Travaillons ensemble pour améliorer l`accès aux soins
Transcription
Travaillons ensemble pour améliorer l`accès aux soins
Rapport à l’intention de la collectivité du Réseau local d’intégration des services de santé 2010/11 Agissons ensemble Travaillons ensemble pour améliorer l’accès aux soins Réalisations du RLISS du Centre-Toronto Plus de patients traités aux urgences qui quittent plus rapidement SU Meilleure usage des fonds pour soins de santé Économies de Réduction de 36 % du temps que les patients passent aux urgences. Retour à la maison et dans la collectivité après un séjour à l’hôpital Réduction de 22 % des patients requérant un autre niveau de soins (ANS) qui attendent d’être transférés de l’hôpital à un autre établissement de soins plus approprié lorsque les soins actifs sont terminés. $$ 113 $ m réalisées en aiguillant des milliers de personnes vers le bon endroit pour obtenir des soins. Plus de personnes reçoivent des soins à domicile et dans la collectivité 624 logements additionnels avec services de soutien pour les aînés et les personnes atteintes de troubles de santé mentale et de dépendances. Des premières au RLISS du Centre-Toronto Premier système d’aiguillage automatisé qui oriente plus rapidement les patients vers les bons services. 24 000 professionnels de la santé travaillant dans 84 organismes : un système d’aiguillage P remiers plans en matière d’équité des services de santé. P remiers 200 logements avec services de soutien destinés aux personnes atteintes de dépendances. Première stratégie d’adaptation des hôpitaux aux besoins des aînés mise en application par tous les hôpitaux pour adultes. Message à notre collectivité Le RLISS a pour but d’aider les personnes et les collectivités à améliorer leur santé en fournissant à tous les services de qualité dont ils ont besoin. C’est ce que tout le monde souhaite et c’est ce dont ont besoin les patients qui dépendent du système de santé. Notre tâche est d’inciter tous les intervenants du milieu de santé local à travailler ensemble comme un « système » au profit des patients et des clients. Aucun organisme ne peut y parvenir seul : les partenariats sont la clé du succès. Le rapport à l’intention de la collectivité donne un aperçu des succès dans le domaine des soins de santé, ainsi que des lacunes et des points faibles du RLISS au cours de la dernière année. Pendant l’exercice financier (du 1er avril 2010 au 31 mars 2011), le RLISS a fait de nombreux petits pas dans la bonne direction et a réalisé quelques percées. Pour réaliser l’objectif d’améliorer la santé des gens et des collectivités, le système des soins de santé doit s’articuler autour des éléments importants pour les patients et les clients. Le système des soins de santé n’est pas encore « axé sur les personnes ». Il est toutefois dans la bonne voie. Pour obtenir le système de soins de santé que nous voulons tous, nous devons faire face ensemble aux défis, notamment : un budget des soins de santé qui augmente plus rapidement que les revenus du gouvernement. Dans cette conjoncture économique difficile, chaque dollar dépensé doit servir à améliorer les services de santé; une population de plus en plus diversifiée et vieillissante qui s’attend à pouvoir rester à la maison et au sein de la collectivité lorsqu’elle sera âgée; un trop grand nombre de personnes qui ne reçoivent pas les soins dont elles ont besoin. L’accès aux soins de santé n’est pas uniforme pour tous et les expériences vécues par les patients peuvent varier grandement en fonction de leur revenu, de leur langue, de leur lieu d’origine, de leur sexe et de leur orientation sexuelle. Ces défis, bien qu’importants et très réels, ne constituent qu’une facette du problème. Les efforts déployés conjointement par les professionnels de la santé, les organismes de soins de santé, les membres de la collectivité et l’équipe du RLISS du Centre-Toronto améliorent la qualité des soins prodigués par le système de santé local. De nombreuses personnes ont accès plus facilement et plus rapidement à des services de soins de santé clés comme les programmes communautaires pour les aînés, les services aux urgences, les soins à domicile et les logements avec services de soutien. De nombreux organismes de soins de santé travaillent de concert et trouvent des solutions innovatrices pour optimiser les deniers publics et les ressources. Le rapport à l’intention de la collectivité présente les changements récents et leur incidence sur les Torontois et les Ontariens qui viennent en ville pour obtenir des soins. En voici les faits saillants : initiatives visant à aplanir les obstacles qui empêchent les personnes, surtout les personnes vulnérables ayant des besoins complexes, de recevoir les soins dont elles ont besoin; progrès réalisés dans la réduction des temps d’attente pour les services comme les urgences, les chirurgies ainsi que la santé mentale et la lutte contre les dépendances; efforts pour aider les aînés à retourner chez eux après un séjour à l’hôpital et à recevoir un meilleur soutien à domicile et dans leur collectivité. Afin d’aller de l’avant, nous accroîtrons nos efforts pour combler les besoins d’une population urbaine en évolution constante. Nous continuerons de travailler en collaboration avec nos partenaires afin d’assurer une norme de soins la plus élevée possible pour tous, quels qu’ils soient ou d’où qu’ils viennent. Nous sommes fiers de ce que nous avons accompli en tant que système au cours de