Travaillons ensemble pour améliorer l`accès aux soins

Transcription

Travaillons ensemble pour améliorer l`accès aux soins
Rapport à l’intention de la collectivité
du Réseau local d’intégration
des services de santé 2010/11
Agissons
ensemble
Travaillons ensemble pour
améliorer l’accès aux soins
Réalisations
du RLISS du Centre-Toronto
Plus de patients traités aux urgences
qui quittent plus rapidement
SU
Meilleure usage des fonds
pour soins de santé
Économies de
Réduction de
36 %
du temps que
les patients
passent
aux urgences.
Retour à la maison et dans la
collectivité après un séjour à l’hôpital
Réduction de
22 %
des patients requérant
un autre niveau de soins
(ANS) qui attendent
d’être transférés de
l’hôpital à un autre
établissement de soins
plus approprié lorsque les
soins actifs sont terminés.
$$
113 $ m
réalisées en aiguillant des milliers de personnes vers le bon
endroit pour obtenir des soins.
Plus de personnes reçoivent des soins
à domicile et dans la collectivité
624
logements additionnels avec
services de soutien pour les
aînés et les personnes atteintes
de troubles de santé mentale
et de dépendances.
Des premières au RLISS du Centre-Toronto
Premier système d’aiguillage automatisé qui
oriente plus rapidement les patients vers les
bons services.
24 000 professionnels de la santé travaillant dans
84 organismes : un système d’aiguillage
P remiers plans en matière d’équité des
services de santé.
P remiers 200 logements avec services de
soutien destinés aux personnes atteintes
de dépendances.
Première stratégie d’adaptation des
hôpitaux aux besoins des aînés mise
en application par tous les hôpitaux
pour adultes.
Message à notre collectivité
Le RLISS a pour but d’aider les personnes et les
collectivités à améliorer leur santé en fournissant
à tous les services de qualité dont ils ont besoin.
C’est ce que tout le monde souhaite et c’est ce
dont ont besoin les patients qui dépendent
du système de santé.
Notre tâche est d’inciter tous les intervenants du
milieu de santé local à travailler ensemble comme
un « système » au profit des patients et des clients.
Aucun organisme ne peut y parvenir seul : les
partenariats sont la clé du succès.
Le rapport à l’intention de la collectivité donne
un aperçu des succès dans le domaine des soins de
santé, ainsi que des lacunes et des points faibles
du RLISS au cours de la dernière année. Pendant
l’exercice financier (du 1er avril 2010 au 31 mars
2011), le RLISS a fait de nombreux petits pas dans
la bonne direction et a réalisé quelques percées.
Pour réaliser l’objectif d’améliorer la santé des gens
et des collectivités, le système des soins de santé
doit s’articuler autour des éléments importants pour
les patients et les clients. Le système des soins de
santé n’est pas encore « axé sur les personnes ».
Il est toutefois dans la bonne voie.
Pour obtenir le système de soins de santé que nous
voulons tous, nous devons faire face ensemble aux
défis, notamment :
un budget des soins de santé qui augmente plus
rapidement que les revenus du gouvernement. Dans
cette conjoncture économique difficile, chaque dollar
dépensé doit servir à améliorer les services de santé;
une population de plus en plus diversifiée et
vieillissante qui s’attend à pouvoir rester à la maison
et au sein de la collectivité lorsqu’elle sera âgée;
un trop grand nombre de personnes qui ne reçoivent
pas les soins dont elles ont besoin. L’accès aux
soins de santé n’est pas uniforme pour tous et les
expériences vécues par les patients peuvent varier
grandement en fonction de leur revenu, de leur
langue, de leur lieu d’origine, de leur sexe et de
leur orientation sexuelle.
Ces défis, bien qu’importants et très réels,
ne constituent qu’une facette du problème.
Les efforts déployés conjointement par les
professionnels de la santé, les organismes de soins
de santé, les membres de la collectivité et l’équipe
du RLISS du Centre-Toronto améliorent la qualité
des soins prodigués par le système de santé local.
De nombreuses personnes ont accès plus facilement
et plus rapidement à des services de soins de santé
clés comme les programmes communautaires pour
les aînés, les services aux urgences, les soins à
domicile et les logements avec services de soutien.
De nombreux organismes de soins de santé
travaillent de concert et trouvent des solutions
innovatrices pour optimiser les deniers publics
et les ressources.
Le rapport à l’intention de la collectivité présente
les changements récents et leur incidence sur les
Torontois et les Ontariens qui viennent en ville
pour obtenir des soins. En voici les faits saillants :
initiatives visant à aplanir les obstacles qui empêchent
les personnes, surtout les personnes vulnérables
ayant des besoins complexes, de recevoir les soins
dont elles ont besoin;
progrès réalisés dans la réduction des temps d’attente
pour les services comme les urgences, les chirurgies
ainsi que la santé mentale et la lutte contre les
dépendances;
efforts pour aider les aînés à retourner chez eux
après un séjour à l’hôpital et à recevoir un meilleur
soutien à domicile et dans leur collectivité.
Afin d’aller de l’avant, nous accroîtrons nos efforts
pour combler les besoins d’une population urbaine
en évolution constante. Nous continuerons de
travailler en collaboration avec nos partenaires afin
d’assurer une norme de soins la plus élevée possible
pour tous, quels qu’ils soient ou d’où qu’ils viennent.
Nous sommes fiers de ce que nous avons accompli
en tant que système au cours de la dernière
année. Merci à tous les intervenants pour leur
travail exceptionnel!
La présidente
du conseil,
Angela Ferrante
La directrice
générale,
Camille Orridge
Agissons ensemble » Rapport à l’intention de la collectivité 2010/11
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Agissons ensemble
L’un des principaux changements dans la
prestation des services de soins de santé à
l’échelle locale est la manière dont les gens
et les fournisseurs collaborent.
