ÉVALUATION PROTECTION DE LA
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ÉVALUATION PROTECTION DE LA
ÉVALUATION PROTECTION DE LA BIODIVERSITÉ Polynésie française l’écosystème corallien du Pacifique sud, gérant par exemple le réseau de surveillance Polynesia Mana (communautés coralliennes et ichtyologiques), actif dans plusieurs îles du Pacifique. • un centre de recherche abordant différentes thématiques (approches globales des communautés et des équilibres écosystémiques, symbiose corailzooxanthelles, reproduction du corail) et utilisant plusieurs approches (écologie, biologie moléculaire, génétique, etc.), • un centre de communication, de sensibilisation et PRÉSENTATION Intitulé de la mission Etude et conservation des récifs coralliens sur l’île de Moorea. Présentation du partenaire et du site d’intervention Le CRIOBE, Centre de Recherches Insulaires et Observatoire de l’Environnement, est situé sur l’île de Moorea, au sein de l’archipel de la Société, en Polynésie française. Ce centre créé en 1971 est issu d’une implantation de l’École Pratique des Hautes Etudes (EPHE) et du Muséum National d’Histoire Naturelle (MNHN). L’EPHE a pour vocation, en tant que grand établissement d’enseignement supérieur et de recherche sous tutelle du Ministère de l’Éducation Nationale, de contribuer à l’enseignement et à l’avancement des connaissances scientifiques par la recherche fondamentale et les recherches appliquées. Ainsi, l’ensemble des travaux dirigés par le centre se sont focalisés sur la surveillance et l’étude de l’écosystème à long terme dans un contexte de résilience face aux perturbations naturelles (cyclones, pullulations d’étoiles de mer prédatrices des coraux, etc.) et anthropiques (pressions humaines). Les années 1970 sont une période pionnière de découverte et de description de l’écosystème corallien, qui ont permis de s’intéresser plus particulièrement au fonctionnement des récifs coralliens, dont la biodiversité est exceptionnelle. C’est ainsi qu’à ce jour le CRIOBE peut afficher les séries temporelles les plus longues concernant le suivi de l’écosystème corallien dans le Pacifique. Rapidement reconnu par le Réseau national des stations marines françaises du CNRS, le CRIOBE devient officiellement Unité mixte de service (UMS CNRS-EPHE) en 2006, puis Unité mixte de service et de recherche (USR CNRS-EPHE) en 2010. En développement permanent (construction de nouveaux laboratoires, acquisition de nouveaux équipements, etc.), le CRIOBE, est un centre favorable aux missions, aux programmes et aux projets de recherche. Ainsi, il est à la fois : • une station marine, agissant comme observatoire de 126 de formation autour de l’écosystème corallien, ainsi qu’un acteur sur des questions environnementales directement en lien avec les récifs coralliens. Le CRIOBE a accueilli en 2010 et 2011 environ 275 personnes, près de 41 % de visiteurs professionnels de toutes nationalités, mais majoritairement français et américains, venus dans un cadre professionnel (que ce soit pour la recherche ou pour des formations concernant la détermination des coraux, des présentations pour des supports à des professeurs, etc.), 32 % d’étudiants, 19 % de chercheurs et 8 % de volontaires de Planète Urgence en mission de congé solidaire pour assister des scientifiques sur place. En outre, le CRIOBE a dirigé plus de 170 thèses et diplômes universitaires, participé à plus de 210 études contractuelles commanditées par l’État ou le secteur privé, rédigé plus de 1 100 publications scientifiques et organisé de nombreux colloques et séminaires internationaux en Polynésie. Présentation et justification du projet L’écosystème corallien, un environnement très diversifié mais menacé… Les récifs coralliens constituent moins de 0,1 % de la surface des océans et cependant hébergent près d’un tiers des espèces marines connues. La diversité et la quantité d’espèces hébergées par ces récifs (poissons ou autres) constituent non seulement une source irremplaçable de nourriture pour des millions d’habitants, mais aussi un attrait