la dernière année. Merci à tous les intervenants pour leur travail exceptionnel! La présidente du conseil, Angela Ferrante La directrice générale, Camille Orridge Agissons ensemble » Rapport à l’intention de la collectivité 2010/11 3 Agissons ensemble L’un des principaux changements dans la prestation des services de soins de santé à l’échelle locale est la manière dont les gens et les fournisseurs collaborent. Le RLISS du Centre-Toronto est à l’avant-garde en investissant dans les nouvelles façons d’améliorer les soins dispensés à des populations particulières et de combler plusieurs lacunes dans l’accès aux services. Les hôpitaux, le Centre d’accès aux soins communautaires (CASC), les foyers de soins de longue durée et les organismes communautaires unissent leurs efforts afin de répondre aux besoins des aînés, des enfants, des clients des services de santé mentale et de lutte contre les dépendances, ainsi que des communautés ethniques ou culturelles. Il y a eu d’importantes réussites au sein du RLISS du Centre-Toronto : on supprime les obstacles pour les personnes qui ont le plus besoin de soins; il y a moins de causes de ralentissement et de temps d’attente pour les services clés; plus d’aînés et de personnes ayant des besoins complexes en matière de soins de santé reçoivent les soins appropriés au bon endroit. En allant de l’avant, nous mettrons à profit nos succès et nous nous concentrerons sur les plus importantes lacunes du système de santé tout en continuant de réduire les temps d’attente pour les services clés. 4 Tous ces changements améliorent les résultats obtenus grâce aux sommes consacrées aux soins de santé. Parallèlement, des défis considérables et certains domaines exigent que nous travaillions de façon plus énergique. Des gens et des collectivités continuent de se heurter à des obstacles lorsqu’ils tentent d’accéder aux services de santé en raison de leur revenu, de leur appartenance sociale, de leur langue et d’autres facteurs. Les améliorations récentes que nous avons apportées au système de santé local sont des étapes importantes d’un travail à long terme pour créer un système de santé qui dispense d’excellents soins à tous. Supprimer les obstacles pour les personnes qui ont le plus besoin de soins Les programmes en cours dans le RLISS suppriment les obstacles qui se dressent entre les personnes et les soins dont elles ont besoin. « Ces partenariats du RLISS du Centre-Toronto viennent en aide à certaines des personnes les plus vulnérables qui courent de grands risques d’être atteintes d’un trouble de santé : les personnes atteintes d’un trouble de santé mentale et de dépendance, les aînés présentant des problèmes de santé complexes et débilitants ainsi que les personnes qui ont du mal à avoir accès à des services de santé en raison de la pauvreté, d’obstacles linguistiques et d’autres circonstances. Ce qui est le plus important pour moi maintenant est d’être stable, tant sur le plan de ma santé que de mon mode de vie. Habiter ici m’a donné une nouvelle perspective sur la façon dont je veux vivre et sur les besoins que je dois combler pour atteindre mes objectifs. – Cliente, The Jean Tweed Centre » CAS DE FIGURE : L’histoire de M. A. M. A. : Obtenir du soutien pour aller de l’avant M. A. a été aiguillé vers l’équipe de lutte contre les dépendances de Toronto (Toronto Community Addictions Team [TCAT]) par un travailleur social après son arrivée aux urgences d’un hôpital du centre-ville. Des représentants de la TCAT et des membres du personnel de l’hôpital l’ont rencontré le même jour afin d’évaluer son admissibilité au programme et de tenir la conférence de cas initiale. Maintenant dans la cinquantaine, M. A. était, depuis l’adolescence, un grand consommateur d’un large éventail de drogues. Sa toxicomanie résultait des sévices qu’il avait subis durant l’enfance et d’une lésion cérébrale subséquente. Il avait passé des années à entrer et à sortir de prison et, comme il n’avait pas de médecin de famille, il se rendait aux urgences et avait recours aux services de prise en charge du sevrage. Peu après son aiguillage vers la TCAT, il a été arrêté. Son gestionnaire de cas à la TCAT a alors organisé une conférence de cas avec des personnes-ressources dans des organismes avec lesquels il travaillait afin qu’ils conviennent ensemble d’un plan de soutien. La TCAT a pris des dispositions pour le faire sortir de prison et l’admettre dans un programme de transition pour le traitement des dépendances afin d’éviter son retour à la rue. Ensuite, en collaboration avec un organisme de santé des quartiers centraux de la ville, l’équipe l’a aidé à avoir accès à des soins psychiatriques et à un médecin de famille à l’aise de traiter un patient présentant des troubles associés à une lésion cérébrale acquise. L’équipe l’a également mis en contact avec le programme de gestionnaires financiers pour l’aider à gérer son argent et à obtenir un logement stable. Il reçoit maintenant des soins psychiatriques continus et a accès au Programme ontarien de soutien aux personnes handicapées. L’aide qu’a reçu M. A. résulte d’une étroite collaboration entre divers organismes communautaires. Le soutien intégré qu’il reçoit lui fournit les aptitudes dont il a besoin pour évoluer dans la vie. Agissons ensemble » Rapport à l’intention de la collectivité 2010/11 5 Résultats Chez les clients qui avaient recours aux urgences plus de 40 fois par année, le nombre de consultations aux urgences a diminué