Le RLISS du Centre-Toronto est à l’avant-garde
en investissant dans les nouvelles façons
d’améliorer les soins dispensés à des populations
particulières et de combler plusieurs lacunes
dans l’accès aux services. Les hôpitaux, le Centre
d’accès aux soins communautaires (CASC), les
foyers de soins de longue durée et les organismes
communautaires unissent leurs efforts afin de
répondre aux besoins des aînés, des enfants,
des clients des services de santé mentale et de
lutte contre les dépendances, ainsi que des
communautés ethniques ou culturelles.
Il y a eu d’importantes réussites au sein du RLISS
du Centre-Toronto :
on supprime les obstacles pour les personnes
qui ont le plus besoin de soins;
il y a moins de causes de ralentissement et de
temps d’attente pour les services clés;
plus d’aînés et de personnes ayant des besoins
complexes en matière de soins de santé
reçoivent les soins appropriés au bon endroit.
En allant de l’avant, nous mettrons à profit
nos succès et nous nous concentrerons sur
les plus importantes lacunes du système de
santé tout en continuant de réduire les temps
d’attente pour les services clés.
4
Tous ces changements améliorent les résultats
obtenus grâce aux sommes consacrées aux
soins de santé.
Parallèlement, des défis considérables et certains
domaines exigent que nous travaillions de façon
plus énergique. Des gens et des collectivités
continuent de se heurter à des obstacles lorsqu’ils
tentent d’accéder aux services de santé en raison
de leur revenu, de leur appartenance sociale,
de leur langue et d’autres facteurs.
Les améliorations récentes que nous avons
apportées au système de santé local sont des
étapes importantes d’un travail à long terme
pour créer un système de santé qui dispense
d’excellents soins à tous.
Supprimer les obstacles pour
les personnes qui ont le plus
besoin de soins
Les programmes en cours dans le RLISS
suppriment les obstacles qui se dressent entre
les personnes et les soins dont elles ont besoin.
«
Ces partenariats du RLISS du Centre-Toronto
viennent en aide à certaines des personnes
les plus vulnérables qui courent de grands
risques d’être atteintes d’un trouble de santé :
les personnes atteintes d’un trouble de santé
mentale et de dépendance, les aînés présentant
des problèmes de santé complexes et débilitants
ainsi que les personnes qui ont du mal à
avoir accès à des services de santé en raison
de la pauvreté, d’obstacles linguistiques et
d’autres circonstances.
Ce qui est le plus important pour moi
maintenant est d’être stable, tant sur le plan
de ma santé que de mon mode de vie. Habiter
ici m’a donné une nouvelle perspective sur la
façon dont je veux vivre et sur les besoins que
je dois combler pour atteindre mes objectifs.
– Cliente, The Jean Tweed Centre
»
CAS DE FIGURE : L’histoire de M. A.
M. A. : Obtenir du soutien pour aller de l’avant
M. A. a été aiguillé vers l’équipe de lutte
contre les dépendances de Toronto (Toronto
Community Addictions Team [TCAT]) par un
travailleur social après son arrivée aux urgences
d’un hôpital du centre-ville. Des représentants
de la TCAT et des membres du personnel
de l’hôpital l’ont rencontré le même jour afin
d’évaluer son admissibilité au programme et
de tenir la conférence de cas initiale.
Maintenant dans la cinquantaine, M. A. était,
depuis l’adolescence, un grand consommateur
d’un large éventail de drogues. Sa toxicomanie
résultait des sévices qu’il avait subis durant
l’enfance et d’une lésion cérébrale subséquente.
Il avait passé des années à entrer et à sortir
de prison et, comme il n’avait pas de médecin
de famille, il se rendait aux urgences et
avait recours aux services de prise en
charge du sevrage.
Peu après son aiguillage vers la TCAT, il a été
arrêté. Son gestionnaire de cas à la TCAT a
alors organisé une conférence de cas avec des
personnes-ressources dans des organismes avec
lesquels il travaillait afin qu’ils conviennent
ensemble d’un plan de soutien. La TCAT a pris
des dispositions pour le faire sortir de prison et
l’admettre dans un programme de transition pour
le traitement des dépendances afin d’éviter son
retour à la rue. Ensuite, en collaboration avec un
organisme de santé des quartiers centraux de
la ville, l’équipe l’a aidé à avoir accès à des soins
psychiatriques et à un médecin de famille à l’aise
de traiter un patient présentant des troubles
associés à une lésion cérébrale acquise. L’équipe
l’a également mis en contact avec le programme
de gestionnaires financiers pour l’aider à gérer
son argent et à obtenir un logement stable.
Il reçoit maintenant des soins psychiatriques
continus et a accès au Programme ontarien de
soutien aux personnes handicapées. L’aide qu’a
reçu M. A. résulte d’une étroite collaboration
entre divers organismes communautaires. Le
soutien intégré qu’il reçoit lui fournit les aptitudes
dont il a besoin pour évoluer dans la vie.
Agissons ensemble » Rapport à l’intention de la collectivité 2010/11
5
Résultats
Chez les clients qui avaient
recours aux urgences plus de
40 fois par année, le nombre de
consultations aux urgences a
diminué de 56 % et la nécessité
de recourir à la prise en charge
du sevrage a diminué de moitié.
Les 28 organismes de logement avec
services de soutien ont une liste
d’attente et un système uniques
pour donner aux clients l’accès à un
logement avec services de soutien.
Étant donné le succès obtenu par
ce partenariat, les organismes
locaux travaillent de concert pour
mieux coordonner l’accès des
clients aux services de gestion de
cas dans toute la ville.
