis-Transports, IRP, Sofilogis, et la Coopérative l’Habitation-Transports a livré 268 appartements en 2012 répartis sur 10 opérations. Grâce aux immeubles
livrés par Logidev, 268 familles ont ainsi pu avoir accès à l’habitat social
dont la gestion est confiée à Proxilogis (le GIE de gestion des sociétés Logis-Transports et Sofilogis). Ces opérations favorisent la mixité sociale en
mêlant très souvent différents financements PLUS (prêt locatif social), PLAI
(prêt locatif aidé d’insertion) ainsi que de l’accession sociale à la propriété.
LOGIDEV
Trois programmes symbolisent l’activité importante de Logidev en 2012.
Le premier concerne les appartements et les maisons livrés dans le centre
ville de Stains. Le second réalisé à Villejuif est une première dans le logement social. Il est composé de maisons en bois massif, exemplaires sur le
plan environnemental. "Une petite opération, mais qui a nécessité les efforts
de tous les intervenants sur le chantier et la coopération des locataires pour
l’appropriation de leur logement." précise Sylvie Vandenberghe, Directeur
de Logidev. Le troisième, rue Desnouettes à Paris, est un concept architectural qui a nécessité une longue réflexion pour une meilleure intégration
du projet dans son environnement.
Logidev, à travers ces 10 opérations, confirme son but qui est de regrouper les moyens de chacun de ses membres pour en faire un acteur majeur
dans la construction du logement social en Ile-de-France.
Le GIE prévoit de livrer 400 logements en 2013 et l’objectif de 600 sera
atteint à l’horizon 2016.
Zoom
sur trois
programmes
livrés par
Logidev en
2012
à Paris
En passant rue Desnouettes dans le
15e arrondissement de Paris, on peut
apercevoir au 43 bis une touche verte
qui vient colorer les immeubles traditionnels en pierre. Le reste du bâtiment
tout en longueur, recouvert quant à lui
d’acier, ajoute un éclat de lumière et de
modernité. Nous sommes arrivés à la
résidence de quarante sept logements
répartis en quatre cages successives
sur quatre niveaux et au nouveau
poste de commandement centralisé
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N°28 - Janvier 2013
Le GIE Logidev est né en 2008 d’un partenariat
entre deux grands groupes : la RATP et Amallia.
Il est aujourd’hui constitué de quatre SA d’HLM :
Logis-Transports, Sofilogis, IRP, Alliade Habitat
(qui a rejoint le groupement le 1er janvier 2012)
et de L’Habitation-Transports, société coopérative
d’accession sociale à la propriété.
15 collaborateurs
27 opérations livrées depuis sa création
3150 logements engagés entre 2011
et 2016 et répartis sur 60 opérations
[email protected]
Rue Desnouettes, le poste de commandement de la ligne
12 du métro et ses 47 logements marquent le paysage.
47 logements veillent
désormais sur la ligne
12 du métro
de l’accession sociale sécurisée avec
cinq maisons de ville de quatre et cinq
pièces avec un jardin et un parking.
Les logements locatifs varient selon
trois types de financement, cinquantesix logements PLUS, huit PLAI et huit
maisons en PLS. Ils sont répartis entre
les réservataires-financeurs suivants :
15 logements pour Amallia, 15 pour la
RATP, 19 pour la Préfecture, 12 pour
la Mairie et 3 pour la Région. Trois
logements doivent être attribués à
des jeunes de moins de 30 ans ou à
des jeunes couples totalisant 60 ans
d'âges cumulés.
La construction bénéficie de la double
certification Qualitel et Habitat &
Environnement ainsi que d’un niveau
de performance énergétique Haute
Performance Energétique (HPE).
de la ligne 12 du métro. Les cages A
et B sont proposées à la location par
Logis-Transports pour un total de 24
logements. La cage C est gérée par
Paris Habitat et la cage D est destinée
à l’accession à la propriété.
La RATP est maître d’ouvrage et la
maîtrise d’ouvrage déléguée a été
confiée à sa filiale, la SEDP. Le projet
est le fruit d’une longue réflexion. Il a
été concrétisé grâce à la rencontre de
deux hommes. Celle de Rémi Feredj,
Directeur du département des espaces
et du patrimoine de la RATP et Président
de Logis-Transports et d’Emmanuel
Saadi, architecte.