de 56 % et la nécessité de recourir à la prise en charge du sevrage a diminué de moitié. Les 28 organismes de logement avec services de soutien ont une liste d’attente et un système uniques pour donner aux clients l’accès à un logement avec services de soutien. Étant donné le succès obtenu par ce partenariat, les organismes locaux travaillent de concert pour mieux coordonner l’accès des clients aux services de gestion de cas dans toute la ville. Ouverture des premiers logements avec services de soutien destinés aux personnes atteintes de dépendances afin de leur permettre de retrouver la santé et la dignité. Investissements du RLISS du Centre-Toronto dans les logements avec services de soutien 700 600 500 400 300 200 100 0 Unités 2008 – 2009 Unités 2009 – 2010 Unités 2010 – 2011 Unités 2011 – 2012 Logement avec services de soutien – Aînés Soutien important – Personnes atteintes de troubles de santé mentale et de dépendances Logement avec services de soutien – Aînés / personnes atteintes de troubles de santé mentale et de dépendances Aide à la vie autonome Logements avec services de soutien – Personnes atteintes de dépendances Les membres de la TCAT À l’avenir, le RLISS du Centre-Toronto et ses partenaires accorderont davantage d’attention aux groupes dont les besoins sont criants, notamment les personnes âgées fragiles, les enfants et les jeunes ayant des besoins médicaux complexes, les Autochtones et d’autres groupes marginalisés. Les données du système d’aiguillage automatisé des patients, le système d’orientation et de mise en adéquation des ressources, nous indiquent quels patients attendent trop longtemps et ont du mal à avoir accès aux services. Nous utiliserons ces renseignements pour supprimer les disparités en matière de santé dans la ville. 6 Événement Drumming for Diabetes Le programme de lutte contre le diabète d’Anishnawbe Health, financé par le RLISS du Centre-Toronto, vise à atténuer les conséquences néfastes du diabète chez les Autochtones en favorisant une détection précoce de la maladie et en établissant le contact avec les membres de ce groupe dans les endroits où ils se rassemblent, comme le Native Canadian Centre de Toronto. L’équipe du programme, composée d’un podologue, d’un infirmier spécialisé dans l’éducation sur le diabète et d’un diététiste, effectue des analyses du sang et de la glycémie, donne des ateliers sur les modes de vie sains et fournit des services de soins des pieds. Ce programme unique met l’accent sur une démarche holistique fondée sur la culture qui répond aux besoins physiques, mentaux, émotionnels et spirituels. Grâce au financement accordé par le RLISS du Centre-Toronto, Anishnawbe Health a établi un partenariat avec l’Association canadienne du diabète et à l’Initiative de lutte contre le diabète chez les Autochtones du Sud pour promouvoir le bien-être en relation avec le diabète. Lors de l’événement Drumming for Diabetes, des personnes de différentes générations se sont rassemblées pour jouer du tambour, danser et déguster des mets traditionnels tout apprenant comment prévenir et (ou) prendre en charge le diabète. Des participants à l’événement annuel Drumming for Diabetes dans le cadre du programme de lutte contre le diabète d’Anishnawbe Health. Réduire les causes de ralentissement pour obtenir des soins de santé en temps opportun CAS DE FIGURE : L’histoire de Rebecca Des soins d’urgence prodigués avec compassion Rebecca était une nonagénaire qui vivait à Toronto avec un soignant personnel qui lui procurait des soins jour et nuit, tous les jours. Rebecca souffrait d’une infection respiratoire. Elle ressentait une douleur thoracique et avait du mal à respirer. Le soignant était inquiet et a immédiatement appelé sa fille Miriam pour lui suggérer d’appeler une ambulance. Rebecca a été transportée à l’Hôpital St. Michael’s. « L’Hôpital St. Michael’s est un centre de traumatologie du centre-ville très achalandé », affirme Miriam. « Il y avait beaucoup de patients. Je dois dire que je ne m’attendais pas à ce que ma mère obtienne un tel niveau de soins aussi rapidement. » Rebecca est arrivée au service des urgences à 14 h et le triage a été effectué rapidement. L’équipe du service, composée de médecins, d’infirmiers et infirmières et de résidents, a effectué de nombreux examens, y compris une analyse sanguine et des radiographies pulmonaires. L’urgentologue a pris le temps de faire un examen approfondi avant de diagnostiquer que Rebecca souffrait d’une pneumonie. « Tout le monde a été très attentif et respectueux envers une personne âgée qui peut se sentir mal à l’aise dans un environnement qui lui est étranger », déclare Miriam. « Nous sommes restés aux urgences pendant environ huit heures, mais je pensais que ce serait beaucoup plus long. Nous n’avons pas attendu inutilement. Ils ont pris le temps nécessaire pour faire les examens, obtenir les résultats et prendre les dispositions requises afin que ma mère quitte l’hôpital et retourne à la maison en toute sécurité. » Ce qui a le plus impressionné Miriam est qu’elle et sa mère ont été tenues informées par l’équipe des urgences à toutes les étapes du processus. « Nous savions ce qui se passait à chaque étape. Ils ont pris au sérieux l’état de ma mère, lui ont tout expliqué et n’ont pas été condescendants envers elle. » Participants at Drumming for Diabetes, an annual eventàof the Agissons ensemble » Rapport l’intention de la collectivité 2010/11 Anishnawbe Health Diabetes Program. 