Ouverture des premiers logements
avec services de soutien destinés
aux personnes atteintes de
dépendances afin de leur permettre
de retrouver la santé et la dignité.
Investissements du RLISS du Centre-Toronto
dans les logements avec services de soutien
700
600
500
400
300
200
100
0
Unités
2008 – 2009
Unités
2009 – 2010
Unités
2010 – 2011
Unités
2011 – 2012
Logement avec services de soutien – Aînés
Soutien important – Personnes atteintes de troubles
de santé mentale et de dépendances
Logement avec services de soutien – Aînés / personnes
atteintes de troubles de santé mentale et de dépendances
Aide à la vie autonome
Logements avec services de soutien – Personnes
atteintes de dépendances
Les membres de la TCAT
À l’avenir, le RLISS du Centre-Toronto et ses
partenaires accorderont davantage d’attention
aux groupes dont les besoins sont criants,
notamment les personnes âgées fragiles,
les enfants et les jeunes ayant des besoins
médicaux complexes, les Autochtones et
d’autres groupes marginalisés.
Les données du système d’aiguillage automatisé
des patients, le système d’orientation et de mise
en adéquation des ressources, nous indiquent
quels patients attendent trop longtemps et ont du
mal à avoir accès aux services. Nous utiliserons
ces renseignements pour supprimer les disparités
en matière de santé dans la ville.
6
Événement Drumming for Diabetes
Le programme de lutte contre le diabète
d’Anishnawbe Health, financé par le RLISS du
Centre-Toronto, vise à atténuer les conséquences
néfastes du diabète chez les Autochtones en
favorisant une détection précoce de la maladie
et en établissant le contact avec les membres de
ce groupe dans les endroits où ils se rassemblent,
comme le Native Canadian Centre de Toronto.
L’équipe du programme, composée d’un
podologue, d’un infirmier spécialisé dans
l’éducation sur le diabète et d’un diététiste, effectue
des analyses du sang et de la glycémie, donne des
ateliers sur les modes de vie sains et fournit des
services de soins des pieds. Ce programme unique
met l’accent sur une démarche holistique fondée
sur la culture qui répond aux besoins physiques,
mentaux, émotionnels et spirituels.
Grâce au financement accordé par le RLISS
du Centre-Toronto, Anishnawbe Health a établi
un partenariat avec l’Association canadienne
du diabète et à l’Initiative de lutte contre le diabète
chez les Autochtones du Sud pour promouvoir
le bien-être en relation avec le diabète. Lors
de l’événement Drumming for Diabetes, des
personnes de différentes générations se sont
rassemblées pour jouer du tambour, danser et
déguster des mets traditionnels tout apprenant
comment prévenir et (ou) prendre en charge
le diabète.
Des participants à l’événement annuel Drumming for
Diabetes dans le cadre du programme de lutte contre
le diabète d’Anishnawbe Health.
Réduire les causes
de ralentissement
pour obtenir des
soins de santé en
temps opportun
CAS DE FIGURE : L’histoire de Rebecca
Des soins d’urgence prodigués avec compassion
Rebecca était une nonagénaire qui vivait à Toronto
avec un soignant personnel qui lui procurait des
soins jour et nuit, tous les jours.
Rebecca souffrait d’une infection respiratoire.
Elle ressentait une douleur thoracique et avait
du mal à respirer. Le soignant était inquiet et a
immédiatement appelé sa fille Miriam pour lui
suggérer d’appeler une ambulance. Rebecca a été
transportée à l’Hôpital St. Michael’s.
« L’Hôpital St. Michael’s est un centre de traumatologie
du centre-ville très achalandé », affirme Miriam.
« Il y avait beaucoup de patients. Je dois dire que
je ne m’attendais pas à ce que ma mère obtienne
un tel niveau de soins aussi rapidement. »
Rebecca est arrivée au service des urgences à 14 h
et le triage a été effectué rapidement. L’équipe du
service, composée de médecins, d’infirmiers et
infirmières et de résidents, a effectué de nombreux
examens, y compris une analyse sanguine et des
radiographies pulmonaires. L’urgentologue a pris
le temps de faire un examen approfondi avant de
diagnostiquer que Rebecca souffrait d’une
pneumonie.
« Tout le monde a été très attentif et respectueux
envers une personne âgée qui peut se sentir mal à
l’aise dans un environnement qui lui est étranger »,
déclare Miriam. « Nous sommes restés aux urgences
pendant environ huit heures, mais je pensais que ce
serait beaucoup plus long. Nous n’avons pas attendu
inutilement. Ils ont pris le temps nécessaire pour
faire les examens, obtenir les résultats et prendre
les dispositions requises afin que ma mère quitte
l’hôpital et retourne à la maison en toute sécurité. »
Ce qui a le plus impressionné Miriam est qu’elle et
sa mère ont été tenues informées par l’équipe des
urgences à toutes les étapes du processus. « Nous
savions ce qui se passait à chaque étape. Ils ont pris
au sérieux l’état de ma mère, lui ont tout expliqué
et n’ont pas été condescendants envers elle. »
Participants at Drumming for Diabetes,
an annual
eventàof
the
Agissons ensemble
» Rapport
l’intention
de la collectivité 2010/11
Anishnawbe Health Diabetes Program.
7
J e voyais fréquemment des patients qui
attendaient sur une civière, ce qui encombrait
quotidiennement le service des urgences.
Grâce à la transformation de notre hôpital,
les patients sont admis et reçoivent des soins
plus rapidement. Les patients et le personnel
sont plus heureux. Certains infirmiers et
infirmières qui avaient quitté leur emploi
sont revenus lorsqu’ils ont entendu parler des
progrès que nous avons réalisés.
- Mark Joithe, inf. aut.
