la mode française à la serbe - Institut français de Serbie / Francuski
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la mode française à la serbe - Institut français de Serbie / Francuski
LA MODE FRANÇAISE À LA SERBE Vu que le mois de mars est le mois de la Francophonie en Serbie, nous avons voulu contribuer à cet événement et faire quelque chose qui va montrer la relation de l’esprit serbe envers tout ce que cet événement devrait présenter dans notre perception. La meilleure façon de le faire est, à notre avis, de présenter un établissement qui est le symbole de l’orientation francophone qui a acquis sa meilleure expression à la mise en œuvre des idée françaises à travers le patrimoine culturel et historique serbe. Nous allons parler de l'école Mod'Art, l'école de haute couture française à Belgrade, qui pendant près d'une décennie, existe en Serbie et sert d'exemple d’une symbiose extraordinaire d'un comportement de mode française et de l'inspiration créatrice serbe qui, d'une manière très disciplinée, a trouvé son plein épanouissement dans des règles de Paris. La principale raison pour laquelle nous avons choisi cette école pour en parler dans le cadre des manifestations culturelles dans le mois de la Francophonie en Serbie, est l'année de sa fondation 2006, qui est aussi l'année de l'adhésion de la Serbie comme pays observateur. Un symbolisme qui ne doit pas être négligé. Nous avons demandé à M. V. , titulaire de licence de la prestigieuse école de mode française à Belgrade, de nous dire quelques mots au sujet de son école et de son développement. • Quand Mod’Art Belgrade a-t-il été fondé et d'où vient l'idée de la création d'une telle école en Serbie? -L'établissement Mod'Art International de Belgrade a été fondé en 2006 / 2007. Un grand crédit à la fondation de cette école appartient à notre célèbre professeur Anđelka Slijepcevic. L'idée était de créer une école qui ne fonctionnera pas conformément à son programme, mais essaiera de développer un programme de l'école de mode française à la façon serbe. La mode française a certainement dirigé les tendances mondiales et nous avons cru qu'il serait absurde de développer notre propre programme d’école, sans d'abord essayer de capturer cette nuance de créativité qui a déjà fait ses preuves et est le n ° 1 de marques mondiales, ce qui est bien sûr Paris, avec beaucoup de célèbres dessinateurs de mode. • Maintenant, quand vous regardez en arrière, est-ce que vous pourriez faire une analyse de ce que votre école a réussi à réaliser jusqu'à présent et êtes-vous satisfait de la façon dont vos élèves façonnent le mode de programme français tout en restant sur le chemin serbe? -Si on devait effectuer une analyse de ce que nous, comme une école française, avons réussi à atteindre dans ce domaine, je pense qu’il faut dire, sans fausse modestie, que les résultats des élèves de notre école sont très positifs. Pour être plus précis, le programme français qui s'applique à notre école ainsi que la créativité inhabituelle de nos étudiants en général en font preuve en y donnant un effet différent à chaque collection qui apparaît. • De quelle manière vos élèves réussissent-ils à transposer l'esprit de l'école française à la mode serbe et est-ce que leur présence est déjà visible sur la scène serbe ? -Nos étudiants ont, tant de fois déjà, réussi à prouver de véritables vestiges d'expression créative francophone. Dans leurs collections, on peut sentir des traces d’un raffinement discret de Paris. Leur mission est avant tout de transmettre l'idée de grands créateurs parisiens, à leur façon, en respectant tous les principes imposés par le programme de Paris. La meilleure façon de voir comment ils le font, c'est le moment de la présentation de leurs collections finales, à la fin des études, qui sont évaluées par le jury composé de représentants de l'industrie de la mode, des journalistes, des professeurs de notre école de Belgrade et des représentants de Mod'Art de Paris. Ensuite, nous ne devons pas oublier leur participation à tous les événements culturels et de ceux de la mode dans notre pays et, bien sûr au cours du mois de la Francophonie à Belgrade, parce que leur engagement est évident. Ensuite, il y en a, parmi eux, certains qui ont gagné de prix prestigieux, pas seulement en Serbie, mais aussi à l'étranger. Donc, leurs noms sont déjà reconnus dans le monde de la mode chez nous. • Étant donné le fait que l'année de l'adhésion de la Serbie, en tant qu'observateur, aux pays francophones coïncide avec l'année de naissance de votre école, nous nous demandions si cela était fait accidentellement ou pas? -Cela n'a pas été fait intentionnellement, mais nous sommes heureux que ces deux dates coïncident. Ce détail nous donne l'espoir que nous durerons longtemps et que nous le ferons à travers le travail de nos élèves et de nos enseignants en introduisant l'esprit français dans notre culture. • En parlant de la culture, dites-nous quels sont les événements de la Francophonie, qui attirent l'attention de vos élèves, de vos professeurs, et de vous personnellement? -Étant donné que nous sommes en contact permanent avec le Mod'Art Paris, nous essayons de participer à ces événements culturels qui ont le plus grand intérêt dans le domaine de nos enseignants et des élèves. C’est que notre école à Paris étiquette quelque chose comme une priorité afin que le programme puisse être respecté à un niveau dont ils en ont besoin : les expositions, les films parce qu’il est nécessaire d'avoir une source d'inspiration francophone. • Si vous pouviez gérer le programme des événements dans le mois de la Francophonie , y changeriez-vous quelque chose ? -Je pense qu’il faut y introduire la mode, organiser des défilés, des entrevues avec des créateurs de Paris, des expositions de travaux d'étudiants. Bref, il faut faire quelque chose pour sentir plus l’esprit de Paris parce que cela contribuerait à l'enrichissement non seulement de nos jeunes, mais de la vie sociale serbe orientée vers la scène de la mode. Anđela Šukara