touristique important. De plus, les récifs coralliens permettent de protéger les côtes, notamment contre les importantes houles générées en cas de cyclones. La structure de ces récifs coralliens est due aux coraux durs (avec un squelette calcaire). Une telle structure est assurée par des animaux, les polypes, qui élaborent un squelette externe en carbonate de calcium. Ces animaux marins coloniaux vivent en symbiose 1 avec des algues, appelés zooxanthelles, du genre Symbiodinium. Ces algues procurent, grâce à leur activité photosynthétique (production d’énergie à partir de la lumière), une grande part de l’énergie dont le polype a besoin pour sa physiologie 1 Association biologique entre deux organismes d’espèces différentes ne pouvant vivre l’un sans l’autre, chacun d’entre eux tirant un bénéfice de cette association. et sa nutrition. Elles sont aussi responsables de la couleur qu’arborent les coraux. Très diversifiées, elles sont réparties selon neuf groupes (A à I) selon leurs capacités physiologiques propres à contribuer à l’acclimatation du corail, à sa croissance, etc. Ainsi, il semble que l’algue symbiotique joue un rôle primordial dans la capacité d’adaptation des colonies coralliennes à différents stress. Cette symbiose, indispensable à la vie du corail, reste néanmoins très fragile face à des stress tels que l’acidification de l’eau, une luminosité trop importante ou encore une température élevée. Or, actuellement, les récifs subissent une exposition croissante aux perturbations naturelles et anthropiques. Au niveau du Pacifique et plus particulièrement à Moorea, en Polynésie française, différents suivis annuels des conditions et de l’état de santé coralliens sont effectués au CRIOBE sur la radiale de Tiahura (côte nord), seul récif au monde dont le suivi a commencé il y a plus de trente ans. Depuis 1991, des baisses de recouvrement de la couverture corallienne vivante ont été constatées, notamment à la suite d’événements de réchauffement de température des eaux de surface (le taux de recouvrement est passé de plus de 50 % en 1991 à 22 % en 2007). Actuellement, on estime le taux de recouvrement corallien de la pente externe à moins de 5 %, cela étant dû à deux perturbations naturelles majeures, l’invasion d’étoiles de mer épineuses (Acanthaster planci) en 2006 et le passage du cyclone Oli en 2010. Devant l’importance de l’écosystème corallien, le CRIOBE entreprend de nombreux travaux visant à en comprendre les mécanismes, et ce à l’aide de chercheurs, ingénieurs, doctorants et étudiants. C’est dans ce contexte qu’intervient depuis 2008 le partenariat entre le CRIOBE et Planète Urgence. En effet, les volontaires de Planète Urgence sont associés aux différents travaux des chercheurs et étudiants, ou autres porteurs de projets scientifiques, permanents ou en mission temporaire au CRIOBE. Ces projets concernent différentes thématiques, principalement orientées sur les communautés récifales. Les volontaires de Planète Urgence apportent leur aide directement sur le terrain, sur l’île (enquêtes auprès des pêcheurs), dans le lagon ou l’océan (plongée masque tuba ou bouteille…), ou encore en laboratoire (préparation et rangement du matériel, contribution à l’analyse des échantillons). Durant l’année 2010, les projets scientifiques ayant bénéficié de l’aide des volontaires concernaient : des études de long terme des récifs (analyse de la qualité des eaux, entretien et récupération des sondes multiparamètres…), des études menées par les chercheurs et étudiants permanents (suivi spatiotemporel de la dynamique des zooxanthelles à Moorea, suivi du recrutement de coraux en pente externe, entretien d’une pépinière de corail, suivi du recrutement de civelles en rivière, suivi du recrutement des larves de poissons…), ou encore des études de chercheurs et étudiants séjournant au CRIOBE pour une durée déterminée dans le cadre de leur recherche ou stage et travaillant sur des thématiques variées (effet des sons sur les communautés de poissons, estimation de stocks des concombres de mer à des fins commerciales…). Les