Chef d’équipe du service des urgences,
Hôpital St. Michael’s
»
Les temps d’attente pour les chirurgies
courantes, les examens et les soins d’urgence
sont beaucoup plus courts qu’au cours des
dernières années. Malgré cette amélioration,
trop de personnes attendent plus longtemps
que les délais d’attente « cibles » recommandés
pour les services clés comme les arthroplasties
du genou et les examens d’IRM. Par conséquent,
les hôpitaux et les autres organismes de soins de
santé dans le RLISS poursuivront de déployer
tous leurs efforts pour réduire les temps d’attente
tout en veillant à adapter les services aux besoins
d’une population vieillissante et en évolution.
Temps passé aux urgences de 9 patients
sur 10 dans le RLISS du Centre-Toronto
20
Baisse de
15
36 %
des temps d’attente aux
urgences depuis avril 2008
Heuress
10
5
Avril-2008
Mai-2008
Juin-2008
Juill. -2008
Août -2008
Sept.-2008
Oct.-2008
Nov.-2008
Déc.-2008
Janv.-2009
Févr.-2009
Mars-2009
Avril-2009
Mai-2009
Juin-2009
Juill. -2009
Août -2009
Sept.-2009
Oct.-2009
Nov.-2009
Déc.-2009
Janv.-2010
Févr.-2010
Mars-2010
Avril-2010
Mai-2010
Juin-2010
Juill. -2010
Août -2010
Sept.-2010
Oct.-2010
Nov.-2010
Déc.-2010
Janv.-2011
Févr.-2011
Mars-2011
«
8
Résultats
Temps d’attente aux urgences
dans le RLISS du Centre-Toronto
L’année dernière, plus de patients
traités aux urgences ont quitté plus
rapidement; 79 % des patients ont
été vus dans les délais cibles
fixés par la province. Les hôpitaux
du RLISS du Centre-Toronto ont
réalisé cette amélioration en
dépit d’une hausse de 23 % des
consultations aux urgences depuis
avril 2008.
Nous devrons réduire les temps
d’attente pour les patients
gravement malades ou blessés qui
ont besoin d’être admis à l’hôpital.
En mars 2011, seulement 33 % de
ces patients ont été traités aux
urgences et ont été admis dans
le délai cible de huit heures fixé
par la province.
Temps d’attente pour
les chirurgies dans le RLISS
du Centre-Toronto
Depuis l’automne 2005, les délais
d’attente ont été réduits de :
71 % pour les chirurgies
de la cataracte;
61 % pour les chirurgies du genou;
Aiguiller les personnes
vers le bon endroit
pour recevoir des soins
Les patients requérant un autre niveau de
soins (ANS) restent à l’hôpital même s’ils n’ont
plus besoin de ce niveau de soins parce que les
services qui leur conviennent, c’est-à-dire les
soins à domicile et les soins de longue durée,
ne sont pas disponibles. Cette situation est un
signe qu’il faut réorganiser le système de santé
afin de l’adapter aux besoins de la population
qui veut de plus en plus vieillir à la maison et
au sein de la collectivité.
Au RLISS du Centre-Toronto, nous nous
efforçons de créer un système qui aide les
personnes à prendre en charge leurs soins de
santé quotidiens afin de vivre pleinement et de
façon autonome aussi longtemps que possible.
Nous obtenons un grand succès. Divers
partenariats du RLISS du Centre-Toronto
se penchent sur ce problème et font une
différence dans la vie des patients, des clients
et des soignants.
Le fait de fournir le soutien requis aux aînés à
domicile a diminué le nombre de consultations
aux urgences et d’admissions à l’hôpital.Ainsi,
les hôpitaux ont pu se concentrer sur les patients
gravement malades. Le soutien à domicile
permet également d’éviter le placement
prématuré des aînés dans un foyer de soins
de longue durée.
70 % pour les chirurgies de la hanche.
Agissons ensemble » Rapport à l’intention de la collectivité 2010/11
9
La salle virtuelle
CAS DE FIGURE : L’histoire de Mme K.
La salle virtuelle aide Mme K. à rester chez elle
La salle virtuelle est un partenariat innovateur
du RLISS entre l’Hôpital St. Michael’s, l’Hôpital
Women’s College, le Sunnybrook Health
Sciences Centre, le Réseau universitaire
de santé et le Centre d’accès aux soins
communautaires du Centre-Toronto.
Son fonctionnement : les patients présentant
un risque élevé d’être hospitalisés à nouveau
sont admis au programme le jour où ils
quittent l’hôpital. Le terme « virtuelle » fait
référence au fait qu’il ne s’agit pas d’une
salle concrète : les patients reçoivent des
soins à domicile. Les services comprennent
la coordination des soins, des soins médicaux
et infirmiers, un soutien personnel, des
conseils en matière d’alimentation et de
médicaments et l’accès à un médecin jour
et nuit, tous les jours.
Le Dr David Walker, responsable provincial de
l’accès aux autres niveaux de soins, a indiqué
que la salle virtuelle du RLISS du CentreToronto est un modèle prometteur pour aider
les personnes âgées à risque élevé à retourner
chez elles après un séjour à l’hôpital.
Chez soi avant tout
M me K., une femme âgée de 63 ans qui vit seule à
la maison, a été hospitalisée et traitée pour une
embolie pulmonaire ainsi que d’autres complications
liées à des troubles pulmonaires. Le personnel du
programme « salle virtuelle » a constaté qu’elle
avait le souffle court et qu’elle ne savait pas où
aller pour obtenir de l’aide. Elle comprenait mal
ses médicaments et n’utilisait pas les services de
soutien communautaires disponibles.