7 J e voyais fréquemment des patients qui attendaient sur une civière, ce qui encombrait quotidiennement le service des urgences. Grâce à la transformation de notre hôpital, les patients sont admis et reçoivent des soins plus rapidement. Les patients et le personnel sont plus heureux. Certains infirmiers et infirmières qui avaient quitté leur emploi sont revenus lorsqu’ils ont entendu parler des progrès que nous avons réalisés. - Mark Joithe, inf. aut. Chef d’équipe du service des urgences, Hôpital St. Michael’s » Les temps d’attente pour les chirurgies courantes, les examens et les soins d’urgence sont beaucoup plus courts qu’au cours des dernières années. Malgré cette amélioration, trop de personnes attendent plus longtemps que les délais d’attente « cibles » recommandés pour les services clés comme les arthroplasties du genou et les examens d’IRM. Par conséquent, les hôpitaux et les autres organismes de soins de santé dans le RLISS poursuivront de déployer tous leurs efforts pour réduire les temps d’attente tout en veillant à adapter les services aux besoins d’une population vieillissante et en évolution. Temps passé aux urgences de 9 patients sur 10 dans le RLISS du Centre-Toronto 20 Baisse de 15 36 % des temps d’attente aux urgences depuis avril 2008 Heuress 10 5 Avril-2008 Mai-2008 Juin-2008 Juill. -2008 Août -2008 Sept.-2008 Oct.-2008 Nov.-2008 Déc.-2008 Janv.-2009 Févr.-2009 Mars-2009 Avril-2009 Mai-2009 Juin-2009 Juill. -2009 Août -2009 Sept.-2009 Oct.-2009 Nov.-2009 Déc.-2009 Janv.-2010 Févr.-2010 Mars-2010 Avril-2010 Mai-2010 Juin-2010 Juill. -2010 Août -2010 Sept.-2010 Oct.-2010 Nov.-2010 Déc.-2010 Janv.-2011 Févr.-2011 Mars-2011 « 8 Résultats Temps d’attente aux urgences dans le RLISS du Centre-Toronto L’année dernière, plus de patients traités aux urgences ont quitté plus rapidement; 79 % des patients ont été vus dans les délais cibles fixés par la province. Les hôpitaux du RLISS du Centre-Toronto ont réalisé cette amélioration en dépit d’une hausse de 23 % des consultations aux urgences depuis avril 2008. Nous devrons réduire les temps d’attente pour les patients gravement malades ou blessés qui ont besoin d’être admis à l’hôpital. En mars 2011, seulement 33 % de ces patients ont été traités aux urgences et ont été admis dans le délai cible de huit heures fixé par la province. Temps d’attente pour les chirurgies dans le RLISS du Centre-Toronto Depuis l’automne 2005, les délais d’attente ont été réduits de : 71 % pour les chirurgies de la cataracte; 61 % pour les chirurgies du genou; Aiguiller les personnes vers le bon endroit pour recevoir des soins Les patients requérant un autre niveau de soins (ANS) restent à l’hôpital même s’ils n’ont plus besoin de ce niveau de soins parce que les services qui leur conviennent, c’est-à-dire les soins à domicile et les soins de longue durée, ne sont pas disponibles. Cette situation est un signe qu’il faut réorganiser le système de santé afin de l’adapter aux besoins de la population qui veut de plus en plus vieillir à la maison et au sein de la collectivité. Au RLISS du Centre-Toronto, nous nous efforçons de créer un système qui aide les personnes à prendre en charge leurs soins de santé quotidiens afin de vivre pleinement et de façon autonome aussi longtemps que possible. Nous obtenons un grand succès. Divers partenariats du RLISS du Centre-Toronto se penchent sur ce problème et font une différence dans la vie des patients, des clients et des soignants. Le fait de fournir le soutien requis aux aînés à domicile a diminué le nombre de consultations aux urgences et d’admissions à l’hôpital.Ainsi, les hôpitaux ont pu se concentrer sur les patients gravement malades. Le soutien à domicile permet également d’éviter le placement prématuré des aînés dans un foyer de soins de longue durée. 70 % pour les chirurgies de la hanche. Agissons ensemble » Rapport à l’intention de la collectivité 2010/11 9 La salle virtuelle CAS DE FIGURE : L’histoire de Mme K. La salle virtuelle aide Mme K. à rester chez elle La salle virtuelle est un partenariat innovateur du RLISS entre l’Hôpital St. Michael’s, l’Hôpital Women’s College, le Sunnybrook Health Sciences Centre, le Réseau universitaire de santé et le Centre d’accès aux soins communautaires du Centre-Toronto. Son fonctionnement : les patients présentant un risque élevé d’être hospitalisés à nouveau sont admis au programme le jour où ils quittent l’hôpital. Le terme « virtuelle » fait référence au fait qu’il ne s’agit pas d’une salle concrète : les patients reçoivent des soins à domicile. Les services comprennent la coordination des soins, des soins médicaux et infirmiers, un soutien personnel, des conseils en matière d’alimentation et de médicaments et l’accès à un médecin jour et nuit, tous les jours. Le Dr David Walker, responsable provincial de l’accès aux autres niveaux de soins, a indiqué que la salle virtuelle du RLISS du CentreToronto est un modèle prometteur pour aider les personnes âgées à risque élevé à retourner chez elles après un séjour à l’hôpital. Chez soi avant tout M me K., une femme âgée de 63 ans qui vit seule à la maison, a été hospitalisée et traitée pour une embolie pulmonaire ainsi que d’autres complications liées à des troubles pulmonaires. Le personnel du programme « salle virtuelle » a constaté qu’elle avait le souffle court et qu’elle ne savait pas où aller pour obtenir de l’aide. Elle comprenait mal ses médicaments et n’utilisait pas les services de soutien