L’opération concilie des contraintes
fonctionnelles de circulation et d'accès
tout en créant un environnement de
qualité. Cette "villa" urbaine donne
accès aux différentes cages et oriente
ensuite le piéton vers le nouveau square
public situé sur la ceinture verte de
Paris.
Les éléments verts en porte-à-faux, les
terrasses et les jardins privatifs viennent
rythmer le projet. L'ensemble répond
aux certifications Qualitel et Habitat
& Environnement grâce notamment
au "chantier propre", aux produits de
construction et à la gestion des déchets.
Le label BBC (Bâtiment de Basse
Consommation) récompense les efforts
réalisés en termes de consommation
d’énergie pour le chauffage, la ventilation, l’eau chaude, l’éclairage, etc.
La résidence est située en cœur de ville, non loin de la
mairie, proche de la place du Colonel Fabien et face au
marché rue Pierre de Geyter.
Des maisons en bois
à Villejuif
Logidev a mené, pour le compte de
Logis-Transports, une opération pilote
dans le logement social à Villejuif en
produisant des bâtiments exemplaires
sur le plan environnemental. Huit
maisons en bois comprenant seize
logements ont ainsi vu le jour le 23
juillet 2012, rue Antomarchi.
Alliant qualités de l’habitat individuel et
collectif, les maisons sont construites
sur deux niveaux. Selon la taille des
habitations, chacune peut regrouper
jusqu’à trois logements. La structure
est réalisée en bois massif empilé,
l’essence utilisée est le pin Douglas qui
est traité pour éviter son vieillissement.
L’ossature a été fabriquée en usine et
l’assemblage s’est fait uniquement sur
place. Quatre entrées on été créées et
desservent les cours communes privatives. On y trouve les locaux à vélos, les
locaux à ordures ménagères, les boîtes
aux lettres, etc.
En proposant à ses locataires un
logement conçu et équipé selon la
certification Qualitel et Habitat &
Environnement, Logis-Transports a
souhaité améliorer leur cadre de vie
et les aider à réduire leur charge. Des
pompes à chaleur et des panneaux
solaires thermiques sont utilisés pour
le chauffage et la production d’eau
chaude. Les jardins privatifs et les parkings engazonnés intègrent l’ensemble
dans son environnement et participent
à un meilleur écoulement des eaux de
ruissellement.
Un livret des gestes verts a été remis
aux habitants pour les sensibiliser aux
bonnes pratiques à adopter au quotidien dans leur logement et les aider
à réaliser des économies de charge.
C’est grâce à cette union entre habitat
social et respect de l’environnement
que le projet, mené par Logidev, a reçu
le soutien actif de la ville de Villejuif et
de l’Office public de l’habitat.
Opération pilote dans le logement social, les 16 maisons en bois ont
été construites avec le concept Brocéliande Technologies, procédé
constructif global conçu par l’Agence Py et Tecbois.
N°28 - Janvier 2013
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DOSSIER
Pensez à vos voisins,
faites moins
de bruit !
Adresses utiles
Ministère de l’environnement
www.environnement.gouv.fr
CIDB (Centre d'information et de
documentation sur le bruit)
12-14, rue Jules Bourdais, 75017 Paris
Tél. : 01 47 64 64 64
www.infobruit.org
ADVTV (Association de défense des
victimes de troubles de voisinage)
La Croix Rouge, 38470 L'Albenc
Tél./Fax: 04 76 36 55 39
http://nuisances.advtv.free.fr
Que faire contre
les bruits de
voisinage?
Le règlement à l’amiable
La première démarche sera de rencontrer et d’informer courtoisement son voisin, de la gêne qu’il occasionne. Si celui-ci ne change pas de comportement,
vous pouvez lui adresser une lettre simple rappelant
votre demande verbale et précisant la réglementation
qui s’applique dans ce cas (art R 1336-7 du code de
la santé publique) ainsi que les arrêtés préfectoraux
et communaux éventuellement en vigueur.
Si après un délai de deux semaines aucune amélioration n’est constatée, adressez lui une lettre recommandée avec accusé de réception en lui rappelant
votre précédent courrier. Dans ce courrier un délai
Les nuisances sonores sont de plus en plus mal ressenties
par les citoyens car elles perturbent sérieusement la vie.