L’équipe de la salle virtuelle l’a amenée à l’Hôpital
Women’s College afin qu’on évalue si elle avait besoin
d’une oxygénothérapie à domicile. La prochaine
étape a consisté à préciser le diagnostic : un examen
fonctionnel respiratoire a éliminé l’hypothèse de
la bronchopneumopathie chronique obstructive
(BPCO), ce qui a permis à la patiente de cesser
d’utiliser des pompes. Ensuite, l’équipe a axé ses
efforts sur les dispositions requises pour assurer
un soutien à domicile pour ses troubles cardiaques,
notamment des conseils sur ses médicaments et
son alimentation ainsi que des visites d’infirmières
ou d’infirmiers plus fréquentes jusqu’à ce que son
état se stabilise.
Le personnel de la salle virtuelle a discuté avec le
médecin de famille de M me K. afin qu’il effectue un
suivi médical approprié, y compris une surveillance
régulière au moyen d’analyses sanguines. De
plus, le personnel a pris des dispositions pour une
évaluation cardiaque à l’Hôpital St. Michael’s afin
de raffiner le programme de soins en raison de
l’insuffisance cardiaque congestive de la patiente.
« Sans eux (l’équipe de la salle virtuelle), je serais
retournée à l’hôpital. J’ai déjà été une jardinière
bénévole il y a quelques années. Ce mois-ci,
je reprends du service », a déclaré M me K.
Le programme Chez soi avant tout, qui est
coordonné par le CASC du Centre-Toronto
et auquel participent des hôpitaux, des
fournisseurs de services communautaires,
des soignants et des familles, aide les aînés à
retourner chez eux lorsqu’ils quittent l’hôpital
en évaluant leurs besoins et en les mettant
en contact avec les soutiens requis pour qu’ils
retournent à la maison en toute sécurité.
Dans le cadre de ce programme, une équipe
spécialisée dirigée par un coordonnateur de
soins élabore un plan de soutien complet et
organise les services requis.
10
Mme K. en compagnie de Norm Umali, un
pharmacien communautaire d’un CASC
Résultats
Nombre moyen par mois de patients
requérant un ANS dans les hôpitaux
du RLISS du Centre-Toronto
Grâce au soutien à domicile des
aînés, 235 personnes de moins
ont présenté une demande
d’admission dans un foyer de
soins de longue durée chaque
année et le nombre de patients
requérant un ANS qui attendent
d’être transférés d’un hôpital à un
foyer de soins de longue durée a
chuté de 44 %.
(octobre 2009 à mars 2011)
Baisse de
22 %
Le RLISS a demandé au CASC,
aux hôpitaux et aux organismes
communautaires de travailler
ensemble afin de déterminer
les obstacles qui empêchent le
transfert des patients requérant
un ANS de longue durée vers
le lieu de soins subséquent.
Certains de ces patients ont
passé une dizaine d’années
à l’hôpital.
du nombre de patients
requérant un ANS dans les
hôpitaux du RLISS du CentreToronto depuis octobre 2009
600
Grâce à un investissement et
au soutien fournis par le RLISS,
ces partenariats ont permis
d’aider certains des patients
ayant les besoins les plus grands
dans nos hôpitaux locaux.
À la fin de mars 2011, 37 patients
requérant un ANS de longue
durée ont pu quitter l’hôpital,
ce qui leur a évité de rester à
l’hôpital pendant encore 18 500
jours et a permis de libérer 37 lits
d’hôpitaux pour d’autres patients.
400
300
200
Févr.-2011
Mars-2011
Déc.-2010
Janv.-2011
Oct.-2010
Nov.-2010
Sept.-2010
Juill.-2010
Août-2010
Mai-2010
Juin-2010
Avril-2010
Févr.-2010
Mars-2010
Déc.-2009
Janv.-2010
Oct.-2009
100
Nov.-2009
Nombre de patients
500
Patients requérant un ANS dans le système
Hôpitaux de soins actifs
Hôpitaux de réadaptation/soins continus complexes
Agissons ensemble » Rapport à l’intention de la collectivité 2010/11
11
Optimiser les deniers publics
Des soins de meilleure qualité s’avèrent également
moins coûteux. Autrement dit, il coûte moins cher
de garder les gens en bonne santé et d’éviter les
complications comme les chutes et les infections
qui entraînent une hospitalisation.
Grâce aux initiatives du RLISS du Centre-Toronto,
des milliers de personnes ont reçu des soins
dans un milieu plus approprié et des économies
de 113 millions de dollars ont été réalisées.
CAS DE FIGURE : L’histoire de Lillian
À la fin de mars 2011, 37 patients
requérant un ANS de longue durée
ont pu quitter l’hôpital et les hôpitaux
ont réalisé une économie de 27
millions de dollars.
Lillian a été admise à la salle virtuelle (Virtual
Ward), un programme financé par le RLISS
du Centre-Toronto qui dispense des « soins de
transition » de courte durée aux patients complexes
à risque élevé qui ont récemment quitté l’hôpital
afin qu’ils puissent retourner chez eux en toute
sécurité après leur séjour à l’hôpital.
Lillian vit maintenant chez elle en sécurité grâce à
l’aide d’une équipe multidisciplinaire. Cette équipe,
dont font partie un médecin et un pharmacien
qui aide Lillian avec ses médicaments, assure la
coordination des soins et fournit à Lillian un soutien
personnel pour l’aider à se laver, à s’habiller et à
préparer ses repas.
« C’est exactement ce que nous voulions pour Lillian
», affirme Alena. « Elle vit chez elle et est heureuse.
Notre famille continue de passer du temps avec elle
comme nous l’avons toujours fait. »
12
Étant donné que plus d’aînés ont pu
rester à la maison et ne pas requérir
de soins de longue durée, environ
235 personnes de moins présentent
annuellement une demande d’admission
dans un foyer de soins de longue durée,
ce qui a permis de réinvestir 8,5 millions
de dollars annuellement dans les
soins de longue durée dispensés à
d’autres aînés.