communautaires disponibles. L’équipe de la salle virtuelle l’a amenée à l’Hôpital Women’s College afin qu’on évalue si elle avait besoin d’une oxygénothérapie à domicile. La prochaine étape a consisté à préciser le diagnostic : un examen fonctionnel respiratoire a éliminé l’hypothèse de la bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO), ce qui a permis à la patiente de cesser d’utiliser des pompes. Ensuite, l’équipe a axé ses efforts sur les dispositions requises pour assurer un soutien à domicile pour ses troubles cardiaques, notamment des conseils sur ses médicaments et son alimentation ainsi que des visites d’infirmières ou d’infirmiers plus fréquentes jusqu’à ce que son état se stabilise. Le personnel de la salle virtuelle a discuté avec le médecin de famille de M me K. afin qu’il effectue un suivi médical approprié, y compris une surveillance régulière au moyen d’analyses sanguines. De plus, le personnel a pris des dispositions pour une évaluation cardiaque à l’Hôpital St. Michael’s afin de raffiner le programme de soins en raison de l’insuffisance cardiaque congestive de la patiente. « Sans eux (l’équipe de la salle virtuelle), je serais retournée à l’hôpital. J’ai déjà été une jardinière bénévole il y a quelques années. Ce mois-ci, je reprends du service », a déclaré M me K. Le programme Chez soi avant tout, qui est coordonné par le CASC du Centre-Toronto et auquel participent des hôpitaux, des fournisseurs de services communautaires, des soignants et des familles, aide les aînés à retourner chez eux lorsqu’ils quittent l’hôpital en évaluant leurs besoins et en les mettant en contact avec les soutiens requis pour qu’ils retournent à la maison en toute sécurité. Dans le cadre de ce programme, une équipe spécialisée dirigée par un coordonnateur de soins élabore un plan de soutien complet et organise les services requis. 10 Mme K. en compagnie de Norm Umali, un pharmacien communautaire d’un CASC Résultats Nombre moyen par mois de patients requérant un ANS dans les hôpitaux du RLISS du Centre-Toronto Grâce au soutien à domicile des aînés, 235 personnes de moins ont présenté une demande d’admission dans un foyer de soins de longue durée chaque année et le nombre de patients requérant un ANS qui attendent d’être transférés d’un hôpital à un foyer de soins de longue durée a chuté de 44 %. (octobre 2009 à mars 2011) Baisse de 22 % Le RLISS a demandé au CASC, aux hôpitaux et aux organismes communautaires de travailler ensemble afin de déterminer les obstacles qui empêchent le transfert des patients requérant un ANS de longue durée vers le lieu de soins subséquent. Certains de ces patients ont passé une dizaine d’années à l’hôpital. du nombre de patients requérant un ANS dans les hôpitaux du RLISS du CentreToronto depuis octobre 2009 600 Grâce à un investissement et au soutien fournis par le RLISS, ces partenariats ont permis d’aider certains des patients ayant les besoins les plus grands dans nos hôpitaux locaux. À la fin de mars 2011, 37 patients requérant un ANS de longue durée ont pu quitter l’hôpital, ce qui leur a évité de rester à l’hôpital pendant encore 18 500 jours et a permis de libérer 37 lits d’hôpitaux pour d’autres patients. 400 300 200 Févr.-2011 Mars-2011 Déc.-2010 Janv.-2011 Oct.-2010 Nov.-2010 Sept.-2010 Juill.-2010 Août-2010 Mai-2010 Juin-2010 Avril-2010 Févr.-2010 Mars-2010 Déc.-2009 Janv.-2010 Oct.-2009 100 Nov.-2009 Nombre de patients 500 Patients requérant un ANS dans le système Hôpitaux de soins actifs Hôpitaux de réadaptation/soins continus complexes Agissons ensemble » Rapport à l’intention de la collectivité 2010/11 11 Optimiser les deniers publics Des soins de meilleure qualité s’avèrent également moins coûteux. Autrement dit, il coûte moins cher de garder les gens en bonne santé et d’éviter les complications comme les chutes et les infections qui entraînent une hospitalisation. Grâce aux initiatives du RLISS du Centre-Toronto, des milliers de personnes ont reçu des soins dans un milieu plus approprié et des économies de 113 millions de dollars ont été réalisées. CAS DE FIGURE : L’histoire de Lillian À la fin de mars 2011, 37 patients requérant un ANS de longue durée ont pu quitter l’hôpital et les hôpitaux ont réalisé une économie de 27 millions de dollars. Lillian a été admise à la salle virtuelle (Virtual Ward), un programme financé par le RLISS du Centre-Toronto qui dispense des « soins de transition » de courte durée aux patients complexes à risque élevé qui ont récemment quitté l’hôpital afin qu’ils puissent retourner chez eux en toute sécurité après leur séjour à l’hôpital. Lillian vit maintenant chez elle en sécurité grâce à l’aide d’une équipe multidisciplinaire. Cette équipe, dont font partie un médecin et un pharmacien qui aide Lillian avec ses médicaments, assure la coordination des soins et fournit à Lillian un soutien personnel pour l’aider à se laver, à s’habiller et à préparer ses repas. « C’est exactement ce que nous voulions pour Lillian », affirme Alena. « Elle vit chez elle et est heureuse. Notre famille continue de passer du temps avec elle comme nous l’avons toujours fait. » 12 Étant donné que plus d’aînés ont pu rester à la maison et ne pas requérir de soins de longue durée, environ 235 personnes de moins présentent annuellement une demande d’admission dans un foyer de soins de longue durée, ce qui a permis de réinvestir 8,5 millions de dollars annuellement dans les soins de longue durée dispensés à d’autres aînés. Le