Ainsi deux Français sur trois se disent gênés par le bruit
(bruit de la circulation pour 54%, bruit de voisinage pour
21% et 9% pour les bruits de commerces, spectacles…).
C
hez Proxilogis, les réclamations pour nuisances sonores sont de plus en plus
nombreuses et le bruit est d’autant plus perceptible dans les logements que
l’isolation extérieure de la plupart des immeubles a été renforcée. Les bruits
de voisinage causant le plus de gêne sont les bruits domestiques.
Ils correspondent principalement aux bruits résultants de la vie quotidienne, provoqués
par les comportements désinvoltes de personnes, directement ou par l’intermédiaire
d’objets bruyants ou d’animaux qu’elles possèdent comme :
- les bruits de pas, conversations à voix forte, claquements de porte, chocs, cris, jeux
bruyants dans les parties communes, pratique d’un instrument de musique,
- la diffusion du son et de la musique, télévision, chaîne hi-fi, appareils électroménagers, les travaux de bricolage,
- les cris d’animaux…
Faire cesser ces troubles est d’autant plus difficile qu’ils relèvent de comportements
humains et que chacun d’entre nous a sa propre perception du bruit. Nous sommes
tour à tour gêneur et gêné, c’est pourquoi, un règlement à l’amiable doit être privilégié
avant toute intervention des autorités.
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N°28 - Janvier 2013
doit être fixé au-delà duquel une procédure administrative ou judiciaire peut être entamée. Gardez une
copie des courriers adressés au fauteur de trouble.
La médiation
Si votre intervention auprès de votre voisin n’a pas
suffi, vous pouvez faire appel à un tiers médiateur :
gardien, agent local de médiation sociale, associations spécialisées. La médiation est basée sur
le dialogue, elle a pour but de concilier les parties
et d’éviter un procès. Elle nécessite une démarche
volontaire des parties impliquées.
Une médiation doit se conclure par un accord signé
qui peut prévoir une réparation du préjudice sous
forme pécuniaire ou par la réalisation de travaux.
Le recours aux autorités
administratives
Si le règlement à l’amiable et la médiation ont
échoué, vous pouvez appeler la mairie, la police
municipale, la gendarmerie ou le commissariat de
votre quartier.
Pour constater la nuisance subie, les agents doivent
pénétrer dans le logement. S’ils constatent une
infraction, ils doivent dresser un procès verbal et le
transmettre au Procureur de la République.
Le fauteur de bruit encourt :
- une contravention de 3e classe (une amende
pouvant aller jusqu’à 450 euros),
- une peine complémentaire de confiscation de la
chose qui a servi à commettre l’infraction,
- la responsabilité de la personne ayant sciemment
facilité l’infraction peut être engagée si elle n’a rien
fait pour faire cesser la nuisance,
- la résiliation du bail : la loi sur la prévention de la
délinquance du 5 mars 2007 prévoit qu'un locataire
causant des troubles de voisinage peut voir son bail
résilié.
Faire appel à la justice
Après avoir porté plainte, une procédure pénale ou
une procédure civile peut être engagée.
Respectons nos gardiens
Au-delà de leurs tâches quotidiennes, les gardiens s’attachent à ce que chaque
résident puisse vivre en toute tranquillité et il aide à résoudre les éventuels conflits de
voisinage. Depuis quelques années, le comportement de certains locataires devient
de plus en plus agressif envers les gardiens (injures, insultes, harcèlement, chantage,
menaces de mort, agressions physiques). Ces agressions prennent généralement leur
source dans le cadre d’une réclamation non satisfaite ou bien lors d’un rappel au
règlement intérieur par le personnel de proximité.
Nous rappelons aux locataires que les agressions sous toutes leurs formes
sont punies pénalement avec de lourdes amendes et des peines d’emprisonnement pour les cas les plus sérieux.
Par ailleurs, en cas d’agissement grave, Proxilogis demande la résiliation
du bail pour trouble de jouissance. En 2010, le juge a ainsi prononcé une
résiliation de bail suite à une agression physique et des menaces de mort.
Notre intervention
Logis-Transports ou Sofilogis n’exclut
pas la résiliation du bail mais donne
priorité à la négociation amiable avec
les locataires fauteurs de troubles.