Le programme Chez soi avant tout a
permis de supprimer environ 75 000
jours d’ANS. Ainsi, les hôpitaux ont pu
réinvestir 43 millions de dollars par
année dans les services dispensés aux
patients devant être hospitalisés.
Âgée de 95 ans, Lillian vit
dans une maison de retraite
où sa bru, Alena, lui rend visite
tous les jours et ses petits-fils
vont la voir régulièrement.
Elle a été hospitalisée une
première fois après avoir fait
une chute puis, peu de temps
après, elle s’est de nouveau retrouvée à l’hôpital,
aux urgences, en raison d’une surmédication.
Une fois son état stabilisé à la maison, Lillian
a été mise en contact avec le programme Chez
soi avant tout financé par l’entremise du RLISS
du Centre-Toronto. Un coordonnateur de soins
communautaires du CASC du Centre-Toronto a
examiné le dossier de Lillian et a constaté que
celle-ci pouvait recevoir un soutien intensif chez
elle. Le coordonnateur de soins a alors élaboré
un plan de services permettant de répondre
aux besoins de Lillian.
Résultats
«
Le Programme de financement axé sur les résultats
pour les services des urgences nous a aussi permis
de réduire les délais de débarquement des patients
qui arrivent en ambulance. Ainsi, les ambulanciers
paramédicaux passent moins de temps à attendre
dans les hôpitaux et plus de temps à prodiguer des
soins salvateurs dans les rues de la ville.
»
– Susan VanDeVelde-Coke, Ph.D. , Vice-présidente directrice
Centre Sunnybrook des sciences de la santé
Les gens et les collectivités
au sein du RLISS du Centre Toronto
Desservir une population
urbaine unique
Le RLISS du Centre-Toronto compte une
population d’environ 1,5 million de personnes;
il s’agit du RLISS le plus densément peuplé et
le seul totalement urbain. La population de
Toronto est remarquablement diversifiée.
Les immigrants représentent plus de 40 % de
la population. La population francophone compte
plus de 53 000 personnes; elle est caractérisée
par une proportion croissante d’immigrants
récents et de minorités visibles.
Le Centre-Toronto compte un nombre démesuré
des refuges et des pensions de l’Ontario ainsi
qu’une proportion importante des logements
subventionnés par l’État.
Dans le rapport Who’s Hungry de la Daily Bread
Food Bank, on mentionne que l’utilisation des
banques alimentaires s’est accrue au cours des
dernières années et, qu’en 2010, la hausse par
rapport à l’année précédente a été la plus forte
depuis 1995, année où les prestations d’aide
sociale ont été réduites de 21 %.
On estime que 16 200 résidants du RLISS du
Centre-Toronto sont des Autochtones. Toronto
comporte la plus grande population lesbienne,
gaie, bisexuelle et transgenre au Canada.
Les jeunes adultes de 25 à 44 ans représentent
32 % de la population du RLISS, alors que la
population âgée de 85 ans et plus s’accroît plus
rapidement que tous les autres groupes d’âge,
avec une hausse prévue de 15 % d’ici 2015.
Il existe de grandes disparités de revenus et de
scolarité à Toronto, et on y trouve certains des
quartiers les mieux nantis et les plus défavorisés
au Canada. Près du quart de la population
présente un faible revenu; elle compte un nombre
démesuré d’enfants, de jeunes, de femmes âgées,
d’immigrants récents, de groupes de minorité
visible et de familles monoparentales. Les
femmes représentent plus de la moitié (54 %)
de toutes les personnes à faible revenu et 66 %
de tous les aînés à faible revenu.
Les rangs des sans-abri et des mal-logés
continuent de grossir, tout comme la proportion
des personnes aux prises avec des problèmes de
santé mentale et une dépendance.
Dans notre collectivité, on compte un nombre
démesuré de refuges et de pensions, et
une proportion importante des logements
subventionnés par l’État.
Agissons ensemble » Rapport à l’intention de la collectivité 2010/11
13
À East York, près des deux tiers des familles à
faible revenu vivaient dans des tours d’habitation
en 2006. De nombreuses raisons expliquent
cette situation, y compris le coût élevé du
logement. Au cours des dernières années,
seulement un nombre limité de logements à but
non lucratif a été construit et, en même temps,
l’embourgeoisement de certains quartiers a
entraîné une perte importante de logements
locatifs plus abordables.
Nous desservons certains des
quartiers les mieux nantis au Canada
et certains des plus défavorisés.
Le nombre de ménages à faible
revenu vivant dans des tours d’habitation
des banlieues proches de la ville
augmente de plus en plus.
Qui vient à Toronto pour
recevoir des soins?
Des personnes de partout en Ontario reçoivent
des services dispensés par des organismes situés
dans le RLISS du Centre-Toronto. Plus de la
moitié des patients admis dans les hôpitaux du
RLISS du Centre-Toronto vivent dans un autre
RLISS, comme 41 % des patients requérant un
ANS ayant obtenu leur congé d’un hôpital local.
Le centre-ville de Toronto est le cœur de la
région du Grand Toronto et constitue une plaque
tournante pour la main-d’œuvre urbaine la plus
importante de la province. Un pourcentage élevé
de la population active est composé de navetteurs
provenant des quatre municipalités de la RGT
(York, Durham, Peel et Halton) qui entourent
le centre-ville, et bon nombre d’entre eux
choisissent d’obtenir leurs services de santé
près de leur lieu de travail.
14
Besoins en matière de santé
Obstacles à l’accès aux soins
Plus de un résidant sur trois souffre d’au moins
une maladie chronique. Cette proportion devrait
croître avec le vieillissement de la population.