volontaires ont par ailleurs la possibilité d’assister aux séminaires donnés par les chercheurs ou les étudiants sur leurs travaux de recherche. Enfin, les volontaires partagent le quotidien des membres de la station « criobienne », ce qui implique un apprentissage de la vie en communauté, la participation aux tours de cuisine, aux déplacements pour l’approvisionnement alimentaire de la station et aux nombreuses autres tâches liées à l’activité du centre. Objectifs du projet Contribuer aux actions de protection et d’étude des récifs coralliens menés par le CRIOBE. INTERVENTION Volontaires et dates d’intervention 22 volontaires ont participé à 13 missions auprès du CRIOBE en 2010 / 2011. Intervention des volontaires et réalisations Au titre d’assistants de recherche, ils prennent part aux travaux menés dans le cadre des différentes thèses menées par les chercheurs du CRIOBE, en laboratoire, sur le terrain en plongée PMT (palme, masque et tuba) ou, éventuellement, selon les activités et planning des chercheurs, en plongée bouteille sur les récifs. Le travail en laboratoire consiste principalement à la préparation du matériel à déployer sur le terrain, et à l’aide à l’analyse des échantillons récoltés. Plus particulièrement le travail en plongée ou en palme, masque et tuba selon les époques de l’année et les activités à soutenir consiste à : • participer aux suivis des populations de coraux et aux échantillonnages de différents facteurs environnementaux associés (comptages de prédateurs, mesure de paramètres physicochimiques de l’eau...) ; • compter des bénitiers en PMT (palmes, masque, tuba) sur récif barrière ; • repérer, capturer et établir une biopsie des poissons clown ; • compter les oursins en plongée bouteille ; • étudier l’impact des trocas sur les communautés récifales ; • compter les Acanthaster en plongée bouteille de nuit ; • participer à la mise en place, l’entretien et le démantèlement de divers expérimentations sur les coraux ou organismes associés. 127 RÉSULTATS ET IMPACT Utilisation des données recensées Projet de thèse Depuis avril 2010, Planète Urgence apporte son soutien à une nouvelle doctorante, Mlle Héloïse Rouzé (thèse EPHE-Université de la Polynésie française, financée par Proscience, Planète Urgence et le Ministère Polynésien de l’Education en charge de la Recherche). Son objectif est de comprendre le rôle des zooxanthelles, algues vivant en symbiose avec les coraux, dans la résistance des coraux face à différents stress (sédimentation, enrichissement en nutriments, acidification, etc.) : « Les récifs coralliens sont de plus en plus exposés à de sévères menaces telles que la pollution, l’augmentation de la température et l’acidification des océans. Ces menaces peuvent mener jusqu’à la rupture de l’association symbiotique qu’ont les coraux avec les zooxanthelles, algues du genre Symbiodinium. Néanmoins, celles-ci sont représentées par plusieurs groupes aux propriétés physiologiques distinctes et semblent jouer un rôle clé dans la résistance des coraux face aux stress. Toutefois le lien entre la nature des clades et la résistance face à un type de stress reste à préciser. De même, l’origine d’un clade particulier et sa prévalence dans le polype face à un stress donné reste matière à débat : existe-t-il à l’état de trace dans le polype et est alors sélectionné, et / ou provient-il de l’environnement extérieur ? » C’est dans ce contexte que s’inscrit cette thèse qui a pour objectif de préciser comment la diversité des clades de Symbiodinium peut contribuer à la survie de leur hôte face à des stress environnementaux. différents clades de Symbiodinium parmi les coraux en Polynésie française, prérequis à la seconde approche, qui vise à suivre la dynamique des clades de Symbiodinium en réponse à des variations environnementales. La première approche, en cours de finalisation, a permis de sélectionner les espèces de coraux pour la seconde approche, à savoir des espèces coralliennes abritant plus d’un clade. De façon plus générale, cette première partie apporte des