Le bailleur doit assurer une jouissance paisible au
locataire (articles 1719 et 1725 du code civil). Il
s’agit d’une obligation de moyen et non de résultat.
Ce qui signifie que le bailleur doit tout mettre en
œuvre pour éviter les troubles de voisinage causés
par ses locataires. Par ailleurs, cette obligation n’est
pas dénuée de réciprocité : pour que ces moyens
soient totalement efficaces, chacun doit aussi adopter un comportement citoyen.
chacun doit adopter
un comportement
citoyen
Lorsque la société est saisie d’une plainte pour
nuisance sonore, il est nécessaire d’identifier la
nature du conflit. S’il s’agit de querelles personnelles
résultant d’une incompatibilité d’humeur entre deux
voisins, cela ne relève pas de la responsabilité du
bailleur. Il faut donc que le trouble soit réel et il doit
causer au voisinage un inconvénient anormal. Afin
d’apprécier le plus objectivement possible le trouble,
Logis-Transports ou Sofilogis analysera la version
des parties liées au conflit, procèdera à une enquête
auprès du gardien, des voisins… Si le trouble est
avéré, le règlement amiable du conflit sera privilégié.
Dans tous les cas, le bailleur demande au plaignant
d’entrer en contact avec la personne responsable du
bruit et de trouver un arrangement avec elle.
Si le dialogue est impossible et que l’intervention
orale du gardien ou du gestionnaire est restée sans
effet, une mise en demeure est adressée au fauteur
de bruit. Cette lettre lui rappelle le règlement intérieur
et l’article 1728 du code civil qui stipule que le locataire doit jouir paisiblement des lieux loués.
Si le trouble persiste, une médiation avec une
conseillère en économie sociale et familiale peut être
proposée. Le plaignant peut également être orienté
vers les services extérieurs compétents en matière de
médiation (maison de la justice et du droit, médiateur
de la mairie…). Enfin, si la médiation échoue, une
procédure contentieuse sera entamée pouvant aller
jusqu’à la résiliation du bail et l’expulsion du locataire
pour trouble de jouissance.
Veillez à la tranquillité
de vos voisins
quelques conseils
- Munir son chien d’un collier
anti-aboiements à la citronnelle
- Limiter le volume sonore de la
télévision, de la chaîne hi-fi et
utiliser des casques
- Utiliser de préférence un piano
numérique ou s’équiper d’une
sourdine électronique
- Placer des patins sous les
meubles afin de réduire les vibrations transmises par le sol
- Empêcher ses enfants de sauter
ou de courir dans l’appartement
- Préférer les pantoufles ou les
baskets aux chaussures, surtout
à talons
- Eviter de claquer les portes, de
crier, de descendre les escaliers
quatre à quatre…
Si, à titre exceptionnel, vous
allez faire du bruit, quelle que soit
l’heure, prévenez vos voisins, ils
seront plus compréhensifs.
En général, mais surtout tard le soir
ou tôt le matin, évitez d’être bruyant
sur la voie publique (rires, conversations à voix forte, claquements de
portières…), chacun a droit au
sommeil.
N°28 - Janvier 2013
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Vie de nos sociétés
Votre avis
nous intéresse
Depuis sa création en 2009, Proxilogis, le GIE de gestion
des sociétés Logis-Transports et Sofilogis, réalise tous
les ans plusieurs enquêtes de satisfaction auprès de
ses locataires. Ces études permettent aux équipes
d’adapter leurs plans d’actions aux demandes et aux
attentes des locataires.
77 % des locataires
sont satisfaits de
Proxilogis
de satisfaction réalisée tous les
ans. 77% d’entre vous sont globalement satisfaits de Proxilogis
et 81,4% seraient prêts à recomAu mois de juin 2012, 1002 loca- mander Proxilogis à un ami ou
taires de Proxilogis ont été inter- à une connaissance. Découvrez
rogés dans le cadre de l’enquête les résultats dans le détail.