programme Chez soi avant tout a permis de supprimer environ 75 000 jours d’ANS. Ainsi, les hôpitaux ont pu réinvestir 43 millions de dollars par année dans les services dispensés aux patients devant être hospitalisés. Âgée de 95 ans, Lillian vit dans une maison de retraite où sa bru, Alena, lui rend visite tous les jours et ses petits-fils vont la voir régulièrement. Elle a été hospitalisée une première fois après avoir fait une chute puis, peu de temps après, elle s’est de nouveau retrouvée à l’hôpital, aux urgences, en raison d’une surmédication. Une fois son état stabilisé à la maison, Lillian a été mise en contact avec le programme Chez soi avant tout financé par l’entremise du RLISS du Centre-Toronto. Un coordonnateur de soins communautaires du CASC du Centre-Toronto a examiné le dossier de Lillian et a constaté que celle-ci pouvait recevoir un soutien intensif chez elle. Le coordonnateur de soins a alors élaboré un plan de services permettant de répondre aux besoins de Lillian. Résultats « Le Programme de financement axé sur les résultats pour les services des urgences nous a aussi permis de réduire les délais de débarquement des patients qui arrivent en ambulance. Ainsi, les ambulanciers paramédicaux passent moins de temps à attendre dans les hôpitaux et plus de temps à prodiguer des soins salvateurs dans les rues de la ville. » – Susan VanDeVelde-Coke, Ph.D. , Vice-présidente directrice Centre Sunnybrook des sciences de la santé Les gens et les collectivités au sein du RLISS du Centre Toronto Desservir une population urbaine unique Le RLISS du Centre-Toronto compte une population d’environ 1,5 million de personnes; il s’agit du RLISS le plus densément peuplé et le seul totalement urbain. La population de Toronto est remarquablement diversifiée. Les immigrants représentent plus de 40 % de la population. La population francophone compte plus de 53 000 personnes; elle est caractérisée par une proportion croissante d’immigrants récents et de minorités visibles. Le Centre-Toronto compte un nombre démesuré des refuges et des pensions de l’Ontario ainsi qu’une proportion importante des logements subventionnés par l’État. Dans le rapport Who’s Hungry de la Daily Bread Food Bank, on mentionne que l’utilisation des banques alimentaires s’est accrue au cours des dernières années et, qu’en 2010, la hausse par rapport à l’année précédente a été la plus forte depuis 1995, année où les prestations d’aide sociale ont été réduites de 21 %. On estime que 16 200 résidants du RLISS du Centre-Toronto sont des Autochtones. Toronto comporte la plus grande population lesbienne, gaie, bisexuelle et transgenre au Canada. Les jeunes adultes de 25 à 44 ans représentent 32 % de la population du RLISS, alors que la population âgée de 85 ans et plus s’accroît plus rapidement que tous les autres groupes d’âge, avec une hausse prévue de 15 % d’ici 2015. Il existe de grandes disparités de revenus et de scolarité à Toronto, et on y trouve certains des quartiers les mieux nantis et les plus défavorisés au Canada. Près du quart de la population présente un faible revenu; elle compte un nombre démesuré d’enfants, de jeunes, de femmes âgées, d’immigrants récents, de groupes de minorité visible et de familles monoparentales. Les femmes représentent plus de la moitié (54 %) de toutes les personnes à faible revenu et 66 % de tous les aînés à faible revenu. Les rangs des sans-abri et des mal-logés continuent de grossir, tout comme la proportion des personnes aux prises avec des problèmes de santé mentale et une dépendance. Dans notre collectivité, on compte un nombre démesuré de refuges et de pensions, et une proportion importante des logements subventionnés par l’État. Agissons ensemble » Rapport à l’intention de la collectivité 2010/11 13 À East York, près des deux tiers des familles à faible revenu vivaient dans des tours d’habitation en 2006. De nombreuses raisons expliquent cette situation, y compris le coût élevé du logement. Au cours des dernières années, seulement un nombre limité de logements à but non lucratif a été construit et, en même temps, l’embourgeoisement de certains quartiers a entraîné une perte importante de logements locatifs plus abordables. Nous desservons certains des quartiers les mieux nantis au Canada et certains des plus défavorisés. Le nombre de ménages à faible revenu vivant dans des tours d’habitation des banlieues proches de la ville augmente de plus en plus. Qui vient à Toronto pour recevoir des soins? Des personnes de partout en Ontario reçoivent des services dispensés par des organismes situés dans le RLISS du Centre-Toronto. Plus de la moitié des patients admis dans les hôpitaux du RLISS du Centre-Toronto vivent dans un autre RLISS, comme 41 % des patients requérant un ANS ayant obtenu leur congé d’un hôpital local. Le centre-ville de Toronto est le cœur de la région du Grand Toronto et constitue une plaque tournante pour la main-d’œuvre urbaine la plus importante de la province. Un pourcentage élevé de la population active est composé de navetteurs provenant des quatre municipalités de la RGT (York, Durham, Peel et Halton) qui entourent le centre-ville, et bon nombre d’entre eux choisissent d’obtenir leurs services de santé près de leur lieu de travail. 