données sur la diversité, encore méconnue, des clades présents dans les coraux de Polynésie française. Dans le cadre de la seconde approche, deux types de suivis sont menés : • un suivi spatiotemporel in situ autour de l’île de Moorea, effectué sur des colonies coralliennes marquées appartenant à des espèces de coraux présentant des sensibilités différentes aux stress ; • un suivi en aquarium de l’effet de l’acidification sur la dynamique des clades de zooxanthelles. Le suivi spatiotemporel in situ, effectué tous les deux mois, a débuté en février 2011 et sera maintenu jusqu’en août 2012 dans 4 sites distincts. L’intérêt de ce suivi est de répertorier et de suivre la diversité et les proportions des clades de zooxanthelles en fonction du temps, de la saisonnalité et des paramètres environnementaux (température, sédimentation, chlorophylle a, sels nutritifs…). Les estimations d’abondance des clades sont obtenues grâce une technique très sensible, du domaine de la biologie moléculaire en laboratoire (approche PCR en temps réel). Des analyses multivariées devraient permettre de corréler la présence et / ou la variation quantitative de certains clades de Symbiodinium avec des facteurs environnementaux particuliers. Parallèlement à ce suivi, l’effet de l’acidification sur la dynamique et la distribution des clades de zooxanthelles chez différentes espèces de coraux de morphologies et de sensibilités différentes a été testé en laboratoire. Quatre espèces de coraux ont été exposées in vitro à 6 pH différents, suivant les scénarios prédits dans le cadre des changements globaux pour les années à venir. Pour chaque condition de pH, les conditions physiologiques et biologiques des différentes boutures de coraux ont été suivies (croissance, activité des algues, etc.). L’approche qPCR sur les ADN permettra de suivre les conséquences de l’augmentation de la pCO2 sur la diversité et la proportion relative des différents clades de Symbiodinium. L’ensemble des données recueillies au cours de ces différents travaux de thèse devrait permettre entre autres de : • donner une ébauche de la diversité des groupes de zooxanthelles présents dans les différentes espèces de coraux de Moorea, en comparaison de celle d’autres îles du Pacifique ; • déterminer si un lien existe entre d’une part Localisation des sites d’études « impactés » (rouge) et « références » (jaune) sur l’île de Moorea. Pour cette étude, deux approches sont nécessaires. La première est d’établir un état des lieux de la diversité des 128 la diversité et d’autre part l’abondance des zooxanthelles présentes dans le polype et les conditions environnementales ; • déterminer le mode d’acquisition des zooxanthelles les mieux adaptées face à des conditions de stress, à savoir une récupération des zooxanthelles déjà présentes dans le corail (le « shuffling ») ou une récupération de nouvelles zooxanthelles adaptées aux conditions dans l’environnement (le « switching »). L’ensemble de ces travaux nécessite une aide régulière sur le terrain (prélèvements de fragments de coraux et d’eau, photographies, comptages de coraux sur sites, etc.) et une aide logistique à la station de recherche. Ainsi, la participation des volontaires de Planète Urgence à ce projet facilite grandement l’avancée des travaux de recherche liés à cette thèse. Cette étude devrait apporter une meilleure connaissance du fonctionnement des récifs coralliens et, à terme, peut-être suggérer de nouvelles pistes de protection des récifs face aux nombreuses menaces tant naturelles qu’anthropiques. La pépinière de corail collection, maintenant ainsi, au sein même de la pépinière, l’existence d’une diversité génétique par espèce. À terme, un double de la collection sera implanté dans une autre zone, afin de pallier une éventuelle perte ou détérioration (cyclones, pollution, etc.) de la collection placée sur un seul site. La pépinière de corail nécessite un entretien régulier (2 fois par semaine) impliquant le nettoyage des boutures et de la table à boutures, le suivi de l’état de santé des boutures (vérification de la non-prolifération de maladies, d’algues, de l’absence de prédation, etc.), ainsi qu’un suivi de la croissance par des mesures de taille et de poids. De façon plus ponctuelle et selon les recherches planifiées, de nouvelles boutures de coraux appartenant à des espèces variées sont nécessaires, à savoir fragmentation en petits bouts, fixation à un support et étiquetage (espèce et appartenance à une colonie mère). L’aide régulière de la part des volontaires de Planète Urgence sera nécessaire à l’entretien de ce jardin corallien. Au cours de l’année 2010, le CRIOBE a entrepris le développement d’une pépinière de corail. En effet, pour pallier les nombreux dommages subis par les coraux, des actions d’aide à la « reconstruction récifale » des régions affectées sont ponctuellement engagées. Jusqu’à présent, les coraux implantés dans ces zones ont toujours été prélevés sur les récifs coralliens voisins. Le CRIOBE a donc souhaité développer une pépinière de corail (située dans les locaux de l’association partenaire Te Mana O Te Moana), qui permettra à terme de disposer de différentes espèces de coraux qui pourront être réimplantés dans des zones endommagées, évitant ainsi de devoir prélever des coraux dans l’environnement. Cette pépinière pourra fournir des coraux aux associations impliquées dans le « sauvetage » de récifs, mais aussi permettre la mise en place de parcours de découverte aquatiques destinés à sensibiliser différents publics (classes, touristes…) à cet écosystème. De tels parcours sont actuellement quasi inexistants en Polynésie française. Cette pépinière constitue également un intérêt pour la recherche scientifique. Aujourd’hui, bon nombre de recherches qui visent à mieux comprendre le fonctionnement des récifs coralliens pour mieux les préserver sont actuellement réalisées sur des coraux maintenus en aquarium, ce qui ne reflète pas parfaitement leur environnement naturel. L’existence d’une pépinière de corail ouvre de nouvelles perspectives pour ces travaux et l’opportunité de travailler sur des coraux qui se développent dans leur propre milieu, sans avoir à prélever, là encore, des coraux sur les récifs. De plus, alors que les rares travaux qui utilisent des coraux prélevés en milieu naturel ne peuvent pas s’affranchir de la diversité génétique qui existe entre les colonies d’une même espèce, cette collection, qui sera entretenue par bouturages successifs, permettra de maintenir une composition génétique homogène pour les colonies issues du bouturage d’une même colonie « mère ». Ces colonies serviront de « colonies de référence » pour les travaux scientifiques à venir. Néanmoins plusieurs colonies d’une même espèce serviront de base à l’établissement de la Supports de communication produits Semaine de la « Science en fête », Héloïse Rouzé lauréate du prix Rotary, La Dépêche, 20 octobre 2010. Participation à la semaine de la fête de la Science à Tahiti, stand sur les récifs coralliens, octobre 2010. Participation à l’émission ADN sur France 2 en janvier 2011 : Enquête sur le récif, le bilan du passage du cyclone Oli sur les récifs de Moorea, avec Yannick Chancerelle, Thierry Lison de Loma et Héloïse Rouzé. Participation aux doctoriales 2011 de l’Université de la Polynésie française en avril 2011. Présentation sous forme de poster. Participation à un article paru dans La Dépêche de Tahiti prévu pour les 40 ans du CRIOBE 2. Article : « Les coraux : des bâtisseurs qui défient le temps » À venir : Participation au 12e Congrès international sur les récifs coralliens (ICRS) à Cairns, en juillet 2012. Présentation orale : « Dynamique des clades de Symbiodinium dans les coraux face aux stress environnementaux sur l’île de Moorea. » Perspectives Le projet se poursuit en 2012 en appui aux travaux de recherche d’Héloïse Rouzé, doctorante référente au sein du CRIOBE, et se sont étendus à l’ensemble des chercheurs présents au sein du CRIOBE, selon les besoins scientifiques au moment de la mission. 2 http://usr3278.univ-perp.fr/communication/2011_06_01_ depeche_40ans_criobe.php 129