Satisfaction globale
76,80%
Logement83,10%
Etat et fonctionnement des équipements du logement 77,90%
Qualité des travaux dans le logement
87,30%
Propreté des parties communes
69,80%
Etat et fonctionnement des équipements de l'immeuble 78,80%
Qualité des interventions dans l'immeuble
61,00%
Qualité de vie dans le quartier
81,50%
Qualité de l'accueil
75,30%
Qualité des échanges avec Proxilogis
71,20%
Traitement des demandes d'interventions techniques 57,20%
Information donnée
73,10%
Boissy-Saint-Léger :
une seconde vie pour
la Place de la Pinède
"Pour rendre la Place plus conviviale et plus accueillante, Logis-Transports a
entrepris des travaux d’aménagement et favorisé l’installation d’une fresque
en mosaïque sur le mur d’un bâtiment qui lui appartient", explique Fabrice
D’Angelo gardien de la résidence depuis 18 ans.
Le projet a vu le jour le 15 septembre 2012 grâce au soutien de Logis-Transports, de la Mairie, du Club des jeunes et de l’association Arc-en-ciel. Durant
deux ans, des jeunes du quartier âgés de 12 à 16 ans ont réalisé une fresque,
aidés par Serge Verleyn expert en mosaïque et animateur bénévole de l’association Arc-en-Ciel. "La transmission du savoir-faire de Serge était l’un des
buts fixés dans cette opération", explique Sofiane Trabelsi responsable du
Club des jeunes.
Pour faciliter l’accès à la Place de la Pinède, Logis-Transports a réalisé des
travaux de métallerie, de maçonnerie, de peinture et un renforcement de
l'éclairage au rez-de-chaussée d’un bâtiment qui longe la place. Un auvent a
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N°28 - Janvier 2013
La mesure de 2012 montre une
progression de 7 points sur la
satisfaction globale avec près
de 77% de locataires satisfaits
de Proxilogis contre 70,6% en
2011.
Cette hausse est le fruit d’un
travail mené sans relâche par
Proxilogis ces quatre dernières
années. Ce progrès se caractérise notamment par les actions
mises en place pour optimiser
l’accueil téléphonique.
L’information donnée aux locataires progresse également de
7 points pour atteindre 73% de
satisfaction, avec plus particulièrement une hausse de 10 points
pour les informations données
sur les travaux dans les parties
communes et une augmentation
de 9 points pour les travaux à la
charge du locataire.
Par ailleurs, certains points
doivent être améliorés comme
le traitement des demandes
techniques, la qualité des interventions dans l’immeuble, la
propreté des parties communes
et la clarification des documents
liés aux charges locatives.
Au regard de ces résultats,
Proxilogis va donc poursuivre et
renforcer ses actions notamment
sur la propreté des parties communes avec la mise en place de
nouveaux contrats d’entretien
sur les sites non gardiennés et
le renforcement du contrôle des
prestations.
Ces résultats encourageants
restent toutefois à consolider et
en 2013, l’accent sera mis sur
l’information de proximité.
Un nouveau plan
de concertation locative
pour Logis-Transports
Le dernier plan de concertation locative signé
en 2002, a fait l’objet d’une renégociation
avec les représentants des locataires. Suite
à cette négociation, un nouveau plan a été
signé le 5 juin 2012 par l’ensemble des partenaires*, excepté Edward Wateeuw, président
de la CLCV Ile-de-France qui a exprimé son
désaccord sur l’article 9 et notamment sur les
moyens financiers accordés aux membres du
conseil de concertation locative.
Ce plan définit les modalités pratiques de la
concertation entre Logis-Transports, les associations et les groupements de locataires
au sein de son patrimoine. Il décrit les règles
destinées à formaliser les relations locatives
et instaure un conseil de concertation
locative.
Premier conseil de concertation
le 10 décembre 2012
Dans le cadre de ce nouveau plan, le conseil
de concertation locative s’est réuni le 10 décembre dernier pour étudier les travaux réalisés en 2012, le plan de travaux programmé
en 2013 et la question de l’implantation des
antennes de téléphonie mobile sur le patrimoine de Logis-Transports.
9,6 Me de travaux réalisés
sur le patrimoine de
Logis-Transports en 2012.
2,82 Me consacrés au gros entretien
du parc (travaux dans les parties communes et extérieurs)
Signature du plan de concertation locative avec au
centre, Marc Brabant, Directeur Général de LogisTransports et de gauche à droite, Belaid Nebchi,
administrateur CGL, Marie Virginie, administrateur
CNL, Jean-Pierre Campeis, administrateur CNL.