La maladie mentale et les dépendances sont
des problèmes graves de santé à l’échelle locale,
comme les maladies infectieuses, notamment
l’infection au VIH. Le diabète touche près de 10 %
des résidants du RLISS âgés de 20 ans et plus.
Bien que la diversité soit une source essentielle
de la vitalité de Toronto, elle peut rendre difficile
l’accès aux soins de santé. Les différences entre
les ethnies, les races, les cultures et les moyens
économiques peuvent faire obstacle à l’accès
aux soins et avoir une incidence sur la santé et
le bien-être.
Plus la population des aînés plus âgés et de
ceux dont la santé est fragile augmente, plus
les besoins en matière de soins et de soutien
communautaires sont importants.
Les personnes à faible revenu se rendent aux
urgences plus fréquemment que les personnes
à revenu plus élevé.
Les taux de diabète sont plus élevés chez
les groupes à faible revenu et ils doublent
chez les immigrants.
Chez les Autochtones, l’espérance de vie est
plus courte et les taux de mortalité infantile,
de diabète, de nouveaux cas d’infection au
VIH et de problèmes de santé mentale et de
dépendance sont plus élevés.
La ville de Toronto abrite une population
remarquablement diversifiée composée de
plus de 40 % d’immigrants et on y parle plus
de 160 langues et dialectes.
Certains des principaux hôpitaux
d’enseignement et de recherche en santé
sont situés à l’intérieur des limites de
notre RLISS et attirent des patients
de partout en Ontario
Agissons ensemble » Rapport à l’intention de la collectivité 2010/11
15
La souplesse requise pour
répondre aux besoins changeants
Aucune personne, aucune collectivité et aucun
groupe de patients n’a exactement les mêmes
besoins en matière de soins de santé. À mesure
que les populations et les quartiers évoluent, les
besoins changent, des lacunes peuvent apparaître
et de nouvelles démarches peuvent être requises.
En œuvrant à la manière d’un système, les
partenaires du RLISS du Centre-Toronto
peuvent efficacement répondre aux différents
besoins et écouter les consommateurs de soins
de santé lorsqu’ils expriment leurs besoins et la
signification que revêtent à leurs yeux des soins
de santé de qualité.
Mesurer
nos progrès
À la suite des changements en cours dans
le RLISS du Centre-Toronto, de nombreuses
personnes obtiennent plus facilement et
rapidement l’accès à des services de santé clés.
Depuis quelques années, les temps d’attente
pour les principales chirurgies et interventions
diminuent constamment, certains de façon
spectaculaire. Les temps d’attente pour les
chirurgies de la cataracte, les arthroplasties
de la hanche et du genou ainsi que les chirurgies
oncologiques sont beaucoup moins longs
que lorsque la province a commencé à les
mesurer en 2005.
Au cours des dernières années, le temps d’attente
aux urgences a également beaucoup diminué. À la
fin de 2010-2011, les temps d’attente aux urgences
étaient dans l’ensemble inférieurs de 36 % à ce
qu’ils étaient trois ans auparavant.
La diminution importante du nombre de patients
requérant un ANS qui attendent à l’hôpital de
retourner à la maison ou d’être transférés dans
un autre établissement de soins résulte des
efforts concertés déployés au sein du RLISS.
16
Cependant, les résultats obtenus pour les temps
d’attente dans le RLISS du Centre-Toronto
ont été discutables au cours de la dernière
année; certains services ont vu leurs temps
d’attente commencer à augmenter. Comme le
montre le tableau de bord, le RLISS n’atteint
pas ses objectifs concernant les temps d’attente
recommandés pour certains types de chirurgies
et de services.
Nous continuerons de ne ménager aucun effort
pour réduire le nombre de patients requérant un
ANS afin que ceux-ci n’attendent pas à l’hôpital
lorsqu’ils ont besoin d’un autre type de soins.
Le RLISS s’efforcera davantage d’augmenter la
qualité des soins de santé à Toronto. Des soins
de santé de qualité sont accessibles et dispensés
en temps opportun; ils sont sûrs, équitables et
adaptés aux besoins, en plus de satisfaire les
patients, les clients et les soignants.
Le tableau de bord suivant donne un aperçu des
temps d’attente et de l’accès aux services dans
le RLISS du Centre-Toronto, l’année dernière.
Tableau de bord de 2010-2011 du RLISS du Centre-Toronto
Temps d’attente aux urgences pour les patients gravement
malades ou blessés qui ont besoin d’être admis à l’hôpital
Dans la bonne voie
Temps d’attente aux urgences pour les patients gravement
malades ou blessés qui n’ont pas besoin d’être admis à l’hôpital
Conforme aux objectifs
Temps d’attente aux urgences pour les personnes atteintes d’une
maladie bénigne qui n’ont pas besoin d’être traités à l’hôpital.