14 Besoins en matière de santé Obstacles à l’accès aux soins Plus de un résidant sur trois souffre d’au moins une maladie chronique. Cette proportion devrait croître avec le vieillissement de la population. La maladie mentale et les dépendances sont des problèmes graves de santé à l’échelle locale, comme les maladies infectieuses, notamment l’infection au VIH. Le diabète touche près de 10 % des résidants du RLISS âgés de 20 ans et plus. Bien que la diversité soit une source essentielle de la vitalité de Toronto, elle peut rendre difficile l’accès aux soins de santé. Les différences entre les ethnies, les races, les cultures et les moyens économiques peuvent faire obstacle à l’accès aux soins et avoir une incidence sur la santé et le bien-être. Plus la population des aînés plus âgés et de ceux dont la santé est fragile augmente, plus les besoins en matière de soins et de soutien communautaires sont importants. Les personnes à faible revenu se rendent aux urgences plus fréquemment que les personnes à revenu plus élevé. Les taux de diabète sont plus élevés chez les groupes à faible revenu et ils doublent chez les immigrants. Chez les Autochtones, l’espérance de vie est plus courte et les taux de mortalité infantile, de diabète, de nouveaux cas d’infection au VIH et de problèmes de santé mentale et de dépendance sont plus élevés. La ville de Toronto abrite une population remarquablement diversifiée composée de plus de 40 % d’immigrants et on y parle plus de 160 langues et dialectes. Certains des principaux hôpitaux d’enseignement et de recherche en santé sont situés à l’intérieur des limites de notre RLISS et attirent des patients de partout en Ontario Agissons ensemble » Rapport à l’intention de la collectivité 2010/11 15 La souplesse requise pour répondre aux besoins changeants Aucune personne, aucune collectivité et aucun groupe de patients n’a exactement les mêmes besoins en matière de soins de santé. À mesure que les populations et les quartiers évoluent, les besoins changent, des lacunes peuvent apparaître et de nouvelles démarches peuvent être requises. En œuvrant à la manière d’un système, les partenaires du RLISS du Centre-Toronto peuvent efficacement répondre aux différents besoins et écouter les consommateurs de soins de santé lorsqu’ils expriment leurs besoins et la signification que revêtent à leurs yeux des soins de santé de qualité. Mesurer nos progrès À la suite des changements en cours dans le RLISS du Centre-Toronto, de nombreuses personnes obtiennent plus facilement et rapidement l’accès à des services de santé clés. Depuis quelques années, les temps d’attente pour les principales chirurgies et interventions diminuent constamment, certains de façon spectaculaire. Les temps d’attente pour les chirurgies de la cataracte, les arthroplasties de la hanche et du genou ainsi que les chirurgies oncologiques sont beaucoup moins longs que lorsque la province a commencé à les mesurer en 2005. Au cours des dernières années, le temps d’attente aux urgences a également beaucoup diminué. À la fin de 2010-2011, les temps d’attente aux urgences étaient dans l’ensemble inférieurs de 36 % à ce qu’ils étaient trois ans auparavant. La diminution importante du nombre de patients requérant un ANS qui attendent à l’hôpital de retourner à la maison ou d’être transférés dans un autre établissement de soins résulte des efforts concertés déployés au sein du RLISS. 16 Cependant, les résultats obtenus pour les temps d’attente dans le RLISS du Centre-Toronto ont été discutables au cours de la dernière année; certains services ont vu leurs temps d’attente commencer à augmenter. Comme le montre le tableau de bord, le RLISS n’atteint pas ses objectifs concernant les temps d’attente recommandés pour certains types de chirurgies et de services. Nous continuerons de ne ménager aucun effort pour réduire le nombre de patients requérant un ANS afin que ceux-ci n’attendent pas à l’hôpital lorsqu’ils ont besoin d’un autre type de soins. Le RLISS s’efforcera davantage d’augmenter la qualité des soins de santé à Toronto. Des soins de santé de qualité sont accessibles et dispensés en temps opportun; ils sont sûrs, équitables et adaptés aux besoins, en plus de satisfaire les patients, les clients et les soignants. Le tableau de bord suivant donne un aperçu des temps d’attente et de l’accès aux services dans le RLISS du Centre-Toronto, l’année dernière. Tableau de bord de 2010-2011 du RLISS du Centre-Toronto Temps d’attente aux urgences pour les patients gravement malades ou blessés qui ont besoin d’être admis à l’hôpital Dans la bonne voie Temps d’attente aux urgences pour les patients gravement malades ou blessés qui n’ont pas besoin d’être admis à l’hôpital Conforme aux objectifs Temps d’attente aux urgences pour les personnes atteintes d’une maladie bénigne qui n’ont pas besoin d’être traités à l’hôpital. Dans la bonne voie Pourcentage des consultations répétées et non prévues aux urgences dans une période de 30 jours pour des problèmes de santé mentale Conformes aux objectifs Nombre de patients requérant un ANS en attente dans les hôpitaux du RLISS du Centre-Toronto Dans la bonne voie Temps d’attente pour les chirurgies oncologiques Dans la bonne voie Temps d’attente pour les chirurgies de la cataracte Dans la mauvaise voie Temps d’attente pour les pontages cardiaques Dans la mauvaise voie Temps d’attente pour les arthroplasties de la hanche Conformes aux objectifs Temps d’attente pour les arthroplasties du genou Dans la mauvaise voie Temps d’attente pour les IRM No change Légende permettant de comprendre les résultats Conformes aux objectifs = atteinte des objectifs du RLISS concernant les temps d’attente recommandés (en date de mars 2011) Dans la bonne voie = les temps d’attente cibles du RLISS ne sont pas atteints, mais il y a une amélioration (janvier à mars 2011 comparativement à la moyenne 2009 – 2010) D ans la mauvaise voie = les temps d’attente cibles du RLISS ne sont pas atteints et il n’y a aucune amélioration (janvier à mars 2011 comparativement à la moyenne 2009 – 2010) A ucun changement = mêmes temps d’attente que l’année précédente (2009 – 2010) Agissons ensemble » Rapport à l’intention de la collectivité 2010/11 17 Tableau financier de 2010-2011 Dépenses de 2010-2011 Budget de fonctionnement des fournisseurs de services de santé 4 364 963 326 $ Budget de fonctionnement du RLISS du Centre-Toronto 5 785 344 $ Bureau des services communs du RLISS 5 174 815 $ Partenariat des RLISS 1 353 000 $ Financement ciblé 1 160 000 $ Planification de la transition pour la santé des Autochtones Services de santé en français et entité de planification Total 49 600 $ 303 456 $ 4 378 789 541 $ Voici les principaux types de dépenses dans le RLISS du Centre-Toronto : Budget de fonctionnement des fournisseurs de soins de santé : il s’agit de fonds fournis par le RLISS aux fournisseurs de services de santé pour leurs activités quotidiennes. Financement ciblé : il s’agit de fonds destinés à des programmes et à des initiatives visant à améliorer les services de soins de santé locaux comme le programme Vieillir chez soi. Budget de fonctionnement du RLISS du Centre-Toronto : il s’agit des fonds accordés au RLISS du Centre-Toronto pour lui permettre de mener ses activités. Le RLISS du Centre-Toronto est également responsable du budget de fonctionnement des services que partagent les 14 RLISS – Bureau des services communs du RLISS et Partenariat des RLISS. Utilisation efficace des ressources Une solide gestion financière est essentielle dans une conjoncture économique difficile. Plus de 99 % du budget total du RLISS du Centre-Toronto va directement aux fournisseurs de services de santé pour la prestation des services aux clients; moins de 1 % est consacré à l’administration du RLISS. Dépenses du RLISS du Centre-Toronto Financement des fournisseurs de services de santé RLISS du Centre-Toronto Bureau des Services partagés des RLISS Structure de collaboration entre les RLISS Financement ciblé Santé des Autochtones Services de santé en français et entité de planification 18 L’année à venir Les réalisations et les progrès accomplis l’année dernière serviront de tremplin pour relever les défis et saisir les occasions que nous réserve l’année qui vient. Les patients, les clients, les soignants et les familles de notre collectivité ont également joué un rôle important dans les réalisations de l’année passée. Leur volonté à prendre part à nos efforts de sensibilisation, l’ouverture dont ils ont fait preuve pour nous parler de leurs expériences, et la franchise avec laquelle ils ont bien voulu nous dire ce que nous devons améliorer nous ont fourni des indications très précieuses pour améliorer le système de santé. Le plan stratégique mis à jour du RLISS du Centre-Toronto comporte une nouvelle stratégie : la Stratégie d’excellence des soins pour tous qui vise l’amélioration de la qualité, de l’équité et de la capacité du système de santé. Ainsi, nous ne ménagerons aucun effort pour créer un système grâce auquel tout le monde bénéficie d’un meilleur accès à un éventail de services et de soutiens de grande qualité. En 2011/12, le RLISS mettra en œuvre des initiatives destinées réduire les inégalités en matière de santé dans la ville, y compris celles auxquelles font face les immigrants. La seule manière de vérifier que nous atteignons nos objectifs en ce qui concerne l’amélioration de la qualité et de l’équité est de mesurer les résultats. Ici aussi, un partenariat intersectoriel permettra de définir des mesures efficaces et de communiquer nos progrès au public, les bons comme les moins bons. Pour garder le pouls des normes de soins et de la satisfaction à l’égard des soins dispensés, nous continuerons d’encourager les clients, les patients et les soignants à nous faire part de leurs commentaires à chaque occasion. Établir de solides partenariats dans tous les secteurs avec les consommateurs et les intervenants en soins de santé nous gardera dans la bonne voie pour élaborer un système qui fournit les services de la meilleure qualité qui soit, pour tous, maintenant et pour les générations à venir. La langue peut sembler un obstacle insurmontable pour de nombreux résidants de Toronto. Les services d’interprétation pour les non-anglophones peuvent influer beaucoup sur la qualité des soins dispensés à ces personnes. Cependant, comme ces services coûtent chers, de nombreux petits organismes communautaires ne peuvent pas les offrir. Par conséquent, à compter de 2011 – 2012, les fournisseurs de services de santé de la ville partageront ces services afin de réduire les coûts et d’accroître l’accès aux services d’interprétation dans tout le RLISS. Agissons ensemble » Rapport à l’intention de la collectivité 2010/11 19 Rapport à l’intention de la collectivité du Réseau local d’intégration des services de santé (RLISS) du Centre-Toronto Agissons ensemble Comment nous contacter : Téléphone : 416.921.7453 1.866.383.5446 Adresse : 20 425 Bloor Street East, Suite 201 Toronto, ON M4W 3R4 Courriel : [email protected] Site Internet : www.torontocentrallhin.on.ca www.lhins.on.ca www.health.gov.on.ca/transformation/lhin/lhin_mn.html