2,60 Me consacrés aux remplacements
La réorganisation du standard,
les améliorations techniques sur
les postes téléphoniques, les statistiques et la mise en place avec
les collaborateurs d’une charte
d’accueil ont permis d’optimiser
la qualité de notre accueil
téléphonique.
ou ajouts de composants (réhabilitations
électriques, remplacements complets de
sanitaires, de menuiseries extérieures,
résidentialisations…)
4,2 Me pour l’entretien courant des
immeubles et la réfection des logements
suite au départ d’un locataire.
En 2013, Logis-Transports prévoit une
enveloppe budgétaire de plus de 8,9 Me
pour l’entretien courant et les travaux
améliorant notamment la performance
énergétique des logements, le tri sélectif
et la sécurisation des résidences.
également été installé au dessus des bancs circulaires situés en face de la
fresque, baptisé "Kiosque à musique".
Grâce à cette opération, la place est devenue un véritable lieu de vie qui
accueille désormais été comme hiver, en toute convivialité, les habitants de
la résidence.
Antennes de téléphonie mobile :
Les champs électromagnétiques
seront mesurés.
Logis-Transports a fait part aux membres du
conseil, de sa décision de ne signer aucun
nouveau contrat avec les opérateurs. La société s’est par ailleurs engagée à faire appel à
un organisme indépendant pour procéder à
des mesures de champs électromagnétiques
sur l’ensemble des sites concernés. Actuellement 18 immeubles sur 104 sont munis
d’antennes et les loyers perçus représentent
0,8% des recettes de Logis-Transports.
Le conseil de concertation locative
400 000e de travaux consacrés à la réhabilitation
des aménagements extérieurs et de la voirie à
Limeil.
*Les signataires du plan représentant les locataires : Jean-Pierre
Campeis, administrateur CNL, Marie Virginie, administrateur
CNL, Christian Ballerini, président CNL 75, Belaid Nebchi, administrateur CGL, Michel Frechet, président de la CGL , Dominique
Dreyfous Ducas, présidente de l’association des locataires du
groupe Lemercier (Paris 17ème)
Instauré par le plan de concertation de 2002 et renégocié en 2012,
le conseil de concertation locative est composé des associations ou
groupement de locataires affiliés à des confédérations nationales de
locataires ou des associations ayant obtenu plus de 10% des voix aux
dernières élections des représentants des locataires au sein du Conseil
d’Administration. Il se réunit deux à trois fois par an et aborde divers
sujets intéressant les locataires, comme les charges locatives, les
travaux réalisés ou en projet, la gestion sociale, la qualité de service…
Ce conseil est un espace d’échange qui permet à Logis-Transports
d’exposer sa politique de gestion et de rectifier ou de mettre en place
certaines actions afin de mieux répondre aux besoins des locataires.
Un plan de concertation instaurant un conseil de concertation, sera également négocié en 2013 avec les représentants des locataires de Sofilogis.
N°28 - Janvier 2013
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PORTRAIT / Shoichi Hasegawa
Shoichi Hasegawa
l’empreinte
indélébile
Venu du Japon dans les années
1960, cet artiste japonais n’a cessé
d’étendre son art à travers les
techniques, les supports et les
continents. Etat des lieux.
P
our découvrir la gravure contemporaine et la peinture sur verre, rendezvous est pris rue Danton résidence
de Logis-Transports, à Montrouge.
Ainsi va la vie de Shoichi Hasegawa, partagée entre le Japon, son pays d’origine, et
la France, le pays qu’il a choisi. À ma sortie
de l’ascenseur, sa femme vient m’accueillir.
Avec elle, mon voyage au Japon commence.
Tradition oblige, je laisse mes chaussures à
l’entrée. Derrière la porte, je l’aperçois devant sa toile, le sourire au visage.
Un petit coin de paradis
Son petit studio fait office d’atelier. La salle
à manger est transformée en espace de
travail. Les pots de pigments naturels et les
récipients de peintures ont trouvé leur place
sur une partie de la table. Le radiateur ne
sert plus à chauffer la pièce, mais fait office
de support pour les quelques toiles vierges
qui attendent patiemment leur tour pour servir l’imagination du peintre.