Dans la bonne voie
Pourcentage des consultations répétées et non prévues aux
urgences dans une période de 30 jours pour des problèmes
de santé mentale
Conformes aux objectifs
Nombre de patients requérant un ANS en attente dans
les hôpitaux du RLISS du Centre-Toronto
Dans la bonne voie
Temps d’attente pour les chirurgies oncologiques
Dans la bonne voie
Temps d’attente pour les chirurgies de la cataracte
Dans la mauvaise voie
Temps d’attente pour les pontages cardiaques
Dans la mauvaise voie
Temps d’attente pour les arthroplasties de la hanche
Conformes aux objectifs
Temps d’attente pour les arthroplasties du genou
Dans la mauvaise voie
Temps d’attente pour les IRM
No change
Légende permettant de comprendre les résultats
Conformes aux objectifs = atteinte des objectifs
du RLISS concernant les temps d’attente
recommandés (en date de mars 2011)
Dans la bonne voie = les temps d’attente
cibles du RLISS ne sont pas atteints, mais
il y a une amélioration (janvier à mars 2011
comparativement à la moyenne 2009 – 2010)
D
ans la mauvaise voie = les temps d’attente
cibles du RLISS ne sont pas atteints et il n’y
a aucune amélioration (janvier à mars 2011
comparativement à la moyenne 2009 – 2010)
A ucun changement = mêmes temps d’attente
que l’année précédente (2009 – 2010)
Agissons ensemble » Rapport à l’intention de la collectivité 2010/11
17
Tableau financier de 2010-2011
Dépenses de 2010-2011
Budget de fonctionnement des
fournisseurs de services de santé
4 364 963 326 $
Budget de fonctionnement du RLISS
du Centre-Toronto
5 785 344 $
Bureau des services communs du RLISS
5 174 815 $
Partenariat des RLISS
1 353 000 $
Financement ciblé
1 160 000 $
Planification de la transition pour
la santé des Autochtones
Services de santé en français et
entité de planification
Total
49 600 $
303 456 $
4 378 789 541 $
Voici les principaux types de dépenses dans
le RLISS du Centre-Toronto :
Budget de fonctionnement des
fournisseurs de soins de santé : il s’agit
de fonds fournis par le RLISS aux fournisseurs
de services de santé pour leurs activités
quotidiennes.
Financement ciblé : il s’agit de fonds destinés
à des programmes et à des initiatives visant à
améliorer les services de soins de santé locaux
comme le programme Vieillir chez soi.
Budget de fonctionnement du RLISS du
Centre-Toronto : il s’agit des fonds accordés
au RLISS du Centre-Toronto pour lui permettre
de mener ses activités.
Le RLISS du Centre-Toronto est également
responsable du budget de fonctionnement
des services que partagent les 14 RLISS –
Bureau des services communs du RLISS
et Partenariat des RLISS.
Utilisation efficace des ressources
Une solide gestion financière est essentielle
dans une conjoncture économique difficile.
Plus de 99 % du budget total du RLISS du
Centre-Toronto va directement aux fournisseurs
de services de santé pour la prestation des
services aux clients; moins de 1 % est consacré
à l’administration du RLISS.
Dépenses du RLISS du Centre-Toronto
Financement des fournisseurs de services de santé
RLISS du Centre-Toronto
Bureau des Services partagés des RLISS
Structure de collaboration entre les RLISS
Financement ciblé
Santé des Autochtones
Services de santé en français et entité de planification
18
L’année à venir
Les réalisations et les progrès accomplis l’année
dernière serviront de tremplin pour relever les
défis et saisir les occasions que nous réserve
l’année qui vient.
Les patients, les clients, les soignants et les
familles de notre collectivité ont également joué
un rôle important dans les réalisations de l’année
passée. Leur volonté à prendre part à nos efforts
de sensibilisation, l’ouverture dont ils ont fait
preuve pour nous parler de leurs expériences,
et la franchise avec laquelle ils ont bien voulu
nous dire ce que nous devons améliorer nous
ont fourni des indications très précieuses pour
améliorer le système de santé.
Le plan stratégique mis à jour du RLISS du
Centre-Toronto comporte une nouvelle stratégie :
la Stratégie d’excellence des soins pour tous
qui vise l’amélioration de la qualité, de l’équité
et de la capacité du système de santé. Ainsi,
nous ne ménagerons aucun effort pour créer un
système grâce auquel tout le monde bénéficie
d’un meilleur accès à un éventail de services et
de soutiens de grande qualité.
En 2011/12, le RLISS mettra en œuvre des
initiatives destinées réduire les inégalités
en matière de santé dans la ville, y compris
celles auxquelles font face les immigrants.
La seule manière de vérifier que
nous atteignons nos objectifs en
ce qui concerne l’amélioration de la qualité
et de l’équité est de mesurer les résultats.
Ici aussi, un partenariat intersectoriel
permettra de définir des mesures efficaces et
de communiquer nos progrès au public, les bons
comme les moins bons.
Pour garder le pouls des normes de soins et
de la satisfaction à l’égard des soins dispensés,
nous continuerons d’encourager les clients, les
patients et les soignants à nous faire part de leurs
commentaires à chaque occasion.
Établir de solides partenariats dans tous les
secteurs avec les consommateurs et les
intervenants en soins de santé nous gardera
dans la bonne voie pour élaborer un système
qui fournit les services de la meilleure
qualité qui soit, pour tous,
maintenant et pour les
générations à venir.
La langue peut sembler un obstacle
insurmontable pour de nombreux résidants de
Toronto. Les services d’interprétation pour les
non-anglophones peuvent influer beaucoup sur
la qualité des soins dispensés à ces personnes.
Cependant, comme ces services coûtent chers, de
nombreux petits organismes communautaires ne
peuvent pas les offrir. Par conséquent, à compter
de 2011 – 2012, les fournisseurs de services de
santé de la ville partageront ces services afin
de réduire les coûts et d’accroître l’accès aux
services d’interprétation dans tout le RLISS.
Agissons ensemble » Rapport à l’intention de la collectivité 2010/11
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Rapport à l’intention de la collectivité
du Réseau local d’intégration des services
de santé (RLISS) du Centre-Toronto
Agissons
ensemble
Comment nous contacter :
Téléphone :
416.921.7453
1.866.383.5446
Adresse :
20
425 Bloor Street East, Suite 201
Toronto, ON M4W 3R4
Courriel :
[email protected]
Site Internet :
www.torontocentrallhin.on.ca
www.lhins.on.ca
www.health.gov.on.ca/transformation/lhin/lhin_mn.html