Un peu d’eau au fond d’une pierre creuse,
Shoichi Hasegawa y frotte le pain d’encre
de chine qui commence à se diluer. Après
plusieurs aller-retour rythmés par le grincement du pain sur la pierre, l’encre est prête à
l’emploi. "Je n’utilise que de l’encre de chine
et des minéraux qui viennent du Japon, assure-t-il. C’est la tradition. Il suffit de rajouter
de l’eau et une colle spéciale pour obtenir la
peinture fabriquée par mes ancêtres depuis
toujours. Je ne fais que reproduire ce qu’on
m’a appris. Cette préparation sur le papier
japonais donne de la profondeur à mes
toiles."
Le pinceau à la main, Shoichi Hasegawa caresse de son pinceau la toile avec un geste
sûr. C’est un rituel pour cet artiste de 83 ans.
"J’ai été attiré par la peinture dès mon jeune
âge. Par la suite, j’ai observé mon oncle qui
158, rue de Bagnolet - CS 72011
75990 Paris cedex 20
T : 01 44 64 85 20 - F : 01 44 64 85 49
[email protected]
www.proxilogis.com
faisait de la calligraphie. Je n’ai pas eu envie
de faire comme lui, mais inconsciemment le
choix de l’encre de chine et la représentation de la calligraphie dans certaines de mes
œuvres ont été influencés par ma curiosité
d’enfant", explique-t-il sans interrompre sa
peinture. Ses peintures nous parlent de
l’homme, de ses émotions et de sa vie. La
délicatesse des couleurs, la transparence
des fonds, la construction des dessins plus
évocateurs que précis nous proposent un
espace de liberté dans lequel se mêle l’affectif et l’imaginaire.
Je suis fier
d’avoir eu le même
professeur
que Picasso
Ses toiles sont un mélange de savoir-faire
acquis dans sa jeunesse grâce à Koga, son
professeur, et d’un apprentissage qu’il a eu
lors de son passage à l’Atelier 17 (atelier de
gravure créé par Stanley William Hayter). La
technique de la gravure n’existant pas au
Japon, il devait donc venir en France. Visa
étudiant en poche, il choisit l’Atelier 17. "Je
suis fier d’avoir appris la gravure avec Stanley William Hayter et d’avoir eu le même professeur que Picasso", ajoute-t-il. Il a pu ainsi
découvrir des procédés très contemporains.
"L’atelier 17 possède sa propre technique
de gravure. On peut, à la différence d’autres,
imprimer plusieurs couleurs sur une même
plaque et obtenir ainsi un résultat surprenant", explique-t-il, une gravure à la main.
Sa première vie
Après la Seconde Guerre mondiale, Shoichi
Hasegawa débuta sa vie professionnelle
comme télégraphiste au bureau de poste
local. Pendant dix ans, c’était son gagne
pain. "J’avais besoin de faire ce travail pour
pouvoir subvenir à mes besoins. Sans la
télécom, je n’aurai jamais pu partir à Tokyo."
En effet, pour pouvoir pratiquer son activité
favorite, la peinture, il prit la décision de quitter sa ville natale, Yaizu. Le choix de Tokyo
fut décisif. "Pour progresser et tracer son
chemin dans l’art, il faut aller à la capitale.
C’est partout pareil", rétorque l’artiste. C’est
aussi la raison pour laquelle il a choisi Paris.
A 83 ans, Shoichi Hasegawa n’a donc plus
rien à prouver. Ses œuvres sont vendues
dans le monde entier et certaines sont exposées dans des musées internationaux.
Pour autant, tout n’est pas encore achevé
pour notre artiste plein d’énergie. Après la
peinture sur toile, la peinture sur verre, la
gravure, Shoichi Hasegawa s’est fixé depuis
deux ans un nouvel objectif : la peinture sur
céramique, matière qu’il connaît peu mais
qu’il manipule depuis son enfance. Cette
quête permanente de l’apprentissage, de la
découverte, de la recherche et de la perfection poussera certainement notre artiste vers
d’autres défis… et qui sait peut-être vers les
arts numériques.
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2 FOIS PAR AN - DIRECTEUR DE PUBLICATION : MARC BRABANT - Coordination, rédaction
et rédaction en chef : FRÉDÉRIQUE MARCEAU - PORTRAIT : Hicham Abou Raad - CRÉATION
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